Ce soir, les Boulonnais ont les boules. Alors qu'ils restaient sur une série d'invincibilité de 14 matches, Jody Viviani et ses coéquipiers se sont inclinés en effet 1-2 à domicile contre Strasbourg en match en retard du championnat National et font une bien mauvaise affaire dans la course au podium. Le but de Boulogne a été inscrit en fin de match par le n°10 Mercier. De bon augure à quatre jours du quart de finale prévu au Stade de la Libération ?

Ceux qui l'ont bien connu à Sainté portent un regard bienveillant sur le défenseur des vilains Mouhamadou Dabo dans la dernière édition de la Pravda. Extraits.

Roland Romeyer : "Il a toujours été très déterminé. Le seul truc qu’il lui manquait, c’était du physique, il était tout frêle. On a eu et on a de bons jeunes, mais un garçon comme lui… J’en voudrais d’autres, des comme lui ! Au niveau de l'éducation et de la scolarité, des valeurs importantes à Sainté, pour lui c'est 10/10. Je le cite en exemple. Il fait partie de ma famille. Alors qu'il savait qu'il allait quitter le club, il s'est donné à fond sur le terrain. On était 17e. Il s'est battu comme un chien jusqu'à la dernière seconde. Notre rôle, c’est d’essayer de compenser du point de vue affectif. Quand son papa est décédé, on l’a encore plus entouré, on lui a fait comprendre qu’on l’aimait. Gérard Fernandez n’était pas seulement son coach. Dès son arrivée, il était aussi son tuteur, il l’accompagnait dans certaines démarches." 

Gérard Fernandez : "On l'a détecté au Sénégal, à Yeggo, il jouait à l'époque attaquant. Il nous a semblé, même si c’est difficile d’être sûr à cet âge, qu’il avait les qualités pour réussir. Mouhamadou a toujours eu une grande volonté. Je me souviens du jour où son frère aîné m'a appelé à mon bureau pour m'annoncer le décès de leur père. Jjai eu la lourde tâche d’en faire part à Mouhamadou. Pendant quelque temps, ça a été dur. Sa famille était pauvre, en difficulté. Dès son arrivée au club, le peu qu’il gagnait, il le leur envoyait. Il venait souvent dans mon bureau pour téléphoner à ses parents. C’était normal que l’on fasse ça pour les gamins. Les communications coûtaient très cher, pour les familles c’était compliqué…"

Bafé Gomis : "La lumière ne l’attire pas. Il met les autres en avant. Et s’il a des états d’âme, il les garde pour lui, il ne les étale pas sur la place publique. Je pense que de ne pas se mettre en avant lui a joué des tours par le passé. En un sens, il est trop gentil, trop en retrait, alors que de nos jours dans notre métier il faut se mettre en avant, se montrer. Lorsqu'à 17 ans il a perdu son père, c’est la seule fois où je l’ai vraiment vu mal. Je l'ai vu grandir d’un coup. Il a pris conscience de certaines choses. Il en voulait encore plus, il a tout donné. Il voulait réussir pour sa famille. J’ai envie qu’il transmette ses valeurs à mon fils, dont il est le parrain. Il m’a beaucoup aidé dans ma carrière, dans ma vie. C'est quelqu'un d'instruit, de cultivé. Il a toujours le bon mot au bon moment. C'est quelqu'un de précieux dans un vestiaire, une crème pour un coach. Le fait qu’il vienne du Sénégal, pays d’origine de mes parents, a aidé à nouer le contact. On se retrouvait tout le temps chez l'un ou chez l'autre. On rigolait bien. "Mamad" nous montrait un pas de danse dont il a le secret. Mais il ne l'a pas encore fait en public." 

Christophe Galtier a dévoilé le groupe des 18 joueurs qui tenteront de fesser le Téfécé demain soir au Stadium. On notera le retour de Benjamin Corgnet et l'absence de Moustapha Bayal Sall.

"On n’a pas retrouvé contre l'OM le Bayal Sall qu’on a connu et c’est normal, je lui ai dit. Avec Mouss, on est allé un peu plus vite que la musique, on a pris beaucoup de risques et il fait un travail individualisé. S’il s’est fait soigner contre l’OM, c’est à cause de crampes. Il n’y a pas de blessure" a affirmé Galette.

