Alors que Lamine Ghezali n'a toujours pas ouvert son compteur but cette saison avec les promus Chiens Rouges du Dinamo Bucarest (avant-dernier de L1 roumaine), Léo Lacroix a permis en début de semaine à l'antépénultième U Craiova d'arracher la victoire à la 92e minute en clôture de la 17e journée.

Pour rappel, l'ancien défenseur central stéphanois avait déjà scoré il y a 3 mois contre le Rapid Bucarest.

La Pravda dans son édition d'aujourd'hui, annonce que l'ancien entraîneur de Bordeaux, David Guion, est en passe de retrouver un club. Sauf revirement de dernière minute, il va s'installer sur le banc de l'Estac, 17e de Ligue 2. 

David Guion était arrivé à l'ASSE pour la saison 2003-2004 et, en plus de la Direction du Centre de formation, il avait pris en charge l'équipe des moins de 14 ans. En 2004-2005, il était responsable de l'équipe des 16 ans nationaux. Il avait quitté la Direction du Centre de Formation, remplacé par Luc Bruder à l'intersaison 2005. 
En juin 2007, Laurent Roussey, nouvellement nommé entraîneur de l'ASSE, l'avait appelé comme adjoint chargé plus spécifiquement du secteur défensif. En 2008, suite à l'arrivée de Luc Sonor, il avait pris en charge l'analyse video avant et après les matches.
Il était resté très peu de temps dans ce rôle puisqu'il avait quitté l'ASSE, évincé avec Laurent Roussey le 10 novembre 2008.

Dans la dernière édition de La Provence, Laurent Paganelli révèle qu'il avait suggéré à l'ASSE de recruter l'actuel défenseur central de l'OM Samuel Gigot, qui jouera ce soir à 30 ans le 30e match de Coupe d'Europe de sa carrière (contre l'Ajax).

"On était voisin à Avignon dans le quartier des Italiens. J'avais eu son frère Tony à la MJC. Samuel n'avait pas l'âge mais je l'ai pris quand même vers 4-5 ans. C'était en 1998, juste après la Coupe du Monde. Il courait de partout, il déglinguait tout le monde. Samu était plus petit que les autres, c'était un stoquefiche ! Je craignais de le mettre contre des minots plus âgés mais il faisait monter au grillage tous les grands dadais.

Je l'ai vu partir à La Gantoise puis au Spartak Moscou. J’avais parlé de lui à Saint-Etienne et à l’OM. Je leur disais que c’était Tarzan. Je croisais son père, on en discutait. J’ai trouvé ça génial quand il a signé à Marseille. C'est une vraie fierté pour lui. Il représente le club, la région. J'aime ce style de joueur, tu peux aller à la guerre avec lui. Il mérite le brassard, je préfère 11 Gigot sur le terrain que des joueurs qui arrivent et repartent au bout d’un an."

En conférence de presse à midi, Laurent Batlles a fait le point sur les blessés. Comme prévu, seul Batubinsika reviendra à Amiens :

"Stéphane (Diarra) est toujours blessé. On devrait avoir encore une dizaine de jours sans lui. Thomas (Monconduit) est en train de recourir, Ibra (Wadji) est en phase de réathlétisation avec les kinés, en espérant l’avoir ou sur la Coupe de France ou sur le match de Bordeaux et Gauthier (Larsonneur) est à Clairfontaine, en fonction de ses soins là-bas on verra comment ça évoluera, son ressenti terrain à son retour. On récupère Dylan (Batubinsika) qui s’est entraîné toute la semaine : il est important pour nous dans l’aspect défensif, et il est important aussi dans ce groupe. On va le faire revenir tranquillement. Une assise défensive avait été trouvée dans laquelle il avait beaucoup d’importance. Mais on avait gagné contre Angers sans lui."

Medhy Lutin Zidee.

Bien représenté en U18, avec Mathis Amougou en finale de la Coupe du Monde U17 qui se déroule actuellement en Indonésie, le centre de formation stéphanois pourra aussi compter sur 2 représentants dans la catégorie U16.

