A l'instar de son capitaine Pietrrick Capelle, le défenseur angevin Yan Valéry reconnaît dans Ouest-France la supériorité de Sainté lors du match qui a clôturé il y a trois jours la 12e journée de L2. Extraits.

"On a les occasions en première mi-temps, peut-être pas pour plier le match, mais on en a deux bonnes en face-à-face avec le gardien où on aurait pu les mettre en difficulté. Ils en ont eu aussi. Ensuite, le but sur corner en début de deuxième mi-temps nous fait mal, on n’a pas su rebondir. Dans l’agressivité, on n’a pas été assez bon et on s’est fait punir. Même en première mi-temps. Sur le pressing, on se faisait percer un peu trop rapidement.

Même au contre-pressing, on n’était pas toujours tous ensemble. Ce sont des buts évitables… Saint-Etienne est un concurrent direct donc on aurait préféré gagner où au moins repartir avec un point. Tout n’est pas à remettre en cause, on sait très bien qu’on ne pouvait pas gagner tous nos matches. Mais on est déçu. On va continuer à travailler, regarder ce qui n’a pas été bon contre Saint-Etienne à la vidéo et travailler très vite là-dessus."

Présent à la Foire Internationale du Livre de Belgrade qui se déroulait du 21 au 29 octobre, Ivan Curkovic s'est vu remettre La Passion selon Saint-Etienne, remarquable récit de Christophe Verneyre (alias "Parasar" sur Poteaux Carrés) paru il y a deux ans et demi aux éditions en Exergue et encore disponible dans toutes les bonnes librairies ainsi qu'au Musée des Verts.

Cette passion, le mythique gardien de l'épopée des Verts va y goûter à nouveau ce samedi car il assistera au match de l'ASSE contre le Paris FC aux côtés d'une autre légende du club, Aimé Jacquet. Mémé a d'ailleurs rendu hommage à Curko samedi dernier dans Le Progrès. Extraits.

"Ivan, il avait une expertise inestimable. Il nous a apporté la réflexion tactique. Les Yougoslaves étaient en avance sur nous à l’époque et ils ont su exporter leurs qualités. Il faut savoir qu’à l’époque, ces joueurs n’avaient le droit de quitter leur pays qu’à l’âge de 28 ans. Mais ils avaient fait leurs gammes dans leurs championnats nationaux. Ivan Curkovic, c’est pour moi un grand Monsieur. À son arrivée à Saint-Etienne, je lui ai un peu appris à parler français et aujourd’hui, il le parle mieux que moi."

L’ASSE jouera en Coupe de France contre une équipe de Bourg-Péronnas actuellement en tête de son groupe de N2 et entraînée depuis cette saison par un des coachs les plus prometeturs et les performants de sa génération, Jordan Gonzalez (33 ans). Ayant fait ses armes à Givors puis au Cascol Oullins, cet entraîneur s’est fait connaître la saison 2018-2019 avec les U17 du FC Lyon, qui avaient fini premiers de leur groupe devant les vilains et les Verts, battus par son équipe malgré la présence de Louis Mouton, Lucas Gourna, Maxence Rivera ou encore Mathys Saban et Yanis Lhery. Parti ensuite à La Duchère où il aura collaboré notamment avec Laurent Roussey, Moustapha Bayal Sall, Axel Kacou et Joris Mendy, Jordan Gonzalez nous a livré sa réaction suite au tirage au sort de ce lundi.

"On avait deux façons de voir le tirage au sort de ce 7^e tour. Soit on souhaitait tomber sur une équipe d’un niveau inférieur, un tirage un peu plus clément pour se donner une chance supplémentaire de passer encore des tours, soit on voulait tomber sur le plus gros morceau de cette Coupe de France en lice actuellement. Du coup c’était l’ASSE. C’est l’option deux qui est sortie. Ce sera une fête pour le club d’affronter les Verts à Verchère. Ce sera aussi le moyen de remplir le stade, de donner une dynamique encore plus forte à la saison que l’on vient de réaliser à titre personnel.

Maintenant, d’un point de vue sportif, on voit ce match comme un vrai challenge. Est-ce que l’on est capable d’élever notre niveau pour réduire les deux divisions d’écart ? L’ASSE est aujourd’hui une équipe qui est très en forme par rapport à la saison dernière, elle a trouvé son rythme de croisière. C’est une équipe qui joue plutôt bien au football, qui est plaisante à voir, qui a trouvé une solidité défensive. C’est une équipe que je suis pas mal depuis le début de saison.

