Arnaud Nordin, Wahbi Khazri et Lucas Gourna ne sont pas les seuls anciens Verts à avoir fait un tour dans le vestiaire stéphanois après le play-off d'avant-hier soir.  Selon Le Progrès, Niels Nkounkou a aussi fait coucou à ses ex-coéquipiers.

Pour rappel, il aura joué (intégralement) un seul match de L2 cette saison (victoire 2-1 contre QRM dans le Chaudron) avant de remporter son bras de fer avec les dirigeants stéphanois en quittant deux semaines plus tard l'ASSE pour l'Eintracht Francfort.

Ayant bouclé sa saison de Bundesliga à la 6e place synonyme de qualification en Europa League, le latéral gauche a joué 39 matches toutes compétitions confondues avec les Aigles dont 23 en tant que titulaire. Il a claqué 3 pions et délivré 3 passes décisives Outre-Rhin.

Ancien latéral gauche (vraiment très gauche) des Verts, Cheikh Mbengue a mis un terme à sa carrière à l'âge de 31 ans (officiellement) en 2019 à Shenzhen (Chine), où il aura accumulé les défaites aux côtés d'Ole Selnaes. S'occupant désormais d'une académie de football à Thiès (Sénégal), l'ex-Lion de la Teranga ne semble pas garder de souvenirs impérissables de son  passage à l'ASSE, comment l'atteste cet extrait d'un entretien diffusé avant-hier sur la chaîne Eric Favre TV.

"Après la Chine, il y avait toujours l'envie de jouer mais il y a ce qu'on veut et ce qu'on peut. J'avais l'envie mais à un moment donné j'étais réaliste, j'ai su que c'était fini. Après, comme on dit, l'homme propose, Dieu dispose. Parmi les 3 clubs dont j'ai défendu les couleurs en Ligue 1, celui qui m'a le plus marqué ? Toulouse, c'est mon club formateur, c'est mon club de coeur. Mais le club que j'ai vraiment le plus apprécié, c'est Rennes. Au niveau des infrastructures, de l'organisation, du professionnalisme, c'est le club qui m'a le plus marqué. Même au niveau de l'extra-football. J'ai beaucoup apprécié Rennes même si Toulouse est une belle ville aussi."

Dans la dernière édition de La Dépêche du Midi, l'entraîneur ruthénois Didier Santini regrette que son équipe n'ait eu que 3 jours de récupération pour affronter des Verts bien plus frais.

"On perd en finale de play-off à Saint-Étienne mais nous savions que nous allions nous incliner un jour et que nous serions déçus à ce moment-là. J’ai vu que nous avions eu 48 % de possession de balle à Geoffroy-Guichard. Il aurait fallu n’en avoir que 35 % pour contrarier les Verts qui ont fait du Rodez en courant beaucoup. Nous n’avions pas les jambes pour être dans nos standards athlétiques. Le match joué contre le Paris FC avait mobilisé trop d’énergie. Avec une journée de repos en plus, nous aurions pu proposer à Saint-Étienne notre jeu avec tous ses principes."

Comme le souligne notre fidèle potonaute sam42, les Verts se sont imposés avant-hier pour la première fois en 10 matchs pour accéder en D1/L1 ou pour y rester.

En 1933/34, les Verts avaient joué 4 matchs dans des barrages à 3 équipes :

Mulhouse - ASSE 2-1
Strasbourg - ASSE 2-0
ASSE - Mulhouse 1-1
ASSE - Strasbourg 4-4

En 1983/84 :

Racing Paris - ASSE 0-0
ASSE - Racing Paris 0-2

En 1984/85 :

ASSE - Rennes 0-2

En 2021/22 :

Auxerre - ASSE 1-1
ASSE - Auxerre 1-1 (tab 4-5)

Il y a quelques mois, il gardait les cages rémoises en N3 devant quelques dizaines de spectateurs contre Prix-les-Mézières, Thionville Lusitanos, Sainte-Anne ou encore Koenigshoffen. Du haut de ses 18 ans, l'épatant Ewen Jaouen [ci-dessus sur la photo prise par Florent Fournier de Celiopé] vient de jouer 2 matches en 2 semaines dans un Chaudron en ébullition. L'ex-protégé guingampais de Mickaël Dumas revient sur le play-off d'avant-hier dans Centre Presse Aveyron.