En effet, Lionel Rouxel, le sélectionneur français a appelé Medhy Lutin Zidee et Paul Eymard, tous deux de la génération 2008, au prochain rassemblement de la catégorie en Décembre. Les 34 jeunes retenus auront au programme les rencontres face à Amiens U17, le 6 décembre et la sélection U15 France le lendemain.

Les deux Stéphanois évoluent principalement en U17, sous les ordres du coach Frédéric Dugand, avec laquelle ils sont leaders de leur groupe. Paul Eymard, milieu de terrain arrivé à l’été 2022 compte 4 matchs et 1 but, alors que Medhy Lutin Zidee, élu « Paname Best Player 2023, et arrivé cet été en provenance du FC Montfermeil a de son côté disputé 10 rencontres pour 4 réalisations. 

On leur souhaite de bien représenter nos couleurs sous la tunique bleue.

Si l'ASSE (7e, 24 points) affrontera Amiens (10e, 20 points) ce samedi à 19h00 au Stade de la Licorne, c'est à Francis-Le Basser qu'aura lieu pendant ce temps-là le vrai choc de la 16e journée de L2 entre Laval (1er, 32 points) et Grenoble (3e, 27 points). Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, Vincent Hognon rappelle que le GF38 est le roi du money-time.

"On a marqué un 1/3 de nos buts dans les 10 dernières minutes de nos rencontres. On l'a fait dès la première journée à Sainté et on a remis ça plusieurs fois depuis, notamment lors de nos trois derniers matches remportés à Amiens, Villefranche-sur-Saône et contre Rodez. Ça montre qu’on a du caractère, qu’on est solide mentalement. Après, ce n’est pas seulement dans la tête. Cela veut dire aussi qu’on est capable de faire la différence sur le terrain. On a la capacité de mettre en difficulté les équipes."

La Licorne, qui n'a accueilli que 5 575 spectateurs le week-end dernier pour la réception de Concarneau, connaîtra une bien plus forte affluence après-demain comme le souligne la dernière édition du Courrier Picard.

"Saint-Etienne fait toujours recette en déplacement et depuis que l’Amiens SC évolue au stade de la Licorne, les matches se jouent quasiment à guichets fermés : 10 858 spectateurs en 2001, 8 458 en 2002, 11 561 en 2004, 9 255 en 2018, 11 832 en 2019 et 11 101 en 2022. "Depuis leur épopée en Coupe d’Europe en 1976, les Verts drainent toujours beaucoup de monde", confirme Anthony Ferla, responsable de Carré Vert, agence chargée de la régie commerciale du club amiénois. "Et on espère avoir un stade plein." Le match n’est pas classé à haut risque "même si on attend plus de monde", annonce Hugo Bouris, secrétaire général de l’ASC. "Pour l‘instant, on est à 9 000 spectateurs et on pense atteindre la barre des 10 000."

Préparateur physique des Verts, Benjamin Guy explique au Progrès qu'il suit le sillon de son prédécesseur Sébastien Sangnier (OGC Nice) en matière d'échauffement.

"Ce que Sébastien avait mis en place convenait aux joueurs, avec qui on co-construit cet échauffement. On a apporté quelques petites modifications ensemble. L’objectif, c’est qu’ils se l’approprient. Si ça leur plaît, mentalement, ils seront très vite dedans. On s’échauffe 20 à 25 minutes. Manu Da Costa s’occupe de la partie technique puis je récupère le groupe. À domicile, Philippe Djo Petitjean nous donne un coup de main sur la partie vitesse. Dans le vestiaire, chacun à sa routine et son petit programme. Larsonneur travaille avec un élastique le haut du corps, par exemple. D’autres font du vélo, travaillent avec des jeux de lumière, du gainage… Notre rôle est aussi d’accompagner les jeunes car ils ne sont pas forcément éduqués à cela."

Samedi, ça fera exactement trois mois qu'Amiens n'a plus gagné à la Licorne.

