Objectif Gard a publié aujourd'hui une interview de Michel Platini. Extraits.

"En 1976, il y a eu un match, resté dans les mémoires, entre Saint-Etienne et Nîmes lors duquel deux Stéphanois ( Gérard Farizon et Christian Synaeghel) ont été blessés 8 jours avant la finale de la Coupe d’Europe contre le Bayern. Vis-à-vis de la France du football, Nîmes ne pouvait pas se rendre sympathique. Je n’étais pas trop content de voir les Stéphanois blessés, et à l’époque, tout le monde aimait Saint-Etienne. Ce n’était pas comme aujourd’hui où certains n’aiment pas Paris ou Marseille. Il ne fallait pas toucher à l’ASSE, mais Nîmes a fait son match.

Saint-Etienne et Nancy sont aujourd’hui tombés en Ligue 2 ou en National. Nous ne sommes plus dans ce football que nous avons connu. Aujourd’hui on est dans le football-business. Tu as de l’argent, tu as les clubs. Avant on formait les joueurs et il y avait très peu de transferts. Désormais on forme pour vendre. Les hommes à la tête des clubs sont souvent des opportunistes. Ils sont avant tout là pour eux et pour se faire mousser. Parfois ça ne se passe pas très bien. Molinari, Aulas, Bez, Nicollin et Calabro étaient là par passion et il n’y avait que du football avec eux.

Est-il devenu impossible de vivre le football uniquement par passion ? Aujourd’hui c’est l’argent qui compte, et j’ai essayé de faire en sorte que le football ne devienne pas un business, mais le système est plus fort que moi. Il y aura toujours des gens qui mettront encore plus d’argent (...) Johann Cruyff était mon idole. Je l’ai vu jouer et j’aimais tout chez lui. C’était un combattant, avec un grande vivacité. Moi j’étais dans l’anticipation, mais je ne brillais pas dans les dribles comme Messi, Neymar, Baggio ou Maradona."

Attendu ce samedi soir à Geoffroy-Guichard, l'En Avant de Guingamp fait partie des très rares équipes de L2 (avec le Paris FC et le Rodez Aveyron Football) ayant pris plus de points à l'extérieur qu'à la maison cette saison.

Au Roudourou, l'EAG n'a glané que 2 petits points lors des 7 matches qui ont suivi son succès contre Sainté à la fin de l'été. Si le club breton est seulement 15e à la maison (21 points), il est 5e à l'extérieur (24 points).

Hors de ses bases, Guingamp a gagné 6 matches (à Laval, Bordeaux, Metz, Nîmes, Rodez et Paris), a concédé 6 nuls (à Niort, Dijon, Amiens, Bastia, Annecy et au Havre) et n'a perdu que 4 matches (à Caen, Valenciennes, Quevilly et Pau).

En fin de contrat au Paris FC (décevant 10e de L2 avec 1 petit point d'avance sur l'ASSE), l'ancien joueur et recruteur stéphanois Thierry Laurey, en fin de contrat, ne prolongera pas son aventure dans la capitale selon la Pravda de ce mardi. Dans la même édition, le quotidien sportif indique par ailleurs que Zoumana Camara va probablement quitter lui aussi la capitale. Entraîneur des U19 du QSG (2e de son groupe derrière Lens donc toujours en lice pour jouer les play-offs), l'ancien défenseur central des Verts "est courtisé par des clubs pros pour devenir entraîneur numéro 1. En fin de saison dernière, Sochaux s'était positionné et pourrait revenir à la charge."

Ancien capitaine des U19 de l'ASSE et ex-coéquipier de Léo Pétrot, Mickaël Nadé et Dylan Chambost dans l'équipe réserve de Laurent Batlles, Adrien Fleury est dans de sales draps. Il est en effet impliqué dans une violente bagarre survenue dans les vestiaires visiteurs à l'issue d'une rencontre de N2 qu'il a perdue à domicile avec Sainte-Geneviève contre Boulogne-sur-Mer le 25 mars dernier.

Comme le rapporte Le Parisien, le milieu de terrain de 23 ans fait partie des joueurs qui seront jugés le 2 juin pour "violence en réunion dans une enceinte sportive" . L'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE (de 2014 à 2019) a déjà été sanctionné sportivement jeudi dernier pour ce dérapage. Comme l'a indiqué Foot National, il a écopé de 10 matches de suspension.

L'AS Monaco a remporté ce week-end (4-2) aux dépens du Clermont Foot (tombeur des Verts au 1er tour) la 5e Coupe Gambardella de son histoire. Si l'AJA reste le recordman de cette compétition (7 trophées), l'ASSE (sacrée en 1963, 1970, 1998 et 2019) descend sur la 3e marche du podium, aux côtés des Crocodiles et des vilains.

C'était la belle histoire de la rencontre d'avant-hier, deux joueurs ayant évolué ensemble plusieurs saisons dans les équipes de jeunes de l'ASSE se sont affontés au Stade de France. S'il n'a pas démérité, le Clermontois Ilhan Fakili a dû s'incliner face au talent du Monégasque Saïmon Bouabré. Buteur et passeur décisif, ce coéquipier de Mathis Amougou en équipe de France U17 s'est particulièrement illustré.

