L'ancien attaquant de Rouen Abdelmajid Bourebbou s'est confié aujourd'hui sur le site officiel du club normand. Extraits.

"Mon meilleur souvenir, c’est le 8e de finale de Coupe de France contre Saint-Etienne en 1977. J’avais égalisé après le but de Larqué et le lendemain, j’avais eu droit aux éloges de la presse, L’Équipe avait titré : "On attendait l’Ange Vert, on a découvert le Diable Rouge ". C’est vrai que ce soir-là, j’avais fait un match exceptionnel. J’étais un joueur spectaculaire. J’allais vite, j’avais une bonne technique, je dribblais bien. Jacques Hardouin avait écrit dans Liberté Dimanche : "Il faut deux mètres carrés à Rocheteau pour dribbler un joueur, il suffit d’un mètre carré à Bourebbou pour en dribbler deux." Ça résume bien ce qu’était mon jeu. Et puis quand j’étais euphorique, je montais au grillage bref, je pense que j'ai fait passer quelques bonnes soirées aux supporters au stade."

Sans surprise, Thomas Monconduit et Ibrahima Wadji font leur retour dans le groupe pour affronter Guingamp. Yanis Lhéry, en revanche, disparaît du groupe.

Gardiens : Larsonneur, Green

Défenseurs : Giraudon, Appiah, Sow, Nkounkou, Petrot, Nadé

Milieux : Bouchouari, Lobry, Monconduit, Fomba, Moueffek, Cafaro, Chambost

Attaquants : Krasso, Bamba, Wadji

Pressenti l'automne 2021 pour devenir directeur sportif des Verts mais exerçant finalement depuis le 20 juin dernier cette fonction au HAC (1er de L2 avec 25 points d'avance sur l'ASSE malgré un budget 2 fois moins important), l'ancien milieu de terrain stéphanois Mathieu Bodmer s'est confié hier à Jacques Vendroux sur Europe 1. Extraits.

"J’ai eu la chance de rencontrer Jean-Michel Roussier à la chaîne Téléfoot. Il m’a proposé de rentrer dans un club. Il s’est avéré que c’était Le Havre. Il m’a laissé venir avec mes adjoints (Momo El Kharraze et Julien Momont) et mon staff technique (Luka Elsner, Nico Douchez, Serge Costa et d’autres). Pour moi, la condition sine qua non pour venir c’était de pouvoir mettre nos idées en place. Ce n’était pas une question financière, il faut vraiment être dans un projet où on a les mains libres, où on peut travailler comme on en a envie, que ce soit chez les jeunes, chez les féminines et chez les pros. Cette saison, c’est une réussite pour les professionnels, garçons et filles car les féminines sont déjà maintenues en D1 pour la première fois de l’histoire assez tôt. Le président nous laisse faire ce qu’on a envie de faire, lui gère les cordons de la bourse.

Caen, Lille, Lyon, Paris, Sainté, Nice, Guingamp, Amiens… J’ai connu beaucoup de clubs dans ma carrière de joueur, ça m’a permis d’acquérir pas mal d’expérience, de voir ce qui se faisait dans tous ces clubs. Il y a différentes échelles, Guingamp et Amiens ne sont pas le PSG ou l’OL. Ce ne sont pas les mêmes moyens, la même structure, la même pression, le même environnement… Mais j’ai essayé de prendre les meilleures idées qu’on pouvait voir à droite ou à gauche. J’ai eu la grande chance d’être dirigés par beaucoup de bons coaches : Claude Puel, que j’ai eu pendant 9 saisons, Carlo Ancelotti, Antoine Kombouaré, Christophe Galtier, Lucien Favre, Jean-Louis Gasset…

J’ai surtout connu de grands dirigeants : Michel Seydoux à Lille, Guy Chambily et Jean-François Fortin à Caen, Jean-Michel Aulas à Lyon, Jean-Pierre Rivère à Nice. Ils connaissent le foot et sont passionnés. Un Monsieur comme Aulas, j’ai beaucoup de respect pour lui. Pendant 30 ans il a révolutionné le football, il a montré comment développer un club de foot. Regardez où était l’OL quand il a repris le club et ce que c’est devenu. Garçons et filles, ça ressemble à ce qu’on fait ici au Havre car on est le seul club en France où les filles jouent sur le même terrain que les garçons. On essaye de prendre le meilleur de chaque club avec nos moyens, avec notre histoire.

