Cinq ans après son dernier sacre, l'AEK Athènes a remporté ce dimanche soir le championnat grec pour la 13e fois de son histoire en mettant une volée à Volos (4-0). Titularisé pour la 28e fois de la saison (la 26e en Super League), Harold Moukoudi remporte ainsi le premier trophée de sa carrière. L'ancien défenseur camerounais des Verts pourrait en soulever un deuxième dans 10 jours s'il s'impose en finale de Coupe contre le PAOK Salonique.

Les U17 ont bouclé leur saison ce dimanche par une défaite (la 6e en 26 rencontres) concédée à la maison contre l'Olympique de Valence, équipe de seconde partie de tableau. Les visiteurs ont marqué l'unique but de la rencontre dès la 10e minute de jeu.

La compo : Gonnet Léard (Sabathié, 60') - Pedro, Taiar, Gallo, Hornech (Boukadida, 65')- Achour, Fernandes, Mimoun, Hornech - El Jamali (Perard, 60'), N'Guessan, Ngeleka (Prud'homme, 60').

Les protégés de Patrick Moreau terminent néanmoins sur le podium car dans le même temps le Cavigal (4e) n'a pas pesé lourd lors de son derby niçois contre les Aiglons (vainqueurs 5-1). Le Gym finit d'ailleurs premier avec 6 points d'avance sur Monaco et 13 sur l'ASSE.

Depuis l'arrêt magistral d'Etienne Green sur pénalty face à Renaud Ripart le 4 avril 2021, les gardiens stéphanois sont en grande détresse dans l'exercice. Ni Etienne Green, ni Stefan Bajic, ni Paul Bernardoni, ni Matthieu Dreyer, ni Boubacar Fall, ni Gautier Larsonneur n'ont pu réaliser un arrêt sur les 17 pénaltys concédés depuis :

- Hwang, le 11 avril 2021 face à Bordeaux (victoire 4-1)
- Mbappé, le 18 avril 2021 face au PSG (défaite 3-2)
- Ben Yedder, le 22 septembre 2021, face à Monaco (défaite 3-1)
- Faivre, le 1er décembre 2021, face à Brest (défaite 1-0)
- El Bilal Touré, le 11 décembre 2021, face à Reims (défaite 2-0)
- Dembélé, le 21 janvier 2022, face à Lyon (défaite 1-0)
- Payet, le 3 avril 2022, face à Marseille (défaite 2-4)
- Dieng, le 3 avril 2022, face à Marseille (défaite 2-4)
- Moffi, le 8 avril 2022, face à Lorient (défaite 6-2)
- Blas, le 21 mai 2022, face à Nantes (match nul 1-1)
- Cuffaut, le 27 août 2022, face à Valenciennes (match nul 2-2)
- Mendy, le 30 décembre 2022, face à Caen (match nul 1-1)
- Van den Kherkof, le 31 janvier 2023, face à Bastia (défaite 2-0)
- Lekhal, le 18 mars 2023, face au Havre (match nul 2-2)
- Mikautadze, le 22 avril 2023, face à Metz (défaite 1-3)
- Danger, le 29 avril 2023, face à Rodez (match nul 1-1)
- Elisor, le 13 mai 2023, face à Laval (défaite 2-1)

Seul le Dijonnais Konaté a raté son pénalty face à Etienne Green lors de la 38e journée de la saison 2020-2021 en envoyant sa tentative sur la barre transversale (défaite 0-1).

Et sur les séances de TAB, le bilan n'est plus flatteur puisque Paul Bernardoni n'a stoppé aucune des 5 tentatives auxerroises lors du barrage retour. Seul Matthieu Dreyer a pu repousser la tentative de Senaya face à Rodez en Coupe de France cette saison, un arrêt sans conséquence puisque les Verts ont malgré tout été élminés de la compétition lors de cette séance.

Un doublé pour Amin Chakroun (Photo de Thomas 99)

Après leur victoire à Clermont (2-4) la semaine dernière, les U15 de Jean-Philippe Primard recevaient, hier, leurs homologues du CASCOL Oullins qui les avaient tenus en échec à l'aller (2-2). Ils l'ont emporté logiquement sur le score de 3 à 2 et cette victoire leur permet de se replacer en 2ème position au classement. 