"J’ai été sérieusement mis à contribution, je suis cramé. Je vais me reposer. Sainté a fait 27 tirs dont 11 cadrés. Sur le but de Cardona, j’essaye de mettre mes mains hautes pour essayer d’anticiper sa tête sous la barre. Mais il la croise bien et j’ai senti que j’ai manqué de cannes un peu pour pousser. Malgré la défaite, je retiens beaucoup de positif de ces dernières semaines à Rodez. J’ai fait mes débuts en pro, c’est très différent du monde amateur, du N2 que j’ai connu avec Guingamp et du N3 où j’évoluais cette saison avec Reims. Je viens de jouer deux fois à Geoffroy-Guichard, c’est une super expérience. C’est bien d’avoir connu ça en si peu de temps. L’ambiance du Chaudron, c’est énorme. Sur le terrain je n‘entendais personne à part sur les phases arrêtées. J’ai essayé de faire passer les messages sur les moments un peu faibles. Mais ce n’est pas gênant cette ambiance, c’est plus positif qu’autre chose parce que ça nous pousse."

Comme l'avait annoncé avant-hier le directeur sportif messin Pierre Dreossi dans Le Républicain Lorrain, Laszlo Bölöni a écarté selon la Pravda deux attaquants en vue du barrage contre Sainté car il les a sentis moins investis dans l’opération maintien : le Suédois Joël Asoro (20 matches, 10 titularisations, 2 buts, 2 passes décisives) et le Ghanéen Benjamin Tetteh (12 matches, 1 titularisation, 0 but, 0 passe décisive).

Comme de nombreux autres anciens Verts, Laurent Paganelli était vendredi soir à Geoffroy-Guichard. Mais il a dû quitter prématurément le Chaudron, victime d'un malaise. Paga a donné hier des nouvelles rassurantes sur son compte twitter.

Photo souvenir de la victoire de @asseofficiel 🟢 j’ai juste senti l’odeur du chaudron pendant quelques minutes 😅 mais quand je me suis réveillé c’était gagné ❤️ Tout va bien les grandes jugador , je vous embrasse 😘
Merci à l’équipe soignante de CHU de saint Étienne ❤️ pic.twitter.com/coc10pvzg1

— Laurent Paganelli (@LaurentPaganel1) May 25, 2024

Jolie photo à l'appui, Midi Libre rend compte avec justesse du match remporté hier soir par les Verts. Extraits.

"La belle saison des Ruthénois s’est arrêtée, vendredi soir, à Saint-Etienne, dans un chaudron en fusion. Ewen Jaouen, le gardien du RAF, a longtemps retardé l’échéance et les Stéphanois se sont montrés maladroits à de nombreuses reprises face au but. Mais à force de pousser, les Verts ont fini par trouver l’ouverture par Irvin Cardona avant de faire le break dans le temps additionnel grâce à Nathanaël Mbuku.

Du côté aveyronnais, difficile d'avoir des regrets vu le scénario du match. Dominés dans l'intensité, battus dans les duels et usés physiquement, les hommes de Didier Santini ont eu toutes les peines du monde à bien ressortir le ballon de derrière et à bien utiliser les couloirs comme ils en ont l'habitude. Pourtant, on sentait qu'il y avait quelques possibilités sur la profondeur avec Corredor et Hountondji."

Bien évidemment, le vilain Georges Mikautadze sera le danger numéro un pour les Verts jeudi et dimanche prochains. Alors qu'il n'a joué que 20 matches avec le FC Metz cette saison du fait de ses quelques mois (très peu concluants) passés à l'Ajax d'Amsterdam, l'attaquant géorgien a claqué 13 pions et 4 passes décisives au sein d'une équipe qui a fini 15e attaque de L1 (35 buts). Mais Sainté devra aussi se méfier de Papa Amadou Diallo, buteur contre Monaco et Rennes et passeur décisif contre Strasbourg. Montant en puissance depuis plusieurs semaines, cet ailier sénégalais de 19 ans s'est confié au Républicain Lorrain avant de défier les Verts lors des barrages. Extraits.

