Mené de deux buts sur sa pelouse par le Racing de Ferro, Leganés a fait match nul 2-2 hier. Titularisé aux côtés de Naïs Djouahra, Yvan Neyou a réduit le score sur penalty. L'ancien milieu de terrain stéphanois n'avait plus marqué depuis son but victorieux pour les Verts à Bordeaux le 16 décembre 2020.

De retour de la sélection, Yvan Neyou réduit le score sur penalty, ramenant Leganes à 2-1 contre Ferrol en championnat. Le match est actuellement en cours. 🦁🇨🇲 pic.twitter.com/vXCxYE356D

— La Tanière²³⁷ 🦁 (@lataniere237) November 26, 2023

Toujours leader en L2 espagnole avec 4 points d'avance sur le 2e (Real Valladolid) et 5 sur le 3e (Espanyol Barcelone), l'ancien milieu de terrain stéphanois a rejoué il y 10 jours en sélection camerounaise (victorieuse 3-0 contre Maurice) alors qu'il n'avait plus été appelé chez les Lions Indomptables depuis la CAN 2022.

Titularisé pour la 10e fois de la saison, Mahdi Camara a encore brillé cet après-midi avec le Stade Brestois, qui s'est imposé 3-1 à Montpellier et remonte à la 7e place de la L1 tout en ayant un match en moins (à la maison contre Strasbourg).

"L'ancien Stéphanois a récupéré neuf ballons à la Mosson, le plus gros total du match. L'intensité qu'il a mise dans les duels au milieu de terrain a permis à son équipe de construire ses actions. Très solide" souligne Le Télégramme.

L'ex-capitaine des Verts a montré la voie à son club formateur, attendu samedi prochain à la Licorne. Brest restait en effet sur une série de 3 défaites consécutives en championnat (face à Lille, Paris et Monaco) avant de s'imposer avec la manière à l'extérieur.

Lors de la 9e journée de National 3, la réserve stéphanoise s'est inclinée 3-0 chez son homologue clermontoise sur le terrain annexe du stade Gabriel-Montpied.

10e sur 14 à égalité de points (9) avec l'antépénultième, les jeunes Verts n'ont plus gagné depuis deux mois et demi et risquent de devoir se battre pour ne pas descendre en Régional 1. Ils ne devront pas se rater lors de leurs deux prochains matches, à la maison contre Valence (11e) puis à Vaulx-en-Velin (12e).

La compo : Houngbo-Civier - Nzuzi, Djile (c), Owusu, Bladi - Sidibé, Fall, Gauthier - Dieye (Mukanya, 80'), Mayilla (Othman, 62'), Aiki (Kies, 62').

La réaction de Razik Nedder : "On a été défait à l'issue d'un match ouvert. On ne marque dans nos temps forts, le gardien adverse a fait des arrêts décisifs.. Le film du match est à la fois sévère car c’était un match équilibré, on prend le deuxième dans un temps fort où on loupe de nombreux ballon du 1-1 et à ce moment-là on prend un coup sur la tête. Mais c’est à la fois mérité car on se doit de garder la structure, on a voulu pousser pour revenir mais on se fait sanctionner. Clermont a cadré 3 frappes, ça a fait 3 buts. Leur banc de la L1 a fait la différence, Aïman Maurer a mis un doublé [ce dernier n'était pas sur la feuille du match perdu hier par les Auvergnats contre les Lensois mais l'atatquant marocain a fait 4 apparitions cette saison dans l'élite, ndp2]. Leur gardien nous a écœurés. Les résultats ne nous sont pas trop défavorables dans la poule [Valence, Vaux-en-Velin et Ain Sud ont perdu, Décines a concédé le nul, ndp2] mais comme annoncé en début de saison, la poule est resserrée, il faut prendre des points pour pas se mettre le feu le championnat, ce ne sera pas facile."

Ancien entraîneur d'Angers et de Caen, qui s'affrontent demain soir en clôture de la 15e journée de L2, Stéphane Moulin a le même discours aujourd'hui dans Ouest-France que celui qu'il tenait avant-hier sur le site Sport à Caen. Extraits.

"L'équipe angevine est cohérente, avec de la qualité individuelle et collective. Et je suis surpris, pas dans le bon sens, du niveau de la Ligue 2. Je m’attendais à ce que ce soit supérieur à l’an dernier mais ce n’est pas le cas, selon moi. Des équipes comme Bordeaux, Caen ou Saint-Etienne sont moins fortes. Metz, Le Havre et Sochaux ne sont plus là. Les vrais prétendants à l’accession déçoivent un peu, hormis Auxerre et Angers. Aujourd’hui, bien malin celui qui pourrait dire qu’il connaît les équipes qui vont monter. Même Auxerre, qui a un potentiel offensif incroyable, pèche défensivement. Il y a un passage pour le Sco, il faut qu’il s’y engouffre. Car personne ne domine le championnat.

J'ai félicité Alexandre Dujeux pour son travail. Il a des idées, il sait où il veut aller et ça se ressent quand on voit jouer son équipe. On sent qu’il y a du travail, un fil conducteur. Et d’un match à l’autre, on retrouve ce qu’il veut mettre en place. Je suis surpris que la dégringolade de Caen soit aussi violente et rapide. Je pensais qu’il y avait un socle suffisamment fort pour pouvoir résister à des petits problèmes que tous les clubs peuvent rencontrer. Mon départ et l’arrivée du nouveau coach devaient amener quelque chose de plus pour pouvoir atteindre les objectifs. Et c’est l’inverse qui se déroule. Sincèrement, je ne m’y attendais pas. Car cette équipe, avec les joueurs qui la composent, vaut mieux que ça."

