Guillou se remémore un match de fou
28/10 08:47
Dans le podcast Les matches de ma vie with Darren Tulett, Patrick Guillou est revenu ce mois d'octobre sur la fameuse victoire des Verts contre le Red Star au Stade de France. Extraits.
"Comme j’étais bercé par le football allemand, longtemps je n’avais pas beaucoup d’anicroches (sic) avec le football français. Sauf qu’à Fribourg, il y a une famille qui vient de Roanne. Ce sont des fous furieux de l’ASSE. Dès qu’il y avait match dans l’Est de la France (Metz, Mulhouse, Sochaux, Strasbourg), on allait voir jouer Saint-Etienne (…) Je rêvais de jouer à Saint-Etienne. A 13 ou 14 ans, je rencontre cette famille et je suis drainé sur Saint-Etienne. Ils m’amènent et je ne comprends pas pourquoi, tout de suite ça matche, tout de suite ça flashe et je me prends au jeu. On se retrouve à faire une demi-finale à Geoffroy-Guichard contre le Montpellier de Cantona et Valderrama. Après il y avait Toulon, des 0-0, des matches de pipes à Geoffroy-Guichard. On n’était pas beaucoup ou on était beaucoup. La pluie, le froid, le brouillard pour venir voir les matches à Geoffroy-Guichard. Ensuite les matches dans le kop. Moi j’ai eu cette chance-là. J’ai eu trois chances : avoir été supporter de Saint-Etienne, avoir joué pour Saint-Etienne, et surtout à la fin d’avoir été capitaine de Saint-Etienne avec tout ce que ça représentait pour moi dans mon cheminement personnel.
Bien sûr je suis monté avec Rennes et avec Sochaux mais la saveur particulière c’est aussi avec Saint-Etienne. J’aurais pu choisir les matches du titre, j’aurais pu choisir le match de la montée, j’aurais pu choisir plein de matches où on déroulait notre football mais j’ai choisi le match du Red Star parce qu’il est vraiment particulier. Il faut souligner le côté visionnaire de Jean-Claude Bras, le président du Red Star. Il se dit : « il fait faire plaisir à notre public, aux Parisiens qui aiment Saint-Etienne. » Il a l’idée de génie de faire le match au Stade de France. J’ai 29 ans et je me dis « purée, je vais jouer dans le stade où la France est devenue championne du monde moins d’un an auparavant. Bien sûr, ils n’ont ouvert que deux anneaux sur les trois, on n’allait pas faire 80 000 non plus, mais on fait le record en Ligue qui tient encore toujours aujourd’hui [48 010 spectateurs, ndp2].
On joue en semaine. Il y a un chanteur qui m’accompagne tout au long de mon parcours de vie, c’est Renaud. Et encore un petit clin d’œil, c’est Renaud qui va donner le coup d’envoi avec son blouson en cuir. Ce match est gigantesque, c’est la 7e victoire d’affilée qu’on fait sur la phase retour. [la 6e en fait, la 7e interviendra 10 jours plus tard contre Lille à Geoffroy-Guichard, ndp2]. On est quasiment sûr de monter. L’avant-match est ubuesque. Gérard Soler avec le président Bompard décident de nous envoyer là où l’Italie avait fait son camp de base pendant la Coupe du Monde 98. On est à Chantilly, c’est un truc de fou. On prépare le match tranquille peinard, on sait qu’on est un rouleau compresseur et qu’il ne peut pas nous arriver grand-chose. Ça se passe bien, toujours la même mécanique, toujours le même train-train quotidien. On part de Chantilly pour venir au Stade de France.
Il n’y avait pas encore les Mario Kart, les PlayStation. Je ne sais pas s’il y avait déjà des téléphones… Si, il y en avait déjà quelques-uns. On est au fond, on discute, on est une bande de potes. On est dans le monde pro mais il y avait une ambiance de monde amateur. On va au Stade de France, on est content d’y aller. On part en colo. Sauf qu’on est au fond du car et il y en a qui dit « ça sent le brûlé. » On ne s’inquiète pas plus, ça peut être l’embrayage ou un truc comme ça, une voiture qui a freiné. Trente secondes après il y en a un autre qui dit : « c’est quand même bizarre, ça sent le brûlé. Une minute après : « C’est normal qu’il y ait des flammes ? » On est en plein sur l’autoroute A1 et le bus est en flammes ! On a mis le feu avant le match.
Là on se dit : « Putain, mais merde, comment on va faire ? » Et puis encore une fois Gérard Soler a une idée géniale. Comme il y avait 48 000, il y allait forcément avoir des supporters de Saint-Etienne qui allaient au stade. Le signe de reconnaissance, c’était quand même les écharpes. C’est typiquement allemand ou typiquement anglais, on sort les écharpes de la voiture pour montrer son sentiment d’identification, d’appartenance à une communauté. Le coach est parti en premier avec la première voiture de supporters. On est tous sortis du bus. Le staff – ce n’était pas le staff d’aujourd’hui où ils sont 25 et plus nombreux que les joueurs – arrête les voitures et dit « vous allez au stade ? Oui ? Et bien vous amenez nos joueurs. Les supporters se disaient : « Mais attends, c’est quoi ce truc de dingue ? »
C’est un truc de fou. On se dit, c’est super sympa. Sauf que quand t’arrive au stade avec ton sac et les supporters, on nous dit : « Vous allez où ? » « Ben on va jouer au foot ! » « Mais vous êtes qui ? » « Ben on est les joueurs ! » « Vous êtes sûrs de rentrer ? » « On ne sait pas mais on va voir. » Tout ça dans l’avant-match fait que c’est un souvenir de dingos ! On a pu convaincre les gars de la sécurité qu’on était les joueurs. Je pense que c’était moins restrictif que ça ne l’est aujourd’hui. Mais c’était vraiment un cas de force majeure.
Mais ça ne s’arrête pas là. Renaud donne le coup d’envoi. Il y a un mec interviewé avec un survet’ du Red Star, il pleure qu’il ne jouera pas cette rencontre parce qu’il est blessé alors que le mec personne ne le connait, c’est un mec comme Rémi Gaillard qui est venu se mettre comme ça. « Je suis vraiment triste ce soir, je ne peux pas jouer contre Kader Ferhaoui, on s’est connu à Montpellier. » Personne ne le connaît. Cette histoire a coûté pendant quelques semaines le poste de commentateur à l’homme de terrain d’Eurosport.
