Comme il l'avait fait dans Ouest-France, le capitaine malherbiste Romain Thomas évoque sur le site Sport à Caen  le délicat déplacement qui l'attend à Geoffroy ce samedi après-midi en ouverture de la 35e journée de L2. Extraits.

"J’ai joué quelques fois dans ce stade, c’est une ambiance folle et on connaît tous l’histoire de Saint-Étienne. On connaît la pression et l’atmosphère qu’il peut y avoir dans ce stade, mais il y a toujours de la place pour gagner, j’en suis convaincu. Sincèrement, si on gagne là-bas, on fait un gros, gros coup.Ça va être un match et un contexte spécial, avec une ambiance extraordinaire. Ça va ressembler à ici, mais le stade sera un peu plus grand. Des équipes ont pris des points là-bas. On sait que ça va être compliqué, mais je suis convaincu qu’il y a la place."

Dans le Chaudron, l'ASSE reste sur 5 succès consécutifs. Les Verts n'ont plus perdu à la maison depuis 3 mois (0-1 contre Amiens).

Et dire que de nombreux supporters marseillais pensaient que Pierre-Emerick Aubameyang était fini quand il s'est engagé à 34 ans avec l'OM il y a 9 mois ! Titularisé aux côtés de Jordan Veretout par Jean-Louis Gasset, PEA a marqué ce soir (sur penalty) contre Nice son 26e pion de la saison toutes compétitions confondues.

But sur pénalty de Aubameyang !!!

Pénalty pour vous ?

Perso pour moi c'est scandaleux car il a été voir la Var mdr 😂 pic.twitter.com/0Kgzvlkxjj

— Football Fiesta ᴴᴰ (@FootballFiesta9) April 24, 2024

Alors que son équipe a joué toute la seconde période en infériorité numérique, l'ancien attaquant stéphanois a failli marquer l'un des buts de l'année dans le temps additionnel. Au terme d'un raid solitaire où il aura mis dans le vent plusieurs Aiglons, l'ex-numéro 7 de l'ASSE a vu son ballon piqué repoussé par la barre transversale.

L'action en solitaire d'Aubameyang, à la 94e. Si ça rentre... #TeamOM #OMOGCN pic.twitter.com/PyJVtOGF7Y

— Florian A. (@FlorianLMF) April 24, 2024

Deuxième meilleur buteur de L2 (14 pions) derrière le Malherbiste Alexandre Mendy (20 buts) qui est attendu ce samedi après-midi à Geoffroy-Guichard, Loïs Diony s'est confié ce mercredi à Ouest-France après avoir inscrit au Roudourou le but victorieux qui permet au SCO de rester provisoirement devant l'ASSE. Extraits.

"Il reste quatre finales et comme le dit le coach, on s’en moque de la manière. Il faut gagner et rester devant les poursuivants. Le précédent match qu'on a gagné contre Troyes, je suis sorti fâché et j'ai vite quitté le stade.  C’est mon caractère. Je suis peut-être un peu trop expressif, je prends peut-être un peu trop les choses à cœur. Au coup d’envoi du match à Guingamp, j’étais encore un peu fâché. C’est sûr que je ne suis pas forcément souriant. Je sais que ça ne plaît pas toujours. Ça peut mettre une mauvaise ambiance dans le groupe, j’en suis conscient.

La frustration me nourrit, ça ne peut que m’apporter du positif. La semaine avant Concarneau, par exemple, le coach m’avait remonté les bretelles après une petite histoire. Et le week-end, j’ai réagi avec un doublé. Cette semaine, ça a été pareil.  Avec Alexandre Dujeux on a une très bonne relation. C’est comme un père et un fils. Pour qu’il soit bien éduqué, on lui montre ce qu’il doit faire, on le gronde quand c’est nécessaire. Ensuite, c’est là que le petit ramène des bonnes notes. C’est ce que j’ai fait mardi.