On a le deuxième meilleur centre de formation de France [derrière les vilains et juste devant les Verts, ndp2], beaucoup de garçons ont été formés à la Cavée verte et jouent en équipe de France ou dans les meilleurs clubs en Europe. On a une histoire, le club était juste un peu endormi. On l’a un peu réveillé, on a redonné un peu de plaisir, un peu de sourires. La finalité, ça reste le match de foot, ça doit être du plaisir, du bonheur. C’est le plus important pour moi. C’est vraiment ma passion, c’est ma vie. Plaisir, rigueur, travail, c’est ce que l’on essaye d’amener ici. Du travail, de la passion et du plaisir, c’est ce que je dis toujours aux jeunes."

Ancien défenseur du FC Rouen (actuellement leader de son groupe en National 2) ayant connu la montée en D1 en 1982 aux côtés de Jean-Luc Buisine, Bruno Mignot s'est confié hier sur le site officiel des Diables Rouges. Extraits.

"J'ai signé à Bastia juste après la finale de Coupe d'Europe UEFA 1978 perdue face à Eindhoven. Je me suis retrouvé au milieu des Rep, Papi, Krimau, Risjbergen… Avec un entraîneur extraordinaire, Pierre Cahuzac. J’ai joué mon premier match en D1 à 19 ans, à Saint-Etienne face aux Verts de Curkovic, Piazza, Rocheteau, Lacombe… [victoire de l'ASSE 2-1, buts de Roussey et Rocheteau, réduction du score de Rep, ndp2] Alors, quand plus de trente ans plus tard, mon fils Jean-Pascal a rejoint les Verts et que je l’ai vu jouer son premier match à Geoffroy-Guichard, j’ai ressenti une énorme émotion (...) Jean-Pascal a fait bien mieux que moi. Lui a gagné deux Coupes de France, a joué la Ligue des Champions, 250 matchs en Ligue 1 [dont 34 avec les Verts, ndp2].

Dans une interview accordée au 11 Valenciennois, Mathieu Debuchy vient d'annoncer qu'il rangerait les crampons en fin de saison.

Evoquant également son nouveau statut de remplaçant, il n'a pas voulu donner les raisons précises de son choix : 

"Je vis ça normalement. Je suis avec le groupe, avec l’équipe, on travaille ensemble pour l’objectif maintien tout simplement. C’est un rôle différent mais je tiens mon rôle de capitaine du mieux possible. Cela se passe bien. J’ai un peu plus de temps et une vision plus haute par rapport à certaines situations. Je peux aussi discuter avec les jeunes qui viennent d’intégrer l’équipe, pour les mettre dans les meilleures conditions. Pour le reste, je m’entraîne et je suis prêt à répondre présent si Ahmed Kantari fait appel à moi. J’ai essayé de bien faire, j’ai donné le maximum, il y a eu des moments compliqués pour moi. Je vais garder tout ça pour moi, pour le moment. J’ai en tout cas donné le maximum pour cette équipe et c’est ce qui importe à mes yeux.

Je mets un terme à ma carrière à l’issue de cette saison. Je vais passer à autre chose. Ce sont plusieurs facteurs mais aujourd’hui je ne peux pas en parler. J’aborderai le sujet à un moment donné, quand le club sera maintenu et après la saison. C’était en réflexion depuis plusieurs semaines. Je me suis inscrit pour passer le premier diplôme d’entraîneur, on va donc enchaîner sur ça. On verra les opportunités qui vont s’ouvrir à moi. Il y a des discussions aujourd’hui."

On imagine que La Bûche aimerait retrouver pour le dernier match, un certain Sainté-Valenciennes (le 2 juin), sa place de titulaire.

De retour à Annecy après-demain avec Dijon (qui sortira de la zone rouge en cas de succès), Pascal Dupraz, invaincu en 4 matches à la tête du DFCO (2 victoires et 2 nuls), revient sur son expérience stéphanoise dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"Ça s’est joué à un penalty. Lorsque je suis arrivé à Saint-Étienne, le club était à la rue complet. On a redonné espoir au peuple vert et on est allé jusqu’aux barrages. À l’époque, aucun spécialiste n’aurait misé un franc sur le fait qu’on y soit. Tout le monde pensait que les Verts étaient morts. Après cet échec, j’ai fait un burn-out pendant deux mois, tant j’étais déçu de ne pas être parvenu à sauver les Stéphanois. Ces opérations maintien, c’est un peu mon fonds de commerce. On fait appel à moi quand les équipes sont au fond. Et plus la situation est désespérée, plus les présidents me trouvent meilleur. 