Il y a un an, son beau-frère Samy avait expliqué à RMC les raisons de son départ de l'ASSE. "Saïmon est parti de l’ASSE en U11 car il n’avait plus de plaisir. Il a besoin d’affect, d’un entraîneur qui lui fasse confiance. A Saint-Etienne, à un moment donné, ça n’a plus matché. Il s’est retrouvé arrière droit, il ne comprenait pas pourquoi. Le coach lui disait : "Il ne faut plus que tu marques de but." Sans lui expliquer les choses, on l’a un peu perdu sur le terrain. Du coup il a perdu le plaisir. Il a dit à mes beaux-parents : "j’en ai marre, je n’ai plus envie de jouer au foot." Ils l’ont écouté et l’ont sorti de Sainté. Il a rebondi à Andrézieux deux mois plus tard à la mi-saison. Il a retrouvé le plaisir de jouer là-bas."

Il a ensuite rejoint le club phocéen d'Air Bel, où il a d'emblée impressionné son entraîneur en U14 Hichem. "J'ai tout de suite vu que c'était un leader, on l'a mis capitaine. C'était le meneur de jeu. Il jouait souvent numéro 10, parfois numéro 8. On ne l'a pas fait jouer arrière car là où il était le plus utile à l'équipe et là où il prenait le plus de plaisir, c'était dans le coeur du jeu. Nous à Air Bel, on a l'habitude de voir de bons joueurs voire de très bons joueurs. On a eu par exemple Momo Simakan et Wesley Fofana. Saïmon Bouabré ne joue pas au même poste qu'eux mais pour moi il est au-dessus au même âge sur le potentiel. Il a une aisance technique, une vision du jeu assez incroyables pour son âge."

Impliqué sur deux des trois buts de son équipe  avant-hier aux dépens de Laval, Jérémy Livolant (25 ans) a conforté  son statut de Jean-Philippe Krasso guingampais : le natif de Morlaix est en effet le meilleur buteur (9 pions) et le meilleur passeur (7 offrandes) de l'EAG, attendu samedi soir dans le Chaudron lors de la 34e journée de L2. Auteur du but du break costarmoricain au match aller grâce à dégagement complètement foiré de Matthieu Dreyer, le très actif attaquant breton est le seul joueur du championnat à voir franchi la barre des 200 centres cette saison.

Alors que Victor Lobry n'a claqué qu'un petit pion (à Guingamp) en 32 matches officiels joués sous le maillot vert, celui qui a lui a succédé dans l'entrejeu palois a déjà mis 7 buts (dont 2 contre Sainté) sur le même nombre de rencontres.

Mais l'ancien Vert Henri Saivet, qui a égalisé avant-hier à Nîmes, a dû céder sa place dès la 37e à cause d'une blessure à la cuisse. Défaits dans le temps additionnel, les hommes de Didier Tholot restent donc bloqués à 40 points (soit 3 de moins que l'ASSE et 6 de plus que le premier relégable Laval).

Yannick Noah, qui fête les 40 ans de son sacre à Roland-Garros (dernier titre du Grand Chelem remporté par un Français), s'est confié à cette occasion France Info. Extraits.

"Quelques années après ce succès, les souvenirs étaient très présents. Avec le temps, ce sont des images qui restent. On a tous pris un coup de vieux ! Il reste l'émotion. C'est très chic d'avoir l'un des plus beaux moments de ta vie en film. C'est très difficile de réécrire l'histoire, mais c'était le rêve de ma jeunesse. Il a motivé mon adolescence, c'était un objectif impossible. En tant que cadet, le rêve, c'était déjà de jouer à Roland-Garros, mais alors de gagner le tournoi… J'ai de la gratitude d'avoir atteint ce graal.

Je vis bien le fait d'avoir autant marqué les gens. Les témoignages que je reçois sont toujours très bienveillants. Il y avait des gens au stade, d'autres à la télé, c'est un moment marqué d'émotion. J'ai été touché moi-même en tant que fan de sport par l'épopée de Saint-Etienne en 1976, des Bleus en 1998. Je fais partie du patrimoine. Quand j'ai commencé à jouer, ce n'était pas forcément pour ça. Et tu crées des liens avec des gens que tu ne connais pas. C'est encore plus joli, je trouve."

Ancien goleador stéphanois (il avait marqué en N3 contre Montluçon), Ignacio Ramirez a réalisé hier contre la Luz un doublé victorieux qui lui permet de prendre la tête au classement des buteurs du championnat uruguayen (8 pions claqués en 10 matches). Après 13 journées, son équipe (Nacional) est deuxième à 5 points du leader (Penarol).

