Fondateur des luxueuses pompes Vincini, Jean-Michel Davanzo a confectionné des chaussures pour des célébrités, comme il l'explique dans un entretien paru aujourd'hui sur Made in Marrakech.

"Certaines personnalités ont sollicité notre savoir-faire, notamment Pierre Bergé, Rudi Garcia, l'entraîneur de l’équipe l’AS Rome, celui de l'AS Saint-Étienne, Christophe Galtier ainsi que plusieurs joueurs de football."

N'ayant plus joué en match officiel depuis un mois à cause des reports de son match de CFA contre Fleury-Mérogis, l'équipe réserve de l'ASSE a joué un match amical avant-hier dans le Puy-de-Dôme face à son homologue clermontoise. Les Verts ont gagné 2-1 grâce à un doublé d'Ebrima Bojang. Idéalement lancé en profondeur par le revenant Nathan Dekoké sur l'ouverture du score, l'attaquant gambien a inscrit le but de la victoire sur une passe de Jérémy Mellot, sans pitié pour ses anciens coéquipiers.

Le onze de départ aligné par Thierry Oleksiak et Laurent Batlles : Valette - Massimi, Chapuis, Dekoke, Durieu - Vandamme, Injaï, Mellot - Traoré, Valente, Bojang.

Sur le "champ de labour" (dixit Roro) de Jean-Bouin, les Verts n'ont pas pris le moindre carton avant-hier. Toutes compétitions confondues, c'est seulement la troisième fois de la saison que les joueurs stéphanois se sont montrés irréprochables aux yeux de l'arbitre. 

L'incontournable tableau des cartons a été mis à jour par le potonaute ozzy avant le déplacement de l'ASSE à Bordeaux :

.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension 
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune 
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match 
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

On a appris hier que la Premier League touchera une somme record de 6,92 milliards d'euros avec la renégociation des droits TV au Royaume-Uni, pour la période 2016-2019. A partir de mai 2017, le dernier de l'élite anglaise touchera 136 millions d'euros de droits TV et le champion se verra verser 210 millions. Des montants faramineux qui font réagir Bernard Caïazzo aujourd'hui dans la Pravda.

"La Premier League devient la NBA du foot. Elle va être supérieure à la Ligue des champions. Des clubs comme Manchester United ou Chelsea vont avoir des budgets de 700 ou 800 millions d'euros. Ce qui se passe en Angleterre va faire réagir en Allemagne, en Italie ou en Espagne. Et je n'imagine pas que l'UEFA ne réagisse pas. Mais il y aura une écoute plus attentive si la demande vient du Bayern, du Real, du Barça ou du Milan AC plutôt que de Saint-Etienne." 

Comme l'a indiqué hier la Pravda, les dirigeants stéphanois ont finalement accepté de reverser une partie de la recette du match à leurs homologues audoniens malgré les tensions nées du choix du stade Jean-Bouin à l'origine des interdictions de déplacement des supporters des Verts. 

Selon la dernière édition du Parisien, l'ASSE a abandonné 30 000 euros, soit les deux tiers de leur part estimée à 46 000 euros. "On l'avait fait contre Tours au tous précédent, il n'y a pas de raison de changer, même si tous les clubs pros ne le font pas" rappelle Nanard dans le quotidien francilien.

L'ASSE a éliminé Boulogne de la Coupe de France les deux fois où ces clubs se sont affrontés dans cette compétition. En janvier 1936, les Verts s'étaient imposés 3-1 grâce à un doublé d'Yvan Beck et un csc. En mars 1974, Sainté l'avait emporté 2-0 à l'aller dans le Nord (buts de Hervé Revelli et Georges Bereta) comme au retour dans le Chaudron (buts de Michel Rouquette et Hervé Revelli).

L'ASSE se rendra à Boulogne-sur-Mer en quart de finale de Coupe de France le mardi 3 ou le mercredi 4 mars. Quatrième du National avec la meilleure attaque et le même nombre de points que... le Red Star, l'USBCO compte dans ses rangs trois anciens Verts : Jody Viviani (titulaire en coupe comme en championnat), Stephen Vincent (de retour de blessure) et Nicolas Marin (en phase de reprise après s'être pété les croisés).

Les autres affiches des quarts de finale :

QSG (Blanc, Matuidi, Camara) -Monaco

Concarneau - Guingamp

Metz (Marchal, N'Daw) ou Brest - Auxerre (Ruben Aguilar).

