home
poteaux carrés

Aouchiche score en Championship

11/11 16:03

S'il n'a pas encore été titularisé cette saison, Adil Aouchiche a profité de sa 8e entrée en jeu pour marquer ce samedi son premier but en Championship sous le maillot de Sunderland, vainqueur 3-1 contre Birmingham. L'ancien milieu offensif stéphanois avait déjà marqué pour les Black Cats le 25 septembre avec l'équipe réserve contre Derby County.

 

 

Malm met à l'honneur Bouchouari et Rivera

11/11 10:26

Connaissant bien la L2 pour y avoir joué plus de 380 matches, le consultant de beIN Sports Robert Malm s'est confié à We Sport avant le choc AJA-ASSE que diffusera sa chaîne ce samedi à 19h00. Extraits.

"Je me dis que l’on a un championnat de dingue, un championnat complètement ouvert. Personne ne s’imaginait qu’à ce moment de la saison, Laval serait leader, que Bordeaux serait relégable. On a du suspense, des surprises qui sont bien classées comme Rodez par exemple. Certaines équipes ont de l’avance sur leur tableau de marche. Certains gros sont là comme Saint-Etienne, Angers, Auxerre. D’autres naviguent un peu au milieu, je pense à Guingamp, à Ajaccio. D’autres sont à leur rang, excepté Bordeaux qui est 17e du classement.

Je pense que les Girondins peuvent s’en sortir même s’il est nécessaire de faire quelques retouches au mercato hivernal. On fait un peu le comparatif avec le Saint-Etienne de la saison dernière qui avait du mal à cette période la saison. L’ASSE avait bien fini, Bordeaux pourrait prendre ce chemin la mais pour bien finir il faut bien recruter. Ce sera aux dirigeants bordelais de trouver les joueurs pour remettre Bordeaux en selle. Mais ce n’est pas tout, il y a également des joueurs qui doivent élever leur niveau de jeu, être à la hauteur des attentes du club.

On travaille très bien dans les clubs de Ligue 2, on recrute malin, à la formation aussi, il y a du bon travail. Pas mal de jeunes arrivent à sortir de centre de formation. En termes de formation, les clubs travaillent bien. On a vu l’an passé à Bordeaux avec Bakwa, Mwanga, Bokele, Delaurier-Chaubet. On le voit également à Saint-Etienne avec le petit Maxence Rivera. Chaque club travaille aujourd’hui de manière intelligente.

Le joueur qui m'a le plus marqué depuis le début de saison ? Je ne vais pas être très original, mais Gauthier Hein. Il me surprend, dans sa régularité, dans ce qui l’apporte à cette équipe d'Auxerre, il est impressionnant. Mais il n’y a pas que lui, je pense à l'Angevin Loïs Diony, à l'Amiénois Louis Mafouta, également au Stéphanois Benjamin Bouchouari et au Valenciennois Jean Louchet."

Gilli revient sur sa victoire à Geoffroy-Guichard

11/11 08:44

Avant de recevoir Bastia, l'entraîneur du Paris FC Stéphane Gilli est revenu hier sur la récente victoire de son équipe à Geoffroy-Guichard.

"On a fait un gros match à Saint-Etienne. On a eu 20 premières minutes un peu difficiles mais c'est plus de notre faute. Il y a deux ou trois joueurs qui ont mis un peu de temps à s'adapter à ce contexte quand même un peu particulier. Il ne faut pas oublier que notre défenseur central Yoan Koré n'a que 18 ans. On a un gardien qui est jeune, on a aussi Adama Camara qui jouait en National 2 l'an dernier.

Le contexte fait qu'on a été un peu en difficulté mais je ne trouve pas qu'on a beaucoup subi. Le projet de jeu que l'on veut mettre en place présente des risques dans les sorties de balle. On a fait un retour vidéo cette semaine avec les joueurs, ils ont vu que c'était souvent par des mauvais choix, par fébrilité, qu'ils ont eu quelques difficultés en première période. On a quand même souvent déséquilibré les Verts avant la mi-temps.

On a vu qu'en deuxième période, au bout de 50 minutes, les Stéphanois ne sont plus venus nous chercher. C'est dire que déjà on avait gagné une petite bataille. On sortait le ballon tranquillement pendant 30 mètres sans pression. Nos attaquants ont eu de l'espace, ils se sont souvent retrouvés en un contre un. On l'a déjà vu 3 ou 4 fois en première période, ça aurait pu amener un but. J'ai félicité mes joueurs d'avoir continué à jouer, d'avoir osé malgré le classement qui est le nôtre. A l'arrivée, ça a amené un résultat positif.

Il n'y a pas que ça, on avait identifié quelques faiblesses chez les Verts et on les a très bien exploitées. On aurait pu marquer plus de buts. En fin de première période, on a plusieurs situations où on manque un peu de justesse. En seconde période on a des occasions, on doit marquer un deuxième but. Je crois que les Verts n'ont fait leur premier tir cadré qu'à la 80e minute. On a fait un grosse performance.

J'avais insisté sur l'aspect défensif. Les onze joueurs, je les ai sentis concernés, en partant de Pitou, Joss, Ali, Ilan qui défensivement ont fait un match énorme. Ils ont beaucoup couru, c'était l'une de nos forces. Après, je sais qu'offensivement on était capable de poser des problèmes à toutes les équipes. On a beaucoup de qualités offensives, on a des joueurs avec différents profils. J'ai des joueurs qui sont complémentaires."

Les meilleurs à l'extérieur

11/11 08:11

Battue à Rodez, tenue en échec à Annecy mais victorieuse à Caen, Lorient, Troyes et Laval, l'ASSE est l'équipe qui a pris le plus de points par match à l'extérieur (2,17) depuis le début de saison de L2 devant l'AJA (2) et le Stade Lavallois (2).

