Max Gradel (35 ans) a marqué ce dimanche l'unique but de Sivasspor, lourdement battu 4-1 sur le terrain du relégable Umraniyespor. Il s'agit du 10e pion claqué cette saison en 41 matches officiels joués par l'ancien attaquant stéphanois.

Vous avez pu suivre cette rencontre de l'antépénultième journée de D2 féminine en direct sur notre forum grâce à notre fidèle potonaute hcatteau, envoyé spécial à Montauban : les Amazones ont concédé leur première défaite de la saison mais profitent du nul de l'OM contre Thonon pour être officiellement promues en D1 !

Malchanceuses (tir de Laury Jesus sur la barre dès la 5e minute) puis maladroites (penalty raté de Ninon Blanchard à la 38e), les Vertes ont concédé l'ouverture du score juste avant la pause dans la ville natale de Jean-Louis Zanon. Maryne Gignoux a encaissé un second pion quatre minutes après le retour des vestiaires. Après avoir raté un second péno et touché une seconde fois la barre, les Amazones ont réduit le score à la 89e grâce à Cindy Caputo.

La compo : Gignoux - Tapia, Blanchard, Anglais, Romanenko - Otu, Legrout (c), Carchio (Belin, 60') - DePriest (Okoronkwo, 46'), Caputo, Jesus (Marty, 77').

Après avoir défait les Bastiais hier soir, l'entraîneur lavallois Olivier Frapolli évoque la réception des Verts (samedi prochain à 19h00) dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Cette victoire 2-1 contre Bastia fait du bien. Simon Elisor est en forme au bon moment, il est fort logiquement récompensé avec ce doublé. Il a été très présent, a créé le danger en attaque, dans le jeu aérien, la profondeur… On va savourer, mais garder de la retenue, car on n’a fait que 50 % du travail. On est toujours relégables. Mais on est revenu à un petit point de Valenciennes et Annecy et à trois points de Pau à quatre journées de la fin du championnat. Des matches difficiles nous attendent, contre Saint-Étienne et à Bordeaux mais on a le moral. On sait qu’on va pouvoir compter sur le public et un stade plein pour la venue des Verts, ça va nous donner beaucoup de force.

Bastia, dès l’entame, nous a mis en difficulté dans la possession, et je pense qu’on était stressé. Mais sur les récupérations et les transitions, on leur a fait très mal. C’est un peu nouveau pour nous, mais ça porte ses fruits pour l’instant, donc je pense qu’il faut continuer dans cette voie-là. Car compte tenu de la situation et des résultats, on a un peu changé notre animation. Mais on a un équilibre qui me semble bon, plutôt solide, et on arrive à se créer des occasions. Ça fait 4 buts en 2 matches à domicile, c’est plutôt intéressant. Les garçons mettent beaucoup d’énergie. Sur cette fin de saison, on voit que ça tire de partout, mais ils ne lâchent pas. Ils sont admirables de combativité et de courage."

Elles y sont presque...Il reste un petit point à glaner pour les Amazones pour devenir officiellement championnes de D2 et ainsi retrouver une place en D1 Arkéma.

Pour se faire elles iront défier cet après-midi l'équipe de Montauban, 4ème du classement.

Le coach Mortel se livre sur le site off avant ce match décisif :

"Comment était le moral au sein du groupe après votre match nul face à Thonon ?

Le résultat contre Thonon nous aura permis de rester en alerte. Ça a généré une certaine frustration que l'on doit lever, dès à présent, en allant chercher un résultat à Montauban.

Vous avez seulement besoin d'un point pour être championne de D2, ça peut donc être le match du titre. Comment as-tu abordé ce match un peu spécial avec ton groupe ?

Montauban, c'est une belle équipe actuellement. Elles ont rarement perdu à domicile, seulement un match cette saison. Face à une bonne équipe, notre performance n'en sera que plus belle. On y va pour aller chercher les trois points. On ne réfléchit pas en se disant qu'on a besoin d'un seul point, même si ça nous suffirait pour être en D1 Arkema la saison prochaine. On a d'autres objectifs et on doit gagner ce match pour les atteindre, déjà pour continuer notre série et puis pour aller chercher ce titre de la D2. Monter en D1 et être championnes de D2, ce sont deux choses différentes et compte tenu de notre saison, je pense qu'on les mérite. On a donc préparé ce match dans l'optique d'aller chercher ces trois points.

On connaît ton professionnalisme, la fin de saison approche avec peut-être le titre dès ce week-end, on suppose que ça ne changera pas ta façon de travailler pour le reste de la saison ?

Oh non, on ne changera pas une seule virgule ! Je ne ferai plaisir à personne jusqu'au dernier jour d'entraînement. Celles qui joueront c'est parce qu'elles l'auront mérité. Je ne suis pas là pour faire tourner ou pour donner du temps de jeu à qui que ce soit. Ce n'est pas mon projet. La seule fenêtre que je pourrais m'autoriser à ouvrir ce serait par rapport à la formation stéphanoise si une jeune joueuse le mérite. Pour le moment on a un match important ce week-end, il y aura aussi Marseille chez elles et Albi, à la maison. C'est donc hors de question que l'on change notre façon de travailler sur la fin de saison, on va continuer jusqu'au dernier match.

