A l'occasion de son 50e match officiel à la tête de l'équipe première des Verts, Laurent Batlles s'est imposé pour la 21e fois. A l'issue de son succès à Francis Le Basser, Lolo a exprimé sa joie au micro de beIN Sports.

"Je suis très heureux, c’est ce que j’ai dit aux joueurs à la fin du match. Très heureux du contenu de la première mi-temps, on aurait même dû mener plus largement à la pause. La seconde période, on a mal joué certains coups, on aurait dû être un petit peu plus justes techniquement. Malgré tout, on a montré beaucoup de solidarité, beaucoup d’envie. Je suis très heureux de venir gagner ici car ce n’est jamais facile de venir prendre des points à Laval. On a un peu plus subi en seconde mi-temps mais c’est un peu normal, ils jouent plus sur Tchokounté, sur les seconds ballons. On savait qu’il fixait dans l’axe et qu’après ils allaient trouver les couloirs pour faire beaucoup de centres. On a aussi essayé de bloquer les couloirs. C’est une belle victoire qui nous permet d’avancer dans ce championnat qui est très difficile. On est très heureux d’avoir chez le premier."

Sous une pluie battante, les Stéphanois sont allés s'imposer chez le leader Laval qui restait sur 9 victoires consécutives à Le Basser (1-0).

Alignés en 4-3-3 avec Dylan Chambost côté gauche en l'absence de Stéphane Diarra (blessé), et avec Aïmen Moueffek au milieu de terrain pour remplacer Benjamin Bouchouari (suspendu), les hommes de Laurent Batlles ont pris à défaut les lavallois grâce à un but d'Ibrahim Sissoko. Lancé en profondeur par Dennis Appiah à la limite du hors-jeu, l'ancien Sochalien ajustait Samassa d'une frappe puissante du droit (1-0, 13e).

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— sainté gars (@VidsAsse) October 23, 2023

Les Stéphanois continuaient d'attaquer et se procuraient une belle occasion par Mathieu Cafaro dont la frappe qui partait dans le petit filet était déviée par Samassa. Le même Samassa qui ne pouvait rien sur une frappe de Cafaro - copie conforme du but de Sissoko - mais était sauvé par son poteau.

Au retour des vestiaires, Laval voulait prendre le jeu à son compte mais hormis une tête de Vargas et un centre tir de Kadile frôlant la cage de Gautier Larsonneur, la défense n'a jamais tremblé.

Ce match a aussi marqué le retour de Thomas Monconduit, qui a remplacé Aïmen Moueffek en 2e période, et d'Ibrahima Wadji.

Au classement, les Verts reviennent à la 5e place de L2, à égalité avec le 4e Grenoble (21pts) à  2 points du SCO (2e) qu'ils recevront lundi prochain avant d'aller à Auxerre (actuellement 3e).

Dans son excellent Foot sentimental paru jeudi dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau rend un hommage très juste à Aimé Jacquet.

"J’ai participé au concours du plus jeune footballeur en respectant chacune des étapes, à Royan au niveau départemental, à Poitiers au niveau régional, à Paris à l’échelon national, puis j’ai eu la chance de me qualifier pour le concours final. La première fois que je suis arrivé au terme du processus, j’avais 14 ans, c’était en 1969 avant la finale de Coupe de France OM-Bordeaux. Je revois mon père verser des larmes tellement il était heureux. C’est la première fois que je le voyais pleurer. La seconde fois, j’avais 16 ans, je jouais en cadets, le concours se déroulait à Colombes avant finale de Coupe de France 1971 entre Rennes et Lyon. J’ai terminé 11^e, Michel Platini 13^e, sous les yeux de Pierre Garonnaire. Dans la foulée, je rejoignais Saint-Etienne et une toute autre histoire débutait.

Je me suis immédiatement plongé dans l’univers professionnel qui présentait peu de rapports avec ce que j’avais vécu, même si les fondamentaux demeuraient. J’ai compris que les individualités les plus brillantes – et elles étaient nombreuses chez les Verts – ne s’exprimaient pleinement que si elles s’intégraient au sein d’un collectif. Si l’équipe de Saint-Etienne dominait à ce point le football français, c’est qu’elle savait réaliser la symbiose de talents divers. Je devais m’inscrire dans la philosophie de jeu de cette famille verte dont j’apprenais les codes. Il y en avait d’autres, spécifiques à la région : la solidarité et l’humilité, toutes valeurs partagées par le public stéphanois.

Robert Philippe et Robert Herbin ont été des entraîneurs essentiels dans mon apprentissage du haut niveau. Je tiens à souligner le rôle tout aussi fondamental d’Aimé Jacquet, qui terminait sa carrière de joueur. Il a beaucoup insisté auprès de moi sur l’importance de la passe : « La base de tout, c’est la passe. Elle doit être précise et transmise au bon moment. Il faut la soigner et la meilleure est celle qu’on donne du plat du pied. » Il répétait cette phrase à l’infini pour qu’elle infuse bien nos esprits. Cela peut paraître logique et certains diront que cela va tellement de soi qu’il n’est pas nécessaire de le rabâcher. Mais je vois tellement de joueurs qui manquent d’application dans le geste et qui adressent la passe ou trop devant ou trop derrière un partenaire, qu’il me semble indispensable de le rappeler.