Meilleur buteur de l'ASSE lors de l'inoubliable saison 1998-1999, Patrick Revelles (48 ans) revient sur ses vertes années dans un entretien paru aujourd'hui sur le site de la Ligue Méditerranée.

"Les meilleurs souvenirs de ma carrière ? Un nul avec Toulon au stade Vélodrome à Marseille (3-3). J'avais mis deux buts ! Et puis mes deux années à Saint-Etienne. L'ambiance au stade Geoffroy-Guichard était magnifique et on avait été sacrés Champions de Ligue 2 en 1999 avant de terminer sixièmes en L1 l'année suivante, sous les ordres de Robert Nouzaret. A l'époque, on était un peu insouciant et on ne pensait pas vraiment à l'après-carrière. Pourtant, les salaires n'étaient pas ceux de maintenant et on ne pouvait pas mettre énormément de côté pour les années futures. Pendant deux ans, j'ai été entraîneur au centre de formation de l'ASSE où j'ai eu notamment Josuha Guilavogui, Faouzi Ghoulam, Emmanuel Rivière et Loris Néry sous mes ordres. C'est une belle satisfaction de les avoir vu évoluer et devenir de très bons joueurs. Josuha ne m'a pas oublié et m'a ramené des maillots. Même ceux qui n'ont pu percer m'appellent quelquefois, la preuve qu'ils n'ont pas oublié ce passage à mes côtés à Saint-Etienne. Le directeur du centre a ensuite changé et j'ai fait une année en tant qu'observateur d'équipes et de joueurs en National mais aussi à l'étranger.

Je suis passé dans le monde amateur en dirigeant des U15 à Ollioules et j'entraîne les seniors en première division de District. Par ailleurs, je fais partie du groupe de travail mis en place à la Ligue sur la modélisation des pratiques en catégories Jeunes. J'aimerais regoûter au plus haut niveau. J'ai commencé à passer mes diplômes (BEF) mais ce n'est pas facile car on retrouve toujours les mêmes dans les clubs. Il y a peu de turn-over et, en général, l'entraîneur principal place ses amis dans les staffs au sein des différentes catégories. Ce n'est pas un reproche, juste une constatation. Il faut être dans le bon réseau pour retrouver un emploi. L'environnement du football pro beaucoup changé depuis mon passage en L1. Au fil des années, on constate un repli sur soi. Je me souviens qu'à Saint-Etienne, avant l'entraînement, on passait du temps avec les supporters pour des photos et autographes. Puis les choses ont changé et on a fini par s'entraîner à huis-clos au centre de formation ! L'ambiance était alors morose. Il ne faut pas se couper du public car le foot, c'est avant tout de la passion à partager !"

Titularisé par Ivan Hasek, Boubacar Sanogo a marqué dimanche d'une tête plongeante son 7e pion de la saison, le 6e en championnat. Malgré ce pion de l'ancien lofteur stéphanois, Al Fujairah s'est incliné 3-1 face au nouveau leader Al Jazira, club de Jonathan Pitroipa entraîné par Erik Gerets.

Les Verts se sont imposés cet après-midi sur le score sans appel de huit buts à un contre Clermont Saint-Jacques et se sont du même coup qualifiés pour les seizièmes de finale de la Coupe Gambardella.

Face à une valeureuse équipe clermontoise, les Verts ont concédé la première occasion mais ont pu compter sur un excellent reflexe du pied d'Anthony Maisonnial. Les Stéphanois ont tenu compte de l'avertissement et ont ensuite avec sérieux et application, fait valoir leur supériorité dès la première période grâce à deux réalisations d'Augustin Bangoura, une de Habib Maïga et une dernière de Hugo Roussey. Nettement dominés, les Clermontois ont néanmoins été récompensés de leur courage juste avant la mi-temps sur un coup-franc excentré repris quasiment à bout portant (1-4, 45ème).

Dans une seconde période bien maîtrisée, les Verts ont eu le mérite de continuer à développer un jeu offensif et ont trouvé la faille deux fois par Hugo Roussey avant que les entrants Eliott Gattier et Geoffroy Jencel ne viennent inscrire les septième et huitième buts en fin de match.

La composition: Maisonnial - Mendy, Cabaton, Nadrani, Boumali - Souici, Suljic (Dutreive, 75ème), Maïga (Jencel, 70ème) - Bangoura, Roussey, Malumandsoko (Gattier, 70ème).

