Dans la dernière édition du Républicain Lorrain, Laszlo Bölöni commente la deuxième victoire de sa carrière dans le Chaudron [il s'y était imposé il y a 25 ans avec Nancy, ndp2]. Extraits.

"Elle arrive chez un club qui a une histoire extraordinaire. On gagne devant un public qu’il faut saluer et féliciter, même s’il a été contre nous, ce qui est logique et normal. Dans ces conditions, sortir un jeu, comme on l’a fait en première mi-temps, et un combat, comme on l’a fait en deuxième mi-temps, c’est vraiment top. Ce match est parmi nos plus belles victoires, oui (...) Nos deux premiers buts sont intervenus sur une récupération de balle dans le camp stéphanois, avec une projection rapide. Je crois qu’on n’est pas mal dans ce domaine mais eux aussi. Saint-Étienne récupère beaucoup de ballons dans la partie haute du terrain. On a essayé de les contrer avec nos forces."

33 008 spectateurs ont assisté au match d'ouverture de la 32e journée de L2 qui a opposé les Verts aux Grenats. Geoffroy-Guichard bat donc sans surprise le record d'affluence de la saison de L2 que détenait le Matmut Atlantique (30 009 spectateurs pour Bordeaux-Bastia il y a deux semaines).

Le dernier match des Verts dans le Chaudron ayant attiré encore plus de monde qu'aujourd'hui remonte au 3 avril dernier. C'était déjà pour une défaite par deux but d'écart (2-4 contre l'OM le 3 avril 2022) : 41 278 avaient vu Denis Bouanga, Lucas Gourna mais aussi Timothée Kolodziejczak hélas faire trembler les filets.

Lors de la dernière saison des Verts en L2, seul l'inoubliable dernier match contre Châteauroux avait fait venir encore plus de monde à Geoffroy (34792) que ce samedi 22 avril 2023.

Malgré leur défaite concédée à domicile face au FC Metz de Habib Maïga (entré en jeu à la 64e), les Verts restent dans la première moitié de tableau. Ils ne reculent que d'une petite place (de 9e à 10e) au profit du Paris FC de Thierry Laurey, qui a croqué de faibles Crocos 3-0 malgré l'absence de son meilleur buteur Morgan Guilavogui.

On aura noté que le Pau FC de Didier Tholot revient à deux petits points des Verts grâce à son renversant succès contre Guingamp. Henri Saivet, qui n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis son doublé de l'été dernier contre Sainté, a profité de cette rencontre pour claquer son 5e pion de la saison.

Corrigé à domicile contre Rodez (prochain adversaire des Verts) malgré les efforts de son capitaine Vincent Pajot, le FC Annecy ne compte plus que deux points d'avance sur le premier relégable Laval. Les Tango, qui restaient sur une série de 7 défaites, se sont en effet imposés contre les Lionceaux.

Encore défaits à domicile par Caen, les Chamois Niortais ont fait un pas de plus vers le National, Bernard Simondi ayant une nouvelle fois décidé de se passer des services de Dylan Durivaux.

Depuis que Stefan Bajic a été écarté et que Mathieu Debuchy est sur le banc, le VAFC redevient performant. Après son match nul et vierge du week-end dernier, le club de Jérémie Janot s'est imposé 2-0 à Amiens.

S'il est invaincu depuis l'arrivée de Pascal Dupraz, Dijon n'a pu faire mieux qu'un match nul à domicile contre Bastia. Le club de Florent Perraud reste donc antépénultième, à 5 points du premier non relégable.

Grâce à son vilain doublé réalisé ce samedi à GG, Georges Mikautadze a consolidé son statut de meilleur buteur du championnat de L2. Le numéro 9 des Grenats a claqué 19 pions cette saison, soit 3 de plus que Jean-Philippe Krasso.

L'international ivoirien a de son côté conforté son statut de leader du classement des meilleurs passeurs en délivrant sa 9e offrande de la saison, soit 3 de plus que l'international géorgien.

Les deux hommes sont donc impliqués dans 25 des buts marqués par leur équipe cette saison !

Sacha Poyet, auteur d'un doublé (Photo de Thomas 99)

C'était la reprise du championnat pour les 15 de Jean-Philippe Primard avec la réception de la lanterne rouge, l'AS Montferrand, le club d'origine d'Antoine Gauthier. Pour cette rencontre les Verts ont dû se passer des services de Maël Masse, Tom Teillol, Nathan Mouton et Sonny Yvars, sélectionnés pour les Interligues U15, mais aussi de Djylian N'Guessan et Paul Eymard, qui étaient, eux, au rassemblement national U15. Mais ces absences ont peu impacté l'issue de ce match qui s'est terminé par la nette victoire des Stéphanois sur le score de 6 à 2.

