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Ah, qu'il est beau le Peyrocheteau !

08/11 08:04

Dans son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau (68 ans) rend hommage à Georges Peyroche (86 ans). 

"C’est un ancien Stéphanois qui m’a convaincu de quitter Sainté en 1980 : Georges Peyroche, qui avait été en son temps un très bon joueur, était devenu titulaire chez les Verts après le départ de Rachid Mekhloufi parti rejoindre le FLN. Il avait remporté le titre de champion en 1957. Georges Peyroche était l’entraîneur du PSG depuis 1979 et son discours ne pouvait que me séduire. Je sortais d’une saison très moyenne avec l’élimination contre M’Gladbach qui m’avait beaucoup affecté. Il avait su jouer sur la corde sensible en me proposant de prendre la place d’avant-centre au sein d’une équipe où Boubacar et Toko seraient mes coéquipiers. Je pourrais ainsi évoluer à un poste que j’avais déjà occupé et que je souhaitais retrouver. Mon rôle d’ailier droit ne me convenait plus vraiment : je me sentais à l’étroit au bord de la ligne de touche.

Robert Herbin ne m’avait jamais vu comme n°9. Pour lui, j’étais un ailier. Je pouvais faire de belles choses, dribbler, centrer, et je rentrais dans l’axe, mais je n’étais pas très bon de la tête et Roby, qui avait été un grand un joueur de tête, ne voulait pas d’un avant-centre qui n’avait pas de jeu de tête… J’ai découvert avec Georges Peyroche un autre type d’entraîneur, avenant, ouvert, agréable, sympa, humble aussi, avec toujours ce petit mot qui va bien et qui vous met à l’aise. Autour de lui, ses amis de Périgueux créaient une ambiance originale et chaleureuse. A Paris, il a permis au club de remporter ses premiers trophées avec deux Coupes de France en 1982 et 1983. C’est peut-être avec lui que j’ai eu les meilleures sensations sur un terrain de football : il avait su me mettre en confiance et m’accorder la liberté dont j’avais besoin."

 

Sahraoui en Tunisie

08/11 07:54

Comme l'a indiqué le 29 octobre la fédération algérienne de football, Jebryl Sahraoui fait partie des 9 joueurs algériens jouant en Europe sélectionnés pour jouer avec les Fennecs U20 le Tournoi de l’UNAF prévu du 11 au 22 novembre 2023 à Tunis.

L'ASSE a précisé hier que son milieu de terrain de 18 ans affrontera successivement la Tunisie (le 13 novembre), le Maroc (le 15 novembre), l'Egypte (le 17 novembre) et la Libye (le 19 novembre).

Raveyre suit toujours les Verts

08/11 07:29

Titulaire et vainqueur (3-2) contre le QSG de Zoumana Camara avant-hier en Youth league, l'ancien gardien stéphanois Noah Raveyre se confie aujourd'hui dans L'Eveil de la Haute-Loire. Extraits.

"J’ai rejoint le Milan AC en juillet et ça se passe très bien. C’est mon métier et c’est génial d’évoluer dans un des plus grands clubs d’Europe. J’ai appris à découvrir de nouvelles infrastructures et une nouvelle mentalité, différente de la France. La manière de travailler n’est pas la même. Le rythme de vie est plus serré, on ne s’arrête jamais. Au-delà du boulot, c’est un vrai mode de vie. Les entraînements vont plus vite, plus fort. L’Italie est réputée pour cela, il y a énormément de pressing et de pression.

C’est un projet sur le long terme puisque mon contrat court sur cinq ans. Je ne me fixe pas de limite. Il me faut de la patience, du travail et une bonne mentalité. En acquérant de l’expérience, en voyant évoluer les meilleurs gardiens du monde, je pourrai décider de ce que je peux faire ou non. Je joue à un poste particulier où l’on sait que c’est difficile de jouer tôt. On dépend des opportunités, des blessés ou suspendus. Il faut que je sois patient.

Je suis le plus souvent avec la Primavera, l’équipe réserve composée principalement de jeunes joueurs. Mais j’ai déjà commencé à participer à des séances avec le groupe professionnel. C’est un effectif de Ligue des Champions, donc c’est quelque chose de très fort. À moi d’apprendre de tout ça. En fonction des besoins ou s’ils ont envie de me voir à l’œuvre ils peuvent m’appeler. Cela m’a permis d’évoluer avec de grands sportifs français. C’était plus facile pour aborder la langue, avec eux, au début. Notamment avec Mike Maignan sur les ateliers spécifiques.

J’arrive à disputer des rencontres, que ce soit en championnat ou Coupe d’Italie avec la Primavera. C’est un championnat qui est très médiatisé là-bas. Ça ressemble à un niveau U20 où les formations peuvent être renforcées par deux joueurs de plus de 22 ans. C’est différent du N3 ou N2 en France où c’est difficile pour les réserves de mettre des choses en place. Là, c’est intéressant de ne jouer que contre des réserves de clubs professionnels. Il y a une vraie recherche technique et tactique.

J’avais envie de découvrir une nouvelle langue, une nouvelle culture et un grand club. Cela fait partie de la richesse d’un sportif de s’ouvrir au monde aussi. On peut être très fort dans sa zone de confort, mais il faut savoir en sortir. C’était déjà particulier de quitter Le Puy pour Saint-Étienne à 12 ans, mais partir à l’étranger, tout seul à 18 ans, c’est quelque chose. J’ai eu des discussions avec ma famille et mes proches. Certaines personnes m’ont également conseillé. C’est le cas de Sidney Govou qui est aussi du Puy, avec qui je m’entends bien.