Alors qu'ils avaient démarré la saison par 3 victoires à domicile, les Picards plus très fatals n'y font plus la loi depuis précisément 6 matchs (4 nuls et 2 défaites). La statistique qui traduit le mieux les difficultés des hommes de Daf à faire le taf est le nombre de buts inscrits : seulement trois lors de ces 6 matchs.

De son côté Sainté a su - maudite parenthèse bouguignonne mise à part - faire preuve d'efficacité ALEX térieur, avec déja 4 victoires (à Caen, Concarneau, Troyes et Laval) en 7 déplacements. Si on enlève Auxerre, ils avaient su n'encaisser que 4 buts en 6 déplacements.

Une attaque atone face à une défense intraitable, un club chez qui nous n'avons plus paumé depuis 21 ans.... vous la sentez venir la victoire 1-0 ?

Buteur lors de sa dernière venue à Geoffroy-Guichard - et un temps convoité par les Verts cet été - le Guingampais Amine El Ouzzani s'est confié au site de la Ligue avant le déplacement des Bretons à Sainté le 5 décembre :

"Etre ce deuxième attaquant un peu libre autour d’un numéro 9 qui est en point de fixation, c’est ce qui me convient le plus. Après, le coach apprécie aussi me faire jouer sur le côté face à certaines équipes car je peux apporter de la profondeur. Je peux jouer à deux-trois postes et c’est une force. Ça me permet d’élargir ma palette et je pense que c’est une bonne chose pour le futur.

J’ai commencé le foot à 6 ans dans un petit club à côté de chez moi, l’AC Seyssinet. Ensuite, à mes 8 ans, j’ai signé au Grenoble Foot 38 qui était à l’époque en Ligue 1. J’ai fait toutes mes classes là-bas et arrivé en U19, j’ai eu une discussion avec les dirigeants sur mon avenir et je n’ai pas senti une grande confiance à mon égard. Dans le même temps, j’ai eu un coup de fil de Bourg-en-Bresse, qui était en National, et j’ai décidé d’y aller. J’ai commencé avec les U19 Nationaux, puis je suis monté en équipe réserve jusqu’à atteindre l’équipe première en National.

Lors de la saison 2021/22, j’ai connu deux blessures qui m’ont écarté des terrains pendant six mois. Je me suis posé des questions et j’ai essayé de comprendre pourquoi. Parfois, il n’y a pas de raison, mais là, je pense que je n’avais pas tout mis en place pour les éviter. Et ça m’a fait un déclic. Derrière, j’ai commencé à travailler avec une nutritionniste, j’ai fait de la préparation mentale… J’ai essayé de mettre en place ce travail invisible dont tout le monde parle mais dont personne ne se rend compte de l’importance. Mon premier objectif, c’est justement d’atteindre mon total de buts de l’année dernière. J’y suis presque ! Après, j’avais mis 7 buts et 2 passes décisives et là je suis à 6 buts et 3 passes décisives, donc, comme j’ai déjà été autant de fois décisif, je pourrais dire que je l’ai atteint. Ensuite ? Sincèrement, je ne me fixe pas de limite. Chaque année, je me dis que je dois faire mieux que la saison précédente, et c’est ce que je suis en train de faire. 

A court terme, mon objectif en sélection est de préparer les JO qui auront lieu l’été prochain et également de m’approcher de l’équipe première. Aujourd’hui l’équipe A du Maroc, c’est la demi-finaliste de la dernière Coupe du monde, les places sont chères et je sais qu’il faut que je sois très performant dans mon club pour avoir une chance d’y accéder. Mais je sais que je ne suis pas forcément très loin. Il me manque des détails à peaufiner, ils sont importants, et c’est ce qui me permettra de passer cette étape-là.

