home
poteaux carrés

Crétins des Alpes

19/04 13:27

Comme l'attestent les beaux clichés de notre fidèle potonaute clements (gestionnaire du site Furania Photos), le parcage stéphanois était plein (comme d'habitude) avant-hier au Stade des Alpes. Si les supporters des Verts ont encore mis une magnifique ambiance, on ne peut que déplorer que quelques sombres crétins grenoblois et stéphanois aient échangé des coups de poing et des coups de pied à l'occasion de ce match de clôture de la 31e journée de L2.

 

 

Un billet sur Elias

19/04 08:25

Ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE (de 2012 à 2015), Elias Achouri s'éclate au Danemark sous le maillot de Viborg (3e du championnat) après avoir passé 7 ans au Portugal (à Guimaraes, Estoril et Trofense).

Devenu international (4 sélections) avec la Tunisie (qualifiée pour la CAN qui se déroulera en Côte d'Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024), l'attaquant de 24 ans a claqué il y a trois jours son 6e pion de la saison sur le terrain du leader (le FC Copenhague). Avec un maillot vert et à la 42e minute s'il vous plaît !

Le natif de Saint-Denis, qui avait déjà marqué 9 buts la saison dernière en D2 portugaise, est mis à l'honneur par Tipsbladet. Extraits.

"Viborg a trouvé une perle en Elias Achouri. Acheté pour un bonbon, maintenant il coûte la boîte. Il a inscrit dimanche son sixième but de la saison et il compte de plus quatre passes décisives. Avec son rythme rapide, ses dribbles intelligents et sa capacité à marquer des buts, sa valeur a considérablement augmenté depuis que Viborg l'a recruté à Estoril.  Viborg a payé deux millions de couronnes [268 000 €, ndp2] pour l'engager jusqu'à l'été 2025."

Rédacteur en chef de cet hebdomadaire danois, Troels Bager Thogersen souligne que la valeur marchande du joueur a explosé.

"Elias Achouri vaut désormais 15 à 20 millions de couronnes. C'est devenu un joueur vraiment intéressant en peu de temps. C'est formidable de voir Viborg trouver encore et encore de si bons joueurs avec un budget limité par rapport à presque tous les concurrents de la Superligaen. C'est une sorte de success story, Viborg et Achouri. Le joueur doit donc susciter de l'intérêt, tant à l'étranger que parmi les plus grands clubs du Danemark comme le FC Copenhague, le FC Midtjylland et le Brondby IF."

Le capitaine des Grenats s'attend à en baver chez les Verts

19/04 07:27

Auteur du but du break messin au match aller, le capitaine des Grenats Matthieu Udol évoque dans Le Républicain Lorrain le match d'ouverture de la 32e journée de L2 programmé ce samedi dès 15h00 dans le Chaudron.

"On connaissait l’enjeu de ce rendez-vous contre Bordeaux. On a réussi à s’imposer à l’issue d’un bon match. Au classement on revient sur les Girondins, on leur met la pression. C’est la première fois de la saison que l'on s'impose face à une équipe du Top 5 et ça arrive sur ce qui était, sans aucun doute, le match le plus important de la saison jusqu’ici. Mais il reste encore beaucoup de matches pour aller chercher cette montée. Un match compliqué nous attend à Saint-Etienne."

Merci Faouzi !

18/04 21:40

Le 9 décembre dernier, Sainté avait déjà battu Grenoble par 2 buts d'écart (3-1 au centre Robert-Herbin). Entré en jeu, Faouzi Ghoulam avait marqué le dernier but de ce match amical et avait été titularisé 4 jours plus tard à Malemort (Bouches-du-Rhône) lors d'une défaite concédée sur le plus petit des scores face à l'AC Ajaccio de Romain Hamouma.

L'ASSE avait ensuite tenté de le faire signer mais il avait décliné l'offre de son club formateur. "On a fait une proposition financière à Faouzi. Malheureusement, nous n'avons pas pu trouver un terrain d'entente. Il y avait une envie de part et d'autre mais on espère pour lui qu'il trouvera un projet" avait déclaré Loïc Perrin le 22 décembre.

Ayant donc dû creuser d'autres pistes pour trouver un latéral gauche offensif, Sainté a officialisé le 14 janvier l'arrivée de Niels Nkounkou, que Laurent Batlles suivait déjà quand il était à Troyes. Prêté avec option d'achat par Everton, le natif de Pontoise a marqué 5 buts et délivré 6 passes décisives en 13 matches (dont 8 victoires) sous le maillot vert.

De son côté, l'ancien latéral gauche du Napoli a trouvé le 31 janvier LE projet  : rejouer sous les ordres de son ancien entraîneur U19 Abdel Bouhazama aux côtés de Paul Bernardoni et Sada Thioub dans une des plus faibles équipes de L1 de l'histoire. Le bilan de l'ancien international algérien : 0 but et 0 passe décisive en 7 matches de L1 (une seule victoire).

On aura noté que l'enfant de Montreynaud a raté trois matches pour s'être blessé au mollet lors d'une défaite en banlieue. Avant-hier, lors de son nouveau revers à Clermont, il a dû céder sa place en cours de seconde période à cause d'un tendon douloureux. "Il a souffert et n’a jamais dégagé beaucoup de sérénité" déplore Le Courrier de l'Ouest. "Pas rassurant défensivement et à court de rythme" ajoute Ouest-France.

 

Bouhazama et le SCO, c'est fini !

18/04 17:00

La lanterne rouge de L1 a pondu cet après-midi ce communiqué.

"Angers SCO et Monsieur Abdel Bouhazama informent de la fin de leurs relations contractuelles à compter du 17 avril 2023. Angers SCO remercie Monsieur Abdel Bouhazama pour son investissement et son implication lors des 10 dernières années au sein du club et lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière."

Le Courrier de l'Ouest a retracé dans la foulée le parcours angevin de celui qui a entraîné pendant 6 ans les U19 stéphanois (de 2007 à 2013). Extraits.

"Arrivé de Saint-Etienne en 2013 pour prendre la direction du centre de formation nouvellement relancé, Abdel Bouhazama avait également encadré l’équipe U19 puis la réserve de la formation angevine depuis 2017, avec notamment l’accession de N3 en N2 en 2019. Titulaire depuis 2014 du BEPF, le diplôme qui permet d’entraîner au niveau professionnel, Bouhazama a été promu à la tête de l’équipe fanion en novembre dernier, d’abord par intérim puis confirmé, après le limogeage de Gérald Baticle. Il n’y aura connu qu’un passage éclair : 11 matchs de L1 (2 nuls et 9 défaites) et trois de Coupe de France.