Est-ce que le groupe est au complet pour ce déplacement à Montauban ?

On fait le déplacement avec nos 16 joueuses mais aussi Phoenetia (Browne) et Faustine (Bataillard) malgré leur suspension. Ce sont deux joueuses qui, pour des raisons différentes, font partie intégrante du groupe donc c'était important qu'elles soient avec nous. Phoenetia pour sa régularité au service du collectif et Faustine pour son éclosion depuis début janvier, ce qui met aussi en avant la formation stéphanoise. Donc oui notre groupe est au complet, avec 18 joueuses"

A l'aller, les Vertes l'avaient emporter facilement 5-0 à l'Etivalliere. Mais il faudra se méfier quand même de cette équipe qui reste sur une belle dynamique de 4 victoires consécutives.

Montauban - ASSE

Dimanche 07 Mai   15h

Stade Verbeke 

"Quand Loulou allait à Lyon, il était chez lui, Aulas l'accueillait avec beaucoup de soin. Là-bas, Loulou rencontrait sa jeunesse, il était heureux. Même s'il voulait gagner, il n'avait pas la rage de la rivalité, qu'il réservait aux matches contre Saint-Etienne" déclare Michel Mézy dans la dernière édition de Midi Libre.

D'une tête en deux temps, Mathieu Cafaro a marqué hier son 4e but en vert. Prêté par le Standard de Liège avec une option d'achat estimée à 500 000 €, le numéro 18 de l'ASSE affiche dans Le Progrès sa volonté de s'inscrire dans la durée à Sainté.

"Je suis satisfait de ma deuxième partie de saison car je n’avais jamais joué à ce poste de piston avant. Je me sens bien, j’ai mes repères sur le terrain et aussi avec mes coéquipiers. Rester à Saint-Etienne ? Si ça ne tenait qu’à moi, oui."

A l'instar des joueurs guingampais, l'envoyé spécial de Ouest-France Alvin Koualef a été scotché par l'ambiance hier soir dans le Chaudron, comme il l'explique dans la dernière édition du quotidien le plus diffusé du pays. Extraits.

"Être à Geoffroy-Guichard est une expérience sensorielle. On voit le vert, partout, tout le temps, des toilettes à la buvette. On sent le poids de l’histoire et l’odeur des frites. On goûte à la ferveur, rare et populaire, comme à Lens, comme à Marseille. On touche un peu du patrimoine du sport français rien qu’en montant les escaliers. Et on entend. Les Guingampais ont entendu, eux aussi. Un bruit sourd et violent, qui aura peut-être hanté leur nuit sur le chemin du retour vers les Côtes-d’Armor.

Ce son venu des Magic Fans, Green Angels et familles tout autour. 25 000 spectateurs, quand même ! Ce record de décibels, donc, autour de 20 h 43, quand Niels Nkounkou enrhumait Maxime Sivis et délivrait une merveille de passe pour un Ibrahima Wadji seul (avant d’être rejoint par tous les Stéphanois). C’est à ce moment que Saint-Etienne prit le dessus sur des Guingampais sonnés, éreintés. Guingamp, avec son cortège de jeunes pousses et d’inexpérience, pourra se dire qu’il apprend. Une ambiance pareille, peu l'avaient vécue."

A l'issue de la 13e victoire des Verts de la saison, Le Progrès a recueilli les réactions des numéros 27 et 29 de l'ASSE.

Niels Nkounkou : "On a vécu une première période compliquée. On était trop loin les uns des autres. On a aussi pris beaucoup de contres. On s’est fait remonter les bretelles à la mi-temps et on a su réagir. On savait qu’on aurait des opportunités et elles sont arrivées en fin de match. On avait besoin de renouer avec la victoire, encore plus à la maison. On a montré beaucoup de caractère. On va bien souffler et se préparer pour Laval. 

Aïmen Moueffek : "C’est magnifique d’inscrire le premier but de ma carrière dans le Chaudron, devant le kop Nord. J’ai eu un peu de chance, le ballon était devant moi et c’est rentré. C’est beaucoup de joie, de fierté, avec en plus la victoire au bout. On sait qu’on a pris des buts trop facilement, notamment celui juste avant la mi-temps. Le coach nous a un peu rentré dedans à la pause. On a su gommer les erreurs après et aller chercher les trois points au mental."

Trois anciens Verts étaient titulaires cette nuit en MLS au Levi's Stadium de Santa Clara (Californie) : Miguel Trauco (San José Earthquakes) recevait en effet Sergi Palencia et Denis Bouanga (Los Angeles FC). Le Péruvien a battu 2-1 l'Espagnol et le Gabonais. Ayant égalisé à la demi-heure de jeu en renard des surfaces, ce dernier a marqué son 14e but en 15 matches officiels disputés cette saison !

Una vez más en el lugar preciso, Dénis Bouanga dice presente y empata transitoriamente el partido para @SomosLAFC.#BarrioAngelino pic.twitter.com/m0I5DbZpvq

— MLS Español (@MLSes) May 7, 2023

En zone mixte, les Guingampais ont confié au Télégramme et à Ouest-France qu'ils avaient été impressionnés par l'ambiance du Chaudron.