"Mes premiers mois ont été un peu difficiles. Je ne jouais pas beaucoup et il fallait que je m'adapate à ma nouvelle vie. Aujourd’hui, je joue régulièrement, je peux m’exprimer sur le terrain et j’en suis fier. Mais je dois continuer à travailler. Là, je joue, le moral est bon et j'arrive maintenant à faire les choses que je sais faire, même si je sais que je dois être encore plus efficace devant le but. Avec Georges Mikautatdze on parle beaucoup, on s'entend vraiment bien. On travaille ensemble à la fin des entraînements. Il m'aide et on se voit même hors du foot. On a maintenant deux finales à gagner. On a vécu une année un peu difficile mais on va se battre jusqu'au bout pour maintenir le club en Ligue 1."

Non seulement Killian Corredor a eu l'intelligence de rater une énorme occasion d'égaliser hier soir à Geoffroy-Guichard mais en plus  il a tenu des propos très sympathiques à l'issue de la rencontre comme le rapporte Centre Presse Aveyron.

"Je pense qu'on avait les jambes fatiguées, ça s'est senti sur le terrain. On a passé le premier tour des play-offs mardi sur un scénario complètement fou. Je pense qu'on y a laissé nos jambes et nos émotions. Il y a de la fatigue physique, nerveuse, c'est un tout. On a senti qu'on était vraiment arrivé au bout du bout. Maintenant on souhaite que Saint-Etienne essaye d'aller gratter la Ligue 1. Au moins on aura perdu contre ceux qui montent. On s'était donné l'objectif de gagner à Paul-Lignon contre Paris pour pouvoir revenir dans ce stade Geoffroy-Guichard. L'ambiance était encore exceptionnelle."

"Angers en Ligue 1, Saint-Etienne en Ligue 2 !" avait crié il y a 8 jours Loïs Diony au balcon du Grand Théâtre d'Angers avant de beugler : "Olélé, olala, mais qu'est-ce qui s'est passé, on les a chicotés ! On n'entend plus chanter les Stéphanois, on n'entend plus chanter les Stéphanois !"

Les Magic Fans lui ont répondu poétiquement et vertement hier soir via 3 banderoles déployées lors du match contre Rodez. "Diony : en plus d'être nul, t'es ridicule. Le peuple vert t'encule."

Auteur de sa 7e passe décisive de la saison, Dylan Chambost a livré sa réaction en zone mixte hier soir comme le rapporte Le Progrès.

"On est satisfait de notre match, il n’y a pas eu d’euphorie dans le vestiaire, on a vite été dans le bain froid pour récupérer. Il y a quand même de la joie mais on a vite switché. Les joueurs de Rodez avaient forcément moins de jambes, c’était dur d’enchaîner j’imagine. Nous, on a fait un gros match physiquement et techniquement. On voulait imposer quelque chose ce soir, mettre du rythme, ne pas les laisser tranquilles.

On a joué vite cette touche, je sais qu’Irvin aime bien ce premier poteau… Bravo à lui. Le staff va commencer à bosser sur cette équipe de Metz pour être prêt jeudi. On aura un peu plus de temps que Rodez pour récupérer. Il faudra mettre de l’intensité, on n’aura pas le choix si on veut mettre en difficulté cette équipe. On aura encore ce public, parfois il nous manque un petit peu de jambes et ce sont eux qui nous donnent la force de continuer."

On s'y attendait, on l'espérait et on l'a vu hier soir à Geoffroy-Guichard : les Ruthénois étaient rincés 3 jours après avoir bataillé pour éliminer aux tirs au but le Paris FC. Ils se sont fort logiquement inclinés face à des Verts plus frais, très entreprenants et très déterminés.

"Ce n’est pas une surprise, on était tous très, très fatigués, et on est tombé sur une très, très bonne équipe, meilleure que nous" déclare le milieu Giovanni Haag dans la dernière édition de Centre Presse Aveyron.

Pour son capitaine Bradley Danger, c'était le match de trop : "Je vais parler pour moi mais je pense que c'est le cas de tout le monde : je suis vidé. J'ai tout donné, je n'ai plus rien à donner. Je finis vidé. On a manqué d'énergie pour inquiéter un peu plus Saint-Etienne. On a un jeu énergivore et les Stéphanois ont fait un gros match, ils ont été meilleurs. Mon avenir ? Pour l'instant je ne pense qu'à me reposer car je suis vraiment vidé."

