Vous avez dit Brisard ? (12)
16/04 07:28
Pour la 12e fois de sa carrière, Jérôme Brisard (38 ans) arbitrera un match de l'ASSE ce samedi à 19h00 dans le Chaudron pour la réception de Bordeaux lors de la 33e journée de L2. Lorsque le natif de Châteaubriant (Loire-Atlantique) était au sifflet, les Verts ont décroché 6 victoires, concédé 3 nuls et subi 3 défaites. Lors de leurs 2 derniers matches dirigés par ce licencié auprès du club mayennais du FA Laval, les Stéphanois se sont inclinés sur le même score (3-1) et ont fini la rencontre à 10 contre 11. Pour rappel, Wesley Fofana s'était fait expulser contre Monaco et Kolo avait vu rouge contre le QSG.
Sainté voulait faire revenir Kader cet hiver
16/04 07:09
Ouest-France met aujourd'hui à l'honneur l'ancien ailier stéphanois Kader Bamba, qui a donné d'une belle frappe la victoire aux Canaris dans le temps additionnel avant-hier au Havre. Extraits.
"La scène se passe dans les couloirs du stade René Gaillard à Niort le 16 janvier 2023. Fraîchement débarqué en prêt sans option d’achat chez les Verts, en Ligue 2, Kader Bamba avait été le détonateur du succès stéphanois chez les Chamois (1-0), permettant à Saint-Etienne d’abandonner la place de lanterne rouge. Des éclats de voix s’échappaient du vestiaire stéphanois. Des morceaux de variété française aussi. À peine arrivé, Kader Bamba avait imposé son enceinte et sa programmation étonnante qui aura toute sa place sur la fréquence de Nostalgie. « Vous seriez surpris… » avait lancé Dennis Appiah au sujet de son coéquipier. Déroutant hors du terrain, l’attaquant, qui va bientôt fêter ses 30 ans, l’est aussi sur le rectangle vert.
Agent provocateur balle au pied, pas fâché avec le ballon, il se singularise parfois par une nonchalance irritante, des efforts à géométrie variable et une irrégularité chronique. Dimanche après-midi au Havre, il s’est installé aux côtés des remplaçants, comme d’habitude (1 titularisation et 18 entrées en jeu pour deux buts cette saison). Mais il a fait basculer le destin nantais au buzzer (90+2), après un rush incisif et une frappe ciselée. Un but qui pourrait peser lourd au moment du décompte final en mai. Drôle de destin pour un joueur qui a bien failli quitter la Jonelière en janvier dernier.
Alors que le club turc d’Ankaragücü avait dragué le milieu offensif en toute fin de mercato en lui proposant un salaire annuel deux fois et demie plus important qu’à Nantes et un bail de deux ans et demi, Kader Bamba avait (encore) pris tout le monde à contre-pied en refusant cette proposition mirifique pour un futur trentenaire. « C’est un des joueurs que j’ai qui a le plus d’offres à chaque mercato, raconte son agent. Il plaît beaucoup. » En janvier, Saint-Etienne (où il a déjà été prêté six mois en 2023 là-bas), Ajaccio, Omonia Nicosie et Sheffield Wednesday ont aussi voulu enrôler celui qui arrive en fin de contrat en juin à Nantes."
Ole Ole !
16/04 06:48
Ole Selnaes a marqué avant-hier l'unique but de la victoire de Rosenborg contre HamKam lors de la 3e journée du championnat norvégien. La copie conforme du pion qu'avait claqué deux semaines plus tôt son coéquipier Ole Sater contre Sandefjord.
Le milieu de terrain, qui fêtera en juillet prochain ses 30 ans, n'avait plus trouvé le chemin des filets depuis le 16 juillet 2021 (sous le maillot de Hebei contre Beijing Guoan). Il n'avait pas scoré une seule fois en 92 matches officiels joués avec l'ASSE (82 en tant que titulaire).
Après seulement 3 matchs en championnat cette saison Ole Sæter et Ole Selnæs ont déjà quasiment inscrit le même but dans le même stade du même côté du terrain.🤯pic.twitter.com/Q962PBbpxY
— Rosenborg BK FR🇨🇵 (@RosenborgBKFR) April 15, 2024
Angers, laborieux deuxième
15/04 22:47
Incapable de battre une équipe grenobloise qui n'avait pris qu'un petit point lors de ses 8 derniers matches, le SCO a concédé un match nul et vierge ce soir au Stade des Alpes en clôture de la 32e journée de L2. Les Angevins, qui accueilleront le relégable troyen samedi prochain, reprennent la 2e place avec un petit point d'avance sur des Verts qui recevront de leur côté les Girondins.
Sainté a désormais selon Fabien Torre 3% de chances de finir champion (malgré la surprenante défaite de l'AJA contre QRM) et 40% de terminer dans les deux premiers. L'ASSE a 79% de chances de finir sur le podium, 91% de chances de finir dans le big Four cher à Jérôme et 96% d'être dans le top 5.
Les supporters girondins interdits de déplacement à Sainté ?
15/04 20:30
Alors qu'ils ont l'habitude de débarquer très nombreux dans le Chaudron, notamment du fait de l'amitié entre les Magic Fans et les Ultramarines, les supporters girondins seront très probablement interdits de déplacement ce samedi, comme le rapporte Sud-Ouest. Extraits.
"L’arrêté ne sera publié que dans les prochains jours mais l’issue de la réunion de ce lundi entre les clubs et les autorités ne laissent guère de doute : la Préfecture de la Loire va interdire la présence de supporters des Girondins ce samedi à Saint-Etienne pour la 33e journée de Ligue 2. Quelque 800 Bordelais, membres des différents groupes de supporters et indépendants, avaient réservé leur place pour le parcage du stade Geoffroy-Guichard.
Cause majeure de l’arrêté : les très fortes tensions entre les Ultramarines et les North Gate qui ont abouti à des affrontements, le 24 février avant le match contre Guingamp (1-0) puis le 30 mars avant celui face au Paris FC (3-3). Outre la cohabitation entre les représentants des deux groupes dans le parcage, la Préfecture craint que les Magics Fans, groupe de supporters stéphanois ami des Ultramarines, s’en prennent au North Gate."
L'ASSE pourrait profiter de cette aubaine pour remplir le parcage visiteurs de supporters stéphanois, comme lors du dernier match contre Concarneau. De quoi battre le record d'affluence de la saison (37 337 spectateurs) atteint lors de la réception des Thoniers ?
Mouton traîne la patte
15/04 20:16
S'il a joué 28 matches cette saison dont 25 en L2, Louis Mouton était forfait avant-hier lors de l'écrasant succès du Pau FC à Valenciennes, relégué à 6 journées de la fin du championnat. Prêté sans option d'achat par l'ASSE, le milieu de terrain de 21 ans s'est fait une petite fracture du 4e orteil mercredi dernier à l'entraînement. Le grand frère de Jules manquera la réception de Laval, le déplacement à Troyes et probablement la réception de Guingamp. On espère qu'il sera remis sur pied pour aider son équipe à battre Angers lors de l'avant-dernière journée !
Hernani retrouve des couleurs à Parme
15/04 15:25
Le milieu de terrain brésilien Hernani (30 ans), a marqué ce week-end le 1er but (45ème) de Parme lors de la victoire de cette dernière à domicile face à La Spezia (2-0).
C'est son 3ème but cette saison en Ligue 2 Italienne, pour 2 passes décisives, soit autant que lors de sa seule saison sous le maillot vert (2017-2018) où le joueur, en provenance de St Petersbourg, avait aussi marqué à 3 reprises lors de ses 17 apparitions en vert (8 titularisations).
Avec ce nouveau succès, son club conforte sa place de leader et ses chances de remonter dans l'élite italienne, à 5 journées de la fin du championnat, avec 5 points d'avance sur le second.
Il veut envoyer, Dujeux !
15/04 13:33
Entraîneur d'une équipe angevine qui reprendra la 2e place de la L2 si elle ne s'incline pas ce soir à Grenoble, Alexandre Dujeux affiche un discours ambitieux dans Ouest-France avant ce match de clôture de la 32e journée de L2. Extraits.