Chez les Espoirs, il y a Aïmen Moueffek, Benjamin Bouchouari, Mathys Tourraine… On échange beaucoup et on aime bien se taquiner par rapport au fait de jouer les uns contre les autres. Par exemple, avec Aïmen, lors du dernier rassemblement, on s’est donnés rendez-vous le 5 décembre (ASSE-Guingamp) en disant : « Ça va chauffer ! ». On se chambre, c’est toujours agréable. Puis, en championnat, on se voit avant le match et après, ça fait toujours plaisir de se voir entre deux rassemblements."

Si les Amazones n'ont toujours pas eu l'honneur d'évoluer à Geoffroy-Guichard, elles joueront au Matmut Atlantique le 16 décembre à 17h45 lors de la 11 journée de D1, juste après le match qui opposera dès 15h00 les Girondins aux Verts sur la même pelouse en ouverture de la 18e journée de L2.

Premières non relégables, les Bordelaises n'ont actuellement qu'un petit point d'avance sur la lanterne rouge stéphanoise, qui recevra d'ici-là (le samedi 9 décembre dès 13h00) Guingamp, autre équipe luttant pour le maintien (les Costarmoricaines n'ont que 3 longueurs d'avance sur les Stéphanoises).

Dans la dernière édition de Corse-Matin, le piston bastiais Félix Tomi évoque le match de la 19e journée de L2 que son équipe jouera dans le Chaudron le mardi 19 décembre à 20h45 (à suivre sur beIN Sports 1).

"Avant la trêve, on va affronter trois équipes en position de relégable puis l'AS Saint-Etienne. On va jouer quatre matches déterminants. Les rencontres avant la trêve sont toujours très importantes car elles conditionnent la suite et permettent de nous situer véritablement dans ce championnat. Il ne faut pas se manquer."

A 7 longueurs des Verts, les Bastiais occupent actuellement la 15e place avec 4 points d'avance sur le premier relégable troyen.

Grâce à un très bon Louis Mouton (avant-dernier passeur sur l'ouverture du score et passeur décisif sur le but du break), le Pau FC a gagné ce soir 2-1 contre Concarneau au Roudourou, trois jours après s'être imposé sur le même score à Geoffroy-Guichard. Dans son élan béarnais, le club de Henri Saivet se hisse dans le top 5 avec un point d'avance sur Guingamp (6e) et Sainté (7e).

Pour la 27e fois de sa carrière, Mikael Lesage va arbitrer un match de Sainté ce samedi à 19h00 au stade de la Licorne. Heureux présage ? Le Normand de 48 ans a dirigé deux matches des Verts cette saison, remportés 2-1 contre QRM et 1-0 à Laval. La saison dernière, c'est déjà lui qui avait officié lors du Amiens-Sainté. Les protégés de Laurent Batlles s'étaient imposés 1-0 grâce à un penalty obtenu par Lenny Pintor et transformé par Ibrahima Wadji.

Malgré son budget trois fois plus modeste que celui de l'ASSE, le Pau FC s'est imposé samedi dernier à GG. Nicolaï Usaï est revenu hier en conférence de presse sur le succès de ses protégés dans le Chaudron.

"On a fait une bonne seconde période à Saint-Étienne mais on est passé à côté la première mi-temps. Il faut faire en sorte de faire des matchs de 90 minutes et pas de 45 minutes. Gagner à Saint-Etienne, ce n’est pas un exploit. Battre une équipe de Ligue 2 alors qu’on est en Ligue 2, ce n’est pas un exploit. Saint-Étienne restait sur deux revers en championnat, ça reste une équipe qui a l’ambition de monter, une équipe de qualité. Ils avaient des joueurs absents, ils ont changé d’organisation contre nous. On n’a pas été surpris, on avait anticipé ce losange même s’il nous a fait pas mal de tracas en première mi-temps par rapport à la capacité de Moueffek et de Bouchouari de se projeter. Ce n’est pas un exploit de gagner à Geoffroy, c’est une performance."

S'ils gagnent leur match en retard contre Concarneau ce soir au Roudourou, les Palois dépasseront les Stéphanois au classement...