Pour nous c’est un réel plaisir d’avoir une telle opposition pour ce 7^e tour. On va essayer en toute modestie de tenir la dragée haute aux Verts, on va s’employer à rester dans la philosophie qui est la nôtre et dans ce que l’on propose en championnat. On ne veut pas s’adapter à l’ASSE, on veut être un vrai protagoniste face à cette équipe qui est deux niveaux au-dessus et qui aujourd’hui a aussi de belles intentions. A nous d’être en capacité de mettre le rapport de force à un niveau égal voire supérieur sur 90 minutes."

Sept mois après avoir signé son premier contrat pro jusqu'en 2025, Mathis Amougou (17 ans) l'a prolongé aujourd'hui d'une année. Si Laurent Batlles ne l'a pas encore appelé dans le groupe pro en match officiel, l'ASSE compte sur ce jeune milieu de terrain très prometteur, sélectionné hier pour disputer la Coupe du Monde U17 en Indonésie.

Petit poucet de la Coupe de France, Seyssins (D1) rêvait de tomber sur les protégés de Lolo Batlles au 7e tour mais devra se contenter d'affronter Le Puy. Co-entraîneur du petit club isérois, Mathieu Cianci n'a pas caché sa déception au Dauphine Libéré.

"Ce n'est pas une affiche sexy. Nous rêvions tous de recevoir une équipe de Ligue 2, et pourquoi pas les Verts de Saint-Étienne. Avec le recul, nous allons tâcher d'évacuer notre déception et de bien préparer l'événement pour que ce soit une grande fête pour tout le club." 

Prochain adversaire des Verts en Coupe de France, Bourg-Péronnas rappelle d'excellents souvenirs à Laurent Batlles, Léo Pétrot et Dylan Chambost. Grâce à un doublé de ce dernier et à un autre de son ami Samy Baghdadi (désormais à Dunkerque), la réserve s'était imposée 4-1 en Bresse le 20 janvier 2018. Ce succès avait permis à l'équipe de Lolo de prendre la tête de son championnat lors d'une saison ponctuée par une montée.

Les Verts connaissent leur adversaire pour le 7e tour de la Coupe de France. Il s'agit de Bourg en Bresse Peronnas, club relégué en National 2 mais actuellement leader de son groupe. Le match aura lieu le 18 ou 19 novembre.

Deux victoires pour les Verts face à ce club de l'Ain : 1-2 en 32e de finale de la Coupe de France 1942-1943 et 3-0 au 7e tour en 1998.

Ironie du sort, les hommes de Laurent Batlles collent au parcours de ceux de Robert Nouzaret en 1998-1999 qui comptaient eux aussi 24pts en 12 journées et allaient affronter Bourg-Peronnas en Coupe de France.

Au 8e tour, le vainqueur affrontera le vainqueur du match entre Roanne et le Nîmes Olympique.

Comme le rapporte Var-Matin, les assassins de l'ancien défenseur stéphanois William Gomis ont été condamnés cette nuit. Extraits.

"Le verdict est tombé dans la nuit de mardi à ce mercredi à 2h45. Dimitri Gomis (28 ans), Daniel Mendy (31 ans) et Nelson Gomis (26 ans) ont été reconnus coupables de "meurtres en bande organisée". La cour d’assises des Bouches-du-Rhône devant laquelle le procès s’est ouvert le 19 octobre, a considéré que les trois jeunes hommes originaires du quartier Berthe à La Seyne-sur-Mer sont les membres du commando qui a exécuté William Gomis, 19 ans, dans la nuit du 9 au 10 septembre 2018 vers 0h15. Blessé aux jambes avec une kalachnikov, William Gomis avait été achevé au sol avec un pistolet.

Dimitri Gomis et Daniel Mendy écopent respectivement de 30 et 28 ans de réclusion criminelle avec une période de sûreté fixée aux deux tiers. Nelson Gomis, le frère de Dimitri, est condamné à 20 ans de réclusion. Son casier judiciaire était encore vierge contrairement à celui de ses coaccusés. Les accusés, incarcérés depuis leur mise en examen le 20 juin 2019, ont dix jours pour faire appel. Selon le scénario retenu par la justice, les auteurs des crimes ont agi en représailles à une violente agression dont a été victime Dimitri Gomis en juillet 2018 à Marseille. Celui-ci avait reçu des coups de machette à la sortie de la boîte de nuit Le Bazar, en présence de William Gomis.