Les Verts allaient réaliser une belle première mi-temps et ouvrir rapidement la marque. Sonny Yvars trouvait Amin Chakroun, à une vingtaine de mètres du but oullinois, seul, dos au but. Il faisait un bon contrôle orienté et avait le temps de placer un tir au sol qui entrait dans la cage au ras du poteau. (ASSE-CASCOL : 1-0, 4ème).
Les Stéphanois avaient la mainmise sur ce match,  Oullins ne se créant guère d'occasions. Cependant, ils égalisaient sur un corner, trompant la vigilance d'une défense verte absente au marquage. (ASSE-CASCOL : 1-1, 18ème)
Trois minutes plus tard, Jules Patry débordait, côté droit, et centrait fort devant le but. Le gardien adverse repoussait le ballon vers le point de penalty et Lucas Mical surgissait et reprenait de volée pour donner l'avantage aux siens. (ASSE-CASCOL : 2-1, 21ème). le score n'allait plus évoluer jusqu'au repos.
 Lors du deuxième acte, les Verts présentaient un visage moins séduisant et Oullins se montrait plus pressant avec un jeu en profondeur exploitant la vitesse de ses attaquants. le break allait cependant être fait en toute fin de match. Paul Eymard dribblait plein axe, servait Amin Chakroun, encore une fois seul au point de penalty, et sa frappe plein axe terminait au fond des filets. (ASSE-CASCOL : 3-2, 78ème).
Alors que l'on croyait la victoire acquise, dans le temps additionnel, un Oullinois, peut-être hors-jeu, pénétrait dans la surface stéphanoise, dribblait un défenseur et frappait au ras du poteau pour réduire le score. (ASSE-CASCOL : 3-2, 81ème).Les Verts géraient la fin de cette rencontre pour finalement conserver cet avantage et l'emporter. 

La composition : Colombet - Lengi (Cros, 40ème),  Mical (Lengi, 60ème), N.Mouton, Teillol - Eymard, Charros, Poyet - Yvars (Chakroun, 77ème), Chakroun (Patry, 60ème), Patry (N.Moulin, 40ème). 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "C'était un match intéressant face à un adversaire de qualité. Comme la semaine dernière à Clermont, nous avons eu une belle opposition. Nous avons fait une bonne première mi-temps, avec de belles sorties de balle, des actions bien construites que nous n'avons malheureusement pas toujours bien terminées. Nous avons mis de l'intensité dans les duels. Notre deuxième mi-temps a été plus brouillonne. Nous avons affiché moins de maîtrise. Oullins a joué un peu plus dans la profondeur avec ses rapides attaquants. Mais nous avons été sérieux pour garder notre avantage et préserver cette victoire logique. "

Actualisation du tableau des avertissements au lendemain de la défaite à Laval : Jean-Philippe Krasso efface une ancienne biscotte et peut voir venir tranquille la fin de saison. En revanche, Niels Nkounkou averti hier est sous la menace d'une suspension lors du dernier match de la saison contre Valenciennes en cas de carton lors du prochain match contre QRM. Il en va de même pour Léo Pétrot, Victor Lobry et Mathieu Cafaro.

Jour de fins en ce samedi après-midi à l’Etrat, où les Verts de Jean-Luc Dogon, dont c’était le dernier match comme coach stéphanois, après 4 années à la tête de cette catégorie U19, recevaient Istres, avant dernier.

Une première mi-temps dominée, mais sans concrétiser voyaient les deux équipes regagner les vestiaires sans but.

Tout allait se jouer en seconde période, avec des Stéphanois pourtant dominateurs, qui se voyaient surprendre après l’heure de jeu. (ASSE 0 Istres 1. 67^ème)

Saint-Etienne réagissait tout de suite, avec une égalisation, par Louis Pama Djobo (photo), entré en jeu 4 minutes plus tôt. (ASSE 1 Istres 1. 70^ème)

Les Verts maintenaient leurs efforts et étaient récompensés par un nouveau but, inscrit par Abderraouf Guechi, à 10 minutes du terme. ( ASSE 2 Istres 1.79^ème)

La fin de match et fin de saison, synonymes de départs pour l’entraineur et quelques uns des joueurs alignés, s’annonçait victorieuse, avec des visiteurs réduits à 10, à la suite d’une blessure d’un des leurs, alors que tous les changements avaient été opérés. Las, les jeunes Verts relâchaient l’attention et allaient se faire punir, par une égalisation istréenne à la 83^ème minute et un dernier but encaissé à la 88^ème !

Comme le week end précédent, les Verts râtaient leur fin de match et concédaient une nouvelle défaite dans les derniers instants. ( ASSE 2 ISTRES 3  score final )

La composition : Houngbo-Civier – Meyer, Bladi, Makhloufi, Kinunga-Mouton (M Fukumoko 46è) ,Agesilas, N Gongolo( Benramdane 66è) – Mayilla (Jetishi 81è), Guechi, Bouderbane (Pama Djobo 66è)

La réaction de Jean-Luc Dogon : « Je suis déçu pour les joueurs, dont certains faisaient leur dernier match. Ce match est à l’image de la saison, avec des difficultés à être constants dans la performances pendant 90 minutes.. On laisse à nouveau échapper la victoire en fin de match. Il faut faite plus pour espérer le haut niveau, et déjà même pouvoir jouer avec la réserve. Il faut vite apprendre.. »

D'un joli coup de fusil, Denis Bouanga a marqué cette nuit le 2e but de la victoire (3-0) du Los Angeles FC sur le terrain du Real Salt Lake. L'ancien numéro 20 de l'ASSE a ainsi claqué son 15e pion en 16 matches officiels disputés cette saison avec son club californien !