Aux Verts de s'imposer ce soir à Auxerre qui peine à domicile. Dans leur antre, les Icaunais ont déjà lâché 10 points cette saison (défaites contre Amiens et Dunkerque, nuls contre Grenoble et Pau) et n'ont gagné que 2 matches (contre Annecy et Rodez).

L'Aikipe de France U19 à Orléans

10/11 23:51

Laurent Batlles ne l'a plus convoqué dans le groupe pro en match officiel depuis 13 mois. Razik Nedder l'a titularisé 5 fois cette saison en N3 mais il n'a pas encore scoré dans une équipe réserve classée actuellement 11e (à égalité de points avec le vilain 8e) sur 14 équipes.

Mais Ayman Aiki garde la confiance de Bernard Diomède, qui l'a sélectionné hier en équipe de France U19 pour le 1er tour éliminatoire de l'Euro 2024. A Orléans, l'ailier et son ex-coéquipier Noah Raveyre (Milan AC) affronteront successivement l'Estonie (le 15 novembre), l'Islande (le 18 novembre) et le Danemark (le 21 novembre).

Honorat marque en Bundesliga

10/11 22:59

Trois mois pile-poil après avoir réalisé un doublé en Coupe d'Allemagne, Franck Honorat a marqué ce soir d'une frappe puissante du droit son premier but en Bundesliga à l'ocacsion de sa 10e titularisation en ouvertue de la 11e journée. Ayant aussi délivré sa 5e passe décisive de la saison dans l'élite allemande, l'ancien attaquant stéphanois a donc été l'un des principaux artisans succès de l'écrasant succès de Mönchengladbach contre Wolfsburg.

 

Avant cette rencontre, l'ex-numéro 14 de l'ASSE s'est confié au quotidien Rheinische Post. Extraits.

"Les stades en Allemagne sont pleins, on sent que les gens sont passionnés de football, l'ambiance est exceptionnelle, nos supporters sont toujours là, à la maison comme à l'extérieur. C'est impressionnant. Et le Borussia est un grand club qui offre des conditions parfaites pour s'entraîner et s'améliorer. Je me suis bien intégré au Borussia, ça a été facilité par le fait qu'il y a quelques Français dans l'équipe. Le coach aussi parle français. Ils ont pris soin de moi. 

Beaucoup de choses ont changé dans ma vie personnelle. Nous avons d’abord déménagé dans un autre pays dont nous ne parlons pas encore la langue, puis notre fille est née. Il a donc fallu beaucoup de réorganisation. Maintenant, tout se passe bien et je me concentre entièrement sur l’amélioration de mes performances. Ma fille est née la veille de mon premier match à domicile avec Gladbach contre Leverkusen. C'était un sentiment incroyable, une émotion immense. Je n'oublierai jamais ces moments.

Bien sûr, je savais que le Borussia avait remporté de nombreux titres dans le passé. J'avais même quelques fans de Gladbach autour de moi à Saint-Etienne. Je sais que le Borussia a affronté Saint-Etienne en Coupe d'Europe. Le Borussia menait 4-0 après 36 minutes à Saint-Etienne ? Je ne le savais pas encore mais je connais quelques fans de foot qui suivent depuins longtemps ce club, ils m'ont dit beaucoup sur ses succès, ses participations à la Coupe d'Europe."

 

Tormin et Durivaux renversent Suljic

10/11 21:41

Mené 2-0 à la pause sur le terrain du GOAL FC de Cazim Suljic (titulaire et remplacé à la 70e), Niort s'est imposé grâce à ses deux anciens Verts ce soir lors de la 13e journée de National. Entré en jeu juste après la mi-temps, Tyrone Tormin a réduit le score d'une superbe frappe du droit. Avant-dernier passeur sur l'égalisation, Dylan Durivaux a donné la victoire à son équipe dans le temps additionnel.

 

 

880 à Auxerre, 500 à Verchère

10/11 21:09

Le Préfet de l'Yonne a indiqué dans un arrêté publié hier que 880 supporters stéphanois dont 600 ultras sont attendus demain soir à Auxerre pour le match de la 14e journée de L2 qui opposera l'AJA à l'ASSE.

Comme le rapporte Le Progrès, 500 places ont été attribuées aux fans de Sainté pour le match du 7e tour de la Coupe de France programmé le samedi 19 novembre à 13h45 au stade Marcel-Verchère de Bourg-en-Bresse.

 

 

 

Briançon derrière Fomba

10/11 20:34

Avant d'affronter son club formateur demain soir à l'Abbé-Deschamps, Lamine Fomba s'est confié au Progrès. Extraits.

"Je suis arrivé dans une période assez compliquée. C’était le lendemain de la défaite contre Sochaux, il y avait une ambiance de mort. Très froide Mais j’ai vite vu que le niveau était au-dessus. Ce n’était qu’une question de confiance. On a relevé la tête, on a fait une seconde partie de saison exceptionnelle. Sur ce début de saison, c’était aussi compliqué pendant deux matchs et après, on a fait une belle série. C’est positif, c’est un groupe qui travaille bien, qui est très uni.

À Nîmes déjà, Anthony Briançon m’a beaucoup aidé, j’ai eu des moments difficiles, il a toujours été derrière moi. C’est un mec qui a de l’expérience dans le football. Et ici pareil, il m’a donné les conseils qu’il fallait. C’est un mec qui a beaucoup d’humour, qui arrive à te détendre quand tu es en difficulté. C’est comme un grand frère. Quand mon père vient, il me demande directement : “Comment va Antho ? Il est où ? Appelle-le, qu’il vienne."

