En match en retard de la 4e journée, l'ancien attaquant stéphanois Anthony Modeste (35 ans) a marqué le 11 novembre son premier but en championnat égyptien sur le terrain d'El Gouna.

Le fils de Guy avait déjà scoré une fois sous le maillot d'Al Ahly, le 4 octobre en coupe contre ENPPI.

Le potonaute sam42 nous rappelle que c'est seulement la 8e fois de son histoire que l'ASSE a perdu 5-2 en championnat. C'était arrivé une seule fois en L2, à Lens le 25 décembre 1934 (buts d'Albert Polge et Emile Chalvidan). Dans l'élite, les Verts se sont inclinés sur ce score à Bordeaux le 25 septembre 1949 (buts de Victor Gomez et Romuald Castellani), à Nice le 15 novembre 1953 (doublé de Ferenc Nyers), à Metz le 11 septembre 1955 (doublé d'Yvon Goujon), à Strasbourg le 13 octobre 1955 (buts de Jacques Foix et Kees Rijvers), à Geoffroy ontre Reims le 1 novembre 1959 (buts de Roland Mitoraj et Georges Peyroche), à Sedan le 5 novembre 1967 (buts de Rachid Mekhloufi et André Fefeu).

Cela fait donc 56 ans que les Verts n'avaient plus perdu 5-2. Cette saison-là, ça n'avait pas empêche les hommes d'Albert Batteux de faire le doublé championnat - Coupe de France. Aux protégés de Laurent Batlles de les imiter !

Huit jours après son doublé en Coupe du Roi, Jonathan Bamba a marqué ce week-end son 2e but de la saison de Liga. Mais son équipe (Celta Vigo) a encore perdu (4-3 à Bilbao) et reste antépénultième et relégable avec 7 petits points pris en 13 journées... Il vient de rejoindre la sélection ivoirienne où il a retrouvé Jean-Louis Gasset, Ghislain Printant, Jean-Philippe Krasso et Max Gradel.

Jonathan Bamba a inscrit son 3️⃣ème but en Espagne ce vendredi soir, lors de la 13ème journée de @LaLiga ⚽️

❌ Une réalisation qui ne suffit néanmoins pas à l’ancien du LOSC et au Celta Vigo pour surpasser l’Athletic Bilbao (4-3).

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— Le Petit Lillois ⚜️ (@LePetitLillois) November 11, 2023

Le milieu de terrain marseillais Azzedine Ounahi s'étant blessé, Walid Regragui a décidé de le remplacer par Benjamin Bouchouari, qui fête ce lundi ses 22 ans. Le numéro 6 des Verts était initialement sélectionné comme Aïmen Moueffek en équipe U23 pour jouer contre le Danemark (le 16 novembre) et les Etats Unis (le 21 novembre). Reste à savoir s'il fera enfin sa première apparition avec les Lions de l'Atlas le 21 novembre à Dar es Salam contre la Tanzanie lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Pour rappel, il était resté sur le banc en mars dernier contre le Brésil (2-1) et contre le Pérou (0-0).

Samedi, les Espaviots du FC Espaly revevaient, sur le stade du Viouzou, dans le cadre du championnat de N3, nos vilains voisins. Le FC Espaly a une forte coloration verte avec le coach Lionel Vaillant, dont on se souvient qu'il a mené, en compagnie de Gilles Rodriguez, les U17 stéphanois au titre de Champion de France 2013. Dans le onze de départ figuraient Kaïs Salah Eddine Bendriss, Gabay Allaigre, Hugo Di Piazza sans oublier Marwane Hammouche, entré en jeu à la 57ème minute, tous passés par le centre de formation de l'ASSE. On a cru que les Espaviots allaient terrasser les vilains lorsque Kaïs Bendriss coupait de la tête un coup-franc venu de la gauche pour ouvrir la marque dès la 3ème minute. Malheureusement les Altiligériens devaient s'incliner sur le score de 2 à 1. Au classement, ils sont à égalité avec leurs bourreaux du jour, mais deux points devant nos Verts qui s'étaient imposés au Viouzou le 9 septembre dernier (victoire 1-0 avec un but d'Antoine Gauthier). 

Trop peu agressifs et dépassés le plus souvent dans l'attaque du ballon, nos défenseurs ont fait peu de fautes samedi à Auxerre.

Seuls deux milieux, Tardieu et Bouchouari ont été avertis. Si ce dernier, déja récemment suspendu, se retrouve de nouveau en sursis (il avait reçu un carton contre Angers), on peut se réjouir de voir Pétrot, Fomba et Batubinsika effacer après Auxerre un carton de leur bilan des 10 derniers matchs.

Seul notre petit n°6 est donc sous la menace d'un prochain carton jaune.

Prochain adversaire des Verts en championnat, le FC Pau a disputé un match très spectaculaire face à Angers samedi (4-4).

Dans une équipe dont le coach a souligné la force de caractère (mené 2-3 puis 3-4 face à Angers, Pau a su revenir au score deux fois), l’attaque a encore brillé. Avec 23 buts marqués en 14 matchs, Pau est aujourd’hui, à égalité avec Angers, Rodez et Caen, la deuxième meilleure attaque du championnat derrière Auxerre (30 buts), loin devant les Verts (15 buts).

S’il faudra donc se méfier des offensives paloises dans 12 jours à GG (samedi 25 novembre), les Verts auront néanmoins la chance d’affronter une équipe dont la ligne défensive sera diminuée : ayant pris une 3^ème biscotte le défenseur central Ruiz (11 titularisations) et le latéral Koudou (7 titularisations) devraient être en effet suspendus pour ce match.