Titularisé 27 fois cette saison en L2, le plus souvent en charnière centrale (notamment au match aller contre Sainté) et plus ponctuellement dans l'entrejeu guingampais, Baptiste Roux sera forfait samedi dans le Chaudron suite à sa sérieuse blessure au coude contractée avant-hier contre Laval. "Il y a une luxation et une suspicion de fracture. Je pense que sa saison est d’ores et déjà terminée" a déploré hier son entraîneur Stéphane Dumont dans Le Télégramme.

D'une mine du gauche sous la barre, Assane Diousse a marqué avant-hier le premier but de la victoire (3-2) de l'OFI Heraklion sur le terrain d'Atromitos, ex-club d'Alexandros Katranis (latéral gauche de Piast Gliwice, 6e de l'élite polonaise). Contrairement à ses anciens coéquipiers stéphanois Paul Bernardoni et Sada Thioub, le milieu de terrain sénégalais de 25 ans ne connaîtra pas une deuxième descente d'affilée car son club a assuré le maintien en prenant 11 points sur les 5 derniers matches.

Des nouvelles de l’ancien milieu de terrain de l’AS Saint Étienne, Assane Diousse [25 ans] qui a été buteur ce week end avec l’OFI Crete 🎥

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— 𝗝𝗼𝘂𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗦𝗲́𝗻𝗲́𝗴𝗮𝗹𝗮𝗶𝘀 🇸🇳 (@JoueursSN) May 1, 2023

De son côté, Harold Moukoudi est toujours en lice pour réaliser le doublé avec l'AEK Athènes. Qualifié pour la finale de Coupe de Grèce (programmée le 24 mai contre le PAOK Salonique), le défenseur camerounais a tenu le choc hier lors du match nul et vierge de son équipe sur le terrain du leader Panathinaikos. A trois journées de la fin, le Sergent est seulement devancé à la différence de buts particulière par le Pana.

Comptant 10 points de retard, l'Olympiakos est assuré de perdre son titre mais il jouera le rôle d'arbitre. Le club de Pape Cissé, Panagiotis Retsos et Yann M'Vila ira en effet chez le Sergent la prochaine journée avant de recevoir le Panathinaikos...

 

 

 

 

 

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Enzo Mayilla : deux buts, trois passes décisives

C'était la suprématie ligérienne qui était en jeu aujourd'hui : les U16 de Kevin De Jesus recevaient leurs homologues d'Andrézieux qui avaient emporté le match aller (1-0) en novembre dernier. Il n'y a pas eu de suspense et les Verts se sont fort logiquement imposés sur le score de 7 à 0, après avoir mené 4-0 à la mi-temps..

Dès l'entame, à la 2ème minute, les Stéphanois ouvraient la marque par Noam Fajr (passe décisive d'Enzo Mayilla). Les buts allaient ensuite s'enchaîner : 
- 20 ème : but de Prince N'Geleka
- 22ème : but de Prince N'Geleka (passe décisive d'Enzo Mayilla)
- 32ème : But d'Hani Guerroudj (passe décisive d'Enzo Mayilla)
- 72 ème : but d'Enzo Mayilla (passe décisive de Maysson Méité)
- 88 ème : but de Rayan Boukadida (passe décisive d'Hani Guerroudj)
- 90ème : but d'Enzo Mayilla

La composition : Massé - Gardant (Boukadida, 45ème), Ben Rahem, F.Camara, Grillot - Tatuszka, Guerroudj, N'Geleka (Nativoha, 60ème) - Méité, Mayilla, Fajr.

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous n'avons pas été mis en difficulté, et avons retrouvé une belle efficacité offensive. Nous ne sommes pas tombés dans la facilité, mais je regrette cependant certaines phases de jeu mal négociées. Toutes les conditions étaient réunies pour une victoire dans ce derby face à des joueurs qui nous connaissaient bien."

Alors qu'ils n'avaient pris que 2 petits points lors de leurs 5 matches précédents, les Merlus se sont imposés 3-1 à Paris ce dimanche contre le QSG d'un Christophe Galtier dépité. Régis Le Bris, qui a effectué 4 changements, a laissé sur le banc Adil Aouchiche au grand désarroi de l'ancien Titi, qui rêvait de rejouer à Paris. Avant cette rencontre, l'entraîneur lorientais a expliqué en conférence de presse pourquoi l'ex-numéro 17 de l'ASSE n'avait eu droit qu'à 241 minutes de temps de jeu cette saison dans l'élite (11 apparitions, 1 titularisation).

"Il a été propulsé très tôt de par ses qualités. Ensuite, s’est produit le moment où la concurrence est revenue et où il fallait gérer cette impatience, cette incompréhension à ne pas débuter d’autres matchs. Il a fait des pas de géant de ce point de vue là cette saison. Avec nous, il a pris l’histoire en cours - il est arrivé fin août après avoir démarré la saison en L2 avec Saint-Etienne - et il a connu quelques blessures. Ensuite, dans la compétence d’être là tous les jours, d’être insatisfait de ne pas jouer et pour autant de se donner les moyens d’être un meilleur joueur sans arrière-pensée, il a beaucoup avancé. Cette compétence, je le répétais quand j’étais directeur de centre et je la perçois encore plus clairement et finement en tant que coach professionnel, est primordiale."