Medhi Tenniche, capitaine des U19

En période de Black Friday, et après avoir vu un samedi noir pour les équipes stéphanoises (défaite des pros, des filles, des U16, pour un nul en U17), l’occasion était belle en ce dimanche de reverdir un peu le week-end, avec pour les joueurs du coach Patrick Moreau, la réception du mal classé (dernier ex-aequo), AC Ajaccio, 9 points en 12 journées.

Dans une rencontre délocalisée à Roanne, le club purgeant à cette occasion un nouveau match de suspension de terrain pour une fin de match houleuse face à Air Bel, les Verts se sont finalement inclinés 1-0, aggravant un peu plus le bilan stéphanois du week-end.

Alors que les 15 premières minutes sont plutôt bonnes (dixit l’entraineur), les jeunes stéphanois vont ensuite peiner à animer la rencontre, ne se créant pas ou peu d’occasions franches. Pire, à la 54^ème minute, ce sont les Corses qui vont marquer l’unique but de la rencontre, l’attaquant ajaccien, Carlu Mondolini trompant le portier vert, Noa Delacroix. (ASSE-AC Ajaccio 0-1)

Avec cette 4^ème défaite de la saison, les Verts comptent 20 points en 12 rencontres (le sort du match face à Air Bel est toujours en délibéré) et ne profitent pas des défaites de Nice (0-1) au Gazélec Ajaccio et de Marseille à Toulouse (1-2). Ils recevront à nouveau un club corse le week-end prochain, avec la venue de l’autre club de la cité impériale, le Gazélec.

La composition : Delacroix – Makhloufi, Pedro, Tenniche, Hornech – Mouton, Sahraoui, Cateland - N’Geleka, N’Guessan, N’Diaye.

Remplaçants : Mimoun, Fernandes, Perard, Gallo.

La réaction de Patrick Moreau : « On n’a pas fait un bon match, On a été insuffisants dans les derniers gestes, moyens techniquement et on n’a pas su non plus gagner suffisamment de duels. Dans ces cas-là, la défaite est méritée. C’est un match totalement raté »

Le Parisien met aujourd'hui à l'honneur Philippe Djo Petitjean, membre du trio de préparateurs physiques en charge du groupe pro de l'ASSE (avec Benjamin Guy et Alessandro Zambelli). Extraits.

"À 26 ans, né en France d’une mère togolaise, il possède la double nationalité. Et il s’est mis en tête de faire partie de la délégation togolaise pour les JO de 2024 en s’alignant sur le 110 m haies. Il ne serait pas le premier de sa famille puisque sa grande sœur, Mathilde, sur ses skis de fond, a disputé deux fois les Jeux d’hiver, à Sotchi puis Pyeongchang. En Corée du Sud, elle était d’ailleurs la porte-drapeau et la seule représentante du Togo.

Arrivé à l'ASSE en 2021 à la demande de Claude Puel, Philippe Djo Petitjean fait notamment travailler la vitesse et la musculation aux joueurs. L’emploi du temps du préparateur des Verts lui permet néanmoins de poursuivre sa progression sur le 110 m haies. "Chaque année, je m’améliore, explique-t-il. Depuis 2 ans, je suis descendu de 14′'75 à 14″40 puis 14″05. Je sais que je peux passer sous les 14″. J’aurais d’ailleurs dû les descendre cette année si je n’avais pas eu un petit souci physique. Je pense même valoir autour de 13″70."

Des temps qui ne peuvent, bien sûr, le faire rêver à autre chose qu’aux séries. Car les minima internationaux sont fixés à 13″30 mais d’autres voies peuvent l’emmener sur la piste du Stade de France. "Il y a aussi un système d’invitations par fédération, rappelle-t-il. C’est peut-être le chemin le plus envisageable pour moi. En attendant, je bosse pour réaliser les meilleures performances possibles."

Il devrait concourir aux Jeux africains au Ghana, en mars 2024. Loïc Perrin, le coordinateur sportif de l’ASSE lui a d’ores et déjà donné son accord pour qu’il s’absente des terrains de L’Étrat à ce moment-là. "Si, en 2024, l’ASSE remontait en L 1 et que je dispute les Jeux, ce serait quand même une belle année et une belle histoire", s’autorise-t-il à songer."

"J'ai rencontré Lavilliers un soir à Geoffroy-Guichard, dans l'enfer vert immaculé, j'lui ai raconté mon histoire" disait Renaud dans "Ma Chanson leur a pas plu" en 1983. Dans la Pravda, il revient sur son histoire d'amour avec les Verts ... mais pas uniquement

"J'adore la ferveur populaire qu'on ressent dans un stade, quel qu'il soit. Je peux y crier ce que je veux, personne ne fait attention à moi. Ni vu, ni connu, je m'en fous... J'ai assisté par exemple à la finale de la Coupe de France 1982, PSG - Saint-Étienne (2-2, 6-5 aux t.a.b.), au Parc, en passant le match à hurler "Parisiens têtes de chiens !" (il rit doucement). J'ai même participé à un envahissement du terrain à la fin de la ­rencontre... Un vrai blaireau quoi ! » On l'aura compris, son premier club de coeur a été l'AS Saint-Étienne. « J'ai été bercé par les épopées européennes des Verts entre 1975 et 1977. Il faut dire aussi que ma petite soeur vit là-bas et que mon grand-père Oscar, après avoir été mineur, y a travaillé comme ouvrier. »

