Après avoir obtenu l'accord de Concarneau (et probablement replacé la quinzaine de supporters qui avaient prévu de venir depuis la Bretagne) le club, à défaut de commercialiser les balcons des kops, vient d'ouvrir à la vente le parcage Visiteurs du Chaudron.

Ce sont plus de 1500 places qui sont disponibles pour celles et ceux qui ont envie d'aller décoller les vilains autocollants des groupes de supporters qui ont habituellement droit de cité dans ces travées.

C’est moins bien depuis quelques semaines disait Stéphane Le Mignan, le coach de Concarneau, avant la réception d’Angers. La défaite (2-4) a confirmé ses dires, les chiffres aussi : depuis leur victoire 3-0 à Annecy le 10 février, les Thoniers viennent d’enquiller 6 matchs sans victoire : 2 nuls et 4 défaites.

Lors de ces 6 matchs ils ont encaissé 16 buts (soit en moyenne 2,7 buts par match), ce qui fait de Concarneau, avec 44 buts encaissés la pire défense du championnat avec celle de Pau.

Actuellement 18èmes avec 33pts les Bretons comptent 2pts de retard sur Troyes, premier non relégable.

On se gardera de tout excès de confiance en précisant qu’ils ont le 11^ème bilan de L2 à l’extérieur avec 18pts et 5 victoires glanées à QRM, Valenciennes, Laval, Guingamp et Annecy et seulement 17 buts encaissés (27 à domicile).

De là à penser que s’ils n’avaient pas dû délocaliser tous leurs matchs à domicile, ils seraient en position de se maintenir, il n’y a qu’un pas.

Très impliqué dans la défense des associations et groupes de supporters en France et dans le dialogue avec les autorités, l'avocat Pierre Barthélémy se confie aujourd'hui à Ouest-France. Extraits.

"Les sanctions collectives comme les fermetures de tribunes après l’usage de fumigènes, c’est disproportionné, injuste, illégitime. C’est un détournement par la commission de discipline de sa mission. Son office est de sanctionner un club pour ses manquements. Parmi les manquements d’un club, il y a les incidents imputables à ses propres supporters, puisque c’est le club qui est responsable du bon déroulement de la rencontre et de la sécurité dans le stade. Sauf que l’objectif de la commission de discipline n’est manifestement pas de sanctionner le club, mais les supporters. C’est pour cela qu’il y a des fermetures de tribunes.

De manière complètement illégale, pour le premier match où la tribune Loire de la Beaujoire était fermée, la commission de discipline, dans sa décision, voulait vérifier que le club ne replace pas ses supporters dans les autres tribunes. C’est complètement illégal. Ce n’est pas une interdiction pour les supporters qui sont dans la tribune Loire d’aller au stade, c’est uniquement une sanction contre le club, sachant qu’un huis clos est avant tout une sanction économique : c’est la perte de recettes pour le club. Pour la tribune Loire, c’est peut-être réduit, mais si on ajoute les loges, ça coûte très cher.

Concernant la pyrotechnie sur le match Nantes-Strasbourg, il y a quelque chose qui me heurte très fortement. Personne ne peut nier que c’est une pyrotechnie liée à l’anniversaire du groupe Brigade Loire. Le nombre de fumigènes utilisés n’est pas délirant par rapport à ce qu’utilisent d’autres groupes de même taille pour leur anniversaire. On l’a vu à Paris, à Marseille, à Lyon, à Saint-Etienne, etc.. Là, la commission de discipline écrit quand même dans sa décision, ce qui est scandaleux : "Ensuite, la Commission remarque que les agissements susmentionnés ne sont pas "festifs", comme cela peut souvent être rapporté, mais délibérément hostiles, ce que le club a confirmé lors de son audition".

La commission de discipline décide d’elle-même que l’utilisation des fumigènes par les supporters n’a pas été faite pour célébrer un anniversaire, mais par hostilité envers je ne sais qui. C’est scandaleux. Elle réécrit l’histoire. Et c’est complètement hors sujet puisque la seule question est de savoir si le club a commis un manquement ou non concernant le bon déroulement ou la sécurisation de la rencontre. La motivation des supporters ne devrait même pas entrer en ligne de compte.

Ce qui montre bien que la commission de discipline est aujourd’hui dans une espèce de matrice où elle se pense en guerre contre les ultras et où elle pense que les ultras sont en guerre contre elle, que tout ce que fait un ultra pour animer sa tribune a pour objectif d’embêter la commission de discipline. C’est délirant. Oui, le fumigène est parfois un outil contestataire. Mais là, on parle d’un anniversaire de groupe, avec une volonté claire d’animer la tribune.