Dans la dernier édition du Télégramme, Jacky Bonnevay a mis en exergue les lacunes de l'ancien protégé de Claude Puel.

"Je l’ai eu deux ans à Saint-Etienne. Il a peut-être des excuses mais il n’a pas confirmé les espoirs placés en lui. Claude lui a accordé une grande confiance. Il a beaucoup joué à gauche, aussi un peu dans l’axe que, lui, préférait mais où on avait aussi Wahbi Khazri. Peut-être que les médias et l’environnement en attendaient trop de lui. Il est sans doute venu chez nous trop tôt, à sa décharge, dans un contexte compliqué. Malgré le temps de jeu qu'on lui a accordé à l'ASSE, il n’a pas été très efficace [2 buts et 9 passes décisives en 77 matches dont 35 en tant que titulaire, ndp2]. Il faut qu’il s’adapte à un jeu d’adulte. J’espère qu’il a bien intégré les exigences du monde professionnel de haut niveau. J’espère qu’il se rend compte qu’il a une chance unique d’être à Lorient en Ligue 1. Il doit densifier son jeu. Techniquement il y a un fort potentiel. Mais il faut l’athlétiser. Le football de demain et celui d’aujourd’hui, c’est la densité athlétique, le volume de course à haute intensité, l’agressivité…"

S'ils se sont facilement imposés dans le Chaudron il y a 8 jours, les Grenats ont été tenus en échec (1-1) à Saint-Symphorien hier soir par le Paris FC de Thierry Laurey, qui en a profité pour piquer la 10e place à Sainté. Titularisé aux côtés d'Yvann Maçon (qui a mangé sa 5e biscotte parisienne, la 8e de la saison), l'ancien U17 stéphanois Morgan Guilavogui a marqué le plus joli but de cette 33e journée de L2.

🇫🇷 | La frappe enroulée de Morgan Guilavogui cet après-midi pour ouvrir le score face a Metz ! 🥶🇬🇳

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— 𝗝𝗼𝘂𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗚𝘂𝗶𝗻𝗲𝗲𝗻𝘀 🇬🇳🐘 (@Joueurs_GN) April 30, 2023

Le petit frère de Josuha (quant à lui titularisé en charnière centrale et facile vainqueur de Mayence cet après-midi) a claqué 14 pions cette saison en L2, soit 2 de moins que Jean-Philippe Krasso en n'ayant mis que 2 pénos contre 7 pour JP. L'international ivoirien des Verts, rejoint par le Girondin Josh Maja au classement des buteurs, voit la première place s'éloigner un peu plus car Georges Mikautadze a atteint la vingtaine....

Paul Bernardoni et Sada Thioub, qui ont pris part à la descente de l'ASSE en L2 la saison passée, en auront fait de même cette saison avec le SCO, officiellement relégué ce dimanche suite à sa défaite 4-2  au Roazhon Park alors qu'il reste encore 5 journées de L1 à jouer. Si le second aura redonné un bref espoir à son équipe en délivrant une passe décisive, le premier a encaissé juste avant un csc de Cédric Hountoundji encore plus beau que ceux inscrits par Timothée Kolodziejczak il y a un an.

On aura noté qu'Angers était une fois encore privé de Loïs Diony (bientôt remis de sa blessure au genou) et de Faouzi Ghoulam (blessé au tendon, out jusqu'à la fin de saison). Comme le souligne Opta, l'infortuné Paulo vit sa 3e relégation en Ligue 2. Depuis ses débuts dans l’élite en 2015/16, seuls 5 autres joueurs (dont 2 anciens Verts) ont connu la descente à 3 reprises :  Nolan Roux, Enzo Crivelli, Farid Boulaya, Didier Ndong et Prince Oniangué. 

Averti hier à Rodez pour la 3e fois en l'espace de 4 matchs (après le déplacement à Charléty, et la réception de Grenoble), Lamine Fomba ne verra pas Laval, où les Verts se déplaceront dans deux semaines, pour cause de suspension.

Quatre Verts sont sous la menace d'une suspension qui s'appliquera lors de la réception de Quevilly en cas de biscotte contre Guingamp : Léo Pétrot, Mathieu Cafaro, Victor Lobry et Jean-Philippe Krasso.

Niels Nkounkou, averti hier, a encore un peu de crédit. Sa dernière biscotte date en effet de Nîmes, il y a 10 matchs, et ne compte donc qu'un carton à comptabiliser.

Si les Verts auront été incapables de battre Rodez en 3 matches joués cette saison contre ce club au budget 4 fois plus modeste que celui de l'ASSE, les supporters stéphanois ont comme chaque week-end remporté le match des tribunes hier soir. Centre Presse Aveyron. le reconnaît bien volontiers aujourd'hui.