Le groupe : Ruffier, Moulin - Théophile-Catherine, Clerc, Perrin, Karamoko, Tabanou, Brison - Clément, N'Guemo, Lemoine, Corgnet - Hamouma, Monnet-Paquet, Erding, Van Wolfswinkel, Gradel, Mollo.

Convoité par l'Athletic Bilbao, la Real Sociedad et le TFC, le buteur de l'Aviron Bayonnais Baptiste Pesqué a signé cette semaine un contrat de trois ans avec l'ASSE. Sur le site Foot 64, son entraîneur en U17 nationaux Hervé Holgado nous présente ce Dacquois né en mars 1998 .

"Baptiste est un leader technique, pas forcément de vestiaire, mais sur le terrain. Ses coéquipiers comptent sur lui car ils savent qu'il peut faire la différence. Ils lui donnent donc beaucoup de ballons et ça le met en confiance. En ce moment, il monte en puissance. Il doit encore travailler ses déplacements sans ballon. Il a déjà beaucoup progressé mais il doit encore s'améliorer pour parvenir à libérer des espaces et s'en servir pour faire des appels. Il doit aussi parfois faire preuve de moins d'altruisme, de plus d'égoïsme pour utiliser davantage sa force de frappe.

Je suis très heureux pour Baptiste et sa famille qu'il signe à Saint-Etienne. Cela fait deux ans qu'il est chez nous et qu'il travaille très dur. Il a toujours été à l'écoute de la première à la dernière minute. Encore une fois le travail est récompensé. Baptiste a toujours fait partie des joueurs prometteurs, il a participé à toutes les sélections régionales. C'est cette année qu'il a vraiment pris une autre dimension. Baptiste a réussi à gommer ses petits défauts en acceptant la critique. Ce qui est encourageant pour la suite est qu'il a une grande marge de progression."

L'Est Républicain nous donne aujourd'hui des nouvelles de Bertrand Fayolle, sacré champion de D2 en 1999 avec l'ASSE puis en 2005 avec l'ASNL aux côtés de Jonathan Brison, Patrick Moreau et Pape Diakhaté. 

Agé de 39 ans, le natif de Sainté habite dans la région de Valence, mais après avoir occupé le rôle d’entraîneur adjoint du club drômois, il a complètement déconnecté avec le monde du ballon rond. Il travaille en tant que commercial chez Ford.

Le centre de formation du SCO d'Angers est passé en début d'année en catégorie A, pour le plus grand bonheur de son directeur Abdel Bouhazama, interviewé dans Ouest-France.

"On a présenté notre dossier et la Direction technique nationale l'a présenté à la Fédération qui l'a ensuite avalisé. C'est une reconnaissance de nos pairs. Le président veut que l'on soit dans l'exigence, que l'on fasse partie des meilleurs. Et forcément, ces belles installations y contribuent. Cela permet d'avoir beaucoup de crédit lorsque l'on présente le projet. Certains parents ne sont pas insensibles à tout ce qu'on peut proposer. Au-delà des installations qu'ils viennent visiter, il y a l'aspect socio-éducatif, très important à nos yeux. Dans le cahier des charges, le volet éducatif possède une place très importante. On offre un panel de formations très large avec des cursus classiques mais aussi plus techniques pour répondre aux jeunes qui sont en difficulté scolaire. Il y a également un centre d'hébergement, un self avec un cuisinier...

Je ne ferai pas de rapprochement avec ce que j'ai connu à Saint-Etienne, je n'aime pas faire de comparaisons. Ce qui m'intéresse surtout, c'est de déterminer nos points positifs et ce que l'on peut améliorer. Le but n'est pas de faire du copier-coller. On n'a pas le même vécu, la même histoire. Aujourd'hui, l'important est de conserver notre identité, notre culture. Par exemple en se tournant vers le vivier régional pour recruter. Comparé aux autres grands centres de formation comme Lyon, il y a aussi l'aspect financier qui diffère. Lyon a un budget de fonctionnement de 9 millions d'euros. Nous, il est de 1,3 million. C'est quoi qu'il arrive un facteur limitant. Il faut donc trouver d'autres idées. Innover dans la stratégie de travail. La formation doit être dans l'ADN d'un club, l'un des piliers des fondations de celui-ci."