Le Progrès rapporte les propos tenus hier soir par Dylan Batubinsika, qui a retrouvé une place de titulaire après être resté sur le banc lors des 3 dernières journées du championnat.

"L’objectif est atteint, on a bien travaillé, on a fait un grand match. Il fallait être au rendez-vous aujourd’hui. On savait l’importance de ce match, il ne fallait pas passer à travers, et on a su mettre du rythme. Personnellement j’ai senti beaucoup de fatigue au départ, j’avais pas trop de rythme. Mais c’est venu petit à petit. Maintenant on a six jours pour récupérer, c’est correct pour être à 100 %. Je pense que ça va le faire, on sera tout frais pour Metz."

Sélectionné pour affronter le Sénégal 'le 6 juin) puis le Togo (le 9 juin) lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, l'internationagal congolais a décroché hier son 17e succès en 27 matches sous le maillot vert.

L'entraîneur et le capitaine du RAF ont commenté avec fair-play leur logique défaite de ce soir à Sainté.

Didier Santini : "On finit une saison exceptionnelle, extraordinaire sur une défaite, alors autant le faire dans le Chaudron, devant ce magnifique public. Il y a toujours de la déception quand on perd, mais après il faut reconnaître la victoire de l’adversaire qui a été bon, qui s’est bien préparé pour nous contrarier. Il nous manquait du jus, pas mal de technique. On est un petit club au départ, qui a grandi. On est sur 40, 50 matchs. Mais ce n’est pas une excuse du tout. On les a fait douter, et tout aurait pu arriver si ce dernier ballon de Killian Corredor rentre. Ils ont eu plus d’opportunités, ils ont été meilleurs, ils méritent et il faut le dire. Dans la vie il faut savoir perdre avec dignité. Ça fait mal, mais quand l’équipe adverse le mérite et que tu as tout donné, il faut accepter la défaite et travailler là-dessus. On ne doit pas tout oublier à cause d’une défaite. Il faut savoir grandir. Quand tu as tout donné avec les moyens que tu as, tu n’as rien à te reprocher. L’adversaire a été meilleur ce soir. C’est une saison exceptionnelle. On fera le bilan dans les jours qui viennent, mais aujourd’hui c’est le mot qui me vient à l’idée. On a essayé, mais ils ont été très bons. On a réussi à se faire craindre un peu par des équipes qui, à un moment, ne connaissaient pas Rodez. Les rêves sont faits pour grandir, travailler pour la saison prochaine et aller de l’avant. Je pense que les joueurs ont montré de très belles valeurs."

Bradley Danger : "On était prêt à enchaîner, mais il y a des choses qui font que c’est compliqué. Ils ont un stade qui est incroyable, qui les poussent comme ça… C’est dur, et nous quand on a des occasions qu’on n’arrive pas à mettre au fond, on sait qu’on s’expose et qu’on va subir. C’est sûr que physiquement, on a peu pêché. Je pense que ça c’est vu. Mais il n’y a pas que ça. Ce n’est pas une excuse. D’un côté, on est très contents de la saison effectuée. Je pense qu’on a montré une belle image du club, de nous. Après, ce soir, ça a été très dur. Physiquement, dans le jeu, ils ont été meilleurs que nous, tout simplement. Ils méritent de gagner ce soir. On n’a pas été aussi tranchants que d’habitude. C’est mérité pour eux ce soir."

Olivier Dall'Oglio s'est exprimé au terme de la victoire stéphanoise face à Rodez :

"Ça a été un bon match, solide. On a pris ce match par le bon bout, on voulait avancer sur l'adversaire. Petit bémol, il faut mettre nos occasions au fond. On a amené des ballons chez l"adversaire. Soulagé et satisfait oui car quand on a autant d'occasions, on a peur de ne pas les mettre ! On travaille sur la présence dans la surface de réparation. On peut progresser là-dessus. 