Tristan Muyumba : "C’était une ambiance assez folle. Je n’avais joué dans un tel bruit, on n’arrivait pas se parler sur le terrain. On ne s’entend pas vraiment pour se donner les consignes. On est frustré par le résultat mais on joue au foot pour vivre de tels moments."

Gaëtan Courtet : "J'ai goûté les chants enflammés et ce bruit sourd qui descendait des tribunes constamment. On sait que c’est toujours incroyable de jouer ici ! Très peu de joueurs avaient joué dans un stade comme ça, avec une ambiance pareille, il faut s’en servir."

Amine El Ouazzani : "Franchement, ça me donne envie d'aller encore plus haut, de jouer dans des stades comme ça tous les week-ends ! C'est magnifique, ils ont un public magnifique. Ils étaient contre moi, j'ai pris du plaisir. Alors je n'imagine pas s'ils avaient été avec moi..."

Le RC Lens a piqué la 2e place à l'OM ce soir malgré la réduction du score de Dimitri Payet (36 ans), entré en jeu à l'entame du dernier quart d'heure dans la magnifique ambiance festive du stade Bollaert. On rappellera que c'est face aux Sang et Or que l'ancien numéro 7 de l'ASSE avait réalisé son seul triplé sous le maillot vert en août 2010.

Yoann Riou a posté sur son compte twitter la vidéo du but victorieux d'Ibrahima Wadji contre Guingamp. Auteur d'une très bonne entrée en jeu, le remuant attaquant sénégalais a claqué mine de rien son 10e pion de la saison !

Le football nous procure tant d'émotions. Ce Saint-Etienne - Guingamp😍 Et la folie sur ce but du 3-2 de Saint-Etienne avec l'immense @PBouby !!! Merci @Kevin_Sanchez_ pour l'accompagnement si précieux en régie !!! La L2 est si grande... pic.twitter.com/uHXyJdNfbW

— Yoann Riou (@riouyoann) May 6, 2023

Sans faire de bruit, Bilel Aouacheria (29 ans) enchaîne sa 6e saison dans l'élite portugaise cette saison (sa seconde avec Gil Vicente après trois ans à Moreirense et une année à Farense). Le double finaliste malheureux de la Coupe Gambardella (en 2011 et 2012) a réduit le score aujourd'hui d'une belle frappe du droit sur le terrain de Santa Clara. Malgré sa 4e défaite consécutive, son équipe a quasiment assuré le maintien car elle compte à 3 journées de la fin 9 points d'avance sur le barragiste (qui a 1 match en moins).

☑ RESUMO
Liga Portugal bwin (#31) | Santa Clara 3-2 Gil Vicente#LigaPortugalbwin #CDSCGVFC https://t.co/HZj6Q6Ap7Z pic.twitter.com/PJ88z4Xgxw

— VSPORTS (@vsports_pt) May 6, 2023

La phase régionale du « Festival Foot U13 Pitch » s’est déroulée aujourd'hui sur les installations de la ville de Feurs. Les seize équipes filles et seize équipes garçons se sont disputées le titre tout au long de la journée en combinant leurs résultats obtenus sur les défis techniques, le quizz et les rencontres.

Chez les filles, les vilaines conservent à nouveau leur titre et se qualifient pour la phase nationale de Capbreton début juin. Elles seront accompagnées par les jeunes vertes (2ndes) et le F.C. Eyrieux Embroye (3ème). 
Les jeunes vertes ont successivement battu l'US Saint-Flour (2-0), Andrézieux (6-0), l'AS Montferrand (4-0), le FC Lyon (4-1) et fait le nul contre les vilaines (1-1). Elles terminent donc 1ères ex-aequo au niveau des matchs, mais décrochent un peu sur la phase technique (conduite, jonglage), ce qui leur donne la 2ème place au classement final. 

Quant aux U13 garçons de Philippe Durieu, Ils ont tenu en échec le FC Lyon, futur vainqueur (0-0). Ils ont été battus par le FC Moirans (0-1), et par les vilains (1-0). Ils ont vaincu Cluses Scionzier FC (1-0) et Roannais Foot (1-0). Ils terminent 11èmes sur le classement des matchs, mais ont réalisé de très bonnes épreuves techniques (2èmes en conduite, 1ers en jonglage), ce qui leur donne au final une 5ème place juste derrière les vilains dans un classement dominé par le FC Lyon, Clermont Foot et Annecy FC.

Après leur défaite contre Metz, suivie d'un nul à Rodez, les hommes de Laurent Batlles ont renoué avec le succès en battant Guingamp (3-2) devant 25 002 spectateurs à Geoffroy-Guichard.

Il aura fallu attendre tard pour voir les Verts prendre l'avantage dans cette rencontre, eux qui ont été mené à deux reprises. D'abord par un but d'El Ouzzani à la 12e minute de jeu qui crucifiait Gautier Larsonneur de près dans la surface, puis par un second but de Courtet juste avant la pause d'une belle frappe lobée, malgré une main guingampaise en début d'action. Juste avant ce deuxième but, les Verts avaient égalisé grâce à Aimen Moueffek, son premier but en Vert, qui reprenait un corner cafouillé dans la surface.