Si jamais on voulait être efficace et que la motivation était de réduire la pyrotechnie dans les stades, on s’apercevrait que les huis clos ne fonctionnent pas et qu’ils sont un carburant à pyrotechnie pour deux raisons : À partir du moment où vous allez au bras de fer avec les ultras en les stigmatisant et en abusant de la répression, ils seront sociologiquement plutôt dans la rébellion, le bras de fer, la surenchère. Et à l’époque des réseaux sociaux, on se compare d’un groupe à l’autre et on veut parfois être celui qui va le plus loin.

Des clubs sont clairement plus frappés que d’autres. Aujourd’hui, quand on lit certaines décisions de la commission de discipline, par exemple sur Nantes ou Saint-Etienne, on voit clairement qu’ils font partie des clubs qui sont ciblés, avec des raisons objectives, avec une récurrence, mais aussi des perceptions beaucoup plus subjectives comme par exemple des clubs qui vont anticiper la sanction et à qui on reproche d’avoir renoncé parce qu’ils demandent à être auditionnés plus vite.

Quand la Brigade Loire fête son anniversaire et la commission de discipline dit que ce n’est pas festif, mais hostile, on sort complètement du champ de l’analyse disciplinaire, juridique. Un juge ne doit pas donner son opinion et une commission de discipline, c’est une juridiction. Elle doit être neutre et objective. Là, elle exprime un avis personnel, orienté, qui interpelle sur le fait que certains clubs ou groupes de supporters sont davantage ciblés ou touchés plus sévèrement."

Lors du derby londonien entre West Ham et Tottenham (1-1), Kurt Zouma (29 ans) a marqué hier (du dos !) son 15e but en Premier League.

You can always back Zou 👊 pic.twitter.com/bmfm1mZEQE

— West Ham United (@WestHam) April 2, 2024

Directeur sportif du HAC, actuellement 15e de L1 avec 1 petit point d'avance sur l'antépénultière et barragiste (Lorient), l'ancien milieu de terrain stéphanois Mathieu Bodmer (41 ans) a prolongé aujourd'hui son contrat avec le club doyen jusqu'en 2027 selon Paris-Normandie.

D'après un article paru ce soir sur le site du quotidien Ouest-France, l'ASSE est cette saison sur le podium des fermetures de tribunes (8) derrière le FC Nantes (9) et l'AC Ajaccio (9) mais devant Montpellier (7). La Brigade Loire ayant craqué 281 fumis le 16 mars lors de la réception du RC Strasbourg de Saïdou Sow, le match que les Canaris/Vilains de ce dimanche se jouera sans le moindre spectateur à la Beaujoire, "capitale des feux d'artifice" (sic).

"Ce huis clos total est triste, ça n’a pas de sens de sanctionner tout un stade, tout un club pour des engins pyrotechniques - si nombreux soient-ils - allumés en plus dans une seule et même tribune, déplore Loïc Morin (secrétaire général du FC Nantes). "Tout le monde est puni. On se tire une balle dans le pied, la Ligue y compris. On a le sentiment que c’est sans fin et que plus la LFP décidera de sanctionner sévèrement, plus les ultras prendront plaisir à craquer des fumigènes."

On espère que les Green Angels ne cèderont pas trop à cette tentation ce samedi lors de la réception de Concarneau qu'ils ont choisie pour fêter les 90 ans du club. Auront-ils écouté le message qu'Olivier Dall'Oglio leur a adressé il y a 8 jours ?

Entraîneur des Amazones, actuellement 7emes de D1 à 3 journées de la fin, Laurent Mortel est actuellement sous contrat jusqu'en juin. Il espère prolonger son aventure à l'ASSE sous réserve de disposer d'une équipe plus compétitive la saison prochaine, comme il l'explique dans Le Progrès. Extraits.

"On a tiré le meilleur du groupe. Maintenant, on doit aller encore plus loin et avoir plus de concurrence saine. Chaque joueuse doit sentir que, lorsqu’elle est moins performante, elle peut être remplacée. Ce que j’attends pour l’année future. J’ai besoin de moyens pour voir, avec mon staff, jusqu’où on peut aller. L’idée, ce n’est pas de rester pour jouer la 10ᵉ place.

Pour ne pas revivre le même début de saison, on doit avoir un effectif plus construit afin d’aller chercher autre chose qu’un simple maintien. On aimerait pouvoir exister contre des équipes du haut de tableau. Avec 5 ou 6 joueuses en plus, on aurait pu aller chercher la 4ᵉ ou 5ᵉ place. Il ne manque pas grand-chose."

A l'entame du week-end pascal, le FC Sion de Didier Tholot a consolidé son statut de leader de D2 suisse en s'imposant 4-0 sur le terrain du Stade Nyonnais de Victor Petit. L'ancien milieu de terrain réserviste de l'ASSE a ouvert le score contre son camp dès la 3e minute...