Derrière il y a un but monumental de Lucien Mettomo. Un but de folie ! Il prend le ballon, il contrôle, il met une place de 25 mètres pleine lucarne. 48000 donc voilà ! Encore une fois, coup de chapeau à Jean-Claude Bras qui nous avait permis de jouer en vert, parce que ça ce n’est pas donné à tout le monde. Le président qui recevait, son équipe joue en vert normalement mais ce match-là elle a joué en rouge. Derrière, on a déjà fait nos 3 changements quand Jérôme Alonzo se pète la cheville. On lui dit « tu prends un Doliprane et tu continues ». L’action suivante, il a failli tomber dans les pommes, fracture de la cheville. On a Patrick Revelles qui rentre dans les buts. On réussit à gagner 2-1. Ce match, c’est de la folie.
Pour moi, pour ceux qui l’ont vécu… C’est ça la plus grande fierté ! La plus grande fierté, c’est qu’aujourd’hui on a un groupe WhatsApp de ce groupe de Saint-Etienne de ces années-là. 20 ans ou 30 ans après, il est encore actif, on se parle. Ce groupe a vécu quelque chose de fort. On prend plaisir à se retrouver sans trop faire l’impression d’être vieux guerriers, soldats sur le retour. Ça, tu ne peux que le vivre dans un sport co, partager avec d’autres cette expérience-là. C’était tout simplement génial. Je crois que c’est Zola qui disait ou Camus, c’est Camus qui disait ça : « Tout ce que je sais de la vie, je le dois au football.»* Je ne veux pas le plagier mais en tout cas, dans mon cheminement, dans la construction d’homme, le football m’a apporté plus qu’il ne m’a pris."
Dans son dossier "Les grandes phrases du sport", La Pravda a rappelé en mai 2021 que l'écrivain n'a pas exactement déclaré ça.
"L'auteur de "La Peste" et de "L'Étranger" offre à France Football une chronique déjà parue dans le Bulletin du RUA (Racing universitaire algérois), en 1953. Le natif de Mondovi, en Algérie, y raconte notamment son passé de gardien de but et conclut : « Car, après beaucoup d'années où le monde m'a offert beaucoup de spectacles, ce que, finalement, je sais de plus sûr sur la morale et les obligations des hommes, c'est au sport que je le dois, c'est au RUA que je l'ai appris. » La fin de la phrase sert de titre au papier, avec une légère modification cependant : « football » a remplacé « sport ». Un raccourci du titreur de l'époque sûrement... Enlevez la nuance « de plus sûr » et la référence au RUA, et vous obtenez alors la citation 1000 fois reprise depuis : « Ce que je sais de la morale, c'est au football que je le dois ».
Un an et demi plus tard, en mai 1959, dans l'émission télé Gros plan, Albert Camus répétera plus ou moins la même sentence : « Vraiment, le peu de morale que je sais, je l'ai appris sur les terrains de football et les scènes de théâtre qui resteront mes vraies universités. » À l'époque, Camus met en scène son adaptation des Possédés de Dostoïevski au théâtre Antoine et, dans l'interview, il ajoute : « Pour moi, je n'ai connu que dans le sport d'équipe, au temps de ma jeunesse, cette sensation puissante d'espoir et de solidarité qui accompagne les longues journées d'entraînement jusqu'au jour du match victorieux ou perdu. »"
Aimé a adoré Salif
28/10 08:07
Dans la dernière édition du Progrès, Aimé Jacquet rend hommage à son ancien coéquipier Salif Keita. Extraits.
"C'était un extraterrestre du football. Il avait toujours un coup d’avance sur l’adversaire. Salif Keita, pour moi, ce sont trois moments clés. Sa première apparition, sous le maillot vert avec la réserve en lever de rideau d’un match des pros où il avait inscrit des buts à la pelle. Le second c’est lors d’une rencontre à Lille lorsqu’il a découvert la neige. Il ne voulait pas sortir du vestiaire. On lui avait préparé ses crampons, chaussures et poussé vers le terrain.
Le troisième ? Albert Batteux souhaitait que Salif effectue du travail foncier. Avec Georges Bereta, nous l’avions emmené à la Croix de Chaubouret pour faire du ski de fond. Après un départ tranquille, nous avions progressivement accéléré. Salif avait une trouille bleue qu’on le lâche et il hurlait : « P’tit con Beret’, p’tit con ». On avait bien rigolé.
Salif était au-dessus de tout le monde physiquement, il avait une intelligence de jeu supérieure, une spontanéité et une adresse devant le but. C’était un merveilleux garçon, attachant, drôle et toujours d’une humeur égale. Quand on évoluait à ses côtés, il bonifiait ses partenaires. Et il a toujours conservé cette humilité, qui est sans doute la marque des plus grands."
Cros a retrouvé du boulot
27/10 21:12
"Je cherche un projet me permettant de retrouver le niveau qui est le mien, que ce soit en National ou en Ligue 2. Un projet où je puisse évoluer, encore gagner un titre ou permettre à une structure de gravir des échelons. Je ne suis pas fermé à des propositions de bons clubs de N2 si toutes les conditions sportives et financière sont réunies" nous avait déclaré Pierrick Cros (31 ans) avant la victoire de Sainté à Laval.
C'est dans ce championnat de National 2 que l'ancien finaliste stéphanois de la Coupe Gambardella 2012 évoluera cette saison. Celui qui a porté le maillot tango les trois dernières saisons s'est en effet engagé hier avec l'Olympique d'Alès-en-Cévennes. Clin d'oeil de l'histoire, il devrait étrenner ses nouvelles couleurs le week-end prochain au Stade de l'Envol contre son ancien club Andrézieux, avec lequel il s'entraînait depuis plusieurs mois !
Laurey ne comprend pas pourquoi Troyes a lâché Tardieu
27/10 20:11
L'Est-Eclair a publié aujourd'hui une interview de Thierry Laurey (né à Troyes), libre depuis qu'il a quitté le Paris FC à l'issue de la saison dernière. Extraits.
"J'ai du mal à comprendre ce que l'on veut vraiment faire à l'Estac ou au Racing Club de Strasbourg. J'ai compris que ces clubs, rachetés par des grosses structures, veulent lancer beaucoup de jeunes à fort potentiel. Mais, résultat des courses, quand tu balances trop de jeunes dans le bain, qui n'ont ni la qualité, ni l'expérience, tu te plantes. Ils ont le potentiel, oui, mais ce potentiel ne peut s'exprimer qu'à côté de joueurs confirmés. On n'a pas attendu 2023 pour savoir comment développer des jeunes.