En seconde période, les Stéphanois ont tenté d'égaliser mais ont souvent bredouillé leur football, peu aidés par un M.Thual aux abonnés absents refusant un pénalty à Ibrahima Wadji. Wadji, justement, dont l'entrée avec Thomas Monconduit a apporté plus de verticalité au jeu stéphanois. Pourtant, l'égalisation n'est pas venue de l'un d'eux. C'est Mathieu Cafaro qui, malgré sa petite taille, reprenait un centre de Dylan Chambost de la tête. La première parade du gardien renvoyait le ballon sur ce même Mathieu Cafaro qui concluait d'une deuxième tête cette fois victorieuse (2-2, 82e).

Il restait 10 minutes aux Verts pour passer enfin devant au score. Sur une longue transversale, Niels Nkounkou prenait le meilleur au physique sur son vis-à-vis et centrait pour Ibrahima Wadji seul aux 6 mètres qui n'avait plus qu'à pousser le ballon au fond des filets (3-2, 88e), inscrivant par là même son 10e but de la saison.

Malgré 7 minutes d'arrêt de jeu injustifiables, la rencontre se terminait sur cette victoire, peu académique mais ô combien importante pour le maintien au vu de la victoire de Laval face à Bastia. Les Verts sont 10e au classement et doublent leur adversaire du soir, et conservent 9pts d'avance sur la zone rouge à 4 journées de la fin.

Aïmen Moueffek aura attendu son 58e match en pro (le 22e en tant que titulaire) pour marquer enfin son premier but avec les Verts en équipe première ce samedi dans le Chaudron lors de la victoire (3-2) contre Guingamp.

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— Vids ASSE (@asse_vids) May 6, 2023

Le milieu de terrain de 22 ans, qui n'a jamais scoré avec la réserve, n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis le 14 janvier 2018 lors d'un match de Gambardella remporté 3-2 contre les vilains en banlieue (son unique pion avec les U19).

Pour Les Cahiers du Football, le réalisateur Hervé Resse est revenu sur l'Histoire derrière la VHS "l'Epopée des Verts" :

"Lors d'un séminaire à Dinard avec toute l'équipe de TF1 Vidéo, je défends un projet sur lequel je travaille depuis trois ans, L'Épopée des Verts, notre bébé à Frédéric et moi. Le Lay vient nous voir et nous dit : "C'est bien beau votre projet, vous avez l'air de connaître le football, mais on est en 1993, c'est fini Saint-Étienne, c'est l'OM maintenant !" Je lui réponds que, justement, cette épopée des Verts, c'est la nostalgie : les gens n'avaient pas pu enregistrer les matches à l'époque, et d'autres ne les ont jamais vus. J'assure à Patrick que nous allons en vendre 40 000. Il s'en est vendu 13 0000 en un mois !

Cela a été une vraie aventure, ne serait-ce que pour retrouver et numériser les archives, quand elles existaient. Surtout, au départ, Frédéric Winkler et moi avions tout le monde contre nous. Déjà, nous n'étions pas les premiers à avoir eu l'idée. Mais l'idée n'était pas le plus important, il fallait convaincre le club que c'était dans son intérêt, alors qu'il souffrait encore des conséquences de l'affaire de la caisse noire... Le président de l'époque, André Laurent, et son bras droit Philippe Koehl ont fini par dire : "C'est notre histoire, il faut se la réapproprier." Un hasard a fait qu'un responsable m'a présenté un réalisateur argentin, Jorge Dana, avec lequel nous avons commencé à travailler. Il partait en Argentine et avant même le premier montage, il revient avec une interview d'Osvaldo Piazza. 

Il y a cinq ou six ans, je rencontre une personne très sympa, non-voyante, qui me dit qu'il va au moins une fois par mois à Geoffroy-Guichard, alors qu'il habite à Paris. En rigolant, je lui parle de la cassette et il me répond : "Mais je l'ai vue dix fois !" Il y a six mois, il me met en contact avec des fans de Saint-Étienne. Certains m'ont demandé l'origine et le titre de la musique de fin, parce qu'ils en ont fait une chanson pour les tribunes, en collant des paroles !"

Média numéro 1 du football Francilien, Panamefoot organisait mercredi à l’Avant Seine / Théâtre de Colombes (Hauts-de-Seine) la troisième édition du Paname Best Player qui récompense les meilleurs joueurs et éducateurs des clubs amateurs de la région Ile-de-France. 
450 personnes ont assisté à la cérémonie co-animée par Abbes Saadi, fondateur de Paname Foot et recruteur pour Strasbourg et Smaïl Bouabdellah journaliste et commentateur de foot sur Prime Vidéo. 
À noter la présence de plusieurs personnalités : le député Karl Olive, l’ancien footballeur international Malien Sissoko ou encore Yvan Wouandj non voyant et joueur de cécifoot international français

Mehdy Lutin (2008), qui va arriver à l'ASSE cet été,  a remporté ce Paname Best Player 2023, un trophée qui récompense le meilleur joueur des générations U15 à U19. L’attaquant polyvalent du FC Montfermeil a été élu par un jury composé de 12 recruteurs de club professionnels Français qui sillonnent chaque weekend les terrains de la région Île-de-France. 

Le Paname Best Player a nominé par le passé des joueurs comme Mathys Tel, l’attaquant au Bayern Munich (Bundesliga) ou encore le milieu international tunisien Hannibal Mejbri (Birmingham City), prêté par Manchester United et vainqueur de la première édition en 2018. 