"On doit faire preuve de caractère. Comme celui de ne pas accepter que Saint-Étienne ait partie gagnée. Si les observateurs pensent que cette équipe est mieux placée que nous pour monter via la deuxième place, on va tout faire pour les contrarier. Dans le foot comme dans la vie, il y a des choses qu’on ne maîtrise pas. Sauf celles que l’on fait. Ce sont les actes qui vont compter. J’ai envie qu’on retrouve l’image d’une équipe solide et solidaire. C’est notre ADN et c’est avec lui qu’on a le plus de chances d’y arriver. On a une pression positive aujourd’hui : on a un super truc à faire, une super belle aventure à vivre jusqu’au bout."
Riera veut gagner à Sainté
15/04 13:12
En colère après la nouvelle défaite de son équipe contre Bastia, Albert Riera s'exprime dans la dernière édition du quotidien Sud-Ouest avant de se rendre à Sainté samedi soir. Extraits.
"A la mi-temps, j'ai demandé si quelqu'un pensait que les 3 buts étaient de la faute de l'entraîneur ou du plan de jeu. Je vais prendre des décisions parce que je veux gagner le prochain match à Saint-Etienne. Tout le monde ne sera pas content... Je vais travailler avec mes armes et je vais les utiliser... On a travaillé 3 500 fois la prévention défensive, et après on ne le fait pas en match ! On n'a jamais été en infériorité numérique. Parfois, ça arrive qu'on soit à deux contre deux. Et alors ? On doit être prêts ! J'ai demandé à Livolant et Davitashvili si dans la surface, nos adversaires les laissent se retourner. Non, car c'est difficile, ils sont pressés. On a commencé la seconde période avec deux attaquants. Mais est-ce qu'on a eu l'ocacsion d'avoir ces deux attaquants ? Moi non... Livolant, Weissbeck, Davitashvili... Tous les joueurs ont amélioré leurs performances depuis que je suis arrivé à part trois ou quatre."
Comme le souligne le quotidien régional, l'entraîneur espagnol vise ses défenseurs centraux Yoann Barbet et Harisson Marcelin ainsi que l'attaquant Zan Vipotnik. Le premier est impliqué sur les trois buts pris par son équipe, le deuxième est également en cause sur deux des pions claqués par les Corses. Le troisième a été incapable de se procurer des occasions d'égalisation. Reste à savoir s'ils seront tous les trois sur le banc dans 5 jours à Geoffroy Guichard en ouverture de la 33e journée de L2...
Les Vertes en prennent 6 mais restent 7
15/04 09:40
Il n'y a pas eu de miracle hier dans un Chaudron bien peu garni (un peu plus de 4000 spectateurs) pour les filles de Laurent Mortel.
Face à des Vilaines motivées par l'affiche et le lieu, les Amazones ont plié tout de suite avant de rompre une première fois juste avant le premier quart d'heure. Au supplice sur chaque corner face à Wendy Renard, les Vertes encaissaient rapidement un deuxième but. Alors que la correction s'annonçait, on a espéré un instant, à défaut d'y croire réellement, grâce à l'opportunisme de Pierre Louis (21è) que le match pourrait rester accroché.
Hélas le suspense ne durera que 7 minutes avant le 3ème but lyonnais, suivi d'un 4è, encore sur pénal juste avant la pause (1-4).
En seconde période les Vertes faisaient meilleure figure, bien aidées par un pénal (le 3è !) raté par les Vilaines. Ces dernières ajoutèrent néanmoins deux buts pour un score final aussi cruel que logique (1-6).
S'il ne reste plus que 2 journées à jouer pour la plupart des équipes, les Amazones ont 3 matchs encore à disputer (contre Paris FC, Montpellier et Lille). Toujours 7èmes avec 6pts d'avance sur Le Havre il leur suffira d'un point pour ne pas reculer au classement. Mais elles peuvent espérer mieux, Montpellier (6è) et Fleury (5è) ne comptant respectivement qu'1 et 2pts de plus.
L'équipe alignée ce soir : Gignoux - Belkhiter (Job, 88e), Otu, Bataillard, Carage - Blanchard (Mbadi, 61e), Champagnac (c) (Benera, 88e) - Pierre-Louis, Caputo (Dowd, 77e), Lamontagne - Browne.
A l'issue du match le coach Mortel n'a pas accablé ses joueuses et s'est projeté sur les ambitions de fin de saison : "Au-delà du score, large et sévère par rapport à ce qu’on a essayé de proposer, je retiens d’abord le public qui a répondu présent. Ce que je retiens c’est aussi notre capacité à marquer un but dans le jeu contre Lyon, alors que cette équipe n’en a pris que 9 depuis le début de saison. On n’a pas cherché à jeter des grands ballons. On a cherché à construire même si j’aurais aimé qu’on fasse encore mieux sur nos sorties de balle.
Bien sûr, ça ne plaît pas de perdre 6-1 dans le Derby mais la marche était haute, trop haute et mes joueuses n’ont pas triché sur le terrain. Quand je vois d’où on vient et ce qu’on est capables de produire dans le jeu, on peut avoir de la satisfaction. Maintenant, il reste 3 matches et 9 points à aller chercher pour aller prendre la 6e place. C’est ça notre objectif."
Lopy ne s'en est pas remis
15/04 07:01
Si Aïmen Moueffek n'aura loupé que 2 matches après son choc avec Joseph Lopy il y a 2 mois à Raymond-Kopa, le milieu de terrain angevin ne s'est pas remis du coup que lui a involontairement donné l'international Espoirs marocain lors de ce match de la 25e journée. Out jusqu'à la fin de saison, le Sénégalais s'est confié à Ouest-France avant le match que son club jouera ce soir à Grenoble. Extraits.
"C’est peut-être la blessure la plus bête du monde… Sur l’action, Moueffek pousse le ballon vers la touche pour essayer de partir, mais j’anticipe et je passe devant lui pour le protéger, il n’y avait plus de danger. Et dans son élan, il n’a pas pu s’arrêter. J’ai senti ses crampons sur ma cheville et il est tombé sur moi. Là, je ne me dis pas que j’ai un ligament de rompu, simplement que j’ai pris un coup, que ça fait mal et voilà… Je retourne sur le terrain et sur mon premier changement de direction, je sens mon pied bouger. Je lève ma jambe et ma cheville ne tient pas. Là, ce n’est pas bon…
Je n’avais pas envie de sortir, de lâcher les partenaires. Donc je me suis dit : serre les dents, joue jusqu’à la mi-temps et tu laisseras ta place à quelqu’un d’autre à 100 %. Mais ça a été dur. Je n’arrivais pas à changer de direction, je prenais un coup de jus sur chaque appui. Un mois après mon opération, ma cheville va mieux. La récupération avance bien. Il y avait quand même un des ligaments les plus importants qui était arraché. Sur le coup, elle ne tenait plus, bougeait dans tous les sens. Il fallait réparer, sinon ça aurait pu avoir des conséquences plus dramatiques sur la durée.
En tribune, j’ai plus de recul, je vois tout ce qui se passe différemment. Donc j’essaye d’apporter à mes coéquipiers ce que je vois, ce qu’il y a de bien et moins bien. Le coach et le staff le font très bien, mais parfois quand c’est un coéquipier, c’est perçu différemment. Mais c’est une posture qui n’est pas simple à trouver : je suis joueur, est-ce qu’avec moi ça se serait mieux passé ou pas ? Est-ce que si je dis quelque chose à un coéquipier, il va mal le prendre ? Il faut trouver les bons mots, sans passer pour un donneur de leçon. Mais pour ne pas avoir de regret, il faut se dire les choses… Le message que je donne, c’est toujours avec bienveillance.
Je vois des situations où les gars jouent la sécurité, alors qu’il y a moyen de prendre un risque. Du coup, je me demande si je faisais ça aussi. Pourquoi à ce moment-là du match, untel n’est pas capable de s’orienter vers l’avant ? Peut-être que c’est parce que c’est plus dur physiquement. Donc il prend moins de risques, pour ne pas perdre le ballon et permettre ça l’équipe de se remettre en place. C’est là qu’on se rend compte pourquoi certains jouent la Ligue des champions et d’autres non. Eux, ils se seraient retournés et auraient joué vers l’avant. Mais des tribunes, on est tous des joueurs de Ligue des champions, même ceux qui n’ont jamais joué au foot.
