Olivier Dall' Oglio vient de communiquer le groupe de 20 joueurs qui aura la belle mission de faire chavirer l'équipage messin dans la soirée de demain. (Coup d'envoi à 20h30).

C'est un groupe au complet, en attendant le possible retour d'Ibrahima Wadji espéré pour le retour dimanche, qui est à la disposition du coach.

Lamine Fomba et Maxence Rivera seront avec leurs coéquipiers, preuve que le coach compte sur toutes les forces  disponibles pour cette double confrontation avec le 16ème de Ligue 1.

A ces joueurs d'écrire une belle page de notre déjà riche histoire, en faisant bouillir le chaudron, qui sera pour la 7ème fois consécutive à guichets fermés.

Dans son point presse, Olivier Dall'Oglio a donné l'état de forme de ses troupes. Si Gautier Larsonneur a été vu à l'entraînement du jour, rien n'a filtré concernant Irvin Cardona et Thomas Monconduit. Toutefois, le coach des Verts estime que son groupe est au complet pour la réception de Metz. Avec une petite surprise, la présence d'Ibrahima Wadji. "Il a repris un peu l'entraînement" a expliqué ODO qui n'exclut pas la présence du buteur sénégalais dimanche pour le match retour.

Dans sa dernière édition, La Presse de la Manche évoque le barrage que les Verts s'apprêtent à jouer contre les Grenats. Extraits.

"C’est une figure incontournable de la nuit cherbourgeoise qui s’en est allée. À bientôt 64 ans, Jean-Philippe Roilette a perdu lundi son combat contre la maladie, après avoir gagné le cœur de nombreuses personnes par sa gentillesse, son humour, son sens de l’accueil et de la camaraderie. Originaire de la commune de L’Horme, dans la Loire, cet ancien joueur de football prometteur, passé par le centre de formation de Nancy et qui a évolué jusqu’en 3e division avec Villefranche-sur-Saône, a été "parachuté" par hasard dans le Cotentin en 2006, à l’invitation de son ami d’enfance Didier Paour à la recherche d’un associé pour reprendre Le Médiéval, un bar-restaurant de la rue de l’Union à Cherbourg.

Leur affaire, rebaptisée le Kalula, deviendra rapidement une institution locale, un lieu de rendez-vous prisé des noctambules avides de concerts et de bonne musique, le plus souvent rock’n’roll, l’autre grande passion de celui que tout le monde appelait "Jean-Phi". Ce fils de Résistant et membre des Forces Françaises Libres ne pensait à la base rester que « deux ou trois ans maximum » à Cherbourg, refroidi par un climat qu’il jugeait trop hostile.

Sentant la fin, inéluctable, se rapprocher,  son fils Ferdinand, aujourd’hui responsable financier de l’opéra national de Strasbourg a fait le déplacement d’Alsace la semaine dernière pour être présent jusqu’au bout au chevet de son père. "Il n’est pas parti seul. J’étais en train de lui chanter une chanson qu’il aime quand il est parti. Je chante mal, c’est peut-être pour ça qu’il a voulu que ça s’abrège", trouve-t-il la force de plaisanter.

Pour "Ferdi", le "plus bel hommage possible" qui puisse être rendu à son père repose désormais entre les mains, ou plutôt entre les pieds des footballeurs de l’AS Saint-Etienne, qui disputent jeudi 30 et dimanche 2 juin 2024 les barrages d’accession pour évoluer en Ligue 1 la saison prochaine. De là-haut, aux côtés de ses regrettées idoles de jeunesse Robert Herbin et Gérard Farison, nul doute que ce supporter inconditionnel des Verts aura un œil sur le Chaudron…"

En cette semaine de barrage, Pierre Gagnaire a tenu à afficher son soutien aux Verts hier dans une courté vidéo postée sur son compte instagram. "Cela fait 65 ans que je dis : "Allez les Verts !". Et là, maintenant, tout de suite, je dis encore plus fort : "Allez les Verts !" Pierre Gagnaire vous soutient !"

Alors que les hommes d'Olivier Dall'Oglio ont de bonnes chances de retrouver l'élite en fin de semaine, Frédéric Antonetti revient sur la dernière montée de l'ASSE en L1 dans La vie en Vert, seconde mi-temps, livre de Pascal Pacaly paru ce mois de mai aux éditions du Joyeux Pendu. Extraits.