A Montpellier, on l'a très bien fait pendant très longtemps. Entre 1992 et 1995, de nombreux jeunes ont éclos. Si Montpellier avait vendu ces joueurs aujourd'hui, la génération de Bruno Carotti, le club serait riche. A l'époque on les lançait... mais pas tous en même temps. Ils étaient encadrés par des anciens comme Périlleux, Reuzeau, Der Zakarian, Divert, moi. On est allé ensemble en finale de Coupe de France. Si ces jeunes n'avaient pas été encadrés, cela n'aurait jamais été possible.
Après, l'époque dont je parle date d'il y a 25 ou 30 ans. Les mentalités ont changé. Des cadres comme avant, totalement investis, il n'y en a plus beaucoup dans les vestiaires. Les anciens, aujourd'hui, font leur boulot mais sans plus. Peu tapent du poing sur la table quand ça va moins bien. Ils s'investissent moins. C'est comme ça, on est dans un autre monde.
L'Estac et Strasbourg lancent beaucoup de jeunes sans forcément les encadrer par des garçons qui pourraient leur apporter de l'expérience, de la concentration dans des moments importants, qui savent gérer temps forts et temps faibles. J'entends que des actionnaires misent sur le développement des jeunes mais ce n'est pas en n'alignant que des gamins qu'on peut y arriver.
La formation réclame du temps. Alors, là, on ne parle plus de formation mais de post-formation. Et tes jeunes, tu dois les mettre dans les meilleures dispositions. Jouer à Lyon, actuellement, n'est pas un cadeau pour un gamin. A Troyes, ça peut aussi être difficile. Pour que des jeunes s'expriment, qu'il travaillent dans la sérénité, il faut qu'ils naviguent dans des eaux calmes. Ce n'est le cas ni à Troyes, ni à Strasbourg.
Par ailleurs, quand des jeunes viennent dans ces clubs, on sait que ce n'est plus pour s'y implanter. Ils ne sont que de passage. S'ils peuvent partir au bout de six mois, ils partiront. Les clubs ne refuseront pas de les vendre, pour faire de l'argent. Mais comment prendre le temps de les développer physiquement, techniquement et collectivement dans ce contexte ?
Pour encadrer ses jeunes, Troyes a recruté des joueurs d'expérience dont je ne suis pas fan. Si j'étais à Troyes, pas sûr que je les ferais jouer. Ce sont des gars comme Florian Tardieu qu'il faut pour encadrer l'ensemble. Si t'en as quatre ou cinq comme lui, tu peux mettre à leurs côtés autant de joueurs que tu veux.
Quand j'étais joueur, je prenais des jeunes sous mon aile, je les guidais, je les recadrais. J'en ai croisé quelques-uns plus tard, ils m'ont fait comprendre que je leur avais cassé les couilles mais ils m'ont remercié. S'ils n'avaient pas été cadrés, pas certain qu'ils auraient fait une aussi belle carrière."
On profite de l'occasion pour remercier Patrick Kisnorbo : celui qui n'a gagné que 2 matches sur 35 depuis qu'il entraîne l'Estac a laissé partir un joueur invaincu en 7 matches sous le maillot vert (5 victoires, 2 nuls).
Anfield, des frissons (8)
27/10 13:45
Dans son excellent Foot sentimental il y a huit jours aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau se remémore le mythique quart de finale retour de Coupe d'Europe des Clubs Champions qui a opposé les Reds aux Verts le 16 mars 1977.
"A Anfield Road, stade de Liverpool, comme à Geoffroy-Guichard, stade de Saint-Etienne, on respirait à peu près la même atmosphère, à la différence qu’Anfield les grillages séparant le terrain des tribunes n’existaient pas. Je l’ai découvert à l’occasion de notre quart de finale retour de Coupe d’Europe, après notre courte victoire obtenue à l’aller. J’avais été ému par l’ambiance qui y régnait et par la formidable complicité entre l’équipe de Liverpool et son public, avec ce chant culte si poignant repris en chœur par les 56 000 spectateurs : You’ll never walk alone. « Tu ne marcheras plus jamais seul», tout un programme pour un club de football. J’avais entendu dire qu’un frisson saisissait les visiteurs quand résonnait, dans le stade, l’hymne des Reds.
J’ai compris pourquoi ce jour-là. En entrant sur le terrain, j’ai pointé mon regard sur le fameux kop, une sorte de falaise humaine de 30 mètres de haut où s’entassaient 26 000 supporters, des écharpes tendues à bout de bras. Ce kop était monumental, je n’ai jamais rien vu de tel. Il pouvait sembler impressionnant pour les adversaires et pourtant je n’ai pas éprouvé la moindre peur. Les supporters pouvaient vous toucher tellement les gradins étaient proches de la pelouse, mais ils étaient respectueux des joueurs.
C’est grâce à ce « 12e homme » que Liverpool a réussi à se qualifier. A 1-1, à 30 minutes de la fin, le combat semblait avoir changer d’âme en notre faveur, mais le public a fait la différence. Le score de 3-1 est venu nous rappeler que le football est une aventure humaine et que l’environnement prend parfois autant de poids que les arguments techniques. Gérard Houllier m’a dit, plus tard, que ce match appartenait à la légende et que le musée de Liverpool y consacrait une place dans l’évocation de l’histoire du club. Pour moi, il restera légendaire à cause de cette ambiance et de cette chaleur qui m’ont beaucoup marqué."
Les Verts prendront un Pau l'après-midi
27/10 07:52
En ouverture de la 15e journée de L2, l'ASSE recevra le Pau FC le samedi 25 novembre à 15h00. L'équipe de Louis Mouton et Henri Saivet est actuellement 9e, à 6 longueurs des Verts mais avec 6 points d'avance sur le premier relégable (Troyes).
Veretout buteur et vainqueur contre Moukoudi
27/10 07:35
L'OM a pris la tête du groupe B de l'Europa League grâce à sa victoire d'hier soir contre l'AEK Athènes de Harold Moukoudi (titulaire). Sous les yeux de Pierre-Emerick Aubameyang (entré en jeu à la 74e minute), Jordan Veretout a marqué sur penalty le dernier but de ce match.
Le renouveau du football français est parti de Saint-Etienne
27/10 07:16
En pleine promo de son bouquin Puzzle paru le 20 septembre dernier aux éditions Marabout, Didier Roustan s'erst confié au Progrès. Extraits.
