On s'y attendait, on l'espérait, c'est arrivé : le SCO de Loïs Diony (très peu en vue hier) a perdu à Paris et compte désormais 2 points de retard sur les Verts. Ouest-France rapporte les propos tenus par l'entraîneur angevin Alexandre Dujeux à Charléty.

"Il a certainement manqué un peu d’essence en deuxième mi-temps. La première, c’est l’une des meilleures ces derniers temps : on a des occasions et on aurait pu marquer plus qu’un but. On méritait plus. La deuxième, on est un peu bas, on ressort moins bien les ballons et on prend un but cruel, contre notre camp, qui nous fait mal à la tête. Et ensuite, il y a une perte de balle de Yassin Belkhdim. Le match est plié à 3-1. Sur la deuxième période, on n’a pas réussi à remettre l’intensité de la première.

J’ai dit aux joueurs que j’accepte cette défaite en tant qu’entraîneur et qu’on peut faire une erreur. Yassin en a fait une, il le sait, c’est le plus malheureux dans le vestiaire. C’est un jeune garçon qui apporte tout ce qu’il peut. On a le droit de faire des erreurs, mais pas de baisser la tête ni d’abandonner. C’est une mauvaise soirée pour nous, pour le Sco. Évidemment qu’il y a de la déception, elle est légitime.

Mais il ne faut pas d’abattement, et faire une bonne semaine d’entraînement pour battre Pau. Le maître mot, c’est de continuer et de valoriser tout ce qu’on a fait de bien cette saison. L’objectif sera de faire 3 victoires. Est-ce qu’on en sera capable ? Je n’en sais rien, mais ce sera l’objectif. Car bien sûr qu’il faut continuer à y croire. Ce sera dur aussi pour les équipes de devant. On a de beaux matches à jouer.

C’est une belle saison qu’on est en train de vivre, même si c’est une mauvaise soirée. Il faut qu’on fasse tout ce qu’il faut. Quand on voit ce qu’on a été capables de faire en première mi-temps, évidemment qu’on en a gros sur le cœur. Mais c’est le sport, et il faut repartir. L’état d’esprit et l’investissement doivent être au top. Et avec cette équipe-là, on a rarement été déçus à ce niveau-là."

Victor Lobry, qui retrouvera l'ASSE samedi prochain au Roudourou, a encore été l'un des meilleurs joueurs de l'EAG hier soir lors de la victoire des Costarmoricains sur le terrain du Pau FC.

"Sur des terres qu’il connaît parfaitement, l'ancien Stéphanois a fait étalage de sa maîtrise technique dans l’entrejeu. Percutant, intelligent dans la gestion du match et dans ses orientations, il a été impérial" souligne Ouest-France. "Dans son ancien jardin, il s'est montré disponible au milieu de terrain, n'hésitant pas à accélérer le jeu de son équipe. Techniquement très propre, il a été un acteur majeur de cette victoire" confirme Le Télégramme.

A la peine hier mais vainqueur avec les tripes face à Caen, Yvann Maçon savoure ses relations pacifiées avec les supporters, comme il l'explique dans la dernière édition du Progrès.

"C’était un peu dur physiquement mais on a l’effectif pour enchaîner, ça fait la différence. Je pense que c’était le match le plus dur. Mais on a tenu. Le chant au micro devant le Kop Nord ? On a fait la paix. C’est un symbole pour tout le club, je remercie tout le monde. C’est l’un de mes plus beaux passages ici. Quand je suis arrivé on a joué le maintien plusieurs fois. Depuis que je suis revenu il y a une bonne ambiance et c’est très plaisant d’avoir le public derrière nous. Si on joue bien, les supporters vont répondre."

Yvan Neyou a craqué lors du nul concédé hier à domicile à la 99e minute par son équipe Leganes, toujours leader de L2 espagnole mais désormais sous la menace d'Eibar et de Valladolid, qui peuvent revenir à sa hauteur s'ils gagnent aujourd'hui. Contraint de quitter provisoirement le terrain dès la 7e minute contre Saragosse, l'ancien numéro 19 de l'ASSE a pris une biscotte pour être revenu sur le pré sans autorisation de l'arbitre. Remplacé dès la demi-heure de jeu sans saluer son entraîneur et en ayant jeté de rage son maillot par terre, le milieu de terrain de 27 ans est revenu sur ses vertes années dans un entretien paru sur le site de Onze Mondial. Extraits.

"Claud Puel… c’est un génie le coach ! Avec lui aussi, j’étais épanoui dans mon jeu, dans la manière de parler football, la confiance qu’il m’a transmise. J’étais aux anges. Sans Sainté, je ne suis pas le joueur que je suis aujourd’hui. Tout le monde me connaît en France grâce à l’ASSE. Mon entrée en finale de Coupe de France contre le PSG, on m’en parle encore aujourd’hui alors que c’était en 2020 ! Beaucoup de gens se basent sur ça pour me connaître. Il faut savoir qu’à ce moment, on est réduit à 10 et on perd 1-0. Sur le moment, il faut tout lâcher, quitte à en faire encore plus, il fallait tout tenter. Mais après, quand tu joues un championnat à 38 journées, tu dois être plus rigoureux tactiquement, ça n’est pas une finale de Coupe de France face au PSG où tu es en infériorité numérique.