Dimitri Payet a marqué hier à la 94e minute le but victorieux de Vasco de Gama contre l'América Mineiro d'un coup franc qui nous rappelle celui qu'il avait mis lors de l'inoubliable 100e derby.

Ex-club de Max Gradel, Sivasspor a subi ce week-end la loi de Valentin Eysseric. Le milieu offensif de 31 ans a marqué à la très stéphanoise 42e minute le premier but de la victoire (3-0) de son équipe lors de la 12 journée de L1 turque.

GoaL! | Fatih Karagümrük 1-0 Sivasspor | Valentin Eysseric pic.twitter.com/SVDsn9bzS9

— Larex sports (@npaakmph) November 11, 2023

Loïs Diony, qui avait heureusement tout raté il y a deux semaines à l'occasion de son retour à Sainté, a marqué avant-hier un très joli but sur le terrain du Pau FC de Louis Mouton et Henri Saivet. Ce pion, son 6e de la saison, permet au meilleur scoreur du SCO de monter sur le podium des meilleurs buteurs de la saison de L2 derrière le Malherbiste Alexandre Mendy (10) et le Stéphanois Ibrahim Sissoko (8).

Aurélien Petit sera au sifflet ce samedi dès 13h45 au stade Marcel-Verchère pour le match du 7e tour de la Coupe de France qui opposera Bourg-Péronnas à l'ASSE. Formé dans le District de l'Ain, cet arbitre de 36 ans connaît très bien le club bressan, qui l'avait même accueilli une journée dans son centre d'entraînement en début d'année.

Né à Villefranche-sur-Saône, cet opticien de formation n'est pas inconnu des Verts. C'est lui qui a eu l'honneur d'officier dans le Chaudron le 4 février dernier pour le match que l'ASSE avait remporté 3-2 contre le FC Annecy. Mathieu Cafaro avait marqué à cette occasion le plus beau but de la saison de L2.

Les U16 de Kevin De Jesus se déplaçaient cet après-midi à Villefranche-sur-Saône pour affronter le FC Villefranche Beaujolais. Ils restaient sur trois victoires consécutives avec 14 buts inscrits et s'étaient emparés de la place de leader. La hiérarchie a été inversée puisque les Stéphanois se sont inclinés de justesse sur le score de 2 à 1, perdant ainsi la place de leader au profit de l'AS Saint-Priest, vainqueur de Valence. 

Ce sont les Caladois qui prenaient d'entrée les choses en main, ouvrant la marque dès la 11ème minute sur un penalty sifflé suite à un corner. Les Verts allaient égaliser à la 39ème minute sur l'un des rares mouvements collectifs de qualité de ce match, par Noah Moulin bien servi par Noam Aïni. C'est en toute fin de match, à la 83ème minute que Villefranche l'emportait sur une frappe lointaine. 

La composition : Vial (U15) - Ploton (Poyet, 37ème), N.Mouton, Mical, Lengue Lenou - Aït-Amer, Charros, N.Moulin - AÏni, Bijot (U15) (Verhoeven, 57ème), Nativoha. 

La réaction de Kevin De Jesus : "Cette défaite fait partie du processus d'apprentissage des jeunes. Nous avons manqué d'engagement. Nous avons été bien moins incisifs que ces dernières semaines. Nous nous sommes laissé endormir et n'avons pas fait un match satisfaisant. Cela nous montre qu'il faut mettre les ingrédients avant le match, mais aussi pendant le match pour mieux performer."

Dominique Rocheteau, qui était ce week-end à la Foire du Livre de Brive pour dédicacer son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, a accordé à cette occasion une interview au quotidien auvergnat La Montagne. Extraits.

"Je me dis que j’ai eu de la chance d’arriver à Saint-Etienne. Parce que j’étais très loin, dans mon petit village d’Étaules, en Charente-Maritime. C’est Pierre Garonnaire qui est venu me chercher, même si j’avais déjà fait des sélections. J’ai eu la chance de tomber, certainement sur le meilleur club pour un jeune, car il était en avance sur beaucoup de choses.

Dans mon livre il y a un chapitre sur l’argent, j’étais obligé d’en parler, car c’est ce qui a fait changer beaucoup de choses. Je raconte comment ça s’est passé pour moi, mais sans nostalgie ni regret. Sincèrement, je préfère avoir vécu ma période : j’ai suivi des études normalement, j’allais voir des concerts… Avec les réseaux sociaux, aujourd’hui, ce n’est plus possible. Il y avait aussi une proximité avec les gens, qui a toujours été importante pour moi. Vous imaginez, M’Bappé aujourd’hui, venir à la Foire du livre de Brive ? Ce serait très compliqué… Quand on allait s’échauffer avec Saint-Étienne, c’était sur un petit terrain à côté du stade, avec des gens qui nous sollicitaient, c’était autre chose.

Les saluts nazis, les cris de singe… Tout ça, il faut le bannir. Maintenant, il y a des caméras partout dans les stades. Il faut être extrêmement sévère avec ces gens qui n’ont rien à faire là. Si on voulait vraiment, avec la technologie dont on dispose aujourd’hui, on pourrait quand même y arriver. On parle là d’une minorité de personnes, heureusement. J’ai connu de très bons supporters, qui s’investissent, parce que c’est leur vie et ça, il faut le mettre en valeur. Même parmi les Ultras, à Saint-Étienne ou au PSG, j’en connais qui font de très bonnes choses.