Ce qui m'a poussé à relever le défi à Dijon ? Si Le Dauphiné Libéré vous vire et que vous vous retrouvez au chômage et si un autre journal vous appelle pour un salaire sympathique et une mission un peu enthousiasmante, vous refusez ? J’aime le foot et ce qui me pousse à continuer à 60 ans, c’est uniquement la passion. Mon meilleur souvenir au Parc des Sports d'Annecy, c'est une semaine assez sympathique de mai 2013 où l’on bat Lorient en demi-finale de Coupe de France et on enchaîne en championnat en battant Nice. Le pire c'est la défaite à domicile contre Saint-Étienne deux ans plus tard qui a scellé notre descente en L2.

Samedi je serai content de recroiser la route de Laurent Guyot, je pense que c'est un très bon entraîneur. En plus, c’est un ami. Il était mon tuteur lorsque j’ai passé mon BEPF [Brevet d’Entraîneur de Football Professionnel, ndp2]. Et je peux dire que c’est grâce à lui que j’ai eu mon diplôme. Mais après, je n’irai pas jusqu’à lui laisser la victoire samedi pour le remercier. Si je peux lui filer une tatouille, je vais lui filer une tatouille. Comme lui a envie de me battre, je suppose."

Titularisé 29 fois cette saison dans l'entrejeu de Leganés (17e de L2 espagnole avec 6 points d'avance sur le 1er relégable à 4 journées de la fin), Iker Undabarrena a eu quelques mots sympathiques hier pour son coéquipier Yvan Neyou dans un entretien paru sur le site Somos Lega.

"Le niveau de notre milieu de terrain est bon. J'ai toujours dit que ceux qui ne participaient pas avaient aussi du mérite parce qu'ils rendaient ceux d'entre nous qui jouaient incapables de se relâcher un instant. Ils nous poussent à l'entraînement et cela élève le niveau de l'équipe. Quand il a eu sa chance, Yvan Neyou, par exemple, a été à un très haut niveau. Cela signifie qu'au cours de l'année, il s'est entraîné au plus haut niveau et cela se voit dans les matchs."

Sous contrat jusqu'en juin 2024 avec l'ASSE et prêté cette saison sans option d'achat, le milieu de terrain camerounais de 26 ans a gagné une place de titulaire depuis 5 matches alors qu'il n'avait été jusqu'ici qu'une seule fois dans le onze de départ en Segunda Division (le 6 décembre contre Mirandes).

Prenant notamment l'exemple de Fabien Lemoine (36 ans), qui touche 16 500 € par mois hors primes, la Pravda du jour souligne que le FC Versailles surpaye ses joueurs par rapport aux autres clubs du National.

Titularisé pour la 22e fois de la saison il y a 3 jours mais remplacé dès la pause, Papy a quasiment perdu tout espoir de monter en L2 en s'inclinant lourdement à domicile contre le Red Star (0-3).

Comptant 5 points de retard sur les 2 premiers à 3 journées de la fin, le club des Yvelines sauf miracle n'aura pas la chance d'affronter Sainté en championnat la saison prochaine. 4 clubs peuvent en revanche nourrir l'espoir de faire partie des 2 heureux élus  :

1. Martigues : 56 points (+16)       
2. Concarneau : 56 points (+22)     
3. Dunkerque : 55 points (+15)    
4. Red Star : 54 points (+19)

Le programme des 3 dernières journées :

- Martigues reçoit Nancy (en lutte pour le maintien), va à Bastia-Borgo (relégué), reçoit Versailles (très probablement hors course avant cette ultime journée)
- Concarneau va au Puy (relégué), reçoit Bourg-Péronnas (en lutte pour le maintien), va à Orléans (très probablement sauvé avant cette ultime journée)
- Dunkerque va à Bourg-Péronnas, reçoit Orléans et va au Mans (actuellement en lutte pour le maintien).
- Le Red Star reçoit Cholet (en lutte pour le maintien), va à Châteauroux (en lutte pour le maintien) et reçoit Saint-Brieuc (en lutte pour le maintien)

En cas d’égalité de points, il est tenu compte en premier lieu du classement aux points des matchs joués entre les clubs ex equo. En cas de nouvelle égalité, ils sont départagés par la différence entre les buts marqués et les buts concédés par chacun d’eux sur l’ensemble des matchs pris en compte pour déterminer le classement aux points des clubs ex aequo.