"Même si elles sont vides ce dimanche, les travées de Paul-Lignon vibrent encore au rythme des chants stéphanois qui ont inondé le stade hier soir. Alors qu'un dispositif de sécurité jamais vu sur l'esplanade de la rue Vieussens a refroidi quelque peu l'arrivée des premiers spectateurs, avec la présence de douze fourgons de CRS, la ferveur des supporters des Verts ayant pu faire le déplacement a apporté de la chaleur dans l'enceinte du Piton.

En plus des 163 membres des Green Angels et des Magic Fans, le parcage visiteur a accueilli près de 200 Stéphanois. Un petit groupe qui a donné plus de voix que personne parmi les 3 263 spectateurs (record), dont une belle part vêtue de vert était dispersée un peu partout dans les tribunes. A l'opposé du virage réservé aux visiteurs, le kop ruthénois a bien essayé de répondre mais il n'y a pas eu photo : les Verts sont doués à ce jeu - même si on compte un siège arraché et des toilettes détérioriés - et ont gagné ce match-là."

Alors qu'il n'avait jamais dépassé la barre des 4 buts en une saison de L1 lors de ses vertes années, Arnaud Nordin en est dèjà à 7 pions dans l'élite cette saison sous le maillot de Montpellier.

Titularisé aux côtés de Falaye Sacko et Wahbi Khazri, le numéro 7 pailladin a en effet marqué ce dimanche après-midi deux des trois buts victorieux de son équipe à Louis-II, avant de délivrer sa 4e passe décisive de la saison histoire d'achever un peu plus  l'AS Monaco de Ruben Aguilar (lui aussi titulaire).

La masterclass de Nordin qui permet aux Montpelliérains de mener sur la pelouse Monégasque !

C’est rien c’est la ligue 1. ✨😮‍💨

pic.twitter.com/bdV6DqPijR

— MercaFoot (@MercaFoot_) April 30, 2023

Pour rappel, l'ancien numéro 18 de l'ASSE avait déjà réalisé un doublé sous le maillot vert (à Furiani en Coupe de France contre Bastia-Borgo le 5 janvier 2020) mais aussi lors de son prêt à Nancy (à Marcel-Picot contre Auxerre en L2 le 21 avril 2018).

Auteur de deux passes décisives et d’un but (sur un ballon donné par Jonathan Bamba) dès la première mi-temps hier contre le club de sa ville natale Ajaccio, Rémy Cabella (33 ans) a été le principal artisan du succès (3-0) des Lillois, qui consolident leur 5^e place (européenne) avec 6 points d’avance sur les vilains qui s’étaient imposés la veille chez Frédéric Antonetti. En 27 matches de L1 joués cette saison, le numéro 10 des Dogues a claqué 7 pions et délivré 9 passes décisives.

Si c'est avec le numéro 35 que Yanis Lhery a fait sa première apparition de la saison hier à Rodez, celui qui a raté la balle de match à la 94e deux minutes après son entrée en jeu est le 43e joueur utilisé cette saison par Laurent Batlles en L2. Un nombre hallucinant ! Reste à savoir si l'entraîneur des Verts, en hommage à son département natal, sollicitera un 44e garçon cette saison...

Les 43 joueurs

Gardiens : Dreyer, Fall, Green, Larsonneur, Raveyre

Défenseurs : Appiah, Bakayoko, Briançon, Giraudon, Maçon, Nadé, Namri, Nkounkou, Palencia, Pétrot, Silva, Sow

Milieux : Aouchiche, Bouchouari, Cafaro, Camara, Chambost, Fomba, Gauthier, Lobry, Monconduit, Moueffek, Mouton, Neyou, Youssouf

Attaquants : Aiki, Bamba, Bile, Bouanga, Charbonnier, Krasso, Lhery, Othman, Pintor, Rivera, Saban, Sidibé, Wadji

L'ASSE n'est plus le seul club à avoir marqué 5 buts aux Canaris en finale de Coupe de France. Présidé par Damien Comolli (directeur sportif des Verts de juin 2004 à juin 2005 puis de novembre 2008 à novembre 2010) et entraîné par Philippe Montanier (6 matchs joués dans les cages stéphanoises la saison 1999-2000), le TFC en a fait de même hier soir.

Les Verts restent néanmoins les plus larges vainqueurs de cette compétition qu'ils n'ont plus remportée depuis 46 ans : alors que les protégés d'Albert Batteux avaient su garder leur cage inviolée le 31 mai 1970 à Colombes, les Violets ont en effet encaissé un but à Saint-Denis (sur un penalty transformé par leur capitaine Ludovic Blas).

Comme le rapporte Le Progrès, les Verts se satisfont d'avoir tenu en échec sur son terrain la meilleure équipe de L2 depuis le mois de mars.

Devenu directeur adjoint du football à la formation du QSG après avoir bouclé sa carrière de joueur à l’ASSE, Yohan Cabaye raconte quelques anecdotes dans la Pravda du jour. Extraits.