Un barrage d’accession en fin de saison entre Saint-Etienne et Lyon, est-ce que j'en rêve ? Ah non, pas du tout ! Je préfère que Saint-Étienne monte directement, sans passer par les barrages. Mais ce n’est pas facile, quand on est descendu, de remonter. Regardez Auxerre.

Le football féminin évolue et il va continuer d’évoluer. Je raconte dans mon livre que ma mère avait monté une équipe dans les années 1960, et que ce n’était pas simple. Elles n’étaient pas trop respectées, elles jouaient contre des équipes d’anciens… Quand j’étais dirigeant à Saint-Étienne, j’allais voir bien sûr l’équipe féminine. Pour moi, c’est comme le basket, le handball, ce sont des sports importants. Mais il faut une vitrine : si l’équipe de France va de plus en plus haut, le reste suivra, comme cela s’est passé aux États-Unis après plusieurs titres de championnes du monde."

Razik Nedder revient pour nous sur le nul arraché par son équipe contre Chambéry cet après-midi.

"Le match nul en soi n’est pas un très bon résultat, cela n’en est pas un très mauvais non plus. Vu le scénario du match, c’est un point qui va compter. On fait une mauvaise entame, on est très naïf sur les deux buts que l’on concède lors de ce premier quart d’heure. Notre jeune équipe a manqué de maturité sur ces actions. On a été obligé de courir après le score. Très souvent, il n’est pas possible de remonter un handicap de deux buts avec une réserve. C’est très dur de renverser des équipes expérimentées. Mais on a su arracher ce nul.

On a eu cette capacité à garder du rythme dans le match, à ne pas sortir du match. On a fait preuve de beaucoup de résilience. A 0-2, les consignes consistaient à réduire le score avant la mi-temps. On a réussi à le faire. Les stats montrent qu’on a eu la possession de balle à 70% en se créant des occasions. On a montré des choses plutôt intéressantes. On est heureux d’égaliser mais malgré le scénario je suis encore frustré. Si on arrive à égaliser à la 85^e minute au lieu de la 93^e, je pense qu’on aurait pu aller chercher quelque chose d’encore plus beau dans ce renversement.

Karim Cissé a délivré deux passes décisives et Jibril a fait une très bonne rentrée. C’est la deuxième satisfaction de ce match. Outre le fait que les garçons ont su revenir dans le match, on s’est remis à marquer des buts. On n’avait pas encore marqué deux buts dans un match cette saison. Depuis quelques semaines on est en train de retrouver Karim. Il a eu un début de saison pas simple à gérer pour un jeune joueur comme lui. Il a eu des rentrées en pro qui n’étaient pas forcément à son avantage dans une période pas évidente aussi pour nous. Karim est en train de digérer ce début de saison, on est en train de retrouver le feu qu’il a dans les jambes et ce côté décisif.

Je suis content aussi pour Jibril. On connaît ses caractéristiques. C’est un atatquant qui a le sens du but assez redoutable. Il a eu au début de l’été une blessure au genou qui l’a tenu éloigné des terrains plusieurs mois. Il a réussi à revenir physiquement à son niveau, que ce soit au niveau du poids que de ses capacités athlétiques. Jibril, c’est un vrai athlète. Il a travaillé dur pour revenir, ce n’est jamais simple à cet âge-là de gérer ce genre de blessure. Dans une période pas simple pour lui, ça aurait pu l’abattre mais Jibril a toujours eu ce mental-là. C’est un enfant du club, c’est un garçon qui a commencé le foot chez nous. Il sait ce que c’est que faire le dos rond, travailler. Il connaît ces valeurs-là et il l’a montré aujourd’hui. En un quart d’heure il se crée deux occasions très nettes et il en met une au fond. On est vraiment satisfaits de l’égalisation, content qu’elle vienne de lui car ça lui fait du bien, c’est un garçon qui va compter.

On a fait le dos depuis plusieurs semaines, j’espère qu’on a passé une période difficile pour nous en termes d’absences pour suspension ou pour blessure. Aujourd’hui, dans l’entrejeu, on avait encore Mathis Amougou (équipe de France U18), Jebryl Sahraoui (équipe d’Algérie U20) et Cheikh Fall (suspendu trois match puis blessé, opérationnel en principe la semaine prochaine) qui n’étaient pas à notre disposition. C’est difficile de performer avec de telles absences dans l’entrejeu mais je trouve qu’on est quand même compétitifs. La semaine d’avant, on n’avait pas Antoine Gauthier car il était suspendu. Ce n’est jamais évident de bricoler dans un secteur de jeu qui est le moteur de l’équipe.

J’espère que le scénario d’aujourd’hui va donner de la force à cette équipe car en termes de comportement, de volonté au travail, je n’ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs. Il va falloir gommer nos erreurs car on reste sur trois ou quatre bons matches dans le contenu mais on ne les bonifie pas suffisamment car à chaque fois il y a une ou deux petites erreurs qu’on paie cash. C’est aussi le lot de ces garçons qui sont-là pour apprendre un métier. On va essayer de corriger ce qui n’a pas fonctionné pour essayer de prendre des points lors de deux prochains matches, à Clermont puis contre Valence à la maison."

Maxime Perard, auteur du but victorieux

Dans un championnat très serré où les 6 premières équipes n’ont que 3 points d’écart, une victoire stéphanoise ce dimanche offrait l’opportunité de passer devant leur adversaire du jour, Monaco, et de retrouver le podium. Menés à la pause, ils ont su renverser la situation en seconde période, pour s’imposer finalement 2 à 1.