J’ai accompli une part de mon rêve en devenant professionnel dans un des plus grands clubs du monde. Je pense aussi que les chemins les plus compliqués mènent aux plus belles réussites. D’autres clubs comme Chelsea étaient intéressés, ça peut faire tourner la tête, c’est sûr. Mais, seul le projet sportif m’intéressait. Je ne voulais pas parler d’offres qui ne menaient à rien de concret. À 18 ans, je ne pouvais pas me baser sur un projet financier. On sait qu’il y a de l’argent dans ce milieu, mais le sportif prime, parce que je suis jeune et que le football est ma passion.

La fin de mon aventure chez les Verts, ça a été compliqué puisqu’il y a eu une mise au placard la plus radicale possible de la direction, dès que j’ai voulu partir. On te prive de ton bonheur. En traversant ça à 17 ans, ça te fait grandir et comprendre certaines choses. Ça m’a forgé et je me connais mieux mentalement. Je m’en suis servi pour beaucoup travailler et profiter de mes proches, avant de partir en Italie. J’ai aussi pu avancer sur mon permis de conduire et décrocher mon bac avec mention. Même de cette période, j’arrive à garder du positif. Comme de mon passage à Saint-Étienne. Je les suis toujours et j’ai gardé de très bons contacts avec des joueurs et entraîneurs."

 

 

L'envol des U10

07/11 21:33

Leur victoire est un peu passée inaperçue, mais elle mérite d'être soulignée. Il y a dix jours les U10 de Baptiste Mouillaud ont remporté le relevé tournoi de l'Envol Cup U10 qui s'est déroulé chez les voisins d'Andrézieux. 

En poules, les petits Verts ont successivement battu l'ES Veauche (7-0), l'AS Pusignan (4-0), le Sporting Nord Isère (5-0), Chambéry (4-0) avant de connaître la défaite contre les Marseillais du  FC Burel (0-1). Cette défaite ne les a pas empêchés de se qualifier pour les quarts qu'ils ont emporté 2-1 contre Ste Foy les Lyon. En demi, ils battaient le Racing Club de France par 1 à 0. En finale, ils retrouvaient le FC Burel, et cette fois, ils s'imposaient largement par 4 à 1. 

Neyou va retrouver Moukoudi

07/11 21:30

Après avoir joué ensemble la CAN qui s'est déroulée au Cameroun début 2022 quand ils étaient encore sous contrat avec l'ASSE, Harold Moukoudi et Yvan Neyou n'avaient plus été convoqués en sélection avant la présente saison.

Ayant réussi le doublé championnat de Grèce - Coupe de Grèce le printemps dernier, le défenseur central de l'AEK Athènes a fait son retour chez les Lions Indomptables il y a 2 mois et a enchaîné les matches en tant que titulaire contre le Burundi, la Russie et le Sénégal.

Ayant retrouvé à Leganés (solide leader de L2 espagnole) le niveau de ses fracassants débuts sous le maillot vert en finale de Coupe de France 2020, l'ancien chouchou de Claude Puel fait à son tour son grand retour en sélection camerounaise.

A l'instar du Sergent (25 ans), le milieu de terrain de 26 ans fait en effet partie des 24 Lions indomptables retenus par Rigobert Song pour affronter l'Ile Maurice et la Libye lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Idriss Saadi et Habib Koné marquent pour les Faucons

07/11 21:11


Idriss Saadi (photo : site officiel https://www.andrezieuxboutheonfc.com/)

Samedi, c'était la 8ème journée du championnat National 2. Les Faucons d'Andrézieux recevaient l'Olympique d'Alès, un adversaire que les Verts ont rencontré pour la dernière fois sur le stade de Gap, en 1986, dans le cadre de la 28ème journée de Division 2. Le match s'était soldé par un nul (0-0) et dans l'équipe cévenole opérait un certain Christophe Chaintreuil qui rejoindra l'ASSE quelques années plus tard. 

Revenons au match des Faucons qui l'ont largement emporté sur le score de 3 à 0. Après l’ouverture du score rapide d'Alès sur penalty (18e), les locaux ont très bien réagi en égalisant rapidement, également sur un penalty, transformé par Idriss Saadi (34e). En seconde période, malgré une très belle opposition de l’équipe d’Alès, les Faucons ont su faire basculer le match dans les dernières minutes de la partie (86e) avec un coup de tête rageur sur corner de l’inévitable Habib Koné, un autre ancien Vert à l'instar du gardien Anthony Maisonnial, et des défenseurs Anthony Vacheron et Maxence Chapuis

Ce bon résultat fait remonter le club du Président François Clerc à la 6ème place du classement et à 3 points de l’AS Cannes, leader de la poule à l’issue de cette 8ème journée.

Vendroux est toujours vert

07/11 20:40

Dans sa chronique hebdomadaire du JDD, Jacques Vendroux célèbre à sa manière le 90ème anniversaire de l'ASSE : 

"Laurent Henric, Robert Pollard, André Boutet, Ljubiša Stefanović, Harnold Rivers, Joseph Biechert, Lucien Hartmann, Janos Szeman, Émile Chalvidan, Albert Locke, Henri Veyssade. Ces noms ne vous disent probablement rien. Ce sont ceux des joueurs de la toute première équipe de l’histoire de l’AS Saint-Étienne, en 1933. Parce que oui, les Verts, mes Verts, fêtent leurs 90 ans.