Ce sont pourtant les visiteurs qui ont marqué dès la 1ère minute : sur une passe en profondeur, Alexis Colombet sortait et voulait dégager en conservant  le ballon à l'intérieur du champ de jeu. Son dégagement était contré et un Montferrandais, de volée, marquait dans le but déserté. (ASSE - ASM : 0-1, 1ère). 
Les Verts n'y étaient pas, et il fallait attendre les dernières minutes avant le repos pour les voir réagir. A 30 mètres du but, Sacha Poyet s'échappait côté gauche et décochait, du pied gauche, une frappe croisée qui touchait le sol avant de terminer sa course dans le petit filet. (ASSE-ASM : 1-1, 35ème).
Juste avant la mi-temps, voulant reprendre un centre, Jules Patry se faisait faucher et Brandon Nativoha transformait le penalty. (ASSE-ASM : 2-1, 39ème).

Peu après la reprise, Brandon Nativoha débordait côté droit, centrait au 2ème poteau pour Lorick Castro qui plaçait une reprise de la tête sous la barre. (ASSE-ASM : 3-1, 45ème).
A l'heure de jeu, Bryan Ngindu partait plein axe dans une série de dribbles, se décalait côté gauche en pénétrant dans la surface et sa frappe, pied gauche, sous la barre, faisait mouche. (ASSE-ASM : 4-1, 60ème).
Deux minutes plus tard, Lucas Mical manquait son tacle, touchait un adversaire et concédait un penalty converti par les Asémistes. (ASSE-ASM : 4-2, 62ème).
Les Verts réagissaient immédiatement : parti du milieu de terrain, sans être attaqué, Sacha Poyet plaçait, des 25 mètres une belle frappe victorieuse, encore une fois sous la barre. (ASSE-ASM : 5-1, 66ème). 
A dix minutes de la fin, après un bon travail côté gauche, Bryan Ngindu débordait et son centre en retrait était repris du droit, sans contrôle, par Jules Patry qui marquait au sol, parachevant une indiscutable victoire. (ASSE-ASM : 6-2, 70ème).
Avec 30 points, les Verts se retrouvent ex-aequo à la deuxième place, avec Valence et Oullins qui compte un match en moins.

La composition : Colombet - Ploton (Lengi, 50ème), Mical (Cros, 75ème), Granier, Cros (Ploton, 70ème) - Charros, Poyet, Nativoha - Piskor (Castro, 40ème), Chakroun (Ngindu, 50ème), Patry (Piskor, 75ème)

La réaction de Jean-Philippe Primard : "La victoire est logique. Nous encaissons un but dès le début, et pendant la première demi-heure, le match est poussif : nous n'étions pas dans les duels, et, techniquement, il y a eu beaucoup trop de pertes de balle de notre part. Cela rappelait le match contre Le Puy. Heureusement, nous avons réagi juste avant le repos pour prendre l'avantage. Nous avons fait une bonne deuxième mi-temps avec une grosse possession de la balle. Nous avons été vigilants pour éviter les contres adverses. Pour résumer, nous avons mis du temps pour nous mettre en route, mais une fois que nous nous y sommes mis, nous avons fait ce qu'il fallait."

Si les Verts se sont logiquement inclinés face aux Grenats cet après-midi, Niels Nkounkou a profité de ce match d'ouverture de la 32e journée pour marquer son 6e pion de la saison. Le dernier défenseur stéphanois a avoir scoré autant sur une saison en championnat professionnel est Loïc Perrin en 2013-2014.

pic.twitter.com/i1n7zOqvvA

— alex bernard (@alexmoravcik) April 22, 2023

L'actuel directeur sportif des Verts avait atteint ce total de 6 buts grâce à un doublé inscrit lors de la dernière journée contre Ajaccio à l'occasion de sa 34e titularisation. L'actuel numéro 27 de l'ASSE n'a eu besoin que de 14 matches pour l'égaler. Et le joueur prêté par Everton a encore 6 matches pour le dépasser...

Dans un Chaudron bruyant où plus de 30 000 spectateurs ont pris place, les Verts se sont inclinés pour la 1e fois depuis fin janvier (1-3) contre le nouveau dauphin de la L2, Metz.

Une défaite qui s'est matérialisée dans la première demi-heure. Sur une perte de balle anodine de Lamine Fomba, les Messins se projetaient rapidement et Mikautadze crucifiait Larsonneur, bien esseulé dans sa défense (0-1, 10e). Quelques minutes plus tard, c'est Benjamin Bouchouari qui perdait un nouveau ballon en défense, Jimmy Giraudon montait trop rapidement sur son vis-à-vis qui transmettait rapidement devant lui, le crochet de Kouao laissait Léo Petrot à terre et lui ouvrait les portes du but. Le ballon passe sous le ventre de Gautier Larsonneur (0-2, 12e). 

Les Verts tentaient de réagir et Ibrahima Wadji aurait dû réduire le score sur une passe de Niels Nkounkou mais il ne touchait pas assez le ballon sur le centre. Les hommes de Batlles allaient être punis à la 26e minute sur corner. Victor Lobry retenait son vis-à-vis et l'arbitre M.Rainville sifflait un pénalty généreux que transormait Georges Mikautadze (0-3, 26e).

Le match a alors dégénéré en tribunes obligeant l'arbitre à stopper la rencontre une petite dizaine de minutes. Au retour de cette pause, un long centre mal apprécié par Oukidja permettait de la tête à Niels Nkounkou de réduire la marque (1-3, 37e).