Le groupe pour la rédemption à l'Abbé Deschamps

10/11 18:32

Pas de surprise de dernière minute dans le groupe de Laurent Batlles, groupe qui aura la charge d'effacer la défaite de la semaine dernière contre Paris FC et d'imiter l'équipe de la saison 2007-2008 qui l'avait emporté (1-3) dans le cadre de la 30ème journée de Ligue 1 en marquant d'ailleurs les quatre buts puisque Yohan Benalouane avait marqué contre son camp, dès la 5ème minute, avant que Christophe Landrin, Araujo Ilan et Pascal Feindouno ne plient le match entre la 63ème et la 80ème minute.

Toujours blessés, Gautier Larsonneur, Dylan Batubinsika et Ibrahima Wadji sont absents. Stéphane Diarra et Mahmoud Bentayg, bien rétablis, seront du déplacement après leur retour face au Paris FC. Thomas Monconduit, absent la semaine dernière retrouve le groupe dont un des joueurs ne s'assoiera pas sur le banc demain. Vu le nombre de milieux de terrain convoqués (8), on peut penser que l'un d'eux restera en tribune.   

Ça nous la coupe !

10/11 16:57

Si l'idée était de favoriser les surprises en Coupe, la Fédé a réussi son coup...

Après Ibrahim Sissoko (Mali) et Karim Cissé (Guinée) c'est au tour d'Aïmen Moueffek et de Benjamin Bouchouari d'être officiellement appelés en sélection la semaine prochaine.

Nos deux milieux sont convoqués pour jouer deux matchs amicaux avec l'équipe U23 du Maroc contre le Danemark (le 16 novembre) et les Etats Unis (le 21 novembre).

Moralité, outre les blessés (Ibrahima Wadji, Gautier Larsonneur, Dylan Batubinsika), grâce à la pertinente programmation de la Fédé, Laurent Batlles devra aller chercher une qualification à Bourg-en-Bresse sans 4 autres joueurs le week-end prochain (samedi 18 novembre, 13h45).

Sissoko contre les Sao et les Les Fauves du Bas-Oubangui

10/11 14:10

Comme l'avait annoncé le compte Les Aigles du Mali, Ibrahim Sissoko a été sélectionné aujourd'hui pour affronter le Tchad (le 17 novembre) et la Centrafrique (le 20 novembre) lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Croisons les doigts pour que le meilleur buteur stéphanois ne se blesse pas contre les Sao ou les Fauves du Bas-Oubangui qu'il défiera aux côtés du Montpelliérain Falaye Sacko et de Lassine Sinayoko, son adversaire demain soir à l'Abbé-Deschamps !

Amiens privé de deux Fofana contre les Stéphanois

10/11 08:29

Selon la dernière édition du Courrier Picard, le défenseur amiénois Doums Fofana s'est fait une entorse au genou gauche et sera indisponible au moins un mois. Apparu 11 fois cette saison et titularisé à 4 reprises par Omar Daf, il ratera donc la réception de l'ASSE programmée le samedi 2 décembre à 19h00.

L'ancien milieu de terrain havrais rejoint à l'infirmerie son coéquipier ivoirien Cheikh Junior Fofana, qui s'est fait les croisés il y a deux mois. Mais l'Amiens SC a dans son effectif un troisième Fofana encore valide à ce jour : l'international malien prénommé Mamadou, qui a joué tous les matches en tant que titulaire depuis depuis le début de saison,

La section 42 fait au mieux au Vimeu

10/11 07:45

Dans sa dernière édition, l'hebdomadaire L'Eclaireur du Vimeu met à l'honneur la mythique section 42 des Associés supporters de l'ASSE. Extraits.

"Bernard Bricot, qui entame sa troisième saison à la tête de la section 42 Vimeu Côte d’Opale, ne cache pas sa satisfaction : "Les résultats sportifs sont à la hauteur, plutôt encourageants pour la suite du championnat. À la même époque la saison dernière, l’équipe était à la ramasse. Là, c’est plus facile d’attirer de nouveaux supporters et de les fidéliser" lance le président. "Quatre personnes sont venues grossir le rangs des adhérents, et nous sommes aujourd’hui une cinquantaine de membres dans l’association" annonce Bernard Bricot. Quelque peu amer, il ajoute : "dans les années fastes, nous étions jusqu’à 110 supporters."

À présent, les supporters attendent avec impatience le court déplacement à la Licorne pour affronter Amiens, dans la Somme, le 2 décembre. Les adhérents de la section 42 sont des fans invétérés du club de Saint-Étienne. À l’image d’Alain Hamiez, secrétaire adjoint : dès ses 5 ans, il est vacciné par sa sœur Aline qui lui donne des posters des joueurs. Six ans plus tard, en 1976, il suit la fameuse épopée européenne du club qui dispute la finale des clubs champions, « la coupe aux grandes oreilles, les fameux poteaux carrés ». Depuis, le virus ne l’a jamais quitté, il collectionne même les maillots du club.

La section 42 Vimeu côte d’Opale se projette et prévoit plusieurs rendez-vous en 2024 : le 6 janvier galette des rois au mille-club à Gamaches, les 23 février et 11 octobre organisation de lotos, le 2 mars visite au salon de l’agriculture, le 15 ou le 22 juin journée festive et concours de pêche à Douvrend et le 7 septembre assemblée générale. Une journée pétanque pourrait également s’ajouter au calendrier des événements. Enfin, plusieurs déplacements en car sont également prévus cette saison pour aller voir jouer les Verts : le 3 février à Dunkerque, le 30 mars à Valenciennes, et le 27 avril à domicile, au stade Geoffroy-Guichard, contre Caen."

