Les Verts, 3èmes, recevaient sur la pelouse synthétique du stade Janon le second, Evian TG, et ils avaient à coeur de confirmer leur victoire sur le vilain leader la semaine dernière. Ils ont hélas échoué après un bon match de jeunes, engagé et équilibré. 

Le match avait pourtant commencé de la meilleure des façons, car, dès la 15ème minute, Francis Ménétrieux, s'infiltrait et était crocheté dans la surface. L'arbitre désignait le point de pénalty et Gérard Bangoura ne se faisait pas prier pour ouvrir la marque (1-0, 15ème)

Chaque équipe se créa des occasions, mais à la 32ème, les Hauts-Savoyards égalisèrent à la suite d'une belle frappe détournée : le ballon, dévié par Nathan Crémillieux sur son poteau, longea la ligne avant de pénétrer dans le but. (1-1, 32ème).

Evian enfonça le clou à la 39ème : à la suite d'un ballon aérien, au duel, Crémillieux ripa son dégagement du poing. Un adversaire, à la réception, frappa et logea la balle dans les filets des Verts. (1-2, 39ème). Le repos fut sifflé sur ce score.

En seconde période, nos jeunes tentèrent de revenir au score mais abusèrent parfois de longs ballons improductifs. Evian eut la balle de 3-1, mais les Verts ratèrent par Baptiste Gabard l'égalisation. Ce match plein et engagé se termina donc sur cette défaite. Dommage car l'ASSE aurait pu passer devant son adversaire du jour et revenir sur les Vilains tenus en échec par l'Olympique de Saint-Etienne.

La composition : Crémillieux - Pires, Halaimia (cap), Blanchard, Mezaber (Mersel 40ème, Ongul 72ème) - Moueffek, Gabard, Gueton - G.Bangoura, Ménétrieux, Hammouche (Di Paolo 60ème)

Les Verts se sont imposés un but à zéro cet après-midi en terres marseillaises.

Sous pression en début de rencontre, les Stéphanois ont bien profité de la réorganisation tactique initiée par leur coach Jean-Philppe Primard pour se donner de l'air. Mieux installés dans la rencontre, les Verts ont même ouvert la marque. A la suite d'un dédoublement entre Glodi Malumandsoko et Alexandre Assaf, ce dernier a délivré un centre pour Hugo Roussey dont la reprise de la tête fut difficilement repoussée par le gardien phocééen. C'est alors Augustin Bangoura qui reprit le cuir et l'expédia au fond des filets (0-1, 30ème).

En deuxième période les Marseillais ont poussé mais n'ont pas été capables de trouver la faille dans une équipe stéphanoise bien organisée.

La composition: Maisonnial - Boumali, Nadrani, Barthélémy, Pétrot - Mahhidine, Souici, Assaf (Jencel, 75ème) - Bangoura, Roussey, Malumandsoko (Kara, 80ème)

La réaction de Jean-Philippe Primard: "C'est une belle victoire dans un match difficile. On a été en difficultés dans les vingt premières minutes mais ce fut mieux après être repassés en 4-3-3. On a subi les poussées de l'OM en deuxième période, ils ont eu la maîtrise du jeu mais on a continué à les inquiéter en contre et on a bien défendu jusqu'au bout. On est sur une bonne série combinée championnat-Gambardella. On va maintenant essayer de préparer au mieux le gros rendez-vous de dimanche à Lyon en Gambardella."

Les U17 stéphanois se sont inclinés 1-0 cet après-midi sur le terrain catastrophique de Saint-Priest, club partenaire. 

Dominateurs dans l'impact, les San-Priots ont inscrit l'unique but de la rencontre à la 37e minute sur un coup franc excentré dans la boite dévié par leur avant-centre au fond des filets d'Alexis Sevestre. Les Verts ont réagi après la pause mais les poteaux ont repoussé les tirs d'Arnaud Nordin (à la 70e) et de Lamine Ghezali (à la 82e). Entré à l'heure de jeu à la place de l'interantional U16 Adrien Fleury, Mahdi Camara ne sera resté qu'un petit quart d'heure sur le terrain, le temps de prendre deux biscottes synonymes d'expulsion.