Avec le coach Olivier Dall’Oglio, à Dijon, on s’entendait aussi très bien. L’année de la Ligue 1, la saison 2016-2017, on s’était bien pris la tête lors d’une séance vidéo. Et c’est à partir de là où j’ai explosé. Des fois, j’ai besoin de ça. C’est certain que ça ne fait pas plaisir quand on me montre du doigt devant tout un groupe. Mais je l’assume, comme toujours, et j’accepte. On se fâche pendant 2-3 jours, je lui fais la tête, mais ça revient.

Après un match comme celui de Troyes, où il y a une belle fête dans le vestiaire alors que je suis parti, est-ce que j'ai l’impression de passer à côté de quelque chose ? Non. Je sais que je me suis gâché pas mal de belles soirées à cause de ça. Le soir du maintien avec Dijon, ça a été le cas. C’était mon dernier match et le coach D'all'Oglio m’avait sorti à la 70^e minute. Je l’avais très mal pris. Mais j’étais plus jeune. Est-ce que je ferai la même chose si ça se reproduisait aujourd’hui ? Je ne dis pas non, je ne dis pas oui. Joker (rires)."

Gaëtan Charbonnier aura attendu son 12e match avec Bastia pour retrouver enfin le chemin des filets en L2, 5 mois après son but inscrit contre Pau dans le Chaudron. Son but marqué hier dans le temps additionnel à Furiani a scellé la victoire (2-0) du Sporting contre Concarneau. Si les Corses ont assuré leur maintien, les Thoniers s'enfoncent dans la zone rouge et ne devraient pas échapper à la relégation.

📽️ Le premier but de Gaëtan Charbonnier sous le maillot turchinu #SCBUSC pic.twitter.com/cYXt2bRcR1

— Actu SC Bastia (@SpirituTurchinu) April 23, 2024

Malgré le soutien de quelques supporters présents dans l'Hérault, les Vertes se sont lourdement inclinées en début de soirée à Montpellier (4-0) et voient ainsi s'envoler leur maigres espoirs de finir dans le Top 4 de la D1.

Le match joué par vent fort a pris une tournure inattendue en seconde période, après une première où les deux équipes avaient fait jeu égal, se procurant chacune deux occasions franches.
Montpellier d'abord avec un face à face mal géré, l'attaquante, après avoir dribblé Gignoux, ne parvenant pas à redresser le ballon.
Pour les Vertes, coup sur coup, d'abord sur un centre parfait de Caputo à la 34ème, Pierre Louis idéalement placée au second poteau a cafouillé sa reprise; puis à la 36ème, en pleine surface, Caputo après un bon contrôle, plein axe, rate sa frappe.
Alors que l'arbitre distribuait généreusement les cartons jaunes aux Amazones (3 sur cette première période), Montpellier se créait la dernière occase d'une frappe dangereuse qui frôlait la lucarne gauche de Marine Gignoux à la 44ème.

A la reprise, changement de côté mais surtout de physionomie : les Vertes étaient cueillies à froid par un pion montpelliérain dès la 46ème. Elles réagirent et Montpellier était contraint de multiplier les fautes, mais nos Amazones ne profitèrent pas des nombreux coups francs obtenus. Ala 59ème, sur une belle louche de Caputo, Lamontagne excentrée tuait un oiseau pour ce qui sera la dernière occase des filles de Mortel, le reste relèvant de la lente agonie :
à la 72eme reprenant de l'épaule un centre de la droit, une montpelliéraine lobe Gignoux impuissante pour le break. Peinant à se relever de ce but, les Vertes passèrent dans la foulée plusieurs fois à deux doigts d'en prendre un 3ème.

Leur réaction se limitait à quelques raids indviduels infructueux, et elles finirent par prendre ce maudit pion qui leur pendait au nez à la 79ème sur un duel remporté par l'attaquante. Un dernier but des Héraultaises dans les arrêts de jeu (encore un face à face avec Gignoux) vient clore ce match à oublier.

A un match de la fin du championnat, les Amazones sont désormais 7e avant la réception de Lille, officiellement relégué après sa surprenante défaite face à la lanterne rouge, Bordeaux (1-2).

