Dans un entretien diffusé hier sur Canal 9, Alain Geiger (63 ans) a évoqué ses vertes années (1988-1990).

"Je voulais aller à l'étranger et j'ai eu la possibilité d'aller à l'AS Saint-Etienne. J'ai eu une période exceptionnelle avec les Verts jusqu'à la demi-finale de Coupe de France. On recevait le Montpellier d'Eric Cantona et Laurent Blanc. On a perdu 1-0, c'est Cantona qui a marqué le but. J'ai encore une photo chez moi, la seule photo que j'ai sortie de mon carton. Je me suis dit "je vais garder celle-ci" car elle est assez symbolique de ma période à Saint-Etienne."

Selon Le Progrès, Llo Batlles alignera le onze de départ suivant à 13h45 contre Bourg-Péronnas en Coupe de France : Green - Appiah, Briançon, Nadé, Bentayg - Tardieu, Lobry, Chambost - Rivera, Charbonnier, Diarra.

Privé de Pierre-Emerick Aubameyang, le Gabon a battu le Kenya 2-1 hier à Franceville lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Ayant claqué 36 pions toutes compétitions confondues cette année sous le maillot du Los Angeles FC, Denis Bouanga a inscrit à l'heure de jeu le but égalisateur des Panthères.

Égalisation des panthères Denis #Bouanga 🇬🇦🇬🇦🇬🇦💥💥💥 pic.twitter.com/Y5jh0U7jAX

— Joueurs Gabonais 🇬🇦 (@joueursGabonais) November 16, 2023

Entré en jeu à la 58e minute à la place de son récent bourreau auxerrois Lassine Sinayoko à Bamako, Ibrahim Sissoko a marqué ce soir de la tête le dernier but de la victoire (3-1) du Mali contre le Tchad lors des éliminatoires de la Coupe du Monde. Le numéro 9 des Verts et des Aigles recevra lundi soir la République centrafricaine.

🇲🇱🇹🇩
81': ⚽️ Mali! Ibrahim Sissoko
3-1#Mali pic.twitter.com/qiNCXVps5M

— CAFMEDIA (@Nadori_Z) November 17, 2023

Et dire que Razik Nedder pensait en avoir terminé avec les suspensions qui amoindrissent régulièrement sa formation ! Titularisé 6 fois cette saison en équipe réserve classée actuellement 10e de son groupe de N3 après 8 journées, le gardien Issiaka Touré a écopé hier de 4 matches ferme de suspension pour avoir fait des paris sportifs.

Le Sénégalais ratera donc les 4 derniers matches de 2023 (à Clermont, contre Valence, à Vaulx-en-Velin, contre Saint-Priest) et pourrait faire son retour dans les cages le 14 janvier 2024 contre Hauts-Lyonnais.

Le club va devoir mettre en garde ses joueurs sur les dangers des paris sportifs alors qu'il accepte sans être trop regardant l'argent facile de ses principaux acteurs (Winamax de 2010 à 2015, ZEbet depuis 4 ans)...

Il l'avait dit dans La Voix de l'Ain, il le confirme dans la dernière édition du Progrès : le milieu de terrain Jordan Morel se réjouit d'affronter son club formateur demain en Coupe de France.

"Ça remonte un peu déjà pour moi, mais je suis content. Retrouver Saint-Etienne c’est un peu spécial mais je n’en fais pas une fixette. Je suis arrivé en U14 à Saint-Etienne et j’y ai passé cinq ans et puis j’ai appris en avril 2021 que je n’étais pas conservé. C’est dur, surtout qu’il y avait le contexte sanitaire qui ne poussait pas les clubs à recruter, et puis Bourg s’est manifesté. J’ai joué avec Maxence Rivera, Antoine Gauthier, Etienne Green, Aïmen Moueffek… Le coach Batlles était entraîneur de la réserve à l’époque, je le connais aussi. La qualification, j'y crois à fond. Il y a vraiment quelque chose à faire et ce n’est pas de l’arrogance. On a confiance en nous. Si on arrive à mettre nos qualités en avant, ça peut le faire."

Dans son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, l'Ange vert se remémore sa première rencontre avec VGE. Extraits.