Apparu quelques minutes en L1 sous le maillot vert lors d'un match perdu à la maison contre le QSG le 28 novembre 2021, Lucas Calodat (22 ans) a marqué vendredi dernier le but égalisateur (2-1) du GOAL FC sur le terrain de l'ASNL lors de la 27e journée de National 1. Titularisé aux côtés de Cazim Suljic, l'ancien protégé de Razik Nedder avait réduit le score un quart d'heure plus tôt. Son équipe reste relégable, comme le Nîmes Olympique, bourreau des Verts en Coupe de France dès le 8e tour dans le Chaudron...

Abdelatif Kherradji sera au sifflet ce samedi à 15h00 dans le Chaudron pour le match d'ouverture de la 31e journée de L2 qui opposera l'ogre stéphanois au promu et relégable concarnois. Cet arbitre de 38 ans a déjà arbitré 5 fois les Verts. Les deux premières, Sainté s'était incliné (2-0 à Bastia et 2-1 à Laval). Les trois dernières, l'ASSE l'a emporté (2-0 contre Valenciennes en fin de saison dernière, 2-1 à Caen et 3-2 contre Bastia cette saison).

Après Angers (3-0), le Paris FC (0-0) et Bastia (4-0) les Verts ont aligné un 4^ème match consécutif à l’extérieur sans encaisser de pion à Valenciennes (2-0) samedi.

Une série inédite au 21è siècle. La dernière fois que les Verts avaient gardé 4 fois de suite leur cage inviolée loin du Chaudron, c’était en D1 lors de la saison 1993. Sous les ordres de Jacques Santini, et avec Bell dans les cages et une défense centrale idéalement complémentaire (Kastendeuch-Cyprien) les Verts avaient aligné 4 nuls 0-0 de suite à Caen, Valenciennes, Toulouse puis Toulon. Lors du 5^ème déplacement, ils avaient encore partagé les points mais en encaissant 1 but à Nîmes (1-1).Toujours aussi solides ils avaient dans la foulée décroché la victoire à Gerland dans le derby (2-0) puis décroché le nul à Bordeaux (0-0), Nantes (0-0) et Strasbourg (2-2), avant une victoire à Montpellier (2-1) et un nul à Lille (0-0). La belle série de 11 matchs sans défaite à l’extérieur prenant fin au Parc des Princes lors de la 38è et dernière journée (1-3).

Cette saison-là, les Verts finirent 7è du championnat, avec la 2^ème défense (26 buts encaissés).

A défaut d’aligner 11 matchs sans défaite loin de GG (au mieux, ce sera 8) Larso and co pourraient dépasser leurs glorieux aînés en ne prenant pas de but à Ajaccio le 13 avril.

Prêté l'été dernier au club luxembourgeois du FC Progrès Niederkorn, Yanis Lhery n'avait jusque là que très peu joué sous ses nouvelles couleurs, avec 1 seule titularisation et 5 bouts de matchs en championnat.

L'excellent site www.anciensverts.com nous apprend que notre attaquant de 21 ans, sous contrat avec les Verts jusqu'en 2025, est entré en jeu à la 81ème minute de la victoire (3-0) de son équipe face à Wiltz, pour marquer dans le temps additionnel, son 1er but dans la compétition.

Souhaitons à celui qui compte 7 matchs en pro avec les Verts de bien finir la saison, pour valider un prêt mal engagé jusqu'à présent.

Libre depuis qu'il a quitté Levadiakos (Grèce) l'été dernier, Bakaray Sako, qui fêtera dans 3 semaines ses 36 ans, est revenu avant-hier sur ses vertes années dans My Obam Show. Passons sous silence son peu concluant come-back le premier semestre 2022, ponctué d'une relégation en L2...

"Avant de signer à Sainté, j’ai eu pas mal d’autres contacts. Mais Saint-Etienne, c’est le club phare de Ligue 1. Dominique Rocheteau, la Ligue des Champions, les poteaux carrés… C’était vraiment un club dans lequel j’avais envie d’évoluer. J’étais en stage avec Châteauroux au Chambon-sur-Lignon. Saint-Etienne vient aussi au Chambon. Ça commençait un peu à parler dans les journaux, mes potes commençaient à me chambrer : « il y a ton futur club qui est là ! » A un moment donné, je vais aux toilettes, et Damien Comolli, qui était alors directeur sportif de l’ASSE, a fait exprès d’aller aux toilettes juste pour me croiser. Il me dit « ça va » et tout. « Comment tu te sens ? Est-ce que tu vas bien ». Il me parle un peu de football. Deux ou trois jours après j’étais à Saint-Etienne pour signer. Et mon premier match amical avec Sainté, c’était contre Châteauroux. Un truc de fou ! Une belle histoire.