En deuxième mi-temps, le score ne bougea pas malgré un but refusé à Jean-Philippe Krasso à cause d'une main de Lenny Pintor alors que les Verts évoluaient à 11 contre 10.

Au classement, les Verts restent 9e mais pourraient repasser dans la seconde partie de tableau en fonction des résultats du soir.

Selon la Pravda et le Progrès, c'est Jimmy Giraudon qui sera titularisé aux côtés de Saïdou Sow et Léo Pétrot contre Metz compte tenu des blessures de Denis Appiah et Anthony Briançon. Le numéro 5 des Verts, qui a démarré 13 rencontres de L2 cette saison, n'a plus été aligné d'entrée depuis la piteuse défaite à domicile (0-2) du 12 novembre contre Rodez marquée par son pétage de plomb synonyme d'expulsion.

Quand l'ancien Troyen a été titularisé cette saison, les Verts ont concédé deux fois plus de défaites (6) que de victoires (3), n'ont pris qu'un point par match et ont encaissé 1,92 buts par match. Lorsque Laurent Batlles n'a pas mis le natif de La Rochelle dans le 11 de départ, les Verts ont décroché 2 fois plus de succès (9) que de défaites (4), ont pris 1,61 point et encaissé 1,11 but par match.

Selon une stat d'Opta relayée par la Pravda, Gautier Larsonneur est toujours le gardien de L2 qui a affectué le plus de sauvetages cette saison : 104 (60 pour le VAFC, 44 pour l'ASSE) devant le Niortais Mathieu Michel (102) et le Grenoblois Brice Maubleu (97). Au pourcentage des tirs arrêtés, l'actuel portier des Verts (78,8%) n'est devancé que par le Havrais Arthur Desmas (79,3%). Mais le portier du leader de la L2 n'a eu que 46 arrêts à faire !

Sada Thioub, qui n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis qu'il avait trompé Gautier Larsonneur le 27 septembre 2020, a réduit le score ce soir à la 87e minute contre les protégés de Christophe Galtier.

@samirsynthesis pic.twitter.com/3F5yBC7VWt

— follow @samirsynthesis (@samireclipss) April 21, 2023

Victorieux, le club de la capitale a fait un pas de plus vers son 11e titre de champion de France. Privé de Faouzi Ghoulam (blessé au tendon d'achille), le SCO a fait un pas de plus vers la relégation même si Paul Bernardoni n'a encaissé que 2 buts lors de ce match d'ouverture de la 32e journée de L1.

L'ASSE a publié ce vendredi soir un communiqué sur la formation. Extraits.

"Conformément aux engagements pris, les éducateurs en poste ont été reçus par la direction et se sont vu proposer, en adéquation avec le projet présenté par Laurent Huard, directeur du Centre de formation, une prolongation de contrat d’une saison.

Après quatre exercices à la tête des U19 Nationaux, Jean-Luc Dogon a souhaité donner une nouvelle orientation à sa carrière d’entraîneur. Le club tient à le remercier pour son professionnalisme, son implication et la part qu'il a prise dans le développement des joueurs du Centre de formation. Son entraîneur-adjoint et préparateur physique, Simon Bourgin, enfant de l’AS Saint-Étienne, ayant émis le même souhait, le club lui souhaite bonne continuation pour son projet.

Par ailleurs, Razik Nedder, Patrick Moreau, Kévin de Jesus, Sylvain Gibert, Benjamin Petit, Haïdar Al-Shaibani et Alessandro Zambelli ont tous choisi de prolonger leur engagement pour une saison supplémentaire. L'AS Saint-Étienne se félicite de cette continuité, comme de la promotion de Frédéric Dugand au sein du staff de la formation dès cet été."

S'il n'a pas été cité dans ce communiqué car il bénéficie d'un CDI, le fidèle Jean-Philippe Primard continuera d'être le responsable de la préformation et l'entraîneur des U15 d'un club qu'il a rejoint il y a 43 ans.

Jean-Philippe Krasso s'est confié au Républicain Lorrain avant d'affronter le FC Metz demain après-midi dans le Chaudron en ouverture de la 32e journée de L2. Extraits.

"J’ai appris à devenir buteur en étant notamment plus tueur. J’aime participer au jeu mais dans le rôle que j’ai sur le terrain, les buts comptent énormément. J’aime créer le déséquilibre dans la défense adverse, des espaces, servir mes coéquipiers. Ça me fait plaisir d’être à la création des actions et j’aime me retrouver à la finition. Cela nécessite du cardio (rires). Je ne suis pas trop en panique quand je suis dans la surface. J’ai aussi appris à ne pas trop réfléchir, y aller à l’instinct et en principe, c’est comme ça que ça rentre.

Le regard de mes adversaires a changé, je suis plus surveillé qu’en première partie de saison. Les équipes sont plus rodées et s’adaptent à notre système ou les qualités de notre équipe. Au Paris FC, par exemple, il y avait un marquage individuel sur moi. Ce sont des matches plus compliqués mais si quelqu’un est toujours sur moi, ça veut dire que mes coéquipiers sont plus libres et ont plus d’espaces. Tant que l’équipe roule, même si je ne fais pas la différence, c’est super.