La compo : Sevestre - Vogel, Baumel, Gomis, Lubino - Pierre-Gabriel, Bon - Nordin, Ghezali - Fleury (Camara, 60') - Allaigre (Valbon, 82').

La réaction de Lionel Vaillant, co-entraîneur avec Gilles Rodriguez : "On n'a pas su répondre présent dans le combat sur ce mauvais terrain. On s'est fait dépasser dans la plupart des duels, notamment en première mi-temps. On était absent des débats avant la pause, on s'est fait punir logiquement. En seconde période on a eu une réaction mais on n'a pas su garder nos nerfs, Mahdi s'est fait expulser. On aurait pu égaliser, on aurait mérité le nul car on n'a pas eu de réussite avec les poteaux. Mais même un nul c'est insuffiusant quand on veut jouer le titre.  Il nous a manqué de l'agressivité. On relance le championnat car Lyon et Auxerre sont revenus à notre hauteur. On a certes un match en retard mais bon, on va à Vilelfranche le week-end prochain. Il faudra montrer autre chose qu'aujourd'hui..."

Les Louloutes de Montpellier ont battu les Amazones 1-0 cet après-midi à Geoffroy-Guichard en demi-finale de Coupe de France, Sofia Jakobsson ayant trompé Julie Perrodin à la 32e minute suite à un ballon perdu au milieu de terrain.

En supériorité numérique pendant 55 minutes, les Vertes ont été incapables d'emballer une rencontre diffusée en direct sur Eurosport 2.

La compo : Perrodin - Audemar, Courteille (cap.), Viguier, Soulard (Blanc-Gonnet, 80') - Clemaron, Cirri (Lavaud, 69'), Benoit (Coton-Pélagie, 46') - Lorgeré, Palacin, Chaumette.

Vous avez pu suivre cette rencontre de la 22e journée de CFA en direct sur notre forum grâce au potonaute zimako, envoyé spécial à l'Etrat : malgré l'ouverture du score des protégés de Jean-Philippe Séchet, les Verts se sont imposés 3-1 grâce à un triplé de Dylan Saint-Louis.

Sur un contre rondement mené, les Vosgiens ont ouvert le score à la 19e minute, l'avant-centre ayant échappé à la charnière centrale stéphanoise. Lancé par Jérémy Mellot, Dylan Saint-Louis a égalisé à la 21e en dribblant le gardien avant de donner l'avantage aux Verts dès la 24e sur un centre côté gauche d'Allan Saint-Maximin, bien décalé par Karl Madianga.

Alors que Jonathan Bamba, très actif, a eu deux balles de break en début de seconde période, Dylan Saint-Louis a réalisé un hat-trick à la 68e grâce à une nouvelle passe décisive d'Allan Saint-Maximin, idéalement lancé par Jérémy Mellot.

Toujours relégables, les Verts cédent la lanterne rouge à leurs visiteurs du jour.

La compo : Valette - Massimi, Cabaton, Chapuis, Durieu - Suljic, Madianga, Mellot (Elogo, 84')- Bamba, Saint-Louis (Valente, 75'), Saint-Maximin.

Mythique capitaine de l'épopée des Verts puis piètre entraîneur-joueur du PSG, Jean-Michel Larqué avait appuyé la demande parisienne de report de la demi-finale de Coupe de France sur RMC avant que la Fédé ne la rejette vendredi. Jean-Mimi en a remis une couche sur la même antenne ce dimanche matin.