Je n’ai jamais vraiment été critiqué par les supporters. Ils ont compris que j’étais un joueur qui ne trichait pas, qui donnait tout, tout le temps. C’est le premier problème des supporters. Quand tu te bats, ils apprécient, quand tu ne te bats pas, ça devient compliqué. Les supporters de Sainté m’ont très rarement critiqué. Au final, j'avais mes habitudes en plus. J’étais super bien. Si l’ASSE ne descend pas, je suis encore à Sainté. J’aurais pu faire 5-6 ans pour être un joueur encore plus confirmé. Si tu joues à l’ASSE, tu changes pour aller où ? Au club, tout le monde m’aimait bien. La direction m’aimait bien, je n’avais de problèmes avec personne. Tout roulait. J’en garde un très bon souvenir. Durant mon passage à Saint-Étienne, j'ai pu aussi découvrir la sélection camerounaise ! C’est pour ça que je dis que je ne pourrai jamais oublier Sainté."

Le Progrès rapporte les propos tenus hier par le meilleur joueur de champ de la Ligue 2, impliqué pour la 11e fois dans un buts stéphanois (sa 3e passe décisive se cumule à ses 8 pions) à l'occasion de son 16e match sous le maillot vert.

"On a eu la chance de marquer tôt, derrière on n’a pas mal souffert mais on a fait preuve de caractère. Sur le but ? Au départ je veux la remettre d’où elle vient, vers Cafaro, mais je vois Aïmen arriver dans mon dos alors je tente ce geste. Ça lui fait du bien de marquer, je suis content pour lui. Maintenant il faut se reposer. J’étais un peu fatigué, c’est l’enchaînement des trois matchs. Sinon dans l’ensemble je me sens bien."

Sans brio mais avec son efficacité coutumière, le leader san-priot a battu la réserve 3-0 en début de soirée dans la banlieue de la banlieue lors de l'antépénultième journée de N3. Les locaux, qui ont ouvert le score à la fin du premier quart d'heure, ont doublé la mise à la demi-heure de jeu avant d'enfoncer le clou contre le cours du jeu en fin de match.

La compo : Touré - Nzuzi, Djile (c), Owusu, Bladi - Sahraoui, Amougou, Cissé - Agesilas (Mukanya, 72'), Othman, Aiki (Njoya, 79').

La réserve perd sa 4e place au prodit des vilains, qui se sont petitement imposés dans l'Ain sur le terrain de l'avant-dernier mais auront un périlleux déplacement à Chambéry (3e) la prochaine journée tandis que les Verts joueront sur le terrain de Hauts-Lyonnais (10e sur 14).

La réaction de Razik Nedder :

"Aujourd’hui, on se fait sanctionner. Saint-Priest a fait du Saint-Priest. Ils ont été redoutablement efficaces sur deux transitions et un cpa. On a eu la maîtrise tout le match, mais c’était beaucoup trop stérile de tenir le jeu, de faire circuler. C’est bien mais il faut générer de la dangerosité, on a été tendre. On a fait une première mi-temps d’enfants.

On a bien joué au ballon mais sans impact on s’est fait bouger, on n’a pas été costaud. Depuis quelques semaines, on a perdu des joueurs qui nous apportent une certaine intensité, de l’impact. Ce sont des profils singuliers pas faciles à remplacer : Fall, Dieye, Rivera, Mayilla Gauthier... Cela montre le chemin à parcourir dans la maturité pour d'autres joueurs.

On a eu cette capacité à atteindre l’objectif du maintien à 10 journées de la fin, il faudra gagner les deux derniers matchs afin que notre classement final soit on adéquation avec la qualité de notre saison. Saint-Priest se dirige vers une montée. Ce n’est pas l'équipe qui pratique le meilleur football mais celle qui a le meilleur effectif, pragmatique et efficace, à l’image de Bourgoin l’an passé."

Mis sous pression par la victoire des Verts contre Caen, les Angevins ont craqué ce soir à Charléty face au Paris FC d'un Kolo resté heureusement sur le banc. Comme on s'y attendait, l'ASSE profite de cette 35e journée pour piquer la 2e place au SCO et revenir provisoirement à 1 point du leader auxerrois, qui jouera lundi à Dunkerque. A 3 journées de la fin, Sainté a 2 points d'avance sur Loïs Diony and co et bénéficie en outre d'une différence de plus plus favorable (+18 contre +12).

Prochains adversaires des Verts (samedi prochain au Roudourou), les Guingampais ont renoué ce soir avec le succès sur le terrain du Pau FC. Mais l'équipe de Victor Lobry n'a quasiment plus aucun espoir d'accrocher les barrages. Comptant encore 6 points de retard sur le 4e (Rodez) et 5 sur le 5e (Paris), l'EAG est toujours devancé par Laval (qui a battu Bordeaux), Pau et Caen.

Plein pour la 4e fois consécutive, Geoffroy-Guichard a assisté à une victoire étriquée face à Caen (1-0).

Les Stéphanois se présentaient en 4-3-3 avec leur milieu habituel Monconduit - Moueffek et Chambost. Derrière, Batubinsika et Nadé composaient la charnière aidés par Pétrot et Maçon sur les côtés. Devant, Cardona et Cafaro sur les ailes devaient servir Wadji, seul en pointe.