"Le 13 mai 1976, je me suis réveillé avec la gueule de bois. Il y avait de quoi. La veille, Saint-Etienne avait échoué en finale de la Coupe d’Europe des clubs champions face au Bayern de Munich. A cause d’une blessure à la cuisse, je n’avais pu jouer que quelques minutes en fin de match. Ce soir-là, j’étais inconsolable. Après le dîner, afin d’évacuer la frustration accumulée, j’ai accompagné Gérard Forissier, le kiné de l’ASSE, dans les rues de Glasgow pour une petite virée nocturne. Retour à l’hôtel vers 4 heures du matin, lever une poignée d’heures après : la journée promettait d’être longue. Elle fur surtout imprévisible.

Suivant à la lettre une idée originale de Jacques Vendroux, journaliste à France Inter, Roger Rocher nous a informés à l’aéroport de Glasgow, juste avant le décollage, que nous passerions d’abord par Paris avant de rejoindre Saint-Etienne. Le plan ? Parcourir les Champs-Elysées depuis le rond-point et, au bout de la descente, s’arrêter au palais de l’Elysée où le président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, souhaitait nous recevoir. Certains ont ri de l’initiative : honorer les défaits, c’est un sport tellement français…

Avec l’insouciance de mes 21 ans, je ne mesurais pas l’impact de notre finale auprès des Français. J’imaginais la place de l’Etoile quasi déserte compte tenu de notre résultat de la veille. J’avais tout faux : malgré la désillusion, l’équipe a été accueillie en héros par plus de 100 000 personnes qui entouraient les R5 vertes de location, décapotables ou à toit ouvrant, dans lesquelles la délégation stéphanoise défilait. Je n’en menais pas large à côté de Dominique Bathenay : je me suis toujours senti oppressé dans la foule, surtout quand ma capacité de mouvement est limitée.

J’ai presque vécu l’arrivée rue du Faubourg-Saint-Honoré, où se situe le palais présidentiel, comme une libération. Sur le perron, Jacques Chirac s’est approché à grandes enjambées, tout essoufflé : « Putain, je ne sais pas ce qui se passe, les Champs sont noirs de monde ! » Visiblement, personne n’avait averti le Premier Ministre de l’organisation de notre cortège. Dans le grand salon, Valéry Giscard d’Estaing nous attendait avec une certaine impatience. C’est ce que j’ai ressenti en le voyant. Il avait dû repousser une réunion importante pour préparer les élections municipales du printemps 1977. Son temps semblait compté, le nôtre aussi : nos supporters nous attendaient au stade Geoffroy-Guichard.

C’est la première fois de ma vie que je rencontrais un président de la République. Il flottait comme un parfum de solennité dans ce lieu majestueux, mais c’est avec simplicité que les présentations ont été faites par Roger Rocher. Poignées de main, échange rapide avec chacun, séance photos, discours succinct du genre « Messieurs, la France, c’est vous ! » : tout est allé très vite, sous une forme assez convenue. Le Président m’a donné l’impression de n’avoir pas vu la finale… et de ne connaître personne. Tout, dans son attitude, dans ses gestes, dans ses mots, laissait penser qu’il n’était pas un grand fan de foot.

J’ai compris, avec cet exercice imposé exécuté sur le pouce, que la popularité d’une équipe de football ne pouvait échapper à l’attention et à l’intérêt des hommes politiques, en particulier au premier d’entre eux. Tentative de récupération ? Sans doute y-a-t-il un peu de ça. Mais il y a aussi d’autres explications plus nobles. J’ai su intégrer cette donnée pendant ma carrière. Lorsqu’on est célèbre, on est souvent sollicité, y compris dans les cercles du pouvoir."

Ob-la-da, life goes on...

Oui malgré l'absence de quasi une équipe entière, la vie continue pour les Verts qui iront défier Bourg Péronnas demain en Coupe (13h45) avec un groupe rajeuni, notamment avec la présence du défenseur de 19 ans Darling BLADI.

Nokoué, Owusu, Fall et Gauthier sont également présents dans un groupe de 19 très pauvre en attaquants.