"Mon coéquipier le plus sous-estimé ? Mathieu Bodmer à Lille. En fait, il n'était pas sous-estimé. Mais avec le talent qu'il avait, il aurait mérité autre chose. Il a joué dans des grands clubs, oui, mais peut-être aurait-il pu devenir international. Après, il faut de la chance au bon moment. Il y avait aussi des joueurs, à cette époque, qui étaient en place. Ce fut un très, très grand plaisir en tout cas de jouer avec lui. Avec nous, les jeunes, il était toujours dans les conseils, la bienveillance. Et sur le terrain, c'était toujours très facile à ses côtés.

La plus grande dispute à laquelle j’ai assisté ? Celle entre Stephan Lichtsteiner et le coach Claude Puel à Lille en 2007. En fait, le coach aimait bien jouer avec nous lors des oppositions. Et dans un petit jeu, il y avait de l'intensité et le coach en mettait pas mal aussi. Il a donné un coup à Steph qui le lui a rendu. Le coach n'a pas apprécié et ils se sont attrapés. Est-ce qu'ils se sont battus ? Un petit peu. Quand j'ai vu ça, j'ai dit : "Oh putain, ça ne rigole pas !" J'avais 21 ans. À la fin, le coach est venu vers nous, il s'est excusé pour son comportement et a payé une amende.

L’anecdote qui m’a le plus fait marrer ? À Paris, la veille de la demi-finale de Coupe de France contre Saint-Étienne en 2015, j'arrive sur le terrain d'entraînement en même temps qu'Ibra. Il me dit : "Salut Yo, ça va ?" Je lui réponds naturellement : "Oui, et toi ? " Il me balance alors : "Moi, je vais très bien. Je sais que demain je vais mettre trois buts et on va aller en finale." Le lendemain, il a mis trois buts et on est allé en finale (le QSG s'était imposé 4-1 malgré l'égalisation de Romain Hamouma, ndp2]."

Les U15 de Jean-Philippe Primard, après leur large victoire de la semaine dernière sur l'AS Montferrand (6-2), se déplaçaient à Peronnas pour affronter le Football Bourg en Bresse-Peronnas, un adversaire extrêmement motivé, qui a donné bien du fil à retordre aux Verts un peu frustrés du nul obtenu (2-2), après avoir trouvé barre et montants à quatre reprises.

Le début du match a été difficile pour des Verts timorés, insuffisamment présents dans les duels. Malgré cela, ils se créaient des occasions notamment par Jules Patry, côté gauche, qui entrait vers l'intérieur, enroulait sa frappe qui terminait sur la barre. Peu après, Tom Teillol, dans une action identique, trouvait lui aussi la barre adverse. Sur la contre-attaque, les Verts se faisaient surprendre en milieu de terrain, et au lieu de temporiser en reculant, ils jouaient maladroitement le hors-jeu, ce dont profitaient les Burgiens pour ouvrir la marque. (Bourg - ASSE : 1-0, 16ème).
Ces derniers récidivaient quelques minutes plus tard, sur un corner, où, au 2ème poteau, un des leurs prenait le dessus, de la tête, et logeait le ballon dans la lucarne, pour doubler la mise. (Bourg-ASSE : 2-0, 23ème).
Les Verts, alors, poussaient pour revenir mais devaient rester vigilants pour ne pas se faire contrer. Juste avant le repos, Amin Chakroun se faisait faucher dans la surface, mais, malheureusement, Tom Teillol n'arrivait pas à convertir le penalty, de sorte que la mi-temps était atteinte sur ce score de 2 à 0 en faveur des locaux.
Dès la reprise, Sonny Yvars (photo) entrait sur l'intérieur, était lui aussi fauché et il ne se faisait pas prier pour réduire le score sur penalty. (Bourg-ASSE : 2-1, 45ème).
La domination était désormais verte, mais le poteau puis la barre venaient retarder l'égalisation attendue. Les Stéphanois insistaient et étaient récompensés en fin de match par un nouveau penalty, suite à une main adverse. Sonny Yvars ne se démontait pas et égalisait logiquement. (Bourg-ASSE : 2-2, 75ème).

La composition : Colombet - Lengi (U14), Granier, N.Mouton, Teillol - Eymard, Poyet, Yvars - Castro (U14) (Piskor (U14), 40ème), Chakroun (Patry, 67ème), Patry (Lebrun (U14), 53ème).

La réaction de Jean-Philippe Primard : : "Nous sommes mal entrés dans ce match, notamment en terme de duels, face à une équipe super motivée, avec de grandes qualités, notamment des attaquants rapides qui nous ont mis en difficulté. Nous avons manqué l'ouverture du score à deux reprises en trouvant la barre transversale, et nous nous sommes fait surprendre sur un contre puis sur un corner. Peu à peu, nous avons pris la possession, mais nous n'étions pas à l'abri d'un nouveau contre. 2-0, deux barres pour nous, un penalty raté, c'était un peu frustrant. Nous repartons bien après le repos, et réduisons la marque rapidement sur penalty. Nous avons repris notre domination, en restant vigilants sur les contres adverses, et avons logiquement obtenu l'égalisation, encore sur penalty. Etre mené 2-0 à la mi-temps et réussir à revenir, c'est bien, surtout dans un match aussi intense où Bourg a répondu à notre domination par des contres tranchants. Il fallait garder un certain équilibre dans ce match que nous aurions pu gagner mais aussi perdre. Disons que le nul est plutôt logique."

