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Les U16 ont déçu à Montaigu

09/04 22:51

Les U16 de Kevin De Jesus disputaient aujourd'hui les demi-finales pour déterminer les places 5 à 8 dans le prestigieux tournoi vendéen de Montaigu. Ils étaient opoosés à la Sélection de Vendée. Dans la lignée de leurs matchs précédents, ils se sont inclinés par 3 tirs au but à 0, après avoir fait match nul (1-1, avec un but de Quentin Prud'homme après une bonne combinaison avec Maysson Méité) dans le temps réglementaire. Ils renconteront demain dans la finale pour la 7ème place un grand club formateur, décevant lui aussi, le FC Nantes. 

La composition : Massé - Ben Rahem, F.Camara, Dodote, Ruiz - Depalle, Guerroudj, El Jamali - N'Guessan, Prud'homme, Méité.

La réaction de Kevin De Jesus"Nous n'avons pas fait un bon match, malgré, comme hier, une belle entame avec quelques situations. Nous avons ouvert la marque à la 10ème minute mais aurions pu faire le break qui nous aurait mis en sécurité. Nous avons été rejoints à cinq minutes de la fin. On a pêché dans ce domaine tout au long de ce tournoi où nous avons fait preuve de trop de fragilité. Ce tournoi est extrêmement relevé et les matchs sont très serrés. Ils peuvent très vite basculer dans un sens ou dans l'autre. Les années se suivent et ne se ressemblent pas. L'an dernier, Rennes termine à la dernière place et cette année, ils ont échoué aux portes de la finale devant Anderlecht . Pour nous, c'est l'inverse : l'an dernier, nous gagnons ce tournoi et cette année nous sommes à la peine."

Neyou imite les Verts

09/04 21:43

A l'instar de l'ASSE mais de façon moins spectaculaire, Yvan Neyou a quasiment assuré le maintien en deuxième division ce week-end car Leganés, qui s'est imposé ce dimanche à la 92e sur le terrain de Ponferradina, compte désormais comme Sainté 8 points d'avance sur la zone de relégation. On aura noté que l'ancien protégé de Claude Puel a joué aujourd'hui l'intégralité de la rencontre. Cela ne lui était plus arrivé depuis le 22 septembre 2021, quand il avait pris part intégralement à la défaite des Verts à Monaco (3-1).

Nos U19 de Pâques chassent un nouveau trophée !

09/04 20:20

Les U19 de Pâques peuvent caresser l'espoir de soulever pour la 10e fois le trophée à l'issue de la 42e édition du tournoi international de Saint-Joseph qui se déroule en ce week-end pascal (Françoise, Feindouno ou Dupraz, c'est toi qui vois !).

Entraînés hier et aujourd'hui par l'habituel entraîneur des U17 Patrick Moreau et demain par Jean-Luc Dogon, les Verts ont réussi leur entame samedi en dominant Cambuur 2-1 grâce à un doublé du  longiligne attaquant Enzo Mayilla (photo).

Ce matin, ils ont dominé 3-1 Lorient grâce à un doublé de Karim Cissé et à un but de Meïvyn Agesilas. Cet après-midi, ils ont remporté 2-1 le "Curkovico"  contre le Partizan Belgrade sous les yeux du mythique gardien des Verts (parrain du tournoi) grâce à des buts d'Enzo Mayilla et Meïvyn Agesilas.

Demain matin, les Verts joueront contre Amiens. L'autre demi-finale opposera Brest à Lorient. Le match pour la 3e place et la finale sont programmés cet après-midi (à 15h45 et 17h45).

Tshibuabua au plus bas

09/04 19:34

Vainqueur de la Coupe Gambardella en 2019 et apparu une seule fois chez les pros sous le maillot vert (il avait remplacé Panagiotis Retsos en octobre 2020 lors d'une défaite à Metz), Marvin Tshibuabua (21 ans) vit une saison cauchemardesque avec Seraing, déjà relégué en D2 belge avec seulement 19 points pris en 32 matches.

Dans une défense qui a pris 65 buts, l'ancien protégé de Razik Nedder s'est fait expulser 2 fois (contre Courtrai et Zulte Waregem) en 16 matches. Prêté par les Grenats, son coéquipier Vagner (27 ans) a claqué seulement 4 pions en 22 matches. Son compatriote capverdien Kenny Rocha Santos (23 ans), relégable avec Ostende, a disparu depuis 2 mois et demi.

Eysseric claque contre Trabzonspor

09/04 18:48

Sur penalty, Valentin Eysseric (31 ans) a marqué hier le second but de la victoire de Kasimpasa contre Trabzonspor. C'est le 3e pion claqué cette saison par l'ancien milieu offensif stéphanois, qui avait planté 8 fois (dont 3 sur péno) en 39 matches disputés sous le maillot vert la saison 2015-2026.

 

Ricky carbure contre Cambuur

09/04 15:19

A l'instar d'Enzo Mayilla, auteur d'un doublé victorieux hier contre ce club batave lors de l'entrée en lice de l'ASSE au tournoi international U19 de Saint-Joseph, Ricky Van Wolfswinkel (34 ans) a scoré aujourd'hui contre Cambuur lors de la 28e journée de Eredivisie. L'ancien avant-centre stéphanois, qui n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis 2 mois et demi, a claqué son 8e pion de la saison à l'occasion de cet écrasant succès de Twente (4-0).