La victoire stéphanoise s'est construite très vite. Après 4 minutes et 20 secondes, Aïmen Moueffek fusillait Mandréa sur une talonnade d'Irvin Cardona trouvé en profondeur par Léo Pétrot (1-0, 5e).

Si Caen croyait égaliser 5 minutes plus tard, Alexandre Mendy était bel et bien en position de hors-jeu. Les Verts laissaient venir et procédaient en contre. Sur l'un d'entre eux, Moueffek échouait à trouver Cardona, esseulé sur la droite. 

En 2e période, Caen accélérait et gardait la mainmise sur le ballon, sans toutefois se créer des occasions très franches. L'unique banderille est l'oeuvre d'Alexandre Mendy qui butait sur un impérial Gautier Larsonneur à 3 minutes de la fin du match.

Dans les arrêts de jeu, Caen terminait la rencontre à 10 après un tacle assassin par derrière de Traoré sur Mbuku.

En attendant le match d'Angers à Charléty, les Verts reprennent la 2e place de L2. Ils reviennent à 1pt d'Auxerre qui se rendra à Dunkerque lundi soir.

Olivier Dall’Oglio a commenté sur beIN Sports le nouveau succès décroché dans la douleur par son équipe contre Caen en ouverture de la 35e journée de L2. Sa 11e victoire en 16 matches à la tête des Verts ! 

"Cette victoire a une très grande valeur. Ce n’est pas le meilleur match que l’on ait fait, il y a eu une bonne entame, un très joli but et puis après, l’équipe caennaise a bien su nous contrarier. On le savait, on savait qu’il y avait de la valeur en face. J’aurais aimé que l’on puisse jouer un peu plus et se mettre éventuellement à l’abri, mais bon... Les joueurs en ont décidé autrement et se sont repliés un petit peu sur eux-mêmes. Ils ont été solides et avec l’aide du public, comme d’habitude, ils ont réussi à s’arracher.

On pensait qu’on pouvait parfois tenir le ballon un peu plus, se créer d’autres occasions.. Est-ce que la fatigue du troisième match a pu entrer en compte, est-ce qu’on a commencé un petit peu plus à douter en voyant des pertes de balles faciles ? Je pense que l’équipe s’est un petit peu repliée en se disant : "on va défendre, puisqu’on n’arrive plus à attaquer." Mais je pense qu’entre la fatigue et l’aspect psychologique, c’est quelque part entre les deux. Ce n’est pas facile à analyser, parce qu’après un démarrage comme ça on était super heureux sur le banc, et puis on a un peu déchanté après. Mais on est tellement contents de la victoire…

Je sens qu’il y a une marge de manœuvre avec cette équipe ! C’est ça que je viens de dire aux joueurs. Là, on va récupérer, mais on sent qu’on a une marge notamment dans la conservation du ballon et cette faculté à se projeter vers l’avant quand on est tous ensemble. Il faut la retrouver. Ibrahima Wadji a ressenti une gêne.Ce n’est pas bon signe. Je ne sais pas si c’est une rechute, au début je pensais que c’était une crampe mais je pense qu’il y a une petite gêne qui a refait son apparition.

La montée ? C’est vrai que parfois, il y a des signes comme ça. Il y a eu des matchs difficiles à l’époque quand j’entraînais Dijon, mais on sentait une âme. Et aujourd’hui, l’âme de l’équipe de Saint-Étienne est bien là, elle est présente. Et puis on a vu que quand on a fait entrer les garçons, ils se sont donnés à fond. Il y a vraiment un état d’esprit, et ce sont peut-être ces signes-là qu’il faut regarder. Un pari avec le groupe en cas d’accession ? Pour l’instant, il n’y a rien. Peut-être qu’entre les joueurs il y a quelques chose, je ne sais pas, mais certainement car ils sont farceurs. Du côté du staff, il n’y a rien. Pour les cheveux en vert, ce n’est pas gagné ! (rires)"

Les Verts ont fait un pas de plus vers la montée en venant à bout d'une valeureuse équipe caennaise. Auteur de sa 25e clean sheet en 51 matches sous le maillot vert, Gautier Larsonneur a été décisif et impérial face à Alexandre Mendy, meilleur buteur de L2. A l'issue de la rencontre, le fair-play entraîneur malherbiste Nicolas Seube a félicité le gardien stéphanois avant de livrer sa réaction à beIN Sports.

"Ce n’est pas l’arbitrage que je remets en question, l’arbitre est humain et interprète les situations à vitesse réelle. Sur chaque action litigieuse dans la surface adverse, cela n’a pas été favorable pour nous et ça aurait pu faire basculer la rencontre. Hormis les 5 premières minutes où on prend l’ouverture du score, j’ai trouvé mon équipe armée techniquement. On a proposé beaucoup de jeu, mais il nous a manqué de la précision dans le dernier geste.

Et même quand on a réussi à déséquilibrer la défense, on est tombé sur un grand gardien qui leur rapporte beaucoup de points. Notamment sur la frappe d’Alex Mendy à la fin. Je suis fier de l’équipe, peut-être que demain ce sera nous à la place de l’ASSE. Je crois à la capacité de cette équipe d’être en haut du classement demain. Tant que le Top 5 sera jouable, on va se battre jusqu’au bout."