"Ma chance, c’est que j’ai eu un président, Alain Bompard, qui m’a laissé du temps. Parce qu’on a bien mis 18 mois avant de redresser la situation, hein ! La banderole « un berger corse pour garder nos chèvres » ne m’a pas énervé. Bien au contraire ! Ça m’avait fait rire puisque mon grand-père était chevrier ! Après, j’ai beaucoup échangé avec le public et les kops : il y a des ambiances incroyables que je n’ai jamais vues ailleurs, comme contre Châteauroux. Avant ça, on est allé chercher des mecs qui avaient faim. Comme on était interdit de recrutement, on est allé chercher des mecs qui étaient au chômage, enfin, depuis un mois sans club, hein ! Je pense à Bridonneau ou à Morestin par exemple. En tout cas, ils en voulaient vraiment. Après, il y avait l’ossature de la saison d’avant qu’on avait réussi à garder. Au total, on a fait la saison avec un groupe de seulement 18 joueurs dont Gomis et Perrin qui avaient à peine 18 ans.

Il y a eu une sorte de tournant lors de la 12^e journée à Clermont. On arrive là-bas en survêtement aux couleurs de l’ASSE et eux sont en costumes-cravates et clairement tout le monde sent, les joueurs les premiers, qu’ils nous prennent de haut. Ils sont bien classés à ce moment-là. Le résultat, c’est qu’on gagne 3-0 et que quelque chose vient de se déclencher. Ce match a eu une profonde influence positive pour la suite. La demi-finale de Coupe de la Ligue contre Sochaux ? Ce match-là, on ne doit jamais le perdre. On a plein d’occasions, mais on tombe aussi sur un portier adverse en feu. On a sans doute manqué un peu d’expérience. Mais on peut également dire que ça nous a servis pour le championnat. Dans le sens qu’avant Sochaux, on avait éliminé 2 clubs de L1. Chaque tour que l’on passait, ça démontrait nos qualités et qu’on pouvait donc avoir confiance en nous. La défaite contre Sochaux ne nous a pas plombés, bien au contraire, on ne pouvait qu’être fiers.

Franchement, les 20 dernières minutes du match du titre contre Châteauroux, c’était complètement fou. C’est le public qui marque le but. Une ambiance comme celle-ci, ça vous transcende. Ce n’est pas pour rien que Damien Bridonneau marque ce but dans les dernières minutes d’une manière incroyable en plus. Je lui ai parlé il n’y a pas longtemps, on a bien sûr évoqué ce but. Dans ma causerie, j’ai insisté sur le fait de rentrer dans l’histoire, que finalement, on ne se souvient que des champions, pas des seconds. Apparemment, cette causerie a marqué les joueurs car certains m’en parlent avec passion ! Le bon souvenir que j’ai laissé aux supporters, je le dois au fait que j’ai réussi à redonner le goût du travail à toute une équipe. Et on a vu sa progression liée dans le jeu comme sur le plan comptable. C’était une équipe sans vedette et dont tout le monde a pu voir l’investissement total. Je pense que ça a vraiment plu aux supporters."

S'il n'a pas réussi à les franchir en 1984 et en 1985, Patrice Ferri aborde avec optimisme les barrages que l'ASSE s'apprête à jouer contre le FC Metz.

"Sur un match sec, ce n’était pas gagné de battre Rodez. Ce n’est pas simple de relancer la machine après une telle déception. C’est un vrai tour de force de retrouver de l’énergie et surtout du calme" souligne l'ancien défenseur stéphanois dans Le Progrès. "Maintenant, il faut continuer et se dire que c’est fantastique de se retrouver dans cette situation, vu d’où ils partent. C’est génial de jouer dans un Chaudron comme ça… Je n’ai pas de doute sur le fait qu’Olivier Dall’Oglio arrive à transcender son groupe avec cette énergie."

La Pravda du jour évoque l'avenir incertain des 3 meilleurs joueurs de champ de la saison stéphanoise.

"Irvin Cardona aimerait prolonger son histoire d’amour naissante. Surtout en L1. Mais ce coup de foudre réciproque a un prix : 100 000€ brut mensuels. L’ASSE prend en charge 25 000 €, le FC Augsbourg, auquel Cardona appartient jusqu’en 2027, le restant. Il convient donc d’attendre l’issue finale de cette saison et la prise de position des nouveaux actionnaires sur ce dossier.

Aïmen Moueffek a refusé la proposition de Roland Romeyer, président du directoire, de renouveler son conrat en début d’année. Devenu international marocain des moins de 23 ans (depuis le 12 octobre), il rêve d’un salaire à 6 chiffres. Libre au 30 juin, il pourrait dès lors jouer son centième et dernier match avec les Verts, dimanche.

Olivier Dall'Oglio avait dit à Mickaël Nadé : "T’as joué en L1 et tu ne joues pas en L2 ?"Il l’a installé comme pièce maîtresse de sa défense au poste d’axial gauche. Avec leur colosse, les Verts ont terminé avec la meilleure défense de L2. Ses dirigeants veulent ouvrir des négociations pour le prolonger. Mais Nadé, libre au 30 juin, aura les cartes en main."