 

Wadji n'a pas traîné

09/04 14:50

Mine de rien, le numéro 25 des Verts a claqué hier son 9e pion de la saison au bout de 21 secondes de jeu. C'est le but le plus rapide inscrit cette saison en L2 :

1. Ibrahima Wadji (ASSE contre Paris FC) : 00:21
2 Adrian Grbic (VAFC contre QRM) : 00:24
3. Dylan Tavares (SC Bastia contre Niort) : 00:38
4. Zargo Touré (DFCO contre SM Caen) : 01:05
5. Jordan Tell (GF38 contre l'ASSE) : 01:20

Le but le plus rapide de l'histoire de la L2 a été inscrit en 2009 dès la 8e seconde de jeu par l'ancien Canari Rémi Maréval, qui avait trompé Nicolas Puydebois (ancien gardien des vilains qui jouait à l'époque pour les Crocodiles).

 

Bambock veut faire la bamboche

09/04 13:54

Titularisé hier par Vincent Hognon pour la 26e fois de la saison de L2, le milieu défensif grenoblois Franck Bambock évoque dans Le Dauphiné Libéré la réception des Verts programmée dans 8 jours. Extraits.

"Dès le stage de préparation cet été, on s’est dit qu’on ne voulait pas vivre la même saison que l’an passé où on s’est fait peur et on a bataillé dur pour le maintien. On a vécu une saison usante. Aujourd’hui, ça fait du bien d’être là où on est, 6e avec 47 points à 8 journées de la fin. On a récolté ce qu’on a semé.

On va maintenant affronter coup sur coup deux adversaires prestigieux : Saint-Etienne et Bordeaux. Ce sont des matches que l’on va prendre avec sérénité et envie sachant qu’on ne risque plus rien. C’est vraiment bien d’aborder ces rendez-vous libérés. Il faut profiter de ce genre d’événement. C’est du 100 % plaisir !"

Krasso réclame le salaire de Charbo ?

09/04 12:13

Meilleur buteur (15 pions) et meilleur passeur (8 offrandes) de L2, Jean-Philippe Krasso prolongera-t-il son contrat qui arrive à échéance fin juin ? C'est pas gagné selon un article paru aujourd'hui sur le site Africa Foot United. Extraits.

"Le club souhaite boucler l’affaire au plus vite afin de se concentrer sur la préparation de la saison prochaine. Cependant, les choses n’avancent pas dans le bon sens. Pour convaincre son buteur à rester, la direction a décidé de lui offrir un salaire mensuel de 45 000 euros brut. Ce qui ferait un peu plus de deux fois et demi le salaire actuel que perçoit Krasso, soit les 17 000 euros. Mais c’est visiblement encore loin de convaincre l’Ivoirien. Jean-Philippe Krasso ne serait pas contre l’idée de rester à Saint-Étienne. Son souhait serait d’être aligné sur les revenus de Gaëtan Charbonnier qui touche 100 000 euros par mois en plus des bonus et primes dans son contrat."

 

Les Verts ont encore fait un carton à la télévision !

09/04 11:33

"Les passionnés des Verts toujours si nombreux ! Carton magique hier pour la Chaîne L'Équipe avec Paris FC - Saint-Etienne, à 19h : 498 000 téléspectateurs de moyenne Bonheur. Le pied ! Ce club mythique draine toujours énormément de téléspectateurs... À chaque fois, sans exception. On a une chance incroyable de pouvoir diffuser l'ASSE... Et on fera Rodez - Saint-Étienne à la fin du mois !" s'est réjoui ce matin sur son compte twitter Yoann Riou, qui a commenté la rencontre avec Pierre Bouby pendant que Giovanni Castaldi au bord du terrain s'émerveillait de l'incroyable ambiance mise par les supporters stéphanois dans ce stade Charléty habituellement très morne....

Nkounkou, ça vaut le coût !

09/04 10:51

"J'ai à coeur de bien finir l'exercice, pour mon avenir on verra" a déclaré hier Niels Nkounkou, qui a claqué 4 pions et délivré 6 passes décisives en 12 matches disputés sous le maillot vert. Selon la dernière édition du Progrès, l'ASSE devra débourser "un peu plus de 2 millions d'euros" pour lever l'option d'achat de l'international Espoirs, actuellement prêté par Everton. Un coût qui vaut le coup !

Un grand rendez-vous pour Hognon

09/04 10:21

Après avoir infligé à Laval sa 6e défaite consécutive, l'entraîneur grenoblois Vincent Hognon se projette dans Le Dauphiné Libéré sur la réception de son ancien club programmée dans 8 jours.

"On a très bien débuté. J’ai trouvé que l’équipe était tranquille, sereine. Puis on a commencé à concéder des situations et on a eu tendance à remettre Laval dans le match. On a concédé beaucoup de coups de pieds arrêtés. On aurait aussi pu se mettre à l’abri sur des contres. On a manqué un peu de qualité dans nos dernières passes. Mais globalement, on a fait un match consistant contre une équipe qui joue sa survie. C’est bien d’avoir gagné, ça rend notre fin de saison plus agréable. On va avoir deux grands rendez-vous à venir contre Saint-Etienne et Bordeaux, deux gros morceaux. C’est bien de les aborder dans ces conditions."