Lui qui a célébré Geoffroy-Guichard, décrit comme « l'enfer vert immaculé » dans Ma chanson leur a pas plu (1983), n'a néanmoins jamais assisté à une rencontre dans cette enceinte. Plus étonnant encore, cette brève publiée dans L'Équipe, le 12 juin 1984 : « Invité de l'émission Studio 1 qu'anime Michel Drucker sur Europe 1, ­Renaud a avoué qu'il était un fervent supporter du Stade Lavallois. » On fait part d'une certaine incompréhension à l'intéressé qui, après avoir inspiré dans sa vapoteuse, répond : « J'ai toujours apprécié les petits clubs, qui ont moins de moyens mais qui obtiennent des résultats. Après ma sortie dans l'émission de Drucker, Laval avait publié un communiqué pour dire que j'étais invité à vie dans leur stade. Mais je dois avouer que je n'y suis pas allé. »

Renaud devient ensuite un mordu de l'OM après avoir acheté, il y a une trentaine d'années, une bâtisse à L'Isle-sur-la-Sorgue, dans le Vaucluse, à 80 kilomètres de la cité ­phocéenne : « Un de mes voisins est fan de l'OM et il m'a vite entraîné au Vélodrome. J'ai assisté à presque tous les matches à domicile en Coupe d'Europe, lors de la saison 1992-1993. J'étais accueilli par les South Winners et j'ai continué à voir des rencontres avec eux quand le club était en D2 (entre 1994 et 1996)

Parallèlement, Renaud a développé une ­relation ­fusionnelle avec le RC Lens, en partie initiée pendant le tournage dans le Nord du film Germinal (1993) de Claude Berri. Alors que « le chanteur énervant » - un autre de ses surnoms - tenait l'un des rôles principaux, il a passé beaucoup de temps avec les figurants, dont la plupart étaient des amoureux des Sang et Or. Le public de ­Bollaert m'a souvent rendu hommage, en reprenant la mélodie de la Ballade Nord-Irlandaise (1991) ou en ­inventant un chant sur l'air d'Hexagone (1975). Ils ont aussi déployé un tifo récemment avec un grand portrait de moi en mineur. J'ai vu et entendu tout ça, et j'en ai été très ­touché... »

La carte du tendre footballistique de Renaud s'est ­récemment enrichie d'un nouveau point d'ancrage, la Beaujoire. Il s'y est rendu à trois reprises ces derniers mois, parce qu'il habite désormais avec sa nouvelle ­compagne à Trentemoult, un ancien village de pêcheurs, tout proche de Nantes. « La Beaujoire, c'est une ambiance terrible, l'une des plus belles de France, notamment lors des matches de Coupe d'Europe. Mes clubs de coeur, je dirais que ça reste Lens et l'OM définitivement, mais j'ai une tendresse pour Nantes. »

Manifestement bien abattu, Laurent Mortel a commenté la défaite des Vertes chez la lanterne rouge dijonnaise hier (3-2) :

"Nouvelle déception… On fait une première mi-temps cohérente avec un match assez ouvert pendant les 25 premières minutes, on se procure bon nombre d’occasions, on n’est pas efficaces. On fait de réelles différences mais on fait de mauvais choix à la clé. On mène 1-0 à la pause de manière méritée, on met tout le monde en garde à la mi-temps, et on prend trois buts en un quart d’heure. C’est … c’est des moments difficiles parce que l’équipe n’a pas besoin de ça. Il y a peut-être des décisions qui sont difficiles à accepter notamment sur ce but où il semblerait qu’il y ait un nouvel hors-jeu.

On a cette capacité à revenir dans le match à 3-2, ça donne une fin de match animée mais je pense qu’on fait beaucoup trop de mauvais choix, on manque de lucidité pour faire mal à l’adversaire. Ce soir on est derniers. On doit tout recommencer, ce qui avait été fait à Lille, on doit recommencer. Il nous reste deux matchs pour se sortir de cette situation, il ne faut rien attendre de l’extérieur, il faut être maître de notre destin à condition d’être performants et d’être capables de garder un résultat et de l’accentuer lorsque l’ensemble des signaux sont en notre faveur. On va continuer à travailler, préparer ce match contre Guingamp. On a relancé un adversaire direct ce soir."

Dans son édition béarnaise, Sud-Ouest savoure le renversant succès des Palois à Geoffroy. Extraits.

"Encore à la fête, les Palois cassent les Verts !" titre le quotidien régional. "Ce ne sera pas donné à tout le monde de venir gagner ici. On va savourer" a souri Bingourou Kamara (...) Son équipe, déjà bien plus fringante dans la deuxième partie du premier acte, a fini de prendre l'ascendant au retour des vestiaires, portée par l'infatigable entrant Sessi D'Almeida et aidé aussi par des Verts devenus fébriles.

