Comme l'ASSE, le FC Sion de Didier Tholot a remporté cette semaine son quart de finale de Coupe. Dans le quotidien suisse Le Matin, l'ancien attaquant stéphanois dévoile les propos qu'il a tenus à ses joueurs avant le match et la mi-temps. 

"En Coupe, la seule chose qui compte, c’est d’être au tour suivant. J’avais aussi dit à mes joueurs que le 8 avril, ils devaient sentir l’odeur des vestiaires, et pas regarder la télévision. A la pause, j’ai dit à mes joueurs que s’ils ne gagnaient pas ce match de Coupe en menant 2-0 à la pause, c’était une faute professionnelle grave. Que s’ils ne tuaient pas le match, c’est moi qui les tuais !"

En conférence de presse ce matin, Galette a évoqué la forme de son équipe et s'est attardé sur quelques cas individuels :

"Je n'ai pas de crainte concernant mon groupe. Tous les joueurs sont concernés par le championnat et la Coupe de France (...) Il y a quelques lacunes collectives, et j'en suis responsable. Mais nous sommes également en manque de confiance."

Evoquant la réception de Lorient il a fait le point sur la santé de son effectif : "Fabien Lemoine sera, opérationnel. Il y une incertitude pour Franck Tabanou et Mustapha Bayal Sall (...) Jonathan Brison a une entorse du genou. Cela va nécessiter quelques semaines d'arrêt."

S'il déplore un manque de confiance du groupe, il a décidé de s'y attaquer immédiatement en caressant ses joueurs dans le sens du poil : " Max-Alain Gradel a le mental des joueurs de très haut niveau (...) Les dernières entrées en jeu de mevlüt Erding me laissent penser que nous allons retrouver le Mevlüt de la saison dernière."

On signe où ?

Le déplacement des Verts à Monaco lors de la 31ème journée de championnat a été avancé au vendredi 3 avril (20h30).

Les Verts, qui joueront la 1/2 finale de Coupe le mardi ou mercredi suivant bénéficieront donc d'un jour supplémentaire de récupération. S'ils devaient affronter Paris, ils bénéficieraient même d'un avantage de 2 jours de récupération par rapport au QSG qui se déplace dimanche soir à Marseille.

Le quotidien belge L'Avenir nous apprend aujourd'hui que trois jeunes défenseurs de Virton ont effectué un essai de deux jours à l'ASSE : Armel Body (16 ans), Nathan Gomes (17 ans) et Martin Saint-Mard (16 ans), qui a apprécié cette expérience.

"Après quelques heures de route, on s’est notamment entraîné avec les U17. Nous avons joué une opposition d’une heure, nous avons tous évolué à notre poste respectif. Même si nous pouvons toujours faire mieux, je pense que ça s’est bien passé. C’est tout de même beaucoup plus costaud que la D2 belge. Cela va beaucoup plus vite, c’est plus technique et plus physique. C’est vrai que c’est assez loin de chez nous, mais cela ne me fait pas peur. Je suis déjà au foot élite toute la semaine à Liège, j’ai donc déjà l’habitude de vivre loin de chez moi. Nos parents ne nous ont pas freinés, que du contraire, ils nous ont dit de faire de notre mieux. À Virton, nous rêvons tous de devenir footballeur pro. Il est temps de se faire remarquer. On ne sera pas déçu. Quoiqu’il arrive, ce sera une belle expérience. C’est déjà un honneur d’être testé par un tel club." 

Responsable de la formation du club partenaire de l'ASSE, Samuel Petit est content pour ses petits.

"Nous avons dû fournir une liste de nos meilleurs éléments des catégories U11 à U19. Le recrutement de Saint-Étienne est ciblé par poste. Ils ne testent que des éléments dont ils ont besoin dans leurs équipes. Ils étaient cette fois à la recherche de défenseurs centraux et d’arrières gauches. Nous aurions pu venir avec d’autres éléments, mais les Français n’étaient pas demandeurs. Il faut se rendre à l’évidence et reconnaître que Virton est devenu trop petit pour certains éléments. S’ils partent ailleurs, autant que ce soit là-bas. Ce serait une réelle fierté de les voir porter la tunique des Verts."