Avant d'affronter Sainté demain soir à Geoffroy-Guichard, Stéphane Dumont s'est confié à Ouest-France. Extraits.

"Je n’ai pas senti un engouement particulier ou quelque chose d’exacerbé par ce déplacement. C’est agréable, il y aura du monde, une belle équipe en face… Pour nous, c’est intéressant d’être performant dans ce genre de match. C’est aussi aux joueurs de ressentir et de vivre ces choses-là sans appréhension, sans qu’on soit, nous, obligés de cultiver ça. Mais oui, c’est quelque chose d’important, de mythique. Beau stade, belle équipe, supporters… C’est top !

Saint-Etienne, c’est une très belle équipe de ce championnat. Sur l’animation offensive, il y a beaucoup de qualité, de créativité, de présence… On voit ce qu’ils veulent faire sur un plan tactique, en termes d’intensité. On va là-bas pour faire un gros match aussi. On sait qu’ils sont amenés à prendre des risques, à s’ouvrir parfois. Il va falloir être calme et tranchant, avec de la lucidité."

L'entraîneur guingampais connaît bien le Chaudron pour y avoir marqué avec Lille le 6 mars 2010 en devançant Blaise Matuidi.

Comme le rapporte Le Télégramme, Guingamp sera privé de quatre éléments après-demain soir à Geoffroy-Guichard. Outre les absences déjà actées depuis plusieurs jours du gardien Enzo Basilio (suspendu) et du milieu défensif Baptiste Roux (coude luxé), Stéphane Dumont devra encore se priver des services de son latéral gauche Stephen Quemper (cheville) et de son défenseur central Pierre Lemonnier (photo), qui n'a plus rejoué depuis qu'il s'est fait les croisés au match aller. "Ils sont tous les deux en phase de réathlétisation. Ça se jouera à une semaine ou à quelques jours" a déclaré aujourd'hui l'entraîneur de l'EAG.

Auteur d'une superbe saison en L1 avec Lille à 33 ans (7 buts, 9 passes décisives), Rémy Cabella a prolongé son contrat de 2 saisons dans le Nord jusqu'en 2025.

Le LOSC est très heureux d'annoncer que 𝗥𝗲́𝗺𝘆 𝗖𝗮𝗯𝗲𝗹𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗹𝗼𝗻𝗴𝗲 𝗹'𝗮𝘃𝗲𝗻𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲𝘀 𝗗𝗼𝗴𝘂𝗲𝘀 𝗷𝘂𝘀𝗾𝘂'𝗲𝗻 2️⃣0️⃣2️⃣5️⃣ 🤩@RemyCabella 🔟🫶

— LOSC (@losclive) May 4, 2023

Lors de sa conférence de presse, Laurent Batlles est revenu sur la piètre prestation à Rodez, sa gestion des jeunes et sur ses ambitions pour la fin de saison : 

"On ne peut pas être satisfait de ce qu’on a vu à Rodez. Il y a des matchs où on ne peut pas toujours être avec un jeu flamboyant, marquer des buts. On a fait un match moyen, on le sait.

Si un jeune est performant, il jouera. On est à 5 matchs de la fin, il y a une façon de les faire jouer, pour pas les mettre en difficulté. On essaye de mettre sur le terrain les plus performants. On veut finir cette saison le plus haut possible. De là où on arrive, je ne vois pas comment dans un club comme le nôtre avec le public que l’on a, on pourrait dire qu’on va finir en roue libre. On va essayer de prendre le plus de points possibles. On veut avancer, on veut prendre des points, on veut rattraper les équipes de devant.

Concernant les joueurs prêtés, Loïc commence à parler avec certains joueurs pour voir comment ça va se passer pour la saison prochaine."