Un peu de lumière dans le ciel stéphanois, après ce week-end noir pour notre club (défaites des Pros, de la réserve, des filles, des U19, pour un seul nul obtenu par les U17), avec la victoire de notre jeune milieu Mathis Amougou,  en ce début d’après-midi avec l’équipe de France U18 au Mondial U17 qui se joue en Indonésie.

Notre jeune représentant de la formation stéphanoise, buteur lors du second match de groupe face à la Corée du Sud,  était titulaire pour cette demi-finale face au Mali, à un poste de sentinelle dans le 4-3-3 mis en place par le sélectionneur Jean-Luc Vanucchi ,et aura joué l’intégralité de cette rencontre gagnée 2 à 1.

Avec cette victoire les petits Bleus accèdent pour la seconde fois de leur histoire en finale, où ils seront opposés, ce samedi à 13h00, pour une revanche, à l’Allemagne, nation qui les a battus lors de la dernière finale du Championnat d’Europe de la même catégorie en juin dernier (défaite aux tirs au but).

Gageons que Mathis Amougou fera aussi bien que ses ainés de 2001, la génération des Florent Sinama-Pongolle et Anthony Le Tallec qui avait ramené le titre mondial en France, au terme d’une victoire face au Nigeria (3-0).

Expulsé il y a trois semaines lors de la déroute (6-0) de son équipe à Versailles, le défenseur Ronny Labonne n'est pas le seul Nîmois qui ratera le match du 8e tour de Coupe de France programmé le samedi 9 décembre à 15h00 dans le Chaudron. Ayant vu rouge à Roanne lors du 7e tour, le milieu de terrain Ibrahim Sacko sera suspendu. Buteur contre Cholet et Orléans, Léon Delpech (photo) manquera aussi le déplacement dans le Forez pour avoir mangé trop de biscottes, comme le souligne le site Objectif Gard.

Ce soir l’Etoile Rouge de Belgrade de Jean-Philippe Krasso se rend en Suisse pour disputer la 5è journée de sa poule de Ligue des Champions face aux Young boys de Berne. Dernières de leur poule avec 1pt chacune, les deux équipes savent déjà que la C1 s’achèvera pour elles avant Noël. Reste à déterminer qui sera reversé en Europa League.

Pour notre ex-magicien, la question est d'abord de savoir s’il aura droit ce soir à une 2è titularisation dans la compétition. Lors de la première face à Leipzig début novembre, il avait été sorti à la pause par son coach.

Depuis, l’Etoile Rouge a disputé et remporté deux matchs de championnat ALEX térieur, et à chaque fois Krasso est resté scotché toute la partie sur le banc.

Un traitement qui peut surprendre au vu des stats : avec 9 titularisations (en 15 journées de championnat), Zipé n’est pas l’attaquant le plus utilisé par son entraîneur, mais il reste le meilleur buteur de son équipe (7 pions).

Nous on connaît un endroit où on n'infligerait pas ce type de traitement au Féfé ivoirien. Alors qui se dévoue pour souffler à Dieu de passer quelques coups de fil vers Belgrade d’ici Noël ?

Ancien goleador stéphanois (il avait marqué un but en N3 contre Montluçon), Ignacio Ramirez (26 ans) a réalisé un doublé victorieux (3-1) avant-hier contre Wanderers. Le natif de Mercedes a claqué 20 pions pour le Nacional cette saison dont 19 en championnat uruguayen.

En match de clôture de la 14e journée de National, Niort a battu Sochaux 4-2. Comptant à nouveau 4 points d'avance sur ses plus proches poursuivants (Martigues et Villefranche), le club des Deux-Sèvres revient à 5 points du Red Star, sèchement battu par le DFCO de Rayan Souici. Comme le souligne Le Courrier de l'Ouest, les deux anciens Verts des Chamois ont contribué au prolifique succès d'hier.