Ayant accompagné la délégation stéphanoise mardi, Yves Triantafilos revient sur la qualification des Verts en demi-finale de Coupe de France dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Comme j'ai joué deux saisons à Boulogne-sur-Mer, j’avais demandé à Roland Romeyer si je pouvais être du voyage. Il a gentiment accepté. Les gens n’ont pas changé. Le public est sérieux, n’est pas agressif ce qui n’est pas le cas partout de nos jours. Si on était tombé dans une ambiance plus chaude, je ne sais pas si on serait passé. Quand Boulogne a ouvert le score, je me suis dit cela allait être la soupe à la grimace dans l’avion du retour. J’ai dit à Roland qu’avec un autre gardien on n’aurait peut-être pas franchi l’obstacle. Sur les tirs au but il part souvent du bon côté et il est déterminant sur le dernier.

Nous avons trop balancé au lieu de jouer de manière plus posée. Les passes n’arrivaient pas. Comme si on s’était mis au niveau du championnat National. Cela peut s’expliquer par un peu trop de fébrilité. L'équipe était peut-être en surmultipliée en début de saison. Il y a des blessés, elle tire la langue sur le plan physique parce que le coach ne peut pas faire tourner son effectif comme il entend. Elle marque moins, le doute s’est installé. Les attaquants n’ont pas concrétisé les occasions mais ils n’ont pas eu beaucoup de ballons à négocier. Le coach va remettre les pendules à l’heure."

Averti avant-hier soir au stade de la Libération, Yohan Mollo ratera la réception du LOSC programmée le dimanche 22 mars à 14h00. Dans son incontournable tableau des cartons, le potonaute ozzy nous rappelle que Romain Hamouma et Fabien Lemoine devront se tenir à pascal carreau lors quatre prochains matches.

.... le tableau complet des suspensions (depuis le début de saison) .... ici

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension 
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune 
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match 
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Titularisé ce soir pour la 23e fois de la saison, l'ancien latéral stéphanois Ruben Aguilar (21 ans) s'est qualifié aux tirs au but pour les demi-finales de la Coupe de France à l'issue d'un match nul et vierge à Brest.

Malgré son 5e pion de la saison sous les couleurs de Panionios, l'ex-attaquant de l'équipe réserve de l'ASSE Olivier Boumal (25 ans) a été éliminé hier aux tirs au but par Iraklis Salonique en quart de finale retour de Coupe de Grèce.

Dans la dernière édition du Journal des Verts, Franck Tabanou revient sur ses contacts avec le club de Bafé Gomis avant d'évoquer son avenir international.

"Cet hiver, Swansea a fait une offre à l'ASSE. Bien sûr, ça m'intéressait. C'était un nouveau défi, un autre pays, une nouvelle langue, une autre vie, le meilleur championnat d'Europe voire du monde à mes yeux. Pour un joueur de mon âge, c'est aussi l'occasion d'être vu par les clubs du top 5 anglais. Les stades sont pleins, les affiches magnifiques. J'ai réfléchi à l'offre. Si les deux clubs s'étaient mis d'accord, je pense que je partais. Après, je  je suis très bien à Sainté, nous sommes dans un super projet, nous voulons jouer l'Europe une troisième année d'affilée. On a commencé quelque chose de bien. Ce n'est pas moi qui ai demandé à partir, ce sont eux qui sont venus à moi. 

(...)