Ça a été difficile après QRM, les garçons étaient touchés. Mais il y avait une opportunité, il ne fallait pas être déçu. On a discuté avec les gars, on est chez nous avec un public extraordinaire. On était au pied du mur, c'est là qu'on voit le caractère. J'ai pas revu le match de Quevilly. Il fallait remettre du positif dans le club, le staff, le médical, les dirigeants. C'était la solution.

On a déjà un peu préparé le match de Metz. La L1 ... on connaît, ils sont supérieurs à nous. Mais il y a 2 matchs. Le premier dans un Chaudron plein. Et le second on ne sait pas. Il y a un élan, on verra ! On se doit de faire quelque chose !"

Au terme d'un match maîtrisé de bout en bout contre leur bête (outre)noire, les Verts se sont imposés 2 buts à 0 en play-off et joueront les barrages face à Metz.

Les hommes d'Olivier Dall'Oglio ont semblé transformé lors de ce match face à Rodez, bien loin de l'équipe timorée des 3 dernières semaines. Ils ont attaqué sans discontinuer face à une équipe ruthénoise émoussée et venue pour défendre. 

C'est pourtant dans la dernière demi-heure que les Verts ont fait la différence. Après un ballon d'Ibrahim Sissoko sauvé sur la ligne par Bradley Danger, les Ruthénois allaient concéder l'ouverture du score par Irvin Cardona, de la tête sur un énième centre de Dylan Chambost (1-0, 64e).

Si les Verts ont logiquement laissé le contrôle de la balle ensuite, ils ont procédé par contre. Au terme des 6 min de temps additionnel, Nathanaël Mbuku se jouait de toute la défense pour tromper Jaouen et sceller le sort de la rencontre (2-0, 90+6).

Les Verts ont désormais 6 jours de récupération avant un nouveau match à Geoffroy-Guichard face à Metz, match retour à Saint Symphorien dimanche 2 juin.

Auteur du second but du RAF il y a 3 jours contre le PFC et encore dans le onze de départ des Aveyronnais ce soir à Geoffroy-Guichard, l'increvable Killian Corredor (23 ans) va disputer son 94e match officiel consécutif toute compétitions confondues sous le maillot ruthénois. Depuis sa première titularisation en L2 le 16 avril 2022 contre le PFC, le natif de Montpellier n'a pas raté le moindre match de son équipe. Sur cette période, il a accumulé 88 titularisations (dont les 40 derniers matches).

Son capitaine Bradley Danger lui a rendu hommage il y a 10 jours. "Kiki, c’est un peu notre mascotte de l’Aveyron. C’est un attaquant qui est capable de mettre beaucoup de buts et de faire marquer. Il répète aussi beaucoup les efforts. Il est capable de courir 11-12 kilomètres par match et de rester lucide devant le but. C’est notre attaquant qui sait tout faire : marquer, garder les ballons, courir… Il tente beaucoup de choses à l’entraînement pour essayer de les reproduire en match."

Selon la dernière édition de L'Est-Eclair, David Guion devrait rester sur le banc troyen la saison prochaine malgré la relégation de l'Estac en National. Extraits.

"En interne, beaucoup assurent que l'échec de cette saison est dû en grande partie au passage de Patrick Kisnorbo, et que le staff qui lui a succédé partait de trop loin. Ils estiment que jamais l'Estac n'en serait là aujourd'hui si Kisnorbo était parti dès l'été dernier. Au moment de choisir entre Olivier Dall'Oglio et David Guion pour remplacer Kisnorbo début décembre, la direction du City Group avait été séduite par ce qu'a accompli le second au Stade de Reims, faisant monter ce club dans la hiérarchie du football français, à la fois chez les jeunes et chez les pros. Ce profil de bâtisseur, s'il ne convenanit pas à une opération maintien, est intéressant dans la perspective d'une reconstruction de l'équipe, avec une vraie préparation pour parvenir à ses fins."

S'ils font enfin le taf contre un RAF qui a joué il y a 3 jours et dispose d'un budget 3 fois plus modeste, les Verts affronteront en barrage des Grenats qui inquiètent leur directeur sportif Pierre Dréossi dans la dernière édition du Républicain Lorrain. Extraits.