J’aime beaucoup faire des passes décisives car la joie est partagée contrairement à un but que je réussis à mettre tout seul. Je préfère marquer car après, je peux faire une célébration (rires).  Pour l’instant, je suis vraiment concentré sur Saint-Étienne et je laisse mon avenir entre les mains des personnes qui doivent gérer ça. Même si on est sur la bonne voie, on n’est pas encore mathématiquement maintenus. J’aimerais aussi pourquoi pas finir meilleur buteur et passeur. Après, on pourra penser à l’avenir."

Le match de l'antépénultième journée de L2 qui opposera l'ASSE à QRM dans le Chaudron a été programmé hier le samedi 20 mai à 19h00. Alpha Sissoko devrait faire à cette occasion son retour dans le Chaudron. S'il a souvent été en difficulté lors de ses 10 apparitions en L1 sous le maillot vert, le natif de Bondy a bien rebondi en Normandie.

Cédé par Sainté le 30 janvier 2022, le latéral de 26 ans a d'abord participé au maintien de son nouveau club en jouant 10 rencontres (dont les 2 matches de barrage contre Villefranche-sur-Saône). Cette saison, l'ancien Clermontois a été titularisé 29 fois en L2. Il a raté seulement 2 matches pour avoir vu rouge contre Bordeaux.

Devenu un des tauliers d'une équipe coriace qui devance actuellement l'ASSE d'une petite place et d'un petit point, Nelson Sissoko est toujours à la recherche de son premier but en pro. On aura noté qu'il n'a délivré qu'une seule passe décisive cette saison... contre Sainté au match aller (2-2).

Cette semaine, se déroulait, au centre technique de la LAuRAFoot, le rassemblement Interligues de la catégorie U15G Elite. 
La sélection Auvergne-Rhône-Alpes était opposée à celles de Bourgogne-Franche-Comté, de Corse et de Nouvelle Aquitaine.
Dans cette sélection Auvergne-Rhône-Alpes, quatre U15 de l'ASSE avaient été retenus, à la grande satisfaction de leur coach Jean-Philippe Primard : le gardien Maël Massé, qui opère principalement avec les U16, le désormais défenseur droit Tom Teillol, le défenseur central du pôle espoir de Lyon, Nathan Mouton (arrivé en début de saison du FC Lyon), et le milieu de terrain Sonny Yvars, arrivé d'Ain Sud l'été dernier, qui joue fréquemment avec les U16. 
A l'image de leur équipe, ils se sont bien comportés, battant successivement la Ligue de Corse : 3-0 (avec un but de Tom Teillol), la Ligue de Nouvelle-Aquitaine : 2-0, la Ligue de Bourgogne-Franche-Comté : 3-0 (avec un but de Sonny Yvars).

Deux autres U15, Paul Eymard et Djylian N'Guessan auraient pu figurer dans cette équipe, mais ils étaient au rassemblement national des U15 à Clairefontaine pour une double confrontation avec le Maroc. Ils ont emporté les deux rencontres : la première 2-0, avec un doublé de Djylian N'Guessan, la deuxième par 5 à 1.

En conférence de presse, Laurant Batlles a fait un point sur l'état de ses troupes avant de recevoir demain après-midi le FC Metz.

"Il y a les blessures de longue date, celles de Charbo et Bouba. Charbonnier va normalement nous rejoindre la semaine prochaine. Thomas Monconduit sera encore absent, Anthony Briançon aussi. Malheureusement, on a également perdu Dennis Appiah sur ce match-là. Il a un petit problème à l'adducteur mais je ne connais pas la durée de son indisponibilité, on est en train de finaliser les examens. On fait une échographie, il fallait faire une IRM, on verra la sensation, notamment la semain prochaine. On a le retour par contre de Kader Bamba, qui revient plus tôt que prévu.

Jimmy Giraudon et Mickaël Nadé ont beaucoup travaillé, ils sont entrés. Jimmy peut-être un peu moins, Micka un peu plus par moment. Pour autant, ils sont bien dans leur tête et font partie intégrante aussi des résultats depuis le début. Demain, il y en aura un des deux qui jouera, il faudra qu'il soit performant. Mon choix n'est pas arrêté encore mais j'ai une idée. Je vais encore y réfléchir cet après-midi."

Dans la dernière édition du Républicain Lorrain, Robert Malm se régale à l'avance du match d'ouverture de la 32e journée de L2 programmé demain après-midi dans Le Chaudron.

"Ce n’est pas une saison de tout repos pour le FC Metz, avec un démarrage raté dû à des départs, des non-départs, des arrivées, des non arrivées… Pierre Dréossi a dû s’arracher les derniers cheveux qui lui restent pour pouvoir composer un groupe. Certains ne voulaient pas jouer en L2 mais quand vous êtes sous contrat et que votre club est relégué, il faut aussi faire face à ses responsabilités et essayer de remettre le FC Metz à sa place, en L1. Même si l’équipe a été décrochée, elle est en train de remettre la pression sur tout le monde grâce à sa superbe série. Au-delà de Georges Mikautadze, si je devais ressortir un joueur, ce serait Matthieu Udol. Ce garçon est un miraculé. On sait combien de fois il s’est fait les croisés [4 fois, ndp2] et pour moi c’est le symbole du FC Metz. En termes d’état d’esprit, il représente vraiment bien son club. Le petit Lamine Camara est prometteur aussi.