On aura noté que le GF 38 (6e) a 8 points d'avance sur l'ASSE (11e) en ayant marqué 17 buts de moins que les Verts, qui ont désormais la deuxième attaque du championnat (47 pions, 2 de moins que Sochaux) ! Mais les Isérois ont la 3e meilleure défense du championnat (25 buts encaissés) derrière Le Havre (14) et Bordeaux (23). A titre de comparaison les Stéphanois ont pris 45 buts, seuls les Chamois Niortais sont encore plus perméables (51) en Ligue 2...

Charléty a verdi

09/04 10:01

"Avec 10 727 spectateurs, le stade Charléty a battu son record cette saison. Mais à entendre les manifestations de joie à chaque but ou action de Saint-Étienne, il était bien à dominante verte (au moins à 70 %)" souligne aujourd'hui Le Parisien. "Le peuple de Saint-Étienne avait investi Paris et il a pu bruyamment fêter le succès (4-2) de Saint-Étienne qui a porté à neuf (6 victoires, 3 nuls) sa série d’invincibilité."

Mahdi garde le coeur vert

09/04 09:17

De loin le meilleur des joueurs prêtés cette saison par l'ASSE, le valeureux milieu de terrain brestois Mahdi Camara revient sur ses vertes années dans le dernière édition du Télégramme. Extraits.

"Le coach Sablé, un de mes formateurs qui m’a beaucoup aidé, m’avait dit que je n’étais pas un leader vocal mais qu’avec mon langage corporel, mon côté compétiteur et l’envie que je mets sur un terrain, je pouvais aider les autres. Je ne suis pas le plus expressif sur le terrain mais je suis fier d'avoir été le capitaine des Verts. L'ASSE, c'est mon club de coeur. Je suis un gars du Sud, je supportais l'OM quand j'étais jeune. Mais Saint-Étienne, c’est comme ma deuxième maison. Je suis arrivé très jeune à Sainté, j’ai un gros attachement à cette région et à ce club. D’autres clubs s’intéressaient à moi mais Sainté, ça a été une sorte d’évidence. Ça a matché direct. Je n’ai même pas l’impression d’avoir eu à choisir.

Il y a un an j'ai été mis à pied pour m'être bagarré avec un jeune gardien stéphanois [Yanis Bourbia, ndp2]. Je n’aurais pas dû réagir comme ça et c’est sûr que si c’était à refaire, je réagirais différemment à la provocation. Après avoir purgé ma sanction, j'ai mis un doublé contre Brest et j'ai égalisé lors du barrage retour contre Auxerre mais on est descendu. Ce départ de Sainté, la relégation, la tension autour du club, ça restera un point noir. Je suis content de ce que j’ai fait là-bas, de l’image que je pense y avoir laissée, mais la descente, je ne pourrai pas l’oublier. 

Brest était le bon choix. C’est un bon club, avec de très bons gars dans le vestiaire. Tout est sain ici, c’est l’environnement que je recherchais. Je me suis libéré au fur et à mesure que j'ai gagné du temps de jeu. Consistant depuis janvier, j'ai vu rouge à Lille car j'ai mal parlé à l'arbitre [Il lui a dit "Monsieur Gaillouste, vous êtes nul !", ndp2]. C’était inutile, et ça fait partie des choses que je dois gommer, mais tout en gardant cette rage de vaincre que j’ai en moi. C’est un équilibre à trouver et j’y travaille.

Je n’ai pas envie de revivre une relégation. Je sais que ça arrive dans une carrière, mais je ne le souhaite à personne. Pour les gens au club, les supporters dans la ville… Donc non, je n’y pense pas, je refuse cette possibilité : pour moi, on a le groupe pour se maintenir, et va tout donner pour y arriver" [Avant de jouer à Reims cet après-midi, Brest n'a qu'un petit point d'avance sur le 16e Strasbourg et sur le premier relégable Auxerre, qui joue ce dimanche chez l'avant-dernier Ajaccio, ndp2].

 

Ça se joue à trois fois rien

09/04 08:23

Sans surprise, l'ASSE est la 8e équipe à s'être imposée à Charléty cette saison. Dépité, Thierry Laurey a commenté en conférence de presse le nouveau revers de ses protégés.

"Quand on a pris l'avantage au score, je m'attendais à tout après le 5-4 de la semaine dernière à Valenciennes. Je pense que l'équipe n'a pas fait un mauvais match et que cela se joue sur trois fois rien, un centre tir qui va au fond. Dommage de faire une faute aussi stupide dans la surface. Jusqu’au troisième but des Stéphanois, c’était un match très équilibré. On a alors pris des vagues derrière en prenant les risques pour revenir. On a un gros manque de réalisme. Évidemment prendre huit buts en deux matches n'a rien de satisfaisant. Il reste encore des matches pour que certains prennent conscience des exigences défensives."