En conférence de presse, Laurent Batlles a fait un point sur les forces en présence avant la réception de Guingamp samedi à 19h :

"Ibrahima Wadji et Thomas Monconduit seront là. Anthony Briançon a repris la course et devrait pouvoir s'entraîner la semaine prochaine. Louis Mouton, en revanche, est arrêté 4 semaines."

A noter qu'Aimen Moueffek était présent aux côtés du coach pour la conférence de presse. Traditionnellement, cela signifie que le natif de Vienne devrait être titulaire samedi.

Alors qu'il avait prouvé le contraire à Sainté lors du barrage retour face à Auxerre, Ryad Boudebouz sait inscrire des pénos de valeur. Preuve en est lors du match de son équipe Al-Alhi sur la pelouse du Hajer FC. A la 96e minute, l'ancien vert a donné la victoire à son équipe qui permet la remontée d'Al Alhi en première division saoudienne

Un but à la dernière minute pour Ryad Boudebouz permet à son équipe Al Ahli de retrouver l'élite, félicitations à l'ancien international algérien. pic.twitter.com/vB3tYqqihh

— Chebli Ishaq (@IshaqChebli) May 3, 2023

Dans un long dossier qu'il a consacré au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, en lice pour prendre le contrôle de Casino, l'hebdomadaire Le Point lui a posé la question de son éventuel intérêt pour Sainté. La réponse semble ferme et irrévocable : "Absolument pas. C'est complètement inventé. De plus ce serait juridiquement impossible".

Kretinsky est en effet déja propriétaire du Sparta Prague et actionnaire à 27% de West Ham. Cela dit, le récent vainqueur de la Coupe de France peut témoigner qu'aucune barrière juridique n'est infranchissable dans le domaine de la multi-propriété de clubs de foot.

Entraîneur du Stade Malherbe de Caen (6e avec 9 points d'avance sur l'ASSE mais 10 points de retard sur Bordeaux), Stéphane Moulin s'est confié hier à Ouest-France.

"Dire qu’on veut jouer la montée, c’est bien, mais il faut aussi qu’on ait les moyens qui vont avec car tout le monde peut dire ça. On est monté avec Angers avec le 13^e budget donc il n’y a rien d’impossible dans le foot mais il y avait trois places, on avait fini troisième. Après, on sait très bien que le nerf de la guerre dans le football, c’est l’argent. L’an prochain, ça va être une Ligue 2 compliquée, certainement bien plus que cette année. On sait déjà que vont rester dans ce championnat Saint-Etienne, Sochaux, Metz ou Bordeaux, et les quatre qui vont descendre de Ligue 1 et j’oublie le Paris FC, Guingamp… 

Nous, on va faire partie de ce groupe-là, et je pense que la poule sera un peu plus relevée que cette année. Il faut en prendre conscience et savoir ce que l’on sera en capacité de faire. Compte tenu des moyens que vont avoir les clubs qui descendent de Ligue 1, ça va donner un championnat plus relevé. Je ne suis pas là pour vendre du rêve. Il faut savoir où on est, avec qui on va se battre, avec quoi on va se battre. C'est difficile car le club a des dettes, un déficit. Je ne peux pas rester insensible à ça."

Titularisé pour la 20e fois de la saison en L1 dans l'entrejeu du Stade Brestois sous les yeux d'un Franck Honorat forfait car légèrement blessé, Mahdi Camara, actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en juin 2024, a battu le FC Nantes 2-0 hier à Francis Le Blé en match de clôture de la 33e journée.

Remplacé à la 70e minute sous les applaudissements du public dont une partie a scandé son nom, l'ancien capitaine des Verts a de nouveau droit aux honneurs du quotidien Ouest-France, qui lui attribue une note de 7/10. "Il a parfois reculé pour se sortir du trafic, et impulser quelques relances quand son équipe ronronnait. On l’a aussi vu à gauche, à droite, dans ce rôle de box-to-box qu’il affectionne."

Son équipe quitte la zone rouge et compte désormais 2 points d'avance sur Auxerre, 3 sur Strasbourg... et sur les Canaris, premiers relégables à 5 journées de la fin du championnat !

Sans surprise, la commission de discipline de la Ligue qu'on adule a décidé ce soir de fermer la partie basse de la tribune Charles Paret pour le match de l'antépénultième journée de L2 qui opposera l'ASSE à QRM le 20 mai à 19h00.