Elles pourraient, en cas de victoire, repasser devant leurs bourreaux de ce soir, Montpellier (6è) se déplaçant à Fleury (5e).

A l'occasion d'un entraînement allégé au lendemain de la victoire à Grenoble (2-0), on a vu ré-apparaître Ibrahim Sissoko aujourd'hui sur la pelouse de l'Etrat.

Notre meilleur buteur s'est contenté de courir, mais ce retour entretient l'espoir de le voir intégrer le groupe à Guingamp (4 mai), ou au moins contre Rodez (10 mai).

Pour la 25e fois de sa carrière, Nicolas Rainville (42 ans) arbitrera l'ASSE ce samedi après-midi en ouverture de la 35e journée pour la réception de Caen. Le dernier match des Verts dirigé par ce Nîmois de 42 ans s'était achevé sur un probant succès (3-0) à Angers le 17 février dernier. Mais Sainté n'a gagné qu'un seul des 10 matches arbitrés par le Gardois dans le Chaudron, il y a 10 ans contre Bastia grâce à un but de Ricky Van Wolfswinkel.

Sans surprise, les Verts ont battu les Grenoblois hier soir, sur le terrain mais aussi dans les tribunes. Entraîneur du GF38, Laurent Peyrelade a dû avoir des frissons en voyant les ultras stéphanois craquer des fumis dans un stade des Alpes qui a évidemment explosé son record d'affluence de la saison (15 230 spectateurs).

⚽️ Grenoble - Saint Étienne
📢 Craquage parcage stéphanois !
📆 Mardi 23 Avril 2024
🎥 @RenaudMarquot #GF38ASSE pic.twitter.com/aWw4ZEU8Mh

— Ultras Made in France (@UltrasMadeinFR) April 23, 2024

Vainqueur dans la douleur hier contre un FC Annecy réduit à 10 dès la 27e minute suite à la sévère expulsion de Vincent Pajot, Caen (7e à 1 petit point du 5e) est attendu ce samedi après-midi dans le Chaudron. L'entraîneur malherbiste Nicolas Seube se réjouit de l'ambiance qui l'attend à Geoffroy, comme il l'a expliqué hier soir en conférence de presse.

"On avait 5 finales à effectuer, on en a remporté une, il en reste 4 à jouer. Nous sommes toujours à portée de fusil de ce top 5, on va tout faire pour l’intégrer d’ici la dernière journée. La gestion des trois matches m’a incité à faire beaucoup de rotations derrière, au milieu et devant. J’ai le sentiment qu’il fallait amener de la fraîcheur. À Ajaccio, j’ai fait le mauvais choix. Aujourd’hui, le choix est payant. Cela commence à tirer, Noé Lebreton et Amine Salama sont sortis en boitillant.

Je n’ai aucun doute sur la capacité de réaction de ce groupe, j’ai des doutes sur sa capacité à durer. Les joueurs le savent. Sur la phase retour, on n’a pas réussi à enchaîner hormis en janvier. Pour espérer quelque chose, j’attends cette prestation collective de manière récurrente. Dès samedi. C’est génial, il y aura 40 000 personnes, on va prendre une sacrée bronca, ils seront en folie. C’est un super enjeu, on a quelque chose à jouer, eux aussi. Qui ne rêve pas de ce genre de match ?"

Maître de conférences en informatique à l'Universite de Lille, Fabien Torre a actualisé à la mi-journées ses probabilités à 4 journées de la fin du championnat de Ligue 2. Sainté a toujours 7% de chances de décrocher le 4e titre de champion de France de D2 de son histoire et 45% de terminer dans les deux premiers. Comptant maintenant 7 points d'avance sur le surprenant 4e (Rodez) et 8 sur le 5e (Paris FC), l'ASSE a désormais 87% de chances de finir sur le podium, 99% de finir dans le big Four cher à Jérôme et 99% d'être dans le top 5.

Auteur hier soir de sa 5e passe décisive et son 6e but de la saison de L2, Dylan Chambost commente dans Le Progrès du jour un succès auquel il aura grandement contribué.