"L’apport de l’ASSE a été fondamental. Avant 1976, la plupart des clubs français n’allaient pas loin en coupe d’Europe et l’équipe de France ne se qualifiait jamais pour les grandes compétitions. L’ASSE a surtout montré qu’on pouvait gagner contre les grosses équipes. En France, on avait la technique mais pas le répondant physique ni mental.
L’ASSE a montré, avec les renversements de matchs contre Split ou Kiev, que le football français était capable de renverser des montagnes. Et après l’ASSE, arrive la génération dorée Platini, Giresse, Tigana en équipe de France, avec une ossature stéphanoise au début qui sera à la base des succès des Bleus de 78 à 86. Le renouveau du football français est parti de Saint-Étienne.
Geoffroy-Guichard, c’est un stade qui a une âme. Les grands stades sont en train de la perdre. C’est aussi un stade à l’ancienne, à l’anglaise, où les spectateurs très proches du terrain ont une influence sur le résultat. J’y suis venu la première fois de Cannes durant les années 70 alors que j’étais ado avec un copain qui avait le permis."
Capitaine Cabella renverse Bratislava
27/10 06:58
Promu capitaine, Rémy Cabella (33 ans) a été le grand artisan du renversant succès du LOSC contre le Slovan Brastislava hier soir en Europa Conference League. Passeur décisif sur l'égalisation de Yazici, l'ancien milieu offensif stéphanois a inscrit le but victorieux à la 82e.
📽 Le but de Cabella qui permet au LOSC de prendre l'avantage contre le Slovan Bratislava ! pic.twitter.com/Fxr5qhrKiO
— RMC Sport (@RMCsport) October 26, 2023
Gigliotti joue toujours
26/10 18:41
David Gigliotti ? "C'est l'un des attaquants les plus adroits à l'entraînement, mais il est fainéant et pas assez ambitieux" avait déclaré Roro en 2008. "Un talent à l'état pur, nonchalant, qui avait le potentiel d'Alex" avait ajouté Janot 4 ans plus tard.
Celui qui aura claqué 5 pions en 39 matches officiels (dont 17 titularisations) a écumé de nombreux clubs depuis qu'il a quitté Sainté : Le Havre, Nîmes, Arles-Avignon, Ajaccio, Marseille Consolat, Marignane, Toulon, Istres, Athlético Marseille, Endoume...
A l'instar de son ancien coéquipier stéphanois de la même génération 1985 et actuel attaquant de Kawasaki Frontale Bafé Gomis, le natif de Martigues n'a toujours pas raccroché les crampons. Comme le rapporte aujourd'hui La Provence, l'ex-Monégasque et Troyen défend désormais les couleurs de Berre (R2).
"Evoluant aujourd'hui au poste de meneur de jeu, ce joueur à la foulée ample, au port altier et à la technique ciselée constitue un rouage essentiel de la formation encadrée par Bruno Lacoste. D'un naturel toujours humble, ce natif de la Venise Provençale va toujours de l'avant" s'émerveille le quotidien régional.
Paris rime avec infirmerie
26/10 10:44
Victorieux à Dunkerque (3-1) le week end dernier et sorti de la zone rouge, le Paris FC a perdu son milieu de terrain Lohann Doucet, titulaire indiscutable depuis le début de saison (9 titularisations en 11 journées).
Blessé à l’épaule, il suscitait l’inquiétude de son coach après le match "Le gros point noir, c'est la blessure de Lohann Doucet. Il a peut-être la clavicule cassée, il est actuellement à l'hôpital".
Probablement privé de Doucet pour le déplacement à Sainté dans 9 jours, le Paris FC devra faire aussi sans sa recrue de septembre, Thimothée Kolodziejczak, blessé à l’entraînement et peut-être pas si malheureux de rater les retrouvailles avec le Chaudron.
Actuellement 16è du championnat, le Paris FC, qui cherchera à confirmer sa victoire à Dunkerque en enchaînant contre Troyes samedi, est pénalisé depuis le début de saison par une infirmerie bien remplie, avec notamment les absences longue durée de Gueye (attaquant, 2 matchs), Chergui (défenseur, 6 matchs) et Lasne (milieu, 2 matchs).
Zipé zappé
26/10 07:20
Jean-Philippe Krasso, qui avait fait des débuts tonitruants avec l'Etoile Rouge de Belgrade (5 buts et 2 passes décisives lors de ses 3 premiers matches), vit un octobre morose.
Certes, l'ancien attaquant stéphanois a été passeur décisif à la 88e (8 minutes après son entrée en jeu) contre les Young Boys de Berne le 4 du mois et a donc permis à son équipe d'arracher son seul point dans le groupe G de Ligue des Cahmpions. Mais en championnat il a juste joué une grosse demi-heure lors des deux derniers matches (16 minutes contre Radniki, 15 contre Javor Matis).
Zipé, qui était absent lors de l'écrasant succès de ses coéquipiers contre Trayal Krusevac il y a 8 jours en Coupe de Serbie, est resté sur le banc des Eléphants lors de la trêve internationale (Jean-Louis Gasset ne l'a pas fait jouer contre le Maroc et l'Afrique du Sud). Alors qu'il faisait partie des 24 joueurs retenus pour le déplacement à Leipzig, l'ex-numéro 17 de l'ASSE n'était pas sur la feuille de match hier lors de la défaite de l'Etoile Rouge en Allemagne.
L'Ange vert rend hommage à Batteux
26/10 06:41
Dans son excellent Foot sentimental paru jeudi dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau rend hommage à Albert Batteux.
"J’ai eu la chance d’assister à la conférence d’Albert Batteux dans une des salles du stade Geoffroy-Guichard. Je me suis installé au fond de la pièce, derrière Robert Herbin, Salif Keita, Georges Bereta et tous les « anciens », pour écouter l’entraîneur de Saint-Etienne qui était un orateur exceptionnel. C’était lors de la première saison, en 1971. J’avançais timidement dans ma carrière et je prenais peu à peu la température d’un environnement qui me serait plus tard familier. Avec le recul, je mesure mieux ma chance d’avoir pu comprendre sa vision du football, exprimée avec une telle facilité ! Albert Batteux allait bientôt quitter le club, laissant la place à Robert Herbin, mais avant de connaître d’autres horizons, il avait évoqué les grands principes qui guidaient son action.