La première période était laborieuse pour les joueurs de Patrick Moreau, qui concédaient l’ouverture du score à la 12^ème minute et ne parvenaient pas à trouver la faille pour égaliser.

Aux retours des vestiaires, c’est l’international U16, Dylian N’Guessan, de retour de deux matchs en sélection qui l’ont vu scorer à 3 reprises, qui allait trouver la faille et permettre à son équipe d’égaliser. ( Asse-Monaco 1-1 ; 54^ème)

A la 85^ème minute, Patrick Moreau réalisait un coaching gagnant, avec l’entrée de Maxime Perard, qui donnait l’avantage aux siens 3 minutes plus tard !

Avec cette victoire, les jeunes Verts se retrouvent 3^ème à deux longueurs du leader niçois. En attendant la décision sur le match face à Air Bel (2-1, le 9 octobre dernier) qui pourrait leur offrir la première place, Ses stéphanois iront défier…l’OGC Nice le week end prochain, avec l’ambition d’enchainer une 3^ème victoire de suite.

La composition : Delacroix – Gallo( N’Geleka), Pedro, Tenniche, Hornech – Makhloufi, Mouton, Kies – Mimoun (El Jamali), N’Guessan (Perard), Mayilla.

Buteurs : N’Guessan, Perard.

Vous avez pu suivre cette rencontre en direct cet après-midi sur la chaîne youtube de l'ASSE : la réserve a arraché le nul à Aimé-Jacquet contre Chambéry (2-2).

A l'image de la personne de la com chargée de diffuser ce match, l'équipe stéphanoise a foiré son entame en encaissant deux buts dès le premier quart d'heure.

Les Verts ont réduit le score à la 43e minute grâce à leur attaquant sénégalais El Hadji Dieye sur un caviar de leur international guinéen Karim Cissé.

Sur un joli centre de ce dernier, l'international U20 tunisien Jibril Othman (photo) a égalisé à la 92e.

La compo : Touré - Nzuzi, Owusu, Djile, Bladi - Gauthier, Sidibé (N'Joya N'Gapout, 68'), Cissé - Aiki (Othman, 76'), Dieye (Mukanya, 68'), Agesilas.

Medhy Lutin Zidee, auteur d'un doublé à Monaco

Les protégés de Frédéric Dugand, leaders, avec une seule défaite pour 7 victoires et 2 nuls, se déplaçaient à Monaco, troisième, pour cette 11^ème journée de championnat u17.

Pas de round d’observation dans ce match, avec une ouverture du score dès la 4^ème minute, avec la réalisation de Bradley Ruiz, déjà (unique) buteur dans le derby victorieux face à l’OL. Dans une première période qui allait s’avérer riche en buts, les Monégasques égalisaient 2 minutes plus tard ! (Monaco 1  Asse 1 . 6^ème)

Les Stéphanois reprenaient l’avantage à la 20^ème avec un but de leur attaquant Quentin Prud’homme, avant de corser l’addition à la demi-heure de jeu par le remuant Medhy Lutin Zidee.

Alors qu’on se dirigeait vers une mi-temps et un avantage de 2 buts pour les Verts, Monaco réduisait le score à la 44^ème minute. Mais les Verts, prolifiques sur cette première période, réagissaient de suite, et Medhy Lutin Zidee s’offrait un doublé ! (Monaco 2 Asse 4 . 45^ème).

En seconde période, chaque coach procédait à 4 changements de joueurs, et à ce jeu, c’est Monaco qui prenait le meilleur, 2 entrants réussissant à tromper le portier vert, Alexis Colombet, pour offrir à leur club la réduction du score et le partage des points.

Avec ce point récolté sur le rocher, les Verts restent leaders. Ils recevront leur dauphin, l’OGC Nice, le week end prochain pour consolider cette première place.

La composition : Colombet – Grillot, Dodote (Camara 67^ème), Boukadida, Ruiz- Ben Tiba (Meite 46^ème), Tatuszka, Eymard, Lutin Zidee (Zerga 78^ème) – Yvars, Prud’Homme (Teillol 70^ème).

Lorick Castro, buteur et passeur (photo de Thomas 99)

Jean-Philippe Primard savait bien que la réception du FC d'Annecy ne serait pas une sinécure. Pour plusieurs raisons. Tout d'abord les Hauts-Savoyards sont un peu la bête noire des Verts qui avaient concédé deux défaites la saison dernière. Mais les effectifs changent d'une saison à l'autre, pourrait-on rétorquer. Justement à propos d'effectif, celui des Stéphanois était un peu décimé avec les absences du gardien Lorick Vial et de l'attaquant Melvin Bijot, tous deux appelés avec les U16, des frères Raphaël et Samuel Fuleki partis en sélection nationale roumaine, et d'Ilyès Mansouri, toujours blessé. Mais le coach, avec l'honnêteté qui le caractérise, refusait de se réfugier derrière ce prétexte pour expliquer la défaite des Verts, battus donc 2-3, hier,  sur le synthétique Georges Bereta de l'Etrat.