"C’était une bonne soirée même si ça a été dur. On était préparé à ça, on a su être patient et marquer ensuite. On a encore mal démarré notre match, c’est un peu récurrent en ce moment. Mais on a pris le contrôle du match avant de se créer de plus en plus d’occasions et de marquer sur un coup de pied arrêté. Je suis très heureux d’être décisif. Peu importe qui marque ou qui fait les passes décisives. On est tous ensemble tournés vers le même objectif. On a beaucoup de chance d’avoir ces supporters-là. On va tout faire pour leur offrir une belle fête samedi contre Caen. Ça ne lâche pas devant et nous non plus, on ne lâche pas. Ils l’ont compris. On fera les comptes à la fin."

Déçu par le manque de réalisme offensif de son équipe et envieux de l'incroyable banc dont dispose son homologue stéphanois, l'entraîneur grenoblois Laurent Peyrelade a commenté en conférence de presse la défaite de ses protégés contre les Verts.

"Contre ce type d’adversaire, il faut savoir saisir les opportunités que tu as. On n’a pas concrétisé, c’est le regret du soir. Je suis un peu déçu pour les joueurs, on a fait le match qu’il fallait faire dans l’intensité et les situations qu’on a eues, surtout en première mi-temps. Quand ils ont fait entrer Monconduit, Cafaro, Cardona… ça monte le niveau tout de suite ! Ils avaient fait tourner, mais gardé leurs masterclass pour la fin."

Alors qu'Alexandre Dujeux manque de munitions pour faire souffler ses meilleurs éléments et pourrait le payer cher dès samedi à Paris, ODO s'est permis le luxe de laisser notamment sur le banc le meilleur joueur de L2 des deux derniers mois. S'il n'a pu bonifier ses excellentes stats (6 buts, 2 passes décisives) ce mardi soir, Irvin Cardona est impliqué dans les 2 buts stéphanois. C'est lui qui a provoqué le corner sur l'ouverture du score et c'est sur son centre dévié par Brice Maubleu que les Verts ont scellé leur succès.

Olivier Dall’Oglio a commenté en conférence de presse le nouveau succès arraché par son équipe au stade des Alpes. Sa 10e victoire en 15 matches à la tête des Verts !

"On savait que ce serait un match important. Cela n’a pas été facile contre Grenoble. On est une équipe de fin de match, cela fait deux fois qu’on fait la différence après Bordeaux. On a fini par faire la décision sur coups de pied arrêtés, c’est un domaine que l’on travaille depuis longtemps, c’est bien que l’on soit récompensé. On devait effacer l’accroc d’Ajaccio. On a été très sérieux et très efficace devant. Cela donne de la consistance à notre match. Il faut gagner quand on voit les autres résultats. On avait besoin de faire souffler certains joueurs. On a fait un plan sur trois rencontres cette semaine. On reste avec un effectif important, une vraie profondeur de banc et cela pourra compter pour la fin de saison. Si on gagne tous nos matches, on ne sera pas loin. Ce n’est pas prétentieux. Il faut savoir rêver et être fort dans nos têtes."

Auteur de son 14e pion de la saison, Loïs Diony a inscrit à la 83e minute le but victorieux (hors jeu ?) d'Angers à Guingamp.

Le but de Diony 💪🏼 #EAGSCO pic.twitter.com/JfYiTGcRGo

— tiopepe92🇨🇵🇪🇦🇮🇨 (@DavidTiopepe92) April 23, 2024

Ce but permet au SCO de garder la deuxième place avec un petit point d'avance sur Saint-Etienne. Les Verts ont désormais 7 longueurs d'avance sur le nouveau 4e Rodez, attendu lors de l'avant-dernière journée à Geoffroy et vainqueur ce soir contre le Paris FC grâce à un csc du multirécidiviste Kolo. On souhaite à ce dernier de se rattraper samedi en donnant la victoire à son équipe contre Angers !

Après avoir battu Bordeaux samedi, les Stéphanois ont disposé de leur voisin grenoblois 2 buts à 0 dans un Stade des Alpes très vert.