Cette sanction fait suite aux incidents survenus le 22 avril dernier lors de la réception de Metz. "Jets d’objets, intrusions, interruption de la rencontre et expressions orales constatées" pointe la grosse commission.

Prenant acte de cette sanction, l'ASSE rappelle qu'elle demeure sous un sursis de retrait de trois points et de deux rencontres à huis clos total à la suite des incidents survenus le 29 mai dernier lors du barrage retour contre Auxerre....

Il reste moins de 200 places en vente dans la partie basse de la tribune Henri Point pour samedi contre Guingamp (19h).

Le club a donc décidé en ce début d'après-midi d'ouvrir à la vente le balcon supérieur pour la 4ème fois consécutive après les réceptions d'Amiens (23 072 spectateurs), Niort (24 284 spectateurs) et Metz (33 008 spectateurs).

L'affluence devrait donc encore dépasser les 20 000 spectateurs.

Samedi les Verts recevront Guingamp pour la 10^ème fois de leur histoire.

On touche du bois (pas l’ex-vilain hein !) pour que l’invincibilité de Sainté dans le Chaudron face aux Bretons passe à 10 : sur les 9 précédentes rencontres, nous nous sommes en effet imposés 7 fois pour 2 nuls.

Les deux nuls avaient marqué les esprits, en d2 l’été 1998 avec Papin en face qui avait pris cher en tribunes (0-0), en d1 pour l’ultime match de la très pénible saison des faux passeports qui s’était terminé dans la tristesse et le chaos (2-2).

Les 6 dernières visites guingampaises se sont soldées par des défaites, la dernière date de la première journée de la saison 2019 : devant 26 006 spectateurs, les hommes de JLG s’étaient imposés 2-1grâce à Khazri et Diony.

En demi-finale retour de la CONCACAF Champions League, Denis Bouanga a marqué ce matin le dernier but victorieux (3-0) du Los Angeles FC contre Philadelphie Union. Le 13e pion claqué cette saison par l'attaquant gabonais en 14 matches officiels ! L'ancien numéro 20 de l'ASSE jouera la finale contre une formation mexicane et pourrait retrouver en finale un autre ex-lorientais : André-Pierre Gignac, vainqueur 2-1 en demi finale aller avec Tigres contre Leon.

Concacaf Champions League
Semifinal Vuelta
Gol de Los Angeles 🇺🇲
3-0
Denis Bouanga ⚽🇬🇦
Global 4-1 favor Los Angeles 🇺🇲@LAFC#ConcacafChampionsLeaguepic.twitter.com/bzKZFzspz7

— Liga MX vs MLS (@LigamxvsMls) May 3, 2023

Toujours privé de William Saliba (blessé au dos), Arsenal a enfin renoué avec le succès hier soir en dominant facilement Chelsea. A la peine, Wesley Fofana a cédé sa place à la 86e minute. Son coéquipier Pierre-Emerick Aubameyang, qui n'avait plus été titularisé en Premier League depuis le match aller il y a 6 mois, a été remplacé dès la mi-temps. L'attaquant gabonais, qui fêtera dans un mois et demi ses 34 ans, a touché seulement 9 ballons dont 4 sur des coups d'envoi !

La Pravda, qui a diffusé le dernier match des Verts à Rodez, retransmettra les deux prochaines rencontres de l'ASSE, ce samedi à GG contre l'EAG et le week-suivant contre les Tango à Laval. Yoann Riou s'en réjouit dans la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"Samedi dernier, on était la 5^e chaîne de France avec 438 000 personnes devant Rodez – Saint-Étienne. La Ligue 2 attire du monde. Ce mardi je suis à Guingamp pour préparer le match de l'En Avant à Sainté. Je bosse comme un taré. Je regarde toujours les trois ou quatre derniers matchs des équipes, je passe des coups de fil aux entraîneurs, aux joueurs. Il faut voir, parler avec les gens. A l'antenne, je veux raconter des histoires. Je suis un amoureux de la deuxième division, c’était mon enfance. Ce n’est que du bonheur, des émotions. La Ligue 2, c’est un championnat proche des gens, qui ressemble encore à notre football de toujours. La Ligue 2 est un mix magnifique entre clubs prestigieux, ambitieux, et clubs plus petits, qui se battent."