"Il faut trouver des solutions à l'imbroglio du calendrier proposé désormais au PSG, qui a le tort d'être encore en course dans quatre compétitions alors qu'on est à la mi-mars. Il y a un embouteillage qui n'a pas été prévu. Depuis quelques années, la finale de la Coupe de la Ligue est prévue lors d'une journée de championnat. J'ai trouvé la position de la fédération assez sectaire. "Circulez, y'a rien à rien à voir, c'est décidé, c'est ainsi et ce ne sera pas autrement !" Une date avait pourtant été proposée, mais elle se situait onze jours avant la finale de la Coupe de France qui a lieu le 30 mai. La fédération dit que ça ne laisse pas le temps de préparer l'affiche car on ne sait pas qui va être qualifié. A la Coupe d'Europe ou à l"Euro, à partir des huitièmes de finale, quatre jours après il a les quarts de finale, et par définition on ne sait pas qui va jouer les quarts. En quatre jours on y arrive. Moi ce je suggère modestement à la FFF, c'est qu'une demi-finale va se jouer normalement entre Auxerre et Guingamp donc on connaîtra l'un des deux finalistes. On imagine alors deux scenarii : le scénario ou c'est le PSG qui se qualifie, et le scénario ou l'ASSE se qualifie. Onze jours avant, on n'est pas obligé de mettre le nom des deux finalistes, les billets sont imprimés.

Si on joue la demi-finale onze jours avant la finale et que les billets sont à disposition au siège du PSG à l'avance, au siège de l'ASSE à l'avance, et que 10 jours avant la finale, au matin, on ouvre la billetterie, dans la journée tous les billets seront vendus. On a pris langue avec la sécurité pour anticiper si c'est Paris ou si c'est Sainté, on a pris langue avec le PSG et l'ASSE pour les réservations d'hôtel. En dix jours ce serait impossible ??? Le jeu en vaut vraiment la chandelle, il faut vraiment tout faire pour faciliter les choses et ne pas dire non systématiquement. La fédération dit que le calendrier a été acté par le conseil d'administration de la Ligue où le PSG est représenté, sauf qu'à l'époque Nasser Al-Khelaïfi n'en faisait pas partie. Cet argument aussi tombe à l'eau. Dans le top 14, la demi-finale a lieu une semaine avant la finale, ça marche et ça ne pose pas de problème. Je pense que le bon sens va l'emporter. La FFF n'a pas eu envie de faciliter les choses, ça a été sa première réaction. Peut-être que la deuxième sera meilleure ! Cette Coupe de la Ligue est arrivée au moment où les dates des compétitions internationales ont explosé. Il va falloir se poser la question de savoir comment on fait contenir un litre et demi dans une bouteille d'un litre !"

Dans le Journal du Dimanche, Noël Le Graët explique pourquoi la FFF qu'il préside a rejeté la demande de report du QSG. 

"Je suis convaincu que Paris va se qualifier pour les demi-finales de la Ligue des Champions. Un report de la demi-finale de Coupe de France ne ferait que repousser le problème. Ce serait un mauvais service à leur rendre. Le calendrier est équilibré. Il a été validé par tout le monde, y compris par le conseil d'administration de la Ligue où siège Nasser Al-Khelaïfi. Il n'est pas question de changer."

Comme il l'avait précédemment indiqué, Bernard Caïazzo souligne qu'il n'y a pas le choix dans la date. 

"Le report, ça ne nous dérangeait pas si ça ne nous portait pas préjudice. Paris comme Monaco devraient être protégés. Mais je comprends aussi l'impossibilité pour la Fédération de trouver une date. Le fond du problème, c'est de savoir si on peut être compétitif au niveau européen avec le nombre de matches nationaux. Si on veut tirer vers le haut, on doit réfléchir au passage de la L1 à 18 clubs ou à la supression de la Coupe de la Ligue."

Dans la Pravda du jour, Joseph-Antoine Bell raconte la plus grosse engueulade qu'il a connue dans un vestiaire. 