La Coupe de France met notre co-président d'humeur particulièrement généreuse, si l'en croit cette interview sur le site officiel, avec deux cadeaux à venir, un pour les supporters et un pour Boulogne.

"J’ai une bonne nouvelle pour tous les supporters qui feront le déplacement à Boulogne. Nous leur offrirons toutes les places qui nous seront allouées en accord avec le club de Boulogne à qui nous laisserons notre part de recette. Avec Bernard Caïazzo, nous estimons que donner notre part de recette à Boulogne, comme nous l’avons fait avec Tours et le Red Star, est bien sûr un signe fort de solidarité avec les clubs qui jouent dans des divisions inférieures."

La Dépêche du Midi publie aujourd'hui un entretien de Dominique Rocheteau. Extraits.

"On sort d'un très bon match face à une équipe du top 3. On a su revenir à la marque avec beaucoup d'abnégation, ce résultat peut nous permettre d'enclencher une dynamique. Vous me dites que l'ASSE n'a plus son mot à dire pour le titre, mais ce sont les médias qui en ont parlé, pas nous. Notre objectif, c'est d'être dans les cinq ou six premiers. Se qualifier pour l'Europe, chaque année, c'est notre ambition. La C1 la saison prochaine ? Faut être réaliste... Peut-être que les gens n'attendent que ça. Cependant, regardez les budgets : nous arrivons loin derrière le Paris-SG, Monaco, Marseille, Lyon... L'AS Saint-Etienne ne pointe qu'en 8e position. On s'est stabilisé depuis 6 saisons alors que, sportivement, on est en constante progression. Notre qualification en Europa League m'a procuré beaucoup d'émotions. Je ne voudrais pas de nouveau faire chialer dans les chaumières… Sainté c'est mon club, y revenir au sortir de la Coupe du monde 2010 a été fabuleux pour moi. Les Verts c'est mon ADN, je le revendique. A l'époque, je détestais le surnom Ange Vert. Depuis, j'en suis fier. Samedi, je serai naturellement au Stadium. Je n'ai pas raté un match depuis cinq ans."

Interrogé par le site footligue1.fr, l'ex-Vert Laurent Blanc, à la question "quels défenseurs centraux l'ont marqué en L1", applaudit ses lointains successeurs.

" J’apprécie Loïc Perrin à Saint-Étienne qui a parfaitement réussi sa reconversion de milieu défensif à défenseur central. C’est souvent le cas, des bons milieux défensifs deviennent de bons défenseurs centraux en règle générale. Chez les Verts, la charnière Sall-Perrin est très complémentaire. "

Comme Fredy Guarin (Inter), Faouzi Ghoulam (Naples), Benoit Trémoulinas (Séville), Josuha Guilavogui (Wolfsbourg) Rudi Garcia et Claude Fichaux (Roma), Kévin Mirallas (Everton) a composté ce soir son billet pour les huitièmes de finale de l'Europa League. L'ancien attaquant stéphanois a marqué le troisième but de la victoire (3-1) des Toffees contre les Young Boys.

L'Inter de Milan s'est qualifié ce soir pour les huitièmes de finale de l'Europa League en battant le Celtic 1-0 grâce à une praline de Fredy Guarin à la 88e.

Buteur contre la Slovaquie puis contre la Suisse, décisif sur corner contre l'Angleterre, le milieu offensif stéphanois Adrien Fleury a brillé la semaine dernière avec l'équipe de France U16. La FFF nous propose un résumé vidéo de ces trois matches.

Alain Casanova a annoncé en conférence de presse deux forfaits de taille pour le match contre Saint-Etienne ce week-end : Etienne Didot (14 titularisations cette saison) et Ali Ahamada (qui a regagné sa place de titulaire en novembre) ne seront en effet pas de la partie.

Ils n'avaient, déjà, pas participé au match aller, remporté par les Violets 1-0 dans le Chaudron. Vengeance.

Le démon des blessures n'a pas encore quitté le Forez, et en rajoute une couche : l'ASSE annonce le forfait de Diomandé pour le prochain match (problème aux ischio-jambiers). Mouss Sall est lui contraint à un travail individualisé.

La LFP veut fermer la tribune Charles Paret lors de la réception de Lorient le 8 mars ? Qu'à cela ne tienne ! Le club a annoncé faire appel de cette nouvelle décision inique de la grosse commission. Après le retour de la sono dans le kop sud dimanche et la bataille contre les arrêtés abusifs concernant le match contre le Red Star, est-ce un signe supplémentaire d'une nouvelle solidarité entre club et groupes de supporters ?