De l'aveu même de Jean-Philippe Primard, les Verts n'ont pas réalisé une belle première mi-temps, et les Anneciens ont, sans que l'on puisse crier à l'injustice, ouvert la marque en milieu de 1ère mi-temps. Un tir croisé, de l'entrée de la surface, était repoussé par Timothé Ramalho, le gardien U14, mais un attaquant annecien avait suivi et marquait de près. (ASSE-FC Annecy : 0-1, 20ème).
Quelques minutes plus tard, à la suite d'un coup-franc, un cafouillage dans la surface permettait, avec la complicité d'une défense attentiste, de faire le break. (ASSE-FC Annecy : 0-2, 28ème). 
Les Verts allaient se ressaisir et Lorick Castro réduisait l'écart sur un coup-franc direct lequel passait sous le mur haut-savoyard qui avait sauté. (ASSE-FC Annecy : 1-2, 34ème).  
Juste avant le repos un corner tiré par ce même Lorick Castro était repris de la tête par Mahé Royet. (ASSE-FC Annecy : 2-2, 39ème).
 On pouvait penser qu'avec cette égalisation, le plus dur avait été fait. Au cours du deuxième acte, il y a eu des occasions de part et d'autre, mais les Anneciens allaient inscrire le but de la victoire sur un coup malheureux pour les Stéphanois : un centre était contré et terminait sa course dans la lucarne opposée, un but heureux donc. (ASSE-FC Annecy : 2-3, 58ème).
Les Verts tentaient bien de recoller au score, échouaient dans un face-à-face avec le gardien, mais le niveau de leur jeu, n'était pas suffisamment élevé pour espérer l'égalisation. 

La composition : Ramalho (U14) - Akil, Bagelli (Jolivet, 9ème), Lengi (Bagelli, 33ème), Marliac (Lengi, 58ème)- Thouilleux (Lebrun, 71ème), Lebrun (Shabani Pont 40ème), N'Gindu (Piskor, 65ème) - Piskor (Dani, U14, 53ème), Royet, Castro. 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous n'avons fait un bon match contre une belle équipe d'Annecy, je tiens à le souligner. Individuellement, nous n'avons pas été à la hauteur de ce que nous devions être, donc, forcément, collectivement, nous avons été insuffisants. Nous avons souffert sur le plan défensif avec beaucoup de fébrilité. Cependant, nous nous sommes créés des situations intéressantes dans les trente derniers mètres adverses. Nous avons eu des occasions mais avons pêché par maladresse et, comme le gardien adverse a fait au moins trois beaux arrêst, nous avons manqué d'efficacité face à une équipe qui a joué son jeu et qui a eu, également, des occasions. C'est un match qui aurait pu se terminer sur un score de 5-5. Nous aurions pu égaliser, mais la victoire d'Annecy est somme toute logique car nous n'avons pas fait ce qu'il fallait pour gagner ce match."  

Quant aux U14 de Romain Marée, ils se sont imposés contre Annecy sur le score de 4 à 3 et restent à la 2ème place du classement. 

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur la chaîne de la Pravda : l'équipe de France U18 a démarré la Coupe du Monde U17 en Indonésie par une victoire 3-0 contre le Burkina Faso à Jakarta. Entré juste après la mi-temps à la place du Strasbourgeois Nolan Ferro alors que le score était nul et vierge, Mathis Amougou a réalisé une bonne prestation dans l'entrejeu. Le milieu de terrais stéphanois pourrait être titularisé mercredi à 13h00 contre la Corée du Sud.

Plus mauvaise attaque de son groupe (3 buts marqués, seul l'équipe francilienne des Mureaux fait pire sur les 154 équipes évoluant en N3), la réserve de l'ASSE accueille cet après-midi Chambéry, qui sort d'un match nul arraché contre Saint-Priest grâce à l'inoxydable Nassim Akrour (49 ans). Entré en jeu 6 fois cette saison, l'ancien coéquipier grenoblois de Laurent Batlles a claqué plus de pions cette saison en 5e division que les meilleurs et seuls buteurs stéphanois (Enzo Mayilla à Décines, Cheikh Fall contre Feurs, Antoine Gauthier à Espaly) alors qu'il a joué à peine une heure !

Son coéquipier Jordan Scarantino vise la gagne ce dimanche, comme il l'explique au Dauphiné Libéré. "Je me sens bien actuellement et j’essaie d’apporter ma pierre à l’édifice, même s’il faut que nous nous améliorions dans les derniers gestes afin de tuer les matchs. Le week-end dernier, nous avons vécu une fin de match incroyable, nous devons réitérer cela à Saint-Etienne où il est toujours difficile d’évoluer. Nous devons arriver à jouer notre jeu et ne pas subir, afin d’imposer notre football, en tout cas, nous y allons, avec ambition, pour faire un bon résultat."

L'entraîneur chambérien Hervé Yvars est sur la même longueur d'onde dans le même quoitidien régional. "Ce match face à une réserve professionnelle est toujours délicat à aborder, même si nous restons sur une bonne dynamique ces derniers temps. Cette équipe de Saint-Etienne est composée de jeunes joueurs qui récitent leur football, nous devrons nous montrer conquérants et jouer sur nos valeurs, avec beaucoup d’ambitions pour déstabiliser cette jeune formation afin d’obtenir un résultat."

De son côté, Razik Nedder espère dans Le Progrès que son équipe va renouer avec le succès qui la fuit depuis deux mois. "On est dans une poule très serrée. Chaque victoire permet donc de prendre pas mal de places et les mauvais résultats sont moins significatifs. C’est à la fois une chance et une crainte, surtout avec quatre descentes en fin de saison. C’est pour ça qu’il faut absolument que l’on prenne des points pour ne pas se faire de frayeur, et se mêler à la bataille. Pour ce qui est l’équipe, on aura comme chaque semaine un groupe new-look mais qui nous permettra comme d’habitude de produire des performances intéressantes. On sait produire du jeu, si l’on règle notre inefficacité offensive récente, les victoires suivront."