Malgré un long voyage pour regagner la France depuis l'Afrique du Sud en milieu de semaine, l'international béninois a encore trouvé du jus pour éteindre le trio Tardieu-Bouchouari-Moueffek si performant pendant 45 minutes et surtout renverser comme un grand le match presque à lui tout seul. En trois minutes chrono, le milieu défensif a obtenu un penalty transformé par Henri Saivet avant d'envoyer une volée sublime depuis l'entrée de la surface."

Comme le rapporte la dernière édition du Progrès, Denis Appiah a commenté la renversante victoire des Palois à Geoffroy.

"On est en colère, il faut faire attention à ce que je dis. On fait une bonne première demi-heure, on tient bon en fin de mi-temps. En deuxième, on a quelques situations, ça s’est équilibré et des faits de jeu font tourner le match. Penalty ou pas penalty, je ne sais pas. Mais on doit mieux faire. On aurait dû enfoncer le clou en première période. On sait qu’il faut prendre des points, on en perd pas mal à domicile. Il faut essayer de balayer cela et enclencher une série positive. Il faut prendre le plus de points possible avant la trêve."

Le lendemain du ridicule "black friday", l'ASSE a vécu un véritable samedi noir. Une demi-heure avant les protégés de Laurent Batlles, les filles de Laurent Mortel, elles aussi opposées à la plus mauvaise défense de leur championnat, ont réussi à perdre à Dijon après avoir ouvert le score sur un lob de 40 mètres réussi par l'Anglaise Kess Elmore (photo).

Dernier au coup d'envoi et mené à la pause, le DFCO a décroché son premier succès de la saison (3-2), les Vertes ayant complètement craqué lors du premier quart d'heure de la seconde période en encaissant trois pions. Malgré la réduction du score de Cindy Caputo, les Amazones redeviennent lanterne rouge, les Bordelaises ayant battu les Lilloises.

Lorick Castro, U15, opérait aujourd'hui avec les U16 (Photo de Thomas 99)

Comme les professionnels, les U16 de Kevin De Jesus sont dans le dur. Après une convaincante série de succès, ils se sont inclinés, à l'Etrat, pour la 2ème fois consécutive, cette fois à domicile, contre une bonne équipe de La Duchère sur le score de 2 à 0.

Malgré de nettes occasions en première mi-temps, le score était toujours nul au repos. Les Verts revenaient avec de belles intentions en deuxième mi-temps et on aurait pu croire, à ce moment-là, à leur succès, mais ils se faisaient punir consécutivement à une touche à la 58ème minute, puis sur une attaque rapide à la 66ème.

Par la suite, malgré de franches occasions qu'ils n'arrivaient pas à concrétiser, ils n'arrivaient pas à revenir au score. A la décharge de cette équipe, il faut préciser qu'elle opérait dans une composition jeune, avec notamment 3 jeunes jouant habituellement en U15. Mais, comme le disait Kevin De Jesus, ce type de match fait partie de l'apprentissage de ces jeunes pousses.

La composition : Nedic - Poyet (Shabani Pont, 70ème), N.Mouton, Mical, Grillot - Charros, Aït-Amer, Verhoeven (Lebrun, 70ème) - N.Moulin, Guerroudj (Castro, 45ème), Nativoha.

Dépassée à la différence de buts par Guingamp (vainqueur ce soir à Troyes et attendu le mardi 5 décembre à Geoffroy), l'ASSE rétograde à la 6e place. Les Verts comptent désormais 8 points de retard sur le leader lavallois (vainqueur à Dunkerque), 3 sur le SCO d'Angers (qui reçoit Caen après-demain) et sur le GF38 de Vincent Hognon (vainqueur 2-1 contre Rodez) et 2 sur Auxerre (tenu en échec à Bastia). Sainté pourrait glisser à la 7e place si les Palois gagnent mardi au Roudourou leur match en retard contre Concarneau...

Benjamin Bouchouari, qui avait déjà mangé des biscottes contre Angers et à Auxerre, a été logiquement et bêtement averti cet après-midi contre Pau pour un grossier tacle à retardement à 80 mètres de ses buts.

Le numéro 6 des Verts sera donc suspendu pour la réception de Guingamp programmée le mardi 5 décembre à 20h45. Pour rappel, Sainté a déjà gagné un match cette saison malgré la suspension de son bout de chou (il y a un mois chez le leader lavallois).

Alors que les Verts voyaient la vie en rose en octobre (3 victoires en 3 matches), ils n'auront pas pris le moindre point en novembre en autant de rencontres. Sur le site officiel de l'ASSE, Laurent Batlles revient sur sa 17e défaite (la 3e consécutive, la 5e de la saison) à la tête de l'équipe première.

"On a joué une 1ère période avec pas mal de maitrise, puis une 2e sur un faux rythme. Le penalty, qui me paraît sévère, remet Pau dans le match. Ensuite, il y a un but exceptionnel, ça fait partie du football. C’est décevant. On se doit de faire plus. On a eu des opportunités de creuser l'avantage, il y a des centres qui sont passés devant le but. On doit tuer le match. À 2-0, il est plié. J’ai dit aux joueurs à la pause qu’il ne fallait pas se complaire dans ce qu’on faisait. En 2e, Pau est resté en bloc et notre jeu n’était pas assez percutant pour qu’on se crée des occasions.