Le match dans le match entre les deux meilleurs buteurs du championnat ? Ça va être un beau duel. On a encore vu Georges Mikautadze capable de se créer des situations tout seul, contre Bordeaux, avec cette faculté d’éliminer, accélérer dans les petits espaces, d’être précis. Et on a encore vu lundi soir à Grenoble la finesse de Jean-Philippe Krasso et son importance dans son équipe. Ce sera un duel d’attaquants mais ça va aussi dépendre de plein de paramètres : qui aura la possession, qui va se créer le plus d’occasions, qui sera le plus efficace… Et on aura peut-être d’autres garçons qui vont attirer la lumière sur eux. Mais si Krasso et Mikautadze sont aussi efficace que d’habitude ce samedi, je signe pour voir beaucoup de buts et des gestes magnifiques, comme ces deux garçons en sont capables."

Ancien entraîneur d'Angers, Lens, Troyes et Nancy, Jean-Louis Garcia s'est confié au site MaLigue2. Extraits.

"Au rayon des surprises, le SC Bastia fait une très belle saison. Ils sont dans le haut du tableau, ils sont réguliers. On peut aussi parler de la saison de l’ASSE. C’est toujours très compliqué les six premiers mois post-relégation. Je l’ai connu à Lens ou à Troyes. On voit que maintenant ça va beaucoup mieux avec les réajustements dans le recrutement, et ils risquent de finir la saison avec des regrets. Bordeaux ? Sa place n’est pas en Ligue 2. Ils sont dans la course, mais ils n’ont pas beaucoup de marge. On peut leur reprocher leur incapacité à marquer plus de buts. Je pense qu’il leur manque un joueur qui fait les décalages, qui fait des passes décisives. Un numéro 8 plus créatif, un peu comme un Maziz à Metz par exemple.

En début de saison, j’avais pronostiqué minimum entre 15 et 20 buts pour Georges Mikautadze, que j'ai entraîné la saison dernière à Seraing. Pour moi, c’était une énigme énorme de la part du FC Metz de le prêter. Vu leurs difficultés sur le plan offensif, je ne comprenais pas pourquoi ce joueur était avec moi. Ce garçon m’a impressionné tout de suite. Toutes proportions gardées, dans le style, c’est un Jean-Pierre Papin ! Il va vite dans les espaces, il se déplace intelligemment, sa frappe du pied droit est un coup de fusil ! Sa frappe est sèche, spontanée, il est adroit, il est malin, il aime travailler.

Le FC Metz avait ses raisons, mais quand je le voyais à gauche en début de saison en 4-2-3-1 avec Ibrahima Niane en pointe… C’était du gâchis pendant 4-5 mois de le faire jouer à ce poste, et malgré cela il a réussi à marquer des buts. Là, il s’exprime complètement dans l’axe. Il a besoin de se retrouver dans la surface de réparation. Quand j’étais en discussion à l’époque avec Philippe Gaillot, je lui disais que Metz devait récupérer ce garçon au plus vite ! Au même titre qu'Ablie Jallow ou Youssef Maziz d’ailleurs. Bien sûr il y a Georges, mais il ne faut pas oublier non plus les deux autres qui sont d’une grande qualité également."

Avec 25 points pris en 15 matches disputés hors de ses bases (7 victoires, 4 nuls et 4 défaites), le FC Metz est 2e au classement des équipes les plus performantes à l'extérieur derrière le HAC (31 points). Comme le souligne Opta, les Grenats ont par ailleurs inscrits 11 buts depuis l'extérieur de la surface en L2 cette saison, soit au moins 3 de plus que tout autre équipe du championnat. Les Verts sont prévenus !

Le banlieusard Anthony Lopes s'est confié aujourd'hui sur le site officiel de son vilain club.

"Mon triple arrêt à Geoffroy-Guichard est celui que je préfère. En plus on gagne ce match. Ce sont des techniques différentes. Le contexte fait que cet arrêt est encore plus beau. On connaît mon amour pour l'OL et c'est de bonne guerre. Oui, ça me manque de jouer contre Saint-Etienne."

Dans cet entretien, le portier qui a perdu 5 derbys déclare sans rire au sujet de Rémy Vercoutre : "C’est quelqu’un de posé. Quand il parle, il est écouté à travers tout ce qu’il a vécu dans sa carrière."

L'occasion de rappeler que l'actuel entraîneur des gardiens rhodaniens a vécu depuis le banc (comme doublure de Hugo Lloris) le 100e derby de l'histoire et qu'il s'est fait expulser peu après l'inoubliable coup franc victorieux de Dimitri Payet.

Avant de venir pour la 5e fois de sa longue carrière dans le Chaudron, l'entraîneur messin Laszlo Bölöni a donné son avis sur les Verts ce jeudi en conférence de presse.