J’ai vu tout de suite la différence entre la Ligue 1 et la Ligue 2. La première différence que j’ai vue, c’est au niveau du parking. A Châteauroux, on avait des petites voitures. J’arrive à Saint-Etienne, je vois des Bentley, des Porsche Cayenne… Je me dis : « c’est quoi ça, c’est ça en fait la Ligue 1 ? » Au niveau du terrain, ce qui change entre lesdeux  divisions, c’est le rythme et la vitesse d’exécution. En Ligue 2, peu importe qui perd la balle, tu n’es pas puni d’entrée. En Ligue 1, tu perds un ballon qu’il ne faut pas perdre, tu le retrouves au fond de tes filets.  C’est la grosse différence que j’ai notée. Mais une fois que tu prends le rythme et que tu te plies aux exigences de la Ligue 1, ça devient banal.

Je me souviens de mon premier but à Saint-Etienne, c’était contre Lorient à Geoffroy-Guichard. Ah, le premier c’était contre Marseille en fait ? Oui mais en Coupe, ça compte pour du beurre ! (rires). Ça ne fait pas partie des stats. Mon premier but marqué dans le Chaudron en championnat c’était contre Lorient. J’ai joué avec du beau monde à Saint-Etienne. Aubameyang, Gradel, Janot, Ruffier… Franchement, on avait une très, très grosse équipe. Matuidi, Landrin, Varrault, Bayal, Benalouane, Dabo, Ilan, Mirallas... La première saison que j’ai vécue là-bas, c’était un peu compliqué au niveau des résultats. Mais une fois que Christophe Galtier a repris les rênes, on n’a fait que s’envoler.

J’ai passé de très belles saisons à Saint-Etienne, je n’en garde qu’un merveilleux souvenir. Mon meilleur souvenir avec les Verts, c’est quand on gagne le 100^e derby à Lyon. On gagne 1-0, coup franc de Dimitri Payet. Aujourd’hui, la Ligue 1 n’a plus la même saveur, c’est compliqué. Mais j’espère que Sainté va remonter. Les Verts sont très bien cette année en Ligue 2. J’ai quitté l’ASSE l’été 2012, à 2 jours de la fin du mercato. Wolverhampton a mis le paquet. Il me restait un an de contrat, je n’avais pas pour objectif de prolonger. J’ai parlé à Christophe Galtier. J’ai dit « c’est mieux que je parte maintenant et que le club touche un montant pour le transfert plutôt que reste et que je parte libre à la fin de la saison. » "

Blessé à la cuisse gauche, Valentin Jacob a dû être remplacé dès la 50e minute hier lors de sa défaite contre le leader auxerrois, qui a également perdu sur blessure lors de ce match de clôture de la 30e journée son capitaine Jubal (mollet) et le vilain Gaëtan Perrin (cuisse). On aura noté que le milieu de terrain ajacien a été sifflé par une bonne partie de son propre public dès qu'il touchait le ballon et quand il est parti se rhabiller avant tous ses coéquipiers.

Il faut dire que l'ancien joueur des Chamois Niortais et du DFCO, incertain pour la réception de Sainté le 13 avril, avait critiqué les supporters de l'ACA la semaine dernière sur RMC. "Parfois, ça fait bizarre, on s'entend sur le terrain. C'est plaisant de jouer devant des supporters qui t'encouragent, qui te donnent envie. Quand il y en 1000 ou 1500... Pfff ! En plus, je ne sais même pas s'ils regardent tous le match ! (rires).

Si Roro et Curko ont donné le coup d'envoi fictif du match pour la 5e place (perdu aux tirs au but par l'ASSE face au Partizan de Belgrade), Bafé et Larso en ont fait de même pour la finale du tournoi U19 de Saint-Joseph remportée par le Vitesse Arnhem contre le FC Lausanne (2 clubs ayant battu les Verts avant-hier). Ils ont multiplé les selfies et les autographes pour des spectateurs ravis d'approcher ces deux grands joueurs.

Le Progrès a recueilli les propos de l'ancien avant-centre de Sainté, qui défend désormais les couleurs de Kawasaki Frontale (Japon). "C’est toujours particulier pour moi de revenir dans le Forez, une région où je suis arrivé adolescent et dont je suis reparti adulte. J’ai eu la chance de jouer ici avec les équipes de jeunes de l’ASSE et il est logique pour moi de soutenir ce tournoi dont l’organisation est toujours au top. Je suis concerné par le foot amateur et encore attaché à cette région stéphanoise. J’espère d’ailleurs que Saint-Etienne va faire une belle fin de saison et que le peuple vert va retrouver l’élite."