S'il a écrasé l'ASSE hier soir, le capitaine auxerrois Jubal ne jubile pas dans L'Yonne Républicaine car son équipe a encore pris deux buts évitables.

"Retrouver l'efficacité, c'était l'objectif. J'en ai parlé avec le coach : le dernier match à la maison, on avait eu 25 occasions et on n'avait même pas marqué un but. Contre Saint-Etienne,, on a six occasions et on en marque cinq. Les attaquants et tout le monde étaient vraiment là, dans ce boulot, parce qu'on avait besoin de ça. Je félicite tout le monde parce qu'on a fait un gros travail. Ce n'est pas une soirée parfaite, parce qu'on a pris deux buts quand même, et j'espère qu'on pourra faire des matches sans prendre de but. Le premier comme le deuxième, c'est de la concentration. Saint-Etienne a de la qualité pour marquer aussi, c'est une très bonne équipe."

Dans son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau souligne que l'argent n'a jamais été son moteur. Extraits.

"Qu’est-ce que je n’avais pas dit ! Je crois qu’il s’agissait de ma première interview au quotidien régional Le Progrès, accordée à Gérard Simonian, un journaliste qui comptait beaucoup dans l’univers du Saint-Etienne des années 1970. Avec la naïveté et l’insouciance de mes 17 ans, j’avais déclaré quelque chose du genre : « Je ne pratique pas le sport pour l’argent, je pourrais jouer même si je n’en gagnais pas. » A la lecture de cet article, le matin de sa parution, le vestiaire stéphanois avait commenté les deux ou trois passages… qui ne passaient pas. Les joueurs les plus expérimentés y étaient allés de leurs remarques et de leurs mises en garde, style : « Parle toujours, gamin, tu vas vite changer d’avis. Mais fais quand même attention à ce que tu dis… » De tous les côtés, ça chambrait, Jean-Michel Larqué et Hervé Revelli n’étant pas les derniers à allumer la mèche.

En arrivant à Saint-Etienne, j’ai considéré que j’avais une chance exceptionnelle de rejoindre un club mythique où j’allais côtoyer des joueurs illustres comme Salif Keita, Hervé Revelli ou Robert Herbin. C’était un privilège que je croyais inaccessible. Venant d’un petit village de Charente-Maritime, j’avais des étoiles plein les yeux. Partout où ils se posaient, j’étais émerveillé : le stade, le terrain, les installations, le public. Je n’arrivais pas avec l’intention de gagner de l’argent : je ne savais même pas qu’on pouvait recevoir un salaire en jouant au football !

Quand Pierre Garonnaire, le recruteur de l’ASSE, m’a soumis un contrat de stagiaire en 1971, vous pensez bien qu’il n’était pas question de discuter du moindre détail. Je l’ai signé pour 800 francs mensuels comme le prévoyait la Charte du football professionnel. Sincèrement, à 16 ans, c’était l’eldorado. Je n’avais aucune notion de ce que représentait l’argent : à la maison, mes parents n’en parlaient jamais. Ils travaillaient beaucoup et durement pour gagner leur vie mais je ne cherchais pas à en savoir plus.

Trois ans plus tard, après quelques matches en D1 et plusieurs blessures qui ont ralenti ma progression, je suis passé à un autre niveau : la signature de mon premier contrat professionnel, que je n’ai pas davantage négocié. C’était à prendre… et à ne pas laisser : il y avait beaucoup de candidats et peu d’élus. Faute de proposition contractuelle de la part de la direction de l’ASSE, j’ai vu plusieurs de mes camarades plier bagage et retourner dans leur club d’origine. C’était dur pour eux. Mon salaire a été aligné sur la grille de la Charte, c’est-à-dire au minimum, mais ce n’était pas un problème. J’ignorais ce que touchaient les joueurs dont je partageais le vestiaire, le sujet était un peu tabou et les médias, contrairement à aujourd’hui, ne l’abordaient jamais.

Dans la foulée de la saison 1975-1976 et de notre belle campagne européenne, mon contrat a été revalorisé. J’ai compris que mon statut avait changé lorsque j’ai été reçu, dans son bureau, par le président du club, Roger Rocher. C’était un homme impressionnant, la pipe à la bouche, placide derrière sa table recouverte de nombreux dossiers. Il était très paternaliste avec ses joueurs mais en imposait. Seul face à lui, du haut de mes 21 ans, j’ai signé le document qu’il me proposait. Dans mon esprit, à cet instant, il n’y avait pas lieu de discuter. Le métier d’agent n’existait pas pour défendre les intérêts des joueurs, et lorsqu’il était question d’impresario, il s’agissait plutôt d’organisateur de matches, de tournois ou de tournées à l’étranger. Pour le reste, tout était à inventer.

Je suis resté huit ans à Saint-Etienne, où j’ai été pleinement heureux, et jamais je n’ai contesté les termes de mes contrats. Je les ai tous signés, j’avais une totale confiance en Charles Paret, le directeur général du club, puis en Jean-Claude Marjolet, le secrétaire général. Quelques années plus tard, j’apprenais l’existence d’une caisse noire. Cela montre, pour le moins, que l’argent altérait déjà le football de haut niveau, d’autant que les clubs professionnels, comme Saint-Etienne à l’époque, n’étaient pas organisés comme aujourd’hui en sociétés commerciales mais en associations régies par la loi de 1901, ce qui réglementait et limitait la réalisation de bénéfices."