"Tout le monde a des bonnes et des mauvaises périodes. Sans doute que les grands efforts qu'ils ont fait pour effacer d'une certaine manière leur mauvais départ et que les grands efforts financiers qu'ils ont fait lors du mercato d'hiver ont porté leurs fruits. C'est vrai que c'est maintenant une équipe digne de sa renommée. Est-ce difficile de jouer à Geoffroy-Guichard ? Pour moi non (sourires). Pour l'équipe ça devrait être plutôt une dose d'adrénaline supplémentaire. Pourquoi ce serait difficile pour nous de jouer devant 25 000 spectateurs ? La plupart des joueurs, au bout d'un certain temps, s'habituent à ce type de pression."

Septuagénaire depuis un mois, le doyen des entraîneurs de L2 s'était imposé 2-0 lors de son premier match dans le Chaudron en février 1998 quand il entraînait Nancy grâce à des buts de Tony Cascarino et Pablo Correia. Force est de constater que Jérôme Alonzo n'avait pas été aidé par la timide prestation de Jean-François Soucasse et par les errements défensifs de Patrick Guillou.

Le deuxième match à Geoffroy du Roumain, toujours à la tête de l'ASNL mais cette en fois en L1, se serait sans doute soldé par un nouveau succès sans les débuts en vert fracassants, renversants et inoubliables d'Alex, entré en jeu lors de la seconde période.

En tant que coach du Stade Rennais, le natif de Targu Mures s'est incliné sur le fil dans l'antre des Verts grâce à une tête de Lilian Compan en 2004.

La saison suivante, il avait failli s'imposer avec le club breton dans le Chaudron mais avait dû se contenter d'un match nul et vierge grâce à de nombreuses parades décisives de Jérémie Janot.

Le 15 avril dernier, Le Télégramme avait indiqué que le Guingampais Jules Gaudin (22 ans) avait failli partir à Saint-Etienne cet hiver. A la lecture du potin carré relayant cette info, des twittos ont affirmé que les décideurs stéphanois étaient toujours sur ce dossier et ont évoqué un intérêt particulier du directeur sportif des Verts pour ce milieu reconverti latéral gauche ayant pris part à 23 rencontres de Ligue 2 avec à la clé 2 buts et 2 passes décisives.

Le quotidien breton a réagi aujourd'hui à ces spéculations. "Contrairement à certaines rumeurs, aucun contact n’existe entre le jeune Breton et Loïc Perrin, le coordinateur sportif de l’ASSE. En revanche, les dirigeants guingampais sont revenus à la charge et ont déposé sur la table une offre de prolongation. La balle est désormais dans le camp de Jules Gaudin qui pourrait donc poursuivre l’aventure avec son club formateur."

Ancien défenseur des Verts et des Grenats, Benoît Assou-Ekotto assume le fait qu'il ne regardait jamais de foot à la télé dans un papier publié aujourd'hui dans Le Télégramme.

"Je ne regardais aucun match ! Joueur professionnel, c’est un métier. Il est extraordinaire, mais ça reste un métier. Je ne vois pas pourquoi je devrais regarder quelque chose de similaire à mon travail en rentrant chez moi. le foot, à la télé, c’est du divertissement. À la limite, au stade, tu peux apprendre des choses. Mais un professionnel n’a pas grand-chose à apprendre d’un match à la télé. Est-ce que le bon militaire regarde Rambo ?"

Son ancien coéquipier stéphanois Benjamin Corgnet donne son avis dans le même quotidien breton. "J’ai rencontré des joueurs qui ne savaient même pas contre qui on jouait ni quels joueurs on allait affronter le week-end suivant ! Ça m’aurait gonflé de regarder tous les matchs et devoir tout savoir sur tout le monde. Étudier l’adversaire, jouer en fonction de lui, ça dénature tout. Moi, mon truc, c’était l’instinct, et je ne voulais pas le perdre."

Ronan Le Crom s'exprime également. "Il faut  regarder et s’inspirer des grands joueurs et des grandes équipes. Je faisais partie de ceux qui ne regardaient pas beaucoup de foot. Je comprends ceux qui n’en regardent jamais, c’est un moyen de garder une certaine fraîcheur.

Ex-portier manceau et actuel entraîneur des gardiens de l'ASSE, Jean-François Bédénik s'est confié au Maine Libre 20 ans après avoir fait monter le MUC 72. Extraits.

"La montée du Mans en L1 était le résultat d’un travail de longue haleine, qui était mené depuis plusieurs années. On avait un très bon groupe de joueurs et une sacrée équipe de personnes en place au club. Ils ont su mettre des choses qui ont fonctionné. Il y avait de la qualité footballistique bien sûr, mais les valeurs humaines, de solidarité notamment, ont été déterminantes. Il y a eu une vraie aventure humaine.

On arrivait à régler les choses quand ça n’allait pas. La mayonnaise a pris, ce qui a amené à être performant sur le terrain. Le souvenir qui m'a particulièrement marqué lors de cette saison, c'est le retour de Grenoble, quand on était officiellement promus. Les supporters étaient venus nous accueillir, il y avait beaucoup de ferveur. Je retiens la beauté du moment, ces gens heureux. C’était des moments forts à vivre.