Honorat a eu des bas mais se débat

09/04 08:04

Avant de défier avec Mahdi Camara de redoutables Rémois, le dynamiteur brestois Franck Honorat s'est confié à Ouest-France. Extraits.

"Mon non-départ à Mönchengladbach l'été dernier m’a fait du mal. Il faut se remettre, l’équipe était moins bien, je me posais des questions. Tout est rentré dans l’ordre. Et on a tous la même idée en tête : le maintien. Tout le monde est investi. Dans tous les clubs où je suis passé, j’ai eu des bas. Ici aussi quand je suis arrivé. Souvent les premiers mois je ne suis pas titulaire. Il faut se battre. Ça passe par les entraînements, une remise en question, un préparateur mental. Dans la vie, les bas sont faits pour te forger. Tout n’est pas tout beau tout rose. J’en suis sorti. Avec l’arrivée du nouveau coach, j’ai retrouvé ma confiance, ma tranquillité, ma liberté sur le terrain. Mais le plus dur dans le foot est de rester constant.

Je ne suis pas le seul à prendre la profondeur, mais on joue beaucoup sur moi pour que je prenne de la vitesse et fasse des centres. Quand je suis en forme, je crée de l’activité sur le terrain et je mets de la vitesse. Quand je suis bien physiquement, ça élargit le jeu, et laisse plus d’espace au milieu. Je mets du dynamisme, de la profondeur. Mais contre Troyes j’étais moins bien, je demandais plus la balle dans les pieds. Devant, Steve Mounié n’a pas un style à jouer en profondeur, Jérémy Le Douaron est aussi un finisseur plus qu’un joueur de couloir et Romain Del Castillo joue dans les pieds. Donc forcément quand je suis moins bien et que je ne demande pas de ballons dans la profondeur ça met moins de peps à notre jeu.

Pouvoir enchaîner les sprints est un de vos atouts… J’ai ça depuis que je suis petit. Mais j’ai aussi pris goût à défendre, notamment en Ligue 2, même à Saint-Etienne car on était alors dans le dur. Faire les efforts défensifs et offensifs, répéter les sprints à haute intensité, c’est ma qualité. À chaque match, j’ai des objectifs de 4-5 centres, 4-5 de tirs. Si j’étais un joueur de petits espaces j’aurais des objectifs différents. Après 11 buts et 4 passes décisives l’an passé, j'en suis à 5 buts et 6 passes décisives. Mon objectif de cette fin de saison, c'est d'atteindre la barre des 10 buts et 9 passes décisives.

J’ai 26 ans, j'ai plus confiance en moi. Plus d’expérience. Je sais quand je suis bien physiquement ou moins bien, quand il faut aller au duel. J’arrive mieux à me placer sur le terrain. Auparavant, je faisais beaucoup d’appels dans le vide. Je dépensais énormément d’énergie pour rien. Je gère mieux selon le tempo du match, selon nos temps forts ou faibles. J’ai encore une marge de progression sur la régularité, sur le fait d’être toujours à 100 % physiquement et à être bien dans la tête pour être performant. Mon but, c'est d'aider l'équipe à se maintenir. Je n’ai pas envie d’avoir marqué sur mon CV une descente en Ligue 2, ce serait une honte.

Si je continue à marquer et à faire des passes décisives, j’aurai des sollicitations, mais vu comme ça m’a pris la tête et comme j’étais moins bon en première partie de saison par rapport à ça, je me concentre sur le maintien avec le club et pour le reste on discutera plus tard s’il y a ou pas des sollicitations. Si je me pose des questions dès maintenant, je vais le ressentir sur le terrain. Je suis là depuis 3 ans, dans un club qui a des valeurs, des principes et c’est pour ça que j’y suis venu. On nous laisse jouer notre football, on est à l’écoute ici et c’est pour ça que j’ai fait ces saisons-là. J’ai commencé à me libérer, à jouer mon football. Ici, j’ai vu aussi que j’arrivais à marquer."

Il n'y était pas parvenu avec les Verts en 19 matches joués sous les ordres de Claude Puel, qui l'avait déjà entraîné à Nice...

Jipé ne s'est pas loupé

09/04 07:39

Jean-Philippe Krasso, qui avait raté un penalty il y a huit jours contre les Chamois, a transformé hier son 7e péno de la saison. Dans Le Progrès du jour, l'international ivoirien des Verts commente ce but qui lui permet de rejoindre le Grenat Georges Mikautadze à la première place du classement des buteurs de la L2 (15 pions).

"On continue sur notre lancée. Ça fait du bien au moral. Le match a commencé à la première minute avec ce but qui nous met bien d’entrée mais on s’est un peu relâché et on est tombé dans un faux rythme. Heureusement, à la mi-temps, on a su réagir. Le coach nous a remobilisés, on a remis plus de rythme et d’envie. Le penalty ? La semaine dernière contre Niort, j’ai un peu trop réfléchi et là c’est rentré. J’ai fait comme d’habitude mais j’ai travaillé cette semaine avec les gardiens pour améliorer le truc."