Parler des absents serait se conforter dans un certain discours. On a un effectif qui doit avancer et tout le monde doit prétendre à être performant. Cet effectif a la qualité nécessaire pour gagner des matchs comme celui-ci. On est sur trois défaites d’affilée. Ce n’est jamais évident et il faut trouver les solutions pour enrayer cette dynamique. C’est une phrase bateau, mais il faut se réfugier dans le travail. Aïmen Moueffek était dans un rôle différent de d’habitude. Il a mis de l’impact en étant un peu plus haut, il a récupéré des ballons. C’était intéressant."

Helmi Ben Tiba, buteur face à l'AC Ajaccio.

Les Stéphanois, leaders avec 5 points d’avance sur le dauphin niçois, terrassé la semaine dernière à l’Etrat (8-0), se déplaçaient en Corse à l’heure du déjeuner pour continuer leur festin. Moins convaincants que la semaine passée, ils doivent se contenter du point du nul face à l’AC Ajaccio, 11^ème.

Les protégés de Frédéric Dugand vont se faire cueillir dès la 10^ème minute, avec l’ouverture du score par l’avant-centre corse, qui vient tromper le portier vert, Maël Massé (1 match en U16 cette saison). Les jeunes Verts réagissent et se créent quelques situations, mais ils doivent attendre la fin de la première période pour égaliser, avec la troisième réalisation de la saison de l’attaquant Helmi Ben Tiba. (AC Ajaccio – ASSE 1-1 . 45^ème)

En seconde période, l’entraîneur stéphanois va procéder à plusieurs changements offensifs, mais sans succès, les Stéphanois ne trouvent pas le chemin des filets et doivent se contenter du partage des points.

Avec ce 8^ème match consécutif sans défaite, les Verts restent leaders au terme de ces matchs aller, ils recevront le week-end prochain le club d’Air Bel (aller 0-0) pour renouer avec le succès.

La composition : Massé- Ben Rahem, Dodote, Boukadida, Ruiz (Camara 64^ème)- Ben Tiba, Tatuszka, Eymard (Zerga 62ème), El Jamali – Prud’homme (Lutin Zidee 53ème), Yvars (Meite 46^ème)

Pas celle qu'on aimerait ! Les Verts ont concédé une 3e défaite consécutive d'affilée en L2 face à Pau (1-2) cet après-midi à Geoffroy-Guichard.

Laurent Batlles avait innové avec un 4-4-2 losange pour débuter la rencontre avec le duo Charbonnier - Sissoko en pointe et Dylan Chambost en soutien. Une composition qui a permis aux Verts d'ouvrir le score au bout de 10 minutes. Aïmen Moueffek héritait d'un ballon de Florian Tardieu et rentrait dans la surface. Son tir contré par Camara revenait sur Charbonnier seul face au but vide (1-0, 10e).

Les Verts allaient continuer d'avoir la mainmise sur la 1e période mais sans toutefois appuyer suffisamment pour mettre un 2e but. Même scénario au retour des vestiaires où les Stéphanois butèrent sur un bloc compact pendant 20 minutes avant des changements.

Victor Lobry et Mathieu Cafaro remplaçaient Aïmen Moueffek et Dylan Chambost pour basculer dans un 4-2-2-2 hybride dans lesquels les Verts ont pris l'eau. Les hommes de Nicolas Usaï sont d'abord revenus au score sur un pénalty sifflé suite à une main de Léo Pétrot sur un centre qui ricochait d'abord sur Victor Lobry. Henri Saivet envoyait le ballon sous la barre d'Etienne Green (1-1, 75e).

Trois minutes plus tard, le même Pétrot renvoyait de la tête plein axe un centre venu de la gauche. A la retombée, d'Almeida envoyait un parpaing dans le petit filet de Green qui n'a pas bougé (1-2, 78e). Malgré 8 minutes de temps additionnel et deux coups de patte de Mathieu Cafaro, les Stéphanois concèdent leur 5e défaite de la saison et risquent de glisser ce soir hors du top 5.

De passage à Lisieux avant-hier aux côtés d'Osvaldo Piazza, Christian Lopez et Pierre Repellini dans le cadre du centenaire de la Ligue de Football de Normandie, Jean-Michel Larqué a accordé un bref entretien au bi-hebdomadaire Le Pays d'Auge. Extraits.

"J’ai eu la chance de vivre de ma passion, le football, toute ma carrière professionnelle. Avec Saint-Etienne, on avait une bonne bande copains. En fait, l’équipe avait été construite autour de l’équipe Gambardella de 1970. Cette équipe avait été complétée par des joueurs qui n’étaient pas forcément des stars dans leur pays. On était surtout une bande de copains. Comment j'explique que, près de 50 ans après, Saint-Etienne soit toujours dans le coeur de beaucoup de Français ? Je crois, tout simplement, que nous sommes arrivés à un moment où le football français était plus bas que tout… et les gens se sont mis derrière nous."

Après 5 journées, l'Amiens SC comptait 7 points d'avance sur l'ASSE. Les Picards ont bien plongé depuis leur prometteur été, au point d'accuser actuellement 5 longueurs de retard sur des Verts qui restent pourtant sur 2 revers.

"L'Amiens SC est-il capable de regagner à domicile ?" s'interroge aujourd'hui Le Courrier Picard alors que les protégés d'Omar Daf s'apprêtent à jouer deux matches à la maison, ce soir contre le promu concarnois et samedi prochain contre l'ogre stéphanois.