Parrain de cette 43e édition du tournoi, le dernier rempart des Verts s'est également exprimé pour le quotidien régional. "J’ai toujours apprécié l’ambiance de ces tournois étant jeune. Saint-Joseph est à côté de Saint-Etienne et c’est facile pour moi d’y venir. L’accueil du public fait chaud au cœur. On sent qu’il attend beaucoup de nous pour la fin de saison. Le soutien de ces supporters est vraiment précieux. Il nous donne un supplément d’âme pour aller chercher la montée."

Sacrés en 1963, 1999 et 2004, les Verts auront du mal à décrocher leur 4e titre de champions de France de deuxième divison en fin de saison. Leurs chances d'y parvenir ont en effet chuté ce soir à 4% selon les savants calculs de probabilités de Fabien Torre.

L'AJA d'Assane Diousse (entré en jeu à la 75e minute), qui a battu l'ACA en clôture de la 30e journée de L2, compte à nouveau 7 points d'avance sur l'ASSE à 8 journées de la fin du championnat (avec une différence de buts de +26 contre + 15 pour Sainté).

Invaincu lors de ses 13 premiers matches à domicile de la saison, Ajaccio vient de perdre ses 2 derniers matches à domicile. Espérons que les protégés d'Olivier Pantaloni enchaîneront un 3e revers domestique lors de leur prochaine rencontre à Michel-Moretti, le 13 avril contre les Verts...

Vous avez pu suivre cette finale en direct sur TV Vendée et sur FFF TV : 18 ans après son dernier sacre (génération Henri Saivet), l'équipe de France U16 a remporté pour la 10e fois de son histoire le prestigieux tournoi international de Montaigu en battant en finale le Mexique 2-0.

Une nouvelle fois titularisés par Lionel Rouxel, les deux Stéphanois se sont encore mis en évidence. Sur un corner obtenu par Paul Eymard (d'une belle frappe détournée par le gardien), Kylian N'Guessan a délivré une passe décisive 5 minutes après la mi-temps sur l'ouverture du score. A la 52e minute, Paul Eymard (photo) a ponctué une superbe action d'un tir croisé du droit imparable au ras du poteau.

Auteur de ce but du break, le milieu de terrain de l'ASSE a cédé sa place à la 72e minute sous les applaudissements du nombreux public du Complexe Sportif Maxime Bossis. S'il n'a pas scoré, l'avant-centre de Sainté, qui a disputé l'intégralité de cette finale, a été précieux dans son jeu de remise pour aider les Français à gérer leur avantage.

L'ASSE a terminé à une décevante 6e place (sur 8 équipes) le tournoi international U19 de Saint-Joseph. Après avoir fini 3e de leur poule (victoire 8-0 contre Capital FC, défaites 0-1 contre Lausanne et 0-2 contre Vitesse Arhem), les protégés de Patrick Moreau se sont inclinés aux tirs au but ce début d'après-midi contre le Partizan de Belgrade.

Sous les yeux de Roland Romeyer et d'Ivan Curkovic, qui ont donné le coup d'envoi fictif de cette rencontre, les Verts ont pris deux buts en première période. Ils ont recollé après la pause grâce à des pions de Quentin Prud'homme et Maxime Pérard.

Rayan Boukadida, Bradley Ruiz, Maxime Perard et Valentin Depalle n'ont pas failli lors de la séance de tirs au but mais Esteban Fernandes, Moussa Sissoko et Mehdi Tenniche ont successivement échoué. C'est le Vitesse Arnhem qui a remporté ce tournoi.

La compo : Masse - Tenniche, Tatuszka, Fernandez, Ruiz - Depalle, Sissoko, Mimoun, El Jamali - Guerroudj, Perard

Sont entrés en jeu : Boukadida et Prud’homme

En train de boucler sa 5e saison à la tête de la réserve stéphanoise, Razik Nedder (37 ans) n'a jamais caché son ambition d'entraîner à terme dans le monde professionnel.

Selon le site Foot Amateur, il fait partie comme les anciens défenseurs centraux stéphanois Sylvain Marchal (coach de la réserve messine) et Pape Diakhaté (coach du FCO Strasbourg Koenigshoffen) des 34 entraîneurs qui passeront ce mercredi 3 avril les tests d’entrée pour la promotion 2024-2025 du BEPF.

Le test d’entrée se fera en deux temps :  une analyse des expériences personnelles et du projet puis une séance sur paperboard sur un sujet tiré au hasard. On souhaite à l'ancien vainqueur de la Coupe Gambardella 2019 de faire partie des 10 candidats sélectionnés pour passer le plus prestigieux diplôme des entraîneurs français !

Pour s'entraîner, il a récemment exposé les avantages et les inconvénients de la défense à 3 au magazine Vestiaires.