Bouanga roule sur Austin

09/04 07:28

Denis Bouanga a marqué cette nuit contre Austin les trois buts de la victoire du Los Angeles FC, Sergi Palencia lui ayant délivré une passe décisive sur le dernier. L'ancien numéro 20 de l'ASSE a claqué 11 pions en 9 matches officiels joués cette saison !

Angers en joie

08/04 23:21

Alors qu'il était invaincu en 14 matches passés sur le banc niçois en tant qu'adjoint de Didier Digard, Julien Sablé a perdu ce soir à l'Allianz Riviera face au QSG de Christophe Galtier, dont "la mama" été insultée par les ultras niçois, en chanson comme en banderole.

Quelques heures plus tôt, le SCO d'Angers, qui n'avait plus gagné dans l'élite depuis l'été dernier (soit 21 matches de disette), a renoué avec le succès (1-0) contre le cours du jeu le LOSC de Rémy Cabella et Jonathan Bamba.

Auteur de 6 parades décisives, Paul Bernardoni, titularisé comme Faouzi Ghoulam sous les yeux d'un Sada Thioub resté sur le banc, a fêté ça dans le kop angevin avant de commenter cette victoire dans Le Courrier de l'Ouest.

"On ressent beaucoup de joie, ça fait du bien. Il y a du soulagement, parce que ça faisait depuis septembre. Et une joie, parce qu’on travaille pour ça au quotidien, gagner. À partir du moment où ils voient des mecs qui s’arrachent jusqu’au bout, les supporters ne nous lâcheront pas. On représente le club. Quand je vois la performance des gars, c’est de bon augure. On travaille aussi pour la suite. Enchaîner les défaites, c’est dur, tu as mal à la tête. Mais on sentait qu’on n’était pas loin. Parfois, il suffit d’un petit déclic, d’un résultat positif.

Mes arrêts ? C’est bien, c’est dans la continuité aussi. J’ai fait pas mal de bonnes performances cette saison qui n’étaient pas récompensées par de bons résultats. Là, ça prend une autre valeur, c’est chouette. Je suis très clair par rapport aux records dont on nous parle. On a déjà un record horrible [13 défaites d’affilée, ndp2]. Si on peut juste rester à un, c’est bien. À nous de faire ce qu’il faut. L’écart avec le premier non relégable [12 points sur Strasbourg, ndp2], on ne le relève pas. On essaie de finir avec le maximum de points, et on verra bien."

Un match ouvert et agréable

08/04 22:38

La Pravda, qui a diffusé ce soir sur sa chaîne la 10e victoire de la saison des Verts, a recueilli la réaction de Laurent Batlles à l'issue de la rencontre.

"C'était un match ouvert, agréable, et les joueurs aussi ont pris du plaisir. Pourtant, à 2-2 à la mi-temps, je n'étais pas vraiment satisfait surtout sur les aspects défensifs et à la récupération. J'ai demandé aux joueurs ce qu'ils voulaient mettre en place et on a très bien attaqué la seconde période. Niels Nkounkou nous apporte énormément et le club ne s'est pas trompé en allant le chercher. Il a en plus de la réussite parce que je ne suis pas certain qu'il veut frapper au but sur son doublé.

Cela fait un moment qu'on répète les choses à l'entraînement et les joueurs ont plus de repères. Les positionnements que l'on demande sont maintenant acquis et je vois que l'équipe s'est appropriée le schéma de jeu. Cela prend sens effectivement. Le maintien ? Je ne veux pas en parler (sourire). Comme je le dis quasiment à chaque conférence de presse, on veut avancer, prendre des points et finir le plus haut possible. On a un match qui s'annonce compliqué à Grenoble."

 

Les U16 perdent leur titre à Montaigu

08/04 22:00

La défaite, hier, des U16 de Kevin De Jesus face au Stade Rennais (2-0) leur laissait tout de même un espoir de qualification pour une demi-finale.
Le nul, ce matin, contre les Girondins de Bordeaux (1-1 avec un but de Quentin Prud'homme) et surtout la défaite contre le RC Lens (4-0 avec un doublé de Ilan Ducourtioux, le fils de David) cet après-midi ont ôté l'espoir de conserver le titre acquis l'an dernier. 

La composition contre Bordeaux : Massé - Lunetta, Dodote, F.Camara, Ruiz - Depalle, Eymard, El Jamali - Nativoha, Prud'homme, Ben Tiba.

La composition contre Lens : Ricignuolo - Lunetta, Ben Rahem, Dodote, Grillot - Tatuszka, Eymard, Nativoha - Méité, N'Guessan, Ben Tiba. 

La réaction de Kevin De Jesus"Nous avons fait, dans ces deux matchs, de bonnes entames. Mais, par la suite, les individualités n'ont pas su créer un collectif qui nous aurait évité de craquer comme nous l'avons fait en deuxième mi-temps contre Lens, alors que nous avions fait jusqu'alors un bon match avec de grosses occasions. Après le penalty concédé en fin de première mi-temps, nous nous sommes complètement désunis alors que ce qui nous fera progresser c'est la cohésion, la solidarité dans le collectif. C'est d'autant plus rageant que ce penalty a été concédé après un coup-franc en notre faveur près de la surface lensoise. "

Demain, se disputeront les demi-finales pour les places 5 à 8 : les Verts joueront contre la sélection de Vendée, à 11 heures, alors que le RC Lens se mesurera au FC Nantes

Quasiment maintenus !