Le groupe :

DREYER; GREEN

APPIAH; BENTAYG; BLADI; BRIANÇON; NADÉ; NOKOUÉ; OWUSU

CHAMBOST; FALL; FOMBA; GAUTHIER; LOBRY; MONCONDUIT; TARDIEU

CHARBONNIER; DIARRA; RIVERA

Lors des éliminatoires de la Coupe du Monde, la Guinée de Saïdou Sow (titulaire) et Morgan Guilavogui (entré en jeu à la 64e minute) a arraché cet après-midi la victoire (2-1) contre l'Ouganda grâce à un but inscrit à la 94e minute par l'entrant Cissé. Pas pas Karim (resté sur le banc) mais par Seydouba, coéquipier d'Yvan Neyou et Naïs Djouahra à Leganés. Le numéro 32 de l'ASSE et numéro 14 du Syli National mardi prochain contre le Botswana.

Le Progrès du jour rapporte des propos tenus par le préfet de la Loire Alexandre Rochatte. Extraits.

"La saison dernière et depuis le début de cette saison, aucun arrêté interdisant les supporters visiteurs à assister à une rencontre sportive n’a été pris. Toutefois, et comme évoqué dans l’instruction interministérielle du 13 octobre 2023, une interdiction de déplacement n’est pas à exclure en cas d’antécédents de troubles à l’ordre public et d’antagonismes entre supporters. 

L’attitude des groupes de supporters ultras de l’ASSE fait l’objet d’une attention particulière avant match, pendant la rencontre et après le match. Pour les matchs à risques, un dispositif des forces de l’ordre est mis en place pour éviter les croisements de flux et toute rencontre fortuite aux abords du stade."

Le milieu de terrain de Bourg-Péronnas Jordan Morel (20 ans) se confie dans La Voix de l'Ain à paraître demain avant de défier son club formateur ce samedi en Coupe de France. Extraits.

"Depuis le tirage, je suis content à l'idée de retrouver Saint-Etienne. Le groupe est concentré pour être à la hauteur de l'évènement. On sait qu'il y aura beaucoup de monde au stade, environ 6 500 personnes, des gens qui ne viennent pas nous voir d'habitude en championnat. Si l'on peut leur donner envie de venir au stade, ce serait bénéfique pour nous et pour le club.

Si je n'avais pas vécu cet échec à Sainté, peut-être que je n'aurais pas vécu tout ce que j'ai vécu depuis trois ans. Mon histoire devait se passer comme ça. J'ai juste envie de bien faire, de montrer ce dont je suis capable, de tracer mon chemin sans m'attarder sur ce que les autres peuvent oenser ou dire à mon sujet.

J'essaye de ne pas me faire le match avant de le jouer, pour ne pas perdre trop d'énergie. Si l'on y pense trop en amont, on n'est pas bons le jour J car on aura dépensé trop d'énergie bêtement, et l'on n'en aura pas assez pour en mettre dans le match. C'est difficile de ne pas y penser, mais j'essaye de me vider la tête.

Saint-Etienne est un gros morceau, c'est un prétendant à la Ligue 1. On va beaucoup les respecter, prendre ce match avec beaucoup d'humilité. En même temps, on a confiance en nous, on sait de quoi on est capables. Si l'ont peut réaliser l'exploit, alors oui, cela nous permettrait d'enchaîner les matches."

Vous avez pu suivre la rencontre en direct vidéo sur Fanzone : malgré la titularisation d'Aïmen Moueffek, l'équipe de Maroc U23 a perdu 3-0 cet après-midi à Murcie contre le Danemark. Auteur d'une prestation correcte, le milieu de terrain stéphanois tentera de se rattraper mardi prochain dans le même stade espagnol contre les Etats-Unis.

Sans surprise, beIN Sports a choisi l'affiche Bordeaux-Sainté en ouverture de la 18e journée le samedi 16 décembre à 15h00. Heureux présage ? La dernière fois que les Verts ont joué un 16 décembre, il y a 3 ans, c'était justement au Matmut Atlantique et ils avaient gagné 2-1 grâce à des buts d'Arnaud Nordin et Yvan Neyou.