"La volonté de Philippe Hinschberger de placer Dylan Durivaux plus haut sur le terrain en phase offensive, où Niort évolue quasiment en 3-2-5, participe fortement aux difficultés sochaliennes. Cela donne un match décousu et des Chamois parfois mal placés derrière, mais aussi beaucoup d’offensives locales. Par exemple, le jeune latéral droit est à l’origine, par son centre, du penalty obtenu par Cissé et transformé par Elphege (3-1, 60e). Et comme Tyrone Tormin, titulaire pour la première fois en championnat, continue de surfer sur sa vague de confiance (4-1, 64e), la fête est totale."

Ce dernier, qui avait déjà scoré la journée précédente sur le terrain du GOAL FC, a également marqué cette saison 2 buts en Coupe de France (contre Bressuire et Bayonne) et 3 buts en N3 (contre Laval, Chauray et Saint-Nazaire).

Il y a quatre semaines pile-poil, dans un Chaudron en liesse, les Verts battaient 2-0 le SCO d'un Loïs Diony qui avait tout raté, prenaient la 2e place du classement à 2 petites longueurs du leader lavallois et avec 1 point d'avance sur Angers.

3 journées de L2 plus tard, Sainté a rétrogradé à la 6e place, accuse 8 points de retard sur les Tango et 6 sur les Angevins qui ont balayé Caen 3-0 ce soir grâce à l'ex-avant-centre stéphanois, buteur sur l'ouverture du score (son 7e pion de la saison) et passeur décisif sur sa clôture.

Vainqueur de la Coupe Gambardella en 2019 et apparu une seule fois en équipe première  sous le maillot vert (il avait remplacé Panagiotis Retsos en octobre 2020 lors d'une défaite à Metz), Marvin Tshibuabua (21 ans) a marqué hier en renard des surfaces le premier but de sa carrière professionnelle lors de la 13e journée de L2 belge contre l'équipe B de Genk.

L'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE (de 2016 à 2022) n'avait claqué qu'un seul pion en seniors, lors d'une défaite concédée à Chambéry il y a 3 ans en N3 avec la réserve de Razik Nedder. On aura noté que le défenseur central avait déjà à l'époque comme préparateur physique Aurélien Remoué. 

Malgré le pion égalisateur de l'ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE (de 2016 à 2022), le coach des Métallos a peu aimé la prestation de son équipe. "Ce qu'on a produit sur le terrain, c'est nul" a en effet lâché l'ancien milieu de terrain messin Grégory Proment. Seraing, qui évoluait la saison dernière dans l'élite, est actuellement antépénultième en L2 belge avec 1 petit point d'avance sur les réserves du Standard et de Genk...

Dans sa dernière édition, Le Courrier Picard pointe les mauvais résultats du prochain adversaire des Verts (ce samedi à 19h00 au stade de la Licorne). Extraits.

"Depuis la 5e journée, l'équipe amiénoise, tenue en échec samedi par Concarneau, n'avance plus, ne gagne plus à domicile et n'a pris que 8 points sur les 10 derniers matches [l'ASSE en a pris 19 sur la même période, ndp2]. Un rythme de relégable. C'est un véritable petit miracle de voir cette équipe occuper la 10e place avec 20 points.

Des occasions, elle n'en a pas des tonnes à chaque match mais elle arrive à s'en procurer. Elle souffre essentiellement d'un problème d'efficacité offensive. Privé de son meilleur buteur Louis Mafouta, suspendu encore les deux prochains matches, Omar Daf a revu son système de jeu contre Concarneau.

Il a opté pour un 4-3-3 avec Andy Caroll en pointe, en décalant par la force des choses, Gaël Kakuta à droite, alors qu'il est meilleur dans le coeur du jeu. Auteur de son 4e but, il est l'un des rares à pouvoir faire la différence sur une fulgurance. Antoine Léautey a aussi cette capacité à percuter mais il n'est pas assez décisif. Il commence à gamberger et fait les mauvais choix."

Pour rappel, l'ASSE avait vainement tenté de débaucher ce dernier lors du dernier mercato estival. Depuis le début de saison, le numéro 7 picard n'a marqué qu'1 petit but et délivré 2 passes décisives en 14 titularisations au sein d'une équipe qui reste sur une série de 6 matches sans succès dans son antre.