Des clans se disputaient le contrôle de points de vente de stupéfiants dans la cité Berthe. Les tensions ont atteint leur paroxysme avec l’assassinat de Lionel Gomis à l’automne 2017.L’enquête de la PJ de Toulon a mis en évidence l’existence, en 2019, de trois équipes rivales dans la cité. L’une chapeautée par des frères de William Gomis, une autre formée par le trio condamné ce mercredi à Aix-en-Provence, la troisième structurée autour d’un oncle de Dimitri et Nelson Gomis (qui n’ont en revanche pas de lien de parenté direct avec William Gomis et ses douze frères et sœurs). Inconnu des services de police et de la justice, William Gomis avait intégré le centre de formation de l’AS Saint-Etienne à l’âge de 14 ans. De retour à Berthe en juin 2018, il espérait signer un contrat de footballeur avec un club de la région quand il a été tué."

C'est aujourd'hui que l'ASSE sera fixée sur son adversaire au 7e tour de la Coupe de France. Le tirage a lieu vers midi, ainsi que celui du 8e tour. Les matchs se joueront le week-end du 18-19 novembre, entre le déplacement à Auxerre et la réception de Pau.

L'occasion est donnée aux hommes de Laurent Batlles de faire mieux que la saison passée où il s'étaient inclinés aux tirs au but contre Rodez après un piteux 0-0 à Geoffroy-Guichard. Si on ajoute l'autre élimination en 8e de finale à Bergerac avec Pascal Dupraz et celle vécue à Sochaux en 32e de finale avec Claude Puel, on peut dire que les Verts n'aiment pas trop la Coupe de France depuis leur finale de 2020 perdue contre le PSG.

Les Verts ont hérité d'un groupe de 14 équipes avec 1 seul pensionnaire de L2 (Annecy) et une seule de National (Nimes). Le petit poucet régional, le club de Division d'honneur de Seyssins est dans la poule des Verts. On retrouve aussi des anciennes connaissances de la Coupe comme Cannes ou Le Puy Foot.

Allez les gars, 46 ans après le dernier sacre de la bande à Curko, allez nous chercher cette 7e Coupe de France ! (ou au moins faites-nous vibrer !)

Dans la dernière édition du Progrès, Roland Mitoraj se souvient de son ancien coéquipier Salif Keita. Extraits.

"Il me disait "les adversaires me taclent toujours par-derrière, c’est infernal". Alors je lui ai conseillé en rigolant de mettre des protège-tibias sur ces mollets. Et c’est ce qu’il a fait. Un protège-tibia devant, un derrière avec du coton pour amortir et un élasto pour serrer le tout. Quand nous rentrions sur le terrain, j’étais souvent derrière lui. Ces protections donnaient du relief à ses guiboles de poulet. Alors, je lui glissais, tu as de beaux mollets, tu sais Salif. Ce qui le faisait enrager. "Arrête de te moquer !" suppliait-il."

Dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest, le capitaine angevin Pierrick Capelle reconnaît la supériorité de Sainté avant-hier soir à Geoffroy-Guichard.

"On a perdu le match de l’intensité, de l’agressivité et du pressing. Il va falloir se servir de ça pour bien se rendre compte qu’on a encore un palier à aller chercher. On a manqué un peu de tout. Cette intensité générale, on n’y était pas habitués. On a une marge de progression. Lundi, c'était le plus gros test depuis le début de saison, le match le plus dur, au plus haut niveau, dans une atmosphère de Ligue 1. Sainté est le meilleur adversaire qu’on ait rencontré."

Dans son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau se remémore les tournées africaines des Verts. Extraits.

"Roger Rocher, qui voulait entretenir la popularité de l’AS Saint-Etienne partout dans le monde, organisait régulièrement des tournées hivernales en Afrique où l’équipe était accueillie avec une ferveur populaire inégalée. Je me souviens, par exemple, de notre déplacement à Douala, au Cameroun, en janvier 1976, qui avait donné lieu à un match contre la sélection nationale emmenée par Roger Milla. Frédéric N’Doumbé, un ancien joueur stéphanois d’origine camerounaise, nous avait mis en garde : « Si le stade comporte 45 000 places, attendez-vous à voir s’y entasser 80 000 personnes ». Ça n’avait pas manqué. Vers 17h00, la délégation de Saint-Etienne s’est engouffrée dans trois minicars escortés par des voitures de police. Dans les rues, les sirènes ne pouvaient pas se faire entendre à cause des clameurs de la foule. A l’arrivée au stade, le chauffeur du véhicule avait accompli un tour d’honneur sur la piste cendrée qui entourait le terrain pendant que les spectateurs scandaient les noms et prénoms de chaque joueur. J’avais rarement vue une ambiance comme celle-là !