Je fais ce que j’aime à l'ASSE, je suis très bien à Saint-Etienne. J’ai mon vécu de joueur qui me sert, mais j’ai appris beaucoup de choses en passant mes diplômes et rencontré beaucoup de monde, pas uniquement lié au monde des gardiens. Il y a plein de choses à savoir, notamment en informatique. Concernant Le Mans FC, je suis arrivé à Saint-Etienne dans la foulée de Vannes, donc ça ne m’a pas traversé l’esprit d'y retourner."

Fêtant aujourd'hui les 10 ans du sacre des Verts en Coupe de la Ligue (compétition supprimée il y a 3 ans), deux anciens adjoints de Christophe Galtier regrettent dans la dernière édition du Progrès de ne pas avoir remporté une Coupe bien plus belle et prestigieuse.

Romain Revelli : "On avait la possibilité d’aller au bout en Coupe de France. Malheureusement, on joue le quart de finale le mardi avant la finale de la Coupe de la Ligue. Les gars qui ont débuté face aux Merlus savaient qu’ils ne seraient pas titulaires le samedi. Lorient nous crucifie à la 93e, il y avait la place pour passer, car on avait une équipe de cannibales."

Alain Blachon : "On se fait sortir en quart de finale de la Coupe de France par Lorient quatre jours avant la finale… Ma grande déception personnelle est de ne pas avoir su fédérer les joueurs qui, pour la plupart, savaient qu’ils ne seraient pas titulaires face à Rennes. Il y avait un beau truc à faire en faisant le doublé."

Dix ans après avoir soulevé la Coupe de la Ligue, Loïc Perrin s'est adressé sur France Bleu aux supporters qui s'impatientent de voir les Verts décrocher un nouveau trophée.

"Il faut être patient. On a vu qu'on a patienté des années avant de gagner la Coupe de la Ligue. J'espère que ce ne sera pas le même nombre d'années [32, ndp2] jusqu'au prochain trophée. Cela fait déjà 10 ans, le temps passe vite même si j'ai l'impression que ça ne fait pas 10 ans. Il faut être patient. De toute façon, les titres, maintenant, il n'y en aura que deux : le titre de champion de France, inatteignable pour nous de toute façon, et cette fameuse Coupe de France. Pour moi ça aurait été un regret de faire une carrière sans titre. Au final, on se rend compte quand on arrête sa carrière - j'ai joué 17 ans - que ça ne se présente pas souvent. Il faut en profiter dès que possible et ne pas se dire quand on est jeune joueur : "non mais c'est pas grave, il y a encore une Coupe l'année prochaine.

Quand on voit Annecy qui atteint les demi-finales, on se dit que c'est possible pour tout le monde. Mais il faut aussi un alignement des planètes, il faut avoir cette réussite qui permet de franchir les tours, ce qui avait été le cas pour nous en 2013. Nous on a pu inscrire une petite ligne dans le palmarès de notre club. J'ai souvent revu des photos, le but de la victoire, et c'est toujours avec beaucoup d'émotions. On n'a pas vraiment le temps de profiter. Je me souviens de la montée des marches jusqu'à la Coupe; d'habitude on regardait les autres équipes et là, c'était nous. Le partage avec le stade de France qui était bien Vert, tout est allé très vite, et pour le coup c'est plus le lendemain dans la ville que j'ai le plus profité."

Brandao, qui fêtera demain les 10 ans de son but victorieux au Stade de France, sera samedi au musée des Verts pour une séance de dédicaces de 13h00 à 14h00 avant de donner le coup d'envoi fictif du Sainté-Metz qui ouvrira la 32e journée de L2.

Agé de 42 ans (le plus bel âge), l'ancien attaquant brésilien a brièvement livré ses impressions au Progrès avant ses imminentes retrouvailles avec le peuple vert. Extraits.

"J’avais dit dès mon arrivée à Saint-Étienne que je venais pour gagner des titres et des trophées. C’est une Coupe de la Ligue, pas un titre de champion, mais j’ai tenu ma promesse. Je me donne toujours à fond pour le maillot. Je ne triche pas. Je crois en ma bonne étoile mais il faut aussi savoir forcer le destin.

Chez les Verts, j’ai retrouvé une famille avec des super coéquipiers. J’avais un bon feeling avec le coach et j’ai vécu de très belles émotions à Geoffroy-Guichard. Le Stade de France, le défilé dans les rues, la communion avec les gens, j’en ai encore des frissons. Ce trophée, je vous l’avais promis."

Alors que l'ASSE fêtera demain les 10 ans de son sacre en Coupe de la Ligue, le FC Nantes célèbrera le lendemain son 80e anniversaire. Ancien défenseur central des Canaris, l'ex-international Gilbert Le Chenadec dit "le Che" nous apprend à cette occasion qu'il a failli être Vert dans un entretien accordé à Presse-Océan.

"Moi, j’ai presque 5 ans de plus que le club. Le FCN, ce sont mes plus belles années. Je suis arrivé à Nantes en 1958 en provenance de Lorient, alors en CFA. Auparavant, je jouais en DH à l’US Montagnarde, un autre club du Morbihan. J’aurais pu signer à Saint-Etienne où évoluait mon copain de collège Yvon Goujon. Mais les Verts ont envoyé leur recruteur chez moi le lendemain de ma signature avec le FCN ! Sur le coup, ça m’a fait mal car l’ASSE était déjà un gros club mais après, je ne l’ai jamais regretté puisque j’ai notamment remporté deux titres de champion de France."