« Fils spirituel » de Jean Snella et d’Albert Batteux, Aimé disait qu’il n’était pas un footballeur très doué au départ et qu’en s’entraînant davantage que ses camarades, il s’était donné les moyens de devenir un bon joueur. Un joueur qui n’en démordait pas : « Sois juste techniquement quand tu donnes le ballon à un partenaire pour qu’il en fasse le meilleur usage », me disait-il. Il ajoutait que c’était presqu’une question de respect. Ses mots m’ont beaucoup servi et si je devais résumer, je dirais : avec Aimé, j’ai travaillé la passe ; avec Roby, j’ai travaillé le centre.

A Saint-Etienne, l’équipe composait une mosaïque associant les talents des uns et des autres. Elle éliminait un peu, par la même occasion, les défauts des uns et des autres. Penser d’abord aux autres avant de penser à soi : voilà l’idée première qui devait orienter ma conception du jeu. Le jeu avant le je. Je l’ai retrouvée lorsqu’Aimé Jacquet a mené l’équipe de France au titre de champion du monde 1998. Je me souviens d’une de ses phrases fortes qui résonnait avec ce qu’il me disait avec insistance dans le vestiaire stéphanois : « Nous ne pensons qu’à l’équipe et non pas à Zidane, ou à Djorkaeff, ou à Barthez. C’est l’équipe qui nous intéresse, pas le joueur. »" 

Pour Kombini, Michaël Youn est revenu sur le chant sur la pelouse de Gerland dans le film "Les 11 Commandements" :

"Le commandement numéro 13 "Tu prendras un bide" est un happening qui me vaut d'être détesté à Lyon et d'être quasiment un demi-dieu à Saint-Etienne ! Lyon et Saint-Etienne c'est en vrai la plus grosse rivalité du football français. C'est entre guillemets les bourgeois de Lyon contre les ouvriers de Saint-Etienne. On a réfléchi à faire ça au Parc des Princes et au Vélodrome, mais on s'est dit que ça risquait de dégénérer. On voulait bien faire les cons, mais on ne voulait pas mourir (rires). Et puis il s'avère que Pathé est accessoirement actionnaire de l'OL, donc on avait demandé à Jérôme Seydoux de téléphoner à Jean-Michel Aulas pour savoir si on pouvait faire un petit interlude musical pendant la mi-temps de Lyon-Auxerre. On nous a demandé ce qu'on allait dire, on a répondu que c'était rien, juste une petite chanson. Pendant les 11 Commandements, on devait mentir tout le temps. On disait qu'on allait chanter une chanson des Pow Wow, un groupe qui faisait des vocalises dans les années 90-2000. Et ils avaient repris cette chanson "Le lion est mort ce soir".

Donc vous allez à Lyon chanter "Le lion est mort ce soir", et vous vous faites passer pour un groupe de Saint-Etienne, avec la complicité du speaker. On s'est fait conspuer et c'était mon rêve ! Me faire siffler par 40 000 personnes, c'était hyper jubilatoire. Je crois que c'est autant jubilatoire que de se faire acclamer ! On avait planqué des caméras, on avait des mecs qui étaient en tribune avec les Bad Gones pour filmer. On a vu tout un kop bugger pendant les 3 minutes de la chanson ! C'était l'époque des batteries détachables dans les téléphones portables, on s'en est pris un paquet quand on est repartis ! Ca aurait pu vraiment dégénérer, on a eu peur, je ne vais pas mentir, mais on était fiers de faire ce truc-là !

A la fin, les autorités de la Ligue de football voient que ça part en sucette et disent qu'il faut désamorcer le truc, qu'on dise qu'on n'est pas un vrai groupe de Saint-Etienne, que c'est pour un sketech. Donc le speaker se rattrape, parce qu'il se sentait fautif d'avoir dit qu'on était de Saint-Etienne, et il précise que c'est pour le prochain film de Michaël Youn. Et là, le kif ultime ! La scène n'est pas dans le film parce que ça aurait sorti les spectateurs de la narration, mais j'ai 40 000 personnes qui chantent "Michaël Youn, Michaël Youn, Michaël Youn est une salope" Voilà, j'étais très content d'être la salope des supporters de l'OL ce jour-là !"

Entré à la mi-temps de la rencontre qui opposait son club du FC Copenhague à Vejle Boldklub, l'ancien Vert, Elias Achouri, a égalisé à la 70ème minute, à la suite d'un une-deux dans la surface de réparation adverse. Le club de la capitale danoise l'a finalement emporté 2-1 et conserve la tête de la Superligaen. 
C'était le 2ème but de l'ex-Stéphanois. Avec également 5 passes décisives, il s'impose comme un élement important de son équipe qui se déplace demain à Manchester United dans le cadre de la 3ème journée de la phase de groupes de la Ligue des Champions. 

But d'Elias Achouri à 3'

Pour la 6e fois de sa carrière, Guillaume Paradis aura rendez-vous avec les Verts lundi prochain pour la réception d'Angers qui clôturera la 12e journée de L2. Pour rappel, il avait eu la chance d'être au sifflet à Geoffroy à 24 ans (1-0 contre Caen).

Arbitre ayant dirigé le plus de matches de l'ASSE la saison dernière (5), il n'a pas porté chance aux protégés de Lolo à l'extérieur : nul concédé à Valenciennes (à cause d'un péno de Saidou Sow), défaite à Sochaux (avec expulsion de Jean-Philippe Krasso à la clé), nul à Rodez (qui avait ouvert le score encore sur un péno concédé par Saidou Sow), nul au Havre (avec une expulsion de Léo Pétrot).