Olivier Dall'Oglio avait procédé à plusieurs changements dans son 11 de départ : Dylan Batubinsika remplaçait Mickaël Nadé, suspendu. A gauche, Mahmoud Bentayg suppléait Léo Pétrot. Au milieu, Thomas Monconduit débutait sur le banc pour Florian Tardieu. Benjamin Bouchouari était préféré à Mathieu Cafaro et Ibrahima Wadji prenait la place d'Irvin Cardona, double buteur samedi.

La première mi-temps fut plutôt grenobloise avec plusieurs occasions, notamment suite à une passe en retrait loupée de Mahmoud Bentayg, mais sur chaque opportunité, Gautier Larsonneur veillait.

En deuxième période, les Verts prenaient le contrôle du ballon mais sans se créer de véritable occasion. C'est finalement sur corner que Dylan Batubinsika débloquait le match et son compteur personnel (0-1, 76e) avant que Dylan Chambost ne clôture le score sur un service d'Irvin Cardona (0-2, 86e)

Avec les victoires d'Auxerre et d'Angers, le haut du classement ne change pas et les Verts restent en 3e position à 1 point de l'accessit direct.

"La rencontre opposant Grenoble à Saint-Etienne ce mardi à 20 h 45 sera placée sous la haute surveillance des forces de l’ordre. L’inimitié historique entre les supporters ultras des deux clubs a conduit la préfecture à mettre en place, tout comme en 2023, un important dispositif de sécurité, et à interdire la déambulation des supporters stéphanois dans le périmètre immédiat du stade" souligne Le Dauphiné Libéré.

Le quotidien régional détaille le dispositif de sécurité.

"Deux compagnies de CRS et les moyens de la Direction départementale de la police nationale seront à pied d’œuvre plusieurs heures avant la rencontre, tandis que sera engagée dans le stade une Section d’intervention rapide (SIR), unité de police spécialisée dans le maintien de l’ordre à l’intérieur des enceintes sportives. Pour cette rencontre classée match de niveau 3 (sur une échelle qui compte 5 degrés) en termes de risques de troubles à l’ordre public, un camion lanceur d’eau sera prépositionné à l’extérieur de l’enceinte. Dans le stade, un PC sera activé, prévu par le Plan d’organisation de la réponse de la sécurité civile (ORSEC), dont le niveau 2 (sur une échelle de 3 degrés) est déclenché.

L’année dernière, certains fans stéphanois étaient parvenus à franchir la grille les séparant du reste du stade et des sièges avaient été arrachés pour servir de projectile, la police parvenant à refouler les ultras dans leur parcage. Un événement totalement imprévisible va probablement perturber l’organisation du dispositif de sécurité : depuis le milieu de matinée, les conducteurs de bus et de tramway de l’agglomération grenobloise exercent leur droit de retrait après qu’une demi-douzaine de coups de feu ont été tirés sur un bus à Échirolles. Il est probable qu’un important flux de spectateurs transite à pied dans les rues de Grenoble à partir de la fin de l’après-midi, augmentant du même coup les probabilités d’incidents."

Capitaine d'une équipe caennaise qui a perdu 4 de ses 6 derniers matches, Romain Thomas évoque dans Ouest-France le match d'ouverture de la 35e journée de L2 que son équipe jouera samedi après-midi dans un Chaudron qui sera à nouveau à guichets fermés.

"On a vraiment envie de terminer là-haut. Il va falloir faire plus. Il y a deux matches cette semaine, il faut vite rebondir ce mardi face à Annecy et essayer d’aller faire un exploit à Saint-Étienne. On n’a pas le temps de cogiter. Il va falloir montrer plus de caractère sur le terrain, de la fierté, de l’orgueil, pour espérer avoir de meilleurs résultats."

Malherbe pointe actuellement à la 8e place, à 2 points de la 5e et dernière place de barragiste actuellement occupée par Rodez, qui devance Pau à la différence de buts.