Face à l'équipe réserve de La Duchère (avant-dernière), les protégés de Razik Nedder ont arraché sur le fil hier en banlieue un succès (2-1) synonyme de maintien en N3 à 3 journées de la fin du championnat.

Les Verts, qui ont ouvert le score à la 23e minute grâce à leur milieu de terrain sénégalais Cheikh Fall, ont concédé l'égalisation à la demi-heure de jeu. Cinq minutes après son entrée en jeu, l'international tunisien U20 Jibril Othman a inscrit le but victorieux à la 90e. Cette victoire permet aux Stéphanois de monter sur le podium car Clermont, Vaulx-en-Velin et Ain Sud ont perdu.

La réaction de Razik Nedder :

"C’est une victoire très importante qui vient valider le travail du groupe de mon staff. Elle est à l’image de notre saison on aurait pu être plus efficace afin de moins souffrir. Cette efficacité doit nous permettre de bonifier notre maîtrise. Sur un terrain difficile, on a su faire preuve de technique, notre milieu de terrain Antoine, Cheikh, Youss et Karim ont été très bons. Bien évidemment on a manqué d’impact mais on a compensé par notre maîtrise. Jibril, nous a délivré avant son départ au Mondial U20. Il a fait parler son sens du but. On prend la troisième place du classement à trois journées de la fin et on s’assure le maintien.

La refonte des championnats est un vrai piège avec plus d'un tiers de la poule qui sera relégué. On voit que dans certaines poules, d’autre gros centres de formation sont déjà condamnés. On est soulagé que notre projet d’une réserve très rajeunie avec très peu de renforts se retrouve dans cette position-là à ce moment-là de la saison dans cette poule Rhône-Alpes considérée comme l’une des plus relevées de France."

En réalité, un seul centre de formation est déjà condamné à la relégation en R1 (l'OGC Nice, avant-dernier dans la très chaude poule Corse-Méditerranée) et la grande majorité des clubs professionnels dont la réserve évolue en N3 ont déjà assuré le maintien ou l'ont quasiment dans la poche. On aura noté qu'hormis les Aiglons, le Stade Brestois et le Paris FC sont les seuls clubs pros dont la réserve est actuellement relégable dans ce championnat.

En N2 par contre, seuls 2 des 10 clubs pros représentés sont quasiment assurés de se maintenir : Auxerre et Angers. Les vilains et les merlus sont les premiers non relégables dans leur groupe. Les six autres sont dans la zone rouge : Reims est déjà condamné, Caen et Rennes sont quasiment sûrs d'être dans la charrette. Si Metz est mal barré, Guingamp et Nantes peuvent espérer se sauver.

Les Stéphanois ont rendu une copie d'une rare indigence hier soir sur une pelouse ruthénoise qui l'était tout autant, mais ils ont toutefois réussi à égaliser dans les dernières minutes pour éviter une troisième déconvenue cette saison face aux Aveyronnais.

La première mi-temps fut l'occasion de revoir le Saint-Etienne de l'hiver 2022 : lenteur, mauvais choix, passes ratées, intentions absentes ... Seule une frappe de Jean-Philippe Krasso en plein sur le gardien  a fait passer un frisson aux supporters.

En seconde période, les Verts ont gardé leurs mauvaises habitudes de l'hiver : en prenant un but au bout de 2 minutes sur un pénalty concédé par Saïdou Sow sur une percée de Corredor (1-0, 46e). Alors que la maîtrise était ruthénoise, les Verts se démarquaient par leur faiblesse technique et leur absence d'envie.

La sortie d'Aïmen Moueffek et Benjamin Bouchouari pour Victor Lobry et Dylan Chambost a permis d'apporter plus de sérénité au milieu de terrain. L'ancien troyen a même failli égaliser sur sa rentrée mais il cafouilla devant le gardien qui relachait une frappe verte. Sur leur seule action à l'endroit, partie d'une passe lumineuse de Mathieu Cafaro, Dylan Chambost centrait pour Kader Bamba, qui profitait de l'écran de Jean-Philippe Krasso, pour ajuster le portier aveyronnais (1-1, 83e).

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— Vids ASSE (@asse_vids) April 29, 2023

Il fallait ensuite un immense Gautier Larsonneur pour sauver ce point du nul avec deux parades dans les 5 dernières minutes. Un point qui aurait pu miraculeusement se transformer en 3 si Yanis Lhery, auteur de sa première apparition de la saison chez les pros,  avait cadré sa reprise, en renard des surfaces, au bout du temps additionnel.

Au classement, avec la défaite de Laval à Guingamp, les Verts ont désormais 9 points d'avance à 5 journées de la fin et pointent à la 11e place du classement de L2.