Mais le Sarthois avait validé le succès des Verts à Geoffroy contre Dijon (2-0, buts de Jean-Philippe Krasso et Benjamin Bouchouari) marqué par la grave blessure au genou de Gaëtan Charbonnier.

Ayant claqué 6 pions cette saison sous le maillot vert (5 avec les U17 et 1 avec les U19), Djylian N'Guessan (photo Philippe Le Brech) a aussi scoré il y a 3 semaines à l'occasion de son premier match en équipe de France U16 contre le Pays de Galles. Le prometteur attaquant stéphanois a de nouveau été sélectionné par Lionel Rouxel pour le Tournoi International du Val de Marne. Le protégé de Frédéric Dugand et Patrick Moreau affrontera successivement la Suisse (le 31 octobre à Créteil), l'Angleterre (le 2 novembre à Plessis-Trévise) et le Japon (le 4 novembre à Bonneuil-sur-Marne).

Faouzi Ghoulam, qui n'avait plus scoré en match officiel depuis le match perdu par Naples à Bologne le 25 mai 2019, a retrouvé le chemin des filets hier sur le terrain de Fenerbahce d'un joli coup franc. Mais l'enfant de Montreynaud n'a pas pu empêcher Hatayspor de s'incliner chez le leader.

Golazo di Faouzi Ghoulam! 🔥💙 pic.twitter.com/8BKey0BcyG

— Antonio Lobotka | Campione D’Italia 04/05/2023 🏆 (@antoniolobotka) October 22, 2023

Pour rappel, l'ancien numéro 13 de l'ASSE n'a claqué qu'un pion en 97 matches avec les pros lors de ses vertes années, lors d'une défaite au Vélodrome il y a 10 ans.

En conférence de presse avant le match de ce soir, le coach lavallois, Olivier Frapolli a souligné l'importance du soutien du stade Francis Le Basser : "je ne suis pas dans la tête des joueurs, mais il se passe effectivement quelque chose d'assez incroyable à domicile. C'est difficile à mesurer mais l'ambiance à Le Basser, quasi plein à chaque match, et le soutien du public du début à la fin, participent sûrement au capital confiance de l'équipe. Plus tu gagnes, plus tu as envie de gagner. Encore plus chez toi. Certains ont connu une telle période de disette qu'ils veulent en profiter et que cela dure le plus longtemps possible."

Rappelons que Laval reste sur 9 victoires consécutives à domicile, ce qui indique quel grand coup nos Verts vont frapper ce soir !

Avant de défier les Verts ce soir, l'entraîneur lavallois Olivier Frapolli met en exergue dans Ouest-France l'efficacité de son équipe.

"Deux équipes solides et en forme vont s’affronter de lundi. Sainté est invaincu depuis 8 matches, tout comme nous. Et ils sont sur 4 matches sans prendre de buts. On devra être à 100 %, à notre meilleur niveau, pour pouvoir être à la hauteur. Après le gros test contre Bordeaux, c’en est un nouveau. Saint-Étienne est en bien meilleure posture qu’à la même période la saison passée. Et ils ont changé leur animation depuis le début de saison. Ils ont démarré à 5 défenseurs, mais sur le match de Caen, qui a lancé leur dynamique, ils ont joué avec deux lignes de 4, en 4-1-4-1.

Au départ, on a toujours cette envie de prendre les choses en mains, de mettre de l’intensité. Mais parfois des adversaires vous empêchent de le faire. La data la plus notoire, c’est l’efficacité, dont j’ai souvent parlé l’an dernier. Mais on peut dire aussi que c’est de la chance. Sur les probabilités de remporter nos matches, statistiquement, sur les dix joués, le seul qu’on ne méritait pas de gagner, c’est Bordeaux. Mais même à Troyes (défaite 3-1), la probabilité était de notre côté. Donc ça veut dire que ce qu’on fait est cohérent."

Dans sa dernière édition, la Pravda met en exergue le point fort des Lavallois, qui reçoivent les Verts ce soir en clôture de la 11e journée de L2.

"Le HAC, la saison dernière, et l'AC Ajaccio en 2022 (19 buts encaissés sur la saison pour les 2) avaient confirmé l'importance d'une solidité défensive. Avec 5 buts encaissés en 10 journées, les Lavallois sont dans les standards des meilleures équipes dans ce domaine depuis 15 ans. Pour exister en Ligue 2, c'est devenu quasi primordial. Pourtant, c'est avec la même organisation, une défense à 5, que Laval fut nettement moins performant l'an dernier. Pour Frapolli, les Tango ont retenu les leçons de la saison dernière : « On est montés de National avec une équipe très offensive. On voulait garder ce même allant en L2 mais on prenait trop de buts. Aujourd'hui, cette expérience nous sert. Ce vécu est une donnée évidente de notre solidité actuelle. »

On est là au cœur du pragmatisme lavallois, avec cette attention particulière aux coups de pied arrêtés. « C'est un axe important chez nous depuis trois saisons. Avec l'arrivée de Francis De Percin (le 29 juin, en tant qu'entraîneur adjoint), Gilles Bourges (l'autre entraîneur adjoint) se consacre presque exclusivement sur cette partie du jeu. Il est très pointilleux dans son analyse. Le recrutement de Malik Tchokounté (5 buts), très fort de la tête, et la qualité de pied de Thibaut Vargas (5 passes) sont aussi des atouts dans ce domaine. On n'a jamais autant travaillé ces phases de jeu. » Laval a inscrit 9 de ses 13 buts sur coups de pied arrêtés, dont 6 uniquement sur corner."