Au milieu de terrain, on passe notre temps à combler des brèches. Donc je sais qu’après un effort de fou, c’est compliqué de faire le bon choix. La lucidité n’est plus là. Quand Farid El Melali, après trois ou quatre accélérations de suite, ne fait pas l’effort défensif, ça grogne dans les tribunes. Moi, je sais qu’il peut être fatigué. Mais je comprends aussi les supporters. Je fais pareil en regardant le Real Madrid et que Vinicius ne défend pas. Donc évidemment que je dois en tenir compte quand je vais voir un coéquipier. Je ne peux pas entrer dans le vestiaire et le fracasser sous prétexte que moi, en tribunes, je n’ai pas vu ce que je voulais voir. Dans ce cas, les coaches nous fracasseraient tous les week-ends (rires).
J’ai confiance à 1 000 % en mes coéquipiers, mais il faut dire la vérité : au début, on se dit forcément que si on était là, ça changerait les choses. Puis on prend du recul et on se dit qu’avant la blessure, on a aussi perdu, fait des mauvais matches. Il n’y a que des bons joueurs dans ce groupe, donc que ce soit moi ou un autre qui joue, ça ne change pas. Je ne sais pas si je manque à l’équipe ou si l’équipe me manque. La deuxième, c’est certain… Quand je suis sorti à la mi-temps de Saint-Etienne, j’avais l’impression de les abandonner. J’ai même demandé au doc s’il ne pouvait me donner quelque chose pour que je reparte. C’était sans doute de l’orgueil mal placé, mais j’avais envie d’être avec eux.
On n’a peut-être pas le plus gros effectif de la L2, mais on a su faire le dos rond quand il le fallait, sortir les dents, se dire les choses… Aujourd’hui, c’est un peu plus compliqué, mais sur les deux derniers matches, les deuxièmes mi-temps surtout, on ne peut pas reprocher à ces mecs-là de lâcher. Moi, j’ai une envie folle de monter et les gars, sur le terrain, l’ont encore plus que moi. Si tout se joue sur la dernière journée, est-ce que je serai là ? Si je dis oui, les chirurgiens et les médecins du club risquent de me tuer. On m’a dit fin de saison, donc je respecte. Mais, si je m’écoutais, j’aurais même espoir d’être là le week-end prochain. Je suis un fou !"
Beric voit rouge
14/04 22:21
S'il a marqué début mars dès son premier match sous les couleurs de Changchun Yatai, Robert Beric (32 ans) vit un début de saison très compliqué. Sa nouvelle équipe chinoise est en effet lanterne rouge après 6 journées suite à sa 5e défaite subie aujourd'hui face à Chengdu Rongcheng. Elle a concédé l'égalisation à la 94e minute avant de céder une nouvelle fois à la 108e ! Entretemps, l'ancien avant-centre slovène des Verts s'est fait expulser...
Laval va mal
14/04 21:38
Le Stade Lavallois, qui avait l'opportunité de revenir à 2 points des Verts hier soir, s'est incliné (0-3) face au FC Annecy de Pajot & Co, équipe la plus performante de L2 depuis le mois de mars. Les Tango, qui avaient remporté leurs 5 premiers matches de la saison à Francis le Basser, n'y ont plus gagné depuis septembre (5 nuls et 7 défaites).
"Pour parler de jouer la montée en Ligue 1, il faut gagner à domicile. On n’est pas à la hauteur de ce qu’on produit à l’extérieur" peste Olivier Frapolli dans Ouest-France. "Tu ne fais pas un championnat en espérant que les autres perdent. La capacité à absorber la pression, c’est ce qui va faire la différence dans la dernière ligne droite" ajoute l'entraîneur d'une équipe désormais 5e car devancée (à la différence de buts) par le Paris FC de Kolo (resté sur le banc à Troyes).
Manifestement, les Mayennais ont du mal à absorber la pression, comme le reconnaît le milieu défensif Jordan Adeoti dans le même quotidien. "Suite à la défaite des Verts à Ajaccio, on avait la pression de revenir dans la course à la 2e place. Est-ce qu'on s’est trop projeté ? Je ne sais pas. On n’a pas envie de gâcher notre saison. On a bataillé pour se retrouver dans le haut du classement alors si c’est pour finir 10e… On a l’occasion de vivre une magnifique fin de championnat. Si ça n’est pas un moteur pour se relever, il faut arrêter de faire ce métier."
Conscient qu'il aura beaucoup de mal à garder sa place de barragiste, le Stade Lavallois ne compte plus qu'un point d'avance sur Caen, et deux sur un trio constitué de Rodez, Guingamp et Pau, son prochain adversaire dans le Béarn...
U17: Les Verts grillent un joker
14/04 20:52
Paul Eymard, buteur face à Nice
C’est en position de leader que les Verts se déplaçaient à Nice ce dimanche pour affronter une équipe qu’ils avaient battue largement en phase aller (8-0).
Revanchards, les Niçois ont infligé aux Verts leur 4ème défaite de la saison, la 3ème sur les 4 derniers matchs.
Le match débute pourtant bien pour les protégés de Frédéric Dugand, avec une ouverture du score de l’international U16 Paul Eymard à la 10ème minute. Les Stéphanois pensent arriver à la pause avec ce maigre avantage mais ils finissent par concéder l’égalisation au bout du temps additionnel (45+4).(Nice –ASSE 1-1).
Sous la chaleur, et un peu émoussés, la seconde période va être fatale aux Verts qui cèdent à 2 reprises, une première fois à la 66ème, puis à quelques minutes du terme. (Nice-ASSE 3-1, score final).
Défaits, les Stéphanois conservent 2 longueurs d’avance sur Monaco vainqueur du Gazelec Ajaccio (3-2) et du Cavigal de Nice, vainqueur à Clermont (4-3)
Maitres de leur destin, les Verts en s’imposant lors des deux dernières rencontres (réception de l’AC Ajaccio et déplacement à Valence) conserveront la première place synonyme de qualification aux Play-offs de la catégorie.
La composition : Houngbo Civier (Colombet 46ème) – Camara, Boukadida, Dodote, Ruiz – Gadegbeku (Tatuszka 67ème), Eymard (Depalle 67ème), El Jamali – Ben Tiba (Ben Rahem 67ème), N’Guessan, Prud’homme (Yvars 46ème)
Buteur : Eymard
La réaction de Frédéric Dugand (site off) : « J'ai senti des joueurs émoussés, tant physiquement que mentalement après le succès face à Monaco le week-end dernier. On est tombés sur une belle équipe qui a inscrit de jolis buts. On a tout de même produit du jeu, eu les bonnes intentions. Joueurs comme staff, on sort forcément déçus de cette rencontre. Le positif, c'est qu'on reste en tête à deux journées de la fin. La semaine de vacances qui arrive va faire du bien aux garçons."
Zéro sans Sissoko
14/04 19:23
"En cinq matchs disputés cette saison sans Ibrahim Sissoko, l’ASSE n’a marqué aucun but dans le jeu" souligne Le Progrès. "Simplement un, sur un coup franc direct de Dylan Chambost à Pau." Prions pour que la blessure au mollet du numéro 9 des Verts ne soit pas trop grave...
Ricky a trompé Rulli
14/04 19:02
A 35 ans, un ancien avant-centre stéphanois n'est pas forcément fini. Né un mois pile-poil après Gaëtan Charbonnier (qui n'a claqué qu'un pion cette saison en L2 lors de la piteuse défaite des Verts à GG contre Pau), Ricky Van Wolfswinkel a marqué cet après-midi son 14e but de la saison en Eredivisie.
S'il a ouvert le score de la tête en trompant le champion du monde argentin Geronimo Rulli, l'ex-numéro 9 de Christophe Galtier s'est finalement incliné 2-1 sur le terrain de l'Ajax. Son équipe Twente reste néanmoins solidement accrochée à la 3e place de l'élite néerlandaise, qualificative pour les tours préliminaires de la Ligue des Champions.
Ajax are currently 1-0 down at home to 3rd place Twente
— Get Belgian & Dutch Football News (@GBeNeFN) April 14, 2024
Ricky van Wolfswinkel with the goal for the visitors 💥
(🎥 @ESPNnl) pic.twitter.com/M3gyuteQWB
Kader buteur victorieux chez Bodmer
14/04 16:10
Un quart d'heure après son entrée en jeu, l'ancien ailier stéphanois Kader Bamba a marqué cet après-midi l'unique but de la victoire de Nantes au Havre lors de la 29e journée de Ligue 1. Comptant désormais 3 points de retard sur les Canaris, le club de Mathieu Bodmer rétrograde à la 15e place avec 2 points d'avance sur l'antépénultième et barragiste lorientais, qui jouera son match contre le QSG seulement le mercredi 24 avril, les instances ayant décidé de ménager le club de la capitale pour l'aider à éliminer le Barça de la Ligue des Champions...