Jean Castaneda, qui a perdu le barrage de 1984 contre le Racing Paris et celui de 1985 contre le Stade Rennais, s'est confié au Progrès avant le barrage qui attend les Verts contre Metz. Extraits.

"Je pense que les Messins ont moins de pression que nous, car ce n’est pas l’ASSE. On avait une pression énorme de rester en première division. Comme l’ASSE d’aujourd’hui pour remonter. Metz fait des allers-retours, ils n’ont pas le passé de l’ASSE. Tout le monde dit qu’il faut aborder ce barrage sans pression, mais ce n’est pas possible. Elle est là automatiquement. Tout va dépendre de l’entame du match, s’il y a de bonnes sensations, que les passes arrivent, que les décalages sont faits. Ça peut détendre."

Non Laurent Mortel ne rentre pas à l'Académie Française, mais il prolonge son aventure à la tête des Vertes pour une troisième saison, après celle de la folle remontée, et celle du convaincant maintien.

C'est ce que le site officiel a dévoilé aujourd'hui, décla du coach des Amazones à l'appui :

"C’est une fierté d’être à l’AS Saint-Étienne et d’y poursuivre l’aventure. L’objectif la saison prochaine sera d’être plus réguliers et de mieux débuter l’exercice pour ne pas regarder les dernières places. On se rend compte que les play-offs n’étaient pas si loin cette année car on a été capables de performer contre les équipes proches de la nôtre. Il faudra également le faire face aux meilleures formations pour espérer mieux. À nous d’installer l’AS Saint-Étienne dans le paysage de la Première Ligue."

Olivier Dall'Oglio s'est confié sur le site officiel d'un championnat qu'on quittera dimanche soir si tout se passe bien. Extraits.

"Metz une équipe solide, assez athlétique, avec des garçons qui vont très vite, et un garçon qui est au-dessus du lot, Georges Mikautadze. Il est capable, à tout moment, de déstabiliser n’importe quelle défense. On l’a vu sur le dernier match contre le PSG, même face à ce type d’adversaire, c’est un joueur de haut niveau. Metz est une équipe solide. Elle a la capacité de repartir très vite en transition dès la récupération du ballon.

C’est surtout la récupération qui va être importante car le deuxième match est très proche du premier. Il va falloir récupérer physiquement et mentalement. Après, on joue une Ligue 1, on est une Ligue 2, on sait que le FC Metz est favori. On sait qu’ils ont la capacité de pouvoir nous renverser. On jouera avec nos atouts du moment : l’enthousiasme, le soutien du public sur le premier match et notre capacité à se créer des actions. On va s’appuyer sur tout cela !

On ne travaille pas sur un match mais deux. Cela mobilise beaucoup plus de personnes au niveau de l’effectif. Tout le monde est concerné. Il y aura, entre guillemets, une première période à Geoffroy-Guichard et une seconde en déplacement, trois jours plus tard. Il faut d’abord se focaliser sur ce qu’on aura à faire contre le FC Metz. Cela va déjà bien nous occuper l’esprit, que ce soit collectivement ou individuellement, et donc effacer un peu le stress, l’enjeu… On va vraiment se focaliser sur le jeu.

Le FC Metz dispose de joueurs très athlétiques ? On a aussi des capacités pour mettre de l’impact physique. Ce qui est important, c’est d’être prévenu. Il faut que les joueurs connaissent leur rôle et qu’ils sachent à quoi s’attendre. Je pense qu’on aura notre mot à dire sur ce plan même si eux sont à un très haut niveau dans ce domaine. On va pouvoir se défendre. Ne vous inquiétez pas ! 

Mikautadze, c’est un garçon qui peut se faire oublier avant réapparaître très rapidement et de faire la différence. Donc, je vais surtout focaliser mes défenseurs et mes milieux sur l’attention. Il faudra qu’on soit très solide défensivement. Ensuite, il faudra qu’on soit plus précis sur le plan offensif. On est une équipe, en Ligue 2, qui a eu beaucoup d’occasions, de situations offensives, mais qui n’a pas toujours réussi à les concrétiser. Il va falloir être beaucoup plus précis sur ces deux matchs. 

Irvin Cardona, je le connais depuis un bout de temps. Je pense que lorsqu’il est dans un lieu où il se sent bien et dans une équipe qui évolue comme il aime, c’est un garçon qui a de grosses capacités. Il a des capacités athlétiques mais aussi de finisseur. Comment j’ai réussi à le relancer ? Je n’ai rien réussi du tout. On a surtout, au niveau du club, réussi à le mettre dans de bonnes conditions. Puis, il faut aussi reconnaître qu’il y a un très bon état d’esprit dans le groupe. Il a été bien accueilli assez rapidement et a su se fondre dans le groupe. Le secret de sa réussite, c’est le groupe, l’équipe par elle-même qui a su bien l’accueillir."