L'Agence de Presse Sénégalaise nous apprend que l'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE Alassane Ndour a été nommé Team Manager du club sénégalais de Niary Tally.

Djibril Wade, président de Niary Tally, explique que Alassane Ndour assistera l'entraîneur actuel Lamine Dieng sur le plan technique et apportera aux dirigeants de Niary Tally son expérience du haut niveau dans le management.

A noter que c'est Pape Thiaw (autre ex-stéphanois) qui a rapproché, il y a quelques années, Alassane Ndour et le club sénégalais.

Certes les hommes de Casanova restent englués juste au dessus de la zone rouge, avec une bien vilaine 17ème place (8 victoires, 4 nuls et 14 défaites), certes Jean Michel Larqué (interrogé cette semaine par la Dépêche) les sent mal barrés en particulier du fait des trop nombreux départs de cadres ("Je pense que le TFC est victime d'une trop grosse hémorragie. Avant, au Moyen âge, quand il y avait un malade, on lui faisait une saignée et ça repartait. Mais aujourd'hui, la saignée a été trop forte. À force de tirer la quintessence des talents, on finit par s'affaiblir…Si je regarde la colonne arrivées, il n'y a aucun CV qui me saute aux yeux. En revanche, quand je vois tous les joueurs qui sont partis ces dernières années, de Gignac à Sissoko, en passant par Capoue, Aurier Tabanou, M'Bengué ou Fofana, ce n'est pas rien. Tous ces départs, à un moment ou à un autre, on les paye.").

Certes. Néanmoins, ils restent à domicile sur 2 victoires contre Reims (1-0) et Rennes (2-1) et leur courbe de résultats au Stadium n'est pas infâmante : 3 défaites pour 5 victoires et 4 nuls depuis le début de saison et seulement 15 buts encaissés.

Moralité, même mal en point, même face à une attaque guère en verve, il faudra être entreprenants pour renouer enfin avec la victoire ce samedi (20h).

Avant de défier son ancien club dans la ville rose, Franck Tabanou s'est confié à 20 Minutes. Extraits.

"Ma première saison à Sainté été très, très moyenne. Là, cela ne fait que six mois que je joue latéral. Je fais des choses intéressantes mais j’ai encore beaucoup de lacunes. Je dois travailler offensivement pour mieux me projeter, tactiquement aussi et être plus fort sur certains duels. Dimanche dernier, j'ai fait un bon match. J’avais d’ailleurs réussi six bons premiers mois cette saison, puis le début de l’année 2015 a été compliqué, comme celui de l’équipe. Contre Marseille, j’ai retrouvé des sensations, aussi bien offensives que défensives. Notre objectif, c'est de faire mieux que la saison dernière, lorsque l’on avait terminé quatrième. Essayer au moins d’être européens.

Je suis un peu surpris par le classement du TFC car cette équipe a des joueurs et un staff de qualité. C’est assez difficile à comprendre. Mais en Ligue 1, tous les matchs sont vraiment compliqués. Alors, si tu accumules les petites erreurs… Il reste pas mal de matchs. Il y en aura des décisifs, pas forcément face à des équipes de haut de tableau comme nous, mais contre des concurrents directs. A eux de se faire respecter à domicile. Je ne suis pas inquiet mais si tu es à cette place, c’est que ça ne sent pas la rose. Toulouse a toujours manqué un peu de ferveur. C’est une assez grande ville, c’est dommage qu’il n’y ait pas davantage de supporters, même s’il y en a. Le Chaudron, c’est le plus beau stade de France, avec les meilleurs supporters. C’est un truc de malades, quelque chose de sensationnel."

Vivant actuellement à Istres après une courte expérience d'entraîneur à Belfort, l'ancien milieu offensif stéphanois Adel Chedli (38 ans) est passé à l'Etrat avant-hier. Désireux de réintégrer la maison verte, le natif de La Ricamarie en a profité pour se confier au Progrès. Extraits.