Laval, qui comptait 7 points d'avance sur Sainté il y a 4 semaines, est désormais à 3 longueurs des Verts, les Tango restant sur une série à domicile de 11 matches d'insuccès. Dans le quotidien Ouest-France, Olivier Frapolli a du mal à digérer la nouvelle défaite concédée à domicile par ses protégés contre Gaëtan Charbonnier et ses coéquipiers.

"On a passé un mauvais dimanche. Et tu attaques la semaine sur des énergies un peu à fleur de peau. Une défaite, ce n’est jamais bon. Notre piètre bilan à la maison ? Pour l’instant je n’ai pas la clé, il va falloir que je la trouve. Comment peut-on être aussi friable ? On fait des erreurs grossières pour le niveau. On l’a dit une fois, deux fois…

On peut en discuter toute la nuit, ça ne va pas servir à grand-chose. Comment peut-on perdre un match comme ça ? C’est systématiquement des cadeaux, jamais des actions construites. La pilule est dure à avaler. On ne peut pas se le permettre à ce niveau-là. Quand on voit le nombre d’occasions qu’on doit avoir pour marquer…"

Conscients qu'ils auront beaucoup de mal à retrouver le podium, les Tango vont devoir batailler pour conserver leur place de barragistes, Rodez étant revenu à 2 points et Caen à 3. Gageons que les Mayennais prendront au moins un point ce samedi à Angers pour donner encore plus de chances aux Verts de retrouver l'élite ! 

Auteur de son 8e pion en 2024, l'ancien goleador stéphanois Ignacio Ramirez (27 ans) a marqué hier soir sur penalty l'unique but de la victoire de Newell's Old Boys contre les Verts de Sarmentio.

En los pies del goleador 💥

🎥 Definición del Colo Ramírez para la victoria y sumar su octavo tanto con #Newells. pic.twitter.com/KNomdq6xGQ

— Newell’s Old Boys (@Newells) March 31, 2024

Dans La Voix des Sports, le gardien valenciennois Jean Louchet revient avec justesse et résignation sur la facile victoire des Verts chez la lanterne rouge. Extraits.

"Il y a un fossé entre Saint-Etienne et nous, il ne faut pas se voiler la face. Les Verts faisaient mal à chaque fois qu'ils accéléraient, ce que nous sommes incapables de faire. Ils méritent leur place au classement et nous méritons la nôtre. Nous savions d'où pouvait venir le danger et c'est frustrant. Ibrahim Sissoko est bon de la tête et Irvin Cardona, ce n'est pas la première fois qu'il fait cet appel-là. J'espère que cela va rapidement nous servir de leçon. Sainté n'a pas eu besoin de forcer son talent pour empocher les 3 points. Les Verts n'ont pas trop cherché à accélérer après la pause, tant mieux pour nous."

Pour la première fois de sa carrière professionnelle (il avait déjà vu rouge avec la réserve stéphanoise lors d'un match nul à Montpellier le 21 décembre 2019), le leader du championnat autrichien Lucas Gourna a été expulsé hier (comme deux de ses adversaires impliqués dans la bagarre) dans le temps additionnel du match très tendu remporté par son équipe (Red Bull Salzbourg) sur le terrain du 2e (Sturm Graz). A l'issue de la rencontre, l'ancien matru de l'ASSE a prouvé une nouvelle fois son attachement aux Verts en commentant sur le compte instagram d'Ibrahim Sissoko une photo de la victoire de Sainté à Valenciennes. "Fais monter mon club stp !"

Attendus samedi après-midi dans le Chaudron en ouverture de la 31e journée de L2, les promus et relégables Thoniers sont fatigués par les déplacements qu'ils font chaque semaine depuis le début de saison faute d'avoir été autorisés de jouer dans leur antre, comme le rappelle la Pravda du jour. Extraits.

"Privés de leur stade cette saison, les joueurs de Concarneau (18e de L2) ont joué leurs matches à domicile à Brest, Lorient, Guingamp, Caen et bientôt Rennes. "Il ne manque plus que le Stade de France", soupire un bénévole... La location coûte cher : entre 1 et 2 M€ pour un budget global de 6,5 M€, et le moral est parfois touché. Le match à huis clos disputé en février à Caen, à 400 km, est un exemple parmi d'autres : les salariés ne sont pas rentrés à la maison avant 4 heures du matin...

Les Bretons passent leur vie dans les transports. "Depuis qu'on est arrivés, on sait que ça va être compliqué, ça a toujours été clair", assume le gardien, Esteban Salles, recruté l'été dernier. "Bien sûr, on pourrait dormir ou traîner un peu plus si on avait notre stade. Et si on avait joué nos matches de Ligue 2 ici, on aurait eu plus de points, c'est une certitude. Mais, rien que pour des personnes comme nos bénévoles, on a envie de s'arracher. Ils seraient heureux de voir la L2 à Guy-Piriou."