Pour Sinayoko, il n'y a rien de plus beau

10/11 07:27

Avant de retrouver les Verts demain soir à l'Abbé-Deschamps, deux joueurs offensifs de l'AJA se remémorent le barrage de mai 2022 dans la dernière édition de L'Yonne Républicaine.

Lassine Sinayoko : "C’est mon plus beau souvenir foot. En termes d’émotions, c’était incroyable. La tête de Sakhito qui nous a fait gagner, la joie au vestiaire, les sourires, tout le monde était joyeux. Il n’y a rien de plus beau. On joue au foot pour ce genre d’émotion, c’est ce qu’on veut redonner aux supporters pour tout ce qu’ils font pour nous."

Gaëtan Perrin : "Ce sont des bons souvenirs, mais on est deux ans plus tard, c’est une saison différente, dans des circonstances différentes, donc il faudra aborder le match très sérieusement et faire un gros match pour ramener les trois points qui nous feraient du bien."

 

Rocheteau, le Coq hardi

10/11 06:57

Dans son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau rappelle que deux équipementiers l’ont sollicité dans le but d’utiliser son nom pour assurer leur promotion.

"Dans ma carrière professionnelle,  Le premier fut la société Duarig, spécialisée dans le sport, particulièrement dans la fabrication des ballons et des chaussures de football. Elle avait son siège à Balbigny, à proximité de Saint-Etienne. Une affiche me représentait balle au pied, sous la forme d’un dessin, avec ce slogan : « Dribblez avec Duarig parce que nous répondons aux exigences des sportifs. » Dans quoi m’étais-je engagé ! Roger Rocher a demandé l’arrêt pur et simple de mon accord avec eux. L’ASSE, sous contrat avec Le Coq Sportif, ne pouvait pas autoriser un de ses joueurs à être le partenaire d’un concurrent. Le président a trouvé un arrangement à l’amiable avec Duarig en guise de dénouement.

Ma seconde expérience contractuelle avec un équipementier a été assez singulière. En 2010, alors que je venais de prendre le poste de directeur sportif de l’ASSE, Le Coq Sportif, qui avait été le partenaire de Saint-Etienne et du PSG pendant toutes mes années de joueur, m’a sollicité pour que je le représente. A l’époque, en dehors de l’image de Diego Maradona pour le football, sa tête d’affiche était Yannick Noah. Mais comme en 1978, la direction de l’ASSE, sous contrat avec Adidas, a exigé que je renonce à mon accord avec Le Coq Sportif. Pour la petite histoire, quelques années après, Saint-Etienne n’a pas souhaité renouveler son partenariat avec Adidas et en a signé un avec… Le Coq sportif à qui je suis toujours personnellement lié."

Aït-Benasser toujours

09/11 22:09

L'ancien Vert, Youssef Aït-Benasser (janvier-juin 2019) opère dans le championnat de Turquie, la Super Lig, depuis deux ans. Après avoir joué pour Adanaspor, il porte désormais les couleurs de Samsunspor.

Hier, c'était la lutte des derniers : Samsunspor recevait Istambulspor, les deux clubs se partageaient la lanterne rouge. C'est le Lion de l'Atlas, Youssef Aït-Benasser qui a donné la victoire (2-1) à ses couleurs au bout du bout du temps additionnel (90ème+3) en reprenant un penalty repoussé par le gardien stambouliote.  

Mirallas évoque de la casse et fait rimer Sainté avec insécurité

09/11 22:03

Dans un entretien diffusé aujourd'hui par Eleven Belgium, Kévin Mirallas a évoqué ses vertes années (2008-2010). Extraits.

"Pourquoi j’ai quitté le LOSC pour l’ASSE en 2008 ? En fait j’avais fait un petit cycle déjà avec l’équipe. On avait joué deux ou trois fois la Champions League. Le coach Puel nous a avertis deux semaines avant la fin de la saison qu’il allait partir à Lyon. Je me suis dit : "C’est un tournant, que va-t-il se passer ? Le club va-t-il rebondir ou va-t-il stagner un peu ?" Il me restait un an de contrat et j’ai plein de propositions qui arrivent. Je suis avec mon papa, il s’appelle José. Je lui dit "papa, aide-moi un peu parce que c’est compliqué. J’ai le ressenti que je dois partir, mais en même temps je n’ai pas envie." Il me dit : "Il y a de bonnes propositions sportives et financières, je te laisse prendre la décision."

Moi je voulais aller à Marseille car il y avait Eric Gerets, il m’avait appelé. Mon papa m’a dit : "Non, tu n’es pas prêt mentalement pour aller à Marseille, c’est compliqué pour les attaquants." Moi je voulais vraiment y aller, j’ai parlé avec Daniel Van Buyten. Il m’a dit : "Ce n’est pas facile, je te connais aussi, c’est un peu tôt." Et puis Saint-Etienne est arrivé, ils m’ont aussi fait les yeux doux, il y a eu plein de rendez-vous avec mes parents, avec moi. Je suis parti aux Jeux Olympiques et j’ai signé un pré-contrat avec Saint-Etienne même si Eric Gerets a poussé pour que je m’engage avec l’OM.