"Je suis venu montrer à mon fils où j’ai débuté. J'ai été parmi les premiers à bénéficier des installations du centre de formation. J'ai passé le DES (diplôme d’entraîneur supérieur) avec notamment Lolo Batlles. Comme je n’avais plus de structure, j’ai dû arrêter. C’est mon plus gros regret. J’espère bien pouvoir reprendre. J'ai envie de transmettre ce que j'ai appris. Pourquoi pas à Sainté ? J’en ai discuté avec Roland Romeyer. Je suis d’ici. J’aimerais bien intégrer le centre de formation, m’occuper des jeunes. On verra bien. Il faut qu’on en rediscute. Pour l’instant, c’est encore un peu tôt. Ce serait plutôt pour la saison prochaine. Aujourd’hui, c’était plus une visite de courtoisie. Ça m’a permis de revoir les anciens : "la Blache", Romain Revelli, avec qui j'ai joué en U17. J'ai croisé aussi Juju et Mev. Lui je le connais depuis qu'il est tout jeune."

Ce match contre les voisins et amis de l'Olympique de Saint-Etienne, disputé sur la belle pelouse synthétique du stade Georges Bereta de l'Etrat était un match avancé de la 17ème journée. Il venait après une longue trêve de 2 mois, trêve bénéfique pour nos jeunes qui retrouvaient leur gardien Nathan Cremillieux, désormais remis de sa blessure. A noter également les premiers pas en Vert de Francis Ménétrieux, tout fraîchement arrivé d'Annonay. Auparavant il avait opéré au Football en Mont Pilat, dont son père Stéphane est le Président. (Ces 2 clubs sont partenaires de l'ASSE).

Disons que la 1ère mi-temps fut quelconque, sans jeu collectif. L'OSE aurait pu inaugurer la marque sur un ballon en profondeur, mais l'attaquant, excentré frappa à côté du but. Ce furent les Verts qui ouvrirent le score, à la 22ème minute : Zinedine Touati, bien servi par Baptiste Gabard, entra dans l'axe et délivra une frappe enroulée au 2ème poteau. 1-0 à la pause, c'était un peu sévère pour les Olympiens qui n'avaient pas démérité. (1-0, 22ème)

Le match allait se décanter dès la reprise. A la 41ème minute, à la suite d'un corner, Aïmen Moueffek remettait le ballon dans le paquet, Kellian Mersel prolongeait de la tête pour Baptiste Gabard qui inscrivait de la tête le second but. (2-0, 41ème)

A la 46ème minute, Francis Ménétrieux récupérait un long ballon de Gérard Bangoura, dribblait le gardien et marquait dans le but vide, signant magnifiquement ses débuts en Vert. (3-0, 46ème)

L'OSE revenait dans le match à la 53ème lorsque Jordan Halaimia détournait un tir adverse dans ses propres filets. (3-1, 53ème)

C'est Zinedine Touati qui allait sonner le glas des derniers espoirs olympiens, à la 61ème : alerté par Baptiste Gabard, côté gauche, il pénétrait dans l'axe, et du droit trouvait la lucarne du second poteau. (4-1, 61ème)

La composition : Crémilleux - Pires, Halaimia, Roudon, Mezaber - Moueffek (Gueton, 51ème), Gabard (I.Messaoud, 61ème), Hammouche (Mersel, 22ème) - G.Bangoura, Ménétrieux (Hammouche, 69ème), Z.Touati. 

Après ce succès les protégés de Philippe Guillemet et Julien Sablé se trouvent à la 3ème place, à 7 points du vilain leader, et à 1 point d'Evian TG, mais avec un match en plus. Dimanche 1er mars, c'est la réception à Michon,  de Saint-Priest, club partenaire de l'ASSE.

Dans Bild aujourd'hui, PEA a évoqué le prochain derby de la Ruhr entre le Borussia Dortmund et Shalke 04 en termes très  crus : «J'adore ce genre de match. Gagner un derby, même si cela peut paraître étrange, c'est comme avoir un orgasme. En toute honnêteté, c'est le même sentiment».

Et dire qu'il est parti juste avant que Sainté regoûte aux Vertiges de l'amour.

Alors qu'Aulas salope Twitter de ses propos à peine dignes d'un lycéen (et que par décence nous ne relaierons pas ici), l'ASSE se fend d'un communiqué officiel pour fustiger l'austère banlieusard.