YOUR DEFENSE IS TERRIFIED. pic.twitter.com/tlTxGRQnHv

— LAFC (@LAFC) May 14, 2023

Avant de jouer ce soir au Vélodrome son dernier match de la saison, le gardien angevin Paul Bernardoni s'est confié au Courrier de l'Ouest. Extraits.

"OK, on a 14 points, mais il y a plein de matchs où ça aurait pu tourner. Des décisions arbitrales particulières, la réussite, nos erreurs… Et j’ai l’impression qu’on a perdu plein de matchs d’un but. On a souvent senti qu’on n’était pas loin, mais il y avait toujours ce truc contraire… Après, si on en est là, c’est aussi qu’il y a eu beaucoup de manques. C’est une saison terrible sur le plan comptable.  On a le record horrible des 13 défaites consécutives.

Le plus dur, c’est de rentrer chez toi, et tu perds, tu perds, tu perds… On tente tout, et ça ne marche pas. C’est impossible de s’accoutumer à la défaite. Celle contre Ajaccio m'a le plus marqué. Ça se joue à 4 ou 5 secondes près, et tu prends ce deuxième but… Ça a été très compliqué. Je suis resté une heure dans le parking, prostré dans ma voiture, sans téléphone, rien. Je ne peux même pas dire à quoi je pensais. À rien.

C'est ma deuxième relégation d'affilée mais je vois les deux descentes de manière différente. À Saint-Etienne, j’arrive à la trêve. L’équipe a 12 points, mais moi, je suis hyper frais. On fait une remontada, on y croit jusqu’au bout. Ce qui est terrible, c’est juste la toute fin, avec ces penaltys aux barrages. Pourtant, à mon arrivée, les joueurs stéphanois me disaient qu’ils se sentaient usés. Je ne comprenais pas, mais je comprends maintenant. Quand ça fait six mois que tu enchaînes sans gagner, c’est fatigant, et c’est normal. Saint-Etienne me sert vachement. On sort transformé de ces expériences."

Comme le rapporte Le Progrès, Olivier Frapolli a commenté le succès de ses Tango face aux Verts hier à Francis Le Basser.

"Ça aurait pu faire 3-3 ou 3-2, il y a eu beaucoup d’occasions de chaque côté. La réussite, il faut la provoquer. Ce n’était pas un match fermé mais un match un peu fou. Avant on concédait très peu de choses, et on n’était pas récompensés. On a défendu avec beaucoup de solidarité. Le but était de prendre Krasso en individuel entre les deux lignes. Si on le laisse jouer, c’est redoutable."

Au micro de la Pravda, le Tango Antonin Bobichon a commenté son but chanceux et victorieux d'hier soir. "Je n'ai pas fait exprès de marquer le but. Je pense qu'il est contré, j'essaye de centrer et ça finit dans le but. Thomas Monconduit, qui a effectivement dévié de la tête ce ballon, est en phase avec son entraîneur dans son analyse d'après-match. "On n'a pas été efficace. On n'a pas joué à notre niveau. On a manqué d'intensité dans les enchaînements. C'était une belle équipe en bloc bas et on n'a pas donné assez de vitesse pour la déstabiliser."

En conférence de presse, Laurent Batlles a commenté sa 12e défaite de la saison.

"J’ai des regrets sur la première période où l’on doit marquer beaucoup plus de buts. Mais l’équipe qui voulait gagner a gagné. On a manqué d’intensité en tombant dans leur rythme. Contre ce genre d’équipe, il faut être plus performants offensivement et être capables d’ouvrir la marque. On n’a pas su le faire malgré nos nombreuses opportunités. Il y a eu un fait de jeu avec ce penalty et ce deuxième but : un CSC avec le ballon qui est dévié malheureusement de la tête. Certes, notre gardien a fait des arrêts, mais on aurait dû tuer ce match bien plus tôt.