08/04 22:00

Avant la rencontre, les Verts avaient déjà 95% de se maintenir selon Fabien Torre. Suite à leur victoire à Paris et aux autres résultats de cette 30e journée, le maître de conférences en informatique à l'Université Lille 3 indique ce soir que la relégation de l'ASSE (39 points) est "quasi impossible".

Si Pascal Dupraz a connu des débuts victorieux avec Dijon (désormais 18e avec 29 points) contre Rodez (13e avec 34 points), les Chamois Niortais (bons derniers avec 26 points) ont déjà un sabot en National. A nouveau titularisé par Bernard Simondi mais encore plus en difficulté qu'à Geoffroy, Dylan Durivaux a été remplacé à la pause alors que les Lionceaux menaient déjà 3-0 (score final) à René-Gaillard.

Battus par une équipe d'Amiens qui restait sur 3 défaites, les Crocodiles sont avant-derniers avec 29 points. Premier relégable avec 31 points, le Stade Lavallois a concédé son 6e revers consécutif face au GF 38 de Vincent Hognon, prochain adversaire des Verts.

Avec Henri Saivet, le Pau FC de Didier Tholot (14e) a arraché le nul contre le FC Metz privé de Habib Maïga (touché au mollet). Les Béarnais comptent désormais 5 longueurs de retard sur l'ASSE mais un petit point d'avance sur les deux premiers non relégables Annecy et Valenciennes, qui se défieront lundi en match de clôture de la 30e journée.

 

Les Verts puissance 4

08/04 21:21

Les Verts se sont à nouveau imposés ce soir sur la pelouse du Paris FC 4 buts à 2 à l'issue un match à rebondissements dans la formidable ambiance mise par les très nombreux supporters stéphanois  !

Sans leur capitaine Anthony Briançon, les Verts ont attaqué le match pied au plancher. Il aura fallu 21 secondes à Ibrahima Wadji pour convertir le centre de Niels Nkounkou d'une astucieuse talonnade pour concrétiser son 9e but de la saison.

 

Loin de permettre aux Verts de prendre l'ascendant, ce but va réveiller les parisiens de Thierry Laurey. Sur un centre de la droite, Hamel devançait Saidou Sow et ajustait Gautier Larsonneur (1-1, 14e). Vingt minutes plus tard, c'est de l'autre côté que l'accélération parisenne allait faire mouche. Cette fois c'est Iglesias qui prenait de vitesse Sow et allumait Larsonneur à bout portant (2-1, 32e).

Heureusement, l'ASSE allait vite réagir. Sur le côté droit, Mathieu Cafaro adressait un centre bombé à destination de Wadji dont la tête ratée aterrissait sur Niels Nkounkou qui ne ratait pas la sienne (2-2, 35e).

 

Il fallait ensuite un grand Larsonneur pour éviter de rentrer au vestiaire avec un nouveau but dans la musette.

Le show Nkounkou continua après la pause. Peu après l'heure de jeu, esseulé côté gauche, le joueur prêté par Everton faisait mine de centrer avant de décocher une frappe de 35 mètres qui surprit Demarconnay, trop court à son premier poteau (2-3, 63e).

 

 

Dans la foulée, c'est Mathieu Cafaro, intenable, qui était retenu par le maillot en pleine surface, Jean-Philippe Krasso ne perdit pas l'occasion de revenir à égalité au classement des meilleurs buteurs et d'effacer le souvenir du pénalty raté la semaine dernière (2-4, 69e).

 

Dans une fin de match débridée, marquée une nouvelle fois par un grand Gautier Larsonneur, les Verts ont réussi à fermer la boutique. Avec ce 9e match sans défaite, ils remontent à la 11e place avec 8pts d'avance sur le premier relégable à 8 journées de la fin du championnat.

Fais à Sainté comme en Principauté !

08/04 17:04

Capitaine de l'équipe monégasque qui avait battu les Verts en finale de Coupe Gambardella 2011, Dennis Appiah a connu le bonheur de monter en L1 après avoir craint une relégation en National avec son club formateur, qui a publié aujourd'hui une interview du latéral stéphanois. Extraits.

"C’est vrai que depuis le début de l’année 2023 ça se passe très bien à Saint-Etienne. Nous sommes sur une bonne dynamique avec huit matchs sans défaite en Ligue 2, ce qui nous a permis de bien remonter au classement. Le but est évidemment de poursuivre sur cette lancée pour se maintenir en fin de saison. On est pas mal !

C’est un championnat que je connais puisque je l'ai remporté en 2013 avec l’AS Monaco. Je me rappelle aussi que l’année d’avant nous étions en difficulté (sourire), avant de bien remonter au classement comme avec Saint-Etienne cette année finalement. Mais c’est vrai que la saison qui a suivie a été exceptionnelle !

Il y a eu l’arrivée d’un nouveau coach avec le Mister Claudio Ranieri. Notre façon de travailler a alors évolué et a très bien fonctionné avec l’exigence de la Ligue 2. A l’époque beaucoup de joueurs du centre de formation jouaient. Nous étions une bande de potes, motivés pour faire remonter notre club formateur. Et pour nous, c’était super important !