Le capitaine stéphanois Anthony Briançon s'exprime dans la dernière édition du Dauphiné Libéré. Extraits.

"À Caen, nous étions sous pression et on fait notre match référence. Battre le leader chez lui, ça a redonné confiance à tout le groupe. On a changé de système en passant à quatre derrière. On prend moins de buts depuis. On est sur une série de 8 matches sans défaite et on vient d’enchaîner 4 matches sans encaisser de but. On a des valeurs avec de la solidarité et un état d’esprit irréprochable.

Il ne faut pas croire qu’on va rouler sur la L2. On voit des équipes préparées à jouer la montée en difficulté. Il faut beaucoup d’humilité pour avancer dans ce championnat. Quand on voit Le Havre la saison dernière, on ne peut pas dire que leur jeu était flamboyant. Il faut savoir quel est l’objectif : tout mettre en œuvre pour monter. Il faut gagner, peu importe la manière.

L’année dernière, on nous reprochait de bien jouer mais de prendre des buts. Aujourd’hui, on nous reproche de ne pas être très beaux mais on prend des points. Je préfère être en haut. Il y a 5 gros matches à venir qui donneront une idée sur la première partie de saison. Il faut essayer d’avoir une continuité dans nos performances, garder cet état d’esprit, ce goût de l’effort. La montée est dans un coin de la tête de tout le monde."

S'il n'a pas encore trouvé le chemin des filets au Japon, l'inoxydable Bafé Gomis (38 ans) a délivré deux passes décisives qui ont permis à Kawasaki Frontale de battre (4-2) Avispa Fukuoka lors de la 30e journée de J League.

Comme le souligne l'agence de statistiques sportives Opta, l'ASSE (59) et le Stade Lavallois (51) sont les deux clubs qui ont pris le plus de points en Ligue 2 en 2023.

Laurent Batlles a retenu 18 joueurs dont 3 revenants pour affronter le leader ce soir à Laval. Mickaël Nadé, qui n'a joué qu'à Rodez cette saison et n'est plus apparu sur une feuille de match depuis la victoire contre QRM il y a 2 mois est du voyage à Laval. Titulaire lors des trois premières journées mais absent depuis, Thomas Monconduit profite de la suspension de Benjamin Bouchouari pour faire son retour. Enfin remis de la blessure à la cheville qu'il avait contractée à Rodez, Ibrahima Wadji sera aussi de la partie.

Gardiens : Gautier Larsonneur, Etienne Green
Défenseurs : Dennis Appiah, Dylan Batubinsika, Anthony Briançon, Mickaël Nadé, Léo Pétrot
Milieux : Lamine Fomba, Florian Tardieu, Aïmen Moueffeck, Victor Lobry, Thomas Monconduit, Dylan Chambost, Mathieu Cafaro
Attaquants :  Maxence Rivera, Gaëtan Charbonnier, Ibrahim Sissoko, Ibrahima Wadji

Loïc Perrin s'est confié au Progrès avant le match de clôture de la 11e journée qui opposera les Tango aux Verts demain soir à Francis Le Basser. Extraits.

"Je suis globalement satisfait du mercato d’été. Les recrues ont trouvé des repères. Elles sont soit titulaires, soit ont déjà contribué à l’obtention de points. Des joueurs ont encore besoin d’un temps d’adaptation légitime. Je pense notamment à Mahmoud Bentayg, qui vient d’un pays différent. Le changement tactique du 3-5-2 au 4-3-3, je ne le prends pas du tout comme un désaveu du mercato d’été.

Les recrues jouent, il a semblé bon au coach de changer et c’est pour l’instant plutôt bien senti. Aujourd’hui, ce système nous réussit mais ça ne veut pas dire que ce sera le même dans un mois. Notre effectif est plutôt bien équilibré. On manque de solutions sur le côté droit de la défense. On a la chance que Dennis Appiah nous fasse tous les matches. Derrière, on n’a pas d’autre spécialiste à ce poste. Notre classement conditionnera aussi notre recrutement."

Kader Bamba, qui avait claqué contre Valenciennes le dernier pion stéphanois de la dernière saison, a retrouvé le chemin des filets ce dimanche. Auteur du second but de la victoire des Canaris contre les Pailladins à la Beaujoire, l'attaquant de 29 ans a été félicité par son entraîneur Pierre Aristouy à l'issue de la rencontre. "Je suis content pour Kader. Il n’est pas toujours content de démarrer sur le banc mais il a eu une attitude très positive en entrant. Et je pense toujours que quand on est dans cet état d’esprit, on est récompensé."

Razik Nedder nous a livré ses impressions après la défaite de son équipe contre Lyon La Duchère.

"Il est évident que c’est difficile après un match comme celui-là. Même si on ne fait pas une super première mi-temps, je pense que dans l’impact, dans l’intensité, on a été un peu trop tendre, un peu trop gentil face à cette équipe agressive et expérimentée de Lyon La Duchère. Néanmoins, on fait plutôt une bonne deuxième mi-temps. On réussit à mettre l’intensité qu’on voulait, on se crée pas mal de situations, on a des occasions nettes et franches qu’on ne finalise pas. On joue avec une très jeune équipe, il faut souligner qu’aujourd’hui on finit le match avec sept U19 et un U17. Historiquement, je ne suis pas sûr que ce soit arrivé d’avoir une réserve aussi jeune dans un championnat qui, lui, est de plus en plus relevé. Ce n’est pas un hasard si les réserves sont en difficulté, que ce soit l’OL, nous ou Clermont. On n’est pas suffisamment armé pour performer dans ces matches-là.