Je n’ai pas envie de finir le championnat avec le manque d’intensité et de justesse que j’ai vu à certains moments... Je ne veux pas me projeter sur la saison prochaine avant de terminer celle-ci. Je n’ai pas de doute concernant l’envie des joueurs sur cette fin de saison mais on a vu que lorsqu’on pense que rien ne va nous arriver, il nous arrive quelque chose. Collectivement, nous n’avons pas été performants. J'ai eu l'impression de jouer un match de Coupe de France avec une domination à la possession, plusieurs grosses occasions mais une défaite à la fin. Ce sont des scénarios qui arrivent, mais qui ne doivent pas se répéter."

Absent sur la pelouse du Parc des Princes, où son équipe s'est faite ouvrir 5 buts à 0, Romain Hamouma va connaître une seconde descente consécutive. En effet, le promu Ajaccio va revenir en L2 la saison prochaine. Il suit la même trajectoire que Paul Bernardoni et Sada Thioub, déjà relégués avec Angers.

Tandis qu'Anthony Modeste (35 ans) est encore resté sur le banc du Borussia Dortmund (écrasant vainqueur de Mönchengladbach (5-2), deux anciens milieux de terrain stéphanois ont scoré ce samedi lors de la 32e journée de Bundesliga.

L'inoxydable Anthony Losilla (37 ans) a marqué le 2e des 3 buts du succès de son équipe contre Augsbourg (3-2).

Bochum profite de ce succès pour sortir de la zone rouge et pour passer devant le nouveau barragiste Schalke 04, qui n'a pas eu besoin de Timothée Kolodziejczak (31 ans) - écarté depuis le début de l'année - pour en prendre 6 contre le Bayern à Münich.

Titularisé pour la 9e fois de la saison en championnat, Josuha Guilavogui (32 ans) a marqué dans le temps additionnel un but contre son camp sans conséquence pour Wolfsbourg, qui a quand même battu 2-1 Hoffenheim.

Les Verts se sont inclinés 2-1 sur la pelouse de Francis Le Basser face à des Lavallois bien plus mordants, au cours d'un match riche en occasions.

Ce sont les Mayennais qui ont allumé la mèche les premiers, avec une belle frappe qui obligeait Gautier Larsonneur à une magnifique horizontale. Puis les Stéphanois ont réagi par Ibrahima Wadji, lancé en profondeur, l'attaquant dribblait le gardien mais ne parvenait pas à redresser la course du ballon et heurtait le poteau. Un immanquable qui allait couter cher aux Verts. Dans la foulée, un ballon en profondeur dévié par Niels Nkounkou obligeait Larsonneur à une sortie dans les pieds de l'attaquant Tango. Pourtant très propre, son intervention était jugée illicite par l'arbitre M.Kherradji. Elisor ne tremblait pas et trompait Larsonneur (1-0, 31e).

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Les hommes de Laurent Battles réagissaient directement. Trouvé aux 25 mètres, Aïmen Moueffek servait Dylan Chambost dont la sacoche pied gauche trouvait le soupirail de Sauvage (1-1, 38e).

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Au retour des vestiaires, les Mayennais appuyaient sur l'accélérateur et Larsonneur devait s'employer pour dégager une frappe à bout portant dans la surface. Sur la remise en touche, Bobichon contrôlait et envoyait une louche à l'aveugle déviée par Thomas Monconduit qui lobait Larsonneur, attentiste, et terminait sa course miraculeusement au fond des filets (2-1, 50e).

Les Verts tentaient bien de réagir en fin de rencontre mais sur un centre de Kader Bamba, la frappe de Victor Lobry était détournée par Niels Nkounkou. Un dernier coup-franc de Thomas Monconduit au dessus concluait la rencontre. Au classement, les Verts rebasculent en deuxième partie de tableau, ils sont 11e, car Guingamp, victorieux à Sochaux, leur repasse devant. Malgré tout, avec 8pts d'avance sur Dijon à 3 journées de la fin, le maintien semble en bonne voie.

En match d'ouverture de l'antépénultième journée de L2 espagnole, Leganés a décroché son maintien en s'imposant 3-0 sur le terrain de Burgos. Titularisé pour la 8e fois de la saison (la 7e fois consécutive) en Segunda Division, Yvan Neyou joué l'intégralité de la rencontre. Comme l'atteste le résumé vidéo, il a failli marquer le 3e but de la rencontre à la 68e minute avant de fêter 30 secondes plus tard devant ses supporters le pion de son coéquipier guinéen Cissé.

Reste à savoir maintenant quel sera l'avenir du milieu de terrain camerounais, actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2024. S'il se verrait bien poursuivre son aventure dans la banlieue madrilène, Leganés ne dispose pas d'option d'achat. Pas sûr toutefois que Laurent Batlles compte sur lui la saison prochaine, quand bien même il l'a titularisé lors des 2e et 3e journées de L2 cette saison (nuls 1-1 contre le Nîmes Olympique à Geoffroy et 2-2 contre QRM à Quevilly).