Auteur de l'unique mais importantissime but de la victoire de l'ASSE contre Malherbe, Aïmen Moueffek, en fin de contrat dans deux mois, a livré sa réaction à beIN Sports à l'issue de la rencontre.

"N'importe quel joueur, en plus formé ici, souhaite jouer ici, encore plus en Ligue 1, surtout après une montée. On verra par la suite ce qu'il se passera. En tout cas, tout le monde sait que je veux rester."

Alors que Mathis Amougou (18 ans) n'a été convoqué qu'une seule fois cette saison en L2 contre Laval (il a joué le dernier quart de ce match nul et vierge concédé à GG face aux Tango), celui qui lui avait délivré la passe décisive sur l'égalisation en finale de Coupe du Monde perdue aux tirs au but contre l'Allemagne en décembre pourrait enchaîner à Geoffroy-Guichard une 3e titularisation après avoir fait 10 entrées en jeu en championnat.

Courtisé par de nombreux clubs dont le Bayer Leverkusen et la Juventus de Turin, le prometteur ailier Tidiam Gomis (17 ans) aimerait marquer son premier but en pro tout à l'heure dans le stade le plus chaud de France. Né à Meulan (Yvelines) comme l'ex-futur attaquant stéphanois Mbaye Niang, il s'est exprimé hier en conférence de presse avant de défier l'ogre stéphanois.

"Je trépignais d’impatience sur la première partie de saison. Je les attendais ces premières titularisations : je n’ai baissé ni les bras, ni la tête en continuant à travailler à l’entraînement et à faire mes matches en réserve. C’est dur de rentrer en Ligue 2 quand tu n’as pas les jambes, pas le rythme. C’est ma première saison en professionnel, elle va me servir.

Je me sens bien, je commence à enchaîner, à reprendre du rythme. Ça me fait plaisir de jouer dans stades remplis. Saint-Etienne, on connaît leur ambiance. Je n’étais pas né quand ils étaient à leur apogée. Le groupe se sent bien, on est focus sur les matches à venir avec de bonnes intentions."

Les Verts joueront samedi prochain à Guingamp, qui vient de perdre ses deux derniers matches au Roudourou (contre Bastia et Angers). Ayant pratiquement dit adieu aux barrages (son équipe est 9e à 5 points du 5e), Stéphane Dumont reconnaît dans Le Télégramme les limites de son équipe, qui joue ce soir à Pau.

"Nos deux dernières défaites qui ont quasiment éteint tout espoir de jouer la montée ? C’est dur, on a accusé le coup. Il aurait fallu être un peu plus efficace, aller au-delà de la cohérence. Être capable de prendre des points dans ces moments charnières. On a le devoir de continuer à avancer parce que la saison n’est pas terminée. Il faut retrouver une forme d’insouciance et garder cette volonté d’avoir une équipe solide, active, et qui essaye encore plus d’aller au bout de ses intentions.

En termes d’efficacité générale, d’alternance entre calme et folie, on a des manques trop importants pour pouvoir performer et aller un cran au-dessus. Ce sont des analyses difficiles mais qui résument malgré tout ce qu’on fait depuis le début. Ce qui est certain, c’est qu’on manque de buts. Au cours de nos deux dernières saisons, on avait marqué à chaque fois plus de 50 buts contre 39 aujourd’hui à 4 journées de la fin. En revanche, on concédait un peu trop. On a rectifié le tir, nous sommes la deuxième défense du championnat derrière Saint-Etienne.

Mais il nous manque de la spontanéité, de la détermination et de l’efficacité. Il y a une donnée très importante que sont les coups de pied arrêtés. Dans ce domaine, notre ratio à domicile est trop négatif. On avance sur certaines choses, mais de manière insuffisante pour aller voir au-dessus. C’est une remise en question permanente de la part de tout le monde. Mais c’est sûr, on a des limites. Les limites, on les connaît. On a essayé de les repousser au maximum. Il faut qu’on soit beaucoup plus méchant, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme.

Depuis le début de saison, on nous catalogue comme irréguliers alors que je pense que c’est tout l’inverse. On n’a jamais de séries qui partent dans tous les sens. Je nous trouve très réguliers dans la faculté à être là, mais pas au-dessus. C’est le résumé de ce qu’il se passe un peu pendant les matchs. Il y a de la cohérence mais ce qu’il nous manque, c’est que certains joueurs sortent un peu du cadre et nous fassent basculer dans des moments clé."

Ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir un Irvin Cardona !

Gautier Larsonneur a rendu un clean sheet lors de 59% de ses matchs avec l'ASSE en Ligue 2  cette saison (17/29). D'après Opta, c'est le pourcentage le plus élevé pour un gardien comptant au moins 10 matchs dans les 5 grands championnats européens et leur deuxième division en 2023/24.

Le gardien des Verts aura cet après-midi face à lui le meilleur buteur de la saison de L2 : Alexandre Mendy (20 pions). L'avant-centre caennais, que Sainté avait vainement tenté de débaucher au début de l'été dernier avant de se rabattre sur Ibrahim Sissoko, est l’auteur de 3 des 4 derniers buts de Malherbe contre l'ASSE en L2. C’est également face aux Verts qu’il avait inscrit son seul doublé en L1 (avec Bordeaux en novembre 2017).