Puis une démission le 7 mars, au surlendemain de la défaite à Montpellier (5-0), où sa causerie d’avant-match a fait couler beaucoup d’encre. Il a reconnu y avoir tenu des propos déplacés pour défendre son joueur Ilyes Chetti, condamné depuis pour agression sexuelle : "C’est pas méchant, on a tous déjà touché des filles", selon des mots rapportés par L’Equipe. Ses propos auront valu au technicien, début avril, une suspension d’un mois par la commission de discipline de la Ligue. Egalement mis en cause en novembre dans sa fonction d’éducateur, pour des méthodes dénoncées dans une enquête de Ouest-France, Abdel Bouhazama a été remplacé depuis février par Sébastien Degrange, à la tête du centre de formation du SCO."

Ancien Vert, ex-Grenat et désormais Champion d'Afrique des Nations !

18/04 13:37

Sacré en février dernier au Championnat d'Afrique des Nations en tant que sélectionneur du Sénégal, l'ancien attaquant des Verts et des Grenats Pape Thiaw (42 ans) est revenu sur son parcours de joueur pour So Foot. Extraits.

"Je suis arrivé à Saint-Étienne en novembre 1997 grâce à Abdoulaye Touré qui a été un des premiers à recruter pour les Verts des Sénégalais prometteurs (Frédéric Mendy, Pape Sarr, Alassane N’Dour). J’avais 17 ans et je me rappelle avoir passé les fêtes de Noël tout seul au centre de formation, à pleurer pour rentrer chez ma famille. C’était très difficile sur le plan personnel, mais heureusement, sur le plan sportif, l’acclimatation s’est très bien passée. Dès la première saison, on remporte la coupe Gambardella au Stade de France avec Julien Sablé et Sylvain Armand (1-1, 5-3 TAB contre Paris).

La saison suivante, on retourne en finale contre l’AJ Auxerre de Philippe Mexès et Djibril Cissé (0-0, 4-5 TAB) et j’ai fait ma première et seule apparition en pro lors du titre en D2 [lors de la 1ère journée, à Geoffroy, 1-1 contre Sedan, ndp2]. Je voulais rester à Saint-Étienne, mais les clubs de D1 n’avaient droit qu’à trois étrangers (extracommunautaires, NDLR) dans leur effectif, et le club a recruté les Brésiliens Alex et Aloisio et l’Ivoirien Tchiressoua Guel. Robert Nouzaret souhaitait que je joue avec la réserve en CFA2, mais avec Pape Diouf, mon agent, j’ai préféré partir à Istres en National. Pape était comme un deuxième papa. Tout ce qu’il faisait était dans l’intérêt de ses joueurs.

Une carrière de joueur professionnel dépend aussi de la chance, et j’ai connu de nombreux coups du sort. J’aurais pu rester à Lausanne, mais le club avait des problèmes d’argent et j’étais le plus gros salaire, donc j’ai été prêté à Strasbourg, puis à Moscou… Après le Mondial, j’aurais dû aller à West Ham, mais je n’avais pas le nombre de sélections internationales nécessaires pour obtenir mon visa de travail, donc je suis resté en Suisse, et le club a fait faillite. J’ai pris la direction de Metz, un club qui a toujours bien accueilli les Sénégalais et dont je garde un magnifique souvenir.

Je suis devenu le chouchou du public grâce à quelques buts décisifs, et le président Carlo Molinari souhaitait que je reste. Malheureusement, Jean Fernandez m’a fait comprendre que je passais derrière Toifilou Maoulida et Hervé Tum, donc j’ai préféré partir en D2 espagnole à Alavés. On est montés dès la première saison et je suis devenu le premier Sénégalais de l’histoire à jouer un Liga. Puis, j’ai enchaîné les blessures. En 2006, Rafa Benítez, qui me connaissait un peu et cherchait un joueur au profil similaire de Djibril Cissé, blessé avec Liverpool, est même venu me voir jouer lors d’un match où je me suis fait les croisés…"

Comme il le rappelle dans cet entretien, Pape Thiaw a remporté la Coupe Gambardella avec les Verts en 1998 au Stade de France. Il est en plein milieu de cette sympathique photo que le Musée des Verts avait mis en exergue dans sa belle expo sur le centre de formation de l'ASSE :

La manita en vidéo !

18/04 13:16

Résumé vidéo des 5 buts des Amazones chez les voisines du Puy.

Avec 9 points d'avance sur leur dauphin marseillais à 4 rencontres de la fin, ça commence à sentir très bon la remontée en D1...

Un cinquième vert sous la menace d'une suspension

18/04 07:03

Ayant mangé au stade des Alpes une biscotte comme le week-end dernier à Charléty, Lamine Fomba rejoint Léo Pétrot, Saïdou Sow, Mathieu Cafaro et Jean-Philippe Krasso dans la liste des joueurs stéphanois sous la menace d'une suspension.

S'ils prennent un nouveau carton jaune contre les Grenats ce samedi à Geoffroy, ils rateront la réception de Guingamp, comme l'atteste l'incontournable tableau des cartons mis à jour par notre fidèle potonaute ozzy.

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Le bonheur des buteurs

18/04 06:51

Comme le rapporte Le Progrès, les deux buteurs stéphanois d'hier soir ont livré leur réaction dans la zone mixte du Stade des Alpes.

Niels Nkounkou : "Mon but ? Ça va vite. Je savais que mon vis-à-vis anticipait beaucoup côté gauche et m’a laissé de la place intérieure, je l’ai utilisée. La victoire du maintien ? Il reste encore pas mal de matchs. On était au fond du trou il y a quelques mois, et on avait à cœur de montrer un nouveau visage."

 

Comme le souligne Opta, le joueur prêté par Everton est impliqué sur 11 buts en Ligue 2 en 2023 (5 buts, 6 assists). Sur la période, seuls 3 joueurs ont été plus décisifs que lui en Ligue 1 + Ligue 2 : Wissam Ben Yedder (14), Georges Mikautadze (13) et Lionel Messi (12).

Jean-Philippe Krasso : "On a su faire le match qu’on voulait. Maintenant, il faut continuer sur notre lancée, aborder Metz avec la même envie pour remonter au classement. C’est super de vivre une deuxième partie de saison comme ça. Mon but ? C’était le jeu de tenter. La semaine dernière j’avais tenté, là j’avais plus de temps et c’est rentré."

 

Auteur de son 16e pion de la saison en L2, l'international ivoirien revient à un petit but du meilleur scoreur du championnat, le Grenat Georges Mikautadze, qu'il défiera dès samedi après-midi à Geoffroy dans un match dans le match qui s'annonce passionnant.