Le quotidien régional rappelle que le dernier succès à la Licorne d'Antoine Leautey et ses coéquipiers remonte au 4 septembre dernier (4-1 contre Guingamp. Depuis, ils ont concédé dans leur antre 3 nuls et 2 défaites.

On aura noté qu'Amiens a marqué 3 buts de moins que Sainté et a encaissé 3 buts de plus que les Verts en 14 journées de L2.

Vous avez pu suivre ce quart de finale de la Coupe du Monde U17 en direct ce matin sur la chaîne de la Pravda : l'équipe de France U18 a battu l'Ouzbekistan 1-0 grâce à un but marqué par le milieu offensif valenciennois Ismail Bouneb à la 83e, soit 11 minutes après l'entrée en jeu de Mathis Amougou à la place de Saïmon Bouabré (Monégasque passé par l'école de foot de l'ASSE). En demi-finale, le prometteur milieu de terrain stéphanois affrontera mardi à 14h00 le vainqueur du match qui opposera demain le Mali au Maroc. Vainqueurs hier respectivement contre le Brésil et l'Espagne, l'Argentine et l'Allemagne se disputeront l'autre ticket pour la finale.

Les 748 spectateurs (dont 5 supporters orléanais) présents hier au Stade des Antonins ont assisté hier à une nouvelle défaite des Crocodiles, attendus dans deux semaines à Geoffroy-Guichard en Coupe de France. Dans sa dernière édition gardoise, Midi Libre pointe aujourd'hui les grosses lacunes du Nîmes Olympique, premier non relégable de N1 avec l'antépénultième attaque (14 buts marqués) et l'antépénultième défense (21 buts encaissés). Extraits.

"Jamais 2 sans 3 prestations catastrophiques. 3 pions de la lanterne rouge Epinal, 6 de Versailles, et maintenant 3 d'Orléans, une des plus mauvaises attaques du championnat : les comptes gardois ne sont pas bons. C'est inquiétant et ça fait 3 défaites consécutives en National. Après avoir encaissé 9 buts lors des 11 premières journées, NO vient donc de céder 12 fois lors des 3 dernières. Indéfendable ! En ce moment, coach Bompard n'a pas raison sur le terrain mais il a raison en conférence de presse : Nîmes Olympique joue le maintien en National."

Avant de venir à Sainté, Nîmes jouera vendredi à Saint-Ouen chez le leader (Red Star), qui aura à coeur de réagir après sa sévère défaite d'hier inflige par le DFCO de Rayan Souici.

Buteur victorieux dans le Chaudron la saison dernière avec le Paris FC, Mehdi Chahiri aimerait bien récidiver cet après-midi avec le Pau FC, comme il l'explique dans la dernière édition béarnaise du quotidien Sud-Ouest. Extraits.

"Ici, le maintien est l'objectif mais avec le groupe qu'on a, je pense qu'on peut faire de belles choses. Franchement mon début de saison est moyen [0 but, 0 passe décisive en 7 matches de L2 dont 4 titularisations, ndp2]. Je n'étais pas au mieux quand je suis arrivé mais je commence à me sentir mieux. Avec le coach, cela se passe très bien. Après, il y a de la concurrence. Les mecs devant son décisifs, moi non donc c'est logique qu'il préfère les faire jouer. Je le comprends tout à fait et c'est à moi de changer ça. J'aime être décisif. En ce moment ça ne me réussit pas mais j'espère que ça arrivera. Pourquoi pas à Geoffroy-Guichard ?"

Ayant décroché leur premier succès le week-end dernier sur le terrain du LOSC, les Vertes ont bon espoir d'en remporter un deuxième dès cet après-midi sur le terrain du DFCO (coup d'envoi à 14h30). Lanterne rouge, Dijon n'a pris que 2 points en 8 matches et a la plus mauvaise défense du championnat (26 buts encaissés). Privé de sa meilleure buteuse Chengshu Wu (3 pions), l'entraîneur des Côtes-d'Oriennes Sébastien Joseph s'exprime dans la dernière édition du Bien Public. "Il nous faut une victoire pour ne pas être trop distancé et qu'on soit dans une lutte à deux ou trois. Saint-Etienne a quelques joueuses qui connaissent la D1, elles ont aussi beaucoup recruté. Elles montrent des choses intéressantes."

Son homologue stéphanois Laurent Mortel évoque cette rencontre dans la dernière édition du Progrès. "Il faut valoriser cette victoire contre Lille, ne pas se dire que le plus dur est fait. On a sorti la tête de l’eau et si l’on ne veut pas y retourner, il y a trois matchs importants qui nous attendent, il faut performer. D’autant plus qu’on finit la phase aller par deux matchs à domicile, une victoire ce week-end pourrait donner envie à nos supporters de venir nous encourager, notamment pour notre match contre Guingamp, qui se jouera le même jour que le match de coupe des garçons" (les filles joueront deux heures avant les garçons le samedi 9 décembre) 

Faisant partie de la plus mauvaise défense du championnat (24 pions encaissés en 13 matches), l'international gabonais du Pau FC Johann Obiang se réjouit de venir jouer à Geoffroy cet après-midi, comme il la expliqué hier en conférence de presse.