Alors qu'il lui reste 1 an de contrat, Laurent Batlles ne serait pas sûr de rester à l'ASSE si l'on en croit la Pravda :

"Défendu par sa direction cet hiver et même rassuré par une seconde partie de saison bien plus emballante, Laurent Batlles aura vécu une année épuisante à Saint-Étienne (les Verts, 10es, étaient encore relégables en février). Le technicien attend sûrement des garanties. Les levées des options d'achat de Niels Nkounkou et Mathieu Cafaro seraient des signes forts. Tout comme la volonté du club de conserver Jean-Philippe Krasso et Gaëtan Charbonnier. La cession de l'ASSE, serpent de mer, pourrait aussi dicter son avenir."

Alors que Paul Bernardoni a encore une année de contrat avec le SCO, l'entraîneur angevin Alexandre Dujeux a décidé de se passer des services de l'ancien gardien stéphanois pour les trois derniers matches de la saison et l'a invité à trouver un nouveau club, comme il l'explique à Ouest-France.

"Paul est très performant. Mais quel que soit le contenu de son match de dimanche à Marseille, et j’espère qu’il sera performant, comme tous ses derniers matches, on donnera ensuite la possibilité à Yahia de s’exprimer. Paul, je lui souhaite de trouver un très bon projet, c’est une bonne personne, quelqu’un de très travailleur, il l’a montré sur les derniers matches.  Il est performant. Évidemment, il a pris quelques buts [ndp2 : 59 en 26 matches de L1 cette saison] mais sa responsabilité n’est pas engagée et il nous a sauvé quelques situations dangereuses."

Pour 90 Football, Fousseni Diawara est revenu sur un épisode marquant de sa carrière.

"En 2006, je suis remplaçant au Vélodrome et j'oublie mon maillot. Le temps que l'intendant aille le chercher au Vélodrome aux vestiaires qui se trouvent à des kilomètres, il faut soulever la trappe... Il revient et entretemps l'OM a marqué. Tout le monde me parle de ça, le match était télévisé. C'est vrai que c'était anormal que j'arrive sur le banc sans mon maillot mais c'était un oubli. Avant le match, on encourage les coéquipiers, on tape la main à tout le monde. Le maillot est posé mais je suis parti sans.

Problème, Loïc Perrin se blesse en première période, ce qui n'arrive pas tout le temps. Je dois rentrer et je n'ai pas mon maillot. Sincèrement, je ne souhaite ça à personne. J'ai eu tout le vestiaire avec moi ce jour-là parce que ça a été une semaine particulière. J'avais la tête ailleurs. J'avais perdu un ami la veille et une semaine avant j'avais perdu un ami d'enfance qui avait 21 ans. J'étais affecté, un peu ailleurs dans la tête. Mes coéquipiers ne m'en ont pas voulu, ils ont compris.

Le public n'avait pas eu les explications. Certes, j'étais jeune, j'aurais dû un petit peu me livrer, expliquer le pourquoi du comment. On est humain, ça peut arriver à tout le monde d'être moins bien dans la vie, d'aller au boulot et de ne pas être productif. Ce sont des choses qui arrivent. Je ne cherche pas la tendresse ou la sympathie des gens en parlant. Je l'assume, c'est une erreur. C'est même une faute professionnelle.

Mais moi, ce que je retiens, c'est que mon match d'après contre l'OM [7 mois plus tard, ndp2], j'ai joué en Coupe de la Ligue. J'ouvre le score, on gagne 4-1 contre Marseille et on se qualifie pour les quarts de finale. Ce soir-là, j'étais ultra-motivé. J'avais envie de "réparer" cette anomalie, qu'on oublie. On me parle plus du maillot oublié que de ce but que j'ai marqué. Mais moi j'essaye d'équilibrer un petit peu avec cette anecdote."

Ayant joué le dernier quart du match aller perdu par les Tango grâce à Mathieu Cafaro, le costaud Kévin Tapoko (1m96, 90 kg), qui a défendu les couleurs des vilains en U17 et en U19, espère battre les Verts ce soir à Le Basser, comme il l'explique aujourd'hui à Ouest-France.

" On a besoin de points, on a un bloc défensif compact, et je m’adapte. Je dois utiliser mon physique, mais s’il faut jouer, je joue. Il faut aussi gérer les temps faibles, ne pas faire que dégager dans les tribunes. J’ai été formé à Lyon, jouer Saint-Étienne, c’est toujours spécial. On va tout faire pour gagner. Une fin de saison, ça se joue beaucoup au mental, dans les têtes."