Après, Rudi Garcia est arrivé au LOSC, il a tout fait pour que je ne parte pas. J’étais à deux doigts de craquer, de ne pas partir, mais le jour où j’ai eu la discussion avec la direction, j’ai vu Tulio de Melo arriver sur le parking. J’ai dit : "ah mais en fait ils ont déjà signé lui, en fait ils m’ont déjà remplacé !" Là, j’ai dit : "Ils m’ont mis un coup de poignard, et ben c’est pas grave, maintenant je pars." Ça m’a appris car les supporters de Saint-Etienne sont complètement différents des supporters de Lille. C’est une certaine pression différente. J’ai vu des choses que je n’avais jamais vues et que je ne pensais pas voir. Des supporters qui viennent dans les vestiaires tout casser, qui s’en prennent aux voitures… Il y avait une certaine insécurité. En fait j’étais à Marseille mais en vert ! (sourires) Ça a été dur mais avec le recul ça m’a appris beaucoup de choses.

C’est pour ça que j’étais préparé à aller à l’Olympiakos. Il me restait encore deux ans de contrat avec l’ASSE mais avec la direction stéphanoise ça devenait un peu compliqué… Mon agent me dit : "il y a des équipes en France qui te veulent en prêt mais on a une possibilité d’aller à l’Olympiakos." J’avais joué contre eux avec les Verts quelques mois avant en Coupe d’Europe. J’avais vu l’ambiance et j’ai dit : "moi, j’ai vu l’ambiance, ça me suffit, je veux aller là-bas !" C’est un club qui joue la Coupe d’Europe chaque année. En plus t’as le soleil, la mer. J’ai vécu deux superbes années là-bas. J’ai gagné des titres, j’ai été meilleur buteur, meilleur joueur. C’était une vitrine.  

J’étais comme un Dieu en Grèce, il y avait une qualité de vie. Je ne voulais pas partir à Everton mais mon agent a poussé fort pour que j’y aille. En Angleterre je devais tout recommencer alors que j’avais galéré deux ans à Sainté. J’avais remis les pendules à l’heure en Grèce et je me suis dit : « purée, je vais me remettre dans un bourbier en Angleterre. » Le jour où j’ai quitté tout seul la Grèce, dix jours après la naissance de mon fils, j’ai pleuré. Je ne voulais pas partir. Je suis arrivé à Liverpool le 16 août, il faisait 14 degrés et il pleuvait. Je me suis : « qu’est-ce que je suis venu faire ici, moi ? »"

Larso regagne la Bretagne

09/11 19:52

"Ancien gardien professionnel du Stade Brestois (2017-2021), club où il a été formé, Gautier Larsonneur a rendu visite à ses anciens coéquipiers ce jeudi matin. Blessé pour un long moment à l’épaule gauche, le portier de l’AS Saint-Etienne (3e de L2) a décidé de revenir en Bretagne pour sa convalescence et en a profité pour se rendre à Kerlaurent" nous apprend Le Télégramme photo à l'appui.

Dioussé, respect !

09/11 19:23

Sa dernière saison verte, ponctuée d'une relégation, Assane Dioussé avait joué à peine 20 minutes en L1 et décroché le record du nombre de matches passés sur le banc sans entrer en jeu (19). Ayant retrouvé du temps de jeu la saison dernière dans l'élite grecque sous le maillot de l'OFI Heraklion (33 matches dont 28 en tant que titulaire), le milieu de terrain sénégalais de l'AJA a pris part à 12 rencontres de L2 cette saison dont 4 en tant que titulaire. Avant de retrouver les Verts après-demain à l'Abbé-Deschamps, l'ancien Lion de la Teranga s'est exprimé en conférence de presse.

"Ça fait quelques mois que je suis arrivé, je me sens bien physiquement, mais aussi dans mon entourage sur place. La perspective d'avoir encore plus de temps de jeu suite à la suspension pour 6 matches de Raveloson ? Je prends ça avec sérénité, tranquillité. A chaque match, je cherche toujours à apporter un plus pour l'équipe et le collectif. Quand tu joues, ça fait toujours plaisir d'enchaîner et d'avoir une continuité. Le plus important est de jouer en étant performant. Le coach me demande d'être plus offensif, d'être plus haut pour attaquer et frapper. J'ai une bonne frappe, mais je ne frappe pas beaucoup. Je travaille pour faire mieux. Je dois tenter plus souvent.

Ces retrouvailles avec l'ASSE, je les aborde avec beaucoup d'émotion parce que c'est un club qui m'a donné l'opportunité de venir en France et de découvrir le championnat français. Ça va me faire plaisir de revoir les Verts. Ça va être un match spécial. J'ai tout connu là-bas, des bons et mauvais souvenirs. Ils m'ont toujours repecté, moi je les respecte tous là-bas, même les supporters. Il y a eu des moments bien et moins bien, ils étaient toujours là.  Le mauvais souvenir c'est le barrage, quand on est descendu. Ça fait mal. Là ils sont bien. Au début de saison ils ont eu des difficultés mais après ils ont commencé à être bien.

Je parle beaucoup avec Mickaël Nadé. C'est un peu la beauté de ce métier, tu peux parler avec tes personnes, on peut se chambrer. Moi je lui ai dit : "Moi je ne veux pas perdre ce match." Sinon, j'éteins mon téléphone. On discute, c'est bon esprit. Ça va lui faire plaisir de me revoir, moi aussi ça va me faire plaisir de les voir. Cela faisait beaucoup de temps que je ne les avais pas vus.

J'ai toujours le sourire. C'est mon caractère je suis comme ça, que je joue ou pas. La vie c'est comme ça, être heureux dans le quotidien. Je suis positif, j'essaye d'amener la bonne humeur partout, dans le vestiaire. Je fais ça pour enlever le stress à tout le monde. J'ai ça en moi depuis toujours, quand j'étais au Sénégal. Dans la vie, j'essaye toujours d'amener le positif, sur et en dehors des terrains.