D’une façon générale, l’engouement populaire qui accompagnaient nos tournées africaines était exceptionnel. Tous ces supporters debout derrière les buts, serrés les uns contre les autres, formant des vagues : vu du terrain, c’était très impressionnant. En janvier 1979 puis pendant la trêve internationale suivante, en 1980, l’ASSE s’est rendue au Gabon et en Côte d’Ivoire, recevant le même accueil festif. Au Gabon, on avait eu la surprise de partager notre hôtel avec Bob Marley et ses musiciens. Il se disait que Marley avait une liaison avec la fille du chef de l’Etat, qui l’avait convaincu, lui et son groupe, de venir se produire à Libreville. Avec quelques joueurs, dont Jean-François Larios et Jacques Santini, on a quitté l’hôtel pour assister à son concert, la veille de notre match contre une sélection gabonaise. C’était assez fabuleux, avec un mélange football-musique bien en phase avec les traditions du continent. D’ailleurs, pendant le match, chacune de nos actions sur le terrain était rythmée par des percussions et des chants africains. Il y avait un côté magique à évoluer dans une telle ambiance."

Samedi, le FC Espaly de Lionel Vaillant, qui opère en N3 dans la poule de la réserve de Razik Nedder, s'est largement imposé (1-5) dans la banlieue clermontoise, à Saint-Gènes Champanelle, pour le 6ème tour de la Coupe de France.

Dans les rangs des Espaviots, figuraient plusieurs anciens du centre de formation de l'ASSE : Hugo Di Piazza, Marwane Hammouche, Salah Edine Bendriss et Gabay Allaigre qui a inscrit le 3ème but d'un magnifique tir croisé dans la lucarne. 

Sans surprise, Mathis Amougou fait partie des 21 joueurs sélectionnés en équipe de France U18 pour la Coupe du Monde U17 qui se déroulera en Indonésie du mardi 10 novembre au jeudi 2 décembre prochain. L'ASSE a donné son feu vert à son prometteur milieu de terrain, que Laurent Batlles n'a pas convoqué en match officiel cette saison mais qui a pris part à deux matches de N3 sous les ordres de Razik Nedder (défaites chez les vilains et à domicile contre Limonest).

On aura noté que Junior Kroupi n'a pas été libéré par le FC Lorient. Les Merlus sont dans leur bon droit car cette compétition organisée par la FIFA se déroule hors des dates FIFA (cherchez l'erreur). Il faut dire que Régis Le Bris compte beaucoup sur son jeune attaquant (auteur de 3 buts et 2 passes décisives en 9 matches de L1 cette saison) pour se maintenir dans l'élite.

Mathis Amougou partira dimanche en Indonésie et jouera son premier match le 12 novembre contre le Burkina Faso. Il sera ensuite opposé à la Corée du Sud (le 15 novembre) puis aux États-Unis (le 18 novembre). L'équipe de France n'a gagné qu'à une seule reprise la Coupe du monde U17 (en 2001, avec Anthony Le Tallec, Forent Sinama-Pongolle).

Capitaine de l'ASSE, Anthony Briançon parle du vestiaire stéphanois dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de la Ligue 2. Extraits.

"Il n’y a personne de bordélique. C’est un vestiaire assez sain et propre, j’ai connu pire ! En salle de muscu, c’est plutôt Gautier Larsonneur le DJ car il y arrive très tôt. Il met un peu de tout mais ce n’est pas un génie, attention ! La saison dernière, c’était Niels Nkounkou qui ramenait son enceinte et qui gérait la musique dans le vestiaire. Moi, j’aime bien le rap, le reggaeton, la house et des artistes comme Jul ou Bad Bunny.