Laurent Batlles vient de communiquer le groupe chargé de poursuivre la belle série d'invincibilité ALEX térieur. Anthony Briançon y fait son retour à la place de Lamine Fomba.

A cette exception près, ce sont les mêmes 18 que contre Guingamp.

Allez les Verts !

Victor Lobry s'est confié au podcast "Dessous de Verts"

"J'étais en fin de contrat et je sortais de deux saisons pleines avec Pau. J'étais convoité l'été passé mais quand Sainté est arrivé, ça s'est fait vite. Loïc m'a contacté un jeudi, et je suis arrivé le mardi suivant ! On s'est vite mis d'accord. On savait que ça n'allait pas être simple cette saison, avec la relégation, le changement de coach, de joueurs ... Ce sont des défis qui fait qu'on grandit. Un an ici, ça vaut 3-4 ans ailleurs ! Le coach Tholot de Pau m'a encouragé à venir ici. Quand j'ai dit que je signais ici, on me disait limite que c'était la pire ville du monde (rires). Pourtant, j'ai vécu à Limoges ! Et en fait, il y a plein de choses à faire, plein de balades à faire.

Pendant 3-4 ans après ma formation à Reims, j'ai beaucoup changé de club, presque tous les ans. C'est pas marrant de changer tout le temps mais j'ai appris beaucoup aussi. Quand j'ai quitté Reims pour Limoges, ça a été un changement total. J'ai quitté un vestiaire jeune où j'étais le plus vieux avec mes 22 ans, et dans ce club qui montait de N3 à N2, j'étais le plus jeune. Ca m'a fait grandir et j'ai vécu de belles aventures, même si je ne le souhaite pas aux petits jeunes du centre de formation. C'est vrai que ce n'est pas toujours simple pour la famille de bouger autant.

Quand j'étais plus jeune, j'étais plus petit que les autres, alors j'ai développé le cardio pour courir plus longtemps que les autres, parce que je n'étais pas celui qui courais le plus vite ! Toute ma famille joue au foot. Mon père entraîne. Donc j'ai vite trouvé ma passion (rires). Il était un peu exigeant avec moi qu'avec les autres, mais ça met une bonne pression. Bon, parfois, ma mère nous trouvait dans une pièce séparée le samedi en rentrant du match, elle pouvait deviner le résultat (rires). On continue à debrieffer ensemble mes matchs, il est devenu plus juste avec le temps (rires). Mais il me dit sincèrement ce qu'il pense.

Quand je suis arrivé au centre, ça n'a pas été simple. J'avais 13 ans. La première année notamment, c'était dur parce que je n'aimais pas trop quitter la maison. Mais la seconde c'était mieux. Mais aujourd'hui, les jeunes savent à quoi s'attendre quand tu rentres au centre. On est beaucoup informés, on voit même des matchs de U17 à la TV, à mon époque ça n'existait pas. Je n'ai pas été retenu après le centre à Reims, j'ai rebondi à Limoges mais j'ai eu un contrecoup la saison d'après. A l'époque, c'est David Guion qui était au centre à Reims et qui m'avait dit que je n'allais pas être retenu, j'avais 22 ans. J'ai fait des tests dans certains clubs de National, mais ça n'a pas été concluant. J'avais d'ailleurs croisé Yvann Maçon à Dunkerque, lui avait été pris, mais pas moi. Mais Reims m'avait aidé, en me proposant ces essais à Boulogne et Dunkerque. Il n'empêche que, si tu n'as pas d'agent, ou pas le bon agent, c'est compliqué.

A Limoges, j'essayais de rester pro en m'inscrivant à la salle, en complétant les entraînements. Mais j'ai eu peur d'être oublié, je me suis forcé à être plus décisif, à mettre des passes, des buts ... parce qu'il n'y a que comme ça que tu peux rebondir dans un club pro. Je me suis donné toutes les chances. Ensuite, il y a eu Tours et Avranches, avant Pau et aujourd'hui Sainté. La Ligue 1, j'aimerais la découvrir. J'ai un parcours sinueux mais linéaire. Je progresse, je passe les niveaux. J'ai envie de vivre un truc collectif, une montée, un parcours en Coupe ... A Pau, ceux qui avaient vécu la montée en L2, on voyait que c'était un truc fort pour eux. 

J'ai encore la fraîcheur d'un jeune joueur même si je vais sur mes 28 ans ! Il faut dire que mon parcours a été compliqué, donc j'ai l'impression qu'il m'en reste plus à vivre que ce que j'ai vécu. On sait jamais, il y a de belles surprises donc si je pouvais accrocher la L1 avec Sainté, ce serait déjà super !"