Mon comportement fait que les gens se comportent toujours bien avec moi. Je n'ai jamais eu de problème dans les différents clubs que j'ai connus. J'ai toujours été une personne correcte et respectueuse. Pour moi, le plus important, c'est de respecter les gens. Et après, tu reçois le respect en retour. J'ai toujours fait ça, j'ai toujours eu ce retour là. J'ai vécu de nombreuses expériences, j'ai voyagé beaucoup, ça s'est toujours très bien passé."

Wadji et Batubinsika, vraiment pas de Pau

09/11 17:36

En conférence de presse à midi, Laurent Batlles a confirmé les durées d'absence des blessés :

le retour de Wadji et Batubinsika est envisagé après la réception de Pau, ce qui signifie qu'ils rateront au moins trois matches : Auxerre, Bourg Péronnas en Coupe et Pau. Lolo a précisé que les deux blessés reviendraient contre Amiens (2 décembre) ou Guingamp (5 décembre), mais qu'ils ne pourront pas jouer les deux matchs seulement séparés de 3 jours.

 

Agouzoul, so Saad

09/11 14:25

Titulaire à Guingamp lundi pour la 5ème fois de la saison, le défenseur central auxerrois Saad Agouzoul pourrait ne pas pouvoir enchaîner contre les Verts samedi, d'après son coach Christophe Pélissier en conférence de presse ce midi : "Raveloson on sait qu'il sera absent (ndp² : suspendu). Je crains qu'Agouzoul aussi, il vient de se blesser en fin de séance. A priori, il y aurait une lésion à l'adducteur."

Le titulaire habituel, Jubal, devrait donc reprendre sa place samedi.

 

Lisieux dans les Verts

09/11 13:53

"Pour célébrer l’inauguration de ses nouveaux locaux, à Lisieux, et son centenaire, la Ligue de Normandie prépare trois jours de festivités, du 22 au 24 novembre 2023. Pour l’occasion, de grands noms du football ont été conviés, dont quelques illustres joueurs du grand Saint-Etienne des années 1970 comme Ivan Curkovic, Jean-Michel Larqué, Christian Lopez, Oswaldo Piazza ou Christian Sarramagna" nous apprend aujourd'hui Paris-Normandie. "Sont également annoncés : Mathieu Bodmer, l’actuel manager du Havre AC, ou Michel Vautrot, ancien arbitre international qui a notamment dirigé la finale de l’Euro 1988 entre l’URSS et les Pays-Bas."

Leur Gauthier est intenable

09/11 13:44

Alors que Gautier Larsonneur, qui s'est blessé à l'épaule le 28 octobre, ne devrait reprendre qu'à la mi-janvier dixit Laurent Battles ce jeudi en conférence de presse, l'ASSE aura fort à faire samedi soir pour canaliser Gauthier Hein, meilleur buteur (6 pions) et meilleur passeur (5 galettes) de l'AJA.

Comme l'a souligné hier le site de la Ligue 2, ce vif attaquant de 27 ans est impliqué sur 72 tirs d'Auxerre cette saison (27 tirs tentés et 45 dernières passes avant un tir), au moins 12 de plus que tout autre joueur du championnat.

Le natif de Thionville est aussi le joueur de L2 qui fait le plus de passes vers le dernier tiers du terrain (271) et celui qui en réussit le plus (227). Il a le plus haut ratio dans ce domaine (83,8%) devant l'Amiénois Antoine Leautey (81,5%), le Caennais Yoann Court (80,2%), le Bordelais Zuriko Davitashvili (80,1%) et Benjamin Bouchouari (80,1%).

 

Mais qui c'est ce lad ?

09/11 07:04

"Glasgow, mai 1976. J'ai su, le lendemain de la finale de Coupe d'Europe des clubs champions entre Saint-Etienne et le Bayern de Munich, que Rod Stewart se trouvait dans les tribunes d'Hampden Park. Il était venu soutenir Saint-Etienne comme à peu près tous les Ecossais" raconte Dominique Rocheteau dans son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi. "Interrogé après le match, il a lancé cette remarque, reproduite dans la presse britannique. "Mais qui c'est ce lad qui est entré en fin de partie ?" en évoquant mes 7 minutes passées sur le terrain. Qu'il parle de moi, ça m'a fait quelque chose. Rod Stewart, c'est Rod Stewart. Un monument du rock anglais. Longtemps, son album "Every Picture Tells a Story" et le titre "Magggie May" ont accompagné mes jours et mes nuits."

Dans le magazine Best de juillet 1976, le chanteur était revenu sur cette fameuse finale.

"Dans le football d’aujourd’hui il n’y a plus de justice. Ce n’est plus le meilleur qui gagne forcément. Le dernier exemple qui illustre mon propos est le match de Saint-Etienne contre le Bayern de Munich. Les Français ont nettement mieux joué et devaient gagner ce match avec deux buts d’écart, et tu as vu le résultat ? Ils ont perdu la coupe. Mais aussi il y avait la vedette de l’équipe... comment il s’appelle ce jeune lad aux cheveux longs ? Rocheteau. Maintenant quelqu’un peut-il me dire ce qu’il foutait sur la touche pendant tout le match ? Voilà un des cinq meilleurs joueurs européens et on le laisse en remplaçant pendant tout le match. C’est incroyable ! Il est rentré neuf minutes avant la fin. Ridicule ! Il n'a même pas eu le temps de s’échauffer. Ah, si Rocheteau était rentré plus tôt !"

Nous sommes la risée de la France

08/11 23:43

Le Monde évoque la situation de l'ASSE dans un papier sur Gaël Perdriau. Extraits.

"Le maire (ex-LR) de la cité forézienne et son ancien directeur de cabinet sont accusés d’avoir orchestré un chantage à caractère sexuel contre un élu centriste. Dans cette ambiance délétère, qui dure depuis août 2022, Gaël Perdriau refuse toujours de démissionner.