"Avec les nouveaux règlements sur la passe en retrait, on jouait à Bordeaux avec Saint-Etienne. Nos joueurs n'étaient pas très sereins et Jacques Santini n'avait pas compris le sens de la règle. Elle devait permettre à un gardien de redonner à un partenaire ou de dribbler. A la pause, Gérald Passi me dit : "Jo, c'est pas possible ce que tu fais !" Là, je réponds :"Si le but, c'est de mettre en touche, faites-le vous même !" Et j'ai sorti une explication géométrique et ça s'est réglé. Mais ça avait été chaud car les gars étaient tendus. Ils se cachaient derrière ça et ils avaient peur. Mais le joueur le plus gentil que j'ai côtoyé dans ma carrière, c'est le petit Deguerville. Un garçon teigneux sur le terrain mais que j'ai toujours vu très sympa dans la vie."

Comme l'a relevé l'agence de statistiques sportives Opta à l'issue de la victoire des Verts à Metz, l'ASSE a encaissé 12 buts en Ligue 1 en 2015, soit déjà autant que sur la phase aller.

Dans la Pravda du jour, le directeur sportif adjoint du QSG Olivier Létang espère toujours convaincre les instances du foot de reporter la demi-finale de Coupe de France contre Sainté malgré le communiqué rendu avant-hier par la FFF

"Le PSG ne renonce pas, on veut toujours faire bouger les choses. Ce n’est d’ailleurs pas spécifique au PSG, parce qu’il faut trouver des solutions à long terme, même si on a conscience que c’est une question complexe. On est quand même le seul pays européen qui fait jouer une finale de coupe un week-end précédent une semaine de Ligue des Champions ! Les personnes qui souhaitent le statu quo par rapport à ce calendrier ne pensent pas à l’intégrité physique des joueurs. Mais peut-être que la performance des clubs français sur la scène européenne n’intéresse pas nos institutions. On va solliciter de nouveau la FFF et la LFP pour discuter. On a pour objectif de gagner toutes les compétitions nationales".

Solide leader du championnat croate, le Dinamo Zagreb a failli concéder sa première défaite de la saison aujourd'hui sur le terrain de l'Hadjuk Split. C'était sans compter sur l'ancien milieu de terrain stéphanois Paulo Machado, qui a égalisé à la 94e minute d'une magnifique reprise de volée du droit.

Grâce à 3 galettes de Romain Hamouma (désormais 2e au classement des passeurs avec 8 offrandes derrière Dimitri Payet et ses 10 caviars), les Verts ont enfoncé la lanterne rouge Grenat en s'imposant 3-2 à Saint-Symphorien (buts de Max Gradel, Mevlut Erding et Yohan Mollo). L'ASSE consolide sa cinquième place de L1, à un petit point de Monégasques qui comptent un match en moins (à domicile contre Montpellier).

Un résumé vidéo de 9 minutes est à (re)voir ici.

Champion de France de D2 avec les Verts en 1999, l'ancien milieu de terrain Christophe Robert (50 ans) s'est longuement confié au Monde. Extraits.

"Je suis un déséquilibré total et un rêveur. Je préférerais gagner plus. Quand j’étais joueur, je travaillais deux heures par jour et je gagnais beaucoup de fric. Aujourd’hui, je travaille 70 heures par semaine et j’en gagne beaucoup moins. Je me suis un peu éparpillé ces dernières années. Je suis un créateur qui aime les pages blanches. Je vogue entre Bayonne, où j'ai monté en 2013 un magasin de baskets Sport 2000, et le centre de Périgueux, où je possède un bistro-cave avec mon cousin. Je vais arrêter le magasin. Le commerce ce n’est pas mon truc. Ma passion, c’est le vin. Dès les années 1991-1992, lorsque je jouais à Monaco, j’avais créé la Cour des vins à Périgueux. On a monté deux autres établissements à Saint-Emilion et une boîte de négoce. J’avais déjà tout prévu pour après ma carrière. J’avais même acheté un immeuble. Malheureusement, “l’affaire” VA-OM m’a fait tout décaniller. Il a fallu que je rebondisse autrement.