Profitant d'une grosse boulette de Saïdou Sow, Rémy Cabella a été décisif dimanche dernier lors du succès du LOSC contre Strasbourg. Remplacé à la mi-temps, l'ancien défenseur stéphanois a vécu "un calvaire" commenté par Les Dernières Nouvelles d'Alsace.

"Lucas Perrin a assisté, impuissant, au naufrage de Saïdou Sow, l'international guinéen plus que convaincant depuis sa première titularisation en février. S'il s'est bien repris après s'être fait peur en laissant filer un premier ballon devant Rémy Cabella, il s'est fait rappeler à l'ordre par l'arbitre peu après pour un tampon pas bien nécessaire sur le meneur de jeu lillois. Mais le Guinéen a continué de jouer avec le feu et s'est fait piquer le ballon devant la surface par Cabella, qui n'a plus eu qu'à servir Jonathan David pour placer les Dogues aux commandes. 

"Cette erreur individuelle gâche la première période. On la paye cher. Sans elle, il aurait été assez logique de rentrer à la mi-temps à 0-0 parce que les Lillois ne se sont pas non plus créé une tonne d'occasions" a glissé Patrick Vieira, qui a sorti le défenseur à la pause. Les dernières minutes de Saïdou Sow a Pierre-Mauroy auront été un calvaire. Il a hésité dans sa surface et manqué in extremis d'offrir un corner au LOSC avant de prendre un carton jaune pour une faute plein axe sur le remuant Haraldsson."

La récupération haute de @RemyCabella pour offrir un nouveau but à @itsJoDavid 😍#LOSCRCSA pic.twitter.com/6TW97cqhS9

— LOSC (@losclive) April 22, 2024

L'ASSE a remporté ses 5 derniers matchs à domicile en Ligue 2, meilleure série en cours dans les 5 grands championnats et leur deuxième division (5 également pour le Bayer Leverkusen et le Real Madrid) comme le souligne Opta.

Les Verts n’ont plus enchaîné 6 succès à la maison en championnat depuis mars-mai 2015 en Ligue 1 (6). A l'époque, les protégés de Christophe Galtier avaient successivement battu Lorient, Lille, Nantes, Montpellier, Nice et Guingamp.

Ouest-France rapporte les propos tenus hier par l'entraîneur caennais Nicolas Seube, attendu cet après-midi à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"Aller jouer dans le Chaudron en pouvant prétendre à quelque chose et l’adversaire aussi, c’est le scénario idéal. Quand on fait ce métier, c’est le genre de match qu’on recherche. Est-ce qu’on sera capable de faire face à la pression de ce match ? Ils ont comme nous l’obligation de gagner quasiment tout le temps. C’est ce qui est passionnant. Je considère que c’est un défi quasiment identique qu’à Auxerre, sauf que l’AJA était sur une dynamique plus négative.

Saint-Etienne est une sur une dynamique ultra-positive. Ils veulent remonter en L1 pour un aspect sportif et financier. Leur excellente forme peut s’expliquer par le fait que les joueurs ont pris conscience qu’il fallait faire les efforts pour être tout en haut. En plus, ils ont tout un peuple vert qui les aide dans des moments difficiles. L’idée est de faire taire le stade. Mes joueurs connaissent ma façon de penser et l’objectif : intégrer le top 5. 

L’aspect mental sera primordial dans le sprint final. Il faudra être réaliste mais aussi s’engager réellement dans le match. À Auxerre, on avait fait une première mi-temps cohérente. Si on prend le dernier match à l’extérieur, à Ajaccio, on n’a rien proposé. J’ai détesté ce match. L’enjeu est de proposer quelque chose, de jouer sur nos forces et de profiter des situations. Et on l’a vu à Annecy, les coups de pied arrêtés font aussi partie des armes. Si Saint-Etienne nous bat, j’espère que c’est parce qu’ils auront été bien meilleurs que nous."

L'ASSE, qui reste sur une série de 5 victoires consécutives dans le Chaudron avant d'accueillir cet après-midi le Stade Malherbe de Caen, a de très bonnes chances de piquer la deuxième place au SCO, qui jouera ce soir à Charléty contre une équipe du Paris FC invaincue dans son antre depuis 5 matches. En conférence de presse, l'entraîneur angevin Alexandre Dujeux a déclaré en conférence de presse qu'il ne matera pas le match d'ouverture de cette 35e journée de L2.

"Quand on est encore dans le coup pour une montée à ce moment de la saison, il faut savoir ce qu’on veut, faire les efforts, mettre les bons ingrédients pour se donner un maximum de chances d’y aller. Dans une carrière, ce n’est pas tous les ans qu’on se retrouve en bonne position. Je ne vais pas regarder le match de Saint-Etienne, même si je saurai le score. Les joueurs font ce qu’ils veulent, je ne suis pas en chambre avec eux. On est toujours dans l’adaptation permanente. Si c’était le dernier match, sans doute que ça aurait un impact. Mais là… Il reste quatre matches, il faut prendre le maximum de points."

Arnaud Nordin (25 ans) a pris hier soir le premier carton rouge de sa carrière (en 243 matches toutes compétitions confondues) pour avoir mis un coup de pied sur la tête de Nicolas Cozza dans le temps additionnel du match nul concédé à la Mosson par Montpellier face à Nantes.