N'ayant marqué qu'un seul but en 13 matches de N3 joués cette saison lors de sa 7e saison verte, Marie-Gaël Mukanya jouera encore à ce niveau la saison prochaine mais sous un autre maillot. Sur son site officiel, le FC Sochaux a annoncé  que l'attaquant de 21 ans jouera la saison prochaine avec l'équipe réserve des Lionceaux entraînée par Sylvain Monsoreau. Un recrutement validé par le directeur sportif du FCSM, l'ancien scout stéphanois Julien Cordonnier.

En conférence de presse, l'entraîneur messin László Bölöni a évoqué le barrage que son équipe jouera contre les Verts, jeudi à GG et dimanche à SS.

"On est en vie, on veut rester en vie jusqu’au bout. On sait qu’il faut être costaud, qu’on va dans un endroit où la culture du football français, c’est presque de là-bas qu’elle est sortie. Reims un peu avant si je ne me trompe pas. Reims, et après Saint-Etienne, Marseille, Lyon, le Paris-Saint-Germain. Ils ont une culture importante, on le voit dans le stade. A Saint-Etienne, il est plein à chaque fois avec des supporters qui donnent tout pour leur équipe, parfois trop. Dans ces conditions, sur le terrain et dans la tête, il faut essayer d’être le plus fort possible. C’est une équipe qui a un milieu de terrain et une attaque très forts. Ils ont des joueurs physiquement extrêmement bien dotés dans la défense. Ils ont une équipe qui aujourd’hui en France peut poser des problèmes à beaucoup, beaucoup de monde."

Le messin Albie Jallow, touché à un genou, ne devrait pas voir Geoffroy-Guichard pour le barrage aller selon la Pravda :

"Pas entré en jeu contre Strasbourg (1-2, le 12 mai), absent face au PSG (0-2, le 19), Ablie Jallow ne devrait pas être opérationnel jeudi (20h30) pour le barrage L1/L2 sur la pelouse de l'AS Saint-Étienne. L'attaquant gambien de 25 ans a reçu un coup sur un genou de la part de son équipier Fali Candé avant la rencontre face à Paris. Aux soins lundi, il a travaillé individuellement ce mardi et devrait encore être absent lors de la séance collective prévue mercredi, selon son entraîneur Laszlo Bölöni."

Entraîneur du FC Annecy, Laurent Guyot explique aujourd'hui dans Le Dauphiné Libéré que la défaite imméritée de son équipe dans le Chaudron aura été le tournant de la saison des Hauts-Savoyards, qui ont pris 16 points sur 18 les 6 matches suivants.

"À aucun moment, je n’ai eu le sentiment d’aller dans le mur cette saison. Je pense que quand on a le sentiment qu’on va dans le mur, on fait demi-tour justement. Si c‘était moi qui mettais de l’argent, j’aurais envie de me dire que celui qui mène la barque n’est pas une girouette et qu’il ne change pas de stratégie à chaque fois que ça ne va pas. Ça tient aussi à la personnalité, aux convictions qu’on a sur le football.

Je suis convaincu qu’il vaut mieux chercher à gagner des matchs qu’à ne pas les perdre même si je trouve qu’on a perdu trop de matchs à domicile. Je me serais parfois contenté de matchs nuls. On est une équipe qui veut presser haut, qui veut attaquer beaucoup, qui veut marquer en premier. On a eu des périodes où ça ne marchait pas du tout mais on n’a pas dévié de ça. Je pense que c’est important aussi pour les joueurs de sentir que le gars qui décide sait ce qu’il veut.

C’est toujours facile à dire après, quand ça a marché, mais je n’étais pas inquiet. Je m’interrogeais mais il y avait le contenu, les joueurs. Quand on revient le mardi et qu’on a perdu forcément l’ambiance est un peu pesante mais quand après 10-15 minutes d’entraînement, on voit que les gars sont toujours là, ont toujours envie… Il y a toutes les raisons d’y croire. Ce sont les joueurs au quotidien qui m’ont rendu serein. Le symbole de l’espoir, c’est Saint-Etienne pour moi. On fait un gros match. Il y a des matchs qu’on a gagnés ensuite qui étaient nettement moins consistants comme le 3-2 contre Bastia.

Il y en a bien qui vont réussir à nous dire que l’année prochaine, il faut jouer les play-offs puisque Rodez les joue, que Pau a failli les jouer. Mais il faut se rendre compte aussi de certaines choses. On peut nous comparer à Rodez et Pau mais ils ont un stade tout neuf, une pelouse…Vous avez vu les équipes qu’il y aura ? Le Red Star qui monte aurait plus de moyens que nous. Laval, avec qui on se suit plus ou moins depuis deux ans, a annoncé la rénovation de son stade. Il y aura encore Caen, Lorient et Clermont qui descendent, Saint-Étienne ou Metz…

Notre faible possession de balle ? Il y a une stat’ qui dit que huit buts sur dix sont marqués après quatre passes maximum. Donc l’objectif, c’est quoi ? Je respecte ceux qui veulent faire des passes, et des passes, et des passes pour marquer. Nous, on cherche à s’y prendre autrement, sans pour autant faire du « kick and rush ». Et les spectateurs, ils veulent voir leur équipe gagner, des gens qui se bagarrent, des buts. S’imposer un certain nombre de passes élevés avant de marquer des buts, ce n’est pas ce que je cherche à faire."