 

Monconduit à l'arrêt (3)

18/04 06:33

"Touché aux adducteurs à l’entraînement jeudi dernier, Thomas Monconduit n’était pas du déplacement à Grenoble" rappelle Le Progrès. "Le milieu de terrain devrait également, au moins, manquer la réception de Metz, samedi après-midi. Il va observer deux semaines de repos avant de retrouver ses partenaires sur les terrains de L’Étrat" ajoute le quotidien régional.

Les Verts préparent déjà la montée de la saison prochaine

17/04 23:58

Mécontent et envieux, Vincent Hognon a commenté sa 10e défaite de la saison sur la chaîne du diffuseur de ce match de clôture de la 31e journée de L2. Extraits.

"Il nous en a manqué, c'est une évidence. C'est normal, vu la qualité de l'adversaire. Si j'étais taquin, je dirais qu'ils préparent déjà la montée de la saison prochaine... On n'est pas dans la même cour. On aurait dû faire beaucoup mieux. Il nous a manqué de l'agressivité, de l'intensité. On a été battu là-dessus. Et surtout on a montré un niveau technique affligeant. Quand on se trompe à chaque fois. Il suffit de voir le deuxième but... Mes joueurs n'ont pas été mauvais mais battus par meilleurs. On voit bien qu'on n'est pas dans la même cour qu'une équipe qui était 20e à la trêve... Je pense que cette équipe en face, sincèrement, elle prépare sa montée de la saison prochaine. Parce que voilà, vous avez vu le recrutement qu'ils ont fait ? C'est un peu moins dur... On est quand même devant eux au classement, ça veut dire que cette saison on a quand même été meilleurs que cette équipe."

L'ancien défenseur central des Verts avait déjà souligné en conférence de presse d'avant-match que les deux clubs ne luttent pas à armes égales.

"Cette équipe stéphanoise est en pleine forme. Je ne vais pas pleurer sur leur sort. Ils étaient malheureux sur la première partie de saison car ils ne méritaient mieux que leur place. Mais c'est un club, ils ont quand même des moyens disproportionnés par rapport à nous et par  rapport à beaucoup de clubs de Ligue 2. Tant mieux pour eux. Ils ont fait un gros, gros recrutement en janvier qui cette fois-ci a permis d'inverser la tendance. Mais le niveau des joueurs qui sont présents en face et qui étaient déjà présents au match aller est remarquable pour le championnat de Ligue 2. Même en première partie de saison ils avaient déjà des joueurs pour faire mieux. Mais ils avaient sincèrement été très malheureux."

Lolo est très heureux

17/04 23:27

Laurent Batlles a commenté sa 12e victoire de la saison ce soir au micro de beIN Sports.

"C’est très important de venir gagner ici face à une des meilleures défenses du championnat. Ce n’est pas facile de gagner à Grenoble. Avec nos supporters, avec les joueurs aussi qui font énormément, on arrive à avance dans ce championnat donc on est très heureux. J’ai demandé à la mi-temps de jouer avec un peu plus de simplicité, de faire bouger le bloc, d’aller d’un côté à l’autre. Sur le premier but, c’est ce qui s’est passé, ça nous a ouvert des espaces. Après, il y a aussi la valeur individuelle des joueurs. Les deux buts sont très beaux, je suis très heureux. C’est tout l’investissement et l’état d’esprit que l’on met aujourd’hui qui nous permet de faire des matches comme ça.

Je ne vais pas parler que de Niels car ses performances sont aussi en fonction du collectif et de tout ce que l’on met en place pour lui. Mais malgré tout c’est une plus-value, comme d’autres joueurs à leur niveau. Aujourd’hui c’est un collectif qui faut que les individualités peuvent évolue dans de bonnes conditions. Si je prépare la saison prochaine ? Non, pour l’instant je ne prépare rien du tout. Aujourd’hui je suis très heureux de vivre avec le groupe que j’ai. On avance dans ce championnat, on essaie de rattraper des équipes, petit à petit on les rattrape. C’est juste ça qu’on veut faire, travailler avec ce groupe en toute simplicité et toute humilité, tout simplement.

Bien sûr ça n’a pas été une première partie de saison si facile que ça. Pour autant, ça fait aussi partie de mon métier. On essaye de rendre les gens heureux, aujourd’hui j’en suis très heureux pour tout le monde. On a énormément travaillé sur l’aspect du déséquilibre. On met énormément de pression sur l’adversaire, on se projette, on essaie de finir nos actions mais quand on ne les finit pas, c’est là qu’on est un peu en danger. On a essayé de travailler énormément dans ce domaine-là pour que déjà ça libère les attaquants et que ça nous permette d’être plus fort défensivement.

Il y a eu beaucoup de choses qui se sont dites, à la fois de façon individuelle et de façon collective. Il y a des joueurs qui sont arrivés avec à la fois du professionnalisme, de la légitimité, un état d’esprit. Ça a permis à tout le monde de se libérer. Comme j’ai dit à mes joueurs à la fin du match, je suis très heureux de voir des buts comme ça. Je pense que tout le monde à la télé et dans le stade est content de voir des buts comme ça. On fait ce sport-là, on entraîne aussi pour voir des buts de haute volée. Ce soir on les a eus. Parfois ce sont des buts moins beaux mais pour nous c’est important de prendre des points et de remonter dans ce classement."

42 !

17/04 22:45

Les Verts sont venus logiquement à bout de Grenoble en clôture de la 31e journée de Ligue 2 et s'imposent 2-0 au Stade des Alpes.

Laurent Batlles a reconduit la même équipe que celle qui s'était imposée à Charlety la semaine dernière (2-4). Un onze qui a dominé la partie de bout en bout. Les Verts auraient pu ouvrir le score en première mi-temps mais sur un ballon dans la surface dévié par un défenseur grenoblois, Ibrahima Wadji touchait deux fois le poteau dans un duel au sol près du poteau.

Ce n'était que partie remise pour les Stéphanois. Au retour des vestiaires, Niels Nkounkou avait décidé de faire la différence par lui-même. Il prenait le ballon à 30 mètres des buts, effaçait quatre grenoblois dont deux par un amour de double-contact chaloupé, son ogive en entrée de surface crucifiait Maubleu, sous la barre (0-1, 46e).

 

Les Stéphanois voulaient alors enfoncer le clou mais n'y parvenaient pas. Grenoble, de son côté, se réveillait à peine et il fallait un Gautier Larsonneur vigilant au duel avec un attaquant isérois. Alors que Jimmy Giraudon rentrait en lieu et place de Dennis Appiah, les Verts allaient doubler le score. Maubleu passait court aux 6 mètres avec Monfray, la passe de ce dernier était interceptée par Jean-Philippe Krasso qui lobait le gardien à 25 mètres d'un ballon subtil (0-2, 80e).