Le "Paname Best Player 2023" a été décerné à Mehdi Lutin, un attaquant U15 (né en 2008) du @FCMontfermeil.
10 recruteurs de clubs pros ont voté pour ce trophée de meilleur jeune joueur de la région parisienne ! #pépite pic.twitter.com/XfWz2JnWRX

— Football.fr (@football_fr) May 4, 2023

Les Verts auront été incapables de battre Rodez en 3 matches joués cette saison contre ce club au budget 4 fois plus modeste que celui de l'ASSE. Les protégés de Laurent Peyrelade ont éliminé les Verts de la Coupe de France en octobre dans le Chaudron, les hommes d'Emerick Darbelet ont gagné 2-0 dans le même stade en novembre en L2 et l'équipe de Didier Santini a logiquement tenu Sainté en échec samedi dernier dans l'Aveyron. Dans un entretien paru ce jour sur le site Ma Ligue 2, ce dernier se réjouit que son modeste club arrive à rivaliser avec les grosses écuries du championnat. Extraits.

"Notre manager général Grégory Ursule dit que le RAF est un club de N1 qui évolue en L2 contre des clubs de L1. Le club se professionnalise de plus en plus, mais il faut voir les clubs qu’il y a aujourd’hui en L2, quoi ! Quand vous avez Saint-Étienne, Bordeaux… Des clubs mythiques de L1 qui y ont joué pendant des années et des années. C’est clair que c’est différent de chez nous. Mais le club grandit, n’est pas petit, mérite d’être en L2 parce que ses dirigeants font un boulot énorme avec des moyens différents mais à l’échelle de la ville. C’est extraordinaire. Pour le dire poliment, ils ne se prennent pas pour ce qu’ils ne sont pas.

Ce n’est pas parce qu’ils gagnent quelques matchs qu’ils se voient jouer en L1 dans pas longtemps. Le stade sera magnifique quand il sera fini, ce ne sera pas un stade 15 000 mais rien qu’à 3 500 contre Saint-Étienne le week-end dernier il y avait une ambiance comme à 8 000 ou 10 000 supporters ! Les gens sont passionnés et passionnants, il ne reste qu’à connaître et garder notre véritable place à l’esprit. Ici, ils savent celle qui est la leur. Après, chaque année le club progresse aussi, ramène des joueurs de qualité mais toujours avec ce profil de mecs qui se battent jusqu’au bout pour le club."

5e milieu de terrain défensif U20 le plus prometteur au monde derrière Arthur Vermeeren (Royal Antwerp), Lesley Ugochukwu (Stade Rennais), Warren Zaïre-Emery (QSG) et Roméo Lavia (Southampton) selon l'avant-dernière lettre hebdomadaire de l'Observatoire du Football, Lucas Gourna ne jouera pas la Coupe du Monde U20, contrairement au réserviste stéphanois Jibril Othman qui défendra les couleurs de la Tunisie.

Comme le rapporte la Pravda, le Red Bull Salzbourg a refusé de libérer l'ex-matru des Verts pour cette compétition programmée du 20 mai au 11 juin en Argentine hors des dates FIFA. Actuellement en tête du championnat autrichien, l'ancien numéro 6 des Verts est bien placé pour décrocher un titre auquel le Sturm Graz (à 3 points) voire Linzer ASK (à 6 points) peuvent encore prétendre à 5 journées de la fin.

Pascal Dupraz fait du Pascal Dupraz dans la dernière dition du Bien Public. Extraits.

"Les consultants ne font rien, ils ne regardent pas les matches, ils ne savent pas de quoi ils parlent. Je ne parle pas des olibrius qui sévissent sur certaines radios, ce sont des "gesticulateurs". Ils n'ont jamais vu une des mes séances d'entraînement, ils attendent que des joueurs disent des chosent désobligeantes sur moi. Apparemment, je ne sais que dire "allez les gars", il suffit que je promène ma ganache, ce qui transforme le tout.

Le monde du foot est-il violent avec ses acteurs ? Il y a une bande de trous du cul. En d'autres temps, ça se serait réglé différemment avec certains, car ils attaquent. Ce n'est pas bien. Derrière les hommes, il y a des familles et des amis, qui vous voient dépeints un soir dans une émission de demeurés mentaux. Et ces mecs sont capables de vous dire qu'ils pourraient être directeurs sportifs du PSG....

Mon étiquette de pompier de service ? C'est mieux que pyromane. Pompier, c'est un beau métier. Moi j'ai la chance d'avoir un cerveau, j'ai fait des études, j'ai bossé 20 ans aux Natiosn Unies à Genève en même temps que je m'occupais de mon petit club. Je transmets des émotions plutôt que de raconter des conneries. Demain je peux aller entraîner des gamins, je n'en ai rien à cirer de la notoriété, même si certains considèrent que j'ai le cigare.

Je ne m'imaginais pas du tout entraîneur après ma carrière de joueur, mais plutôt dans les affaires avec mon père. En 1991, le FC Gaillard était le 12e club du département de Haute-Savoie avant de monter en Ligue 1 17 ans après. On a fait monter 35 000 personnes au Stade de France, tous vêtus de rose.