🟥 Carton rouge pour Arnaud Nordin.

🙌 Nicolas Cozza va bien. pic.twitter.com/LvduH0TVTd

— Prime Video Sport France (@PVSportFR) April 26, 2024

Ancien attaquant de Lens, Lorient, Toulouse, Grenoble, Brest, Montpellier et Nîmes, Robert Malm évoque la lutte pour la montée directe dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"On a retrouvé une équipe d'Auxerre conquérante. Quand le bloc est ensemble, je ne vais pas dire qu’elle est injouable, mais elle est au moins très difficile à battre. Je pense que si on a cet Auxerre-là jusqu’en fin de saison, il ira tout droit en Ligue 1. Aujourd’hui, je ne la vois pas gâcher cette opportunité.

A Angers, l'équilibre est fragile mais il y a une sacrée force mentale. Même quand cette formation est ballottée, elle arrive à faire le job et garder sa marge sur l’ASSE.  Les Angevins n’ont pas le droit à l’erreur et le savent. C’est un candidat très solide qui tire peut-être la langue, mais arrive à répondre aux résultats de Saint-Étienne. Ce mélange d’expérience, de jeunes et de garçons de nouveau performants et qui s’éclatent fait qu’ils sont dans le coup.

L’ASSE s’est donné les armes pour coiffer tout le monde au poteau. Depuis l’arrivée d’Olivier Dall’Oglio, je ne sais pas par quoi cette équipe est habitée… C’est assez inexplicable. Tous les signaux sont au vert pour les Stéphanois qui, à force de mettre la pression sur le SCO, arriveront peut-être à le faire craquer. Cela va se jouer dans la tête et peut-être lors de la 38e journée."

Irvin Cardona s'est confié à la Pravda avant de défier le Stade Malherbe de Caen demain après-midi en ouverture de la 35e journée de L2. Extraits.

"La fin de match contre Bordeaux ? Retourner le score en quatre minutes, à domicile, dans un match qu'il fallait vraiment gagner pour ne pas se retrouver largué par rapport aux deux premiers du classement, c'est vraiment spécial. Ça ouvre les yeux à tout le monde sur notre capacité à réussir de grandes choses dans la difficulté. Cette victoire renforce encore plus les liens et la prise de conscience qu'il ne faut jamais abandonner. Ça n'a finalement pas été plus mal de gagner comme ça.

Le messie des Verts, c'est toute l'équipe et les supporters. Pas moi. Un attaquant dépend des joueurs placés derrière lui. Je suis aussi agréablement surpris par la ferveur. À Saint-Etienne, les gens vivent pour le club. L'engouement est exceptionnel. Le public est vraiment le 12e homme. On va chercher la victoire contre Bordeaux parce que le public nous pousse. J'ai besoin de ressentir ça et ça me motive au plus profond de moi-même.

On dispose d'un effectif très bon et complet. Avoir gagné les deux premiers de cette semaine à trois matches en effectuant beaucoup de changements montre que tous les joueurs ont faim de la gagne. Être troisième, ce n'est pas une place parfaite, mais une bonne place. Si on n'est pas maîtres de notre destin, on a les cartes en mains. Dans nos têtes, on joue pour gagner tous nos matches. Si c'est le cas, on montera.

Dans le cas contraire, ce serait une énorme déception. Quand je suis arrivé, l'objectif était de terminer dans les cinq premiers. Il a été atteint assez rapidement. Aujourd'hui, on ne se cache plus. On joue la deuxième place. C'est la plus accessible. Mais pourquoi ne pas viser la première ? Si c'est compliqué, on ne s'empêche pas de rêver. C'est important d'avoir de l'ambition. Si on peut finir champions, personne ne crachera dessus. On n'a peur de personne."

Olivier Dall'Oglio le coach stéphanois a communiqué son groupe pour la réception de Caen (34ème journée)  demain dans le chaudron (coup d'envoi à 15 heures)

Une fois n'est pas coutume, ce ne sont pas 18, mais 20 joueurs qui composent ce groupe.

Au retour attendu de Mickaël Nadé qui n'a écopé finalement que d'une rencontre de suspension, suite à son expulsion face à Bordeaux, on note également le retour dans le groupe de Maxence Rivera qui n'était pas du court déplacement à Grenoble.

Est ce pour brouiller les cartes, par précaution en vue d'une éventuelle indisponibilité de dernière minute ou tout simplement pour garder tout son groupe concerné, le coach des Verts attend demain pour réduire à 18 noms la liste des joueurs qui auront la belle mission de "chauffer" le chaudron.

Côté absences, Ibrahim Sissoko a repris la course mais est encore trop juste pour la compétition. Prudent, le staff espère néanmoins son retour avant la fin de saison.

Veille de match et jour de conf pour le coach des Verts, avant la réception de Caen (demain 15 heures), 7ème à 1 point du Paris FC et d'une 5ème place synonyme de Play-Offs.

Olivier Dall'Oglio s'est réjoui de la disponibilité de Mickaêl Nadé : "Mickaël Nadé est disponible, c’est une bonne nouvelle. Sinon, ça va plutôt bien ! On est sur un troisième match avec plus de fatigue, mais c’est le cas pour tout le monde."