Dans la dernière édition de La Dépêche du Midi, le président du RAF Pierre-Olivier Murat fait le bilan de la saison des Ruthénois, qui s'est achevée vendredi dernier à Geoffroy.

"C’est un aboutissement par rapport au travail qu’on effectue. C’est aussi un aboutissement populaire, parce qu’aujourd’hui il y a plus que l’Aveyron qui nous suit et qui aime ces joueurs, cette équipe, ce club. On était à guichets fermés quasiment toute la saison. La population s’est vraiment attribué l’image de cette équipe, la façon dont on joue. Et ça, c’est totalement extraordinaire. De finir là-bas, à Saint-Étienne, dans cette ambiance-là, c’est fantastique pour tout le monde. On fait une saison incroyable, ce n’est que du bonheur ! C’est du jamais vu, même en dehors de Rodez : l’équipe la plus jeune qui finit 2e meilleure attaque du championnat et en play-off 2. On a écrit une grosse, grosse page dans le foot moderne."

Né à Metz mais formé à Nancy, le milieu de terrain ruthénois Giovanni Haag s'est confié au Républicain Lorrain avant la double confrontation entre les Verts et les Grenats.

"On avait plus de 1000 supporters à Geoffroy-Guichard vendredi dernier pour nous soutenir lors de ce match de play-off, c'était du jamais vu ! Mais on est arrivés cramés physiquement à Saint-Etienne car on sortait de ce match fou contre le Paris FC trois jours plus tôt, on y a laissé beaucoup d'énergie. C'était compliqué mais on a tout donné parce que ce match, c'était du bonus pour nous. Il y a déjà ce stade Geoffroy-Guichard avec un public incroyable, c'est la plus belle ambiance que j'ai connue.

Après leur qualification, je n'ai pas senti plus d'excitation que ça dans le regard des Stéphanois. Ils avaient l'air déjà tournés vers ce barrage contre le FC Metz. Contre nous, j'ai senti les Stéphanois vraiment impliqués et concentrés. Ils avaient franchi une étape supplémentaire et étaient déjà focus sur la suivante. J'ai vu jouer Metz deux ou trois fois cette saison, notamment contre l'OM dont je suis un grand supporter, et je pense que ça va être serré. Mais sur les deux matches, je pense que Saint-Etienne peut battre le FC Metz."

Selon la Pravda du jour, la vente de l'ASSE sera officialisée après le barrage. Extraits.

"La finalisation de la vente du club au groupe canadien Kilmer Sports Ventures se poursuit sans anicroche en coulisse. « Elle est bouclée à 99 % », confient deux des acteurs du dossier. Il n’y a donc aucune urgence à l’officialiser. Dans l’esprit des vendeurs, comme des acheteurs, cette semaine doit rester celle des joueurs. En respect de l’article L 2312-8 du Code du travail, le conseil social et économique (CSE) de l’ASSE a été au préalable informé et consulté [le 15 mai dernier, ndp2] au sujet de la cession. Alors qu’il disposait d’un délai légal d’un mois pour communiquer sa réponse, le CSE l’a déjà rendue. Et elle est positive.

Le processus final de cession se déroule donc normalement, au gré des navettes entre avocats des deux parties. Fort de 400 pages, l’acte définitif de vente nécessite encore quelques ajustements entre Saint-Étienne et Toronto, ville natale de Larry Tanenbaum (78 ans), le milliardaire canadien à la tête notamment de Kilmer Group, la holding qui détiendra indirectement l’ASSE. Échaudé par le passé par des prises de participation avec d’autres actionnaires, l’homme d’affaire canadien a créé Kilmer Sports Ventures pour devenir le seul propriétaire des Verts."

Alors que Bochum (antépénultième de Bundesliga) avait été défait 3-0 à domicile au barrage aller, le club de l'inoxydable Anthony Losilla (38 ans) a gagné sur le même score ce lundi sur le terrain du Fortuna Dusseldorf (3e de L2 allemande) avant de s'imposer 6 tirs au but à 5.

Titularisé pour la 33e fois de la saison et remplacé à la 99e minute, l'ancien milieu de terrain stéphanois, qui a prolongé en janvier dernier son contrat jusqu'en 2025, enchaînera donc une 4e saison en Bundesliga. et une 16e saison en professionnel. Pas mal pour un joueur à qui Gérard Fernandez prédisait une carrière en CFA...