Le plus fou du vestiaire ? Mathieu Cafaro ! Il ne s’arrête jamais de blaguer. C’est parfois limite mais ce n’est jamais méchant. C’est le plus drôle du vestiaire. Le joueur le plus stylé du vestiaire ? Je dirais Thomas Monconduit et Dennis Appiah ! Le petit Antoine Gauthier, ce n’est pas mal non plus. Le plus mal habillé ? Cet été, il y en a deux qui se négligeaient un peu (rires). Louis Mouton, qui a été prêté à Pau ensuite, nous ramenait parfois des tenues un peu « cata ». Gautier Larsonneur, c’était quelque chose aussi. L’hiver lui convient mieux parce que l’été, il ne met que des tenues en soie, ce n’est pas ça !

La saison dernière, Louis Mouton était un peu le "fils du coach" (sourire). On le charriait car il connaît l'entraîneur depuis l’époque du centre de formation. Mais, pour de vrai, le coach n’a pas de chouchou. Ça va peut-être sonner langue de bois mais je m’entends bien avec tout le monde. Maintenant, ceux avec qui je suis le plus en dehors, c’est Mathieu Cafaro, Gautier Larsonneur mais aussi Lamine Fomba, que je connais depuis Nîmes… Je vais m’arrêter là car je pourrais tous les citer : Dylan Chambost, Léo Pétrot, Thomas Monconduit, Matthieu Dreyer…

Mon meilleur souvenir de vestiaire ? Après la victoire contre Annecy avec le but exceptionnel de Mathieu Cafaro à la toute fin. On était dans une période difficile et cette victoire nous avait fait un bien fou. Je retiens aussi la joie après le dernier match de la saison car ça permettait de terminer en beauté nos six bons derniers mois. Le stade était plein donc c’était une belle fête. Ça récompensait notre deuxième partie de saison."

Milieu de terrain du terrain d'une équipe angevine qui restait sur une série de 5 succès consécutifs, Joseph Lopy commente dans le quotidien Ouest-France la défaite du SCO hier soir à Geoffroy-Guichard.

"C'est une belle petite claque qu’on a prise, car on voulait absolument gagner pour prendre cette première place. Nos résultats font qu’on ne peut plus se cacher derrière quoi que ce soit. Il n’y a que des compétiteurs dans ce vestiaire, les mecs qui étaient en L1 l’année dernière, ils ont envie d’y retourner. On a fait un faux pas chez les Stéphanois mais on a la possibilité de rectifier le tir samedi à la maison contre Valenciennes."

Après avoir arbitré deux succès 1-0 des Verts à l'extérieur (la saison dernière à Niort et cette saison à Lorient), le Doubiste Antoine Valnet (34 ans) aura l'honneur de diriger ce samedi après-midi son premier match à Geoffroy-Guichard.

Le Chaudron sera à guichets fermés pour cette réception du Paris FC qui ouvrira la 13e journée de L2 ! Conseiller en investissements financiers, le Doubiste de 34 ans va donc connaître l'ambiance la plus chaude de sa carrière.

Ayant claqué 6 pions cette saison sous le maillot vert (5 avec les U17 et 1 avec les U19), Djylian N'Guessan (photo Philippe Le Brech) a marqué de la tête ce mardi à Créteil avec l'équipe de France U16 contre la Suisse au tournoi international du Val-de-Marne.

Malgré cette égalisation de l'attaquant stéphanois, qui avait déjà scoré le 4 octobre contre le Pays-de-Galles, les Helvètes se sont imposés 2-1. Les protégés de Lionel Rouxel tenteront de se rattraper après-demain au Pléssis-Trévise face à l'Angleterre. 

Hier les Verts ont enquillé un 17è match consécutif sans défaite dans le Chaudron contre Angers.

Dans le détail, ce sont 11 victoires et 6 nuls qui ont succédé à la défaite 0-1 du 21 avril 1972. Ce soir là, l'équipe d'Albert Batteux qui avait pourtant fière allure avec Farison, Lopez, Larqué, Synaeghel, Patrick Revelli, Bereta, Herbin, mais aussi Salif Keita devant, n'avait pas su dominer une belle équipe angevine (4è du championnat au final).

Pour sa dernière saison en vert, la panthère aura néanmoins claqué la bagatelle de 29 buts.

Venez nous rejoindre et fêter la superbe victoire d'hier soir (et celle de la journée d'avant et celle d'avant et celle...)