Ibrahim SIssoko "est dans les temps" mais le staff doit gérer "une blessure un peu vicieuse, on verra au jour le jour."

Le coach vert a mis l'accent sur l'importance du banc stéphanois "On voit que sur nos deux derniers matchs, c'est notre fin de rencontre qui a fait la différence. On réfléchit à l'équipe qui débute, mais aussi à celle qui termine. Les entrants, c'est aussi l'une de nos forces."

Egalement présent en conférence de presse, Dennis Appiah, qui a fait son retour à Grenoble mardi, met en avant l'importance du 12ème homme vert : "Samedi, ça va être le quatrième match à guichets fermés consécutif. Ce sera sans doute pareil face à Rodez. On a réussi à regagner le cœur du public. Ça donne beaucoup de force sur le terrain."

Les Verts restent sur 5 victoires consécutives à la maison, on signe de suite pour un nouveau succès dans cet avant-dernier match à domicile (avant la réception de Rodez).

Mal en point(s) à la trêve hivernale de 2023, les Verts, alors coachés par Laurent Batllès avaient dû s'employer au mercato d'hiver pour ne pas descendre en National et réaliser une belle fin de saison 2022-2023, avec notamment le duo Jean-Philippe Krasso et Niels N'Kounkou aux manettes.

Si les deux derniers cités ont depuis quitté le club pour découvrir l'Europe, Gautier Larsonneur, une autre recrue de l'hiver 2023, est lui resté dans le Forez, pour le plus grand plaisir des supporters et le plus grand bien de l'équipe.

Avec ou sans son vice-capitaine, ce n'est pas la même chose. La preuve par les chiffres :

A 4 journées du terme du championnat, les stéphanois ont joué 72 matchs depuis leur retour en L2, Gautier Larsonneur en a joué 50 avec la tunique verte.

- Sans son gardien, les Verts ont joué 22 matchs, avec seulement 4 victoires (18%), avec Gautier, c'est 58% de matchs gagnés (29 sur 50).

- Les Verts prennent 1.96 points/match avec leur portier, sans lui c'est 0.82.

- Les Stéphanois ont encaissé 40 buts en 22 matchs (1.82/match) sans le breton, et 43 en 50 rencontres avec Gautier Larsonneur dans les cages (0.86/match)

Enfin, Gautier Larsonneur bonifie sa défense qui s'habitue avec lui à ne plus prendre de buts. En 50 matchs en vert, le portier stéphanois a réalisé 24 clean-sheets, alors que sans lui, les Verts n'avaient gardé leurs cages inviolées qu'à 4 reprises en 22 matchs.

Toujours en course pour retrouver la ligue 1 la saison prochaine, les Verts peuvent compter sur un dernier rempart de haut niveau pour y accéder.

Crédit photo : L'Equipe

Membre du trio de préparateurs physiques en charge du groupe pro de l'ASSE (avec Benjamin Guy et Alessandro Zambelli), Philippe Djo Petitjean (26 ans) est à l'honneur dans la Pravda du jour. Extraits :

Quand il n'aide pas les joueurs de l'AS Saint-Étienne à gagner en explosivité, en vitesse et en musculation, Philippe Djo Petitjean court. Parfois seul, au parc des sports de l'Etivallière jouxtant le stade Geoffroy-Guichard.

S'il s'entraîne tous les jours après son travail, alternant techniques de course et de haies, sprints, musculation en salle et séance de souplesse le dimanche, c'est toujours avec la même idée en tête : s'aligner au départ du 110 m haies aux Jeux Olympiques.

« Cela a toujours été un rêve et depuis deux ans, c'est devenu un objectif, glisse l'un des préparateurs physiques de l'ASSE, depuis mars 2021. Les JO, c'est comme la Coupe du monde pour un footballeur : un Graal. S'entraîner tous les jours est le prix à payer. Le fait que les prochains JO se disputent à Paris est une occasion à ne pas manquer. » Il l'a saisie en apprenant que, contrairement à l'Allemagne, par exemple, la France reconnaît la double nationalité sportive.

Né d'un père français et d'une mère togolaise, Petitjean a donc demandé, puis officiellement obtenu la nationalité togolaise l'an passé. Cela augmente ses chances de réaliser son rêve olympique et de suivre ainsi la trace de l'une de ses deux soeurs aînées (37 et 30 ans). Si Philippe, « Djo » pour les amis, a vite délaissé le ski nordique pour l'athlétisme - « au bout d'un moment, il fait trop froid sur les skis », sourit-il - Mathilde s'y est adonnée à fond, à Bonneville, terre haut-savoyarde de la grand-mère paternelle où la famille est venue s'installer.