En 1997, j'ai rejoint à titre gracieux l’AS Saint-Etienne. J'ai participé à la remontée des Verts en première division avant de prendre ma retraite. Robert Nouzaret m'avait proposé de passer mes diplômes d’entraîneur et d’œuvrer au sein du centre de formation des Verts. J’aurais dû insister mais j’ai dit stop à cause de “l’affaire”. Elle m’a fait perdre confiance en moi. Je n’osais pas rester dans un milieu où j’avais eu un souci. Je voulais fuir la France, être tranquille, qu’on ne me reconnaisse plus. La reconversion a été compliquée. Quelque part, on n’existe plus. Financièrement, on prend une gifle. On n’est pas préparés psychologiquement. C’est un chantier dans le cerveau. On va voir des psys. On boit des canons. Dès fois, un peu trop. Le fait d’être dans le vin n’a rien arrangé…“L’affaire” me ronge encore même si les gens, dans la rue, sont sympas avec moi. Si je n’avais pas eu cette histoire, je serais beaucoup plus épanoui et coacherais peut-être Saint-Etienne aujourd’hui."

Comme l'a relevé Opta, les Verts ont marqué cette saison de L1 66% de leurs buts (21 sur 32) en seconde période. Les quelques gueulantes poussées par Galette à la pause expliqueraient-elles ce ratio le plus élevé du championnat ?

Avant de retrouver l'Abbé-Deschamps cet après-midi, le Lionceau Jean-Pascal Mignot revient sur ses vertes années dans L'Yonne Républicaine. 

"Je regôute au foot cette saison, aux joies que ça procure, aux week-ends d'acteurs. Je passe de très bons moments. Ça m'avait manqué pendant un an et demi à Saint-Étienne. Là-bas j'ai évidemment douté pendant les longs mois où je n'ai pas joué. Ça n'a pas été une période facile. Je me suis posé beaucoup de questions. J'ai même failli arrêter. Mais j'ai eu raison de ne pas lâcher. À Sochaux, j'ai retrouvé un challenge sportif intéressant et un club avec un esprit familial, comme était l'AJA. Ça fait un bien fou. Je suis très heureux de pouvoir continuer mon métier.

Le club cherchait un défenseur central et les dirigeants ont contacté mon agent dès janvier, soit six mois avant. C'est une marque de confiance. Le projet m'a également plu. Un projet et la confiance des dirigeants, il ne me fallait pas plus pour me remotiver. Sochaux cherchait aussi un joueur avec un profil de leader avec beaucoup d'expérience. Le fait de transmettre aux plus jeunes m'a séduit. Passé un certain âge, c'est difficile d'avoir la confiance d'un coach et d'un club en France. Pourtant, même si on n'est plus le joueur d'avant, on compense et on peut apporter.

Auxerre, c'est ma ville où vivent mes amis, ma famille, où j'ai investi et où je pense que je ferai ma vie et ma reconversion après ma carrière. J'ai donc pris les devants et j'ai posé la question aux dirigeants auxerrois pour savoir s'ils étaient intéressés par mon retour. Mais je n'ai pas eu de réponse. J'aurai toujours beaucoup d'affection pour l'AJA car j'ai vécu des années exceptionnelles avec ce maillot. C'est aussi pour ça que j'ai proposé mes services et j'aurais aimé que ça se fasse. Mais le club ne devait pas avoir besoin de moi."

Ancien défenseur des Grenats et des Verts, Sylvain Kastendeuch (51 ans) s'est vu remettre la Légion d'Honneur par Didier Deschamps hier soir à Metz. Le sélectionneur des Bleus a rappelé que le vice-président de l'UNFP a joué le premier de ses 578 matches dans l'élite à Geoffroy-Guichard, le 24 septembre 1982. Selon Le Républicain Lorrain, la cérémonie s'est déroulée dans le luxueux hôtel messin (La Citadelle) où les Verts ont dormi. Dominique Rocheteau a d'ailleurs félicité le président de la FNASS.

Yohan Mollo évoque le déplacement des Verts à Metz dans la dernière édition du Progrès.