Saint-Étienne fait partie des plus vieux clubs du football français, derrière d’autres monuments comme Amiens (1901), Rennes (1901), Marseille (1899), Bordeaux (1881) et Le Havre (1872), le plus ancien de tous. Que ce soit pour son ancienneté ou pour son palmarès, Saint-Étienne fait partie du patrimoine du football français, et même, je n’ai pas peur de le dire, européen.

Ce club a tout connu, a vu passer d’immenses légendes. Il y a eu Kees Rijvers, Rachid Mekhloufi, Claude Abbes, René Domingo, Aimé Jacquet, Salif Keita, Robert Herbin, George Carnus ou Bernard Bosquier. D’immenses joueurs qui ont posé les fondements d’une domination presque sans partage par la suite, avec les « vrais Verts » de Saint-Étienne : Ivan Ćurković, Gérard Janvion, Christian Lopez, Osvaldo Piazza, Gérard Farison. Jean-Michel Larqué, le capitaine de cette armada, Christian Synaeghel, Dominique Bathenay, Jacques Santini, Patrick et Hervé Revelli, Dominique Rocheteau, Christian Sarramagna, et j’en passe. Michel Platini, Johnny Rep, Jacques Zimako, Patrick Battiston, Roger Milla ou Laurent Blanc sont arrivés ensuite, et ont eux aussi marqué l’histoire du club.

​C’était une équipe exceptionnelle, mythique, légendaire. Aujourd’hui encore, sa popularité ne cesse de m’étonner. L’ASSE a connu trois immenses entraîneurs : Albert Batteux, Jean Snella et Robert Herbin. Des maestros, des hommes remarquables qui ont laissé une trace indélébile dans le football.

En 90 ans d’existence, vous vous doutez bien que de nombreux présidents ont dirigé le club. Deux d’entre eux sortent du lot et resteront intemporels : les immenses Pierre Faurand et Roger Rocher. Sous la présidence de Rocher, Saint-Étienne a tout gagné : 9 titres de champions de France et 6 Coupes de France. Il ne manque que la Coupe d’Europe, dont les Verts ont joué la finale en 1976, malheureusement perdue face au Bayern… Une fidélité sans faille, qui a fait le succès du club.

Mais l’homme le plus fidèle, c’est Loïc Perrin, formé chez les Verts, et qui y est resté plus de vingt ans. Il occupe aujourd’hui le poste de coordinateur sportif. Une telle fidélité est de plus en plus rare dans le football… Ce club, c’est une partie de moi, une partie de ma vie. J’ai vécu des moments extraordinaires grâce à lui. Je lui dois beaucoup. Actuellement deuxièmes de Ligue 2, j’espère de tout cœur que mes Verts remonteront l’année prochaine. Un club comme Saint-Étienne n’a rien à faire en Ligue 2, au même titre que Bordeaux. En attendant, bon anniversaire mon Saint-Étienne…"

Des Verts, Deschamps... Lepaysant, forcément !

07/11 19:45

Sans surprise, Lepaysant se remet aux Verts et a été désigné pour baguenauder dans les pâturages de l'Abbé Deschamps pour le choc de la 14e journée de L2. Cette saison, cet arbitre de 34 ans portant le même prénom que Bouchouari a déjà dirigé 2 matches de Sainté : une défaite (2-1 à Rodez le 12 août) et un nul (0-0 contre Ajaccio à GG il y a un mois). La victoire est pour samedi soir ?

Sissoko fait le Malien, Lolo fait moins le malin

07/11 13:36

Alors qu'il est sur un rythme qui pourrait lui permettre de battre son record de buts en une saison (15 avec Niort lors de la saison 2019/20), Ibrahim Sissoko aurait donné son accord aux Aigles du Mali pour une prochaine convocation.

Vendredi, le sélectionneur Eric Chelle confirmera la liste des joueurs appelés à disputer deux matchs les 17 et 20 novembre contre le Tchad et la Centrafrique. Selon le compte des Aigles du Mali, notre buteur devrait en faire partie, ce qui pourrait bien le priver du match de Coupe de France à Bourg-en-Bresse (prévu samedi 18 novembre), et plus gênant, de 5 matchs du début d'année 2024.

Le Mali est en effet qualifié pour la CAN qui se disputera du 13 janvier au 11 février.

Rappelons que la CAN concerne potentiellement déja Batubinsika, Moueffek, Bouchouari et Cissé.

 

 

Un match alléchant

07/11 08:55

L'entraîneur de l'AJA et l'unique buteur auxerrois du match de clôture de la 13e journée de L2 se projettent sur la réception de Sainté après leur défaite d'hier soir au Roudourou, comme le rapporte aujourd'hui L'Yonne Républicaine.

Chistophe Pélissier : "C’est toujours pareil, quand on sent qu’on n’y arrive pas… Ça fait deux matches que le point du nul, au moins, nous tend les bras et on offre la victoire à l’adversaire. Après, il y a des gestes qui sont répréhensibles de la part de mes joueurs à la fin. C’est un manque de discernement, en plus ce sont des joueurs matures, ce ne sont pas des gestes que j’apprécie. C’est l’énervement, mais c’est trop tard, c’est pendant le match qu’il faut marquer ou ne pas encaisser de buts. Je crois que Guingamp a deux frappes dans le match, deux buts. Voilà, tout simplement. Nous, on frappe la barre, on tergiverse dans les 18 mètres. À l’heure actuelle, on n’est pas performant, on a ce qu’on mérite. Il n’y a pas d’autres choses à chercher. Comme je dis aux joueurs, dans les moments comme ça, il faut se taire et travailler. En ce moment, on a des manques dans ce qu’on fait offensivement et défensivement."