Trois fois champion de France et deux fois vainqueurs de la Coupe de France avec Saint-Etienne, cet homme était « un sorcier » dont l’arme principale était de convaincre, et dont la chaleur humaine, la philosophie, l’élégance, n’appartenaient à aucun autre. Amoureux du beau football, il était intarissable sur un sujet qui captivait tous ceux qui l’écoutaient. De son long monologue, j’avais retenu une idée majeure : que le foot était plus une question d’intelligence et de finesse qu’une question de muscles. Il y a pire, pour commencer une vie de footballeur, que de boire les paroles du meilleur technicien de l’époque, et probablement l’un des meilleurs que le football français ait jamais produit."
Saint-Cham veut affronter Sainté en Coupe
25/10 21:39
DG de Setis Aménagement (bureau d'étude basé rue de la Productique à moins de 500 mètres du Chaudron) et président de Saint-Chamond Foot (R2), Osman Aktepe (38 ans) rêve d'affronter les Verts au 7e tour de Coupe de France le week-end du 19 novembre, comme il l'explique dans Le Progrès.
"Ce dimanche on reçoit Volvic lors du 6e tour de Coupe de France. Je sais que les joueurs ont les capacités pour passer ce tour et qu’ils vont faire le maximum. Le tirage est intéressant face à une R1. Si on passe ce palier, on pourrait ensuite retrouver une Ligue 2. Ce serait pas mal d’affronter l’ASSE pour ma première année de mandat (sourires)."
On rappellera aux plus jeunes de nos lecteurs que l'ASSE a déjà affronté Saint-Chamond en Coupe de France, le 23 novembre 1943. Les Verts s'étaient imposés 7-0 grâce à un doublé de leur entraîneur-joueur Ignace Tax.
Retour de mi-temps fatal pour les U19
25/10 17:42
Jules Mouton, buteur face à l'OM.
Ce n’est pas les vacances pour les U19 stéphanois, appelés à se déplacer ce mercredi, pour jouer le match en retard de la 8ème journée face à l’Olympique de Marseille, rencontre initialement reportée pour un problème de terrain et des soucis électriques.
A l’origine, ce match devait être un duel entre deux équipes en tête de leur poule, mais quelques jours plus tard, un match reporté à Ajaccio pour les Marseillais, et un match gagné face à Air Bel pour les Verts (mais non homologué et mis en instruction suite à une fin de match houleuse), ce sont finalement deux équipes en quête de points qui s’affrontaient pour espérer retrouver le podium.
Malgré une équipe expérimentée (5 joueurs étaient du dernier match face à Lyon Duchère en N3 ce week end), ce sont les Marseillais, entraînés par l’ancien joueur professionnel Christian Bracconi, qui vont ouvrir le score, à la fin du premier quart d’heure (OM-ASSE 1-0 .14ème)
Les Verts réagissent et égalisent à la 38ème minute par le milieu Jules Mouton (OM-ASSE 1-1 .38ème) . Les deux équipes rejoignent la pause sur ce score de parité.
Las, le retour des vestiaires est fatal aux joueurs de Patrick Moreau qui se font surprendre 2 minutes plus tard. (OM-ASSE 2-1 .47ème).
L’entraineur stéphanois fait rentrer du sang frais, avec notamment les jeunes Nadir El Jamali (u17) et Djylian N’Guessan (u16) mais le score n’évolue plus et les Verts concèdent une troisième défaite (toutes à l’extérieur).
Les Verts avaient débuté octobre par une belle victoire à Toulouse (2-0) le 1er Octobre, ils auront l’occasion de bien commencer Novembre, lors d’un prochain déplacement dans le Sud, le samedi 4 Novembre, pour y affronter Béziers, 11ème (sur 14) avec 9 points.
La composition : Delacroix – Makhloufi, Pedro, Tenniche, Hornech – Aiki (El Jamali 62ème), J.Mouton (Fernandes 84ème), Cateland (Mimoun 56ème), Kies – Mayilla, Agesilas (N’Guessan 84ème).
Buteur : J.Mouton
Nkounkou d'mou !
25/10 12:05
Après avoir parfaitement débuté sous ses nouvelles couleurs de l'Eintracht Francfort en égalisant en sortie de banc contre Cologne le 3 septembre lors de la 3è journée de la Bundesliga, puis avoir été aligné d’entrée deux fois à Bochum et contre Fribourg à l'occasion des 4e et 5e journées, Niels Nkounkou, notre nouvel esclave des temps modernes a un coup de moins bien.
Entré en jeu à la 68è à Wolfsbourg lors de la 6ème journée de Bundesliga, il a ensuite été titularisé sur la pelouse du PAOK Salonique en coupe d'Europe. Titularisé mais sorti à la mi-temps...
Depuis il n’est rentré qu’à la 78è minute seulement le 8 octobre lors de la 7è journée, et est resté sur le banc ce week-end lors de la 8ème journée. Le hic pour notre ex-piston gauche considéré par Bild comme trop imprévisible et pas assez respectueux des consignes, c’est que l’Eintracht Francfort s’est imposée sans lui, contre Heidenheim (2-0) et à Hoffenheim (3-1).
Alors qu'un nouveau match européen aura lieu demain contre Helsinki puis une grosse affiche dimanche avec la réception de Dortmund, la question se pose de savoir si la mise au banc de Nkounkou va se prolonger.
Et dans ce cas, la question se posera de savoir combien de temps l'instable Niels supportera cette situation ?
Réponse au plus tard au mercato d'hiver !
Laval à peine avalé, il faudra manger Angers
25/10 07:31
Après avoir battu des Tango qui avaient remporté leurs 6 précédents matches, les Verts vont recevoir lundi des Angevins qui viennent d'enchaîner aux dépens de Bordeaux un 5e succès consécutif. On aura noté que le SCO (17 pions dont 8 lors des 3 derniers matches) score davantage que Sainté (11 buts). A Angers, le danger vient des titulaires (dont Loïs Diony, 5 buts) mais aussi des remplaçants.
Comme le souligne Ouest-France, l'actuel 2e de L2 (avec 2 points d'avance sur Sainté) est l'équipe dont les entrants sont les plus impactants Ils sont en effet impliqués dans 9 buts depuis le début de saison : contre Auxerre (but de Nadje, passe décisive de Raolisoa), le Paris FC (but de Bahoya, passe décisive d’El Melali), Bastia (but de Bahoya, passe décisive de Raolisoa), Concarneau (but d’El Melali), Amiens (but d’Hunou) et Bordeaux (but de Bahoya).