"Il va falloir tout arracher pour prendre les trois points. Si on se projette vers le futur, on va oublier le présent. Il faut rester dans le présent, se donner les moyens de réussir, ne pas penser à autre chose. Si on est un peu étourdi, on va le payer cash. Il faut rester mobilisé, concentré et ça va le faire car on a la mentalité pour, des joueurs de qualité. On va à Metz avec humilité mais pas pour faire des cadeaux. On y va pour les battre. Le nul ne nous intéresse pas.

J'ai bousculé la hiérarchie mais tout est fragile. Je dois confirmer la confiance du coach, donner le meilleur pour être décisif afin de ramener des points. J'ai progressé dans la prise d’initiative dans les tirs. Avant j’étais considéré comme passeur. Avec mes qualités, mon potentiel, j’ai découvert que je pouvais devenir buteur. Aujourd’hui je prends des risques, je tente ce que je ne faisais pas avant. L'équipe retrouve un Mollo en forme, en pleine possession de ses moyens. Je ne demande qu’à le montrer à chaque match."

Président du QSG, Nasser Al-Khelaïfi déplore sur le site officiel de son club que la FFF ait refusé de reporter la demi-finale de Coupe de France.

"Nous avons pris note de la position unilatérale de la FFF concernant la demande d’ajustement de date de la demi-finale de Coupe de France de football. Ce type de requête est inédit pour le Club. Je suis profondément déçu de la rapidité d’une telle décision et surpris du refus de dialogue avec la direction du Club. Il ne faut pas oublier une chose : le Paris Saint-Germain est le seul club en Europe à être encore en course dans quatre compétitions, ce qui est très éprouvant physiquement pour nos joueurs. Nous sommes un des deux représentants du football français en Europe cette saison, c'est pourquoi il est important a mon sens de nous mettre dans les meilleure conditions avant les échéances européennes. Je trouve aujourd’hui dommage que les instances fédérales françaises nous obligent à choisir entre un titre national et un titre européen."

Eric Bauthéac a claqué ce soir contre Guingamp son cinquième pion de la saison. Malgré l'égalisation de l'ancien ailier stéphanois et le retour en défense centrale de Mathieu Bodmer après deux mois d'absence pour blessure, les Aiglons ont concédé une quatrième défaite consécutive faisant suite à une série de quatre nuls. Candidats au maintien, ils tenteront de redresser la tête le week-end prochain chez les vilains. 

Dans l'autre match de la soirée, Moanco a facilement disposé de Bastia (3-0). Consolidant sa quatrième place avec quatre points d'avance sur Sainté, le club de la Principauté n'est plus qu'à trois petits points du podium...

Sans pitié pour son ancien club et son ex-coéquipier stéphanois Idriss Ech Chergui, Samy Houri a marqué ce soir à Charléty le deuxième but de la victoire (3-1) de Fréjus-Saint-Raphaël contre le Paris FC, qui reste leader du championnat malgré ce faux pas. 

... ce sera une première ! Selon Opta, Marchal est le joueur qui a disputé le plus de matches de L1 sans en gagner un seul cette saison (10 défaites, 5 nuls, 0 victoire). On comprend mieux sa supplique du soir !

Mais l'ASSE n'est pas le meilleur adversaire pour se relancer quand on joue pour Metz ! C'est en effet contre les Grenats que les Verts ont remporté le plus de succès en L1 (52). Sainté n’a perdu qu’un seul de ses 13 derniers matches de L1 contre Metz (0-3 le 3 mars 2001), pour 8 victoires et 4 nuls.

L'agence de statistiques sportives souligne en outre que le club lorrain n’a marqué aucun but lors de ses six derniers matches de L1 face à Sainté. Le dernier pion messin contre Sainté a été marqué sur péno par Grégory Proment le 27 novembre 2004 !

Cloué au lit depuis lundi en raison d'une grosse grippe, Jessy Moulin a dû déclarer forfait pour demain. Absent à Boulogne et contre Lorient, Franck Tabanou n'a plus mal à la fesse, il ira donc à Metz.