Un après le deuxième titre de champion de France des Verts, le natif de Languidic a en effet été sacré en 1965 et a su conserver son titre l'année d'après. Mais Sainté a remporté le championnat de France les quatres saisons suivantes !

Fort de ses 61 matchs joués en Ligue1 sous le maillot vert, Lucas Gourna-Douath, à même pas 19 ans, s’était engagé en début de saison pour le club autrichien du Red Bull Salzbourg, habitué à faire de « bonnes affaires » en France.

Avec ses 28 matchs toutes compétitions confondues, dont 8 comme titulaire sur la scène européenne, notre ancien matru recueille les compliments de son dernier entraîneur stéphanois mais aussi de deux ex-internationaux au palmarès un peu plus fourni que le Haut-Savoyard., comme le rapporte le site autrichien LAOLA1.

Pascal Dupraz : "Lucas va là où ça fait mal, il n'est pas timide. Vous pouvez gagner beaucoup de combats avec lui. Il est passionné par son travail. On remarque quotidiennement qu'il a en lui l'envie de faire une grosse carrière. Il fait tout pour ça. Jouer en Ligue des champions contre le Milan et Chelsea ou en Ligue Europa contre l'AS Roma comme cette saison, il peut apprendre beaucoup. Cela lui permet de mûrir un peu plus vite. Avec lui on n'a jamais eu le sentiment que la pression l'inhibait. Au contraire. L'idéal pour la suite de sa carrière serait de rester à Salzbourg une saison de plus afin de continuer à mûrir avec la perspective d'une phase de poules de la Ligue des champions à l'automne prochain. Et ensuite il poursuivra son chemin en intégrant un top-club européen."

Marcel Desailly : "Déjà à Saint Etienne, Lucas donnait l'impression qu'il subordonnait tout à son travail. Il sait exactement ce qu'il veut. Il a de grandes ambitions et il est très travailleur. Il ne veut tout simplement pas laisser sa carrière au hasard. Il est définitivement sur la bonne voie."

Lassana Diarra : "Lucas est un immense talent absolu. Malgré son jeune âge, il est très mature dans son jeu. Je l'aime avec sa force de tacle, il récupère de mieux en mieux les ballons et il a un bon jeu positionnel. Vous pouvez compter sur lui. Lucas a juste besoin d'être plus constant dans ses performances mais cela vient avec l'expérience. Ce n'est qu'une question de temps. Red Bull Salzburg est l'endroit idéal pour qu'il grandisse."

A bientôt 20 ans, il les fêtera le 8 Aout prochain, Lucas Gourna-Douath devrait écrire une belle première ligne à son palmarès, avec le titre probable de champion d’Autriche 2023.

A l’image des réussites de William Saliba et Wesley Fofana avant lui, le plus gros transfert de l’été dernier pour les Verts, fait honneur à la formation Stéphanoise !

Après la belle victoire de lundi face à Grenoble (2-0), nos  Verts restent sur une série de 10 matchs sans défaite, comptabilisant 7 victoires et 3 nuls.

Une lecture plus approfondie nous montre que sur ces 10 derniers matchs, l’attaque stéphanoise n’est jamais restée muette, avec 21 buts marqués sur la période.

Cette - autre - belle série permet aux protégés de Laurent Batlles d’accéder à la seconde marche du podium des meilleures attaques de ligue 2, avec 49 réalisations au total !

Reste comme challenge, sur les 7 dernières journées de championnat, à aller chercher la première place, en dépassant l’actuel leader Sochaux, (51 buts, soit seulement 2 de plus que les Verts)

En passant par La Lorraine, et des buts dès ce samedi face à Metz ?

La lecture des différents classements rend la prochaine rencontre des Verts face à Metz, ce samedi à 15 heures, encore plus alléchante, tant un certain nombre de duels seront en jeu.

Les Stéphanois voudront enchainer un 11^ème match sans défaite et montrer qu’ils sont irrésistibles en 2023, quand Metz, troisième à un petit point du second Bordeaux, viendra pour gagner et rester dans la course à l’accession en Ligue1.

Les deux équipes pourront compter chacune sur leur « top player », à la fois buteurs et passeurs, les attaquants Jean-Philippe Krasso (photo) et George Mikautadze.

Au classement des meilleurs buteurs, la première place est au Messin qui, avec 17 buts (dont 3 pénaltys) devance d’une longueur notre attaquant (16 buts, 7 pénaltys)

L’international ivoirien prend sa revanche, en dominant le classement des meilleurs passeurs de ligue 2, avec 8 offrandes, contre 6 pour l’international géorgien !

Le match aller avait été prolifique en buts avec la victoire des Grenats par 3 buts à 2. Aucun des 2 protagonistes n’avait été décisif … ou presque, puisque Jean-Philipe Krasso avait malencontreusement ouvert le score à la 18^ème minute…pour Metz (csc). On lui souhaite d’effacer ce mauvais souvenir ce samedi.