Beric, numéro 9
25/10 06:56
Lors de l'antépénultième journée du championnat chinois, le numéro 9 de Tianjin Teda Robert Beric a marqué il y a 3 jours de la tête le 3e but de la victoire (4-1) de son équipe sur le terrain de Qingdao Hainiu. Auteur de son 9e pion de la saison, l'ancien avant-centre slovène des Verts est 9e au classement des buteurs de Super League dominé par deux attaquants de Hangzhou Lucheng : le vétéran zimbabwéen Nyasha Mushekwi (36 ans) et le Brésilien Leonardo.
Une marée verte a déferlé à Milan
25/10 06:32
Dans son excellent Foot sentimental paru jeudi dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau se remémore un déplacement à Milan il y a 9 ans.
"Comme dirigeant de l’AS Saint-Etienne, un match m’a particulièrement marqué : celui opposant notre équipe à celle de l’Inter de Milan en phase de groupes de la Ligue Europa, dans le stade mythique de San Siro. La rencontre en elle-même n’a pas été passionnante, pour ne pas dire ennuyeuse, avec trop peu d’occasions de but de part et d’autre pour proposer un vrai spectacle sur le terrain. Le spectacle, en fait, se déployait dans les tribunes grâce aux 10 000 supporters des Verts. Dès le tirage au sort, ils avaient coché la date de cette rencontre internationale de prestige. Si certains avaient rejoint l’Italie en avion, en train ou en voiture, d’autres avaient traversé le Alpes en bus.
Ils s’étaient donné rendez-vous à 5 heures du matin sur le parking de Geoffroy-Guichard dans les 55 bus réservés à leur attention. Une grande transhumance pour une marée verte qui a déferlé à Milan. Car, pendant toute la durée du match, on n’a entendu qu’eux : les Magic Fans et les Green Angels qui, toutes voix et chansons mêlées, ont mis le feu dans les gradins de San Siro, notamment dans son troisième anneau. Jamais, peut-être, l’Inter de Milan n’avait connu une telle ambiance venant de supporters de l’équipe adverse. Dès la fin du match sifflée, les deux groupes ont plié bagage. Retour à Saint-Etienne sur le coup de 7 heures du matin. Certains allaient finir leur nuit pendant que d’autres filaient au travail. Formidables supporters !"
Neyou ne pourra jamais cracher sur Sainté
24/10 21:54
Etincelant vendredi dernier lors du match au sommet de la L2 espagnole qui a permis à son club Leganés de détrôner l'Espanyol Barcelone, Yvan Neyou revient sur ses vertes années dans un entretien accordé à Foot Mercato. Extraits.
"Quand je suis sorti de Laval, on m’a mis l’étiquette du mec qui foutait la merde dans un groupe. J’avais 20 ans et je ne sais vraiment pas d’où est sortie cette réputation mais c’était quelque chose qui se disait à ce moment-là. Un club de Ligue 2 voulait me recruter et certaines personnes à Laval sont allés parler aux représentants de ce club pour leur dire "oui, attention, mais lui dans un vestiaire c’est un mec qui sème un peu la zizanie etc". Le problème, c’est que j’ai entendu ça une fois, deux fois, trois fois. Et je l’ai entendu par la suite de ma carrière en France.
Le coach Puel n’a jamais voulu entendre parler de mon passé. Le coach ne m’a même pas parlé. Il m’a mis sur le terrain en me disant ce qu’il attendait de moi et c’était en route. Je voulais juste jouer au foot. En dehors des terrains, je n’ai jamais eu de problèmes avec des coéquipiers ou avec qui que ce soit. C’est pourquoi, après Laval, je me suis dit qu’il était temps d’aller jouer dans un endroit où on me connaît pas et où on me jugera pour mes qualités footballistiques. Et on ne m’a jamais rien reproché au Portugal, ni aujourd’hui en Espagne. Au contraire, ici, on dit même de moi que je suis fédérateur dans un groupe. À Saint-Étienne aussi, on ne m’a jamais reproché quoi que ce soit qui allait en ce sens. J’étais même vice-capitaine chez les Verts.
Après cette belle saison 2020-2021, on revient lors de la préparation estivale. Le coach Puel me fait comprendre que peu importe l’offre qui arrive, je ne bougerais pas. Je ne le prends pas du tout du mauvais œil. J’avais envie de continuer en Ligue 1 avec ce club qui m’a tout donné. Cela ne me dérangeait pas de rester au club et je ne me suis jamais plaint. J’étais super reconnaissant et j’ai bien pris cette nouvelle. À partir du moment où il me dit ça, je me dis "ok, aucun problème, jouons". On avait une bonne relation et jusqu’à maintenant, elle ne s’est pas dégradée.
On commence la saison et j’enchaîne les titularisations. Finalement, je me blesse à la mi-novembre contre Metz et je me fais une assez grosse entorse de la cheville. Ça m’éloigne des terrains pendant un mois et demi et ça me freine sur ma lancée. C’est également durant cette période que j’ai été sélectionné pour les premières fois avec le Cameroun et comme j’enchaînais, cela m’a peut-être fragilisé un peu. Quand je reviens de blessure, c’est un nouveau coach qui est là. Pour mon premier match de retour, c’était Julien Sablé qui assurait l’intérim puis Pascal Dupraz a fini la saison.
Le match contre Nantes, il me met titulaire mais il me sort, pour je ne sais quelle raison, à la mi-temps. Je revenais de deux blessures. Je ne suis pas là pour le critiquer. Cela ne m’était jamais arrivé d’être sorti à la mi-temps avec l’ASSE alors que nous avions pourtant de formidables joueurs. Je n’ai plus jamais joué titulaire sous les ordres de Pascal Dupraz. De plus, je rate également un mois de compétition en raison de la CAN. Une CAN avec le Cameroun et au Cameroun, je ne pouvais pas refuser. C’est une expérience unique. Je rate vraiment un mois de compétition avec l’ASSE car nous sommes allés jusqu’en demi-finale avec le Cameroun et la petite finale se jouait le même jour que la finale. Quand je reviens, j’étais écarté.
Les semaines sont passées et j’ai décidé de travailler en ne lui demandant rien. Je me disais qu’il ne me donnait sûrement pas ma chance parce que je n’ai pas joué depuis longtemps ou pour me ménager. Finalement, je vois que les semaines passent et la situation n’évolue toujours pas. Je décide donc d’aller le voir pour avoir des explications. Avant la CAN, il m’avait pourtant dit qu’il compterait sur moi pour la deuxième partie de saison. Je lui ai dit que j’avais l’impression de ne plus servir à rien car on me faisait même jouer défenseur central des fois à l’entraînement.