Le groupe des Verts contre les Grenats : Ruffier, Valette - Théophile-Catherine, Clerc, Perrin, Karamoko, Tabanou - Clément, Nguemo, Mandianga, Lemoine, Corgnet - Hamouma, Mollo, Gradel, Erding, Von Wolfswinkel, Monnet-Paquet.

Nanard l'avait constaté, la FFF le confirme dans un communiqué paru aujourd'hui : la demi-finale QSG-ASSE est maintenue au mercredi 8 avril à 21h00, y'a pas le choix dans la date !

"A l’examen du calendrier, il s’avère qu’aucune date n’est disponible avant le mardi 19 mai, soit 11 jours avant la finale de la Coupe de France. Il n’y a donc aucune possibilité de report de la demi-finale avant le 19 mai 2015, date qui ne peut être retenue. Dans ces conditions, la Commission de la Coupe de France se voit contrainte de ne pas donner une suite favorable à la demande de report du Paris Saint-Germain puisque le calendrier général des compétitions n’offre aucune possibilité d’adaptation."

Les Verts auront donc bien deux jours de récupération de plus que leur adversaires parisiens !

Lors de sa virée victorieuse au Roudourou, Lille a perdu jusqu'à la fin de saison Franck Beria (17 match cette saison en L1) sur blessure.

Sidibé (17 matchs aussi) était rentré à Guingamp pour suppléer le titulaire au poste de latéral droit, en chopant au passage une biscotte malvenue.

Il sera suspendu et privé du déplacement dans le Chaudron.

Privé de Beria et Sidibé, Girard devra donc innover sur l'aile droite de sa défense dimanche 22 mars (14h).

Interrogé par Le Républicain Lorrain, Yohan Mollo évoque son mûrissement à l'ASSE, et les fruits qu'il en récolte.

"Cette deuxième moitié de championnat est plutôt bonne pour moi. J’ai réussi à marquer face à Lorient lors de la dernière journée. Cela me fait évidemment un bien fou. Maintenant, rien n’est acquis et je dois continuer à prouver à mon entraîneur que j’ai ma place au sein du groupe. Il y a eu une remise en question totale de ma part. Quand je n’étais pas dans le groupe, j’avais du mal à l’encaisser, je suis un compétiteur. J’ai travaillé quotidiennement pour retrouver du temps de jeu et mon entraîneur l’a vu. Je sais bien que j’évolue dans l’un des plus grands clubs en France et qu’il y a une rude concurrence, c’est le jeu. A moi de donner tous les jours le meilleur et de me faire une place.

J’ai trouvé ma stabilité. Je pense avoir évolué dans ma tête, j’ai pas mal travaillé sur moi-même. Et puis, au fond de moi, j’ai toujours voulu jouer dans un grand club, c’est chose faite. Je me sens bien ici. Christophe Galtier a un fort tempérament. Il sait te redresser. J’ai rarement vu ça en France. Il m’a fait progresser. Si je suis un autre joueur aujourd’hui, c’est en partie grâce à lui. Tout le monde peut voir le très bon travail qu’il réalise avec le club. Nous avons en tête de nous rapprocher du podium et pour cela, il n’y a qu’une solution, c’est de gagner à Metz. C’est une équipe de qualité avec des jeunes. Je leur souhaite de rester en Ligue 1 mais avant, je veux gagner ce match samedi."

Né le 4 février 1997 à Londres, le défenseur central de l'Athlétic Club de Boulogne-Billancourt Cacharel Kashale a signé la semaine dernière un contrat stagiaire de deux ans avec l'ASSE.

Educateur des U19 de l'ACCB (d'où vient également Allan Saint-Maximin), Gilles Bibé nous présente ce joueur sur le site Panamefoot.

"Il mesure 1m89 pour 80 kgs et intégrera le centre de Formation de l’AS Saint-Etienne le 1 juillet 2015. Quand je l'ai vu fin avril en détection, je me suis dit que ce garçon avait quelque chose. Comme il était à Rennes, il a fallu mettre toute une logistique en place (école, logement) et tout ceci a pu se faire grâce au dévouement de sa maman. Il a un gros potentiel, qu'il a bien développé cette saison mais sa marge de progression est encore très grande. C'est un leader du groupe et contribue grandement à notre bonne saison en U19. En plus d être un bon footballeur, c'est un bon mec pleins de valeurs. Je le vois aller loin s'il est à l'écoute de ses prochains formateurs. Le plus dur commence pour lui et il en est bien conscient."