La réaction de Jean-Philippe Primard: "C'était une équipe plus faible sur le papier mais qui a quand même réussi a se créer la première occasion du match. Je suis content car on a été très sérieux, très appliqués. Il y a eu de belles actions et on a marqué de beaux buts. J'ai senti les garçons très mobilisés, sérieux défensivement et offensivement. Ca reste un match face à une équipe de niveau inférieur mais c'est quand même une belle réaction, sur un terrain diffcile, après le revers à Toulouse."

Le tirage au sort des 16èmes de finale de la Coupe Gambardella-Crédit Agricole est programmé ce jeudi, à partir de 16h30, au siège de la FFF.

L'ASSE rencontrera le dimanche 1er mars l'une des équipes suivantes :  Vilains, Villenave, ETG, OM, AC Ajaccio, Monaco, Tours, Tours Nord, Guingamp, Châteauroux, Rennes, Angers, Nantes, Metz, Aulnoye, Lens, Entente SSG, Montfermeil, Paris FC, Pontarlier, Fleury Mérogis, Sochaux, Dijon, Nancy, Balma, Toulouse, QSG, Lille, Caen, Auxerre, Côte Bleue ou Le Puy.

Reporté à cause de la neige, le match de la 16e journée du championnat U17 entre l'ASSE et Annecy s'est disputé à la mi-journée sous le soleil de l'Etrat. Il s'est soldé par une défaite des Verts, qui ne comptent plus que trois points d'avance sur leurs vilains dauphins et l'AJA - avec un match en retard à disputer contre le Puy - alors qu'ils avaient huit longueurs d'avance à la trêve.

Dominateurs en première période mais manquant de réalisme malgré les deux grosses occases obtenues par Gabay Allaigre dans les dix premières minutes, les Verts ont concédé l'ouverture du score à la 50e suite à une grosse erreur défensive. D'une belle frappe à l'entrée de la surface, Eliot Bon a profité d'un ballon contré pour égaliser cinq minutes plus tard. Les visiteurs ont repris définitivement l'avantage à la 67e minute sur un pénalty consécutif à une mauvaise appréciation de la profondeur par l'arrière garde stéphanoise.

La compo : Bouallak - Cali, Nadé, Gomis, Rahmani - Pierre-Gabriel, Baumel (Valbon, 77') - Bon, Vogel (Nordin, 70'), Achouri - Allaigre (Ghezali, 46')

La réaction de Lionel Vaillant, co-entraîneur avec Gilles Rodriguez : "On a fait une bonne première mi-temps, on a mis du rytme. On n'a pas su marquer sur nos nombreux temps forts. A la mi-temps on a encouragé les garçons à poursuivre leurs efforts car on était contents du contenu. Mais on a mal attaqué la seconde période. Après le second but d'Annecy, on a baissé la tête alors qu'il restait 25 minutes pour revenir. Avec Gilles, on est un peu surpris par ce manque de caractère. Notre début d'année 2015 est décidément très difficile. Notre avance au classement s'est amenuisée, et au-delà de ça il faut changer notre état d'esprit. Il faut tous qu'on se remettre au travail pour avancer sinon on aura de grosses désillusions." 

Le Conseil d'Etat a publié aujourd'hui les ordonnances du 10 février rejetant les requêtes de l'ASSE, des Magic Fans et de l'association Lutte pour un football populaire. Extraits.

"Il résulte de l’instruction que, lors de rencontres sportives impliquant l’AS Saint-Etienne, des incidents sont survenus à plusieurs reprises ; qu’ainsi, en 2013 et en 2014, des échauffourées, entraînant des blessures et des dégradations de biens, sont survenues entre supporters des équipes se rencontrant, ainsi qu’entre supporters et forces de l’ordre ; que si la sécurité à l’intérieur du stade incombe au premier chef aux clubs sportifs et si le stade Jean Bouin a été homologué pour accueillir le match du 10 février 2015 par la Fédération française de football, il n’en résulte pas moins de l’instruction que sa configuration, notamment en l’absence de grilles séparatives entre les tribunes et de circuits permettant d’organiser les déplacements des spectateurs de manière à éviter tout contact direct entre eux, n’est pas appropriée à l’encadrement de plusieurs centaines de supporters et constitue, dès lors, une circonstance renchérissant le risque de trouble à l’ordre public.