A la rue, on était à la rue quand je suis arrivé à Dijon ! Neufs matches, sept points à rattraper ! J suis un tantinet vaniteux, j'ai déjà fait dix points en dix matches quand on s'est maintenu avec le TFC. C'est périlleux, mais on s'en rendu compte que c'était possible. Mais ce n'est pas fait. Il ne faut rien changer mais tout améliorer, sans cesse.

Mon premier souhait pour l'avenir est de rendre les voitures propres avec le plein, sans rayures, que tout ce que je dois à l'hôtel soit payé. Avec le maintien du DFCO et serrer la paluche du président. Ensuite, je rentre, je dois me faire opérer des deux hanches. Je suis un intinérant du spectacle."

Devancé seulement par le Grenat Georges Mikautadze (15) au nombre de buts marqués hors péno (12) cette saison de L2 (Jean-Philippe Krasso et Josh Maja n'ont claqué que 9 buts dans le jeu, Alexandre Mendy 10), l'ancien U17 stéphanois et actuel attaquant parisien Morgan Guilavogui s'est confié à la Pravda. Extraits.

"Je ne me suis jamais senti aussi efficace. Il y a une connexion naturelle avec mes coéquipiers devant et la confiance engendre la confiance. J'ai toujours eu depuis très jeune cette capacité à être efficace. La régularité, c'est la marque du haut niveau. Après, il y a la question du poste. J'ai pu évoluer sur un côté. Et forcément, ça pèse sur les stats. Je sais que je peux dépanner sur les côtés mais je suis axial, c'est à ce poste que je veux me développer.

J'ai signé une prolongation jusqu'en 2024 avec le Paris FC. J'ai fait deux saisons pleines, j'ai envie d'aller voir plus haut. J'ai 25 ans, j'ai envie de découvrir autre chose. J'ai le sentiment que c'est le bon moment. Quand je suis allé à l'échelon supérieur ces dernières années, j'ai toujours réussi à m'imposer. Pourquoi ce ne serait pas le cas ? Je ne me fixe pas de limites. Je gravis les échelons jusqu'à ambitionner de disputer les coupes européennes.

Mon parcours peut me permettre de garder les pieds sur terre, d'avoir du recul sur ce qu'on vit. Adolescent, j'ai failli signer à l'OM mais il y a eu un changement de direction. Après Saint-Etienne, j'ai arrêté. Ils ne m'ont pas conservé. Mais c'était normal. Ça m'avait touché moralement. Pendant un an, je n'ai rien fait. J'allais jouer une fois par semaine avec mes potes et mon père dans le quartier. Pour passer le temps.

Peu à peu, j'ai compris que le foot faisait partie de ma vie. Je suis retourné dans mon club à Toulon. Je suis alors en U19 et je ne suis pas du tout dans une démarche de me dire : « Je vais être pro ». Je suis dans mes études tranquille et je reprends plaisir à jouer au foot. À ce moment-là, je me lance dans un BTS, je me dis que je vais travailler peut-être ensuite dans une concession automobile ou dans une agence immobilière.

Et en 2e année U 19, je me dis peut-être qu'il y a un petit truc à faire dans le foot. Pourquoi pas avec un petit contrat en CFA quoi ? Et derrière, ça marche. Avec Toulon puis le Paris FC.  Drogba, Ribéry, Valbuena... Y en a beaucoup qui se sont révélés plus tardivement. Et qui ne sont pas forcément passés par un centre. Valbuena, je me souviens l'avoir vu jouer à ses tout débuts. Ce sont des exemples. On se dit "eux y sont arrivés pourquoi pas nous ?"

Après avoir compté dans ses rangs l'actuel milieu de terrain de Saint-Priest (N2) Souici (25 ans), l'ASSE piste selon la Pravda un autre milieu de terrain prénommé Rayan, plus offensif et plus jeune d'une année que le décevant natif de Pierre-Bénite (15 minutes jouées en équipe première sous le maillot vert).

"Avec 11 buts et 8 passes décisives en National, Rayan Ghrieb réalise des performances remarquées cette saison. Le milieu de Dunkerque, nommé meilleur joueur du Championnat en mars, plaît particulièrement à Saint-Étienne (L2). L'ASSE s'est récemment renseignée sur le profil du Franco-Algérien de 24 ans qui évoluait l'an dernier à Schiltigheim (N2). En attendant un probable transfert cet été, Ghrieb et l'USLD espèrent décrocher une promotion en Ligue 2 à l'issue de la saison. Le club dunkerquois pointe à la 3e place du Championnat, à un point seulement des deux premiers, Martigues et Concarneau."

💪Rayan Ghrieb compte sur vous ! 𝑨 𝒗𝒐𝒔 𝒗𝒐𝒕𝒆𝒔 !⤵️https://t.co/3FeJGnMxGR#TeamUSLD 🔵⚪️👊 pic.twitter.com/VGQfslcVmU

— USL DUNKERQUE 🐬 (@usldunkerque) May 6, 2023

Un mois après avoir résilié son contrat avec Samsunspor, club de L2 turque où il n'aura joué que 6 matches (la saison dernière) en deux ans, Ismaël Diomandé (30 ans) a rejoint la Turquie fin mars pour s'engager avec Petrolul Ploiesti, club de L1 roumaine.