Depuis un an, la ville oscille entre incompréhension, colère et indignation. Aucun des quelque 177 000 habitants n’aurait imaginé qu’un tel scandale puisse un jour entacher leur cité. "Je n’arrive toujours pas à y croire, je suis sidéré par tout ça", confie le chef triplement étoilé Pierre Gagnaire, stéphanois d’origine et de cœur. "C’est du très mauvais roman". "Les Stéphanois sont des gens généreux, ouverts et orgueilleux, avec une identité très forte, forgée en grande partie par opposition à la voisine Lyon, la bourgeoise", souligne le metteur en scène Daniel Benoin, qui a dirigé pendant vingt-sept ans le théâtre de la ville. Cette sordide affaire représente tout ce qu’ils détestent."

Attablé au restaurant qui surplombe les gradins du mythique stade Geoffroy-Guichard – du nom de son arrière-grand-père, fondateur de Casino –, Rémi Guichard, entrepreneur à la retraite, secoue la tête, accablé : "Nous n’avions vraiment pas besoin de ça". "Tout le monde est tombé de sa chaise en apprenant cette histoire de pieds nickelés", soupire à son tour Bruno Limonne, chirurgien et patron de clinique, qui nous reçoit en jean et en bras de chemise dans la cave à vins “nature” que vient d’ouvrir son fils. "C’est très triste car la ville ressortait la tête de l’eau."

Confortablement installé dans son vaste bureau, Gaël Perdriau reconnaît, sur un ton maîtrisé, que la situation est "très inconfortable". "Si, personnellement, ce que je vis est difficile, professionnellement, je garde le cap et me fixe sur le travail", insiste-t-il. "Ma mobilisation est intacte, ça me permet de résister à la pression. Je ne veux pas me laisser distraire par un malheureux événement."

Ce "malheureux événement" a déjà fait de nombreuses victimes. A commencer par les principaux intéressés. Quand on le rencontre chez lui, à deux pas de l’hôtel de ville où il a vécu des années de cauchemar, Gilles Artigues nous accueille avec son épouse, Mireille, et ses enfants dans un salon encombré d’un bric-à-brac de valises et de cartons, à l’image d’une vie saccagée. Cet ancien professeur de mathématiques vient de retrouver un travail très loin de Saint-Etienne, comme directeur diocésain de l’enseignement catholique d’Albi. Il prend des médicaments et suit une psychothérapie pour comprendre "le phénomène d’emprise qui a fait qu’[il a] pu supporter de vivre tant d’années avec une épée de Damoclès sur la tête et la hantise de voir [sa] vie être détruite."

Cheveux gris, teint fatigué, épaules courbées, M. Artigues évoque son « enfer » : menaces incessantes, moqueries, brimades, quolibets, harcèlement de la part du trio mis en examen. Il songe au suicide et se met à enregistrer ceux qui le font chanter pour que ses proches comprennent ce qu’il a vécu. Sur un des enregistrements, M. Gauttieri le menace de diffuser la fameuse « sextape » auprès des parents d’élèves de l’établissement privé dans lequel est scolarisée sa progéniture : "Je pense que vos enfants ne s’en remettront pas" ajoute le directeur de cabinet. Il les connaît : les siens sont inscrits dans la même école, comme ceux de Gaël Perdriau. Saint-Etienne est un petit village pour ses élites.

Michel Thiollière, l’ancien maire, n’en revient toujours pas d’avoir également été pris pour cible par l’entourage du maire. "Perdriau est entré dans mon équipe municipale en 1995 alors qu’il sortait de l’Institut de gestion. Je l’ai marié, je lui ai trouvé un job chez EDF, je l’ai pris sous mon aile pour favoriser son ascension dans le monde public. C’était quelqu’un en qui j’avais confiance. Il était un peu roquet, mais bosseur. Il a coupé les ponts avec moi quand il a été élu maire, car il voulait être le seul à exister."

Veste chic vert anglais, cheveux blancs et lunettes à montures rouges, M. Thiollière raconte avoir aussi recruté Pierre Gauttieri, qui a refusé de répondre aux sollicitations du Monde, par l’intermédiaire d’un cabinet spécialisé. « Il ne savait pas travailler en équipe, alors je l’ai mis en charge du conseil du développement. J’ai compris après qu’il m’en avait beaucoup voulu, mais je ne pensais pas qu’il me vouait une telle haine. » Pour lui, le duo mis en cause a « perdu toute humanité. Ils sont devenus fous, des petites frappes qui mettent des contrats sur la tête de ceux qui leur déplaisent comme dans un film de série B ». Et l’élu à la retraite de s’interroger : « Si Perdriau ignorait tout du piège monté contre moi, pourquoi ne m’a-t-il même pas passé un coup de téléphone de soutien ? Je pense qu’il s’enferme dans son déni. »

Au-delà des victimes directes, c’est une ville tout entière qui souffre. Une cité ayant eu son heure de gloire avec l’industrialisation avant de connaître son lot de malheurs avec la fermeture des mines, puis celle de Manufrance et de la manufacture d’armes, les fleurons des années prospères. Cette ville moyenne, dotée d’un Opéra, d’un théâtre, d’un musée d’art contemporain, a perdu bon nombre d’emplois, 50 000 habitants en cinquante ans, et a vu une partie de sa population se paupériser. A Saint-Etienne, le drapeau « Vert & Fier » de l’équipe de foot qui fit vibrer la France des années 1970 flotte toujours, mais l’ASSE évolue désormais en Ligue 2, symbole, s’il en fallait, des difficultés dans lesquelles la ville se débat. Sans compter l’incertitude sur l’avenir du Groupe Casino, qui a toujours son siège social dans la commune.