Que, dans ces conditions, et alors même que l’AS Saint-Etienne et le Red Star ne se sont pas rencontrés depuis 2000 et qu’il n’est fait état d’aucune inimitié particulière entre ces deux clubs ou leurs supporters, il ne résulte pas manifestement de l’instruction que l’interdiction litigieuse ne serait pas nécessaire à la préservation de l’ordre public ; qu’il ne résulte pas davantage manifestement de l’instruction que, dans les circonstances de l’espèce, des mesures moins contraignantes que l’interdiction litigieuse, dont le champ d’application est limité aux supporters en provenance des huit départements dont la majorité d’entre eux est originaire et qui a été prise en temps utile, seraient de nature à éviter la survenance des troubles graves à l’ordre public qu’elle a pour but de prévenir, alors même qu’il est soutenu que leur mise en œuvre n’aurait pas impliqué la présence de davantage de représentants de forces de l’ordre que les quelques 400 mobilisés par les autorités de police, à l’occasion de la rencontre du 10 février 2015 ;

Qu'il suit de là qu’aucun des moyens soulevés par les associations requérantes n’est de nature à caractériser l’existence d’une illégalité manifeste portant gravement atteinte à la liberté d’aller et venir, à la liberté d’association, à la liberté de réunion et à la liberté d’expression"

Quart de finale de Coupe de France : ce n'est pas si souvent, depuis la chute, que les Verts réussisent un tel parcours... et encore moins courant qu'ils le dépassent. La dernière fois rappellera des souvenirs aux mastres grisonnants : c'était en 1993, et l'OM triomphant en Europe était reparti du Chaudron la queue entre les jambes, comme nous le rappelle l'éphéméride.

Depuis, les Stéphanois ont échoué deux fois à ce stade de la compétition : contre Lens en 2010, et contre Lorient en 2013, avec un final cruel (but d'Aliadière au bout des arrêts de jeu). Galette a donc pour la troisième fois l'opportunité d'atteindre le dernier carré de la vraie Coupe : pourvu que cette fois, ce soit la bonne !

Décisif comme au tour(s) précédent, Yohan Mollo a tapé hier dans l'oeil de So Foot. "Au coup de sifflet final, il sera le seul Vert à aller saluer et donner sa tenue au kop stéphanois avant de taper un selfie avec tous les ramasseurs de balle. Classe."

"J'ai en mémoire le match de Saint-Etienne contre Kiev, en demi-finale avec Rocheteau" a déclaré François Hollande hier soir au stade Jean-Bouin au micro d'Eurosport. Rappelons au Président de la République que ce match mythique était un quart de finale. En demi-finale, les Verts ont éliminé Eindhoven.

Revanchard mais poissard, Pierrick Cros revient sur le match d'hier soir dans la dernière édition du Parisien. 

"Le sentiment qui prédomine après cette élimination, c'est de la frustration. On n'est pas passés très loin. On perd sur deux coups du sort. L'expulsion nous a handicapés sur la fin de rencontre. Et c'est moi qui marque contre mon camp sur le centre de Mollo. Cela s'est joué sur des détails. Je sais que je vais pas mal me faire chambrer quand je rentrerai à Sainté. On va me dire que j'ai qualifié les Verts. C'est vraiment dommage car sur le centre de Mollo, je touche le ballon d'un crampon. Mais je souhaite bonne chance aux Verts pour la suite de la compétition. Ce match va nous servir à grandir. On a pu voir qu'on n'avait rien à envier à des pros sur ce match."

Selon la dernière édition de la Pravda, Roland Romeyer a finalement décidé de laisser sa part de recettes au Red Star, sachant qu'à peine plus de 12 000 spectateurs étaient présents hier soir à Jean-Bouin. Roro a par ailleurs commenté la décision du Conseil d'Etat. "La fête est gâchée, c'est un scandale cette décision ! Je suis en colère contre la FFF et sa commission d'homologation. La Coupe, si c'est ça, ce n'est plus une fête populaire !"

Comme le relève aujourd'hui cet extrait du Parisien, les supporters des Verts ont mis l'ambiance hier soir à Jean-Bouin malgré l'oukaze de Cazeneuve.