Avec la casquette de formateur, on est plutôt satisfait car on est capable de tenir tête à tout le monde, on est capable de faire du jeu dans tous nos matches, on a la maîtrise du jeu et du ballon. Avec la casquette du coach, je veux que mon équipe performe chaque week-end et là c’est plus compliqué. On n’est pas assez armés et il y a de la frustration chez certains joueurs. Certains espèrent plus et quand ils jouent avec nous, ont du mal à performer. On peut rentrer dans un cercle vicieux où on a du mal à faire avancer certains joueurs car les déceptions sont significatives pour eux. Notre rôle de formateur, c’est de permettre à ces joueurs-là de gérer ces frustrations et ces déceptions et de les faire performer quand même chaque week-end.

On est déçu du résultat d’aujourd’hui, je pense qu’un match nul aurait été mérité. Les petits 2006 qui sont rentrés ont apporté du peps et du dynamisme à l’image de Meivyn Agesilas qui a eu cette capacité à générer des déséquilibres, du danger. C’est de bon augure car j’estime qu’on avance, qu’on arrive à être dangereux. On se crée des situations nettes. Maintenant, il va falloir être prudent dans cette poule où rien n’est facile. On voit que le dernier a battu l’OL hier, que les équipes relégables prennent des points. Il va falloir prendre des points pour ne pas se mettre le feu dans cette poule de N3 qui est sans doute la plus relevée de France."

Auteur la nuit dernière à Vancouver de son 20e pion de la saison de MLS, Denis Bouanga a été sacré Golden Boot (meilleur buteur du championnat). L'ancien attaquant stéphanois, qui fêtera ses 29 ans le 11 novembre, a scoré 33 fois toutes compétitions confondues cette saison qui a démarré pour lui il y a 7 mois.

Le but de Denis Bouanga la nuit dernière contre Vancouver#LAFC #MLS #GoldenBoot pic.twitter.com/w2dvkHixmx

— Joueurs Gabonais 🇬🇦 (@libreville089) October 22, 2023

Vous avez pu suivre cettre rencontre de la 6e journée de N3 en direct sur la chaîne youtube de l'ASSE : la réserve s'est inclinée sur le plus petit petit des scores à Aimé-Jacquet face à Lyon La Duchère. Titulaire, le gardien international U17 Mattéo Houngbo Civier a dû s'incliner sur un coup franc excentré repris de la tête par un Rouge à la 38e minute.

Alors que les visiteurs profitent de leur succès pour prendre la tête du championnat, Sainté, défait pour la 3e fois d'affilée par des Rhodaniens, est désormais 10e sur 14. Les Stéphanois joueront leur prochain match sur le terrain de la lanterne rouge Ain Sud, qui n'a pris qu'un petit point depuis le début de saison.

La compo : Houngbo-Civier - Djile, Terry, Owusu (Makhloufi, 59') - Aiki, Sidibé, Cateland, Sahraoui, Mukanya (Agesilas, 54') - Cissé, Dieye (Mayilla, 54).

Le onze vert conduit par Mathéis Piskor, capitaine du jour (Photo de Thomas 99)

Jean-Philippe Primard savait bien que le déplacement de ses U15 sur le stade Gabriel Montpied, à Clermont, pour le compte de la 7ème journée, ne serait pas une sinécure. Les Auvergnats ont en effet consacré des moyens à leur préformation avec la mise en route un pôle de pré-formation pour les moins de 14 et 15 ans, sous la direction de Fabien Debec, l'ancien gardien passé chez les Verts.

Les jeunes du coach Nicolas Pépin ont longtemps occupé la tête du classement, et hier, ils présentaient une équipe au complet avec le retour du gardien Luke Gauche Fornoni. Quant aux Stéphanois, ils restaient sur une bonne série avec quatre victoires consécutives, mais Jean-Philippe Primard a suffisamment d'expérience pour savoir que rien n'est jamais acquis. Le match nul (2-2), plus concédé qu'arraché à l'issue d'une belle rencontre, lui laissait toutefois un arrière-goût d'amertume, plus à cause du scénario que du contenu.

Les Verts sont bien entrés dans ce match et ont rapidement ouvert la marque. Dès la 2ème minute, Melvin Bijot, lancé dans la profondeur, arrivait, un peu excentré, devant la cage clermontoise. Il ouvrait bien son pied mais le gardien détournait son tir qui ne demandait qu'à rentrer dans le but. Quelques instants plus tard, une action initiée côté gauche traversait la surface et Samuel Fuleki, placé côté droit, remettait en retrait pour Mathéis Piskor qui, après un contrôle, enroulait, du gauche, une frappe au ras du poteau à mi-hauteur. Le capitaine du jour avait donné la voie à suivre ! (Clermont-ASSE : 0-1, 6ème).
Mais les Clermontois réagissaient et prenaient un peu le dessus, maintenant la pression sur leur adversaire, se créant quelques occasions auxquelles les Verts répondaient par des contres. Finalement, le score en restait là jusqu'à la mi-temps.