 

Au classement, les Verts atteignent la belle barre des 42 points, quasiment synonyme de maintien en L2. Ils passent aussi pour la 1e fois de la saison dans la première partie de tableau, ils sont 9eme à 5 points de leur adversaire du soir.

Rainville, heureux présage ?

17/04 19:50

Nicolas Rainville, qui a déjà arbitré Sainté cette saison à Bordeaux (1-1), sera au sifflet dans le Chaudron ce samedi dès 15h00 pour le match d'ouverture de la 32e journée de L2 qui opposera l'ASSE au FC Metz. Heureux présage ? Le Nîmois de 41 ans a déjà arbitré un match entre les deux équipes et les Verts l'avaient emporté 3-2. Malgré les efforts du capitaine messin Sylvain Marchal, Saint-Etienne s'était imposé à Saint-Symphorien il y a 8 ans grâce à des buts de Max Gradel, Mevlüt Erding et Yohan Mollo.

 

Trail et les Verts !

17/04 19:22

Sacré champion de France de trail long il y a un mois à Millau en ayant bouclé 68 km (dont 2 700 m de dénivelé positif) en 5h33, Baptiste Chassagne (29 ans) parle de sa passion des Verts dans un entretien paru sur le site de So Foot. Extraits.

"Dans ma famille, le foot est culturel. Mon père m’a emmené à Geoffroy-Guichard avant mes quatre ans. Toute ma famille est de Saint-Étienne, mais mes parents ont dû déménager à Lyon pour le boulot quand on est né avec mon petit-frère. Mon père a toujours été abonné, le stade lui manquait, je crois que ses potes n’allaient plus trop au stade à cette époque, donc il s’est dit qu’il allait m’emmener. Au départ, la carotte a été qu’il m’achetait un sandwich au saucisson énorme – vraiment énorme car petit, il devait faire ma taille – que je mangeais pendant toute la durée du match sans me soucier de ce qu’il se passait sur le terrain. Je kiffais mon moment, il kiffait le sien, et petit à petit, j’ai grandi, je me suis intéressé à ce qu’il se passait sur le terrain et dans les tribunes. Je me souviens de flashs de moi petit, avec mon père, tout en haut dans les kops, avec des fumigènes autour… J’ai quatre ou cinq ans, il y a un mélange de peur et de bonheur, mais à partir de là, Sainté, ça a été sans discontinuité.

Pour moi, le stade a toujours été un synonyme de bon moment, même si au début des années 2000, le club ne vivait pas la meilleure période de son histoire. Les résultats n’étaient pas dingues, t’as l’affaire des faux passeports… Mais au stade, je me sentais bien et depuis tout petit, ça n’a pas changé : dès que j’arrive à Geoffroy-Guichard, j’ai l’impression d’être un parmi d’autres, mais aussi d’appartenir à un corps, à quelque chose de très fusionnel, de très puissant, alors qu’autour de moi, il n’y a jamais les mêmes supporters. Il y a un énorme mélange social : on est tous ensemble, on a chaud ensemble, on vibre ensemble.

J'ai grandi à Lyon mais je n’ai jamais eu la moindre peur de revendiquer mon amour de l’ASSE. En cours d’EPS, j’arrivais avec mon maillot Duarig, floqué Julien Sablé, Nicolas Marin ou Lilian Compan. J’ai même eu un maillot floqué Mickaël Citony. À l’entraînement au foot, pareil. Tout le monde a toujours su que j’étais pour Sainté et ça a fini par passer, surtout que quand j’étais petit, l’ASSE et l’OL n’étaient pas vraiment en concurrence trop frontale (rires). C’est revenu plus tard, mais j’ai aussi vite compris qu’à Lyon, les gens détestent aujourd’hui plus l’OM que Sainté. Avec Sainté, la rivalité est surtout historique. On se plaît à se charrier là où avec l’OM, je sens une vraie haine.

Je cours pour vivre des émotions et le résultat, je n’y suis finalement qu’assez peu attaché. Forcément, j’aime voir Sainté gagner, mais ça va au-delà. Pour te donner un exemple, lors de la finale de Coupe du monde contre l’Argentine, quoi qu’il se passe à la fin, j’étais content, car j’ai passé un top moment pendant 120 minutes, bourré de rebondissements. J’ai fini repu d’émotions, mais autour de moi, les gens étaient davantage dans la finalité, dans le résultat, donc ils étaient déçus. Au final, ce qui me fait kiffer, c’est vraiment l’émotion ressentie : celle que tu prends plein visage sur le ciseau de Bridonneau pour remonter en Ligue 1 en 2004, par exemple. Ça, je l’ai vécu sur la place Jean-Jaurès, à Saint-Étienne, parce qu’on n’avait pas réussi à avoir des places, mais ce moment-là peut suffire à mon bonheur car l’intensité de l’émotion ressentie sur l’instant est si forte…

Mon père m’a initié au club, il nous a donc beaucoup emmené à Geoffroy-Guichard avec mon frère, et j’ai aussi eu la chance que ma grand-mère habite à la Bertrandière, soit à un kilomètre de l’Étrat. On est souvent allé aux entraînements, on a été au stade tout notre collège et notre lycée, puis j’ai fait mes études à Paris, mais quand je suis revenu à Lyon, mon frère m’a proposé qu’on se réabonne. On l’a fait dans un kop, avec les Magic Fans, et ça a duré jusqu’à une descente sur un but contre l’OM où j’ai fini tout en bas de la tribune après un énorme roulé boulé. À partir de ce moment-là, j’ai eu peur d’aller dans le kop, mais surtout de me blesser. À cette période, on a fait quelques déplacements avec le groupe, oui. Il y a notamment eu celui pour la finale de la Coupe de la Ligue 2013, j’ai aussi été marqué par un voyage à San Siro, en 2014, où les supporters de l’ASSE ont retourné Milan. Je peux te dire qu’après, les Milanais savaient placer Sainté sur une carte. Il n’y avait pas eu de cassage, ça avait juste donné une super image du club.

Je suis toujours autant le club et bizarrement, encore plus cette saison, en Ligue 2. Je préfère limite voir ce Sainté qui met des 4-2 épiques comme face au Paris FC qu’un Sainté mièvre qui végète dans le ventre mou de Ligue 1. Cette année, j’ai eu un vrai regain d’enthousiasme, même si c’est assez compliqué d’aller au stade parce que si j’y vais, c’est dans le kop nord, sauf que j’ai peur des descentes. Elles sont violentes à Sainté et avec les entraînements, les compétitions, tout ça, j’ai peur de la blessure, évidemment. Quand le kop est plein, ça va très vite. Très, très vite. Malgré tout, ça me manque. Ça me manque vraiment. 