"Et ils sont là, et ils sont là les Stéphanois !" Cinq minutes après le coup d'envoi, 150 d'entre eux, situés en quart de virage, ont rapidement donné de la voix. "C'est débile et inutile d'avoir voulu nous priver de cette rencontre", grince Christophe (28 ans), vêtu d'un maillot vert et domicilié en Seine-et-Marne, département non concerné par l'arrêté. "J'assiste à tous les matches de Sainté à domicile et à l'extérieur et c'est la première fois que j'ai autant de mal à entrer dans le stade. J'ai dû montrer quinze fois ma carte d'identité. J'ai vu deux jeunes de 18 ans habitant dans la Loire se faire refouler l'accès à un contôle. C'est nul et triste !"

A ses côtés, René, un artisan de 48 ans habitant Saint-Etienne a réussi l'exploit de se faufiler dans l'enceinte avec son fils de 17 ans en se déjouant de deux contrôles. "Je leur ai dit que je n'étais pas un hooligan et que je voulais uniquement assister au match de mon équipe préférée." En tribune présidentielle, Karim Fellahi était un spectateur attentif de la rencontre. Invité par le club audonien, l'ancien pro a la particularité d'avoir joué dans les deux équipes. "C'est dommage d'avoir privé les supporters stéphanois de cette fête. J'ai joué trois ans là-bas et je les connais bien. C'est un club de passionnés, pas de voyous !"

Galette a commenté hier soir en conférence de presse la laborieuse qualification de son équipe pour les quarts de finale de Coupe de France.

"On a joué sur un  terrain dangereux où il y a très peu d’appuis. Techniquement il était très difficile de poser le jeu au sol. On a eu un jeu direct, on en a peut-être trop abusé même. On aurait dû passer plus sur les côtés. Je comprends, j’admets beaucoup de choses avec la coupe de France, mais là, jouer ici, c’est un peu trop. En plus sans nos supporters, même si ceux qui sont venus de manière individuelle se sont fait entendre. J’espère qu’ils seront là au prochain tour et si c’est à Geoffroy-Guichard, ce sera encore mieux.

La Coupe de France, c’est une compétition importante, le plus beau des trophées, celui que les Français aiment. Après tout dépend du tirage. Ce soir, c’était le 37e match de la saison avec huit ou neuf joueurs absents. Il faut des vertus, des qualités morales. On est passé par la petite porte mais on est passé. Je savais que ça allait être dur mais à ce point, non, pas après avoir ouvert le score. On a voulu jouer court et on s’est fait intercepter des ballons face à un adversaire en hyper motivation. Il aurait fallu être beaucoup plus dangereux, mais sur ce coup, on a été réaliste."

Sur le potager de Jean-Bouin, les Noirs se sont qualifiés ce soir face au Red Star sous les yeux revolver de Marc Lavoine et François Hollande. Ricky a mis la pointe face à Bobby avant d'envoyer chier Ielsch. Bouazz'a égalisé mais Pierrick-rac a marqué... pour Sainté. L'ASSE jouera son quart de finale de Coupe de France le mardi 3 ou le mercredi 4 mars. Elle pourrait retrouver l'USBCO de Jody Viviani, Nicolas Marin ou l'AJA de Ruben Aguilar, autres qualifiés du soir.

Sur son compte twitter, Le Parisien a révélé que le tribunal administratif de Paris a rejeté les recours de l'ASSE et des associations de supporters stéphanois, interdits de déplacement ce soir à Jean-Bouin. Le Conseil d'Etat a lui aussi débouté les requérants.

Allan Saint-Maximin fait partie des 24 joueurs retenus en équipe de France U18 pour participer à un stage au CNF de Clairefontaine, du dimanche 15 au jeudi 19 février. 

Robert Herbin s'est confié au Parisien avant le Red Star - Sainté de ce soir. Extraits.

"Ce huitième de finale de Coupe de France m'inspire de la curiosité, plus que de la nostalgie. Saint-Etienne, c'est mon club, et le Red Star, j'y ai passé deux belles années au début des années 90. Je garde en souvenir les après-matches avec le président Jean-Claude Bras, on se réunissait avec les supporters et on chantait "L'Internationale !".  Bauer, c'est là que j'ai découvert le foot. Je ne connaissais pas toutes les règles, les ballons étaient en chiffon. Je devais avoir sept ans, on s'asseyait toujours à la même place avec mon père. Ça me renvoie à mon enfance parisienne, près du canal de l'Ourcq. On sortait de la guerre et je n'ai pas oublié ces instants où on se réfugiait dans le métro pour échapper aux bombardements.