Deux jeunes de l'équipe U15 entraînée par Jean-Philippe Primard font partie du Pôle Espoirs de la Ligue Auvergne Rhône-Alpes. Ils y terminent leur 2ème année : ce sont le gardien Lorik Vial (arrivé à l'ASSE en 2023 en provenance de Roannais Foot 42) et le milieu de terrain Bryan N'Gindu (arrivé à l'ASSE en 2022 en provenance de Saint-Paul en Jarez FC). 

Le week-end de Pentecôte, ils participaient, avec leur équipe du Pôle Espoirs, au très relevé tournoi international U15 du CS Neuvillois. Dans le passé, de prestigieuses équipes s'y sont imposées : Parme, Standard Liège, Español Barcelone, FC Porto, Newcastle, Lokomotiv Moscou, Young Boys Berne, Nordsjælland, AJ Auxerre, Montpellier HSC, FC Nantes, RC Lens, Girondins de Bordeaux, FC Metz ....

Cette année c'est le Pôle Espoirs de la ligue Auvergne Rhône Alpes, avec donc dans ses rangs Lorik Vial (photo) et Bryan N'Gindu, qui a remporté ce tournoi en battant les vilains en finale sur le score de 1 à 0. Montpellier HSC, vainqueur d'Everton (2-1) prend la 3ème place.

Déçu d'être une fois de plus resté sur le banc en finale de Coupe (remportée 2-1 par son équipe déjà sacrée championne de Serbie) et de ne pas avoir été convoqué en sélection ivoirienne pour les deux prochains matches des Eléphants lors des éliminatoires de la Coupe du Monde, Jean-Philippe Krasso a marqué ce week-end d'une belle frappe enroulée du gauche à la dernière minute du dernier match de la saison le 4e but de la victoire de l'Etoile Rouge contre Cukaricki. L'ancien numéro 17 des Verts aura claqué 9 pions cette saison en 36 matches toutes compétitions confondues (seulement 15 en tant que titulaire).

➡️➡️➡️ More goals on @PushGoals pic.twitter.com/KfkXcCMCft

— Mattias Areola (@BlanchPick95340) May 25, 2024

On Refait le Mastre, l'émission de radio de Poteaux Carrés, c'est mardi soir à 20h45 en direct sur la chaine Youtube du site.

Venez nombreux partager le stress mais aussi les espoirs du barrage.

https://www.youtube.com/@poteauxcarres/streams

Les plus anciens se souviennent des écrans géants à Saint-Etienne pour la Coupe du Monde 1998 ou 2006, voire pour la finale de la Coupe de la Ligue. Il n'en sera rien pour le barrage face à Metz comme l'indique France Bleu :

"Gaël Perdriau assume son choix : il n'y aura pas d'écran géant ou de fan zone pour suivre les deux rencontres entre l'ASSE et Metz. Le premier argument est sécuritaire : "Je rappelle que notre pays est en état d'urgence maximale au niveau de Vigipirate et donc ça demande des conditions de mise en oeuvre extrêmement contraignantes avec des barrières, des contrôles à l'entrée, il faudrait aussi vider les parking en sous-sol si on le fait place Jean Jaurès ou place de l'hôtel de ville. Ca entraverait d'avantage la fête qu'elle ne la favoriserait", explique Gaël Perdriau. La mairie incite donc les Stéphanois à regarder les rencontres dans les bars et c'est d'ailleurs le second argument qui est avancé : "On a constaté que l'ensemble des bars de la ville étaient bien remplis pour les derniers matchs et c'est important que ces moments de communion et de partage bénéficient à notre commerce local".

16^ème de Bundesliga, le Bochum d’Anthony Losilla a fini la saison barragiste à la différence de buts.

Involontairement il a montré à Sainté la voie à suivre en s’inclinant lourdement au match aller le 23 mai à domicile face au Fortuna Düsseldorf, 3^ème de D2, 0-3.

Remplaçant, Toto, 38 ans, qui a pourtant été titulaire 31 fois cette saison, n’est rentré que durant les arrêts de jeu.

Il espère retrouver ce soir une place de titulaire pour tenter de réaliser l’exploit sur la pelouse de Düsseldorf. S’il n’y parvient pas, ce sera la première fois qu’un club de Bundesliga s’incline en barrage face au club de D2 depuis Stuttgart défait par l’Union Berlin en 2019.

Pierrick Cros, défenseur central arrivé au centre de formation stéphanois à 14 ans, aura joué dans toutes les équipes de jeunes, avant de devenir incontournable avec la réserve (68 matchs).

Mais avec seulement quelques bancs et une entrée en pro (à lorient) en 2012, il ne lui est pas proposé de contrat professionnel.