Personnellement je monte dans le groupe pro l’année de la descente. Et en même temps, on gagne la Coupe Gambardella. Du coup en Ligue 2 on a tous été propulsés dans l’équipe. A ce moment-là, on ne se rendait pas trop compte de ce que représentait Monaco au niveau professionnel.

C’était compliqué, à chaque match on voulait nous taper, car on était le gros du championnat. Déjà le fait d’avoir sauvé le club d’une deuxième descente, car nous étions derniers à la mi-championnat, c’est quelque chose d’extraordinaire ! Surtout que dans la foulée on remonte. Certains ont même été champions de L1 avec leur club formateur, c’est fort !"

A Dennis de faire à Sainté comme en Principauté : assurer le maintien ce printemps, finir champion de L2 la saison prochaine avant de voir Saïdou Sow, Aimen Moueffek, Mathis Amougou, Ayman Aiki and co remporter en 2027 le 11e titre de champion de france de L1 de l'ASSE !

Ghezali a doublé

08/04 13:56

Disputant la phase d'accession en élite roumaine, Lamine Ghezali (23 ans) a marqué hier les deux premiers buts de la victoire (3-0) du Dinamo Bucarest contre Otelul Galati. C'est le premier doublé réalisé en pro par celui qui a porté le maillot vert de 2014 à 2022.

Crivelli avait pourtant arraché la prolongation...

08/04 13:35

Privé depuis plusieurs semaines de David Douline, l'ex-défenseur de l'ASSE Alain Geiger (62 ans) caressait l'espoir de boucler son aventure à la tête du Servette Genève par un trophée grâce à son supersub Enzo Crivelli.

Il y a 3 jours, l'ancien attaquant stéphanois a arraché la prolongation à la 96e avant de réussir son tir au but, mais c'est finalement Lugano qui a gagné le droit d'affronter les jeunes garçons de Berne en finale de Coupe de Suisse.

 

Galette toujours en tension avec la formation ?

08/04 11:47

Christophe Galtier ne s'était pas fait que des amis du côté de l'Etrat quand il avait pointé publiquement le manque de performance du centre de formation de l'ASSE. Les formateurs des Aiglons ne garderont pas non plus un souvenir impérissable de l'actuel entraîneur du QSG, comme le souligne aujourd'hui Nice-Matin à l'occasion de l'immiment retour de Galette à l'Allianz Riviera.

"Christophe Galtier a été distant voire méprisant avec les salariés de la formation de l'OGC Nice. "Il ne respecte pas les gens de la formation" observe un de ses ex-collègues. "C'est ce qui lui coûte beaucoup à Paris aussi puisque c'est un secteur du club qui veut sa tête." Avec Didier Digard, coach de la réserve à l'époque, il n'y a eu aucun contact, aucune affinité. Pire, "Galette" n'était pas contre l'idée de le remplacer par un autre éducateur."

C'était une équipe de potes

08/04 10:15

Sur France Bleu Paris, Dominique Rocheteau a évoqué hier soir ses vertes années.

"Quand on a connu ce que l'on a connu avec Saint-Etienne, notamment les années 1974, 1975 et 1976 avec cette finale de Coupe d'Europe perdue, cette descente des Champs Elysées... Il y a beaucoup de choses, des grands souvenirs ! On peut le dire, c'était une équipe de potes, de copains. Des joueurs qui avaient été formés ensemble avec deux joueurs étrangers, Osvaldo Piazza et Ivan Curkovic. Il s'est formé un groupe vraiment très uni. On se revoit assez régulièrement, chaque année. Il y a toujours un petit évènement. Et ça c'est fabuleux !

Cela fait combien de temps maintenant ? Bientôt 50 ans - il ne faut pas trop le dire (rires) - et on continue à se voir. C'est fabuleux. Quand j'ai débarqué à Saint-Etienne, j'ai dit à mes coéquipiers que je voulais jouer au foot mais pas pour de l'argent, juste pour le plaisir. A 17 ans, quand t'arrives dans un club, tu ne joues pas pour l'argent. C'est fabuleux d'être à Saint-Etienne, qui était à l'époque le meilleur club français. Tu as la possibilité de jouer dans cette équipe-là, c'est un rêve, quoi !"

Morgan Guilavogui se sent épanoui

08/04 09:35

Après s'être confié à Poteaux Carrés, Morgan Guilavogui en fait de même dans Le Parisien du jour avant de défier les Verts ce samedi à 19h00 au stade Charléty. Extraits.

"Quand j’étais petit, on montait à Saint-Étienne tous les week-ends avec mon père pour voir mon grand frère Josuha. Il est quand même resté neuf ans chez les Verts. Je l’ai vu jouer partout, au centre de formation de l’Étrat et depuis les tribunes de Geoffroy-Guichard. On va dire que j’ai un lien assez fort avec Saint-Étienne, quand même.