Pour ne pas avoir respecté l'interdiction de faire des paris sportifs, Maxence Rivera a écopé aujourd'hui d'un match ferme de suspension qu'il purgera lors de la réception de Pau. On aura noté que Louis Mafouta a pris quant à lui trois matches. Amiens sera donc privé de son meilleur buteur (4 pions) pour la réception des Verts. Qu'ils jouent ou pas pour un club sponsorisé par les dealers de ZEbet, parfois les joueurs sont très bêtes !

Il faut dire que les sites de paris sont de vrais fléaux. Fils de l'ancien Vert Yvon, l'entraîneur de la réserve grenobloise Lucas Pouliquen a lui aussi écopé de 3 matches de suspension pour le même motif. "Il souffre d’une addiction dans ce domaine et suit désormais un protocole de soins. Après la sanction, nous avons fait le choix de l’accompagner, de l’aider plutôt que de l’enfoncer car il est un éducateur important chez nous" a indiqué le GF38 au Dauphiné Libéré.

Lors de son point presse, Laurent Batlles a insisté sur l'importance de jouer des compétitions tous les week-ends et évoqué la possibilité de changer de système à Bourg samedi, compte tenu des absences :

"L’important est de garder une forme de compétitivité tous les week-ends. Je me suis rendu compte que trouver des matchs amicaux, c’est pas évident. Ce qui m’importe est de garder tout le groupe en éveil, et le fait de jouer des compétitions permet de garder tout le monde en éveil. On veut avancer dans cette compétition comme dans le championnat. Il y a des joueurs qui ont besoin de temps de jeu. Ca permettra à certain de marquer les esprits, et de gagner des points. Au vu de l’effectif que j’ai, il y a des joueurs qu’on aurait pu faire souffler mais qu’on ne pourra pas faire souffler. Donc on va jouer avec l’équipe qui me paraît la meilleure possible, mais peut-être avec un autre système, peut-être avec des joueurs différents. Pour autant on mettra l’équipe la plus compétitive pour se qualifier. On a un statut, un maillot et un club à respecter."

En conférence de presse Laurent Batlles a confirmé que son groupe serait très amoindri pour affronter Bourg Péronnas samedi en Coupe.

Outre les internationaux (Sissoko, Bouchouari, Moueffek, Cissé), et les blessés de longue date (Batubinsika, Wadji, Larsonneur), il a en effet révélé que Cafaro (pour cause de gastro) et Pétrot (ménagé) ne seraient pas du cours voyage dans l'Ain.

C'est donc privé de 9 joueurs, dont 8 titulaires que les Verts tenteront d'aller plus loin que l'an dernier dans la compétition...

Lors du 1er tour éliminatoire de l'Euro U19, l'équipe de France a battu l'Estonie 2-0 hier à Orléans malgré l'expulsion à la demi-heure de jeu du vilain Justin Bengui Joao, que Noah Raveyre a suppléé dans les cages. Ayman Aiki a remplacé le Merlu Eli Junio Kroupi à la 67e minute de jeu alors que le score était déjà acquis. L'ailier stéphanois affrontera l'Islande dans le même stade samedi à 18h00.

Flashé à 36,11 km/h lors de la déroute des Verts à Auxerre, Léo Pétrot est le joueur le plus rapide de l'ASSE. Seuls 7 joueurs de L2 ont couru encore plus vite que lui cette saison selon les stats d'Opta.

1. Lorenzo Rajot (Rodez AF) : 36,29 km/h
2. Junior Diaz (FC Annecy) : 36,21 km/h
3. Mohamed Youssouf (AC Ajaccio) : 36,19 km/h
4. Julien Benhaim Casanova (AC Ajaccio) et Alimani Gory (Paris FC) : 36,17 km/h
6. Junior Kadile (Stade Lavallois) : 36,14 km/h
7. Yoann Touzghar (AC Ajaccio) : 36,12 km/h
8. Léo Pétrot (AS Saint-Etienne) : 36,11 km/h
9. Jean-Mattéo Bahoya (Angers SCO) : 36,1 km/h
10. Eros Maddy (AJ Auxerre) : 36,05 km/h 

Dernières de D1 avec un seul point pris en 7 journées, les Vertes ont bouclé le premier tiers du championnat sur un bilan à la fois très négatif mais guère surprenant. Très négatif car après des premiers matchs plutôt encourageants (nul contre Montpellier, courte défaite contre le PSG), les joueuses de Mortel ont sombré chez les Vilaines (6-0) et surtout perdu deux matchs qui auraient pu leur permettre de grapiller des points (contre Le Havre à domicile et à Fleury). Enfin, elles ont de nouveau pris une volée face au Paris FC (1-6) le week end dernier, ce qui leur avait valu les commentaires sévères du coach ("on a manqué de caractère en acceptant la défaite et ce n’est pas une attitude professionnelle.")