Comme le rapporte Le Progrès, deux défenseurs stéphanois ont commenté la déroute de leur équipe à Auxerre. Extraits.

Dennis Appiah : "On a pris une belle gifle. Ça peut arriver dans une saison mais j’espère que c’est la dernière fois. Tout ce qu’ils ont tenté, ils l’ont réussi. Nous, on a eu aussi des opportunités mais on ne pas pas forcément plus qu’eux. On n’a pas été assez tueurs. On a super mal défendu dans leurs points forts. Sur l’ouverture du score, je suis au duel mais il me mange et sur le deuxième, je suis un peu en retard. Maintenant, il faut se servir de cette gifle pour rebondir."

Anthony Briançon : "Cela fait très mal. On n’a pas été au niveau. On prend trois buts de la même manière. On n’a pas mis les ingrédients qu’il fallait même si Auxerre a eu une réussite maximale. C’était une confrontation directe, on restait sur une défaite frustrante samedi dernier et on n’a pas sur relever la tête. On prend un bon K.-O. mais on est des hommes et on va se relever."

Alors qu'il restait sur une victoire 6-2 contre les Verts au Moustoir, Christophe Pélissier n'a pu faire mieux qu'un 5-2 ce soir à l'Abbé Deschamps. Mais l'entraîneur auxerrois a réussi à masquer sa déception en conférence de presse.

"Je vous avais dit qu'on se devait une revanche. Aux joueurs, je leur avais dit qu'après les trois matches pas favorables, il fallait garder le plaisir du jeu. On lit les matches par rapport au résultat, mais dans le contenu, c'était bon, hormis celui de Guingamp qui m'avait moins plu. On devait garder le plaisir du jeu. Tout en montant l'exigence dans certains domaines comme la hauteur du bloc. On devait monter au niveau de la force collective. Il nous manquait l'efficacité, qu'on a eu ce soir, peut-être grâce à plus de force collective.

Il y a des moments quand on est attaquant, rien ne rentre, on veut forcer son jeu. Et là, le travail, c'est psychologique, ce n'est pas que devant le but. C'est à nous le staff de maintenir l'exigence et le plaisir à prendre avec le ballon. L'homme du match ? C'est l'équipe. Mais Ado Onaiwu, je l'avais tancé un peu dans la semaine, en lui disant que j'attendais beaucoup plus, car je connais ses qualités. Hier, il a fait une séance exceptionnelle devant le but. Avant le match, je lui ai dit de faire pareil. Il a une qualité de jeu de tête et je voulais qu'il arrive en deuxième rideau."

Battus coup sur coup par le Paris FC et Auxerre, les Verts sont retombés à la 5e place de Ligue 2. Avec 4 défaites en 14 rencontres, les chances de montée sont-elles compromises ? 

Si on regarde dans le rétro, on verra que les hommes de Robert Nouzaret avaient choisi l'automne pour mettre un sacré coup d'accélérateur. Avec 8 victoires en 9 matchs entre la 7e et la 15e journée, ils trustaient déjà le fauteil de leader. A la J14, la bande au Nouz affichait 30 points soit 6 de plus que celle de Batlles. 

Toutefois, les gars d'Antonetti tournaient dans les mêmes temps de passage que ceux de Batlles à la J14. Après une défaite à Laval, ils affichaient 24pts au classement et une 4e place au classement, à 8pts du leader Istres.

Point commun au Nouz et à Anto, aucun des deux n'allait perdre un match avant la trêve. En 98-99, les Verts allaient prendre 9pts (2 victoires, 3 nuls), quand ceux de 2003-2004 allaient en glaner 11 (3 victoire, 2 nuls). 

Si Laurent Batlles et ses hommes alignaient 5 victoires avant Noël, ils passeraient à la J19 dans les temps de 98-99 (39pts). S'ils copient Antonetti avec 3 victoires et 2 nuls, ils auront 35pts à la trêve. Si en revanche, la débandade continue, alors la trajectoire de la montée s'éloignera, sans pour autant devenir impossible.

Si les Verts ont encore déchanté à l'Abbé-Deschamps, leurs prochains adversaires se sont facilement imposés 3-0 en début de soirée face à Haguenau grâce à des buts de Youness Aouladzian, Gwenn Foulon et Sofiane Belkheir. Alors qu'il a un match en retard à jouer à Mâcon dont la programmation n'a pas encore été arrêtée, le Football Bourg-en-Bresse Péronnas 01 consolide son statut de leader du groupe D de National 2. Avant de défier les Verts à Verchère samedi prochain à 13h45 lors du 7e tour de Coupe de France, le club bressan n'a perdu qu'un seul match cette saison, il y a 5 semaines à Besançon.

Au micro de beIN Sports, Laurent Batlles a commenté sa 3e défaite de la saison, la 2e consécutive et la 16e en 53 matches sur le banc de l'équipe première des Verts.

"Déjà je pense que je ne vais pas parler aux joueurs ce soir. Au vu de ce que j’ai vu (sic), notamment dans l’intensité et dans les duels contre cette équipe-là… Je préfère attendre un petit peu parce qu’à chaud je pense qu’il y aura des choses un peu dures pour eux. Je vais prendre un peu de recul, et puis après regarder le match. C’est difficile malgré tout à analyser. On a l’impression qu’on peut marquer à chaque occasion et qu’on prend des buts à chaque occasion qu’on concède. Il y a des choses qu’on ne peut pas se permettre à ce niveau-là, on va en parler tranquillement entre nous.