Après le repos, le jeu s'équilibrait avec des Clermontois moins tranchants. Cependant, après une action côté droit suivie d'un centre, le gardien Lorick Vial captait bien le ballon à mi-hauteur, mais, malheureusement, le relâchait, ce dont profitait un adversaire placé près de lui. (Clermont-ASSE : 1-1, 56ème).
Loin d'être abattus, les Verts allaient réagir, prenant clairement le dessus, et se créaient quatre ou cinq occasions nettes, avec un tir sur le poteau, trois face-à-face avec le gardien, une tête sous la barre, suite à un coup-franc, bien détournée par ce même gardien. Comme souvent, faute de n'avoir pu faire la différence, on reste sous la menace de l'adversaire. A trois minutes de la fin, sur une action un peu confuse, les Auvergnats parvenaient à marquer, mais l'arbitre de touche signalait un hors-jeu et le but était annulé. A la dernière minute, un coup-franc sur le côté gauche était tiré, rentrant et en puissance, par Lorick Castro. Melvin Bijot le reprenait de la tête et trouvait la lucarne clermontoise. (Clermont-ASSE : 1-2, 80ème).

Le match n'était cependant pas terminé puisqu'un temps additionnel de cinq minutes était décrété. Sur une action anodine dans la surface, l'arbitre se laissait berner par la chute d'un Clermontois que personne n'avait touché et, au grand étonnement du public, et du reporter de Poteaux Carrés, un penalty était accordé aux Auvergnats qui ne se privaient pas de le transformer en deux temps car Lorick Vial avait réussi à le repousser une première fois. (Clermont-ASSE : 2-2, 80ème+3). C'est donc sur ce nul 2-2 que se terminait cette belle rencontre au résultat tout de même frustrant.

La composition : Vial - Akil (Lengi, 65ème), Bagelli, Jolivet, Lengi (Marliac, 50ème) - Thouilleux, Lebrun, Piskor (cap) (Castro, 78ème) - S.Fuleki, Bijot, Castro (Shabani-Pont, 50ème).  

La réaction de Jean-Philippe Primard :  "Je tiens à souligner que nous avons assisté à un très bon match, en terme d'intensité et de qualité, face à une belle équipe dotée d'un gros potentiel offensif. Nous sommes bien entrés dans ce match avec une occasion dès la 2ème minute et l'ouverture du score quelques instants après. Après ce but, nous avons souffert, mais avons montré une grande solidarité défensive. L'avantage de 1-0 à la mi-temps est peut-être bien payé, mais il reflète aussi notre engagement défensif. Nous avons refait surface en deuxième mi-temps et le jeu s'est équilibré. Même si Clermont a égalisé un quart d'heure après le repos, ensuite, durant une vingtaine de minutes, nous avons eu la mainmise sur le match et nous nous sommes créés plusieurs occasions nettes qui auraient dû nous permettre de prendre le large et de nous mettre à l'abri. Après un but clermontois refusé pour hors-jeu, nous avons néanmoins réussi à prendre l'avantage à la dernière minute de jeu. Mais dans le temps additionnel, un penalty que je qualifierais de très généreux, pour ne pas dire injuste, a permis à Clermont d'accrocher in-extremis le nul. Sur l'ensemble du match, ce nul est peut-être logique, mais, je le disais aux joueurs, l'arbitrage fait partie du jeu et il faut l'accepter. Je retiens le côté positif, la solidarité dont nous avons fait preuve, le fait d'avoir joué en équipe. Mon gros regret, ce sont les occasions manquées en deuxième mi-temps qui nous auraient évité le scenario cruel de la fin du match. C'est frustrant, mais cela l'aurait été encore plus si le match s'était terminé par une défaite."      

Ewan Hornech, défenseur latéral 

Après le duel au sommet face à l’OM reporté la semaine passée, les joueurs de Patrick Moreau, dont la dernière victoire face à Bel Air (2-1) n’est toujours pas homologuée, la rencontre étant toujours en instruction, recevaient Colomiers ce dimanche, actuel troisième du groupe, avec 14 points en 8 matchs.

Le terrain de l’Etrat suspendu suite aux incidents de fin de match face à Air Bel, la réception se déroulait…. au Puy en Velay, club partenaire des Verts.

Les U19 vont imiter les U17, en déplacement à Clermont hier, avec un nul obtenu (1-1), après avoir été menés au score.

L’entame de match est ratée pour les jeunes Verts, Lubin Gonnet-Leard, le portier stéphanois, dont c’était le premier match de la saison, étant trompé dès la 5^ème minute. Les Stéphanois vont ensuite bien réagir et se créer de belles occasions, mais réussissant à en concrétiser une seule. C’est le nouvel arrivant au centre de formation, Mouhamed Lamine N’Diaye, milieu de terrain en provenance du club partenaire de Guédiawaye au Sénégal, qui à l’image de son compatriote Cheik Fall, buteur pour son premier match en U19 l’an passé, va permettre aux siens d’égaliser à la 37^ème minute.

C’est sur ce score qu’est sifflée la pause. (ASSE-Colomiers 1-1.45^ème)

Une seconde période moins maîtrisée, avec peu de bonnes situations ne permettra pas aux Verts d’aller chercher la victoire.

Après ce premier match nul de la saison, les Stéphanois vont se déplacer à 2 reprises. Ils iront jouer leur match en retard face à l’OM mercredi à Marseille, avant de se déplacer une nouvelle fois dans le sud pour y défier Béziers.