Bilan inquiétant donc, mais pas étonnant au vu des moyens du club, et du pédigrée des adversaires : les Amazones ont affronté les 6 premières du championnat et Le Havre (8è).

Lors des 4 prochaines journées d’ici Noël, elles vont jouer face à Lille (9è), Dijon (11è), Guingamp (7è) et Bordeaux (10è).

Dans leur malheur, les Vertes ont la chance de n’avoir qu’un point de retard sur Bordeaux et Dijon, tout est donc encore jouable, à condition bien entendu de profiter de ces 4 matchs pour goûter enfin aux joies de la victoire.

La série démarre après-demain à Lille. Si les Dogues (Doguesses ?) viennent de s’incliner à Guingamp (4-3), elles ont su à domicile tenir en échec Montpellier et battre Fleury (2-1). Heureusement pour Sainté, Amandine Henry, qui vient de les renforcer, ne fera pas ses débuts samedi (14h30). Alors, on lance vraiment la saison ?

Resté sur le banc il y a trois jours lors de la défaite de la sélection algérienne U20 contre la Tunisie, Jebryl Sahraoui a fait ses débuts internationaux en tant que titulaire hier. Comme le rapporte le site DZ Foot, c'est suite à une perte de balle du milieu de terrain stéphanois que les Marocains ont arraché la victoire (3-2) à la 92e minute sur un contre rondement mené. Il tentera de se racheter après-demain contre la Libye dans ce tournoi UNAF.

Dans la dernière édition de l'hebdomadaire Le Pays, le Montbrisonnais Vincent Chambon, sacré Portraitiste de France en 2019, revient sur sa séance photos réalisée à l'occasion de la sortie du maillot spécial des 90 ans de l'ASSE. Extraits.

"J’avais déjà travaillé avec l’ASSE lors de la saison 2021/2022, année de la descente du club en Ligue 2, mais mes photos n’ont finalement jamais été utilisées en raison des mauvais résultats. Elles semblent toutefois avoir marqué le service communication. Hervé Revelli, je l’ai tout de suite tutoyé, au même titre que les autres joueurs présents. Si j’avais su qui il était réellement, si je l’avais mis sur un piédestal, je lui aurais peut-être imposé moins de cadres. Ce n’est finalement pas plus mal.

Ils ont été très sympas, pas pédants du tout. Cette séance a été parfaite. Cela correspond au travail vers lequel je souhaite emmener mon studio, vers des photos de mode, notamment. Il était entouré ce jour-là d’une maquilleuse, d’une styliste et de trois personnes en charge des supports techniques. Un travail d’équipe qui lui a permis de se concentrer sur la photo. « Plus on a des compétences et plus la séance est pointue. Résultat, le travail est vraiment qualitatif. Les gens du service communication du club étaient aux petits oignons avec les joueurs."

Alexis Malo a publié son récent entretien avec Claude Puel. Extraits.

"Je ne veux pas passer pour un nostalgique du football d’avant mais je pense qu’auparavant au niveau des championnats nationaux et particulièrement en France, il y avait plus de technique, plus de qualité de jeu. Je trouve que maintenant le physique a pris le pas sur la technique et je le déplore. Avant, il y avait des équipes magnifiques comme l’AS Saint-Etienne, Nantes, Monaco, Marseille, Paris où on mettait beaucoup plus en avant la qualité technique. Maintenant, il y a trop d’équipes en première division ainsi que dans les divisions inférieures qui font appel au physique et à la vitesse, au détriment de la technique et de la qualité.