Le joueur de 32 ans, après une riche carrière au Red Star ou à Laval notamment avait retrouvé les terrains fin Octobre 2023, s'engageant avec le club gardois de N2, l'Olympique d'Alès.

Relégué en National 3, Alès vient d'annoncer unn vague de départs dans son effectif.

Souhaitons à Pierrick de retrouver un beau challenge la prochaine saison, pour un club en quête d'un défenseur expérimenté.

Benoît Millot sera au sifflet ce jeudi à 20h30 à Geoffroy-Guichard pour le match qui opposera l'ASSE au FC Metz. C'est déjà lui qui officiait lors du barrage aller il y a deux ans, quand les Verts avaient match nul à Auxerre. Agé de 42 ans, le natif de Châtenay-Malbry (92) a déja arbitré un match entre les Verts et les Grenats. Plombés d'entrée par Cheikh Mbengue, les protégés de Jean-Louis Gasset s'étaient inclinés 3-0 à Saint-Symphorien pour le plus grand bonheur d'Emmanuel Rivière et Nolan Roux, buteurs lors de cette rencontre de sinistre mémoire.

Alpha Sissoko, arrivé chez les Verts en 2019 en provenance de Clermont ne se sera pas imposé dans le Forez, ne portant la tunique verte qu'à 10 reprises en Ligue 1.

Parti en fin de mercato d'hiver 2022 rejoindre QRM en Ligue 2, le latéral droit aura réalisé 2 saisons et demi pleines, jouant notamment 28 matchs cette année.

Celui qui n'a pas participé au dernier match de son équipe reléguée en National mais victorieuse des Verts (2-1), n'est pas conservé en Normandie et devra à 27 ans se trouver un nouveau challenge.

Dans la dernière édition de La Dépêche du Midi, l'entraîneur ruthénois évoque une nouvelle fois le match de play-off qu'il a perdu il y a 3 jours à Geoffroy-Guichard.

"Avant ce match, j'avais peur que nous puissions décevoir tous nos supporters. A la fin de la rencontre, j'ai entendu des mots chaleureux. Le public stéphanois nous a salués. Nous n'avons pas déçu les personnes venues voir ce match. Maintenant, j'ai en moi une émotion étrange de savoir que l'on a tout donné et que tout s'est arrêté. Avec les joueurs on s'est vu hier matin pour passer un dernier moment ensemble. J'y tenais. On ne pouvait pas se quitter comme ça après le match. On a pu se dire qu'on a fini quatrième de la Ligue 2, qu'on l'a fait et que ça marquera nos vies. Se voir était aussi important car, en début de saison prochaine, je peux n'avoir que 2 ou 3 joueurs qui ont évolué à Saint-Etienne... Les  joueurs ont progressé, beaucoup sont parvenus au niveau des exigences de jeu de la Ligue 1. Je suis très fier d'eux."

Dernier match pour les U15 de Jean-Philippe Primard, un match à double enjeu. Tout d'abord pour les Stéphanois qui se devaient de l'emporter au cas, très hypothétique, où les vilains seraient accrochés par Bourg-Peronnas, mais aussi pour les Andréziens à la lutte avec justement Bourg-Peronnas. La victoire des Verts, (qui présentaient quatre U14 sur la feuille de match) sur le score de 1 à 0 n'a finalement pas condamné les voisins d'Andrézieux car, dans le même temps, Bourg-Peronnas s'est incliné chez les vilains qui gardent donc la première place. 

A l'issue d'une première mi-temps de bonne facture, le score était toujours nul au repos. Les Verts allaient trouver la faille, dix minutes après la reprise, sur un coup-franc à mi-hauteur, au ras du poteau, d'Ilyes Mansouri. Andrézieux jetait alors toutes ses forces dans la bataille pour égaliser et poussait, s'exposant aux contres des Stéphanois qui avaient là, l'occasion de faire le break à trois ou quatre reprises. Mais le score en restait là, satisfaisant les deux équipes. 

La composition : Vial - Akil (Fayolle, U14, 41ème), Bagelli, Bufferne, Marliac (Piskor, 55ème) - Jolivet (Mansouri, 70ème), Shabani-Pont, Mansouri (Royet, 64ème)- Piskor (Gacem, U14, 41ème), Royet (El Omari, U14, 41ème), Dani (U14) (Akil, 51ème)