L'équipe de France, moi j'y crois. Je ne pense pas être inférieur à ceux qui sont appelés aujourd'hui. Layvin Kurzawa est bon, bien sûr, mais des buts arrivent de son côté à Monaco. Lucas Digne est remplaçant à Paris. Il y a aussi Benoît Trémoulinas, à Séville. Attention, ce sont de bons joueurs, très bons, mais ce sont des concurrents directs qui ne m'impressionnent pas ou ne me complexent pas. Même dans l'axe, à part Raphaël Varanne, il y a de la place pour Loïc par exemple. Il n'est pas inférieur à Mamadou Sakho ou à Laurent Koscielny. C'est un des joueurs qui gagnent le plus de duels en Europe, il a sa place chez les Bleus."

Le tirage au sort des 8e de finales de la Coupe Gambardella propose la plus grosse affiche qu'il était possible d'imaginer: l'ASSE y affrontera les vilains lyonnais, malheureusement à l'extérieur, le dimanche 22 mars.

Si les petits Verts, vainqueurs de Côte Sud en 16e de finale (2-0, doublé de Souici), se débarrassent de leurs voisins, ils verront d'un bon oeil l'élimination soit d'Auxerre, soit de Monaco, deux des favoris qui s'affrontent également à ce stade.

Le special one qui fait de plus en plus confiance à Zouma (qu'il a encore titularisé mercredi en championnat à West Ham pour une victoire 1-0), lui passe en plus la brosse à reluire sur le site officiel du club :

"Zouma a 20 ans, et il sera un jour un joueur de 23, 24 ans d'une grande maturité, doté sans doute d'un leadership qui pourrait lui permettre de remplacer John Terry. Je ne suis pas le sélectionneur français et je respecte totalement Didier Deschamps, mais je ne serai pas surpris si Kurt Zouma reçoit bientôt sa première sélection. Nous l'avions acheté au regard de ses qualités physiques. Nous n'étions pas satisfaits de ses connaissances tactiques, mais nous avions confiance en ce que nous pouvions lui apporter. En présaison, il a commis des erreurs, mais je ne me disais pas que ce serait un problème, juste que ça prendrait du temps pour corriger cela."

Alex Di Rocco, le Vert des années sombres (janvier 2001-juin 2002 : 34 matches de championnat et 9 buts tout de même, 8 matches de Coupes et 3 buts) continue sa reconversion. Tout en étant devenu le responsable commercial du grand Est de la France pour une société d'assurance du bâtiment et des travaux publics, voilà qu'il se lance dans le tennis de compétition pour le Tennis Club de Creney (Aube). Il est pour l'instant en bas de l'échelle (classé 30).

Dans La Nouvelle République, le défenseur boulonnais Thibault Jaques revient sur l'élimination de son équipe avant-hier soir au stade de la Libération. Extraits.

"Contre une équipe de L1, les chocs sont plus durs, font plus mal. Techniquement, le fait que nous ayons livré un bon match a contribué à masquer leur supériorité. Mais, dans les trente derniers mètres, cela va beaucoup plus vite. Un joueur comme Corgnet est au-dessus du lot, tout comme Ruffier et Bayal physiquement. Quand je me suis présenté face à Stéphane Ruffier lors de la séance des tirs au but , sur le coup je me suis dit qu'il prenait beaucoup de place dans le but. Lorsque l'arbitre siffle pour tirer, j'ai eu un coup de chaud. Mais, lors de la course d'élan, je ne me suis plus posé de questions. Je savais où j'allais placer le ballon. Il n'y avait plus un bruit dans le stade. Mais j'avoue avoir été soulagé après avoir marqué."

Comme le souligne Opta, cela n'a pas empêché la Ruf' de remporter sa sixième séance consécutive de tirs au but !

Auteur de son premier but de la saison avant-hier à Boulogne, Benjamin Corgnet revient dans Le Progrès du jour sur la laborieuse mais précieuse qualification des Verts en demi-finale de Coupe de France. Extraits.

"La Coupe, c’est toujours difficile. N’importe quelle équipe, même les plus grosses, peut se faire sortir par des supposées plus petites. Au-delà de la manière, il ne faut retenir que la qualification. On n’a pas été bon et il faut être capable de le dire quand c’est le cas. Mais on a su revenir au score et être décisif dans la séance des tirs au but. Collectivement, en être là, c’est une grosse performance. Se retrouver en demi-finale de la Coupe de France et être encore cinquième de la Ligue 1, ce n’est pas une saison loupée. Loin de là.