La plus grosse descente que j'ai vécue ? Celle sur le 2-0 contre Lyon en février 2017, sur le but d’Hamouma. De la folie. Avant ça, il y a eu un but de Monnet-Paquet et ça a déjà été très dingue. On a eu une chanson pour Monnet-Paquet derrière. J’ai adoré Didier Zokora, que je trouvais trop fort, et Blaise Matuidi. Lui, il m’a toujours fasciné. J’ai toujours aimé le mec aussi. Je sais pas, Matuidi, tu as envie d’être pote avec lui. A son époque, il aurait pu courir un dix bornes en moins de quarante minutes. Un Niels Nkounkou de Sainté, il a aussi un gros moteur. Après, si on reste au trail, je pense que Monconduit a typiquement le bon profil pour faire une SaintéLyon, pour s’arracher dans la galère et sortir vainqueur de son combat.

Aller au stade, ça me donne chaud, regarder Sainté, pareil. Quand j’ai une petite période de down ou de chute de motivation, je sais qu’aller au stade, ça peut me faire du bien pour me libérer, tout ça en agitant une corde de nostalgie. C’est la madeleine qui est reconfortante. Quand il y a un match de Sainté, je sais que ça va être un moment important de mon week-end. Quand c’est la trêve, je le perds, je perds mon refuge. Ce qui me porte, c’est aussi que je ne suis pas seul : à Sainté, ça ne bouge pas.

Malgré tout ce qu’il s’est passé, les gens restent, ils vont remplir un parcage à Charlety, ils entretiennent vraiment la devise “partout, toujours”. Ce n’est pas galvaudé. D’ailleurs, voir une photo des tribunes, ça peut me mettre un shot de motivation. Sur mon ordinateur, j’ai un petit dossier “stade ASSE” et je l’ouvre souvent. Ça me fait du bien de m’y replonger. Pour le moment, j’estime pourtant que je peux encore faire plus pour le club : j’aimerais faire un défi sportif un peu dingue lié au club. Avec le titre de champion de France de trail, ça devrait davantage être possible."

Batlles encense Nkounkou

17/04 07:17

Laurent Batlles, qui souhaitait déjà le faire venir à Troyes, encense aujourd'hui dans la Pravda Niels Nkounkou, auteur de 4 buts et 7 passes décisives en 12 matches sous maillot vert.

"Je le suis depuis un moment parce que je suis persuadé qu'il a toutes les qualités pour performer dans ce rôle de piston. Il a des choses que d'autres n'ont pas. Notamment offensivement, avec des courses et sa capacité à éliminer. Dans un rôle de pur latéral gauche, ça ne passe pas encore, mais je ne lui demande pas spécialement de jouer comme un vrai latéral, mais plutôt de rentrer à l'intérieur du jeu. Il remplit totalement le contrat."

Le quotidien sportif rappelle que l'ASSE bénéficie d'une option d'achat d'environ 2 M€ pour ce joueur actuellement prêté par Everton.

Neyou décisif

17/04 06:59

Titularisé pour la 4e fois de la saison de L2 espagnole (la 3e d'affilée), Yvan Neyou a été passeur décisif hier juste avant la mi-temps lors de la victoire (1-0) de Leganés contre la réserve de Villarreal. Grâce à ce succès, son équipe compte 10 points d'avance sur le premier relégable (Malaga) à 6 journées de la fin.

 

Actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2024, l'ancien protégé de Claude Puel n'avait délivré que 2 passes décisives en 49 matches sous le maillot : à Nantes pour Adil Aouchiche le 20 septembre 2020 et à Rennes pour Denis Bouanga le 14 février 2021.

Hognon revient sur ses vertes années

17/04 06:43

Avant de recevoir l'ASSE ce soir en clôture de la 31e journée de L2, Vincent Hognon revient sur ses vertes années dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"Cela représente mes meilleures années de footballeur. Il y a énormément de passion autour de l’ASSE. C’est un club à part. Dans les deux sens, en bien comme en mal. Question contexte, c’est un petit Marseille. Cette passion est culturelle, familiale. Elle se transmet. Quand je suis reconnu dans la rue aujourd’hui, en France ou à l’étranger, c’est pour Saint-Étienne.

Le meilleur moment ? Clairement, le titre de champion de Ligue 2 et la montée en L1 en 2004. En plus, on a été sacré à la dernière minute du dernier match ! C’est Damien Bridonneau qui avait marqué le but de la victoire d’une reprise de volée incroyable. Le stade était en fusion.

La montée, c’est bien, mais un titre, ça reste. On avait fini tard, bien tard. Une vraie belle fête. On n’avait pas bu que de la bière… Il y avait eu quelques excès mais on l’avait bien mérité. On avait de la qualité mais également un super état d’esprit dans ce groupe. On avait aussi fêté ça avec nos proches. C’est bien de partager ces moments. 

La première année en L2, on avait perdu 3-0 à domicile contre Gueugnon. Dans le vestiaire, j’avais pris la parole et j’avais recadré un mec qui ne faisait pas d’efforts, Ibrahim Razak. Cela avait surpris un peu car ce n’était pas mon style. On doit tous défendre, on doit tous courir. Ce sont mes principes. Quand tout le monde ne le fait pas, ça me gonfle. Il faut faire honneur au maillot. Quel qu’il soit."

Boudebouz a doublé

16/04 23:08

Malgré deux penaltys transformés par Ryad Boudebouz, le leader de la D2 saoudienne Al Ahli a été tenu en échec 2-2 hier par Al Faysaly Al Majmaah lors de la 26e journée.

L'ancien numéro 7 des Verts n'avait plus réalisé de doublé depuis la rouste (6-2) qu'il avait prise avec Montpellier à Monaco le 21 octobre 2016.

U19 : Belle victoire face à Béziers !

16/04 22:05

4ème de leur poule, les jeunes Verts recevaient Béziers en ce milieu d’après-midi, dans une rencontre que vous avez pu suivre sur le site officiel,  une équipe classée seulement 1 point derrière la bande à Jean-Luc Dogon, qui nous avait tenus en échec au match aller (1-1).

En première période, malgré 2 occasions très franches, les Stéphanois, manquant de rythme ne parvenaient pas à tromper le gardien adverse et c’est sur un score nul et vierge qu’était sifflée la pause.