Elle supporte le plus insupportable des supporters
14/04 15:09
Habitant à Miré (dans le nord du Maine-et-Loire) et auteur de Looking for Sainté, paru aux éditions du Joyeux Pendu, Eric Simon avait parlé de sa passion des Verts avant-hier dans Le Courrier de L'Ouest. Cet éducateur spécialisé dans le domaine de la protection de l’enfance en fait de même aujourd'hui dans Ouest-France. Extraits.
"Bienvenue dans mon refuge. C’est ainsi que je nomme la pièce que j'ai dédiée à ma passion pour le club de football de l’AS Saint-Etienne. Dans ces quelque 9 m², il y a du vert, beaucoup de vert : des maillots, des unes de magazines mais aussi des gants (ceux de Stéphane Ruffier), des "chaussures à crampons" (celles de Robert Beric), des photos dédicacées… Et un ordinateur.
C’est sur celui-ci qu’un jour d’automne 2022, "Looking for Sainté" - en hommage au film Looking for Eric de Ken Loach - est né. À cette période, je traversais un moment d’épuisement professionnel, j’étais vraiment mal. Je ne trouvais même plus de plaisir à venir dans ce refuge. Alors, je me suis mis devant l’ordi, j’ai tapé quelques mots, ça m’a replongé dans mes souvenirs, ça m’a remis en selle.
Ma passion n'est pas née en 1976, de la finale à Glasgow et des poteaux carrés. Je n'avais alors que 7 ans et n’étais pas encore féru de football. C’est de ma sœur, de sept ans mon aînée, que l’étincelle a jailli. Elle avait acheté le magazine Salut les copains, avec un grand poster des Verts mais aussi les 33 tours et 45 tours d’Allez les Verts de Jacques Monty.
Je suis devenu supporter au moins bon moment. Je ne me souviens pas vraiment du titre de champion de France de 1981 mais très bien de la crise de la caisse noire. Il faut dire que l’on en entendait parler tout le temps, à la télévision, dans la presse… Ma première venue au stade Geoffroy-Guichard, c’était à l’été 1983, sur la route du retour des Alpes, j’avais convaincu ma mère de faire un détour.
Quand on a passé le panneau Saint-Etienne, une émotion m’a pris. On s’est arrêté au stade, il était minuit passé. Pendant une heure, j’en ai fais le tour en quête d’un souvenir. J'ai jeté mon dévolu sur un fer à béton, le stade étant en travaux pour l’Euro 1984. Ça peut paraître dingue. L’été suivant, j'ai rencontré mon idole sur le parking du stade, Jean Castaneda. Il a accepté de faire la préface du bouquin.
Au fil des années, j'ai rencontré des joueurs et entraîneurs, parfois par hasard comme Ivan Curkovic, que j'ai reconnu sur les Champs-Elysées en 1994. Depuis 30 ans, mon épouse supporte le plus insupportable des supporters. Le 27 avril, elle m’accompagnera dans le Forez pour le match face à Caen. On en profitera pour aller voir la boutique et le musée des Verts, où mon bouquin est en vente."
La réserve se relance à Valence (2)
14/04 14:39
Comme l'avait fait hier son homologue stéphanois Razik Nedder, l'entraîneur valentinois Malik Vivant revient aujourd'hui dans Le Dauphiné Libéré sur la victoire de la réserve (2-0) au stade Georges-Pompidou, l'ancien Vert Jawad Bouderbane (auteur d'un doublé contre Vaulx-en-Velin le 23 mars) n'ayant pas converti son occasion d'égaliser à la 78e. Extraits.
"On a dominé la première mi-temps sans parvenir à concrétiser nos occasions. En deuxième période, les Verts ont fait preuve de technicité. On a peut-être aussi manqué d’un peu de fraîcheur. Ces matches sont toujours serrés, c’est une poule qui est difficile. Il y a des joueurs aussi qui apprennent à ce niveau-là et qui font face à certaines limites. On est très déçu d'avoir perdu ce match très serrés. Pour se sauver, il va falloir aller gagner trois matches sur les quatre derniers. On va tout faire pour."
Youssouf marque pour Porto
14/04 14:15
Pour la première fois de la saison (en 28 titularisations dont 26 en championnat), Zaydou Youssouf (24 ans) a trouvé le chemin des filets hier lors de la 29e journée de Liga Sagres. Mais le milieu de terrain de Famalicao a marqué pour le FC Porto, finalement tenu en échec 2-2. Pour rappel, l'ancien protégé de Claude Puel avait déjà marqué contre son camp lors d'une déroute (5-1) des Verts à Strasbourg. Il s'était même fait expulser dès la 44e minute lors de cette rencontre de sinistre mémoire le 17 octobre 2021.
🇵🇹 Goal: Zaydou Youssouf (OG) | FC Porto 1-1 Famalicão
— 20 Sport (@20__sport) April 13, 2024
pic.twitter.com/hk4dh8CrbG
Les U15 enchaînent contre Grenoble
14/04 11:40
Mathéis Piskor, auteur du premier but
Les U15 de Jean-Philippe Primard n'en finissent pas de gagner, même si, comme l'avoue le coach, c'est avec moins d'aisance qu'il y a quelques semaines. En tous cas, hier après-midi, ils se sont imposés sur le score de 2 à 0 contre Grenoble , une équipe de milieu de tableau, enchaînant ainsi leur 5ème victoire consécutive après la défaite du 11 février dernier contre Villefranche sur Saône. Ils conservent donc leur place de leader avant d'aborder le derby dans deux semaines chez nos vilains voisins, le 28 avril.
Les Verts ont ouvert le score à la 18ème minute : Melvin Bijot décalait, à l'entrée de la surface, côté gauche, Mathéis Piskor qui ajustait une belle frappe coisée dans la lucarne.
En deuxième mi-temps, ils vont faire le break à la 52ème : sur une contre-attaque, Samuel Fuleki s'échappait côté gauche et au lieu de remettre dans l'axe où il y avait le surnombre, il éliminait son défenseur et centrait sur Léandre Bagelli qui avait suivi et qui marquait.
Les U14 de Romain Marée l'ont eux aussi emporté sur Grenoble sur le score de 2 à 1.
La composition : R.Fuleki - Lengi (Akil, 41ème), Bagelli, Jolivet, Marliac - Thouilleux (N'Gindu, 60ème), N'Gindu (Shabani-Pont, 41ème), Mansouri - S.Fuleki, Bijot (Lengi, 70ème), Piskor (Guechir, 41ème)
La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons montré deux visages dans ce match. Disons tout d'abord que cette rencontre jouée sous une forte chaleur a manqué de rythme. En première mi-temps, nous avons manqué un peu de justesse dans la dernière passe trop approximative pour nous permettre de concrétiser les bonnes situations que nous nous sommes créées. Après le repos, nous avons été plus simples dans le jeu, et notre prestation a été meilleure. Mais, dans l'ensemble, notre match reste très moyen."
Monsoreau revient sur ses vertes années
14/04 08:28
Entraîneur de l'équipe réserve sochalienne, Sylvain Monsoreau (43 ans) est revenu sur ses vertes années pour Dessous de Verts. Extraits.
"Mes quatre années à Sainté, c’est sûr que ce ne sont pas mes meilleures. Sur les quatre ans, j’ai fait une saison complète. La dernière saison, on avait été mis à l’écart, c’était la période du loft. La première saison, ça avait bien démarré quand je suis arrivé en 2008. J’avais joué six mois au départ avec Laurent Roussey notamment. Après je me suis blessé au tendon d’Achille. J’ai eu aussi un petit problème personnel dans ma vie privée qui m’a amené à ne pas jouer pendant presque deux ans. Ce ne sont pas des bons souvenirs sur un plan individuel, ce ne sont pas des bons souvenirs de vie. J’ai été marqué ces années-là, j’ai connu une période où j’étais un peu sorti du foot. Ce n’est pas quelque chose que j’avais choisi, que j’avais programmé. Ça m’est tombé dessus brutalement, ça a eu un impact sur mes années de football. C’est comme ça, c’est la vie. Au-delà du joueur de foot, je reste un être humain qui a été marqué.