Le coach lavallois, Olivier Frapolli, a parlé des Verts dans sa conf d'avant match :

"Le dernier Laval Sainté, c'était il y a 20 ans et on avait gagné ! C'est une affiche pour les nostalgiques des années 80, qui sent bon ! Quand on voit le succès à la billetterie on comprend l'attrait des Mayennais pour ce match. Sainté en L2, c'est une anomalie. Ce club attire du monde, partout. C'est un club historique. J'ai grandi avec l'épopée des Verts et ça reste, même si les résultats ne sont plus là. C'est un club qui suscite toujours autant de passion, c'est une superbe affiche. Si on avait eu un plus grand stade, on aurait vendu les places. Il faudra être à la hauteur de cette superbe affiche. Il y aura beaucoup de supporters stéphanois. On aura donc un combat sur le terrain et une lutte dans les tribunes."

Alors que des rumeurs l'envoyaient loin du PSG et entraîneur d'une équipe pro pour la saison prochaine, Zoumana Camara a prolongé son contrat dans la capitale jusqu'en 2024. Il sera toujours en charge des U19 comme depuis 2021.

Z. Camara : « Je suis très heureux de prolonger pour une saison supplémentaire et de poursuivre le travail réalisé depuis maintenant deux ans auprès de l’équipe U19. Être à la tête de la deuxième équipe du club, c’est une vraie responsabilité à mes yeux. Nous disposons de joueurs très talentueux au sein du Centre de Formation. Mon objectif est d’assurer leur développement et de les guider pour qu’ils atteignent le plus haut niveau possible, tout en continuant à enrichir mon expérience et mes compétences en tant qu’entraîneur »

Titularisé 30 fois cette saison de L2, l'arrière gauche lavallois Edson Saidou s'est confié à Ouest-France avant de recevoir les Verts demain soir.

"Bâtie comme elle l'est, cette équipe stéphanoise aurait pu, dû, jouer les premiers rôles. Ils étaient en situation d’alerte, ils ont inversé la tendance avec de super recrues. On voit depuis qu’ils rivalisent avec les gros sur les matches, que ce soit en terme d’actions, de possession. Comme ça, ils n’auraient pas été loin du tout des premières places… Mais il fallait sans doute digérer la descente.

A l'aller, Saint-Etienne avait plus de maîtrise que nous, mais ça aurait pu se terminer à 0-0. L'entrée en jeu de Jean-Philippe Krasso avait clairement changé le cours du match, avec sa qualité individuelle. Il décroche, prend la profondeur, élimine, est costaud… Il faut respecter cela, mais ne pas avoir de complexe. Un garçon comme Magri a moins de stats, mais est influent. Disons que Krasso est peut-être plus tueur devant le but. Il fait partie des joueurs amenés à jouer au dessus.

On a connu un enchaînement de 7 défaites car on avait perdu des joueurs importants de l’équipe. Cela a fait mal, on a avait moins de fluidité dans notre jeu. On a dû faire le dos rond. On n'a pas lâché et on a gagné deux de nos trois derniers matches. On a senti que notre public pouvait être le 12^e homme. Même si on affronte une équipe de prestige, qui ravive quelques souvenirs aux anciens, on sait que le stade nous soutiendra. Ça sublime le groupe.  On va affronter la 2^e attaque de L2 mais cette équipe stéphnoise laisse des espaces."

Joueurs émérites au jeu de quilles de huit (deuxième discipline sportive dans l’Aveyron après le football et comptant près de 4 500 licenciés en France), les frères Quentin et Antoine Dauban affichent les couleurs de leur club de coeur aujourd'hui dans La Dépêche du Midi.

Ecarté du groupe valenciennois depuis quatre matches, l'ancien gardien stéphanois Stefan Bajic s'est confié à La République des Pyérénées avant le VAFC-Pau FC de demain soir. Extraits.

"Après une bonne demi-saison à Pau, puisque j'étais en fin de contrat à Saint-Etienne, j'ai signé à Bristol. A ce moment-là on a détecté une fracture au poignet contractée pendant mon passage à Pau. En réalité, j'avais joué avec un poignet fracturé. C'est assez fou avec le recul. Je m'étais blessé sur une frappe avant un match contre Valenciennes. Les premiers tests médicaux n'ont rien révélé alors j'ai continué. Le coach avait besoin de moi, donc dur au mal, j'ai joué. Je voulais aider l'équipe. A la fin de la saison, une radio a fini par révéler la vérité.

Décision a été prise de me faire opérer avec trois mois d'arrêt. Bristol m'a acccueilli pour m'aider à faire ma rééducation mais j'ai loupé l'intégralité de la préparation. Il a fallu un peu de temps pour que je revienne à mon meilleur niveau. Et quand je suis revenu, il y avait un embouteillage au poste de gardien. Donc on s'est mis d'accord avec Bristol : le mieux pour moi était de partir en prêt pour six mois à Valenciennes, qui avait besoin de moi. Je reviendrai en fin de saison dans un contexte plus simple : nous ne serons plus que deux en concurrence.