"Le Président de l’Olympique Lyonnais crée d’ores et déjà un climat pesant autour du prochain derby. Les messages de Jean-Michel Aulas ne peuvent qu’écorner l’image du football et sa valeur éducative fondamentale de respect. La direction de l'ASSE tient à prévenir la Ligue de Football Professionnel comme les pouvoirs publics des dangers que ces messages font planer sur la rencontre à risque OL-ASSE du 18 avril."

Tout ça pour une banale histoire de coeur. A quoi ça tient...

Entraîneur de la Berrichonne, Cédric Daury explique dans La Nouvelle République pourquoi il a décidé de renforcer son staff en faisant appel à Phillipe Cuervo, qu'il a côtoyé comme Christophe Deguerville dans les équipes de jeunes de Viry-Châtillon.

"Tout se passait très bien avec le staff déjà en place, mais il fallait encore se renforcer pour être plus efficace. Il s'agit d'être plus performant dans l'approche et dans l'analyse. On doit aller plus vite, on n'a plus de temps. Philippe correspondait au profil recherché, à savoir quelqu'un de compétent, courageux et bosseur. Nos discours doivent être complémentaires. On fixe une trame, mais chacun s'adapte en fonction de sa sensibilité. Dans cette situation, on doit être capable à la fois d'encourager et de secouer les joueurs."

L'ancien latéral stéphanois a accepté de s'engager sans barguigner pour une pige de trois mois, qui pourrait se prolonger en cas de maintien en L2. 

"Après avoir quitté l'AS Cannes l'été dernier suite à la rétrogradation administrative du club en DHR, je cherchais un nouveau défi. Cédric m'a appelé en me disant qu'il avait besoin d'un coup de main. Je n'ai pas hésité, c'est une super-opportunité de pouvoir travailler avec lui. On a le même œil sur le football. Je sais que je viens pour une opération commando, je vais essayer d'apporter le maximum de mon expérience pour tirer le meilleur des joueurs."

"Le podium c'est fini, même si on y croyait déjà moyen avant la venue de l’OM. Comme le coach l’a dit il n’y a pas si longtemps, il faut nous remettre à notre place. Je pense que le podium ce n’est pas pour nous" déclare Romain Hamouma dans la dernière édition du Progrès. 

Selon les savants calculs de Fabien Torre, maître de conférences en informatique à l'Universite Lille 3 , Sainté n'a plus que 6% de chances de finir dans les trois premiers (contre 12% à l'issue de la précédente journée de championnat).

"On va la jouer à fond la quatrième place. Il faut qu’on fasse aussi bien que la saison dernière. Ceux de derrière gagnent leurs matchs. Ils reviennent. Ce sera très serré. Il faudra battre nos concurrents directs quand on les rencontrera" ajoute le numéro 21 des Verts.

C'est pas gagné ! Si l'on se fie au chercheur lillois, l'ASSE n'a plus que 24 % de chances de conserver sa place dans le Big Four cher à Jérôme, et 49% de chances de finir dans le top 5.

Un an après son précédent entretien à L'Esssor, le directeur du développement commercial et marketing de l'ASSE Arnaud Jaouen s'est confié à l'hebdomadaire. Extraits.

"Je connais peu de clubs qui cumulent en 3 ans la reprise de leur boutique en propre, une des plus grandes de France, + 26 % par an d’achats en ligne, la création de son propre restaurant à 300 m du stade, l’ouverture d’un musée, un stade agrandi... En 2014, à l’époque de mon arrivée nous étions à environ 20-21 M€ de revenus sur la partie marketing. Grâce à un travail bien entamé avant mon arrivée et l’effet Coup d’Europe, nous sommes aujourd’hui à 25-25,5 M€. Par marketing, j’entends la billetterie qui désormais compte pour 34 % de ces 25-25,5 M€. Le sponsoring (y compris l’hospitalité VIP au stade) lui est à 50 %, le merchandising à 10-11 %. Le reste vient de ressources diverses comme le musée, l’image, les stages d’été etc. On ne s’est pas fixé d’objectif chiffré, si ce n’est d’augmenter encore ces chiffres. Maintenant, ça joue aussi beaucoup sur les deux partenaires sponsors majeurs qui comptent pour plus de 50 %... Il faut séduire des nationaux.

L'intégralité de ce long et intéressant entretien réalisé par Xavier Alix est à lire ici.