Arrière-arrière-petit-fils de Geoffroy et co-gérant de la brasserie (inaugurée en septembre 2022) qui surplombe le stade, Jérémy Guichard s'exprime avec ses associés Guillaume Tardy et Grégory Descot dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Au total, la brasserie Geoffroy-Guichard a réalisé un chiffre d’affaires de 1,6 million d’euros HT. La brasserie  est dépendante des bons ou des mauvais résultats de l’ASSE mais comme n’importe quel autre bar ou restaurant stéphanois, ni plus ni moins. On sait bien que quand les Verts gagnent, les Stéphanois sont heureux et ont donc plus envie de sortir. De toute façon, ici, la star, c’est plus le stade que le club lui-même et quoi qu’il se passe sur le terrain, le Chaudron a toujours autant la cote…

Comme c’était prévu dès le départ, la brasserie n’est pas ouverte au public pendant les matchs : elle est privatisée pour l’ASSE. Les jours de match à 15 heures, elle n’ouvre ses portes que le soir. Et inversement, quand les matchs se jouent à 19 heures, elle ouvre à midi. En général, dans cette configuration, on fait de très bons services, car les gens qui vont au match le soir, surtout ceux qui viennent de loin, aiment venir tôt pour s’imprégner de l’ambiance : ils vont à la boutique, au musée et donc chez nous."

D"après le quotidien régional, la brasserie Geoffroy-Guichard va proposer pour les fêtes de Noël son premier whisky, présenté comme "le premier whisky au monde vieilli dans un stade". 330 bouteilles de 50 centilitres et 90 coffrets numérotés seront mis en vente (respectivement pour 64 et 230 euros).

Défendant cette saison les couleurs de Qabala, que l'ASSE avait battu deux fois en Europa League il y a 7 ans, Bilel Aouacheria (29 ans) a réalisé un triplé avant-hier contre Turan Tovuz lors de la 14e journée du championnat d'Azerbaïdjan.

Pour rappel, l'ancien finaliste malheureux de la Coupe Gambardella (en 2011 et en 2012) avait déjà scoré lors de la 8e journée contre Kapaz.

Privé de son meilleur buteur Louis Mafouta samedi contre Sainté (19h), Omar Daf le coach d'Amiens n'aura pas d'autre choix en pointe que d'aligner encore le vétéran anglais Andy Carroll (35 ans en janvier prochain).

Si on en croit le11, ce serait plutôt une bonne nouvelle pour les Verts tant l'ex-international passé par Newcastle, Liverpool, West Ham, West Brom et Reading a semblé à la peine samedi contre Concarneau :

Au-delà d’une lenteur qui est finalement sa marque de fabrique, l’Anglais a cruellement manqué de connexion avec ses partenaires et surtout d’impact dans le domaine athlétique, ce qui est censé être l’un de ses points forts. En souffrance, Andy Carroll a terminé la rencontre sans cadrer le moindre tir, sans avoir la moindre influence positive. 

Des difficultés qui peuvent aussi s’expliquer par un état de forme loin d’être optimal. Après une gêne au genou, Andy Carroll doit désormais composer avec des soucis aux ischio-jambiers. Sans doute loin d’être à 100%, Andy Carroll va devoir rapidement retrouver une forme optimale, sachant que l’Amiens SC aborde une semaine à trois matches, au cours de laquelle le natif de Gateshead sera l’unique option crédible pour occuper la pointe de l’attaque, exception faite du match de coupe de France à Thaon-les-Vosges – pour lequel Louis Mafouta sera de retour de suspension.

Son gardien, Régis Gurtner préfère positiver : « ll apporte beaucoup avec son profil atypique, il nous sert dans l’équipe et même dans le vestiaire par son expérience. On sait qu’on pourra compter sur lui. Il va enchaîner les matches. On sait aussi que c’est un tueur devant le but, on le voit à l’entraînement. On compte beaucoup sur lui pour retrouver une dynamique de victoires. »

On compte sur Batu, Briançon et son presque sosie Pétrot pour que ce ne soit pas pour tout de suite.