Le président Jacques Piriou dresse un bilan sans concession de cette expérience inédite : "Le côté positif, c'est qu'on apprend plein de choses sur le fonctionnement et qu'on montre notre réactivité. Je ne suis pas sûr qu'en France, beaucoup de clubs en seraient capables... Mais il faut être honnête intellectuellement. L'année prochaine, si ça se doit se reproduire... on n'y va pas. Là, on a tout donné." Et les troupes sont fatiguées.

Le déplacement dans le Chaudron de Saint-Étienne, samedi prochain face à 40 000 personnes, fait déjà un peu peur. "Ce n'est pas pour autant qu'on n'ira pas pour gagner", rigole Piriou, fan des Verts et présent à Glasgow en 1976. "Si maintien il y a, ce sera exceptionnel, énorme. Toute la saison on a été SDF ! Et puis, si on doit tomber, on tombera la tête haute."

L'entraîneur concarnois Stéphane Le Mignan raconte dans le quotidien sportif les dessous et conséquences des déplacements à répétition vécus pour la première saison du club en Ligue 2. Extraits.

"On pensait que ça allait être plus stable, qu'on allait trouver un seul site. Nous, on se retrouve à jouer sur deux, trois, quatre et finalement cinq stades. C'est improbable. Lorient est plus proche, on aurait préféré enchaîner à cet endroit-là. Peut-être que Vannes aurait aussi permis de vivre les choses différemment. Je vais exagérer mais, parfois, 15 jours avant un match, il m'arrive qu'on me demande où on joue, et je ne sais pas. On tombe dans une forme de fatalisme.

Là, c'est un mixte entre matches à huis clos et pendant le Covid. Et on est plus souvent dans les cars. On fait comme une équipe visiteuse. Anecdote : à Guingamp, je n'ai pas eu le temps de saluer l'entraîneur de Pau, Nicolas Usaï. Je lui envoie un message dans le car du retour. Il me dit : désolé, on vient d'atterrir. Il était arrivé chez lui alors que nous, on n'était pas encore arrivés à Concarneau.

Un joueur m'a dit : "Quand on fait une saison à Concarneau, c'est comme si on en faisait trois." En fait, on a l'impression d'avoir fait un truc extraordinaire la saison dernière et on n'a pas eu de récompense. Si on se maintient ? Qu'on puisse jouer en L2 à Concarneau, ce serait déjà une première chose. J'espère que ce sera le cas. Parce que ça joue d'un point de vue psychologique. Ça donne une espèce d'énergie, ça peut être un effet de levier. Et ça, on ne l'a pas. Mais on se serre les coudes."

Observé par l'ASSE lorsqu'il s'est révélé lors de la première partie de saison sous le maillot d'Epinal en National mais recruté par le SCO au mercato d'hiver, Esteban Lepaul, déjà décisif le 6 mars dernier contre l'ACA, a été le principal artisan de la renversante victoire d'Angers contre Concarneau.

Entré en jeu juste après la mi-temps à Francis-Le Blé alors que les Thoniers menaient 2-0, le fils de l'ancien Vert Fabrice a délivré l'avant-dernière passe sur la réduction du score de Loïs Diony, une passe décisive sur le pion égalisateur de Farid El Melali avant de donner l'avantage à son équipe.

Formé chez les vilains, le supersub de 23 ans s'est confié à Ouest-France à l'issue de cette rencontre. Extraits.

"En seconde période on a augmenté le rythme, on a bien ressorti les ballons dans les endroits qu’on voulait. Cette mi-temps est à notre image, c’est top. Après la pause, on voit une agressivité qui est décuplée, on gagne beaucoup plus de duels, on est plus propre techniquement. C’est un ensemble, plus un état d’esprit qu’autre chose. Je pense que cette victoire est primordiale.

Si la victoire de Saint-Etienne dans l’après-midi, qui nous passait alors devant à la 2^e place, peut expliquer en partie notre piètre mi-temps ? Non, je ne pense pas. Et ma vision des choses, c’est que si on gagne nos matches, on n’aura pas besoin de regarder derrière nous. Donc il va falloir réitérer ce qu’on fait ici sur les 8 prochains matches. Et on fera les comptes à la fin."

Pour rappel, le (difficile) calendrier du SCO (actuellement 2e avec 2 points d'avance sur Sainté)  : réception de Laval, déplacement à Grenoble, réception de Troyes, déplacements à Guingamp et à Paris, réception de Pau, déplacement à Annecy, réception de Dunkerque.