Cela fait partie de notre métier de tenter des choses. On a pris 6 buts en 12 matches, et là 6 buts en 2 matches… C’est dur à analyser. Auxerre était en manque d’efficacité offensive et ce soir à chaque fois qu’il y avait une frappe il y avait but. Nous, avec les deux poteaux, avec aussi un peu plus de justesse technique, on aurait pu mettre plus de buts. Quand on veut prétendre monter et jouer le haut de tableau, on ne peut pas défendre comme on a défendu. C’est un match sans, il faut essayer de passer à autre chose."

Alors qu'ils se démarquaient par leur solidité défensive cette saison, les Verts se sont inclinés à Auxerre 5 buts à 2 ce soir.

Laurent Batlles avait fait confiance à un onze quasi identique que celui qui s'était incliné contre le PFC. Stéphane Diarra, pourtant coupable sur le but parisien, remplaçait Maxence Rivera sur l'aile gauche. 

Après 3 minutes de jeu, le calvaire de l'Abbé Deschamps débutait. Onaiwu catapultait de la tête un centre de Perrin, face à un Dennis Appiah un peu tendre (1-0, 3e). Les Stéphanois voulaient réagir vite. Lamine Fomba profitait d'une balle qui trainait dans le camp auxerrois pour se faufiler dans la surface et ouvrir son pied droit. Sa frappe tapait le montant de Leon, battu.

Au lieu d'égaliser, les hommes de Batlles allaient encaisser un second but par Gaëtan Perrin, sur une frappe de 25m ras terre sur laquelle la défense et Etienne Green firent preuve d'une assez grande passivité (2-0, 21e). Les Auxerrois étaient en feu. Sur un ballon bêtement perdu par Mickaël Nadé, Gauthier Hein s'en allait défier Etienne Green pour le 3-0 mais croisait trop sa frappe. Les Verts étaient proches du KO mais restaient dans la partie grâce à un cadeau de Donovan Léon qui dégageait sur Mathieu Cafaro qui n'avait plus qu'à ajuster le gardien bourguignon (2-1, 32e). 

Loin de motiver les Stéphanois, ce but a permis aux Auxerrois de reprendre leurs esprits avant la pause. Sur la droite, Joly adressait un centre repris tranquillement par Onaiwu pour le doublé (3-1, 36e)

A la pause, Laurent Batlles gardait les mêmes hommes et repartait à l'abattoir. Quelques minutes plus tard, les entrées de Mahmoud Bentayg et Gaëtan Charbonnier permettaient aux Verts de gagner quelques mètres sur le terrain. Positionnés en 4-2-3-1, les Verts se procuraient une occasion par Gaëtan Charbonnier dont le centre-tir touchait le poteau de Léon. Deuxième bois de la soirée.

Dans une réplique du 3e but, Onaiwu corsait l'addition par un triplé sur un centre de Perrin (4-1, 66e). La partie n'avait plus aucun sens et les occasions de part et d'autre se multipliaient. Sur l'une d'elles, Mahmoud Bentayg parvenait à s'infiltrer dans la surface et lober Léon pour donner un peu d'espoir aux Verts (4-2, 80e). Espoir de courte durée car Sinayoko concluait le festival Icaunais d'une frappe du pointu dans le petit filet de Green (5-2, 82e).

Au classement, les Verts tombent à la 5e place, toujours qualificative pour les barrages et sont doublés d'un point par leur adversaire du soir. Laval, battu mais toujours leader, pointe à 5 longueurs. Sainté ne compte plus qu'un point d'avance sur Ajaccio, vainqueur de Troyes.

Forfait lors du dernier rassemblement de l'équipe de France, William Saliba fait partie des 23 Bleus retenus pour affronter Gibraltar (le samedi 18 novembre à Nice) et la Grèce (le 21 novembre à Athènes) lors des éliminatoires de l'Euro.

Lors de la 12e journée de Premier League, l'ancien défenseur central stéphanois a marqué cet après-midi le deuxième but de la victoire (3-1) d'Arsenal contre Burnley. C'est le premier pion claqué à domicile par le natif de Bondy sous le maillot des Gunners.

Pour rappel, il avait inscrit 3 buts à l'extérieur pour le club londonien : à Bournemouth et Brentford en championnat l'été 2022, à Lisbonne contre le Sporting en Ligue Europa il y a 8 mois.

William Saliba remet Arsenal sur de bons rails ! 🚄

Premier but en carrière à l'Emirates Stadium pour le défenseur français 🇫🇷#ARSBUR | #PremierLeague pic.twitter.com/uDrkhWyfzZ

— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) November 11, 2023

Vous avez pu suivre cette déroute en direct cet après-midi sur la chaîne de la FFF : une semaine après les garçons, les filles ont perdu à domicile contre le Paris FC sur un score bien plus lourd : 1-6 !

Après une première demi-heure équilibrée marquée par le pion égalisateur de la Canadienne Alexandria Lamontagne (photo) sur un centre de Cindy Caputo, les protégées de Laurent Mortel ont complètement sombré.

Lanterne rouge avec un 1 point pris en 7 journées, les Amazones tenteront de réagir dans une semaine sur le terrain de l'autre promu (Lille, 6 points) avant d'aller à Dijon (2 points). Deux matches importants dans la lutte pour le maintien...

La compo : Gignoux - Anglais (Pierre-Louis, 46'), Blanchard (Legrout, 46'), Bataillard, Carage, Tapia (Klotz, 83') - Caputo (Elmore, 72') , Otu, Champagnac (Mbadi, 83'), Lamontagne - Browne.