Gaëtan Perrin : "On ressort souvent frustré d'une défaite, on est déçus. On sortait de deux matches compliqués, ce soir ça fait donc un point de pris sur neuf, il va falloir réagir et rapidement. Ce qui est beau dans le football, c'est qu'on a un match alléchant et devant notre public samedi soir, il va falloir se servir de tout ça pour rebondir."

Le quotidien régional ajoute que ce choc de la 14e journée se jouera à guichets fermés.

 

Dominique, tu sors !

07/11 07:11

Dans son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau se remémore les deux moments de sa carrière où il été sorti à la mi-temps d’un match sur décision de son entraîneur. 

"J’en ai été très affecté les deux fois. C’est peut-être ce qui m’a le plus touché, car se rhabiller, seul dans le vestiaire, quand vos coéquipiers retournent sur le terrain, signe un véritable aveu d’échec. La première fois, c’était en mars 1980, face à l’équipe allemande de Mönchengladbach, à Saint-Etienne, en quart de finale aller de la Coupe UEFA. A la mi-temps, le score faisait très mal : 0-4 sur notre terrain, devant 40 000 spectateurs. On s’était fait marcher dessus par des adversaires qui allaient beaucoup plus vite que nous. Moi, je m’étais fait bouffer par l’arrière gauche Ralf Bödeker, et Johnny Rep, de son côté, n’avait pas été plus heureux que moi.

Forcément, le public avait sifflé notre retour au vestiaire. C’est là que Roby, que je considérais presque comme mon père tellement il comptait, a utilisé un langage direct : « Bon, on change l’équipe, on change d’organisation. Dominique, tu sors, Johnny, tu sors. » On s’est regardé tous les deux, on était comme sonnés, sans pouvoir dire quoi que ce soit. C’était difficile à avaler, notre amour-propre en prenait un sacré coup. Mais la vérité oblige de dire que la décision de Roby était complètement justifiée.

La seconde fois avait aussi pour cadre Geoffroy-Guichard pendant l’Euro 1984, au cours du match contre la Yougoslavie, une très belle équipe où évoluaient les joueurs de grande qualité comme Safet Susic, mon coéquipier du Paris-Saint—Germain, où Zlatko Vujovic. A la mi-temps, la France était menée 1-0 devant un public record, il devait y avoir 45 000 spectateurs. Dans le vestiaire, Michel Hidalgo a décidé de modifier son schéma de jeu avec une idée de base : positionner Michel Platini au poste d'avant-centre.

Avec des changements en cascade : Battistion devenait arrière droit, Domergue stoppeur, Tusseau arrière gauche, Fernandez avançait dans l'entrejeu à gauche et Ferreri occupait un poste de faux ailier droit. Bref, c'est moi qui faisait les frais de l'opération. Je dois reconnaître que je suis passé complètement à côté de cet Euro, au point de ne jouer ni la demi-finale à Marseille contre le Portugal, ni la finale au Parc contre l'Espagne. Je n'ai rien voulu montrer pendant la compétition mais elle a été LA déception de ma carrière. Même si l'équipe de France a été sacrée championne d'Europe, je garde cette petite tristesse qui ne m'a jamais quitté."

Laval a bien digéré

07/11 06:56

Léo Pétrot ne s'en était pas caché en conférence de presse avant le match contre le Paris FC, les Verts espéraient prendre les commandes de la L2 le week-end dernier. Mais les Tango sont toujours en tête, avec 3 points d'avance sur le SCO et 5 sur l'ASSE. Sur France Bleu Mayenne, l'entraîneur lavallois Olivier Frapolli a rappelé hier que ses joueurs ont su réagir après leur défaite concédée à domicile contre Sainté. Extraits.

"On arrive à réaliser qu’on est leaders de Ligue 2, on y prend goût, et on a envie que ça dure le plus longtemps possible. C’est ce qu’on va essayer de faire. Après la défaite contre Saint-Étienne, on pouvait se demander comment on allait réagir. On avait deux déplacements pas simples à Amiens, qui a gagné ce week-end, et à Annecy, difficile à jouer chez lui. On vient de prendre 4 points sur 6. Et quand on voit le comportement de l’équipe, on se dit qu’il y a une force mentale très intéressante.Ceux qui étaient là l’an passé et qui sont restés ont appris de cette saison, personne n’avait envie de revivre la même année. Le recrutement a aussi été bien mené.

Sur la préparation on a senti qu’il pouvait se passer quelque chose dans cette équipe, il y a une très bonne cohésion entre les anciens et les jeunes joueurs, et ensuite les résultats facilitent forcément l’intégration de tout le monde. Évidemment, chaque journée qui passe nous apporte encore un peu plus de bonheur, mais on vient à peine de passer le premier tiers du championnat. On ne regarde pas l’écart avec nos poursuivants, on n’en est vraiment pas là. On se concentre sur nos matchs, on a envie de gagner chacun d’entre eux. On verra bien, dans quelques temps, si on peut regarder un peu plus loin."

 

Dées revient sur ses vertes années

07/11 06:41

De retour à l'Etrat où il collabore avec Pape Coulibaly dans le club local évoluant en R2, Jeannot Dées (74 ans) revient sur ses vertes années dans Le Progrès du jour. Extraits.