Au niveau collectif, on a eu bonne saison en 2010-2011, notamment la victoire lors du 100e derby. Cette saison-là j’ai pu être beaucoup sur le terrain, j’ai pris beaucoup de plaisir avec mes partenaires. Même sur les quatre ans, j’ai encore plaisir à retrouver tous les joueurs que j’ai côtoyés à cette époque. Ça reste quand même marquant de jouer à Saint-Etienne. Il y avait des bons mecs, ça reste quand même des bons souvenirs même si j’aurais préféré faire quatre saisons pleines et enchaîner les matches. Tout ce que j’ai vécu là-bas la dernière année, ça a eu un impact sur la fin de ma carrière. C’est quelque chose que j’ai eu du mal à accepter. C’est vrai que c’est une grosse injustice. Je pense que je méritais de finir d’une meilleure manière ma carrière, surtout de jouer plus longtemps.
Avant de rejoindre Sainté, je me souviens que j’avais perdu 4-0 avec Monaco. Il y avait 3-0 à la mi-temps. On était déjà sauvé, c’était la dernière journée du championnat. Pas mal de joueurs monégasques s’étaient mis en arrêt, soit en petite blessure, soit déjà partis comme les Sud-Américains qui avaient l’accord du président pour rentrer chez eux. On s’était pointé à Geoffroy-Guichard avec une équipe assez amoindrie, avec des jeunes joueurs. Je me souviens que le président de l’époque, Jérôme De Bontin, nous avaient remercié de faire le déplacement. On savait que c’était pour la qualification de Saint-Etienne en Coupe d’Europe. On avait subi la vague verte rapidement dans le match.
En sortant, j’avais croisé Patrick Guillou qui m’avait dit que le club allait recruter à mon poste. J’en avais rigolé avec lui. Je lui avais dit : « ouais, pourquoi pas, ça pourrait être intéressant. » C’est la première fois que je rencontrais aussi le président Caïazzo juste à la sortie du match, qui m’avait dit qu’on reprendrait contact. Il me restait deux ans de contrat avec Monaco. Je devais partir en stage de préparation à Vichy. Durant ce stage, j’ai été contacté par mon agent, qui m’a dit que Saint-Etienne était intéressé. Je sais que l’ASSE était aussi sur Sébastien Puygrenier. J’avais cru comprendre que Sébastien était la priorité et devait signer rapidement là-bas. Ça ne s’est pas fait et Sainté est revenu vers moi.
Luc Sonor m’a appelé pour me dire qu’il voulait absolument que je vienne au club, que Laurent Roussey aussi était content que je puisse venir. Le président m’avait appelé, il m’avait convaincu. J’étais bien à Monaco mais ça ronronnait un petit peu. Ce qui m’a vraiment motivé, c’était l’aspect football, le fait que Saint-Etienne retrouve la Coupe d’Europe. C’était pour l’ambiance, une super expérience. Il y avait encore une super équipe à ce moment-là. Le fait de pouvoir jouer avec Feindouno, Bafé… Il y avait Laurent Roussey que j’apprécie aussi, Luc Sonor que je connaissais. Tout ça m’a motivé à rejoindre les Verts.
J’ai rejoint l’ASSE au mois d’août 2008, juste avant le début du championnat. Je me projetais sur cette belle aventure, sur la Coupe d’Europe, sur Geoffroy-Guichard plein. C’est un stade où il y a beaucoup de public par rapport à Monaco même si j’ai passé de superbes années sur le Rocher. Mais ce côté challenge de la Coupe d’Europe m’a amené à aller à Saint-Etienne. J’ai vite déchanté. Je croyais que tout était clair et rose dans le club. Je ne me doutais pas qu’il y avait déjà dans le club des dissensions, des petits problèmes entre la direction et le staff en place. Je me suis vite rendu compte que c’était le cas et que ce qu’on m’avait vendu comme projet n’était pas forcément la réalité.
Un joueur comme Pascal Feindouno était en instance de départ, je l’ignorais. Le fait que Pascal parte a eu une incidence sur le rendement de Bafé Gomis. Lui non plus ne savait pas que Pascal allait partir, ça a été une première cassure avec le vestiaire. J’ai vite pris conscience que le départ de conscience allait avoir une incidence sur le rendement de cette équipe-là. Je me suis rendu compte que le coach était en difficulté avec cette direction. Je me souviens qu’il avait un peu bunkerisé le centre d’entraînement, le vestiaire des pros. On sentait déjà qu’il y avait un problème avec la direction. Malheureusement ça s’est confirmé par la suite. Ça m’a perturbé à l’époque.
Après il y a eu l’arrivée d’Alain Perrin. Même si j’ai continué de jouer, j’ai eu ce problème personnel qui est arrivé au mois de janvier. Après, ça a été plus compliqué par la suite. Moi quand je suis venu, c’était pour être avec Laurent Roussey et je pense qu’une majorité du vestiaire s’entendait bien avec ce coach. C’est quelqu’un qui avait Saint-Etienne dans la peau, qui était pour moi très proche de ses joueurs, qui faisait du bien aux jeunes joueurs. Un garçon comme Pascal avait aussi une influence dans ce vestiaire-là. Il était à la fois talentueux et grand frère. C’était un peu le leader technique de cette équipe. Il avait cette capacité à dédramatiser certaines situations et à rendre le football un peu plus facile.
Parfois quand on est jeune et qu’on joue à Geoffroy, on se met un peu la pression. Quand on a joueur comme Pascal qui débloque des situations et qui au quotidien est jovial, souriant et toujours positif… C’est un peu le grand frère du vestiaire qui est parti, ça a eu une incidence sur pas mal de jeunes joueurs pour qui il était une référence. Alain Perrin est arrivé avec une autre façon de manager, une autre façon d’entraîner complètement différente. Même si en Coupe d’Europe ça se passait bien, même si on avait des supers joueurs qui avaient encore besoin d’être encadrés… Ces joueurs-là avaient d’énormes qualités mais on les a mis rapidement dans des rôles de leaders. Il manquait un peu de joueurs d’expérience pour les accompagner davantage.
C’est déjà difficile de jouer en Ligue 1 à Saint-Etienne car on est attendu partout. Alors quand on a un effectif aussi jeune, avec l’enchaînement des matches liés à la Coupe d’Europe… Quand il y a aussi les attentes des supporters, un nouveau coach qui arrive. Ça fait beaucoup de choses pour de jeunes joueurs. Il faut du temps pour que ça se mette en place. Ça s’est mis en place avec le temps mais il a fallu cette année-là se sauver à la dernière journée je crois. Cette période a servi aux joueurs à prendre plus d’expérience, plus de maturité sur le terrain. Ce sont devenus derrière de vrais leaders et de vrais grands joueurs.
J’ai connu une dépression. En janvier 2009, j’ai perdu une personne très chère qui me rendait visite et a eu accident de voiture alors que je l’avais au téléphone une heure avant. J’ai passé une soirée sans avoir de nouvelles, je n’en ai eu que le lendemain matin. C’était après un entraînement à l’Etrat, je m’en souviens, c’était le dimanche 25 janvier. C’est un deuil. C’est quelque chose qu’on n’est pas préparé à vivre. Moi je n’avais jamais vraiment vécu ça personnellement, à part avec des grands-parents ou des choses comme ça. Mais quand ça touche une personne qui avait mon âge à l’époque, on ne s’y attend pas. On est plongé dans un monde qu’on ne connaît pas, dans un quotidien auquel il faut s’adapter mais qu’on ne maîtrise pas.
Quand on sait l’importance du bien-être, d’être bien dans sa tête et dans son corps quand on est sportif de haut niveau… Quand on est plongé dans une situation comme ça, ce n’est pas facile. On se retrouve à devoir bien figurer quand on est à l’entraînement. Il faut toujours essayer d’être compétitif, performant. Il faut essayer de ne rien montrer de ce que l’on ressent réellement. Le quotidien d’un joueur de foot, c’est les entraînements mais c’est aussi être beaucoup chez soi. Et moi, j’étais tout seul chez moi. A l’entrainement, j’essayais de montrer que j’étais fort et qu’il fallait faire face. Mais quand je quittais le parking du centre d’entraînement, il y avait comme une chape de plomb qui me tombait dessus et je redevenais malheureux. Il fallait gérer ça le soir et jusqu’au retour de l’entraînement le lendemain matin et retrouver du boost pour aller s’entraîner.