J’ai toujours été présent pour les gars de l’équipe et je n’ai jamais eu de conflit avec quiconque dans le vestiaire des Verts. J’ai un gros caractère certes, mais je ne suis pas problématique. Je ne voulais pas aller envoyer bouler tout le monde. Surtout que vu la situation sportive du club à cette époque, je n’étais pas fou pour rajouter de l’huile sur le feu. Je lui ai alors demandé pourquoi il ne me faisait plus jouer et pourquoi ce changement de statut soudain. Je ne me prends pas pour un autre mais je voulais savoir pourquoi j’étais passé d’un titulaire à un joueur qui ne jouait vraiment plus.
Le coach m’a répondu : "bah écoute, t’es parti pendant un mois à la CAN. Pendant ce temps-là, d’autres joueurs ont bien travaillé donc je ne vois pas pourquoi je devrais te refaire jouer." J’ai compris à ce moment-là que ma saison était terminée. Si j'ai eu l’impression qu’il me reprochait alors ma participation à la CAN au Cameroun ? Je ne sais pas. Chacun se fera son idée. Il m’a juste répondu ça à ce moment-là. La relégation ? J’étais triste. Forcément, ce n’est jamais bien de faire partie d’une aventure qui se termine comme ça. Surtout, mon aventure à Saint-Étienne s’était très bien passée.
Je ne pourrai jamais cracher sur Saint-Étienne. Les supporters m’ont beaucoup trop donné pour que je crache sur ce club historique. Malgré tout ce qui a pu se passer, j’en garde de bons souvenirs. On a tendance à dire que les fans stéphanois sont trop virulents mais je ne l’ai jamais ressenti comme ça. Peut-être que ce n’est qu’avec moi que tout s’est toujours bien passé mais je pense qu’ils apprécient également les joueurs qui se battent pour leur club. Ils ont toujours été justes avec moi.
Quand je suis parti du club, j’ai mis un post pour remercier l’ASSE et énormément de supporters stéphanois m’ont laissé un mot très gentil. J’étais surpris et je ne pensais pas qu’ils avaient toujours une aussi bonne image de moi. La deuxième partie de saison a certes été catastrophique mais je ne veux accuser personne et je garderai un très bon souvenir de l’ASSE tout au long de ma vie. C’est un club que je ne remercierai jamais assez."
Sainté a fait du Laval
24/10 21:08
Une fois n'est pas coutume, le Stade Lavallois a eu davantage le ballon que son adversaire hier mais ça ne lui a pas réussi. Dans un papier paru ce soir sur le site du quotidien Ouest-France, les Mayennais reviennent sur la victoire des Verts à Francis Le Basser.
Olivier Frapolli (entraîneur) : "On est mené au score au bout de 15 minutes, ça change le scénario du match. On a été pris deux fois sur quelque chose qu’on avait identifié chez eux. En première mi-temps, les Verts ont été plus tranchants. On a été dominateur en deuxième, mais on n’a pas su emballer le match. Ils ont été très bons défensivement, ils ont su bien gérer Malik. On a fait pas moins de 34 centres mais il nous a juste manqué la justesse : soit les centres n’étaient pas dans les bonnes zones, soit on était en retard."
Jimmy Roye (capitaine) : "Ils ont fait du Laval. Ils ont été ultra-réalistes, ils nous ont pris deux fois dans notre dos, ça a fait un but et un poteau. Ils avaient deux bons défenseurs, Tardieu fermait bien les passes. Moueffek et Fomba sortaient fort, ils venaient nous chercher plus haut pour ne pas nous laisser dans le confort. Les adversaires nous analysent, ils savent qu’on peut jouer direct."
Yasser Baldé (défenseur) : "Sissoko, on savait qu’il faisait appel contre-appel dans le dos. Ça part d’un ballon anodin. C’est le haut niveau, ça fait mouche..."
Selon le quotidien régional, les Verts peuvent dire un grand merci à Peter Ouaneh : "Pour sa première titularisation depuis le 12 août, il n’a pas réussi à répondre présent. Le défenseur central gauche est fautif sur l’ouverture du score, avec l’appel/contre-appel de Sissoko. Auteur de deux pertes de balle dans sa moitié de terrain (21’, 27’). C’est encore dans son dos qu’Appiah envoie Cafaro, qui frappe sur le montant (45’)."
Les Verts Sissoko dépendants
24/10 17:09
Après avoir beaucoup dépendu des coups d'éclat de Jean-Philippe Krasso, les Verts s'en remettent à celui qui l'a remplacé : Ibrahim Sissoko. Auteur de 7 buts cette saison (dont 4 sur pénalty), il représente 64% des buts Stéphanois comme l'indique la Ligue. C'est le meilleur ratio pour un joueur de L2 devant Alexandre Mendy (47%). Il est le joueur dont les buts ont rapporté le plus de points (9) à son équipe devant Tchokounté (8).
Sissoko est également le joueur qui a trouvé le plus de fois le chemin des filets en sortant du banc. Il a marqué ainsi à 3 reprises en 64 minutes et sur seulement 5 tirs cadrés.
Sissoko succède à Rocheteau !
24/10 13:45
De l'eau a coulé sous les ponts depuis. De l'eau, des caisses noires, un titre, des faux passeports, des montées, des descentes, des ivresses, des détresses.
Aussi étonnant que cela puisse paraître les Verts n'avaient gagné qu'une seule fois dans leur histoire à Francis Le Basser le 24 août 1979, malgré un Curko qui n'était pas dans la forme de sa vie, mais grâce au petit Rocheteau. Depuis 1979, ils s'y sont rendus 15 fois sans jamais ramener les 2 ou 3pts. C'est enfin chose faite, 44 ans plus tard grâce au clinique Ibrahim Sissoko !
Antho, taulier libéré !
24/10 11:31
Capitaine et taulier de la meilleure défense du championnat, Antho Briançon a su se tenir à (pascal) carreau hier à Laval.
Moralité, il efface un carton jaune de son bilan sur les 10 derniers matchs et il n'est plus en sursis.
Ils sont encore 4 à être sous la menace d'un carton : Appiah, Batubinsika, Pétrot et Fomba.
Batlles of evermore
24/10 11:22
On ne sait pas si le zeppelin est le plus sûr moyen de transporter les Verts en Ligue 1 et Batlles vers l'éternité. Mais depuis 2023, Lolo tient un rythme de futur promu.