"Notre dernier match contre un PSG privé de ses meilleurs éléments, c'est le pire que j'aie vu depuis longtemps. On a subi, ça a été un calvaire. On n'a pas été à la hauteur de l'évènement. Le match d'avant, notre défaite à Strasbourg, on n'a pas su gérer la fin du match et ce n'est pas la première fois. Je n'ai pas senti une équipe qui a tout fait pour garder la victoire qu'on tenait jusqu'à la 89e. Quand on subit autant, souvent on craque.

Ce manque de maturité, de sérénité et de maîtrise des émotions, ce n'est pas une petite crainte pour les matches de barrages. C'est une grande crainte ! C'est pour cette raison qu'on fait en sorte de bien récupérer et de travailler pour arriver sur ces barrages un peu plus frais. Nos derniers matches ont été usants physiquement et psychologiquement. Mais on doit se préparer du mieux possible.

Ne pas se sauver directement est une petite déception. Mais si en janvier-février et même en mars, on nous avait dit qu'on jouerait les barrages, on aurait signé. Maintenant, on va se battre jusqu'au bout. Et le bout, c'est le 2 juin. On a déjà un groupe restreint à la base mais on va encore le resserrer. Pour les barrages, les joueurs qui n'étaient pas à 100% dans la tête ne sont plus là. On a réduit le groupe.

La fraîcheur physique et mentale va être un élément important pour les barrages. On a besoin d'une équipe de combattants. Encore plus que d'habitude. Ce sont des matches couperet et j'espère qu'on aura cet engagement qui nous permettra de faire deux bons résultats. Même à l'extérieur, parce qu'à mes yeux le premier rendez-vous de jeudi prochain est très important. On a pris 17 points à l'extérieur cette saison et seulement 12 à domicile.

Je lance un message à nos supporters, il faut vraiment qu'ils soient derrière nous pour nous aider. Parce qu'on va avoir besoin de leur aide. Saint-Etienne et Rodez s'affrontent ce vendredi, je n'ai pas de préférence. Rodez est une équipe qui est dans une bonen dynamique, les Stéphanois le sont un petit peu moins mais ils ont quand même fait des matches retours très intéressants. Quel que soit l'adversaire, les barrages c'est toujours difficiles."

En conférence de presse hier, Ibrahim Sissoko a clairement expliqué qu'il voyait le verre à moitié plein avant le play-off contre Rodez :

"On fait ce sport pour avoir des émotions, pour jouer des matchs comme ça. Il y a de la déception mais ce n’est pas fini. Tout le monde est motivé pour passer à l’étape d’après. Tout n’est pas à jeter, on a fait une bonne saison mais c’est vrai que sur les derniers résultats, on aurait pu espérer mieux. Beaucoup d’équipes rêveraient d’être là, on se doit de profiter de ce moment, et y aller sans gêne, faire un match de foot. A nous d’absorber la pression de la meilleure des manières. On s’est bien préparé de notre côté, tranquillement, peu importe que ce soit Rodez de l’autre côté. C’est vous qui parlez d’ascendant psychologique. Les derniers matchs, les dernières saisons, je n’y étais pas, il y en a plusieurs qui n’y étaient pas, ce n’est pas le même coach, pas la même équipe, ça ne veut rien dire. On avait des objectifs, ils sont encore accessibles. On s’accroche et on verra à la fin. Il faut être à 200%, on va essayer de donner le plus possible et on verra ce qui se passera."

Elu meilleur gardien de L2 aux récents trophées de l'UNFP, Gautier Larsonneur, arrivé dans le Forez à l'hiver 2023 justifie sur le terrain son statut de meilleur gardien de la division.

Au classement des clean sheets, il termine avec 18 matchs sans avoir vu ses filets trembler (sur 32 matchs joués). C'est 3 de mieux que Basilio (Guingamp) et Gurtner (Amiens) qui complètent le podium. Sur l'ensemble des 5 grands championnats européens (L1 et L2 confondus), seuls 3 gardiens font mieux que notre breton.

Au niveau des arrêts réalisés, là aussi c'est notre portier qui remporte le classement avec 81,5% de pourcentage d'arrêts. 