Après avoir été blackboulé de Blackburn, puis touché le fond en D4 anglaise, puis rebondi avec espoir au cours d'une année 2013 mouvementée, l'ancienne pousse verte Amine Linganzi est à nouveau dans le dur.

Le site de l'agence d'information d'Afrique Centrale nous apprend que le milieu de terrain vient de résilier son contrat avec le club anglais de Gillingham (D3 british), la faute notamment à des pépins physiques à répétition.

En attendant un regain, souvenons-nous de cette intéressante entrevue publiée l'année passée sur le blog kick-off, à propos de son passage à l'ASSE.

Dans le quotidien Luxemburger Wort, le latéral droit des Grenats Romain Métanire évoque la réception des Verts programmée demain à 17h00. 

"On doit prendre exemple sur le Paris-Saint-Germain qui, à dix contre onze, a su mettre de l'impact physique et développer un jeu de qualité mercredi soir à Chelsea (2-2) en Ligue des champions. Ce n'est pas en se prenant la tête que nous allons y arriver. On garde le moral et nous sommes une bande de copains. En Ligue 2, nous avions bénéficié d'une certaine forme d'euphorie, mais la Ligue 1 c'est un autre niveau. La venue de Saint-Etienne représente un gros match et on a vraiment besoin de gagner maintenant. C'est une mission compliquée mais le groupe vit bien et on veut stopper cette mauvaise série. Nous ne sommes ni contractés ni écrasés par la pression. Nous avons juste l'envie de bien faire."

Si (dixit Galette hier en conférence de presse) "Franck Tabanou devrait revenir dans le groupe" demain à Metz, et si "Baysse et Diomandé pourraient réintégrer les séances collectives la semaine prochaine", on reste toujours sans nouvelle officielle de Sall. Une habitude hélas dans la communication du club.

Alors qu'il avait joué l'intégralité du match à Boulogne il y a 10 jours, et que ce même Galette avait, avant Lorient déclaré son colosse incertain pour la réception des Merlus, il aurait lâché hier, selon des propos rapportés par la bien nommée Radio Scoop que "Bayal a une lésion au niveau de l'adducteur, ça peut être long".

Une déclaration qu'il faut chercher sur le compte Twitter du journaliste de Scoop, ni le site officiel du club, ni son compte officiel n'ayant jugé bon de reprendre cette déclaration. Est-ce que le club ne serait pas très fier d'avoir fait reprendre Sall trop tôt, contre Boulogne, lui qui avait déja rechuté une première fois ?

Nous en sommes réduits à consulter les milieux autorisés pour nous autoriser à penser qu'une blessure secrète pourrait bien affecter Mouss, et qu'il serait donc très étonnant de le revoir lors de notre prochain match à GG (le 22 mars contre Lille), et qu'il serait moins surprenant que désormais le staff fasse tout pour le rétablir pour la demi-finale de coupe contre le QSG (le 8 avril).

Une demi-finale dont un éventuel report constituerait une garantie supplémentaire de voir Sall défier son ami Ibra. Amusant non ?

Dans la dernière édition de la Pravda, Bernard Caïazzo évoque la demande de report de la demi-finale de Coupe de France formulée par le QSG.

"Je comprends cette requête mais je ne vois pas vraiment de solution, sachant qu'il faut aussi trouver un jour pour leur match contre Metz, décalé en raison de la finale de la Coupe de la Ligue contre Bastia, et laisser libre les demi-finales de Ligue des Champions. Le problème est qu'il n'y a pas de dates disponibles, si ce n'est à programmer cette demi-finale dix jours avant la finale, ce qui est impossible en termes d'organisation pour le qualifié."