On Refait le Mastre, l'émission de radio de Poteaux Carrés, c'est mercredi soir à 20h45 en direct sur la chaine Youtube du site

https://www.youtube.com/@poteauxcarres/streams

Couvrant l'actualité du SCO d'Angers, Le Courrier de l'Ouest a été impressionné par l'ambiance du Chaudon hier soir. Extraits.

"Le choc attendu, entre le 5^e et le 2^e, n’a pas déçu. Le dernier hommage rendu à Salif Keita avant le match avait convoqué d’anciens grands Verts et l’ambiance des soirs qui comptent, 27 153 spectateurs, plus grosse affluence de Ligue 2 cette saison. Dans cette arène sans aucun équivalent en Ligue 2 - et de loin -, au milieu du vacarme échoïque venu des deux kops repeuplés après les huis-clos, le SCO a été étourdi en un quart d’heure, après la pause, sans jamais pouvoir revenir. Pétillants et vainqueurs 2-0, ce lundi pour le compte de la 12e journée de Ligue 2, les Verts lui prennent la deuxième place."

Décisif face à Loïs Diony et bien aidé par sa défense (la meilleure du championnat), Etienne Green a réussi hier soir sa 5e clean sheet à l'occasion de son 32e match officiel dans les cages de l'ASSE.

Infranchissable lors de son inoubliable premier match à Nîmes le 4 avril 2021, le natif de Cochester avait résisté un mois plus tard aux assauts de Dimitri Payet lors d'une victoire contre l'OM à GG (1-0, but d'Arnaud Nordin). Cette saison-là, le numéro 42 de l'ASSE avait été intraitable à Lille (0-0) face aux Dogues de Christophe Galtier et Jonathan Bamba sacrés champions de France une semaine plus tard. Sa dernière clean sheet, il y a  près de deux ans, les Verts avaient gagné 1-0 grâce à Miguel Trauco contre l'Estac de Laurent Batlles, Florian Tardieu et Dylan Chambost !

D'un coup de tête imparable sur un corner parfaitement tiré par Mathieu Cafaro, Ibrahim Sissoko a claqué hier son 8e pion de la saison et rejoint le Caennais Alexandre Mendy en tête du classement des meilleurs buteurs de L2. Le numéro 9 des Verts est bien parti pour battre son record (15 pions en 25 matches avec les Chamois niortais lors d'une saison 2019-2020 amputée de 10 journées à cause du Covid).

L'ex-Sochalien a de bonnes chances de dépasser les 17 buts marqués par Jean-Philippe Krasso la saison passée. On rappellera que l'Ivoirien avait attendu la 20e journée pour claquer son 9e pion (contre un FC Sochaux finalement victorieux dans le Chaudron ... grâce à Ibrahim Sissoko !). Gageons que le Malien, qui a scoré hier devant la famille de Salif Keita, n'attendra pas le début de la phase retour (à la mi-janvier contre Laval) pour faire encore parler la poudre !

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Léo Pétrot a été l'un des grands artisans du probant succès (2-0) contre Angers. Le latéral gauche des Verts a d'abord joué les sauveurs en première période devant un Loïs Diony attentiste, râleur et aussi maladroit hier soir que lors des ses plus belles heures stéphanoises.

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Le numéro 19 des Verts a ensuite inscrit le but du break juste avant l'heure de jeu. Le valeureux gaucher n'avait plus marqué du pied droit depuis sa saison avec les U17 sacrés champions de France sous la houlette de Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant !

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Comme le rapporte Le Progrès, le capitaine stéphanois Anthony Briançon a commenté la très belle victoire de son équipe contre Angers.

"On a fait un bon match face à une belle équipe qui restait sur des résultats très positifs. Ils ont eu des situations en première mi temps mais Étienne nous a fait grand bien. En deuxième on a été solides. Ça fait partie des matchs référence. On a su gérer les temps forts et les temps faibles, on ne s’est pas affolés. On a continué à attaquer. Le but de Léo ? On l’a pas mal chambré dans le vestiaire, je suis très content pour lui. Sur corner, on travaille pas mal, on sait que Cafi a un super pied, on a trouvé la bonne zone. On est sur une très belle série, c’est jouissif de pouvoir célébrer dans les vestiaires comme ça. On se sent forts, on a perdu pas mal de joueurs. On a vu que ceux qui les ont remplacés ont fait plus que le travail. C’est tout un groupe qui fera la différence. Je suis très content pour ceux qui n’avaient pas joué depuis longtemps."