"Saint-Etienne ? Pas besoin de se motiver, ça vient tout seul ! Ce genre de match, ce genre d’affiche, ce genre de stade… Je pense qu’il n’y a même pas besoin de parler. Il y a juste de la concentration à avoir de la part de tout l’effectif et ensuite, ça va être un moment formidable. Ce genre d’affiche, ça galvanise encore plus. Il n’y aucune crainte à avoir. C’est dans ces moment-là que tout un chacun doit montrer le potentiel que l’effectif a pour montrer que le Pau FC existe dans ce championnat. Même si Sainté reste sur deux défaites en championnat, on connaît les qualités de cette équipe. On se concentre sur nous, sur nos points forts.

On sait que les Verts vont vouloir à tout prix mettre le tempo dès le début de match. Ça, on y est préparé. On aborde ce match comme on a abordé les précédents. Il va juste y avoir le public qui certainement va amener quelque chose d’autre forcément en notre défaveur parce qu’en termes de communication ce sera plus compliqué. Connaissant la philosophie du coach de Saint-Etienne et la nôtre, ça risque d’être un match assez ouvert. Nous on va garder nos principes même si on est à l’extérieur. On espère que ce sera un joli et on espère surtout qu’on sera à la hauteur de notre vrai niveau."

Devenu DG à l'OM après l'avoir été à l'ASSE (de 2010 à 2015), Stéphane Tessier est mis à l'honneur par la Pravda, verts témoignages à l'appui. Extraits.

"Début 2022, Pablo Longoria a enfin réussi à se séparer du directeur administratif et financier, Baptiste Viprey, et la DRH de l'OM, Cécilia Barontini, fait appel à un chasseur de têtes pour trouver un remplaçant. Le nom de Tessier se dégage des listes de la DRH, il va se mettre Longoria dans la poche, après des rendez-vous au restaurant. Et qu'importe si Tessier, quelques mois plus tôt, bien calé sur un siège devant un match d'Andrézieux, un club où il a investi, jurait qu'on ne le reverrait plus dans le foot pro.

Il a replongé en Provence, persuadé de faire fructifier son expérience comme directeur général des services de Sainté (2010-2015). "Dans le volet sportif, il y a plein de domaines différents dont la partie finances, confie un ex-collaborateur dans le Forez. Et il excelle dans ce registre. Il n'y a pas beaucoup mieux en France, à part peut-être Vincent Ponsot (OL). Tessier est quelqu'un de brillant, il connaît parfaitement tous les mécanismes des transferts, y compris ceux qui sont parfois à la limite."

L'argent, il en a, sa famille a créé une entreprise fort rentable, Loire Ascenseurs, fondée par son père, dirigée par son frère. Les motivations sont autres, rarement assumées. "Il monte les marches du pouvoir en disant qu'il n'aime pas le pouvoir", résume une huile olympienne, un club où le DAF est devenu l'égal de Longoria en 18 mois. "C'est un touche-à-tout, qui a su diversifier son entreprise familiale en investissant dans plein de projets différents, explique son ami François Clerc, connu à Saint-Étienne et poussé à la tête d'Andrézieux. Je ne suis pas sûr qu'il soit un homme de pouvoir. Vivre dans l'ombre lui va très bien. Après, quand tu rentres dans ce système, tu en as envie. Mais il est plus dans le projet et l'intérêt général du club que dans le côté médiatique. Il ne roule pas pour lui."

Un autre ancien des Verts, Jérémy Clément, qui l'affectionne : "Stéphane possède une vraie maîtrise comptable des chiffres, qu'il comprend vite, de la stratégie, de tout l'aspect contractuel et économique d'un club. Le salary-cap à Saint-Étienne, c'est lui. C'est quelqu'un de très compétent. Tu ne diriges pas en perso une entreprise avec ton frère si tu ne l'es pas." À l'OM, il cajole ses hommes, ramène des fidèles à tous les niveaux : Grégory La Mela au marketing, Ludovic Paradinas au centre de formation, l'avocat Olivier Martin pour les instances ou récemment Jérôme Vareilles comme spécialiste des infrastructures. Il obtient une superbe prime de Frank McCourt (360 000 €) pour avoir finalisé un dossier de subventions de l'État pour la période Covid, avec plus de 40 M€ d'aides.

Acolyte des jolies années stéphanoises, marquées par la victoire en Coupe de la Ligue en 2013, Christophe Galtier salue sa loyauté : "Il travaille 18 heures par jour. Si tu lui demandes quelque chose pour améliorer le club en termes de joueurs ou d'infrastructures, il faut argumenter. Je lui ai dit qu'il fallait prendre Stéphane Ruffier pour nous permettre de franchir un cap, il a usé de plein d'intelligence pour parvenir à le convaincre de nous rejoindre et les présidents, de faire un effort sur ce joueur. Pareil pour Fabien Lemoine. Il nous manquait un milieu. Il me téléphone en pleine nuit pour me dire que Fabien se trouve à Annecy, il va signer en prêt à Évian-TG. Il ajoute : "On va proposer un achat à Rennes". Et le lendemain matin, Lemoine est venu chez nous."

À Saint-Étienne, club de sa ville de naissance et de son coeur, où Tessier était entré via les féminines du Racing Club absorbées par l'ASSE, l'histoire s'est terminée durement. "Je ne peux pas dire que nous nous sommes séparés fâchés, mais on ne s'est pas quittés de la meilleure des façons", dit Roland Romeyer, mystérieux. Il y avait trop de crocodiles dans la mare. Car Tessier a beau dire, depuis son arrivée à l'OM, qu'il vit au mois le mois, l'ambition finit par affleurer.