Les chiffres sont spectactulaires : En 2022, le coach a dirigé 17 fois l'équipe en Ligue 2 pour un bilan de 3 victoires, 6 nuls et 8 défaites, soit une moyenne catastrophique de 0,88pt par match.
En 2023, malgré quelques trous d'air le renversement de tendance est spectaculaire et se confirme malgré l'été, les départs des têtes de pont (Krasso, Nkounkou), et le changement de système. Au total Batlles a dirigé 32 fois l'équipe en Ligue 2 sur cette année calendaire pour un bilan de 18 victoires, 8 nuls et 6 défaites, soit une moyenne de 1,94pt par match.
S'ils maintiennent ce rythme les Verts finiront la saison à 73pts ... soit le total de points de la bande à Anto championne de d2 en 2004, mais aussi 5pts de plus que celle du Nouz', championne de d2 en 1999 avec 68pts.
Rappelons enfin que Metz, 2e l'an dernier, a fini la saion avec 72pts.
La plus mauvaise défense est devenue la meilleure !
24/10 07:15
Imperméables sous le déluge lavallois en clôture de la 11e journée de L2, les Verts n'ont pas encaissé le moindre pion depuis 5 matches et comptent désormais la meilleure défense du championnat ex aequo avec leur victime tango (6 buts concédés).
On rappellera que la saison passée, au même stade du championnat, les Stéphanois avaient pris 15 buts de plus... et 10 points de moins ! Il faut dire qu'à l'époque Gautier Larsonneur, Dennis Appiah et Dylan Batubinsika n'étaient pas encore là, Anthony Briançon n'était pas au top physiquement et Léo Pétrot jouait dans un schéma tactique qui lui convenait moins.
Lolo succède à Anto
24/10 06:58
Vainqueurs à Laval après gagné à Caen, Lorient et Troyes, les hommes de Laurent Batlles ont donc enchaîné hier un quatrième succès consécutif hors de leurs bases. Heureux présage ? La dernière équipe stéphanoise à avoir gagné quatre matches de championnat d'affilée loin de Geoffroy est la dernière à être montée. La saison 2003-2004, les protégés de Frédéric Antonetti s'étaient imposés successivement à Troyes, Valence, Amiens et Rouen. On aura noté qu'après 11 journées, la bande a Lolo occupe la même place (la 5e) que celle d'Anto mais compte 3 points de plus (21 contre 18).
C'est un gros coup
24/10 06:47
Comme il l'avait fait il y a un gros mois lors de la victoire à Caen, Dennis Appiah a délivré à Laval une passe décisive à Ibrahim Sissoko, 2e meilleur buteur de la saison de L2 (7 pions soit un de moins que le Malherbiste Alexandre Mendy). Excellent hier à Francis Le Basser, le latéral droit des Verts a livré sa réaction en zone mixte, comme le rapporte Le Progrès.
"Un exploit, je ne sais pas mais c’est un gros coup. On marque, on ne prend pas de buts. C’est jamais facile de gagner ici, ils étaient invaincus depuis un moment. Contre le leader, ça marque les esprits mais ça reste 3 points. Ce qu’on a fait pendant la trêve a fonctionné, la dynamique continue. C’est bien de valider ces étapes là."
Dans le même quotidien régional, son capitaine Anthony Briançon se réjouit lui aussi de cette victoire en Mayenne.
"On a eu de mal à rentrer dans ce match. Entre la 5e et la 10e minute, on est pas rentré comme on l’espérait mais on a été très cohérents après. On a tenu le ballon haut, ce qu’on n’a pas fait ces derniers temps. On a l’opportunité de se mettre à l’abri, on a retrouvé des phases de jeu travaillées à l’entraînement. Il ne faut pas s’enflammer."
Toutes les séries ont une fin
24/10 06:30
Hier les Verts ont "créé l'exploit" chez les leaders lavallois, qui avaient remporté leurs 6 précédents matches et restaient sur une série de 9 succès à Francis Le Basser. Comme le rapporte Ouest-France, l'entraîneur tango et deux de ses joueurs ont livré leur réaction à l'issue de ce match de clôture de la 11e journée de L2.
Olivier Frapolli : "On a manqué d’allant. On doit être capable, sur des dribbles, de bousculer l’adversaire. On ne l’a pas assez fait, ou par petites séquences. Il y avait la qualité de l’adversaire aussi. Saint-Etienne, c’est un gros club, un gros budget. En menant très vite, le scénario a fait leur jeu. Le score fait que tu es obligé d’aller les chercher. C’est une équipe qui, techniquement, a la qualité de gérer les temps forts. Un nul n’aurait pas été immérité."
Jimmy Roye : "Ce n’est jamais agréable de perdre. Après, toutes les séries ont une fin. On aurait aimé qu’elle soit plus longue. Ce soir, le match nul aurait été plus équitable. Saint-Etienne a été plus réaliste que nous. On n’a rien lâché. Il nous a manqué de la justesse dans les 25-30 derniers mètres. Il y a des choses positives à retenir. Tout n’est pas à jeter, ce n’est pas notre pire match."
Yasser Baldé : "C’était une belle équipe de Sainté, mais elle était à notre portée. Il y a un peu de frustration, on prend un but plus qu’évitable. On a fait un match correct mais on n’a pas réussi à prendre des points."
Lolo, la cinquantaine heureuse
23/10 23:29
A l'occasion de son 50e match officiel à la tête de l'équipe première des Verts, Laurent Batlles s'est imposé pour la 21e fois. A l'issue de son succès à Francis Le Basser, Lolo a exprimé sa joie au micro de beIN Sports.
"Je suis très heureux, c’est ce que j’ai dit aux joueurs à la fin du match. Très heureux du contenu de la première mi-temps, on aurait même dû mener plus largement à la pause. La seconde période, on a mal joué certains coups, on aurait dû être un petit peu plus justes techniquement. Malgré tout, on a montré beaucoup de solidarité, beaucoup d’envie. Je suis très heureux de venir gagner ici car ce n’est jamais facile de venir prendre des points à Laval. On a un peu plus subi en seconde mi-temps mais c’est un peu normal, ils jouent plus sur Tchokounté, sur les seconds ballons. On savait qu’il fixait dans l’axe et qu’après ils allaient trouver les couloirs pour faire beaucoup de centres. On a aussi essayé de bloquer les couloirs. C’est une belle victoire qui nous permet d’avancer dans ce championnat qui est très difficile. On est très heureux d’avoir chez le premier."