"Je suis arrivé à l’ASSE en 1968 en catégorie cadet, repéré par Pierre Garonnaire. Je jouais auparavant à Terrenoire. À mon poste de gardien, j’ai disputé une finale de championnat de France amateurs contre Nantes en 1972, avec des joueurs qui, quelques saisons plus tard, ont composé en grande partie l’ossature de la merveilleuse équipe européenne de 1976, composée de jeunes joueurs en devenir et dirigée par Robert Philippe. Suite au départ de joueurs pro partis rejoindre l’OM, j’ai pris la place de Gérard Migeon dans les buts. Mais, malheureusement, le 17 novembre 1974, j’ai été victime d’une double fracture tibia péroné.

J'ai eu l’immense bonheur en 1994 d’être sollicité par Georges Aubert avec Élie Baup pour réintégrer le monde professionnel en tant que responsable des gardiens et de l’école de foot. Pendant 20 ans, je me suis investi dans le foot professionnel, cela m’a donné des joies inoubliables et m’a permis de rencontrer de formidables personnages, Ivan Curkovic, Grégory Coupet, Jérémie Janot, des gardiens bien sûr, mais aussi beaucoup d’autres personnes exerçant dans ce monde. Mais comme pour tous bons moments dans une vie, il y a une fin, j’ai été poussé vers la sortie par mon club de cœur."

En arrière Auxerre !

06/11 22:43

L'AJA, qui avait l'occasion de piquer la 3e place à l'ASSE ce soir en cas de victoire contre l'En Avant Guingamp, reste 4e à 2 longueurs de Sainté. Assane Diousse (titularisé pour la 4e fois de la saison et remplacé à la 68e minute) et ses coéquipiers se sont en effet inclinés 2-1 au Roudourou malgré l'égalisation de l'ancien vilain Gaëtan Perrin, buteur contre les Verts à l'Abbé Deschamps le 26 mai 2022. Expulsé, Rayan Raveloson ne pourra donc pas affronter son ancien entraîneur troyen Laurent Batlles ce week-end...

 

Les U15 ligériens très verts

06/11 20:40

Durant ces vacances de Toussaint se déroulaient, sur les installations du CREPS de Vichy, les interdistricts U15. 

Cette Coupe Interdistricts se déroule en deux phases distinctes :

  • La phase de groupes qui rassemble douze délégations issues des onze districts de la Ligue (le District de Lyon et du Rhône fournissant deux équipes en raison de son nombre de licenciés).
  • La phase finale où s’affrontent les deux sélections départementales vainqueurs de la phase de groupes, une sélection régionale mélangeant des joueurs issus de la première phase et l’équipe U15 du Pôle Espoirs Garçons de la LAuRAFoot.   

Mardi 31 octobre débutait ainsi la phase de groupes de la CID. Les équipes, réparties en deux groupes de six, ont disputé trois rencontres chacune selon la formule échiquier. 

Dans le groupe A, la sélection de Loire, qui ne comptait pas moins de douze Verts du groupe U15 de Jean-Philippe Primard, a terminé en tête avec 10 points devant la Haute Savoie Pays de Gex, l'Isère, Lyon et Rhône B, l'Ain et la Haute-Loire. Les Ligériens ont battu successivement la Haute Savoie (2-2, 3-2 tab), l'Isère (2-0) et Lyon Rhône B (3-0). Les Ligériens ont fait forte impression lors de cette rencontre. Au repos les Verts avaient déjà plié l'affaire, le gardien lyonnais qui n'avait pas encore pris de but jusque là lors de ses deux périodes jouées contre la Haute-Loire puis la Haute-Savoie était en effet déjà allé rechercher trois fois le ballon au fond de ses filets, sur un doublé de Melvin Bijot et un but de Samuel Fuleki
Dans le groupe B, c'est la sélection Lyon et Rhône A qui se qualifiait.
A l’issue de cette semaine de phase de groupes, les sélections de la Loire et de Lyon et du Rhône (A) se sont donc qualifiées pour la phase finale prévue les 25 et 26 novembre à Tola Vologe (Lyon), sous forme de tournoi auquel participeront une sélection régionale mélangeant des joueurs issus de la première phase et l’équipe U15 du Pôle Espoirs Garçons de la LAuRAFoot.    

 

Maupay, 412 jours après !

06/11 19:14

Prêté à son premier club anglais (Brentford) le dernier jour du dernier mercato estival, Neal Maupay (27 ans) a marqué avant-hier le premier but de la victoire (3-2) des Bees (Abeilles) contre des Hammers privés de Kurt Zouma pour cette rencontre de la 11e journée de Premier League.

 

L'ancien attaquant stéphanois n'avait plus marqué depuis le 18 septembre 2022, contre ce même club de West Ham. Cela reste à ce jour le seul pion qu'il a claqué en 32 matches (13 comme titulaire) avec le FC Everton. Pour rappel, le natif de Versailles s'était engagé avec les Toffees le 26 août 2022 pour 3 ans (+ une 4e année en option).

 

La Coupe à l'heure du café

06/11 16:42

Comme l'indique sur son compte twitter le Football Bourg-en-Bresse Péronnas 01, les Verts joueront leur 7e tour de Coupe de France au stade Marcel-Verchère le samedi 18 novembre dès 13h45.

Pour rappel, c'est dans ce stade, face au même adversaire, au même tour mais un 15 novembre que Laurent Batlles s'était incliné (1-0) avec l'Estac il y a quatre ans.