Pour bien montrer toute la panoplie du gardien vert, qui a par ailleurs stoppé 2 pénaltys cette saison, on peut noter également que Gautier Larsonneur a "rapporté" des points à son club. A la différence entre expected goals subis (30.4) et buts encaissés (20), le stéphanois est à un joli score de 10.4 buts évités. Seul le portier de Valenciennes (pourtant 20ème) fait mieux avec un solde positif de 12.2.

Olivier Dall'Oglio a confirmé hier la présence de Gautier dans les buts stéphanois face à Rodez ce soir. Gageons que cette bonne nouvelle en entrainera une autre en fin de soirée.

Alors qu'il a annoncé raccrocher les crampons, Gaëtan Charbonnier va désormais exercer ses talents de footballeur "pour le plaisir" en Régional 1, en Vendée comme l'annonce la Pravda :

"Il jouera la saison prochaine au Pouzauges Bocage FC, club vendéen dont l'entraîneur n'est autre que son frère. Descendu de National 3 il y a un an, le club pourra compter sur un sacré atout pour viser la remontée."

Le jeune et grand gardien ruthénois Ewen Jaouen s'est confié à La Dépêche du Midi avant de retourner dans le Chaudron ce soir.

"Nous avons joué récemment à Geoffroy-Guichard en championnat, ce fut un moment intense pour moi. J’étais gardien de but en National 3 avec le réserve de Reims il y a un mois. Le RAF m’a recruté comme joker médical. Et là, je vais recevoir un second cadeau de Noël en évoluant à nouveau devant près de 40 000 supporters stéphanois. Pour nous, il n’y aura aucune pression à jouer dans le Chaudron. Nous proposerons aux Verts notre football avec tout ce que l’on sait faire de bien. Evidemment, il y a l’enchaînement rapide des matches avec la fatigue qui va avec, mais nous allons passer par-dessus car nous disputons un match exceptionnel. C’est un moment inoubliable."

Dans la dernière édition de Centre Presse Aveyron, Robert Malm donne son avis sur le match qui opposera ce soir l'ASSE au RAF dans le Chaudron. Extraits.

"Rodez a toutes ses chances mais n'oublions pas qu'il y a un adversaire qui s'appelle l'AS Saint-Etienne et qui a un stade qui sera chaud bouillant. Aux garçons de gérer cette ambiance comme ils l'ont fait jusqu'à présent. Mais attention, l'ambiance du championnat ne sera pas du tout la même ce vendredi. C'est de l'élimination directe, un véritable match de coupe. Chaque match a sa vérité. Là, tout va être réuni pour avoir une belle atmosphère.

Bien sûr, tout le monde trouverait normal que Saint-Etienne aille en barrage face à Metz. Saint-Etienne part légèrement favori, par rapport à la saison, l'effectif, l'histoire, le passé... Mais Rodez a aussi le droit de rêver à jouer ce barrage. Rodez est craint aujourd'hui et est capable de le faire. On connaît notre sport, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer sur une rencontre. David peut battre Goliath ! C'est ce qui fait le charme de notre football."

"Sans Dylan Batubinsika, l’ASSE a encaissé 2 fois plus de buts (1,3/match) qu’avec lui (0,6). Les Verts ont décroché 16 victoires avec l’international congolais sur le terrain, contre seulement 3 succès quand il était absent ou laissé sur le banc" souligne Le Progrès. "Son temps de jeu a drastiquement chuté depuis la prise de fonction d'ODO, qui ne l’a plus utilisé depuis le 27 avril contre Caen, date de la dernière victoire stéphanoise. Au rayon des perdants, il est certainement le plus grand" s'étonne le quotidien régional.

"Mes défenseurs centraux ont des caractéristiques un peu différentes. Anthony Briançon a un jeu long intéressant alors que Dylan Batubinsika a d’autres atouts. Pour moi, ce sont trois titulaires, quatre avec Léo Pétrot qui peut aussi évoluer à ce poste. Après, je suis obligé de choisir ou alors il faudrait jouer à trois centraux" s'est justifié l'entraîneur des Verts hier en conférence de presse.

Si ses coéquipiers sont fatigués, le défenseur ruthénois Joris Chougrani croit en un  exploit du RAF ce soir à Geoffroy-Guichard, comme il l'explique dans Centre Presse Aveyron.