En 2020, Saint-Étienne m’avait contacté, tout comme Lorient. Mais c’était pour jouer d’abord avec la réserve et j’ai préféré signer en Ligue 2 avec le Paris FC. L’été dernier, Saint-Étienne a encore voulu me faire venir. Mais j’ai préféré rester au Paris FC. Pour l’avenir, on ne peut jamais dire jamais mais j’ai considéré que mon histoire avec Saint-Étienne était terminée.

En ce moment, je traverse une période de plénitude. Je me sens totalement épanoui. Ma réussite, c’est aussi une question de maturité. C’est ma 3e saison en L2, je connais ce championnat, je sais comment ça fonctionne, j’ai mes repères. En début de saison, j’espérais atteindre les 15 buts. Maintenant, comme c’est parti, je vise la vingtaine.

Je n’ai jamais caché que mon objectif était d’aller à l’étage supérieur. Déjà, la saison dernière, j’étais un peu frustré mais en restant une saison supplémentaire en L2, j’ai réussi à confirmer. J’ai donc fait le bon choix. Pour la suite, rien n’est acté ni arrêté. Ce qui est sûr, c’est que je n’irai jamais au bras de fer pour partir. Je fais confiance au président et à la direction."

Un papier Duvar

08/04 08:46

Saint-Etienne et la légende des poteaux carrés : c'est le titre d'un papier paru aujourd'hui sur Gazete Duvar, site turc d’information et d’opposition au régime du président Recep Tayyip Erdogan. Extraits.

"Le Bayern Munich, qui avait remporté les deux précédentes éditions, arrivait à Hampden Park en géant incontesté du continent le 12 mai 1976 pour disputer une nouvelle finale de Coupe d'Europe. Sepp Maier, Hans-Georg Schwarzenbeck, le grand capitaine Franz Beckenbauer, Karl-Heinz Rummenigge, Gerd Müller et Uli Hoeness faisaient partie du onze de tête. Ils étaient de grands favoris. Leur adversaire était Saint-Étienne, qu'ils avaient éliminé en demi-finale de la même coupe l'année précédente.

Surnommé "les Verts", le club de cette cité minière était immensément populaire en France, où les vents de gauche qui ont commencé en 68 étaient encore forts, en raison à la fois de ses racines sociales et du football offensif qu'il pratiquait. Ils avaient un air insaisissable, rebelle, que les Français, comme on pouvait s'y attendre, adoraient. Robert Herbin, qui ressemblait plus à un philosophe existentialiste qu'à un entraîneur de football, était à la tête de cette équipe où évoluaient des joueurs comme le capitaine Jean-Michel Larqué, Jacques Santini, Hervé Revelli et Dominique Rocheteau.

La popularité sans précédent des Verts a porté l'intérêt pour cette finale à un niveau record. Ceux qui le pouvaient ont débarqué par milliers en Ecosse pour supporter Saint-Etienne et plus de 20 millions de Français ont suivi le match à la télévision. Sepp Maier a été sauvé par sa barre transversale sur un superbe tir du gauche de Dominique Bathenay à la 34e minute et sur une tête de Jacques Santini à la 39e. Saint-Étienne n'a pas pu empêcher le but de Franz Roth à la 57e minute et a été battu 1-0. A la fin du match, Franz Beckenbauer a déclaré que l'adversaire était meilleur et que si ces deux ballons étaient rentrés, le trophée serait revenu aux Français.

Saint-Étienne a été dévasté mais le peuple a embrassé le mythe des héroïques Français vaincus par les puissants Allemands. 100 000 personnes se sont rassemblées sur l'avenue des Champs-Élysées pour accueillir le Saint-Étienne vaincu revenu d'Écosse. Les équipes qui ont remporté la Coupe du monde dans le pays ont été oubliées, cette équipe de Saint-Étienne ne l'est pas. Apparemment, le ballon serait entré si les poteaux avaient cylindriques. Les poteaux carrés d'Hampden Park sont entrés dans la culture du football français depuis 46 ans. Un site de supporters stéphanois s'appelle d'ailleurs Poteaux Carrés.

Cette finale contre le Bayern Munich a été le souvenir le plus mouvementé des 90 ans d'aventure des Verts. En fait, le club voulait jouer un match amical avec le Bayern Munich en l'honneur du 30e anniversaire de la finale en 2006, mais comme les Allemands ont exigé 500 000 euros pour cette rencontre, elle n'a pas eu lieu. Les Verts, qui ont remporté leur dernier titre de champions de France en 1981 sous la houlette de Michel Platini, restent l'équipe française qui a le plus gagné en Ligue 1 avec le PSG (10). Cependant, il ne leur faudra pas longtemps pour abdiquer.

Le club instable de la ville minière n'a pas pu suivre la nouvelle ère. Après des saisons instables en Ligue 1, Saint-Etienne est 12e de deuxième division à 9 journées de la fin. Les Verts ont un long et difficile chemin devant eux pour revenir aux jours glorieux. Aujourd'hui, les fans de Saint-Étienne qui veulent voir du beau doivent plutôt aller au musée du stade Geoffroy-Guichard que dans les tribunes. Le club a acheté les poteaux carrés qui leur ont coûté le titre en versant 20 000 euros en 2008 et les ont mis dans une salle du musée des Verts."

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