A Saint-Etienne, comme on ne pouvait pas recruter par faute de moyens, je voulais absolument  garder Wesley Fofana pour construire mon équipe. C'est un défenseur central qui savait rattraper tous les coups. Il alimentait les ballons, les remontait, possédait une grosse capacité d’anticipation. Fofana donnait énormément de confiance et de sérénité à l’équipe. Malheureusement, on a dû s’en séparer au bout de 4 matchs mais je tiens à rappeler qu’au bout de 4 matchs, on avait 3 victoires et 1 nul en étant premier au classement ! Juste après son départ, l’équipe a donc perdu en sérénité, en solidité défensive ce qui nous a fait encaisser beaucoup de buts.

La différence entre entraîner en Angleterre ou en France ? En Angleterre, j’avais déjà des joueurs plus matures, plus professionnels qui donnaient tout à l’entrainement et avaient beaucoup de respect pour l’entraineur et le staff. Que ce soit l’académie ou en équipe première, il y avait énormément d’attention, de respect et d’intensité à l’entrainement. On n’avait pas besoin de les motiver ou les encourager. Justement, c’est beaucoup plus difficile en France puisqu’il y a beaucoup de jeunes de centres de formation qui manquent encore d’éducation. Il faut palier à tout cela et former ces joueurs en France en les rendant plus réguliers, plus forts et avec une mentalité plus adéquate.

Mes activités depuis mon départ de Saint-Etienne ? Je regarde un peu le foot et d’autres sports. Je m’occupe de ma famille ce que je n’ai pas eu le loisir de faire auparavant. Je suis très occupé, je fais du sport. Eventuellement, pourquoi pas reprendre une sélection ou un club pour retourner dans le football. On verra si c’est possible ou pas et si je le désire. J’ai de quoi m’occuper. Je réponds à des demandes de la part des radios, des télés. Je joue également des matchs pour le Variété Club avec des anciens pros et des anciens collègues."

Dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de So Foot, l'ancien défenseur central stéphanois Pape Diakhaté a évoqué ses vilaines années. Extraits.

"On avait 16 ans, on était cons, c’était beau… Et puis tu arrives à Lyon, dix ans plus tard, tu te retrouves dans l’un des meilleurs clubs de France, mais qui est en même temps une lessiveuse avec pas mal d’égoïsme. Des exemples ? La manière dont Claude Puel a été traité. Il était là depuis deux mois, nous n’étions qu’en septembre, et certains joueurs voulaient déjà le virer parce qu’ils ne l’aimaient pas. Je me souviens qu’on sort d’un nul contre Valenciennes. Certains joueurs demandent une réunion avec le président Aulas.

Le lendemain, on se retrouve pour discuter, Monsieur Puel n’était pas présent. Il se fait allumer : « Puel n’a pas les épaules, Puel n’est pas fait pour entraîner un club comme l’OL, etc. » Moi, j’étais arrivé quelques semaines avant, donc je me retenais un peu de parler. Sauf qu’à un moment j’ai craqué, et j’ai aussi dit mes quatre vérités aux coéquipiers. Aulas a convoqué Claude Puel et les protagonistes pour qu’ils aient une explication. Et de ce qu’on m’a rapporté, les joueurs ont changé de version face au coach. Mais cet exemple, c’est pour vous illustrer que plus on monte, plus on lutte dans un environnement hostile."

La Pravda a publié ce soir un énième article sur la vente de l'ASSE. Extraits.

"Bernard Caïazzo et Roland Romeyer semblent décidés à s'en aller. Les deux coactionnaires majoritaires de l'ASSE n'ont d'ailleurs guère plus le choix. LASSE est dimensionnée pour la L1, pas pour la L2, où elle perd de 15 à 20 M€ par an. Si la vente de joueurs (Denis Bouanga, Lucas Gourna-Douath, Mahdi Camara...), les plus-values touchées à la revente de certains (comme Wesley Fofana) et les 16,5 M€ perçus via CVC, la société commerciale de la LFP, ont amorti le crash financier de la relégation, cela ne sera plus le cas, à compter de juillet 2024.