La Coupe de France, c'est un objectif très important. Ce serait très beau de refaire vivre ça à Saint-Etienne. On a déjà cette échéance début avril. On va surfer tout doucement vers cette date.  Mais, en aucun cas, on ne va négliger le championnat pour la demi-finale. On est toujours placé en Ligue 1 même si on est sur une série un peu délicate. Dans une saison, il y a toujours des hauts et des bas. Là, on est peu dans le dur. La victoire à Boulogne va vraiment nous faire du bien pour relancer cette fin de saison."

Fou de joie après la qualification des Verts en demi-finale de Coupe de la Ligue, Yohan Mollo a réagi aujourd'hui sur son compte Instagram.

"Je tais prouvait que je travaillerais dur pour te revêtir avec fierté rien n'est parfait mais seul ceux qui se battent et qui essayent pourront te dire un jour j'ai été stéphanois cela n'a pas toujours été parfait mais je ne t ai jamais lâcher même dans le noir où tout le monde te croyait perdu je tais prouver que je pourrai m'illuminer pour renaître."

Un message qui pique les yeux mais qui fait chaud au coeur. Lâche rien Yo !

Titularisé pour la 12e fois de la saison en Premier League, Bafé Gomis n'est resté que 12 minutes sur le terrain de Tottenham lors de la 28e journée. L'ancien attaquant stéphanois a été évacué sur une civière après avoir fait un malaise vagal. Pour rappel, il avait déjà eu des troubles similaires sous le maillot vert et chez les vilains.

C'est Franck Tabanou qui le dit dans la dernière édition du mensuel Le Journal des Verts !

"Yohan Mollo est looké, c'est clair, parfois on dirait qu'il va à un mariage. Après, il est bien fait. Beau gosse, je ne sais je ne peux pas répondre à ça ! Il est un peu la relève de Josuha Guilavogui ou Aubame. Après, il y en d'autres, à l'inverse, qui iraient plutôt à la soupe. Kévin Théophile-Catherine, il vient en pyjama, c'est abusé ! Ricky il est cool, c'est un guignol, il fait tout le temps des conneries ! Il est du genre à venir te verser du mercurochrome quand on te masse, des trucs comme ça. Un Ribéry Hollandais..."

Repéré par Ludovic Paradinas, scout de l'ASSE en région parisienne, le Nocéen Saidou Sow a signé le week-end dernier un ANS (Accord de Non Sollicitation) avec Sainté. Vice-président du club de Neuilly-sur-Marne, François Diatta nous présente ce jeune très prometteur.

"Cela fait trois ans que Saidou est chez nous. C'est un garçon né en 2002 qui a  des origines guinéennes. C'est un excellent défenseur, intelligent dans son jeu, propre. Ici on l'appelle "le petit Thiago Silva" parce qu'il est très propre dans son jeu et combatif. Il joue avec nos U13 et parfois avec les U15 Excellence. Il est imposant, athlétique. Au-delà de ses qualités footballistiques, c'est un excellent élève. Il est premier à l'école, a déjà sauté deux classes et il a 18 de moyenne. En plus de Saint-Etienne, plusieurs autres clubs pros souhaitaient le recruter : Sochaux, Rennes et Reims. Il a préféré la filière stéphanoise car c'est un club stable. Surtout, Kévin Théophile-Catherine a bien vanté le club. On le connaît bien, il lui a conseillé de choisir Saint-Etienne."

Les ludions de la grosse commission voulaient fermer la tribune Nord pour la réception de Lorient ; le club a fait appel pour ce nouvel abus ; la commission supérieure d'appel de la FFF a coupé la poire en deux.

Selon le site off', la tribune Charles Paret sera donc fermée à moitié dimanche : les abonnés en inférieure n'ont qu'à s'asseoir sur leur billet. Merci Moustache !