On aura noté que Dylan Chambost avait pris part à cette rencontre face au défenseur Quentin Lacour, seul joueur faisant encore partie de l'effectif bressan.

Un homme de (Nkoun)coupe !

06/11 15:59

Alors qu'il s'est assis samedi pour la 5ème fois de suite sur le banc en Bundesliga ce week-end, Niels Nkounkou a été titularisé lors du 1er tour de la Coupe d'Allemagne le 1er novembre (victoire de l'Eintracht Francfort 2-0 sur le terrain du Viktoria Cologne).

Avec les 3 matchs européens (Europa Conference League), il s'agissait de la 4ème titularisation en Coupe pour Nkounkou.

Le signe que son entraîneur fait de lui un titulaire ... de l'équipe bis, car en championnat, il n'a plus été titularisé depuis septembre dernier, et après 10 journées, son compteur reste bloqué à 2 titularisations.

Péronnas se prélasse

06/11 09:49

Prochain adversaire des Verts en Coupe de France (match prévu au stade Verchère le 18 ou 19 novembre prochain), le FC Bourg Péronnas s'est reposé ce week-end.

Alors qu'il devait aller jouer à Mâcon en championnat, les Burgiens ont en effet vu leur match reporté, à cause des conditions météo. Ils restent malgré tout leaders de leur poule de National 2 avant de recevoir Haguenau ce samedi pour une dernière répétition avant le choc contre Sainté.

Bouanga a claqué son 36e pion de la saison !

06/11 09:44

Pour la 4e fois en 15 jours et en 3 matches contre les Whitecaps, Denis Bouanga a trompé le gardien japonais de Vancouver Yohei Takaoka la nuit dernière lors des play-offs de la MLS. L'ancien attaquant stéphanois, qui a ainsi qualifié le Los Angeles FC pour les demi-finales de la Conference Ouest, a claqué 36 pions toutes compétitions confondues cette saison. Et tout cela en moins de 8 mois !

 

En Avant Auxerre ?

06/11 08:24

Prochain adversaire des Verts (samedi à l'Abbé-Deschamps), l'AJA peut piquer la 3e place à l'ASSE dès ce soir en cas de victoire au Roudourou. Dans la Pravda du jour, Christophe Pélissier parle de son attaque, la plus prolifique de la L2 (24 buts marqués soit 11 de plus que Sainté) mais aussi la plus imprécise (38% de tirs cadrés).

"C’est totalement irrationnel. On évoque un manque de réussite, mais c’est vraiment difficile à analyser. On propose un jeu de qualité, on a souvent la mainmise, mais on n’est pas assez performants pour plier les rencontres. On a effectivement moins d’efficacité sur des moments des matches. Les chiffres ne mentent pas. On doit être plus précis. C’est sûrement là la véritable explication et notre axe de progression Ce sont des ateliers que l’on travaille toute la semaine, notamment le jeudi avec Djibril Cissé.

Djibril a des idées, il a un rôle psychologique avec certains joueurs, notamment dans le relâchement. Il leur parle beaucoup. Qui mieux que lui peut se mettre dans la tête d’un attaquant ? Dans l’analyse, il faut aussi intégrer les scénarios des matches. Quand on n’arrive pas à marquer, les joueurs en position de marquer forcent peut-être un peu plus leurs gestes. Mais je ne suis pas inquiet. Les joueurs se sont approprié le plan de jeu mis en place en début de saison. Je reste très optimiste parce que je l’avoue, je ne pensais pas avoir aussi vite une telle harmonie collective."

Coulibaly de retour à l'Etrat

06/11 07:42

Nouveau gardien de l'Etrat La Tour (R2), l'ancien gardien stéphanois Pape Coulibaly (35 ans) se confie dans la cernière édition du Progrès. Extraits.

"J’ai été repéré au Sénégal, puis je suis arrivé en France en 2005 pour intégrer le centre de formation de l’ASSE. J’ai signé un contrat professionnel avec l’équipe première, et j’ai joué deux matchs au plus haut niveau, contre Lille et Marseille, en remplacement de Jérémie Janot. J’ai disputé 200 rencontres avec l’équipe réserve. En 2013, mon contrat étant terminé, j’ai rejoint le Rodéo FC à Toulouse. Puis j’ai évolué avec les Hauts Lyonnais et Feurs avant de rejoindre L’Étrat/La Tour. J’ai répondu favorablement au projet qui m’a été présenté par Louis Picone, le vice-président, bien entouré par Fred Renaudier et Laurent Nivet. C’est aussi lié à l’arrivée de Jeannot Dées avec qui je travaille pour les entraînements des gardiens de but."

 

 

 

L’Ange vert nostalgique de la proximité avec les supporters

06/11 07:23

Dans son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau se fait le chantre de la solidarité et de la proximité. 

"L’AS Saint-Etienne représente la plus grande fierté des Stéphanois qui ont toujours été présents à ses côtés, dans les bons comme dans les mauvais moments. La ville, depuis longtemps, vit au rythme de ses Verts et de son Chaudron. Une passion transmise de génération en génération avec un maître mot, la solidarité, qui vient de la culture prolétaire des lieux inspirés par l’histoire des mineurs. Elle suppose proximité et connexion entre les joueurs et les supporters.

Lorsque je suis arrivé à Saint-Etienne au début des années 1970, c’est ce qui m’a frappé : le contact direct et permanent avec le public. Aucun filtre entre lui et les joueurs, aucune barrière, aucune vie parallèle. Le meilleur symbole ? Trente minutes avant le match, l’ensemble de l’équipe sortait du vestiaire de Geoffroy-Guichard pour aller s’échauffer sur un terrain annexe situé à une petite centaine de mètres. Les supporters, heureux de nous voir, nous accostaient et nous encourageaient. Ils nous donnaient de la force.