"Les play-offs sont faits pour favoriser le club de L1, on le sait. La formule favorise aussi le 3e par rapport au 4e et au 5e, mais c'est normal, il faut bien que le mieux classé ait un bonus ! Le 3e de L2 n'a été eliminé lors du 2e match de play-offs qu'une seule fois lors des 4 saisons où cette formule a été appliquée. On a joué mardi, il y a de la fatigue physique, mentale et émotionnelle. Mais je pense qu'on a les ressources physiques, humaines et morales pour se dépasser et aller chercher un truc."

"Les conditions ne sont pas réunies pour que je retourne à Saint-Étienne. C’est à dire que je ne travaillerai jamais avec Monsieur Caïazzo, je dis Monsieur mais j’aurais dû dire Caïazzo. J’ai été contacté par Saint-Étienne, pas plus tard qu’il y a trois jours. J’ai même été harcelé parfois. Je n’y retourne pas parce que les conditions ne sont pas réunies" avait déclaré Frédéric Antonetti sur le plateau du Canal Football Club le 10 décembre dernier. "Je crois beaucoup en Saint-Étienne, pour y avoir vécu pendant trois ans, c’est un potentiel énorme. Ça doit être bien géré… Le fait que le club ne trouve pas un acheteur crédible, c’est quelque chose que je ne comprends pas. Si j’avais de l’argent, j’irais. Pour l’avoir vécu de l’intérieur c’est exceptionnel."

Alors que l'ASSE a enfin trouvé l'oiseau rare et fortuné (Tanenbaum épaulé par Ivan Gazidis), Anto a évoqué à nouveau son come-back avorté à Sainté aujourd'hui sur A Corsica TV.

"Je ne me voyais plus sur le terrain faire ce que j’ai fait pendant toutes ces années, des clubs moyens à redresser. J’en avais assez fait. Mon dernier challenge, ça a été Strasbourg. Ça s’est plutôt bien passé. Le football a beaucoup changé avec les nouveaux investisseurs… Après, si j’avais eu un club à un moment donné qui aurait eu les moyens de jouer le haut de tableau, je pense que j’aurais été tenté par l’expérience. Mais les places sont prises, c’est difficile aujourd’hui. J’ai eu une ou deux touches intéressantes. Après, j’aurai pu partir à Saint-Etienne, encore, j’aurai pu parti à Nantes. J’avais des propositions mais j’ai préféré rester tranquille chez moi et j’allais voir les matches du Sporting.

Et puis est arrivé ce match Bastia-Saint-Etienne, cette défaite 4-0. Ça s’est un peu affolé, la rue s’est un petit peu affolée. Comme j’étais sur place, les gens ont pensé à moi, automatiquement. Après, Claude Ferrandi et Pierre-Noël Luiggi m’ont convaincu par leur sincérité. Il y a un autre aspect qui m’a plu. J’étais dans les tribunes et je voyais tous ces gamins, toutes ces familles qui étaient là. Comme il y avait toujours 11 000 ou 12 000 personnes… Il faut connaître la vie du Sporting, hein ! 11 000 ou 12 000 personnes, c’est ce qu’on faisait en Coupe d’Europe. Avant on ne les faisait pas, on faisait 3 000 ou 4 000. J’ai dit aux dirigeants bastiais que j’allais venir apporter mon expérience."

Entraîneur du seul club ayant pris 6 points à l'ASSE cette saison de L2, l'Amiénois Omar Daf évoque ses succès contre les Verts dans Le Courrier Picard.

"Concernant nos meilleurs matches de la saison, j'ai aimé ceux contre Auxerre et Saint-Etienne, à l'aller comme au retour. Contre les trois premiers, on a livré de bons matches avec beaucoup de consistance alors que face aux équipes du bas de tableau, on a rencontré plus de problèmes."

Selon Le Progrès, la vente de l'ASSE à Kilmer Sports Ventures sera officialisée au plus tard dans la foulée du probable barrage retour des Verts chez les Grenats le 2 juin. D'après le quotidien régional, Larry Tanenbaum et Ivan Gazidis ont pour objectif que l'ASSE retrouve l'Europe d'ici 5 ans.