On ne cesse de le relever, mais Fredy Fautrel, l'arbitre d'hier soir, porte la poisse aux Verts comme personne ou presque en France. Par rapport aux chiffres calculés par le potonaute sam42 en début de saison, la situation s'est encore aggravée : en championnat, la seule rencontre entre les Verts et Fredy s'est soldée par une défaite à Marseille.

La moyenne de points par match "engrangés" avec lui en L1 ne s'élève donc plus qu'à 0,82. Il se rapproche d'ailleurs de Jaffredo au classement des cauchemars arbitraux stéphanois encore en activité, qui grâce à deux nuls récoltés cette saison, remonte à 0,79 pt/m. Fautrel s'installe même à la 12è place des pires bilans de l'histoire de l'ASSE.

Il faut dire qu'avec des décisions comme le pénalty sifflé hier soir, et quelle qu'ait été la (faible) qualité de jeu des Verts, on peut se demander s'il ne faudrait pas réclamer de ne plus le croiser sur une pelouse.

Alors qu'il était courtisé par de nombreux clubs pros dont l'Inter, le LOSC, le Stade de Reims et Troyes, le très jeune et prometteur William Saliba (Montfermeil) a signé samedi dernier un ANS (Accord de Non Sollictation) avec l'ASSE. Son entraîneur Abdel Kaddour nous le présente.

"William est un défenseur central né en 2001 qui fait déjà 1m88. Il est assez costaud. C'est un U14 qui joue surclassé en U15 DH. C'est un gamin qui a un profil très intéressant, peut-être d'un futur défenseur de haut niveau. Il va vite, il est grand, il est très bon de la tête. Il a encore une belle marge de progression. C'est un gamin qui est à l'écoute, qui a les pieds sur terre et sait rester humble.  Il aime le foot, c'est sa passion. Honnêtement, je pense qu'il a toutes les qualités pour devenir un super grand joueur."

"Le championnat, on va le jouer, mais on a l’opportunité de gagner la coupe France. L’objectif, c'est de gagner la Coupe de France. On espère éviter un des deux gros en demi-finale" a déclaré Galette hier soir au stade de la Libération. "On a été courageux mais on n’a pas été bon, et même très mauvais techniquement, tactiquement, dans le plan de jeu. Mais voilà on a ce brin de réussite qui fait qu’on sera présent en demi-finale. Mais c’est sûr, on ne peut pas se satisfaire du contenu."

Au Stade de la Libération, l'ASSE a décroché dans la douleur sa qualification pour les demi-finales de la Coupe de France, qui se joueront les mardi 7 et mercredi 8 avril. Parfois consternants dans le jeu, les Verts ont concédé l'ouverture du score sur un pénalty discutable à la 80e minute avant d'égaliser à la 84e sur un coup franc de Yohan Mollo repris de la tête par Benjamin Corgnet. La séance des tirs au but a une nouvelle fois souri à Sainté : si Jody Viviani a mis en échec Loïc Perrin, Stéphane Ruffier a arrêté le dernier tir boulonnais. Le tirage au sort des demi-finales aura ce dimanche 8 mars à "Stade 2" au Centre National de Rugby de Marcoussis.

Interviewé sur Sud Radio, Christian Lopez a souligné l'importance du quart de finale de ce soir.  Extraits.

"En championnat, Saint-Etienne peut encore viser une qualification en Ligue Europa mais la Coupe de France peut permettre à l’ASSE de rebondir et de retrouver des couleurs pour continuer à disputer le haut du classement. Tout le monde pensait que Saint-Etienne pourrait jouer la 3e place mais ils n’ont pas l’effectif des grosses équipes. C’est une déception mais la Coupe de France arrive à point pour se relancer et mieux finir le championnat.