Comme le rapporte Le Courrier de l'Ouest, Angers regrette d'avoir vendangé à GG.

Alexandre Dujeux : "C’était important de marquer en premier. On a eu le mérite de se créer les occasions pour. On a plusieurs occasions très franches ici à Saint-Etienne, ça prouve nos intentions. C’est dommage de ne pas avoir converti. SI on ouvre le score, ce n’est peut-être pas le même match, mais on ne saura jamais. Sur la première mi-temps, c’est assez ouvert, entre deux belles équipes. Notre idée, c’était de jouer sur nos forces, faire ce qu’on fait habituellement, ne pas attendre en bas et essayer de marquer ce premier but. On a vu des choses intéressantes. Après, en deuxième mi-temps, ce but sur coup de pied arrêté nous fait très, très mal. Ils sont devant et ça devient un match assez compliqué, ils sont bloc bas et nous contrent. Dans cette période-là, on ne s’est pas créé beaucoup d’occasions. On prend un but sur coup de pied arrêté, ça arrive. Le foot c’est l’efficacité, et ce soir on en a manqué. Il y avait une belle équipe aussi en face. On n’a pas réussi à revenir et c’est dommage, car sur l’ensemble du match on aurait pu espérer mieux."

Abdoulaye Bamba : "On peut résumer ainsi : ça s’est joué à l’efficacité. En première mi-temps, on est bien, même très bien sûr des phases. Si on marque là, c’est un autre match. Mais ça a été un match d’un très, très bon niveau je pense, quand même. Ça a été un bon spectacle. Le premier but stéphanois nous fait du mal. On n’a pas su se procurer les mêmes occasions qu’en première mi-temps. Il faut récupérer assez rapidement. C’est toujours le match suivant le plus important. Il faudra gagner samedi contre Valenciennes. Ça ne remet rien en cause."

Lois Diony : "On a fait une très bonne première mi-temps. Chaque équipe aurait pu punir l’autre. Je dois tuer sur une occasion, mais le gardien a le droit de faire des arrêts. Ça fait partie du jeu. Ensuite on prend un but sur coup de pied arrêté, et je pense que le deuxième but nous fait très mal. Après, on restait sur cinq victoires, on n’allait pas gagner tous les matchs non plus. À nous de réagir dès samedi."

Heureux de la victoire des siens, Laurent Batlles s'est confié à Bein Sports :

"Sur le deuxième but, je suis allé voir Léo que je connais depuis très jeune ! Marquer un but du pied droit, c'est pas commun pour lui, alors je voulais le féliciter mais je me suis dit "reste tranquille" (rires)

Au vu de ce qu'on a vécu cette semaine, le groupe avance avec un état d'esprit irréprochable. La victoire est intéressante, on a vu des actions, du jeu ... c'est important. Ce qui me plaît surtout c'est qu'il y a tout le monde dans le vestiaire, les blessés sont là, on sent qu'il y a quelque chose qui commence à se créer. Le plus dur c'est continuer.

On a eu une blessure grave de Gautier, mais Etienne a fait les 2 arrêts qui nous laissent dans le match, ce n'est jamais facile de rentrer dans ces conditions, mais il ne s'est pas mis de pression énorme. Une saison ce n'est pas un long fleuve tranquille, il y a des blessures, il faut les assumer et le travail de tous permet d'assurer les résultats.

La défense répond présent mais la structure et l'intensité sur le porteur est intéressante depuis un moment car ça nous permet de récupérer plus vite et plus facilement le ballon. Tant qu'on mettra cette pression, ce sera intéressant pour nous."

Au terme d'un match plaisant, les Verts se sont emparés de la deuxième place du classement de L2 en triomphant d'Angers (2-0).

Orphelin de Gautier Larsonneur, Dylan Batubinsika, Dylan Chambost et Ibrahima Wadji, Laurent Batlles avait aligné un 4-3-3 avec quatre joueurs formés au club : les habituels remplaçants Etienne Green, Mickaël Nadé, Maxence Rivera et le taulier Léo Pétrot. Le premier acte fut très emballant avec de nombreuses occasions de part et d'autre. On notera surtout la superbe parade de Green sur une frappe d'Abdelli (17e) et le duel remporté par le portier stéphanois face à Loïs Diony (21e). Quelques minutes plus tard, Green ne pouvait rien au terme d'une action angevine, Bahoya décalait Diony qui n'avait plus qu'à pousser le ballon au fond mais voyait Léo Pétrot revenir de nulle part et empêcher l'ouverture du score (35e). Côté Vert, quelques frappes d'Ibrahim Sissoko faisaient passer des frissons, ainsi qu'une autre de Benjamin Bouchouari de peu à côté