Le Red Star, c'était le Saint-Etienne des années 1950, celui des mineurs. J'ai le souvenir d'une belle ambiance quand le stade se remplissait. Car à l'époque, c'était souvent vide… Et puis je me souviens aussi de la pelouse, un vrai champ de patates. Quand je suis arrivé, on a fait de belles choses au Red Star. La deuxième année, on fait un quart de finale de Coupe de France et la suivante, avec Pierre Repellini sur le banc, le club finit quatrième. Sincèrement, j'espère que ça marchera un jour. En montant en L2, le Red Star aura déjà franchi une première étape. Après, c'est bizarre que Paris n'arrive pas à avoir un deuxième club de L1. C'est une anomalie en Europe."

Avant de recevoir les Verts dimanche à 14h00, l'entraîneur adjoint des Girondins Patrick Guillou vivra un autre moment riche en émotions samedi soir devant le petit écran. Sa fille Lorenza chantera en effet sur TF1 du Christophe (mais pas du Galtier). Elle criera Aline à la célèbre émission "The Voice". "Ma mère est pour Bordeaux mais moi c'est les Verts plus que tout" nous a-t-elle confié. "D'ailleurs j'ai fait un petit bêtisier pour The Voice, la suite où je chante l'hymne des Verts." A-t-elle séduit Mika, Zazie, Jenifer ou Florent Pagny ? "Vous verrez ça samedi mais ce que je peux vous dire c'est que c'était vraiment super et que ça c'est bien passé, ah ah !"

Déjà reporté le 25/01 dernier, le match de la réserve contre Fleury-Mérogis est décidément maudit : l'ASSE annonce qu'en raison des conditions climatiques, il ne pourra pas se tenir comme prévu demain à 15h.

Le déplacement à Sarre-Union ayant lui été aussi reporté, la CFA n'a plus joué en match officiel depuis un mois, et une belle victoire à Yzeure.

Dans la dernière édition de France Football, le capitaine des vilains Maxime Gonalons évoque le derby.

"Le 30 novembre dernier, après notre défaite à Saint-Etienne, j'ai un peu gueulé dans le vestiaire, obligé ! Cette défaite, c'était un calvaire. J'ai pris la parole et j'ai dit au groupe qu'on s'était fait marcher dessus, qu'on n'avait pas le droit de passer à côté d'un match comme ça. Comment je définirais Saint-Etienne en un mot ? Elle est trop dure cette question ! Un derby, ça te va ? J'adore jouer ces derbys. Mon meilleur souvenir de derby, c'est la saison dernière, quand on a gagné 2-1 là-bas, à la dernière seconde, sans nos supporters, sans rien. Magnifique. Je ne suis jamais allé à Saint-Etienne pour autre chose que disputer un match de foot. Je ne connais pas Saint-Etienne. Est-ce que j'irai un jour ? Mais pour quoi faire ? (rires)"

Gérant du Club42 d'Andrézieux, Jérémie Janot a accordé un long entretien au site 5foot5. Extraits.

Auteur d'un doublé le week-end dernier contre Fribourg, Aubame a encore déclaré sa flamme à l'ASSE hier sur RMC.

"Je suis toujours les Verts, ça fait partie de moi. Et d’ailleurs, il y a eu un match assez fou contre Lens ! Je suis content de leur saison. Maintenant, il faut qu’ils arrivent à maintenir le cap et titiller les gros. Y revenir ? Oui, je l’espère sincèrement. C’est un club qui m’a marqué : c’est une ville dans le foot. Les supporters ont été très reconnaissants envers moi."

Dans la dernière édition de la Prvada, l'ancien président des Verts Alain Bompard revient sur le partenariat que l'ASSE avait conclu avec son adversaire du soir.

"Comme avec Arsenal, on avait monté un partenariat ni fait ni à faire. Cela ne marche pas et c'est une catastrophe, car c'est comme dans la vie : le gros pense pouvoir se servir du petit, qui veut piquer du pognon au gros. On a tout de même pris Fousseni Diawara, qui joue encore à Tours, et commis une erreur de casting avec Damien Deom. Karim Fellahi, lui, on l'acheté moins de 500 000 euros. Cela ne nous a pas ruinés et ça a un peu aidé le Red Star. On a laissé pourrir la situation et on s'est quitté en bon termes."