C’était une période assez compliquée et ça a duré dans le temps. Forcément, ça n’a pas tenu au niveau musculaire et au niveau santé. Je me suis souvent blessé à cette époque-là. Avec le recul, ce sont des blessures qui m’ont fait du bien. J’avais besoin de me blesser pour pouvoir me reconcentrer par ailleurs et reconstruire un petit peu ma personne, ce que je pouvais ressentir. Faire ce deuil sur le temps avant de pouvoir envisager de rejouer au foot simplement. Quand on est compétiteur, on ne se rend pas compte de ça. La première réaction que l’on a, c’est de se dire que c’est le foot qui va vous ramener là-dedans, qu’on va donner toute son énergie au foot. Mais malheureusement ça ne marche pas comme ça…
Un matin, je me suis effondré à l’entraînement. Ils ont tout de suite compris. J’ai été pris en charge par Tarak Bouaazabia qui était médecin à l’époque et qui l’est toujours. Il m’a accompagné sur les 3 saisons qu’il me restait à passer là-bas. Je suis encore en contact avec lui, c’est une personne qui m’a beaucoup apporté, qui m’a beaucoup aidé. Il m’a permis aussi de faire ma belle saison 2010-2011. C’est beaucoup grâce à lui que j’ai réussi à trouver les ressources pour retourner sur le terrain alors que j’ai vécu pas mal de choses compliqués avant. Au niveau du staff, Christophe Galtier m’a accompagné un petit peu en tant qu’adjoint. Il était là pour discuter avec moi-même si ça restait assez distant.
Alain Perrin, sa perception, c’est qu’il fallait que 15 jours après je sois sur le terrain, qu’il fallait que je m’entraîne et que c’était par le foot que j’allais m’en sortir. Forcément, moi en tant que joueur, je l’ai cru. J’ai essayé de bien faire mais je me suis vite aperçu que j’enchaînais blessure sur blessure musculaire. Je n’étais pas prêt de revenir à ce niveau d’entraînement et de compétition. Avec Alain Perrin on a dû en parler au départ et on n’en plus jamais reparlé par la suite. Avec Galtier, on en a parlé. Il savait un petit peu ce que j’avais vécu, je pense qu’il était malheureux pour moi. Après, c’est vrai qu’on oublie. Quand on est concerné par ça on n’oublie pas si vite mais dans les alentours, on oublie vite.
Je me souviens d’avoir eu des réflexions du genre : « Ce n’est pas grave, tu rencontreras quelqu’un d’autre », comme si c’était un remplacement à la 75e minute… Il y avait des paroles dont je me souviens encore aujourd’hui qui étaient assez maladroites. Maintenant je sais que dans cette situation-là, c’est un travail personnel. Même si on va être accompagné, les gens ne vont pas être à votre place, ils ne vont pas comprendre ce que vous avez vécu. Les gens n’ont pas connaissance de la relation que vous aviez avec la personne. C’est quelque chose qui prend du temps. Quand on est confronté pour la première fois à ça, on n’a pas conscience de ça.
Quand on est dans une carrière de joueur qui est limitée dans le temps, « on n’a pas de temps à perdre ». Malheureusement il y a un temps qu’on ne peut pas compresser et qu’il faut respecter. C’est ce que j’ai vécu un peu sur la fin de ma carrière. Aujourd’hui, si ça arrivait à un mes joueurs, je pense mon attitude envers lui serait différente de celle que j’ai pu constater des dirigeants et des entraîneurs de l’époque à Saint-Etienne. Ça, c’est certain. Je suis vigilant là-dessus avec mes jeunes, je pense que l’aspect mental, c’est primordial. Moi, ce que j’ai vécu, je ne le souhaite à personne. Heureusement, c’est rare. Mais c’est un engrenage psychologique qui peut être utilisé par moi aujourd’hui pour régler des problèmes moins graves.
Je pense que le temps fait son œuvre et que le foot m’a aidé la saison 2010-2011. Le club voulait m’envoyer à Arles-Avignon où Robert Duverne était le préparateur physique. Je l’avais connu à Lyon, il voulait me récupérer. A l’époque Damien Comolli et Roland Romeyer m’expliquaient qu’il fallait absolument que je parte de Sainté. C’est la première fois que je m’étais retrouvé dans le bureau de Romeyer, il m’avait reçu pour me dire qu’il fallait que je parte. Je lui avais répondu que je voulais rester. Quand je lui ai dit ça, il m’a dit : « OK, on va voir ce qu’on peut faire. » En fait ça m’avait donné de la force et j’en avais accumulé aussi car j’avais ce temps qui m’avait permis de travailler individuellement sur moi et de comprendre les choses.
En fait je ne voulais pas arriver à me faire virer de Saint-Etienne de cette façon-là. Dans mon for intérieur, je ne voulais pas arriver à cet échec-là et je voulais leur montrer qu’ils avaient tort. On me reprochait d’être blessé, d’être absent, mais en fait ils n’avaient pas compris la réelle cause. J’ai compris qu’ils ne me feraient pas de cadeau par rapport à ça. J’avais pris deux ans à me soigner car je n’étais pas bien. Quand j’ai commencé à aller un petit peu mieux, j’étais rentré dans une sorte de quête personnelle à me dire : « Non, non, ça ne peut pas se passer comme ça. Vous êtes gentils mais il me reste 2 ans de contrat, je veux les faire à Saint-Etienne, ce n’est pas vous qui allez décider de m’envoyer à Arles-Avignon. »
En fait je me suis remis à l’entraînement, je me suis entraîné. Je pense que le coach Galtier l’a vu. Le dernier match de préparation, justement contre Arles-Avignon, il me fait jouer. Ça se passe bien et la semaine d’après je joue au Parc des Princes pour la première journée. J’ai joué toute la saison, je crois que j’ai fait plus de 30 matches cette saison-là. Je me souviens que Damien Comolli était venu me voir 5 mois après le début de saison pour me dire : « Voilà, je me suis trompé, t’as bien fait de rester, on est content que tu sois là. » Le président aussi était content que je sois resté car j’étais redevenu un joueur de foot qui apportait à l’équipe. L’équipe marchait bien à ce moment-là et c’était un peu pour moi une fierté car je savais d’où je venais.
Je vis une super saison tant d’un point de vue collectif qu’individuel, je pense que le public s’en souvient avec ce 100e derby. Je joue mon dernier match de la saison à domicile contre Rennes et à ce moment-là je ne me doute pas que c’est ma dernière apparition en Ligue 1. Tout le monde est content je pars en vacances, je fais la reprise, tout se passe bien. Je fais le premier stage, tout se passe bien. La veille du deuxième stage, Galtier me convoque, m’explique que je ne pars pas en stage, qu’il va falloir que je trouve un autre club. Je lui pose juste une question : « si je n’ai pas trouvé de club d’ici la fin du mercato, comment ça se passe ? » Il m’explique droit dans les yeux : «si tu n’as pas trouvé de club fin août, comme t’es quelqu’un que j’apprécie, comme t’es quelqu’un de bien, tu reviens dans le groupe et tu rentres dans la concurrence. Si tu devras jouer, tu joueras. »
Moi je me dis : « au moins c’est clair, il n’y a pas de problème. C’est son choix de vouloir recruter quelqu’un d’autre pour le championnat mais je sais au moins que si je ne trouve pas de porte de sortie, je pourrais réintégrer le groupe et faire valoir mes qualités. » Je lui serre la main. C’était un vendredi, j’avais même mangé avec lui avant un match contre le LOSC. De ce jour-là et jusqu’à la fin de la saison, je n’ai pas reparlé une seule fois à Christophe Galtier. Je me suis retrouvé à l’écart. Je ne suis jamais revenu ne serait-ce que dans le vestiaire de l’équipe première. Je n’ai même pas joué un match en réserve. J’ai été comme d’autres mis dans le loft, on nous a poussé à partir toute la saison…
J’ai donc fait une saison sans jouer, même si j’aurais pu peut-être avec un agent un peu plus réactif avoir deux ou trois situations pour sortir et qui auraient pu me correspondre. Mais j’ai fait un an sans jouer et après, à 32 ans, c’était compliqué de rebondir. Ayant vécu cette injustice, je ne voulais pas en rester là. C’est parti en procès, ça a duré 5 ans. Ce n’est pas la fin de carrière que j’aurais souhaité. Jamais je n’aurais imaginé que ça se termine comme ça alors que dans tous les clubs où je suis passé, j’ai toujours été au service du club. J’ai toujours essayé de bien faire, j’ai toujours eu des bons rapports avec les gens que j’ai côtoyés. J’étais un joueur collectif, un joueur de vestiaire.