De l’avis de très nombreux Stéphanois, une sortie de crise ne peut passer que par la mise en retrait du maire. "Nous sommes la risée de la France", constate M. Ziegler, au conseil départemental. "Partout, les gens nous demandent d’un air goguenard : “Alors chez vous on fait du cinéma ?” S’il aime vraiment sa ville, il devrait se mettre en retrait. Pas un ministre ne mettra les pieds ici tant qu’il sera en poste, conclut-il, avant de reconnaître : En tout cas, il a le cuir épais, c’est un costaud. Il a énormément de pression et il tient bon."

La gauche a saisi Matignon pour demander sa révocation, sans recevoir de réponse de la part de la première ministre, Elisabeth Borne. "On se heurte à un angle mort du droit des collectivités locales", regrette l’un des chefs de file socialistes, Pierrick Courbon. "Il n’existe pas de mécanisme du type motion de censure. Du coup, il peut s’accrocher jusqu’aux municipales de 2026." "Qu’il ne démissionne pas est incompréhensible", soupire pour sa part Rémi Guichard, le regard soucieux. "Il ne faut pas que ça traîne comme ça, ce n’est bon pour personne." Mais, comme beaucoup de Stéphanois, il veut rester optimiste : "Saint-Etienne a connu des crises, et elle les a surmontées à chaque fois."

Cissé contre l'Ouganda et le Botswana

08/11 17:08

S'il n'a plus joué en Ligue 2 depuis 2 bons mois et s'il n'a pas marqué en 4 matches de N3, Karim Cissé a réussi ses débuts internationaux. Passeur décisif contre la Guinée-Bissau le 13 octobre et auteur d'une bonne entrée contre le Gabon le 17 octobre, le jeune talent offensif des Verts fait donc partie des 23 joueurs sélectionnés pour affronter l'Ouganda (le 17 novembre à Berkane) puis le Botswana (le 21 novembre à Francistown) lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Sans surprise, Kaba Diawara a de nouveau fait appel à Morgan Guilavogui (RC Lens) et à Saidou Sow. Ce dernier n'a toujours pas joué la moindre minute en L1 avec Strasbourg et n'a été convoqué que 3 fois dans le groupe par un Patrick Vieira de plus en plus contesté en Alsace même s'il compte 3 fois plus de points que les vilains derniers.

A Auxerre pour une 4ème fantastique !

08/11 15:25

Le jeu de mots est (oh hisse) éculé, mais de circonstance : très souvent les Verts à L’Abbé déchantent.

Samedi ils s’y rendront pour la 32ème fois (la première en Ligue 2), et c’est rien de dire que le bilan des 31 précédents est négatif : 3 victoires, 7 nuls et 21 défaites.

La cause en est simple : l’AJA est montée en D1 quand les Verts amorçaient leur déclin : certes, notre première visite en août 1980 s’était soldée par une victoire 2-0 grâce à Rep et Platoche, mais les 4 déplacements suivants se soldèrent par 4 défaites, avant la délicieuse victoire obtenue par Tibeuf en février 1988 (1-0).

Derrière, c’est une terrible série de 11 défaites qu’on a alignée là-bas, avant 3 nuls, de nouveau 2 défaites, et enfin une 3ème victoire, œuvre le 30 mars 2008, de Landrin Ilan et Feindouno, grâce auxquels les Verts s’imposaient 3-1.

 

Depuis cette belle soirée, nous avons ramené 3 nuls et 4 défaites en 7 déplacements à Auxerre.

3 maigres victoires, pour 3 belles saisons, celle du 10ème titre, celle de la 4è place de 1988 et de la 4è place de 2008.

Une certitude donc, si les hommes de Lolo s’imposaient samedi, ce serait assurément la promesse d’une saison magnifique.

Sissoko, sur les traces de Krasso ?

08/11 14:04

Ibrahima Sissoko est en lice pour le trophée UNFP du meilleur joueur de ligue 2 pour le mois d’Octobre.

Notre attaquant, arrivé libre en provenance de Sochaux cet été, a parfaitement réussi son intégration, malgré une première sortie sous les sifflets de GG lors du match inaugural face à Grenoble (0-1). Il a depuis scoré à 8 reprises (dont 4 pénaltys). Titulaire à 10 reprises sur les 13 journées (dont les 4 dernières), il est aussi à créditer d’une passe décisive.

Notre nouvel international Malien est en concurrence ce mois-ci avec le meneur de jeu d’Angers, Himad Abdelli et l’attaquant grenoblois Pape Meissa Ba.

Avec cette récompense, l’avant-centre stéphanois suivrait les traces de Jean-Philippe Krasso, premier lauréat l’an dernier (Août 2022), Gaétan Charbonnier (Janvier 2023) et Niels N’Kounkou (Avril 2023).

A vos votes !

Attaque patraque pour la Coupe

08/11 09:58

Alors qu'il n'a plus joué avec l'équipe 1 depuis le match contre Valenciennes (le 2 septembre), Karim Cisse vient d'être de nouveau convoqué par Kaba Diawara avec l'équipe de Guinée.

Il disputera deux matchs qualificatifs pour la Coupe du monde 2026 contre l'Ouganda (17 novembre) et le Botswana (21 novembre).

Il sera donc privé du match de Coupe de France à Bourg Péronnas le 18 novembre, au même titre possiblement que Sissoko (Mali), Bouchouari et Moueffek (Maroc).

En l'absence de Wadji blessé, la ligne d'attaque stéphanoise risque d'être bien réduite.

Partager