Au retour des vestiaires, les Verts « secoués» par leur entraineur affichaient de meilleures intentions et se voyaient rapidement récompensés, Abderraouf Guechi d’une frappe puissante en pleine lucarne trompait le portier Bitterois, après une passe de Jawad Bouderbane.  (ASSE-Béziers 1-0, 51ème.).

Dans la foulée, Béziers ratait une grosse opportunité d’égaliser, mais le gardien Valentin Cenatiempo sortait vainqueur de son face à face avec l’attaquant. Tournant du match ? Ce raté allait avoir de lourdes conséquences pour Béziers, puisque 4 minutes seulement après l’ouverture du score, les Verts doublaient la mise suite à un bel enchainement de Meyvin Agesilas (photo) très remuant sur cette seconde période. (ASSE-Béziers 2-0, 55ème.)

Les Verts allaient ensuite gérer la fin de match, et sur un nouveau beau travail de Meyvin Agesilas, ce dernier servait dans l’axe Jawad Bouderbane, pour le 3ème but (81ème). Score final ASSE-Béziers 3-0.

Avec cette victoire, Saint-Etienne reste 4ème, à 2 longueurs du podium.

La composition : Cenatiempo – Makhloufi, Kinunga, Tenniche (N Zuzi 62ème), ,Bladi , N Gongolo, Seda M Fukumoko, Bouderbane, Guechi, Agesilas, Bile (Pama Djobo 68ème).

La réaction de Jean-Luc Dogon : « On a manqué de rythme en première période, c’était poussif, on était pas très bien en place. On a un peu secoué les joueurs à la mi-temps qui ont bien réagi .On fait une bonne deuxième mi-temps, j’ai bien aimé la réaction des joueurs, d’autant qu’on avait beaucoup de jeunes aujourd’hui et seulement 2 remplaçants. C’est juste dommage, qu’à l’image de d’autres rencontres, on ne joue qu’une mi-temps. Le haut niveau, c’est de pouvoir être régulier et performant toute la rencontre. »

Les 18 pour mettre la misère en Isère

16/04 21:45

C'est un groupe conforme à ce que l'on attendait qu'a communiqué Laurent Batlles.
Comme prévu, Anthony Briançon, Thomas Monconduit, Kader Bamba et bien évidemment Gaëtan Charbonnier, tous blessés, ont absents pour ce déplacement chez le 6ème du classement, Grenoble Foot 38, demain soir à 20h45.
La conséquence de ces absences est le retour dans le groupe de Louis Mouton. Il n'avait pas joué depuis le 28 janvier et la défaite contre Sochaux (il était entré pour les six dernières minutes).
On peut s'attendre à un onze de départ proche de celui-ci : Larsonneur - Appiah, Sow, Petrot - Cafaro, Fomba, Lobry, Bouchouari, Nkounkou - Wadji, Krasso. L'incertitude concerne surtout le milieu de terrain ou Aïmen Moueffek pourrait débuter.   

U17 : Sainté perd malgré Pérard

16/04 18:01


Maxime Pérard, auteur d'un triplé

Depuis leur écrasante victoire contre l'ASPTT Marseille (8-1), le 5 février dernier, victoire qui confortait leur première place au classement, les U17 Nationaux de Patrick Moreau n'y arrivent plus. Battus par Saint-Priest (3-1), le Cavigal de Nice (0-1), l'OGC Nice (2-1), tenus en échec par Béziers (3-3), Castelnau le Cres (1-1), ils ont rétrogradé à la 3ème place du classement et pointent désormais à 10 points de l'OGC Nice. La réception de l'AS Ajaccio, cet après-midi à l'Etrat, était l'occasion de renouer avec la victoire. Hélas, il n'en a rien été, les Verts s'inclinant à la dernière minute sur le score de 4 à 3.

Les Verts monopolisent le ballon en début de match mais un contre biterrois est sauvé in-extremis par Esteban Fernandes. Première alerte. Les Verts maintiennent la pression par une belle activité de Quentin Prud'homme, dans son couloir droit, et des tentatives de Yanis Mimoun. Comme souvent dans ces circonstances, les visiteurs vont ouvrir le score sur un contre rapide après une perte de balle en milieu de terrain. (0-1, 28ème).
Quelques minutes plus tard, Maxime Pérard, à l'affût profite d'une tergiversation de la défense corse pour égaliser. (1-1, 33ème). C'est le score à la mi-temps.
Les Verts ont toujours la mainmise sur ce match et Maxime Pérard double la mise sur une frappe en pivot légèrement déviée par un défenseur. (2-1, 52ème).
Le match s'emballe avec des occasions de part et d'autre. Les Ajacciens vont égaliser sur un malentendu : l'arbitre central déjuge son juge de touche qui a signalé un hors-jeu et laisse les Corses rétablir la parité. (2-2, 58ème).
Déstabilisés, les Verts sont tout prêts d'encaisser le troisième but mais Lubin Gonnet-Léard s'interpose. Mieux même, alerté par Nadir El Jamali, Maxime Pérard s'échappe, efface le gardien et signe son triplé, donnant l'avantage aux Verts. (3-2, 65ème).
Mais la défense verte va craquer une nouvelle fois, un coup-franc mal dégagé permettant à Ajaccio d'égaliser. (3-3, 82ème).
les Verts jettent toutes leurs forces dans la bataille. La frappe de Kylian Venière-Jusseron fuit le cadre. On est dans le temps additionnel et, alors que l'on s'achemine vers un match nul, les Verts se font prendre en contre, à la suite d'un corner en leur faveur et s'inclinent donc sur le score de 4 à 3.

La composition : Gonnet-Léard - Prud'homme, Dodote, Gallo, Ruiz - Fernandes (Taiar, 59ème), Depalle (Eymard, 75ème), Mimoun - El Jamali (N'Guessan, 75ème), Pérard, Ben Tiba (Venière-Jusseron, 45ème). 

 
 

Un grand pas de plus vers la montée pour les Vertes

16/04 16:51

Ce dimanche, les Amazones ont grandement consolidé leurs chances déjà élevées de monter en D1.

Tenues en échec à la pause après avoir raté un péno, les Amazones ont tué le match chez les Ponotes dès le début de seconde période grâce à des buts de Cindy Caputo (photo, 47') et Peyton DePriest (49'). Phoenetia Browne a aggravé le score (60') et Esther Okoronkwo a réalisé un doublé pour corser l'addition.

Grâce à cette manita, les protégées de Laurent Mortel comptent à 4 journées de la fin du championnat pas moins de 9 points d'avance sur les Marseillaises, battues à domicile par Grenoble !