La pauvreté de son actif joueurs ne l'aidera plus à combler son déficit structurel. Tandis que Romeyer ne pourra pas payer, Caïazzo ne voudra pas. Il ne l'a jamais fait. Sauf quand il a acheté le club, pour 3 M€, en 2004. Il y a quatre ans, au moment où les droits télés venaient de se renégocier au plus haut, Caïazzo rêvait de vendre l'ASSE au moins au même prix que l'OGC Nice, acheté pour 100 M€ par le groupe pétrochimique britannique Ineos, le 28 août 2019. La donne a changé depuis. Le montant espéré se situe entre 20 et 25 M€, en L2 ; 40 à 45 M€, en L1.

Sachant que le fonds américain RedBird Capital Partners a racheté 85 % des parts sociales du Toulouse FC, alors en L2, pour 11 M€, le 20 juillet 2020, la valeur réelle de l'ASSE, en L2, se situerait entre 10 et 15 M€. À cette somme, le repreneur devra ajouter entre 30 et 40 M€ pour parer au déficit de fonctionnement et garder une équipe compétitive. Un bonus en faveur des vendeurs devrait également être inclus, en cas de remontée en L1.

Les copropriétaires souhaitent boucler la vente pour l'ouverture du mercato d'hiver, le 1er janvier. Ceci, afin de renforcer une équipe revenue dans le top 5 de la L2 après plus d'un an d'errance, et assurer ainsi le retour en L1. Il s'agit du scénario idéal. Mais le timing apparait très serré. De son côté, Romeyer dispose d'une date butoir un peu plus éloignée. L'État vient de lui rétrocéder pour 2,2 M€ les parts sociales d'Adao Carvalho, avec lequel il s'était associé pour racheter un peu moins de la moitié du club à Caïazzo, via la société Croissance Foot.

Après avoir été un farouche opposant à la multipropriété des clubs, Romeyer se serait fait une raison. Notamment, parce qu'il ne croirait pas à un projet, qui s'appellerait « Panthère noire », porté par Paulo Tavares. Après avoir tenté de racheter Valenciennes (L2) en 2019 via III Sports Invest, société suisse représentée par l'ancien ministre Éric Besson, l'agent portugais aurait chargé un Marseillais de 44 ans de monter un tour de table avec les industriels de la région en leur demandant un ticket d'entrée de 500 000 €.

La greffe ne prenant pas, la piste d'un repreneur déniché à l'étranger par KPMG semble plus crédible. Le cabinet d'audit et de conseil, chargé de la vente de l'ASSE, n'a, lui aussi, plus de temps à perdre. Son mandat se termine le 31 décembre."

Lucas Mical (en 2019), encore une fois forte tête !

Ce soir, les U16 de Kevin De Jesus, renforcés par des joueurs en manque de temps de jeu, ont traversé la rue pour aller rencontrer amicalement les U18 R1 de l'Etrat la Tour Sportif sur le stade des Ollières. Ce fut un match animé et prolifique terminé sur le score de 4 partout, alors que les Stéphanois devançaient les Stratiens 4-2 au repos. 

Les Verts ont toujours mené au score, se faisant seulement rejoindre à 1-1, 2-2 et 4-4. Les buts ont été marqués par Maxime Pérard (auteur du but victorieux contre Monaco, dimanche dernier) sur penalty, par Lucas Mical à deux reprises, encore et toujours de la tête sur corner, et enfin par Sacha Poyet, en une touche de balle dans la surface. 

La composition : Colombet - Achour, Mical, F.Camara (N.Mouton, 60ème), lengue Lenou - Fernandes (Zerga, 45ème), Poyet (Aït-Amer, 60ème), Verhoeven (Charros, 60ème) - N.Moulin, Pérard (Nativoha, 45ème), Poble. 

La réaction de Kevin De Jesus : "Ce match m'a permis de donner du temps de jeu à pas mal de joueurs qui en avaient besoin et de réguler ces temps de jeu. C'était intéressant de rencontrer une équipe plus âgée dans l'ensemble. Ce match a été offensif. Nous avons marqué des buts, mais en avons encaissé trop à mon goût." 