Avoir à vivre ça sur la fin de ma carrière, en sachant ne plus les raisons du début de la rupture, du divorce, ça me faisait du mal. Je n’arrivais pas à comprendre qu’avec cette saison où j’avais tout joué, on puisse me remettre délibérément dans une situation qui allait être vraiment inconfortable pour moi alors que c’étaient juste des aspects financiers et sportifs. Je n’arrive pas à concevoir qu’on me prive de m’entraîner avec l’équipe première, qu’on m’empêche de montrer mes qualités alors que je sortais d’une saison à 30 matches avec l’équipe première de Saint-Etienne et que ça c’était bien passé.
Je n’ai pas eu d’explication. C’est Hubert Largeron, le kiné, qui m’a remis un recommandé le 27 ou 28 août. On m’expliquait dans ce recommandé qu’à compter du 1er septembre, je devais avoir vidé mon vestiaire et aller dans le vestiaire de la réserve jusqu’à nouvel ordre. Le nouvel ordre il a duré jusqu’à la fin de la saison. La seule explication que j’ai eue, c’est « on veut renouveler l’effectif, on veut prendre des joueurs à ton poste. » C’est là qu’ils ont pris Jean-Pascal Mignot et un défenseur qui est venu et un brésilien et qui est reparti au bout de six mois sans jouer un match [Paulao a joué 11 matches toutes compétitions confondues, ndp2]. La seule arme que j’avais pour défendre mon image et ma perception des choses, c’était d’aller en procès.
Un procès, c’est long, pendant des années j’en ai pris plein la tête car il y a une bataille de médias. Des gens s’en mêlaient, des supporters. Quand on est supporter, on prend fait et cause pour son club, c’est peu le joueur qui est victime de tout ça. Le procès m’a donné raison, le club a été condamné pour harcèlement moral. Ça montre bien qu’il y a eu des choses pas claires là-dedans… J’ai pu en reparler avec Alain Blachon, avec Tarak Bouzaabia. Je suis souvent à Saint-Etienne maintenant donc je croise souvent des supporters, des Green Angels, des Magic Fans que j’ai connus à l’époque. Ils avaient une vision extérieure de la situation mais aujourd’hui ils constatent que je ne disais pas que des bêtises et que j’avais vécu une injustice que je ne méritais pas.
J’ai gardé beaucoup d’amis à Sainté, je sais faire la part des choses. Le club en lui-même reste un grand club, un beau club, avec une grosse ferveur, avec des gens que j’ai plaisir à voir comme Frédéric Dugand, que j’ai côtoyé à Saint-Chamond. J’étais son adjoint là-bas dans ce club la saison 2015-2016. J’ai retrouve du plaisir avec lui, ça m’a donné envie de passer mes diplômes d’entraîneur. Fred entraîne cette saison les U17 nationaux de l’ASSE. J’ai toujours des contacts avec Tarak Bouzaabia. J’ai les kinés avec lesquels je suis encore en contact. Même des gens de la formation. J’étais avec Philippe Guillemet en formation l’année dernière, on a souvent été amené à parler de Saint-Etienne. C’étaient des bons moments. J’aime bien la région stéphanoise, j’aime bien l’état d’esprit de la ville. J’ai encore beaucoup d’amis là-bas. J’ai joué aussi à Lyon, c’est une ville que j’apprécie également.
Je revois des amis à Sainté, on partage des souvenirs. Même si l’expérience de Saint-Etienne au niveau sportif me laissera un goût amer, j’ai quand même vécu des bons moments. Je sais que mon sort a été scellé par deux ou trois personnes qui avaient une façon de manager ne prenant pas tous les éléments en compte à mon sens. Je pense qu’il y avait moyen de mieux faire et d’avoir des résultats différents avec un peu plus de bon sens. Mais je sais que ce n’est pas l’ensemble du club. Même si j’ai été un peu chamboulé par les supporters à l’époque, je pense que tout le monde n’avait pas compris la situation. C’est normal et je ne leur en veux pas. Le temps a passé, le club a connu d’autres bons moments, d’autres problèmes aussi. Ça me fait quand même un peu mal au coeur de voir le club en Ligue 2 aujourd’hui. C’est un club de Ligue 1, j’espère qu’il retrouvera sa place. Je sais faire la part des choses, je suis quand même content d’avoir pu porter ce maillot, d’avoir joué dans ce stade et d’avoir pu vivre des émotions comme lors du 100e derby ou en Coupe d’Europe."
Eux au moins n'ont pas déçu
14/04 08:15
"Ça faisait longtemps qu'on n'avait plus vu un parcage visiteurs plein à Ajaccio. Mais la passion des supporters stéphanois pour leur club n'est plus à démontrer" souligne aujourd'hui Corse-Matin. "Hier, ils étaient 250 à avoir pris place dans l'espace qui leur est dédié au stade Michel-Moertti. Une arrivée encadrée par une importante escorte policière qui les a pris en charge dès leur descente du bateau le matin-même."
On aura noté que le compte rendu de la rencontre de ce quotidien régional ne fait aucune allusion aux mauvaises décisions de Pierre Legat. A contrario, le très partisan journal corse met toujours en exergue l'arbitrage quand il est défavorable aux Insulaires...
Anatomie d'une rechute
14/04 07:54
S'ils ont eu la possession (65,5%) hier lors de leur piètre prestation ponctuée d'une défaite à Ajaccio, les Verts ont été battus dans les duels (48,5%), notamment dans le domaine aérien (43,6%). Les protégés d'Olivier Dall'Oglio ont surtout eu un déchet technique indigne d'un prétendant à la montée.
Les Ajacciens en ont profité pour faire 16 interceptions (soit 10 de plus que les Stéphanois). Sainté n'a réussi que 6,3% de ses centres (l'ACA en a réussi 33,3%). Les Verts n'ont cadré que 37,5% de leurs tirs (les Corses 57,1%). Les Stéphanois ont commis plus de fautes que les Ajacciens (16 contre 13) et ont réussi moins de tacles (78,6%) que les Ours (90,9%).
La parole est à la défense
14/04 07:22
Le Progrès a brièvement recueilli la réaction de trois défenseurs de l'ASSE suite à la défaite des Verts à Ajaccio.
Léo Pétrot : "On est frustrés du résultat, énervés et déçus de certaines décisions. Mais on est aussi très déçus de nous. De notre première mi-temps surtout. On prend deux buts et ils ont fermé en deuxième, ça a été plus dur de trouver des espaces. On avait enchaîné beaucoup de victoires, on n’a pas envie de perdre ça. Il faut se tourner vers l’avenir et switcher très vite."
Dylan Batubinsika : "Dès le début on a senti qu’on avait du mal à produire notre jeu. Le penalty arrive vite, ça nous a mis encore plus la tête sous l’eau. Ça arrive. On a eu la blessure d’Ibra à l’échauffement qui nous a aussi déstabilisés. On a préparé quelque chose, et on doit s’adapter."
Anthony Briançon : "Il y a eu beaucoup de faits contraires, mais on ne va pas se cacher derrière. On a perdu beaucoup de duels, ça ne nous ressemble pas. Ça a été presque un non-match en première mi-temps. C’est dommage que ça arrive maintenant. Il ne faut pas tout jeter de la série positive non plus. C’est un coup dur bien sûr, mais il reste encore des matchs."
Une bonne soirée après un après-midi pourri
13/04 21:24
Battu à Ajaccio, Sainté s'est un peu consolé en prenant connaissance des résultats de la soirée. Ses deux plus proches poursuivants au coup d'envoi (Laval et Rodez) se sont en effet inclinés (contre Annecy et Caen). Les Verts gardent donc 5 points d'avance sur le nouveau 4e (le Paris FC, victorieux à Troyes, devance les Tango à la différence de buts).