A Valenciennes, j'ai commencé par onze titularisations mais quand le nouveau coach est arrivé, il m'a pris à part et m'a expliqué qu'il m'écartait du groupe et qu'il préférait mettre quelqu'un d'autre. J'ai répondu : "OK, pas de problème." C'est un choix d'entraîneur. Tu l'acceptes ou pas. Un gardien est souvent le premier fusible et on prenait beaucoup de buts. Je m'entraîne normalement. Simplement, je ne suis pas dans le groupe. C'est dommage mais c'est la vie. Je m'accroche, je travaille. Ce n'est pas une période facile mais toutes les expériences enrichissent.

J'ai gardé des liens avec mes ex-coéquipiers de Pau. J'ai eu Victor Lobry quand il a rejoint Saint-Etienne. A Pau j'ai vécu une superbe expérience. Je suis la saison des Palois et je vois qu'il y a toujours les mêmes principes de jeu, ceux que le coach Tholot privilégie : un bloc très compact, très serré et une capacité à faire mal en transition. La force du Pau FC, c'est aussi de trouver des joueurs revanchards, à l'image d'Henri Saivet. Je l'ai vu arriver à l'essai alors qu'il n'avait plus rien. Dès le premier entraînement, il a montré qu'il avait un truc en plus. Ce qu'il fait, c'est du très haut niveau."

Selon un article paru avant-hier sur le site danois Bold, l'ASSE s'intéresse à l'ailier droit Louicius Don Deedson, également pisté par Trabzonspor, Besiktas et Kasimpasa. En fin de contrat, ce Grenadier (international haïtien) gaucher de 22 ans a claqué 11 pions cette saison avec Hobro, club de D2 danoise.

Ayant raté 6 matches l'été dernier à cause d'une blessure au genou et ayant manqué les 10 dernières rencontres suite à son opération aux adducteurs, Sam Sanna sera opérationnel pour la réception des Verts comme l'a annoncé aujourd'hui Olivier Frapolli en conférence de presse.

On aura noté que les Tango ont gagné 3 fois plus de matches (9/3) et concédé 2 fois moins de défaites (6/12) quand ce milieu de terrain de 24 ans a joué. Avec ce numéro 6 prêté par Toulouse, Laval a gagné 1,67 point par match. Sans lui, ils n'ont pris que 0,63 point par match.

Les Verts sont prévenus mais ils se souviendront que le natif de Lourdes avait perdu le 10 janvier au match aller après avoir joué l'intégralité de cette rencontre.

Comptant actuellement 2 points de plus que l'ASSE, QRM va recevoir les Girondins après-demain en ouverture de la 35e journée avant de défier les Verts le samedi 20 mai à 19h00 dans un Chaudron hélas privé du Kop Nord. En conférence de presse, l'entraîneur qui a titularisé 31 fois cette saison de L2 l'ancien latéral stéphanois Alpha Sissoko a évoqué ce jeudi ces deux rencontres. Extraits.

"Bordeaux et Saint-Etienne, ce sont deux vrais gros matches de gala. Bordeaux comme Saint-Etienne n’ont rien à faire en Ligue 2. Ils n’ont rien à faire là. Pour moi ces matches sont importants car je veux qu'on puisse conserver notre 8e place et qu'on reste proche des meilleures équipes de cette Ligue 2. Il reste 4 matches, on a 2 très beaux matches à jouer. Ce n'est que du bonheur, que du plaisir, on a envie de récompenser notre public. Je connais mes joueurs, ils ont lancé un vrai message le week-end dernier à ceux qui pensent qu'on va lâcher [QRM a gagné 4-3 sur le terrain de Pau qui lutte pour le maintien, ndp2]. On n'a rien lâché et on ne lâchera pas. Moi je fais en sorte qu'ils ne lâchent pas."

Si on en croit les stats, les Verts pourraient se retrouver dans la panade samedi à 19h15.

En effet selon OPTA, Laval est l’équipe ayant marqué le plus de buts dans le 1er quart d’heure de ses rencontres de Ligue 2 cette saison (9), tandis que Sainté est celle qui en a encaissé le plus durant ce laps de temps (9), dont le dernier il y a quelques jours marqué par le guingampais El Ouazzani à la 12ème minute.

Avant Guingamp, Metz le 22 avril et le Paris FC le 8 avril nous en avaient claqué respectivement 2 et 1 dans le premier quart d'heure, signe que cette mauvais habitude est toujours bien installée...