Entré en jeu juste après la mi-temps il y a 3 jours lors de la victoire 3-0 contre le Burkina Faso, Mathis Amougou était comme prévu titulaire ce mercredi à Djakarta contre la Corée du Sud pour le deuxième match de l'équipe de France U18 à la Coupe du Monde U17. Le milieu de terrain stéphanois n'a pas tardé à se mettre en évidence. Dès la 2e minute de jeu, il a inscrit l'unique but victorieux de la rencontre d'une frappe limpide en pleine lucarne. Déjà qualifiés pour les huitièmes de finale, les petits Bleus joueront leur troisième et dernier match de poule ce samedi à 13h00 contre les Etats-Unis.

🇫🇷 Le premier but pour la France ! Sur une superbe combinaison en corner !
Suivez la rencontre en direct sur la chaîne L’Équipe https://t.co/4aKX3vuX6w#lequipeFOOT pic.twitter.com/4OAmhycvoW

— la chaine L'Équipe (@lachainelequipe) November 15, 2023

Ancien goleador stéphanois (il avait marqué un but en N3 contre Montluçon), Ignacio Ramirez (26 ans) a ouvert le score le 11 novembre lors du clasico uruguayen Nacional/Penarol qui s'est achevé devant 34 000 spectateurs sur un score de 2-2. Pour fêter son 17e pion de la saison (le 16e en championnat), le natif de Mercedes est monté au grillage comme le faisait Patrice Garande après ses pions claqués à Geoffroy.

Comme le rapporte Le Monde, Rudi Garcia a été viré du Napoli hier. Extraits.

"Nommé à la surprise générale en juin dernier au poste convoité d’entraîneur du champion d’Italie en titre, Rudi Garcia n’aura pas eu le temps de savourer longtemps la passion napolitaine pour le football. Le SSC Napoli a annoncé, mardi 14 novembre, avoir démis le technicien français de ses fonctions, et l’avoir remplacé par l’Italien Walter Mazzarri.

L’entraîneur de 59 ans n’avait pas fait un passage aussi court sur le banc d’un club professionnel depuis ses débuts mouvementés à Saint-Etienne, en 2001, où il avait coaché les Verts pendant dix-sept rencontres. En Campanie, Garcia n’a jamais réussi à prolonger l’élan de la saison dernière, qui avait consacré en séduisant vainqueur de la Serie A Naples, avec à sa tête Luciano Spalletti, parti après des désaccords avec le fantasque président napolitain, Aurelio De Laurentiis.

Battus dimanche 12 novembre à domicile par Empoli (0-1), un modeste mal classé, les Napolitains ont déjà perdu trois fois en douze journées de championnat. Bien que quatrièmes de la Serie A, ils sont déjà distancés de dix points par le leader, l’Inter Milan. Et la deuxième place s’est également éloignée : la Juventus Turin compte huit points d’avance. En Ligue des champions, Naples profite d’un groupe C assez faible, mais s’est incliné à domicile face au Real Madrid et a été accroché lors de la dernière journée par l’Union Berlin (1-1), une équipe qui a perdu douze de ses quinze matchs disputés cette saison."

Auteur de 3 buts le mois dernier permettant les victoires des Verts contre Concarneau, à Laval et contre Angers, Ibrahim Sissoko a été désigné meilleur joueur de Ligue 2 pour le mois d'octobre. Avec 8 buts au total, l'ancien Sochalien représente une des satisfactions du mercato. A lui de passer au plus vite la barre des 10 buts en championnat et de se mettre sur les traces de Jean-Philippe Krasso, auteur de 17 buts la saison passée.

Le club vient d'annoncer que, comme depuis le début de saison, le parcage affichait complet à l'occasion de l'entrée en lice des Verts en Coupe à Bourg Péronnas, samedi (13h45).

Dans un stade que le club de foot local partage avec le club de rugby et dont la capacité est de 8800 places, le parcage visiteurs situé dans la tribune derrière l'un des buts (pas de tribune derrière l'autre) compte environ 500 places. Il avait été très endommagé en mai dernier suite à la dernière journée de National opposant Bourg à Nancy.

Il reste à espérer très fort que de vilains voisins (Lyon est à 1h d'autoroute de Bourg en Bresse) n'auront pas la mauvaise idée de venir voir leur meilleur ennemi samedi.

Le match a été classé à risques.