Au retour des vestiaires, les Verts se montraient plus mordants. D'emblée, Sissoko faisait briller Fofana avant de conclure de la tête sur un corner de Mathieu Cafaro (1-0, 51e). Loin de relancer les angevins, ce but galvanisa les Verts. Cinq minutes plus tard, Léo Pétrot récupérait un ballon offensif et dribblait deux joueurs avant de conclure en force du pied droit, entre les jambes de Fofana (2-0, 59e).

Les Angevins ne s'en remirent jamais et Etienne Green pu passer une fin de soirée tranquille. Après 12 journées, les Stéphanois tournent à 2 points par match en moyenne et pointent à la 2e place synonyme d'accession directe en L1. Ils sont à 2 points du leader Laval.

Avant le choc qui opposera l'ASSE au SCO ce soir à Geoffroy-Guichard, l'ancien défenseur stéphanois et actuel consultant spécialiste de la L2 sur beIN Sports Patrice Ferri souligne dans la dernière édition du quotidien Ouest-France l'apport de l'actuel numéro 5 des Verts. Extraits.

"L'ASSE et le SCO sont enfin au rendez-vous ! Ces deux équipes ont eu du mal à se mettre en route, mais je ne suis pas loin de penser que ce sont les deux meilleurs effectifs de L2. Ce sont deux grosses défenses, oui, mais sans que ce soit péjoratif, dans un sens négatif pour le jeu. A Saint-Etienne, je ne pensais pas que Florian Tardieu aurait une influence si rapide sur le jeu de son équipe. Il est la clé de voûte. Mais le jeu d'Angers est mieux maîtrisé que celui de Sainté. Les deux équipes aiment avoir le ballon, mais c’est plus net à Angers, qui est plus performant dans les transitions. Cette équipe est plus mature. Saint-Étienne a réalisé son meilleur match à Laval, mais il y a encore du travail. "

Grâce à son grand Robert, l'Ange Vert a écrit parmi les plus belles pages de l'histoire de l'ASSE. Mais avant de prendre son envol avec Herbin, Dominique Rocheteau a appris à lire à l'aide d'un petit Robert, auquel il rend hommage Dans son bouquin Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi.

"Mon premier entraîneur à Saint-Etienne ne possédait pas le palmarès et l’aura d’Albert Batteux mais il a beaucoup compté dans mon approche du métier. Il s’agissait de Robert Philippe, ancien gardien de but, formé dans le moule stéphanois, autrement dit sérieux, rigoureux et autoritaire. Que l’on ne se méprenne pas : quand je dis autoritaire, j’entends par là qu’il dégageait une certaine autorité, qui s’accompagnait d’ailleurs d’une grande gentillesse et d’une grande humanité. Il aimait beaucoup les joueurs.

Entraîneur de la Gambardella, c’est lui qui m’a fait confiance et qui m’a permis de m’intégrer dans une équipe où étaient déjà établis Santini, Sarramagna ou Merchadier. L’image qui me revient à l’esprit, c’est le filet de ballons qu’il portait sur son dos avant et après les séances d’entraînement. Un signe distinctif qui définissait le personnage. Il avait décidé que je jouerais ailier droit, même si, à l’origine, c’est-à-dire à La Rochelle, j’évoluais plutôt comme avant-centre, le poste où je m’exprimais le mieux. Mais je n’avais pas mon mot à dire.

Notre équipe jouait ses matches le dimanche après-midi à Geoffroy-Guichard et, pour pénétrer sur la pelouse utilisée par les « grands », le samedi soir, on ne passait pas par l’entrée officiels de joueurs professionnels mais en face de celle-ci. Dans notre champ de vision, on avait en ligne de mire Robert Herbin accompagné de Pierre Garonnaire, assis côte à côte dans la tribune présidentielle. Le duo, venu pour nous superviser, en imposait. Je les revois encore tellement la scène m’avait marqué. Elle traduisait un vrai suivi dans le travail technique du club : Roby, qui n’avait pas d’adjoint à ses côtés, observait de près le parcours et la progression des jeunes. C’était la force de Saint-Etienne."