Les Vertes seront sacrées dès la prochaine journée dimanche prochain si elles s'imposent à domicile contre Thonon et que dans le même temps les Phocéennes ne gagnent pas en déplacement à Toulouse. Les deux dernières journées, les Amazones iront à Marseille et recevront Albi.

Jonathan et Rémy battent Wahbi, Arnaud et Falaye

16/04 14:50

Les deux ailiers lillois - Jonathan Bamba et Rémy Cabella - ont triomphé des deux ailiers montpelliérains - Wahbi Khazri et Arnaud Nordin - cet après-midi (2 buts à 1). Notons que le couloir droit était 100% ancien vert à la Paillade avec la titularisation de Falaye Sacko. Une victoire scellée grâce à un but de la tête de Rémy Cabella et qui permet aux Lillois de remettre la banlieue à 5 points de la 5e place qualificative en C4.

 

4 points d'avance pour la réserve

16/04 11:52

En prenant un point hier à Vaulx-en-Velin, pendant que ses poursuivants Hauts Lyonnais, Chambéry et Feurs en prenaient 3 chacun, la réserve stéphanoise ne dispose plus que de 4 points d'avance sur Chambéry, premier relégable.

Cette année est particulière au plan du classement car 5 équipes par poule vont descendre en R1. Faisons le point sur la poule qui concerne la réserve de Razik Nedder :

- Deux équipes sont d'ores et déjà reléguées officiellement : Montluçon, dernier, qui n'a marqué que 7 points en 21 matchs, et la réserve de La Duchère, qui pointe à la 13e place avec 14 points.

- C'est quasiment fini pour deux autres équipes. A la 12e place, Aix FC est à 99% dans la charrette puisque les Savoyards n'ont que 16 points et comptent 14 points de retard sur le premier non relégable à 5 journées de la fin. Ce sera aussi difficile pour le 11e, l'AS Domerat qui compte 22 points et donc 8 de retard sur Hauts Lyonnais, premier non relégable.

- La dernière place pour la R1 est celle qui est le plus disputée. Actuellement, c'est Chambéry qui l'occupe avec 28 points, soit 2 de retard sur le premier non relégable. 

L'ASSE a beau pointer à la 6e place du classement, les Verts n'ont que 4 points d'avance sur les Savoyards. Mais heureusement, plusieurs équipes sont intercalées entre elles : Limonest (32pts), l'US Feurs (30) et Hauts Lyonnais (30).

Le calendrier des Stéphanois s'annonce toutefois plutôt clément car sur les 5 derniers matchs, ils n'affronteront que des équipes mal classées dont les 3 derniers du classement (déplacements à Aix et La Duchère, réception de Montluçon) et 2 autres équipes à la lutte avec eux (réceptions de Feurs et de Hauts Lyonnais).

Ghezali plus fort que les critiques

16/04 11:49

Ayant claqué 6 pions (dont 5 en championnat) cette saison pour les Chiens Rouges du Dinamo Bucarest et luttant actuellement pour monter dans l'élite roumaine, l'ancien attaquant stéphanois Lamine Ghezali (23 ans) s'est confié à ProSport avant de jouer après-demain un derby contre le CSA Steau Bucarest. Extraits.

"Quand on quitte son pays, c'est difficile. Mais je suis arrivé au Dinamo Bucarest avec un autre joueur français, Quentin Bena [milieu de terrain ayant joué 41 matches de L2 avec les Chamois Niortais, ndp2]. Je suis resté avec lui, on s'est entraidé. Au fil du temps, j'ai aussi parlé avec l'entraîneur, on a beaucoup discuté, il m'a expliqué comment il voulait m'utiliser. A Saint-Etienne, j'ai joué à plusieurs postes. Je pense que c'est une de mes qualités, la polyvalence. De 15 à 19 ans environ, j'ai été avant-centre. Après ça, le coach à Saint-Etienne a voulu un système de jeu avec un attaquant plus grand, un pivot, et il m'a mis dans le couloir. Maintenant c'est bien pour moi car je peux jouer à deux postes différents. Quel que soit le poste où je joue, je donnerai tout pour le Dinamo.

J'ai commencé à jouer en France avec les pros très jeune. Au début, peu importe où tu joues, tout va bien, mais c'est difficile, quand tu es jeune, c'est difficile d'être régulier. Quand je suis arrivé en Roumanie, c'était compliqué pour moi au début car le style de football n'est pas le même. J'aime jouer avec ma vitesse, prendre l'espace. Ici, en Roumanie, ils jouent plus tactiquement, plus avec des passes. J'ai dû m'adapter à cet aspect. Maintenant, nous essayons de trouver l'équilibre en jouant entre les lignes ou par-dessus la défense adverse.

A l'ASSE, j'ai marqué un but [contre Caen, ndp2] en 8 matches officiels joués avec l'équipe première. Les nombreuses critiques dont j'ai fait l'objet sur les réseaux sociaux ou au stade ? Je ne prête pas beaucoup d'attention aux critiques. Quand tu joues dans un gros club comme Saint Etienne, il y trop de supporters, de médias, de "haters". Ils veulent vous prendre la tête, donner l'impression que vous avez fait quelque chose de mal. Je n'ai pas de temps à perdre pour ça, je me concentre sur moi et sur ce que j'ai à faire. 

Pourquoi j'ai décidé de quitter la France et de venir au Dinamo, en Ligue 2 en Roumanie ? Je joue au foot pour le plaisir, pour les supporters, pour être dans une équipe avec un objectif bien défini. Quand le Dinamo m'a appelé, j'avais l'impression d'être à Saint-Etienne : c'est un club qui essaie de revenir à sa place, en première division, un club avec une histoire riche et beaucoup de supporters. 

Je savais avant de venir ici que le club avait des problèmes financiers mais pour moi l'argent n'est pas la chose la plus importante. Je joue au football avant tout pour prendre du plaisir sur le terrain. Si l'argent vient, ok, s'il ne vient pas, au début, ce n'est pas un gros problème pour moi. Je veux jouer, être heureux sur le terrain et donner satisfaction aux supporters. Je veux aider le club à revenir en première division. Monter, c'est plus fort que tout l'argent du monde car tu rentres dans l'histoire d'un des plus grands clubs de Roumanie."

Mikautadze viendra pour gagner

16/04 10:23

Auteur hier contre Bordeaux d'un doublé victorieux qui lui permet de devancer de 2 buts Jean-Philippe Krasso au classement des buteurs (17 contre 15), le Grenat Georges Mikautatdze a évoqué son prochain match à Geoffroy (samedi prochain à 15h00) au micro de la radio ARL, comme le rapporte le site Girondins4ever. "C’est vrai que les Verts font une superbe deuxième partie de saison. On sait que c’est compliqué d’aller jouer là-bas au Chaudron. On va y aller comme des hommes et on va faire ce qu’on a à faire et prendre les trois points."