Les U14 de Romain Marée se sont, eux aussi, imposés (3-2) contre Andrézieux et profitent du nul des vilains face à la lanterne rouge, Bourg-Peronnas, pour les devancer au classement et prendre ainsi la 2ème place derrière l'AS Saint-Priest. 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Ce match présentait un enjeu pour Andrézieux à la lutte avec Bourg-Peronnas pour éviter la relégation. Nous avons fait un bon début de match, et même une bonne première mi-temps, bien rythmée, même si elle s'est terminée sur le score de 0-0. Il nous a manqué un peu de justesse dans les 30 derniers mètres où nous avons été un peu défaillants. En deuxième mi-temps nous avons été plutôt dominateurs, sans avoir pour autant de grosses occasions. Nous marquons sur un coup-franc en début de deuxième mi-temps. Par la suite, Andrézieux qui n'était pas au courant du résultat de Bourg a tout fait pour égaliser et nous a donné des occasions sur contres que nous avons mal négociés. Mes jeunes voulaient absolument cette victoire et se sont bien donnés pour la préserver. C'est une victoire plutôt méritée et, comme Lyon a battu Bourg, nos voisins d'Andrézieux vont se sauver. Finalement, tout le monde était satisfait."

Après avoir tiré sur le poteau 5 minutes plus tôt, Djylian N'Guessan (photo Philippe Le Brech) a marqué mercredi sur penalty le premier des trois buts de la victoire (3-2) de l'équipe de France U16 contre la Lituanie à Clairefontaine.

Jamais un joueur stéphanois de cet âge-là (15 ans) n'a été aussi prolifique au XXIe siècle. Le natif de Saint-Nazaire a en effet marqué cette saison pas moins de 35 buts en match officiel : 23 sous le maillot vert (17 en U17, 4 en U19 + 2 avec les U18 en Gambardella) et 12 en équipe de France U16.

On espère qu'il aura l'occasion de faire gonfler un peu plus ses stats impressionnantes le 15 juin prochain à Brive en finale du championnat de France U17. Comme le protégé de Frédéric Dugand purgera son dernier match de suspension en Picardie, les Verts devront faire sans lui s'imposer contre Amiens en demi-finale dimanche prochain.

Vainqueur du prestigieux tournoi de Montaigu le 1er avril dernier sous les yeux de son père Dany Nguessan, (ancien pro passé par de nombreux cubs anglais dont Leicester et Southampton), le très prometteur attaquant stéphanois est convoité par plusieurs clubs européens fortunés, deux d'entre eux ayant déjà accueilli par le passé des jeunes joueurs formés à Sainté.

On espère que l'ASSE, en passe d'être rachetée par le milliardaire Larry Tanenbaum et d'être dirigée par l'ex-DG du Milan AC Ivan Gazidis, saura convaincre celui qui fêtera le 30 août ses 16 ans de signer un premier contrat pro de 3 ans avec son club formateur.

Deux buts pour Noah Moulin cet après-midi contre Clermont. 

Dernier match de championnat pour les U16 de Kevin De Jesus dans ce championnat régional qui regroupait les clubs ayant des équipes en U17 nationaux. Les Garagnas stéphanois recevaient les Bougnats auvergnats de Clermont Foot qui avaient remporté le match aller, lors de l'ouverture de cette saison 2023-2024, sur la marque de 5 à 3. Les Verts ont pris logiquement leur revanche à l'issue d'une rencontre une nouvelle fois prolofique puisqu'elle s'est terminée sur le score de 3 à 2.

Kevin De Jesus alignait pour la circonstance une équipe jeune avec quatre U15 sur la feuille de match : Noa Thouilleux, Shadaï Lengi, Samuel Fuleki et Melvin Bijot. C'est justement sur une passe décisive de Noa Thouilleux que Noah Moulin ouvrait la marque à la 13ème minute. Clermont allait égaliser juste avant le repos, à la 44ème, suite à une erreur de relance de la défense stéphanoise, et prendre l'avantage dès le retour des vestiaires, à la 49ème, sur penalty. Deux buts à des moments cruciaux, mais qui n'allaient pas désarçonner les Verts lesquels revenaient à hauteur des Clermontois à la 71ème minute, Melvin Bijot étant le passeur décisif pour Samuel Fuleki. Et quatre minutes plus tard, Noah Moulin donnait la victoire aux siens sur un coup-franc. C'était la 75 ème minute et le score de 3 à 2 n'allait plus évoluer. Fin du championnat donc pour les Verts qui le terminent à la 3ème place derrière l'AS Saint-Priest et le FC Annecy.

La composition : Colombet - Teillol, Mical, Mnemoi (N.Mouton, 45ème), Lengué-Lenou - Aït-Amer, Thouilleux, Verhoeven (Lengi, 64ème) - S.Fuleki (Bijot, 64ème), N.Moulin (Aïni, 80ème), Aïni (S.Fuleki, 70ème). 

La réaction de Kevin De Jesus : " Ce match a été équilibré avec des situations de part et d'autre. Nous avons encaissé deux buts à des moments cruciaux, juste vant  et juste après le repos. Mais nous avons su nous remobiliser pour égaliser dans un premier temps avant de finalement prendre l'avantage."