Né à Montbrison, le tennisman Hugo Grenier, 128è au classement ATP, vit au tournoi de Madrid sa plus belle semaine sur le circuit.

Présent pour la première fois dans le grand tableau d'un Masters 1000 (soit la catégorie juste en dessous des Grands Chelems), il enchaîne les perfs.

Après avoir sorti l'Argentin Schwartzmann (72è mondial) au premier tour, il a tapé hier l'Américan Korda (28è mondial et fils de) 7/6 7/6, sa première victoire sur le circuit contre un Top 30, à 27 ans. Pour ce nouvel exploit, Grenier a pu apprécier le soutien de six supporters français très bruyants, comme il l'a confié à la Pravda : "J'adore. Franchement, je suis un grand supporter de Saint-Etienne, donc j'allais beaucoup à Geoffroy Guichard jeune et y avait une petite ambiance foot super sympa, bien sûr que ça m'a aidé, j'étais à bloc! "

Au troisième tour, Grenier défiera Zverev, 16è joueur mondial. Son prochain classement devrait lui permettre d'intégrer le tableau de Roland Garros sans passer par les qualifs.

Victorieux au match aller à GG en ayant réussi une clean sheet, le gardien ruthénois Lionel Mpasi s'est confié à Midi Libre avant de recevoir les Verts ce samedi à 19h00. Extraits.

"On a toujours le couteau sous la gorge quand on est à Rodez. On a 40 points, tant qu'on n'est pas mathématiquement maintenu, on doit se battre tous les week-ends. Comme il y a quelques semaines, quand on était dernier et qu'on nous condamnait déjà à la descente. On se battra sur chaque ballon car c'est dans nos valeurs. Nous allons aborder ce match contre Saint-Etienne comme nous avons abordé les précédents, dans nos principes. En ce moment, ça se passe bien pour nous à la maison, on peut compter sur un public qui nous emmène. Tout le monde rêve de jouer des matches comme ça, surtout devant une si belle ambiance avec un stade plein."

Entraîneur de l'équipe la plus performante de la L2 depuis le mois de mars, Didier Santini s'est confié à La Dépêche du Midi avant d'accueillir les Verts ce soir dans un stade Paul-Lignon à guichets fermés depuis plusieurs semaines.

"Saint-Etienne, c'est un grand nom du football français. Nous recevons l'un des clubs les plus mythiques de France. Nous allons devoir nous transcender devant notre public. Nous allons tout faire pour que cette rencontre soit une belle fête. On a l'obligation de gagner des points pour atteindre la barre du maintien. Nous avons gagné deux fois contre les Verts cette saison à Geoffroy-Guichard mais c'était dans un autre temps. Depuis, l'effectif a été modifié à 50% chez notre adversaire qui ne joue plus de la même façon et dispose d'une grande qualité individuelle et collective. Pour rivaliser avec cette équipe, nous devons être à 100% de notre potentiel. Un ton en-dessous et nous ne serons pas en mesure de faire douter Saint-Etienne."

David Le Frapper, qui a entraîné deux saisons (2017-2019) Niels Nkounkou en équipe réserve à l'OM, se réjouit dans Le Progrès de voir son ancien protégé exploser depuis qu'il a rejoint Sainté.

"Quand il a marqué contre le Paris FC, j’ai revu sa tête quand il avait 18 ans. Un but pareil, c’est tout lui. Quand il est connecté avec le jeu, ses partenaires et son coach, il a des fulgurances terribles. A l'OM, je l'ai fait jouer sur tout le flanc gauche. Je fonctionne comme ça : quand un joueur a du potentiel, je le déplace pour le faire progresser. En jouant plus bas, Niels était obligé de travailler sur sa concentration. C’était quelqu’un d’apprécié dans le vestiaire, un chambreur. Je ne suis pas surpris par sa réussite. C’est comme un buvard : il a absorbé et aujourd’hui, c’est en train de sortir. Il arrive à maturation et Saint-Étienne a eu raison de le récupérer."

On aura noté que l'actuel entraîneur du Racing Besançon (N2) a toujours cru en Niels Nkounkou, comme l'atteste cet extrait d'une interview parue en novembre 2019 sur Le Phocéen.

"Le potentiel, il l'a. Il est puissant, il a un bon pied gauche, ça va vite. Il a tout pour jouer au-dessus. Son problème, c'est qu'il est un peu instable là-haut. Il a parfois des moments de déconcentration qui sont préjudiciables. Je pars du principe que c'est peut-être aussi parce qu'il s'ennuie. C'est un gamin qui est capable de faire de très bonnes choses. De toute manière, s'il ne les fera pas à l'OM, il les fera ailleurs, ce n'est pas un souci. Mais c'est dommage aujourd'hui de ne pas accélérer sur son dossier, car il y a du monde... beaucoup de gens m'appellent pour savoir comment il est, pas au niveau technique, mais au niveau de l'homme, ils veulent juste savoir s'il est sérieux. C'est un vrai bon joueur, donc à un moment donné il faut le valider."