La composition : Gonnet-Leard – Hornech, Pedro, Tenniche, Gallo- J.Mouton, Fernandes (Kies 58^ème), N’Diaye- El Jamali (Dodote78ème), N’Guessan (Perard 66^ème)- Ngeleka (Mimoun 78^ème).

Buteur : N’Diaye

La réaction de Patrick Moreau : "On fait une bonne première mi-temps, avec plusieurs occasions. Malheureusement on a manqué d’efficacité et on a seulement marqué une fois. Il faut qu’on soit plus réalistes. En deuxième, on a été moins bons, on n’a pas su se créer autant d’occasions."

Lors du match au sommet de la 12e journée de Segunda Division (L2 espagnole), Leganés a détrôné l'Espanyol Barcelone en s'imposant avant-hier soir 1-0 en Catalogne. Titularisé pour la 8e fois de la saison, Yvan Neyou (26 ans) a été le meilleur joueur de la rencontre. Impressionné par la prestation de l'ancien joueur de l'ASSE, le site Somos Lega lui attribue la note de 9,5/10.

"Le milieu de terrain a montré une bonne gestion du ballon, mais surtout beaucoup de force pour couvrir toutes les passes intérieures de l'Espanyol. Yvan Neyou l'a fait sans retenue ni hésitation, défendant aussi bien au centre du terrain que dans la surface. C'est peut-être l'un de ses meilleurs matches avec les Pepineros."

Titulaire lors des deux premières journées de L2, Ibrahima Wadji a raté les huit suivantes à cause d'une blessure à la cheville contractée à Rodez mais sera demain du déplacement à Laval. Comme le rapporte Le Progrès, Laurent Batlles s'est réjoui hier en conférence de presse du retour de son attaquant sénégalais. Extraits.

"C’est important pour le groupe de le retrouver et on est tous très heureux. Il apporte beaucoup d’expérience et fait le lien avec tout le monde car il est proche des jeunes. Il a vraiment envie de jouer et il s’est énormément donné tout au long de la semaine. Il a été très valeureux et a beaucoup couru dans les jeux. Par moments, il a même fallu le calmer. On va avancer tranquillement sur les quelques matches qui arrivent et il faudra voir comme il réagit.

Deux mois sans match, c’est long. Il ne faut pas aller trop vite mais il va nous offrir d’autres perspectives. En termes de valeurs athlétiques, c’est l’un des joueurs, L1 et L2 confondues, qui sprintent le plus. Cela peut être intéressant pour avoir plus de vitesse en fin de match et voire en transitions, où on arrive de mieux en mieux à jouer, ou encore d’évoluer à deux attaquants comme on a pu le faire."

Deux joueurs passés par Andrézieux et ayant évolué ensemble sous les maillots de l'ASSE et de l'ASNL ont amorcé leur reconversion. Après avoir maintenu les Faucons en N2 il y a quelques mois, Jérémy Clément (39 ans) est désormais consultant pour FFF TV. Comme il la indiqué sur son compte instagram, l'ancien milieu de terrain des Verts a commenté avant-hier à Chasselay (dans la banlieue de la banlieue) la victoire du GOAL FC de Cazim Suljic (remplacé à la 51e minute) contre Nancy.

Loris Néry (32 ans) a quant à lui annoncé hier sur le même réseau social la fin de sa carrière de joueur. Né et formé à Sainté, celui qui aura joué 28 matches en pro sous le maillot vert évoque sa reconversion. "C’est aujourd’hui dans l’arbitrage que j’ai décidé de me tourner, avec toute l’envie et la détermination de faire de mon mieux de l’autre coté du terrain, et la grande fierté de pouvoir, d’une certaine façon, boucler la boucle, en intégrant la section d’arbitrage de l’ASSE."

Auteur de son 2e pion de la saison, Allan Saint-Maximin (26 ans) a marqué hier le 1er but de la victoire (3-1) d'Al Ahli contre Al Wehda Mecca lors de la 10e journée du championnat saoudien. Mais l'ancien Vert, victime d'un croc-en-jambe, a dû quitter le terrain sur une civière dans le temps additionnel.

Sous le soleil exactement, et pas n’importe où (sur la pelouse du stade Salif Keita), les Vertes, pour la 5è journée de D1 recevaient Le Havre cet après-midi.

Face à son adversaire le plus abordable de ce début de championnat, les Amazones se sont hélas inclinées 1-2.

Privées de Bataillard suspendue, et Otu blessée, les filles de Laurent Mortel ont très bien démarré le match avec deux occasions d’Elmore (placée en ailière droite) dans le premier quart d’heure. La 3^ème occasion, sur un centre de la gauche pour Browne sera la bonne. A la 15è, l’avant-centre des Vertes gagne sans souci son duel face à la gardienne havraise.

Dans ce premier acte, les Vertes se créent encore quelques situations sans parvenir à faire le break face à de timides normandes, seulement dangereuses sur des frappes de loin, dont une bien détournée par Gignoux.

En seconde période, peut-être assommées par le soleil, les 22 protagonistes de ce duel de bas de tableau se sont montrées totalement inoffensives, pendant un gros quart d’heure.

Mais les Havraises, déterminées à revenir, finir par renverser le match en deux temps, à la maudite 69è puis à la 76è, dans une défense stéphanoise bien trop passive.