Je regrette que ces moments précieux soient devenus aujourd’hui inconcevables. Les fans ne peuvent plus approcher les joueurs. Chacun dans son coin, chacun dans sa bulle. Plus de relations, plus d’échanges. Lorsque j’ai pris mes fonctions de dirigeant du club, installé dans le bus avec l’équipe pour nous rendre à certains matches, j’avais l’impression de revivre ce que j’avais éprouvé en Argentine avec les militaires qui balisaient notre route. Comme si un grave danger guettait. Le football, ce n’est pas ça. Parfois, je me dis qu’il s’est engagé dans un bien mauvais chemin."

Hier, Angers a mieux géré

05/11 19:49

Défait à Sainté en début de semaine sans avoir démérité, le SCO recevait comme l'ASSE un mal classé hier soir. Tandis que Sainté s'est tristement incliné contre le Paris FC sans scorer, le SCO a plié son match contre le VAFC dès la première demi-heure. Content d'avoir repris aux Verts la deuxième place, Zinédine Ferhat s'est confié à Ouest-France. Extraits.

"A Saint-Etienne, je pense qu’on méritait au moins le match nul, car on avait fait une bonne première période. Ce match, on ne l’a pas vraiment vécu comme une défaite car on a eu les occasions pour ouvrir le score. Dans un match comme ça, la première équipe qui marque à de grandes chances de s’imposer. 

Cette semaine, après notre match à Sainté, à chaque entraînement, on a fait une réunion tous ensemble. On s’est dit ce qui allait et ce qui n’allait pas. Je pense que c’est indispensable de le faire si on veut progresser tous ensemble et attendre nos objectifs. On travaille bien et on parle bien. Si on continue comme ça, je suis sûr qu’on va faire une très belle saison.

Franchement, je pense qu’on peut battre n’importe qui. On est tous ensemble, on ne laisse pas d’espace. Quand on a le ballon, on sait quoi faire avec, bien le donner. Je pense que c’est dur de jouer contre Angers cette année. J’essaye d’apporter ma touche technique et l’état d’esprit de ne rien lâcher. Il faut toujours aller vers l’avant et je me sens bien."

 

Encore des Verts qui battent nos voisins !

05/11 19:20

Ce week-end, les U17 ne sont pas les seuls Verts à avoir battu nos voisins d'outre A47. Même s'ils ne sont plus à l'ASSE, quatre anciens Verts de l'US Feurs se sont offerts eux aussi une victoire (0-2) contre la vilaine réserve dans le championnat de N3, sur la pelouse flambante neuve du stade Gérard Houiller : Mathis Mezaber, Thibault Blanchard, Samy Messili et Anis Aguir. Ce dernier a même ouvert le score à la 28ème minute. 

Anis Aguir (génération 1998), a commencé le football à l'âge de 9 ans à l'Horme. Il a ensuite continué sa préformation et sa formation à l'ASSE et a fait partie de la belle génération U13 qui lors de la saison 2010-2011, sous la direction de Lionel Vaillant, avait conservé le titre de Champion de France à Capbreton. Anis Aguir aura ensuite comme coachs Philippe Guillemet (saison 2012-2013 en U15) avec lequel il va conquérir le titre de Champion de Ligue, Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant (saisons 2013-2014 et 2014-2015 en U17).
Il ne sera pas conservé à l'ASSE et partira à Bourg-en-Bresse pour 3 ans. On le retrouve ensuite à l'Etoile du Sahel (Tunisie), et, après une blessure au ligament croisé, il se retrouve sans club. L'AS Saint-Priest (N2) lui tend alors la main et il s'engage avec ce club en 2020. Il y est donc resté 3 saisons, a joué 56 matchs et inscrit 2 buts.

U17 : Les Verts s'offrent le derby !

05/11 18:27

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur la chaine Youtube du club et sur notre forum. Les protégés de Frédéric Dugand, leaders avec 20 points recevaient ce dimanche le voisin lyonnais, 5ème (16 points) devant un public nombreux et les encouragements d’une « délégation » de Green Angels.

Le match démarre fort, les vilains touchent la barre à la 7ème mais les verts répondent de suite. Medhi Lutin-Zidee fait une belle percée, décale  Helmi Ben Tiba qui voit sa frappe repoussée dans les pieds de Bradley Ruiz, latéral gauche et auteur de cette ouverture du score. (ASSE 1 Lyon 0 ; 8ème)

Les Verts vont ensuite se voir refuser un pénalty pourtant assez évident. Les Stéphanois se dirigent tranquillement vers la pause, bien aidés par un Matéo Houngbo-Civier solide, quand à une minute du terme de la première période, Vincent Depalle reçoit un jaune, finalement transformé en rouge, pour un geste mal maîtrisé.

La seconde période démarre à l’identique de la première, avec une barre touchée par les visteurs. Les Verts vont alors bénéficier d’un pénalty, obtenu par Quentin Prud’homme, fauché à l’entrée de la surface. Malheureusement, Nadir El Jamali, voit sa « Panenka » détournée par le portier adverse.

A 10 contre 11, les coéquipiers du capitaine Rayan Boukadida laissent la possession à l’adversaire et font preuve de solidité. A la 82ème minute, un « jeu dangereux » du numéro 9 banlieusard lui vaut une expulsion et ramènent les 2 équipes à égalité numérique.