Dans le domaine offensif, il leur manque pas mal de joueurs qui leur auraient permis de marquer des buts et gagner des matchs. Ils ont un effectif un peu léger pour jouer le haut du tableau et les trois premières places. J’espère que pour l’ASSE ce sera un tournant. S’ils venaient à être éliminés, ce serait un gros coup sur la tête et il serait difficile de s’en remettre. Mais en gagnant, ça peut les relancer pour le championnat et pour la suite de la Coupe de France."

Petit rappel avant Boulogne : après une pause de 17 ans sans arriver à ce stade de la compétition, l'ASSE va jouer son troisième quart de Coupe de France en 6 saisons (Lens 2010, Lorient 2013, Boulogne 2015). Troisième essai, donc, pour Galette de passer ce cap.

L'ASSE n'a plus joué de demi-finale de Coupe de France depuis 1993 (contre Nantes), et n'en a même disputé que deux depuis l'affaire de la Caisse Noire (Nantes, donc, et Montpellier en 90).

On notera enfin que l'ASSE a déjà été éliminée deux fois en quart de Coupe de France par des équipes évoluant en division inférieure : en 1961 par Bordeaux et en 1980 par le MPSC (ancien nom du Montpellier actuel, remplacez le "P" de "Paillade" par le "H" de "Hérault"), tous deux en D2. Les matches se jouaient alors en aller-retour (il y avait même eu un match d'appui sur terrain neutre en 1961).

Ambassadeur de Saint-Etienne pour l'Euro 2016, Jérémie Janot se confie aujourd'hui dans Le Parisien. Extraits.

"Juste après les vacances d'été, j'ai reçu un coup de fil du maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, qui m'a demandé si j'étais prêt à m'impliquer dans ce rôle. J'ai accepté immédiatement. C'est gratifiant, et c'est surtout une opportunité fabuleuse. Je viens d'être diplômé en management à la faculté de Lyon et, dans la foulée, j'enchaîne avec cette mission parfaite pour mon apprentissage. Les gens sont à des années-lumière de savoir en quoi consiste l'organisation d'un tel événement. Cela va être quinze mois de travail au taquet. Et on en découvrira le résultat seulement avant les matchs.

J'ai toujours travaillé sérieusement sans me prendre au sérieux, relève-t-il. Un sportif de haut niveau connaît l'importance du travail. Et, dans mon nouveau rôle, ce sera pareil. Je bosse énormément en coulisses avant de me présenter devant les autres. Vous pensez que, quand je parle devant Alain Juppé, par exemple, j'arrive la fleur au fusil ? Mon nouveau rôle va me donner un bagage et une crédibilité supplémentaire. Il faut bien changer et je suis de plus en plus à l'aise avec une cravate."

Alain Boghossian, qui commentera ce soir le match USBCO-ASSE sur Eurosport, prévient les Verts dans La Voix du Nord.

"Je pense que même si ça va être compliqué de jouer face à une Ligue 1, Boulogne a toutes ses chances. L’équipe peut être portée par l’enthousiasme de ses supporters, de sa ville ; se surpasser contre une grosse cylindrée de Ligue 1 qui ne tourne pas à 200 % en ce moment. Les Stéphanois ont fait de la Coupe leur objectif, mais ils ont deux joueurs absents et ont eu du mal contre le Red Star en huitièmes. Si les Boulonnais sont soudés, ils peuvent créer la surprise, l’exploit. Le foot est le seul sport collectif où on peut voir ça. C’est la beauté de la Coupe de France. C’est la deuxième fois que je viens à la Libé cette saison : j’ai vu l’USBCO jouer contre Calais, en Coupe de France. Ce n’était pas un match exceptionnel, mais ils ont montré de l’envie, de la solidarité dans ce derby. J’ai repéré quelques joueurs comme Xavier Mercier ou Henry Gbizie, qui sont capables de faire la différence."

Comme ses joueurs, l'entraîneur boulonnais Stéphane Le Mignan a hâte d'en découdre avec les Verts. Il s'est confié au Progrès avant ce quart de finale de Coupe de France. Extraits.