Un scénario bien décevant, tant les Havraises semblaient prenables. Puis 20 dernières minutes bien inquiétantes, tant les Vertes (de nouveau en rose) ne se sont pas procuré la moindre occasion en fin de match. A l'inverse des Havraises qui par deux fois ont failli planter un 3è pion. La première fois, le poteau droit s'est interposé, la seconde c'est une magnifique horizontale de Gignoux qui préservait un peu de suspense. Inutile, hélas.

A l’issue de cette défaite, elles restent dernières de la D1, à un point de Bordeaux 10è et premier non relégable. Rien d’irrémédiable donc mais les deux prochaines journées les verront affronter Fleury et le Paris FC, et la qualité de la seconde période n’incite pas vraiment à l’optimisme, comme semblait le penser Laurent Mortel à l’issue du match :

« On est forcément déçu, quand on fait une première mi-temps de qualité en menant 1-0 à la maison, on n'a pas le droit de perdre. On a pourtant eu les situations pour faire douter notre adversaire. En seconde période, on a perdu trop vite le ballon avec un bloc un peu trop bas. On savait pourtant qu'on pouvait leur poser des problèmes, notamment dans leur dos, en témoigne notre ouverture du score. La D1 demande des attitudes, du caractère. Il est vrai que l'effectif était jeune pour ce match. Les absences de certaines ont limité le turnover. Mais nous allons continuer à travailler, les matchs qui arrivent sont difficiles. »

Ouest-France a rapporté les propos tenus aujourd'hui en conférence de presse par le défenseur lavallois Anthony Goncalves. Extraits.

"Voir Laval leader, ça représente une certaine forme de fierté, par rapport au travail effectué. Le classement est ce qu’il est, mais on n’a rien volé. Il ne faut pas s’endormir, mais continuer à bien bosser, et manger ce qu’il y a. Chacun est libre de penser ce qu’il veut. On sent que ça peut déranger certains observateurs, mais on a passé le cap de la surprise, on n’est plus à la 2e, 3e journée. Quand le président a parlé d’un objectif entre la 1ère et la 9e place, beaucoup ont rigolé. Lui en était persuadé. Quand il parle, tu le sens tellement investi que tu es obligé de le suivre. Il croit tellement en ce qu’il dit, et répète que quand il dit quelque chose, il le fait. Là, on est en train de le faire. Il a affirmé cet objectif, là où beaucoup de clubs se cachent. On s’est mis dans les bonnes dispositions pour y parvenir, même si c’est encore loin.

Quand j'étais à Strasbourg, on n’avait peut-être pas la meilleure équipe, mais celle avec l’état d’esprit le plus fort dans cette division. Avec un stade de La Meinau qui nous a permis de faire des choses fabuleuses. Là-bas, il y avait une phrase qui disait « on n’est pas 11, mais des milliers. » Ça se rejoint avec le Stade. On le sent ici aussi, ça nous pousse, ça donne un supplément d’âme dans les moments compliqués. Peut-être que sur le papier le Stade lavallois ne fait pas rêver, mais dans l’esprit on bataille les uns pour les autres. On se partage les tâches sur le terrain. Pour durer dans ce milieu et cette division, c’est ce genre d’ingrédient qu’il faut mettre.

Toutes les équipes sont compliquées, Saint-Etienne c’est un nom qui fait parler. Il y a une ferveur autour, qui fait qu’on se dit que ce club a sa place en Ligue 1. Il y a tout pour que ce soit une belle soirée lundi, et si on peut l’emporter on ne va pas se priver. Les deux équipes n’ont pas perdu depuis la 3^e journée. Mais ils seront dans notre Chaudron à nous. Ce n’est pas parce qu’il y a les meilleures défenses qu’il n’y aura pas de faille. Mais ça risque d’être un match assez engagé… Et une belle soirée. L’avantage d’avoir un vestiaire expérimenté, c'est qu'on ne laisse rien passer. Tout le monde reste au service du collectif. Nos remplaçants ont eu des impacts sur les résultats, ils font les cris de guerre à la fin des matches. Quand on marque, ils rentrent sur le terrain fêter les buts. Ici, personne ne fait rien pour lui. C’est ça qu’il faut cultiver."

Tenu en échec par Bastia à Paul-Lignon, Rodez a provisoirement délogé ce soir l'ASSE du top 5. Mais les Verts, qui comptent le même nombre de points que les Ruthénois (18), n'ont perdu qu'une place, Guingamp (16 points) ayant concédé le nul à domicile contre QRM.

Les homme de Vincent Hognon ayant été tenus en échec par le VAFC, les Verts reviendront à hauteur de Grenoble en cas de victoire à Laval après-demain soir. Les protégés de Laurent Batlles délogeront le GF38 de la 4e place s'ils s'imposent par 4 buts d'écart à Francis Le Basser.

S'il gagne en Mayenne, Sainté n'aura plus qu'un point de retard sur le troisième auxerrois (tenu en échec à Caen) et deux sur le deuxième angevin, victorieux contre Bordeaux et attendu le lundi 30 octobre dans le Chaudron en clôture de la prochaine journée.  

A l'occasion des championnats du monde de futsal scolaire 2023 qui se déroulaient en Serbie, le légendaire Ivan Curkovic a évidemment reçu la délégation française représentée par les filles du lycée Tezenas du Montcel, toutes licenciées à l'ASSE, qui ont conquis le titre suprême. Il n'a pas manqué de clamer que son coeur était toujours vert.

 

 

 

 

 

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