Les Wolves ont battu les Cottagers 3-0 ce mardi lors de la 33e journée de Championship (L2 anglaise) grâce à un Baky Sako des grands soirs : passeur décisif sur l'ouverture du score, l'ancien ailier gauche stéphanois a réalisé un doublé en fin de première période. Auteur de dix buts en championnat depuis le début de saison, l'international malien va tenter de battre son record de l'exercice précédent (12 pions).

Dans son édition de demain, France Football publie une interview de Dimitri Payet. Extraits.

"Bernard Caïazzo disait de moi : "Dimitri est au niveau de l'équipe. Si elle tourne bien, ça va le sublimer. Si elle est moins bien, il va plonger avec elle." C'est vrai. C'était vrai. Notamment à Sainté, encore un peu à Lille. Mais j'ai beaucoup travaillé cet aspect. C'est à moi de hausser mon niveau quand l'ensemble est moins bon, pour compenser et remettre tout le monde dans le bon sens. C'est un peu le rôle de leader que je dois assumer, de leader technique, pas de vestiaire où ce n'est pas mon rôle. Il y a du mieux mais j'ai encore une belle marge de progression. A Saint-Etienne, j'ai beaucoup grandi avec Galtier. Mais sur le plan du jeu, le summum a été Lille avec Garcia. A mon arrivée, je les regardais jouer et je me demandais vraiment comment j'allais faire pour entrer dans cette équipe tellement le jeu était rodé, fluide. Rudi Garcia me parlait beaucoup, sentait quand ça allait ou pas. On avait une relation particulière."  

L'hedomadaire L'Essor a publié aujourd'hui un intéressant article sur la politique économique de l'ASSE. Extraits.

"Le club travaille avec un budget prévisionnel 2014/15 basée sur une 8e place de L1 qui devrait friser les 70 M€. Budget en voie de diversification au niveau de ses revenus. En recul, la part des droits télé y est cependant encore énorme : 55 %, le sponsoring étant à 20 %, la billetterie à 15 %, le merchandising et autres produits à 10 %. Il faut avoir conscience que nos charges augmentent plus vite que les recettes. Entre la taxe à 75 %, les investissements du club à amortir (centre d’entraînement, restaurant et boutique propres…) et une masse salariale toujours plus pesante, 8 M € de charges se sont ainsi ajoutées depuis 2010/11. », avertit le président du conseil de surveillance Bernard Caïazzo.

A l’ASSE, la vente de joueurs permet  de combler un déficit annuel d’environ 10 M€. Sur ce déficit structurel, « nous sommes dans la moyenne de L1, assure le directeur général du club Stéphane Teisser. Bordeaux, Rennes et Lyon sont bien au dessus. Et les déficits entre 15 et 20 M€ sont plus nombreux que ceux entre 5 et 10. Or nous avons une politique d’acquisition dynamique : Corgnet, Hamouma, Tabanou, Erding, c’est 4 à 7 M € pour chacun ces dernières années. Toutes les ventes sont réinjectées dans le projet sportif. Sur une base 10 M€ de vente, 2,5 M€ va à la structure du club, son désendettement, la création de produits ; 5 dans l’acquisition de joueurs ; 2,5 dans la masse salariale."

L'article de Xavier Alix est à lire dans son intégralité ici.

Si Monaco a profité de la 26e journée pour choper la quatrième place aux Verts, Sainté figure dans le Big Four cher à Jérôme dans un autre classement dévoilé aujourd'hui par le site officiel des Phocéens.

"Une étude commandée par la Ligue de Football Professionnel place l'OM comme le club le plus spontanément associé au football français.

Menée au mois de novembre et décembre 2014 d’une part  auprès d’un échantillon représentatif de l’ensemble de la population française âgée de 16 à 75 ans (2010 personnes interrogées) et d’autre part sur un échantillon de 5013 Français intéressés par le football et âgés de 16 à 75 ans, cette enquête consacre le football en tant que sport favori des Français (devant le tennis et le rugby) : 17 millions d’entre eux s’y intéressent et 14,5 millions le suivent régulièrement, soit respectivement 36% (+2 points vs la saison dernière) et 31% (+3 points) de la population nationale.

Au niveau des clubs, l’OM (77% des réponses) est le club le plus spontanément associé au football français devant le Paris Saint-Germain (75%), Lyon (51%) et Saint-Etienne (27%)."