L'ASSE, qui n'a plus "que" 6 points de plus que le 6e (Malherbe), recevra samedi prochain des Girondins qui ont sans doute perdu leurs dernières chances d'accrocher sur le fil les barrages. Les Bordelais, qui se sont en effet inclinés à domicile face au Sporting Bastia de Gaëtan Charbonnier (entré en jeu à la 85e minute), sont 13èmes à 8 points du 5e...
En attendant le match que le SCO jouera après-demain à Grenoble, Sainté a selon Fabien Torre 3% de chances de finir champion (malgré la surprenant défaite de l'AJA contre QRM) et 39% de terminer dans les deux premiers. L'ASSE a 86% de chances de finir sur le podium, 92% de chances de finir dans le big Four cher à Jérôme et 97% d'être dans le top 5.
La réserve se relance à Valence
13/04 20:44
Alors qu'elle n'avait pris qu'1 petit point et encaissé 6 buts sur ses 2 précédents matchs, la réserve a renoué sans surprise avec le succès (2-0) en début de soirée sur le terrain de l'antépénultième et relégable Valence.
Malgré la sortie sur blessure d'Enzo Mayilla à la demi-heure de jeu. Jibril Othman a ouvert le score à la 65e minute sur une frappe repoussée de Mathis Amougou, qui a inscrit le but du break à la 94e. Les Verts consolident leur 4e place et reviennent à 3 points du 3e Chambéry, tenu en échec par Feurs.
La compo : Touré - Djile, Owusu, Kinunga - Nzuzi (Elana, 73'), Sahraoui, Amougou, Bladi - Mayilla (Mukanya, 29' puis Njoya Ngapout, 86'), Othman, Cissé (Dieye, 86').
La réaction de Razik Nedder :
"On a obtenu cette victoire surtout grâce à notre seconde mi-temps. Notre première période a été difficile. El Hadji Dieye n'a pas pu attaquer le match car il avait une petite migraine, Enzo se blesse en début de match, on se dit que l'après-midi ne va pas tourner pour nous. On ne fait vraiment pas une bon e première mi-temps dans la capacité à tenir le ballon, à le faire circuler. On n'a pas été bon ces 45 premières minutes.
A la mi-temps on a un peu changé le dispositif, on a trouvé un peu plus d'équilibre dans notre manière de faire. On a mis davantage en valeur notre milieu de terrain à dominante technique, que ce soit Sahraoui, Amougou ou Cissé. On a réussi à se créer de situations. On marque deux buts. On a montré un meilleur visage après la pause, on a pratiqué le football qu'on aime. On content de gagner à nouveau à l'extérieur devant pas mal de monde. On est allé chercher cette victoire en équipe."
U19 : Les Play-offs s’éloignent
13/04 19:38
Meyvin Agesilas, buteur face à Nice.
Invaincus depuis 5 rencontres (3 victoires, 2 nuls) les hommes de Patrick Moreau, qui ont réalisé le nul à Monaco le week-end dernier, ont vu leurs concurrents l’emporter et les devancer dans la lutte pour les deux premières places. Une victoire à domicile cette après-midi face à un club de Nice qui n’a plus rien à jouer, devenait obligatoire pour continuer à espérer.
Un but niçois dans les dernières minutes contraint les Verts à partager les points (2-2).
Les Stéphanois vont craquer une première fois juste avant la pause, encaissant un but à la 40ème minute.
Au retour des vestiaires, les coéquipiers de Jules Mouton vont se déchaîner et scorer à 2 reprises dans les 5 premières minutes. C’est Meïvyn Agesilas, absent le week-end dernier pour cause de suspension qui frappe en premier, avant qu’Ayman Aiki ne l’imite 2 minutes plus tard.
Les jeunes Verts tiennent le match et pensent conserver le gain important des 3 points, pourtant à la 89ème minute ils vont se faire surprendre et concéder un nul qui les éloigne des places qualificatives pour les Play-Offs. (ASSE-Nice 2-2)
La composition : Delacroix – Makhloufi, Pedro, N’Diaye, Achour – Mouton, Cateland – Agesilas, Guechi (Mimoun 46ème), kies – Aiki (Tenniche 79ème).
Buteurs : Agesilas, Aiki
Cette 2e place, il veut se l'arroger, Hanin !
13/04 18:51
Comme le rapporte le site du quotidien Ouest-France, le latéral angevin Florent Hanin s'est exprimé aujourd'hui au sujet de la lutte pour la 2e place. Extraits.
"On va aborder le match à Grenoble, lundi, dans la peau d’un 3e de L2, après avoir été longtemps leader ou 2e. Cela change-t-il quelque chose dans l’approche ? On en parle, bien sûr. On peut se dire qu’il vaut mieux être chasseur que chassé en ce moment. Car il reste 7 matches, ce n’est pas 1 ou 2. C’est à Saint-Étienne de garder cette 2e place et nous de leur reprendre. Jusqu’à la semaine dernière, la situation était inverse. Psychologiquement, ça peut jouer aussi pour eux. Comment vont-ils gérer cette position à leur tour ? Ils performent depuis 2024 car ils n’avaient rien à perdre après avoir mal commencé. Maintenant, ils ont quelque chose à perdre : la 2e place. Ils ont quelque chose à défendre et nous à conquérir. Nous étions dans leur situation. On est bien placé pour savoir qu’il faut savoir le gérer.
On a peut-être trop regardé les résultats en se réjouissant que nous étions toujours 2e. Depuis 2024, ça n’aurait pas dû être la 2e place qui devait nous importer, mais nos résultats. Ils n’étaient pas satisfaisants. Maintenant, on est 3e, on sait ce qu’on veut : à nous d’aller le chercher. Je ne sais pas si notre classement nous a desservis, mais plutôt les résultats des autres quand ils ont été en notre faveur. Quand nos poursuivants ne gagnaient pas, en fait, ça ne nous a pas aidés. Grenoble par exemple : 4e à l’issue des matches aller avant de dégringoler. C’est peut-être ça qui nous a desservis : on était toujours 2e sans forcément gagner. Maintenant, c’est à nous d’aller chercher les points : donc jouer et ne pas déjouer. C’est peut-être ce qu’on a fait en 2024 parce que l’enjeu était fort. On a eu du mal à gérer.
Déjà, il ne faut pas oublier d’où on vient. Après 3 journées, on avait 2 points. Si, à ce moment-là, on nous avait dit qu’on serait 3e à 7 journées de la fin à égalité avec le 2e, tout le monde aurait signé. Là, nous ne sommes pas dans une phase positive, on n’enchaîne pas comme Saint-Étienne. On doit retrouver ce brin de folie, cette insouciance. Quand on a commencé la saison, on avait l’image d’une des plus nulles équipes de Ligue 1 après la descente et tout le monde nous voyait jouer le maintien. On a fait taire certaines personnes. On a joué avec une force : on n’avait rien à perdre. C’est peut-être celle qui anime les Verts depuis 4 mois.
La solution est avant tout et exclusivement collective et pas individuelle. On doit jouer ensemble. En faisant les efforts, en combinant, en faisant le contre-pressing. C’est comme ça qu’on va retrouver un élan. Si collectivement on est forts, il y aura des individualités qui vont ressortir. En ce moment, ce n’est pas le cas, car on ne joue pas ensemble. Retrouver cette dynamique devient indispensable tout de suite dans un jeu collectif dans lequel on ne fait qu’un, comme ce fut le cas sur la phase aller. Maintenant, on a 7 finales pour aller chercher notre titre : la montée. Il faut les jouer une par une sans penser à Dunkerque, la dernière le 17 mai. Si on fait le boulot, si on respecte nos matches, ça ira. On l’a déjà fait."
Gueye n'Eupen plus
13/04 18:21
Makhtar Gueye (26 ans), qui n'avait plus marqué pour Molenbeek depuis son doublé victorieux il y a 4 mois contre Saint-Trond, a retrouvé le chemin des filets ce samedi contre Eupen. S'il a raté un penalty à la 42e minute, l'ancien avant-centre stéphanois a claqué le 3e pion victorieux de son équipe. Le 9e but de la saison pour le Sénégalais de 26 ans.
🇧🇪 Goal: Makhtar Gueye | RWD Molenbeek 3-1 KAS Eupen pic.twitter.com/4TM0s3iobn
— FootColic ⚽️ (@FootColic) April 13, 2024