Si nos Verts font peine à voir depuis quelques semaines, ils vont samedi (19h) - d’après le toujours bien renseigné site Le 11 - affronter une équipe en crise :

"C’est en effet dans une ambiance glacée par la température et la grève des chants des supporters picards, qu’Amiens a décroché le nul (1-1) contre Concarneau : avec une seule victoire sur les dix derniers matches de championnat, le club picard piétinait déjà sur le plan sportif depuis de très longues semaines. Depuis quelques jours, la situation est également devenue explosive hors-terrain, avec un nouveau conflit opposant les dirigeants au principal groupe de supporters, Tribune Nord Amiens (…) TNA a reproché au club « une vaine tentative de muselage » et de privation « des libertés fondamentales de supporter » , de la part « d’un néo-dirigeant en quête de légitimité » et « à l’autorité tyrannique » . Le club a répondu en dénonçant « certains comportements inacceptables » de la part de ses supporters qui « handicapent sportivement et financièrement l’Amiens SC ».

Ainsi, c’est dans un silence de cathédrale – grève des encouragements oblige – que l’Amiens SC a disputé son huitième match de la saison à domicile avec à la clé un cinquième match consécutif sans succès (3 nuls et 2 défaites) (…) Amiens a même concédé l’ouverture du score alors que le kop venait de déployer ses premières banderoles, à l’encontre de la direction du club : « BJ/JW : peu importe qui navigue, le bateau coule. » Car absents au coup d’envoi, certains membres actifs de l’association ont tout de même tenu à assister à la rencontre, histoire de faire passer certains messages, sachant que le club avait tenté d’interférer sur leurs actions durant la semaine (…) Preuve que la contestation dépasse le simple cadre des relations avec le kop, à peine 5 500 spectateurs étaient présents à la Licorne, samedi soir. Le tout alors que le club comptait profiter de la réception de Saint-Etienne, un match de gala, pour étrenner son troisième maillot et ainsi faire un peu plus de business à trois semaines de Noël. Pas sûr que l’heure soit réellement à la fête…"

Denis Bouanga a claqué cette nuit son 37e pion de la saison, le 24e en MLS ! Auteur du but de la victoire du Los Angeles FC sur le terrain des Soundears de Seattle, l'ancien attaquant stéphanois a qualifié son équipe en finale de Conférence Ouest. S'il bat Houston Dynamo dans une semaine, il défendra son titre de champion contre le vainqueur de la finale de la Conférence Est qui opposera Cincinatti à Columbus Crew.

A Bouanga Blast™ puts us in the lead.

Watch 👉 https://t.co/lZY5j0E0Sg pic.twitter.com/kBu6s55mWp

— LAFC (@LAFC) November 27, 2023

Yohan Mollo, qui n'avait plus trouvé le chemin de filets depuis son but victorieux avec Hyères sur le terrain de l'OM il y a 2 ans, a marqué avant-hier le 3e but de la victoire (3-0) du FC Istres (leader de son groupe en N3) contre Corte.

Sans surprise, Patrick Guillou dézingue les Verts dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"La fragilité affichée par la bande à Lolo est déconcertante. La bonne série automnale était un rideau de fumée. Le contenu était fade et insipide. Désormais la bulle spéculative explose au grand jour ! Incroyable cette fâcheuse habitude de ne pas jouer en première intention vers l’avant. Incroyable ce football stéréotypé et ce manque d’engagement. Les coéquipiers de Briançon deviennent des intermittents du spectacle et les rois de la pantoufle. Ils s’endorment en marchant. Le football est synonyme d’émotions et d’énergies positives. Ma mère me disait souvent : « Un entraîneur triste ne pourra jamais proposer un football de feu ! » Bien au chaud, les pantouflards offrent un jeu digne des surgelés de la banquise."