"Il pense comme un propriétaire de club, confie Loïc Féry, qui a fait appel à Tessier comme consultant financier après sa reprise de Lorient, en 2008, pour leur première expérience dans le foot. Ce n'est pas son argent, mais il est rationnel. Il aspire à devenir propriétaire un jour, et j'ai même été surpris qu'il ne se lance pas à fond dans un rachat après Saint-Étienne." Tessier a bien mis quelques billes à Niort, sans plus, mais il ne s'est jamais autant rapproché du soleil qu'à Marseille, roi discret d'une institution versatile."

Le DFCO a largement battu (3-0) le leader audonien ce soir à Gaston-Gérard grâce à un très bon Rayan Souici. Agé de 25 ans, l'ancien milieu de terrain stéphanois a ouvert le score et a délivré une passe décisive sur le dernier pion de son équipe.

Cette 14e journée de National a été marquée par le précieux succès (2-0) des Caladois Romain Revelli et Nathan Dekoké contre Le Mans tandis que le GOAL FC de Cazim Suljic s'est fait rejoindre dans le temps additionnel sur le terrain de Marignane.

Attendu le 9 décembre prochain dans le Chaudron lors du 8e tour de Coupe de France, Nîmes a perdu à domicile son Usaïco contre Orléans (2-3). N'ayant pris que 2 points lors de leurs 5 derniers matches de championnat, les Crocodiles flirtent avec la zone rouge.

Leur titularisation lors de la sortie victorieuse en Coupe de France leur a été bénéfique ! Beres Owusu et Bryan Djile Nokoue sont à nouveau appelés dans le groupe de Laurent Batlles pour affronter Pau.

Avec 7 blessés (Larsonneur, Batubinsika, Bentayg, Monconduit, Diarra, Wadji) et un suspendu (Rivera), Laurent Batlles a dû innover. En plus de Nokoue et Owusu, on retrouve Karim Cissé dans ce groupe de 18 joueurs.

Gardiens : Green, Dreyer

Défenseurs : Appiah, Briançon, Nadé, Nokoue, Owusu, Petrot

Milieux : Tardieu, Fomba, Bouchouari, Moueffek, Chambost, Lobry, Cafaro

Attaquants : Charbonnier, Cissé, Sissoko

Grand artisan du (très réussi) dernier mercato hivernal stéphanois, le directeur sportif palois Luis de Sousa s'est confié à La République des Pyrénées avant de faire son retour à Geoffroy Guichard demai après-midi.

"Je suis reconnaissant et fier d’avoir été sollicité par l'ASSE pour une mission de court terme. L’effectif stéphanois est de qualité, plus équilibré en qualité et en quantité que celui de la saison passée. Cette équipe, je suis sûr qu’elle fera partie du top 5 en fin de saison. Voire du top 2. Ils avaient un projet sur deux ans pour remonter. Malgré tout ce que peuvent dire les spécialistes du football, aujourd’hui, ils sont dans les clous. On va jouer dans un stade bien garni qui encourage son équipe du début à la fin. Au-delà de l’aspect technico-tactique, le contrôle émotionnel va être important."

Dans la dernière édition béarnaise du quotidien Sud-Ouest, le coach palois Nicolas Usaï explique pourquoi Louis Mouton ne sera même pas dans les tribunes de Geoffroy demain après-midi.

"Dans le cadre de son prêt par l'ASSE, Louis Mouton ne pourra pas jouer contre les Verts. Je respecte totalement un engagement qui est pris mais c'est toujours frustrant d'être privé d'un joueur qui n'est pas suspendu. Dans un sens, je comprends cet accord mais dans la période chargée qui nous attend, j'aurais préféré l'avoir.

Louis est frustré parce qu'il manque un match et qu'il ne peut pas retourner chez lui. Si cela avait été une semaine classique, on l'aurait amené avec nous pour qu'il puisse voir sa famille et ses potes mais là, vu qu'on rejoue dès mardi à Guingamp notre match en retard contre Concarneau, il va rester à Pau pour s'entraîner avec Jean Ruiz et Thérence Koudou."

Ancien entraîneur du SCO et de Malherbe, Stéphane Moulin s'est confié aujourd'hui au site Sport à Caen. Extraits.

"Quand je regarde les matchs de Caen, je vois que certains joueurs ont perdu la confiance. C’est une maladie qui devient contagieuse. Si vous ne la soignez pas, vous ne pouvez rien obtenir de mieux. Le plus grand travail de Patrice Sauvaget actuellement, et certainement d’un futur coach, c’est d’abord de soigner cette maladie.

Sur ce que j’ai vu en début de saison, je suis surpris de voir Angers 2e . Mais il y a un coach qui a su mettre des choses en place, un collectif cohérent, une ligne de conduite qui ne se dément pas. Ils ont su, à travers le collectif, repartir sur quelque chose de solide. Il y a des matchs qu’ils ont gagnés avec maîtrise, et des matchs qu’ils ont gagnés avec un peu de réussite. Il en faut.

Aujourd’hui, les Angevins sont à la place où ils méritent d’être. Il y a des équipes qui me semblent moins fortes que la saison dernière. Je pense à Saint-Etienne, Bordeaux, Caen pour l’instant. Je ne vois pas d’équipes qui dominent le championnat, comme l’avaient été Le Havre ou Sochaux, en première partie de saison."