Au point de devenir l'une des deux premières représentantes du Togo à disputer les Jeux Olympiques d'hiver. « Regarder ma soeur défiler à la cérémonie d'ouverture de Sotchi (Russie, 2014), puis à Pyeongchang (Corée du Sud, 2018) en étant le porte-drapeau du Togo, avant de disputer le 10 km de ski de fond, nous a amené beaucoup de fierté. Dans la famille, ce n'est pas normal, mais presque, de disputer les JO. »

Avant le Covid, Petitjean courait le 110 m haies en 14'43. Après, en 14'24. Le 11 juin 2023, à Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise, il est descendu à 14''05, nouveau record du Togo. Cela le hisse dans le top 30 français. Et s'il veut se qualifier pour les JO de Paris sous la bannière du Togo, il doit réussir des courses en 13''70. « On le soutient tous au club, l'encourage Mickaël Nadé, défenseur central des Verts. Si on le chambre, on sait que ce n'est pas facile pour lui de concilier les deux. »

Contrairement à d'autres athlètes, Petitjean n'a pas mis sa carrière professionnelle entre parenthèses. « Mon CDI à l'AS Saint-Étienne, c'est ce qui construit mon avenir. L'athlétisme, c'est ma passion. Il m'aide dans mon travail, en m'apportant de la crédibilité et une meilleure approche de la compétition. Entraîner les autres me permet également de m'entretenir. Mais cela me conduit à sacrifier le nombre de compétitions dans lesquelles je pourrais réussir des performances, et donc mon nombre de chances de me qualifier. J'ai prévu entre huit et dix courses d'ici au 30 juin. Mais seulement le dimanche, car on joue le samedi. Je suis condamné à l'exploit avant l'heure. »

Et dès ce 28 avril, date du début de sa saison d'été, lors du 1er tour interclubs de Lyon.

Alors que l'on pouvait craindre que Mickaël Nadé prenne au moins deux matchs de suspension suite à son expulsion lors de la réception de Bordeaux le week-end dernier (victoire 2-1), la commission de discipline qui s'est réunie ce jour a été clémente. Notre défenseur, unique buteur contre Concarneau (1-0) sera disponible pour la réception de Caen samedi (match à 15 heures).

Thomas Monconduit, averti à Grenoble mardi, sera de son côté suspendu (3 cartons jaunes en 10 journées) pour le déplacement à Guingamp le vendredi 4 Mai.

Opposé à Grenoble pour le compte de la 34ème journée de Ligue 2, les Verts ont dû attendre le dernier quart d'heure pour ouvrir le score (victoire finale 2-0).

C'est le défeneur central, Dylan Batubinsika, arrivé l'été dernier en provenance du Maccabi Haifa (Israël) qui en marquant de la tête sur un corner frappé par Dylan Chambost, a permis aux Verts de prendre l'avantage.

C'est le premier but marqué par le défenseur central de la république du Congo depuis son arrivée dans le Forez. Associé à son capitaine Anthony Briançon pour le 18ème clean sheet de la saison, Dylan Batubinsika en a profité pour dédier ce but à son fils né récemment.

« La célébration ? Devant le parcage, direct. Je l’ai cherché ! Je suis parti à gauche. J’ai dit, ah non, ils sont à droite. C’était super ! C’était beaucoup d’émotion pour moi ce premier but. En plus, j’ai mon fils qui est né il n’y a pas si longtemps. Je lui dédie à lui »

Les Verts, vainqueurs de Grenoble mardi (2-0) recevront Caen à GG ce samedi avant de se déplacer en Bretagne le 4 Mai prochain pour y affronter l'En Avant Guigamp, actuellement 9ème, à 5 longueurs de la 5ème place (coup d'envoi à 19 heures)

Les Bretons, qui ont eu la mauvaise idée de s'incliner lors de la 34ème journée face au SCO Angers (1-2) seront privés pour leur face à face avec les hommes d'Olivier Dall'Oglio de leur défenseur central, Donatien Gomis.

Ouest-France nous informe que l'ancien joueur de Concarneau est out pour au moins 3 semaines. C'est un coup dur pour les Bretons qui perdent au plus mauvais moment un joueur important de leur effectif (29 matchs joués sur 34, 2 buts et 1 passe décisive).

Avec Gomis, Guingamp était venu début décembre s'imposer à Geoffroy-Guichard 3 à 1.

Auteur de son 9e pion de la saison de L2 samedi dernier contre Annecy, le très offensif latéral gauche Ali Abdi (international tunisien) a évoqué sur France Bleu Normandie le match que son équipe jouera ce samedi dans le Chaudron. 

"C'est la dernière ligne droite, il faut gagner le maximum de points pour finir dans les 5 premiers et disputer les barrages. C'est l'objectif. Je m'en fous de battre mon record de buts, l'objectif c'est d'aider l'équipe à gagner. Je donne tout pour ce maillot bleu et rouge. Il faut se mettre dans la tête qu'on joue des matches de Coupe. Les 4 derniers matches contre Saint-Etienne, Dunkerque, Laval et Valenciennes, pour moi, ce sont des finales.

Le Chaudron ? Moi franchement je suis habitué à jouer devant 40 000 ou 60 000. Franchement, quand je rentre sur le terrain, parfois je ne comprends pas ce qu'ils disent, parfois je n'écoute même pas. On connaît très bien les supporters de Saint-Etienne, on va rencontrer un grand club. C'est bien de jouer devant 40 000 et il faut se mettre dans nos têtes que c'est une motivation pour nous et non que pour les Verts."

"Anthony Briançon est sorti à Grenoble, après avoir ressenti "un tiraillement" selon son entraîneur" rapporte Le Progrès. "Il sera préservé jusqu’à vendredi matin, et la dernière séance avant Caen. Mais le club ne semble pas inquiet à son sujet" ajoute le quotidien régional.