Les Verts gèrent la fin de match et préservent leur maigre avantage. Avec cette victoire dans le derby, les Verts consolident leur première place. Ils se déplaceront le week-end prochain à Monaco, actuel 4ème à 5 points des Verts.

La composition : Houngbo-Civier – Ben Rahem (N.Mouton 82ème), Dodote, Boukadida, Ruiz – Depalle, Eymard, El Jamali- Ben Tiba (Tatuszka 59ème), Prud’homme (Yvars 66ème), Lutin Zidee (Grillot 59ème).

La réaction de Frédéric Dugand : "C’était un derby animé, avec les ingrédients nécessaires, mais les deux équipes sont restées dans l’esprit. C’est une victoire qui apporte beaucoup à la formation de futurs pros. On a passé toute la seconde période en infériorité [35 minutes en fait, ndp2] et on a su faire preuve de courage, de dépassement de soi. Ce sont les valeurs vertes et c’est bien d’apprendre aussi cette autre facette du football. Un grand merci aux supporters pendant le match et pour la communion avec les joueurs à la fin du match, ça soude le groupe et leur fait vivre de bons moments qu’ils voudront revivre plus tard. J’avais demandé à ce qu’on aille provoquer et chercher la réussite, les joueurs l’ont fait, bravo à eux !"

Dans ces cas-là, on ferme sa gueule et on travaille !

05/11 15:47

Alors que le Stade Lavallois et le SCO ont su profiter du faux pas stéphanois contre le Paris FC, le GF38, battu 3-0 à domicile par l'AC Ajaccio, a raté une belle occasion de revenir à la hauteur des Verts hier soir. Très énervé de voir que son équipe a pris 11 buts lors des 4 dernières journées alors qu'elle n'en avait pris que 2 lors des 9 premières, Vincent Hognon a exprimé sa colère en conférence de presse.

"Le score est très lourd. L’ACA est venu trois fois chez nous et ils ont marqué trois fois. Sachant que le troisième but corse est entaché d’un hors-jeu. Je n’oublie pas que Monsieur Kherradji est le menteur de Bordeaux. C’est lui qui avait menti à Bordeaux quand il avait dit qu’il n’avait pas vu un deuxième ballon dans la surface sur le troisième but bordelais, un deuxième ballon qui nous avait gênés. Voilà. Mais je précise aussi qu’on n’a pas perdu à cause de l’arbitrage. On manque trop d’agressivité dans les deux surfaces sachant qu’on a eu des situations pour revenir. On est dans une période compliquée et dans ces cas-là, on ferme sa gueule et on travaille. Tous, moi le premier."

Perdriau et Roro posent avec Mémé et Curko

05/11 11:05

Présent hier soir dans le Chaudron aux côtés de l'ancien député François Rochebloine, le maire de Sainté a évoqué photos à la clé le match d'hier soir sur sa page facebook.

"Pour les 90 ans de l'Association Sportive de Saint-Etienne, 100 anciens joueurs étaient invités à Geoffroy-Guichard à l’occasion du match contre Paris FC cet après-midi.  L’occasion d’échanger sur de nombreux sujets avec Aimé Jacquet, un vrai grand Monsieur, mais aussi avec Ivan Curkovic… des légendes du football passées par la Ville de Saint-Étienne.  Le stade a retrouvé ses kops et une ambiance exceptionnelle qu’on aime tant… Malheureusement, cela n’aura pas suffi face à une belle équipe parisienne déterminée qui emporte le match 1 but à 0."

Laval et Angers se sont vengés

05/11 10:41

 

Boostés par la défaite de l'ASSE contre le Paris FC, les deux dernières victimes de l'ASSE ont renoué avec le succès hier soir et devancent désormais Sainté de 5 points pour Laval et de 2 points pour Angers.

"On regarde souvent les matches de 15h00, on fait la causerie après. L’année dernière, on n’était jamais concerné. Là, par rapport au classement… Les Verts pouvaient prendre provisoirement la tête et ils ont perdu, ça nous a donné un petit peu d’allant !" a déclaré hier Olivier Frapolli, entraîneur de Tango qui se sont imposés 3-1 à Annecy.

"À Saint-Etienne, que ce soit les Verts ou nous, on a laissé beaucoup de force dans la bataille de lundi. Mais on a réussi ce soir à aller vers l’avant, avec des beaux mouvements. On est récompensé par deux buts donc c’est très satisfaisant" s'est réjoui de son côté Alexandre Dujeux, coach d'un SCO victorieux 2-0 contre le VAFC.

Offensivement, c'est insuffisant !

05/11 08:49

Trop dépendants d'un Ibrahim Sissoko qui a perdu la tête du classement des buteurs (Alexandre Mendy ayant claqué son 9e pion de la saison), les Verts ont été incapables de marquer hier soir à Geoffroy-Guichard face à une équipe parisienne pourtant diminuée par de nombreuses absences et qui se présentait dans le Chaudron avec l'antépénultième défense.

Si elle est peut se targuer d'avoir toujours la meilleure défense (ex aequo avec celle du leader lavallois), l'ASSE n'a que la 15e attaque. En 13 matches, les Verts n'ont marqué que 13 buts, dont 7 sur coups de pied arrêtés : (4 pénos d'Ibrahim Sissoko, par ailleurs buteur de la tête sur corner, un péno de Florian Tardieu, un coup franc de Mathieu Cafaro).

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