Déjà défaits (0-1) ce matin par le FC Lausanne-Sport, les U19 stéphanois ont perdu (0-2) cet après-midi  face à une équipe de Vitesse Arnhem qui avait mis ce matin encore plus de buts à la très faible équipe américaine du Capital FC que Sainté hier (10 contre 8).

La compo : Gonnet - Ruiz, Tenniche, Fernandes Boukadida - Tatuszka, Depalle Sissoko - Guerroudj, Prud’homme, El Jamali.  Sont entrés en jeu : Grillot, Mimoun, Guechi, Ngeleka, Perard

Espérons que les protégés de Patrick Moreau remporteront lundi contre le Partizan Belgrade cher à Ivan Curkovic le match pour la 5e place de ce tournoi de Saint-Joseph parrainé cette année par Gautier Larsonneur (présent demain).

Ce dimanche, Rodez a nettement gagné (4-1) son match en retard contre Monaco, qui accueillera Sainté dans une semaine. Désormais devancés à la différence de buts particulière aussi bien par les promus ruthénois que par le MHSC, les Verts rétrogradent à la 4e place, à 3 points du leader marseillais. Ils devancent toujours d'1 point Air Bel, qui a raté une belle occassion de prendre la 2e place en chutant lourdement hier sur le terrain du Gazelec Ajaccio.

On aura noté que Nancy (R1), qui avait éliminé les Verts de la Coupe Gambardella en 16e de finale, sera dans le dernier carré de cette compétition comme l'OM, Reims et Troyes. Après avoir écarté le Stade Briochin en 8e de finale, les Nancéiens ont sorti (3-1) aujourd'hui les Messins. Comme il l'avait fait aux dépens de Sainté, N'Guessan (Yohan, pas Djylian !) a marqué de la tête sur corner.

Auteur de l'unique but de la victoire paloise contre Amiens au match aller dans le Béarn, Henri Saivet a marqué hier contre les Picards lors du renversant succès de son équipe au stade de la Licorne. Aux côtés de Louis Mouton, qui a été titularisé hier pour la 21e fois de la saison (la 18e fois en L2), l'ancien milieu de terrain sénégalais des Verts remonte à la 9e place du classement, à 3 longueurs du 5e (Rodez) et avec 10 points d'avance sur le 1er relégable (Annecy).

Les U19, qui avaient démarré hier leur tournoi de Saint-Joseph par un écrasant succès 8-0 contre le Capital FC (Etats-Unis), se sont inclinés 1-0 ce matin contre le FC Lausanne-Sport.

Le 11 de départ : Gonnet - Ruiz, Tenniche, Boukadida, Grillot - Fernandes, Mimoun Sissoko -Guechi, Perard, Ngeleka.

Les protégés de Patrick Moreau tenteront de réagir cet après-midi contre Vitesse Arnhem avant les matches de classement prévus demain en présence de Gautier Larsonneur, parrain du tournoi.

Ouest-France a recueilli dans la zone mixte du stade Francis-Le-Blé les propos de 4 joueurs concarnois attendus samedi prochain dans le Chaudron et battus 4-2 hier par Angers alors qu'ils menaient 2-0 à la pause.

Esteban Salles : "On a trop reculé en seconde période, on s’est fait bouffer de A à Z. Ça fait très mal à la tête, je suis complètement blasé. Ce n’est pas ça qui va nous maintenir en Ligue 2, à un moment donné il va falloir qu’on se mette un coup de pied aux fesses ! On vient de saborder un match. Alors à Saint-Etienne le week-end prochain, à nous de rattraper la merde qu’on a faite ce soir."

Alexandre Phliponneau : "Je n’ai même pas les mots. La première mi-temps a été bonne mais après, je n’ai pas d’explications. Sincèrement, prendre 4 buts alors qu’on mène 2-0 à la mi-temps, pour moi c’est une erreur professionnelle !"

Maxime Etuin : "Il va falloir se poser les bonnes questions et discuter. On est en retard, mais il reste 8 matches, ce n’est pas impossible de se maintenir."

Clément Rodrigues : "Franchement, ça plombe le moral."

En conférence de presse, leur entraîneur Stéphane Le Mignan a lui aussi déploré ce naufrage.

"Dès que le niveau s’élève, dès qu’il y a de l’intensité, on est très vulnérables actuellement. On n’arrive pas à résoudre les problèmes défensifs. On se fait avoir trop facilement à mon goût même si on reconnaît la qualité de l’adversaire. Encaisser 4 buts à ce niveau-là en 45 minutes c’est beaucoup trop. C’est malheureux car ça fait plusieurs rencontres où on arrive à marquer 2 buts et on n’arrive pas à valider les matches. Il nous reste peu de matches pour régler ce gros problème car on ne peut pas continuer avec ce nombre important de buts encaissés. On voit dans ces cas-là toutes nos limites."