Azevedo Junior Hernani, qui avait porté le maillot vert lors de la saison 2017-2018, en provenance du Zenith Saint-Petersboug, appartient désormais au Parme FC qui l'a prêté pour cette saison à la Reggina, club de série B italienne entraîné par Filippo Inzaghi. Ce club calabrais se déplaçait hier à Frosinone, club d'une petite ville de 50 000 habitants du Latium, entraîné par l'ancien vilain, Fabio Grosso.
Frosinone l'a emporté (3-1) et acquis le droit d'évoluer la saison prochaine en série A. Le but d'Hernani à la 51ème minute n'a donc pas suffi aux Calabrais.

Officiant à l'ASSE depuis 17 ans, le médecin Tarak Bouzaabia s'est confié au Progrès. Extraits.

"C'est compliqué de déterminer le délai de reprise après une lésion. Ça dépend de la localisation de la blessure, du profil du joueur, de son poste. On ne va pas raisonner de la même façon pour un attaquant sprinteur, un milieu qui ratisse ou un défenseur central. Quand on dominait nos matches en L1, on était toujours dans le camp adverse et c’est là que nos centraux sont plus vulnérables car ils jouent haut sur le terrain et sont donc amenés à faire de longs sprints.

Par rapport à mes débuts, il y a plus de blessures au niveau de l’ischio car le football a changé. C’est ce que j’avais dit à Claude Puel quand il comparait avec le foot de son époque. Il s’était vexé. Aujourd’hui, le jeu est plus rapide, il y a plus de sprinteurs. M’Vila m'a impressionné, c’est l’exemple même de quelqu’un qui peut jouer avec deux lésions musculaires et à son niveau. Médicalement, ça ne s’explique pas. Debuchy, aussi, avait une résistance à la douleur pas possible. On apprend beaucoup de ces joueurs-là."

Le vétéran Olivier Thual sera au sifflet ce samedi soir à Goffroy-Guichard pour le match de la 34e journée de L2 qui opposera l'ASSE à l'En Avant de Guingamp. Le vétéran brestois, qui fêtera en juillet ses 47 ans, a déjà arbitré Sainté 3 fois cette saison : à Metz (défaite 3-2), contre Laval (victoire 1-0) et à Nîmes (victoire 2-1).

Midi Libre a mis aujourd'hui à l'honneur l'ancien numéro 18 de l'ASSE et actuel numéro 7 du MHSC.

"Il n'avait jamais autant joué en L1 (1 969 minutes) et jamais autant marqué (7 buts). Avec un doublé et une passe décisive, Arnaud Nordin a étincelé à Monaco avant-hier et confirmé sa belle forme, loin de Saint-Etienne et de son club formateur. "Il a envie de progresser, d'être à l'écoute et il travaille bien. J'espère qu'il va continuer pour grandir encore" a salué son entraîneur Michel Der Zakarian."

Alors que l'un comme l'autre ont bien manqué ce week end sur la pelouse de Rodez, Ibra Wadji et Thomas Monconduit étaient de retour à l'entraînement collectif ce matin pour le début de la préparation de la prochaine réception de Guingamp (samedi, 19h).

Aucune nouvelle en revanche concernant Briançon, autre joueur majeur (avec Charbonnier) absent du groupe sur blessure.

Avec déjà 51 buts marqués après 33 journées, les Verts de Batlles, pourtant pas encore sauvés mathématiquement, ne sont pas seulement la 3^ème attaque de Ligue 2 (Metz et Sochaux sont devant avec 52 buts).

Ils sont également assurés de faire mieux que l’équipe d’Anto championne de d2 en 2004 avec 44 buts marqués. Si l’équipe du Nouz championne en 1999 reste encore devant, avec 56 buts marqués, il reste 5 matchs à Krasso, Wadji, Nkounkou and co pour marquer au moins 5 buts et devenir l’équipe des Verts la plus prolifique dans l’histoire de la d2 depuis … celle de Kasperczak en 1985 : Milla, Ribar, Bellus et les autres avaient mis le feu à leur poule de d2 durant toute la saison et claqué 66 pions en 34 journées !

On notera que la saison suivante (1986) qui fut celle de la remontée, fut nettement moins prolifique avec 50 buts seulement en 34 matchs.

Moralité, les hommes de Batlles pourraient finir la saison avec plus de buts marqués que lors de nos 3 dernières remontées en d1 (1986, 1999 et 2004).