"Ce match est un événement. Autour de la ville, il y a beaucoup de mouvement. La Coupe c’est quelque chose de merveilleux pour un club, un staff, un joueur. Il ne faut pas la mettre de côté, d’autant plus que la carrière d’un footballeur est assez courte. C'est une compétition très populaire qui engendre beaucoup de dynamisme dans un club. Il ne faut pas s’en priver. On attend Saint-Etienne. Il y a de l’impatience, le plaisir également de préparer un tel match pour que ce soit une grande soirée inoubliable.

Les Verts, c’est du très haut niveau, physique et technique. Malheureusement pour nous, Saint-Etienne fait partie des quatre meilleures équipes françaises depuis quelques saisons avec des internationaux comme Ruffier, Perrin et des joueurs étrangers comme Gradel, Sall. Même si elle a un peu de retard, c’est une formation qui lutte pour la Ligue des Champions. Pour elle, c’est encore largement jouable vu l’allure d’une équipe comme Marseille, par exemple.

S’ils avaient le choix entre décrocher une 3e place et la Coupe, les Verts choisiraient sûrement la 3e place parce que ça fait grandir le club encore plus vite, je pense, en terme de notoriété et sur le plan financier. Maintenant, c’est évident qu’ils veulent aller le plus loin possible en Coupe. Il ne reste plus que quatre équipes de L1 en quart. Les portes sont ouvertes. On veut les gêner le plus longtemps possible même si on sait que l’écart est important. On fera le maximum bien évidemment."

Avant de défier les Verts ce soir au stade de la Libération, le capitaine boulonnais Cédric Fabien reprend à son compte dans la Pravda une des formules les plus employées dans le monde du foot en général et de la Coupe de France en particulier.

"On ne se met pas de pression, il faut rester relax, ce n'est que du foot ! Par contre, à 21h00, là, il faudra être à fond ! Avant d'entrer sur la pelouse, je ne vais donner aucun conseil à mes coéquipiers. Il faut qu'on fasse du Boulogne et qu'on soit un peu fous. Même si les Verts courent plus vite et sautent plus haut, ce sont des êtres humains ! Sur un match tout est possible."

Dans la Pravda du jour, Hervé Revelli juge Ricky Van Wolfswinkel, meilleur buteur stéphanois depuis le début de saison avec 9 pions claqués en 34 matches toutes compétitions confondues.

"Ce n'est pas la peine d'en faire tout un fromage avec lui : je ne le condamne pas, car c'est un bon joueur, mais ce n'est pas un avant-centre. Pour pouvoir évoluer en pointe, il faut avoir du nez, être très rapide et être capable de jouer en pivot. Lui, il est grand mais nonchalant, il n'a ni le coup de reins ni l'esprit du buteur. Il ne pourra pas mettre 15 ou 20 buts dans la saison. Maintenant, comme il joue attaquant de pointe, il arrivera toujours à en marquer. Comme il ne pense qu'à remiser, à décrocher et qu'il donne bien le ballon, ce n'est pas un neuf mais un neuf et demi. Il faut qu'il ait quelqu'un devant lui en appui et qui remue. Comme Erding par exemple. Je suis sûr qu'en soutien il marquerait plus."

Après avoir mis un terme à sa carrière de joueur en septembre dernier, l'ancien latéral gauche stéphanois Carlos Bocanegra (35 ans) a été nommé aujourd'hui directeur sportif d'Atlanta, qui fera ses débuts en MLS en 2017.  

"J'ai eu la chance de faire une longue carrière de joueur professionnel, et je suis ravi de prendre part à ce nouveau projet ici à Atlanta" a déclaré l'ex-capitaine de la sélection américaine . "J'ai toujours voulu rester impliqué dans le foot au plus haut niveau, cette opportunité avec le MLS Atlanta est un excellent moyen d'écrire un nouveau chapitre. Je suis un compétiteur et j'ai hâte d'apporter mon expérience et ma passion dans tout ce que je vais entreprendre ici."