Pour sa deuxième apparition sous ses nouvelles couleurs, celui qui a joué 60 matches en pro avec les Verts (dont 30 en tant que titulaire) a marqué hier sur le terrain Chindia d'une frappe lointaine déviée de la tête par le gardien local...

Avant de défier les vilains ce samedi en banlieue, Arnaud Nordin s'est confié à Midi Libre. Extraits.

"J'ai passé quasiment dix ans à Saint-Etienne, j'avais besoin de voir autre chose, de ne pas être dans ce cocon. J'y suis arrivé à 15 ans, j'y ai grandi, eu mon bac, mon permis. J'ai tout connu là-bas. En sortir m'a fait du bien, aujourd'hui je peux le dire. Avec 7 buts et un temps de jeu jamais aussi élevé qu'au MHSC, ma première saison loin des Verts valide ce choix ? Forcément. Les gens vont regarder les stats mais je le vois davantage dans mon épanouissement, dans ma manière de me sentir dans le club, la façon dont le président me regarde et me parle, le statut qui a changé. C'est un tout qui m'a permis d'être épanoui à Montpellier.

J'avais besoin de travailler sur une certaine forme de régularité. J'arrive à plus ou moins le faire maintenant. Il me manquait parfois des stats, encore plus de nos jours où tout le monde les regarde. Pouvoir marquer un peu plus, ça me fait plaisir. On m'a souvent collé l'étiquette d'un joueur talentueux mais trop irrégulier ? Je peux le comprendre. Je reste plus ou moins un jeune joueur. A Sainté, je n'avais pas non plus ce statut de titulaire à part entière. C'est toujours compliqué quand on ne sait pas si on va débuter sur le banc ou sur le terrain. Maintenant j'arrive à m'installer dans le onze à Montpellier, je fais tout faie pour vraiment y rester.

Ce que vous a dit Jacky Bonnevay sur moi il y a deux mois ["S'il y en a bien un qui a un gros potentiel, c'est lui. Il est temps de s'y mettre", ndp2]. Il a tout à fait raison. J'arrive maintenant à maturité. J'ai bientôt 25 ans donc forcément on me demande plus qu'à un jeune de 17 ou 18 ans. C'est normal. Je ne suis plus un espoir. Il faut s'installer, être le plus compétiteur possible, même si je l'étais déjà, et travailler. Le coach Der Zakarian est beaucoup derrière moi et ça me fait du bien. Il me donne énormément de confiance, me répète que j'ai des qualités et que je dois les mettre au service du collectif. Il me donne des conseils, me recadre. C'est ce qui fait que sur le terrain je suis mieux."

De retour dans sa Haute-Savoie natale ce soir pour y affronter le FC Annecy avec Dijon dans un match crucial pour le maintien,  Pascal Dupraz souligne l'importance de son staff dans la dernière édition du Bien Public.

"Ce que j'ai changé à Dijon. J'ai déjà amené mes trois adjoints. Stéphane Bernard est avec moi depuis 25 ans, même si on a parfois pris le large, c'est une histoire d'amour. J'ai découvert Baptiste Hamid et André Biancarelli à Toulouse, vu que j'atais arrivé seul au TFC. Baptiste, je le considère comme mon fils et Dédé est le frère que je n'ai pas eu."

L'ancien entraîneur des Verts en remet une couche dans la Pravda. "A Dijon, j'ai pu venir avec mes trois adjoints et j'ai gagné du temps." Pour rappel, il avait débarqué dans le Forez avec Baptiste Hamid (préparateur physique) et retrouvé André Biancarelli (entraîneur des gardiens). Pour maintenir Julien Sablé dans le staff, Roland Romeyer avait mis son véto à la venue de Stéphane Bernard.

Quand il entraînait l'AG Caen (N3), ce dernier avait déclaré en février 2022 : "Je devais rejoindre Pascal Dupraz à Saint-Etienne mais cela ne s’est pas fait pour des raisons extra-sportives. J’ai reçu une grosse claque". Il avait à nouveau évoqué cet épisode en novembre dernier lorsqu'il coachait Rumilly-Vallières. "Je devais aller à Saint-Etienne avec Pascal mais ça ne s’est pas fait pour des raisons extra-sportives. J’aurais vécu une expérience."

Auteur du premier but de la victoire de Guingamp contre Sainté au match aller, Gaëtan Courtet (34 ans) a dépassé le week-dernier la barre des 100 pions en pro. Le natif de Lorient espère claquer ce soir à Geoffroy-Guichard, comme il l'explique dans un entretien paru aujourd'hui dans Ouest-France.

"J’en suis à 6 buts cette saison. Il reste 5 matches et si je peux en mettre un par match, moi ça me va. Mon bilan contre Saint-Etienne est assez mitigé. Je n’ai dû faire que 4 ou 5 matches contre les Verts et j’ai dû marquer 2 buts : un avec Reims à Delaune [1-1 le 17 février 2013, ndp2] et un cette saison au Roudourou juste avant la mi-temps.  Je n'ai jamais marqué à Geoffroy-Guichard, j’espère bien que ce sera ce samedi."

Royal lors de ses 27 titularisations dans l'élite anglaise cette saison, William Saliba est dans l'équipe type de la saison dévoilée aujourd'hui par la Premier League.