Nordin vers un maintien très serein

16/04 09:59

A l'instar de Sainté en Ligue 2, Montpellier a quasiment assuré son maintien L1. Les Pailladins, qui n'étaient plus qu'à 2 points de la zone rouge avant le retour de Michel Der Zakarian il y a deux gros mois, ont désormais 11 longueurs d'avance sur le premier relégable (Strasbourg). Avant de défier ses anciens coéquipiers stéphanois Jonathan Bamba et Rémy Cabella ce dimanche dès 13h00 au stade Pierre-Mauroy, Arnaud Nordin s'est exprimé en conférence de presse.

"Est-ce que j'ai eu peur à un moment donné de revivre au MHSC ce que j'ai vécu la saison dernière à l'ASSE ? Forcément, on doute quand on flirte avec la zone rouge. Après, on a un effectif vraiment de qualité. Ce n'est pas qu'à Saint-Etienne il n'était pas de qualité, mais... Je pense qu'il y a des paramètres qui changent. Le fait que le coach Der Zakarian vienne. Ils nous a reboostés, il nous a recadrés. Les recrues aussi nous ont fait du bien. C'est ce mélange-là qui fait qu'on a pu sortir la tête de l'eau. Le coach nous a redonné beaucoup de confiance, il parle beaucoup avec ses joueurs. Il peut paraître un peu froid vu de l'extérieur mais je peux dire qu'il ne l'est pas du tout (sourires). Avec lui ça a grimpé d'un niveau en termes d'intensité à l'entraînement.

Christophe Galtier est le coach qui m'a lancé en Ligue 1. L'affaire qui l'entoure ? Savoir qui dit vrai, qui dit faux, ce sera à la justice de trancher. Franchement, je n'en pense pas grand chose. Si le coach a dit ça, c'est vraiment regrettable. Si les personnes qui l'ont accusé d'avoir dit ça mentent, c'est aussi très regrettable et condamnable. Personnellement comme je ne suis pas de confession musulmane, je n'ai pas eu de discussion avec lui sur le ramadan. Je pense qu'il faut plus demander à des joueurs qui sont de cette confession-là. Le match dans le match entre Wahbi Khazri et Rémy Cabella ? Ce sont de bons amis, à Sainté ils se chamaillaient tout le temps. Ils aimaient bien s'embêter mais franchement il y avait une super ambiance entre les deux. Ce sont deux très bons joueurs de Ligue 1, je pense qu'ils sont au-dessus."

Puygrenier revient sur sa volte-face

16/04 08:20

Dans la Pravda du jour, Sébastien Puygrenier revient sur sa volte-face de l'été 2008 et raconte d'amusantes anecdotes sur des anciens Verts.

"Le transfert qui a failli se faire ? Avant de signer au Zénith Saint-Pétersbourg, je veux aller à Saint-Étienne. Mais j'essaie de gratter un peu et le président Bernard Caïazzo me répond : "C'est ce qu'on a dit, pas un euro en plus. On t'attend lundi pour la visite médicale." Je n'aime pas sa réaction et dis à mon agent : "Rappelle le Zénith, je vais là-bas." Caiazzo m'a pourri : "T'es qu'une merde, tu nous avais donné ta parole !"

Pablo Correa est l'entraîneur qui m'a le plus marqué pour tout ce qu'on a vécu à Nancy. Quand je dis au revoir au groupe, je chiale. Mais Pablo ne me calcule pas et va dans son bureau ! Je tape à sa porte. Il me demande : "Tu vas chez les Verts ?" Je lui réponds : "Non, j'ai changé d'avis, je vais au Zénith." Il souffle : "Oh putain ! J'en ai parlé toute la nuit avec ma femme ! Tu aurais fait la plus belle erreur de ta vie de ne pas y aller." Il prend sa cigarette et me dit : "T'en veux une ?" (rires). Il était libéré par mon choix.

Le joueur le plus méchant ? À Nancy, Pape Diakhaté. Il en a découpé plus d'un. Je lui disais "doucement !", mais c'était trop tard (rires). Contre Schalke 04 en Coupe de l'UEFA, Gerald Asamoah s'échappe aux 30 mètres. Je vois partir Pape, je me dis "non ! non !" et il lâche un tacle, les deux pieds décollés du sol. Il se relève, genre je ne l'ai pas touché, et l'autre il a le tibia-péroné sur l'épaule. Il avait une fracture terrible.

Le plus drôle ? Pascal Feindouno, à Monaco. Je suis avec Grégory Lacombe et un pote à lui l'appelle : "Il n'y avait pas entraînement pour ceux qui n'ont pas joué ? Car Feindouno boit des mojitos en terrasse !" Le lendemain, Pascal arrive grand sourire et l'adjoint lui dit : "Mais tu n'es pas venu hier ? En plus, c'était travail devant le but !" Et là, Pascal répond : "Mais je n'avais pas compris ! Et ça, je l'ai déjà fait quand j'étais à Saint-Étienne (rires) !"

La plus grosse dispute à laquelle vous j'ai assisté ? Lors d'une opposition à Rennes, on prend un but, je suis énervé et dégage. Vahid Halilhodzic dit alors : "Hé Puygrenier, y a un problème ? Tu dégages !" Je réponds : "Non, y a pas de problème." Il répète : "Tu dégages !" J'avais 20 ans et Lamine Diatta me défend : "Mais arrête ! Il n'a rien fait le petit." Vahid répond : "Quoi Diatta, tu as un problème ? Tu dégages aussi !" Je commençais à quitter le terrain et Lamine rétorque : "Non, je ne dégage pas, tu ne me parles pas comme ça !" Ils étaient nez à nez, c'était chaud !"

Galtier quasiment sûr de faire tomber le record de Sainté

15/04 23:45

Le QSG ayant gagné 3-1 son match au sommet contre le RC Lens ce soir au Parc lors de la 31e journée de L1, les protégés de Galette ont désormais 72 points soit 9 de plus que les Sang et Or et 11 de plus que l'OM, qui reçoit demain l'ESTAC.

Comme le souligne Opta, les 8 précédentes équipes ayant affiché au moins ce total de 72 points à ce stade de la saison (en comptant 3 points pour une victoire) ont toutes décroché le titre au terme du championnat.

A moins d'un miracle, le club de la capitale va décrocher son 11e titre de champion et l'ASSE va donc perdre dans quelques semaines son plus célèbre record...

Partager