Aaron Ramsdale (Arsenal) - Kieran Trippier (Newcastle), William Saliba (Arsenal), Ruben Dias (Manchester City), Zinchenko (Arsenal) - Casemiro (Manchester United), Odegaard (Arsenal), De Bruyne (Manchester City) - Salah (Liverpool), Haaland (Manchster City), Rashford (Manchester United).

Las, s'il rêvait d'être champion d'Angleterre, Prince William est coincé dans sa quête. Blessé au dos depuis près de deux mois et probablement forfait jusqu'à la fin de saison, l'ancien défenseur central stéphanois manque cruellement à son équipe, désormais devancée par Manchester City.

Avec William Saliba, Arsenal a gagné 21 matches, concédé 3 nuls et subi 3 défaites. Sans leur numéro 12, les Gunners ont remporté 3 rencontres, concédé 3 nuls et subi une déroute contre City...

Pour Le Progrès, Gaëtan Charbonnier, en séance de dédicaces demain au Musée des Verts avant le match contre Guingamp, donne son avis sur Gautier Larsonneur, qu'il est ravi de côtoyer à Sainté après avoir joué à ses côtés à Brest.

" C’est un gros bosseur, quelqu’un de sanguin, jovial et chambreur. Il n’aime pas trop être chambré et c’est assez facile de lui faire prendre la mouche. Il aime l’adversité et gagner. Sur sa ligne, c’est un chat ! Quand un attaquant adverse arrive en face de lui, forcément, il se pose des questions."

Dans le même quotidien régional, Jef Bédénik se réjouit d'entraîner le Finistérien, qui jouera demain contre Guingamp son 34e match de la saison de L2, le 17e avec Saint-Etienne.

"C’est un leader positif par son tempérament. Il est capable de dire les choses quand ça ne va pas. Gautier possède une forte personnalité."

Décisif le week-end dernier contre Laval, Dominique Youfeigane (23 ans) va très probablement jouer demain soir son dernier match sous les couleurs guingampaises qu'il défend depuis 2015. Un ancien de la maison verte, qui l'a entraîné à l'EAG, nous présente ce gardien ravi de plonger dans l'ambiance unique du Chaudron.

"Dom est en fin de contrat à Guingamp, il n'a pas prolongé. C'est un gardien qui a joué deux matches en équipe de France U18 il y a 5 ans lors des Jeux Méditerranéens. Quelques semaines plus tard, il a également joué un match en équipe de France U19 contre l'Inde. Pour l'anecdote, Charles Abi avait marqué le second but lors de cette rencontre et ils se donc retrouvés plus tard à Guingamp. Dom a gagné ces trois rencontres internationales sans prendre de but. Il n'a plus joué ensuite en équipe de France et a fini par céder aux avances de la République Centraficaine qui le courtisait depuis plusieurs années. J'ai vu qu'il a honoré ses premières sélections lors de la dernière trêve internationale. Lors des éliminatoires de la CAN, il a gagné deux matches contre Madagascar, là encore sans prendre de but.

Dom est un gardien félin, efficace. Ses arrêts ne sont pas toujours très académiques, ce n'est pas le gardien le plus propre techniquement. Mais il est fort sur sa ligne, il l'a d'ailleurs montré samedi dernier contre le Stade Lavallois en réalisant coup sur coup deux arrêts que l'En Avant Guingamp a d'ailleurs mis en exergue à juste titre.

[#EAGSLMFC] Le double arrêt du week-end en @Ligue2BKT pour Dominique Youfeigane ?
Ça y ressemble bien en tout cas...
🔴⚫️#TeamEAG #WarRaok pic.twitter.com/mQ5qGVioJJ

— En Avant Guingamp (@EAGuingamp) May 1, 2023

Dom est très apprécié à Guingamp, c'est un vrai joueur de vestiaire. C'est lui qui lance les cris de guerre après les victoires. Dom est un gardien athlétique, il se fait une joie de jouer à Geoffroy. On en a discuté, forcément. Il attend ce match avec beaucoup d'impatience. Dom va pouvoir mesurer sur le terrain la passion des suporters stéphanois, la ferveur qu'il y a dans ce stade. C'est quelqu'un qui ne craint pas de joueur sous pression, je ne pense pas qu'il sera inhibé par l'ambiance et la qualité des joueurs offensifs stéphanois. Maintenant, c'est nouveau pour lui dévoluer dans un stade comme celui-là. Il a déjà joué quelques matches au Roudourou dans une belle ambiance. Mais le Chaudron, c'est encore autre chose ! Malgré le faible enjeu sportif de cette rencontre, ça va boullir et il y aura encore beaucoup de monde pour supporter les Verts.

Je continue de suivre les Verts de très près. On a tous eu cette peur énorme que le pire arrive quand le club était dernier fin décembre. Heureusement, le club s'est très bien repris depuis et est l'une des équipes les plus performantes de 2023 malgré le petit coup de moins bien des deux derniers matches. Je suis vraiment content pour Lolo. La pire erreur que le club aurait fait, c'est de sortir Lolo. C'est la bonne personne pour redresser le club. Il faut de la stabilité, on le sait. Je suis heureux pour Laurent, il faut dire aussi que les recrues hivernales cette saison ont beaucoup apporté et ont aidé à inverser la dynamique. Après il faudra voir comment organiser ça la saison prochaine, quels mouvements de joueurs il va y avoir."