Partout en France, le peuple vert se mobilise pour porter son équipe préférée en Ligue 1. Même dans la Manche, comme le souligne la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"L’AS Saint-Etienne est actuellement troisième du championnat de football de Ligue 2. Dans la Manche, son association de supporters organise deux déplacements en car le 4 mai à Guingamp (Côtes-d’Armor) et le 17 mai à Quevilly-Rouen (Seine-Maritime) pour soutenir les Verts dans la dernière ligne droite de la compétition. Tarifs : 33 € pour les associés, 43 € pour les non associés. Renseignements : Stéphane Lherault, tél. 06 99 10 60 89."

Restant le meilleur buteur grenoblois (11 pions) même s'il n'a pas trouvé le chemin des filets lors de ses 7 derniers matches, Pape Meïssa Ba s'est exprimé hier en conférence de presse avant de défier les Verts ce soir au Stade des Alpes.

"C’était difficile, semaine après semaine, de rater des victoires. On est des compétiteurs. Donc cette victoire à Annecy était importante. C’était un derby en plus et comme on dit, un derby ça ne se joue pas, ça se gagne. Maintenant on doit enchaîner face à Saint-Etienne, avec l’équipe que l’on a, on peut battre tout le monde et on n’a peur de personne. On fait ce métier pour ces matches-là. C’est ceux que l’on rêve de jouer. Il faudra mettre les mêmes ingrédients que face à Annecy pour battre Saint-Etienne est être le roi des Alpes après avoir gagné aller et retour contre Annecy et à l’aller à Saint-Etienne.

Pour moi, le plus important, c’est que l’équipe gagne, que ce soit moi qui marque ou pas. Je ne ressens pas de doute parce que c’est le collectif qui passe toujours en premier. Quand un de mes coéquipiers marquent suite à un de mes appels par exemple c’est comme si moi j’avais marqué. Quand on est attaquant, il y a souvent de l’attente : on attend des buts, on attend des stats. L’année dernière j’ai fait la pire saison de ma carrière mais cette année, ça a beaucoup changé. Les saisons se succèdent mais ne se ressemblent pas. Il faut continuer de travailler au quotidien, de positiver. Et après on finit par récolter le fruit de notre travail. J’ai aussi des objectifs personnels, que je n’ai pas encore atteint."

Alors qu'ODO pourra compter ce soir sur Dennis Appiah (de retour de blessure) mais devra se passer de Mickaël Nadé (suspendu) et Ibrahim Sissoko (pas encore remis de sa lésion au mollet), Laurent Peyrelade sera de nouveau privé d'Adrien Monfray. Titularisé 27 fois cette saison en L2 puis touché aux adducteurs pendant 3 bonnes semaines, le défenseur de 33 ans avait pu reprendre la course la semaine dernière. Mais il "a ressenti une douleur au mollet qui va le contraindre à décaler encore une fois sa reprise" dixit Le Dauphiné Libéré.

Avant de recevoir Dunkerque demain, l'entraîneur girondin Albert Riera est revenu aujourd'hui en conférence de presse sur sa défaite d'avant-hier soir à Geoffroy-Guichard.

"C’était très dur de perdre ce match à Saint-Etienne en 3 minutes. C’était très dur samedi soir et dimanche. Mais on doit continuer, c’est le foot. ll y a un match demain. A Saint-Etienne, on a perdu en 3 minutes contre une équipe 3^e de L2, dans son stade, dans l’atmosphère qu’il y a là-bas. C’était un derby magnifique, un match magnifique entre les deux équipes. Bien sûr qu’on n’est pas content de nos résultats mais qui n’est pas content de la façon dont on joue ?

Notre défaite à Saint-Etienne, ce n’est pas une question de mental. Les deux buts de Saint-Etienne viennent d’un joueur qui a joué en Ligue 1. Vous avez vu les deux buts ? On n’est pas en infériorité numérique. Le premier but, ils sont 2 contre 4 et Cardona met un but magnifique. Chapeau ! Est-ce qu’on pouvait défendre mieux ? Non. Mais on aurait pu prévenir, ne pas perdre le ballon. Sur un centre, Cardona met son deuxième but. Chapeau ! On a pris les deux buts car on a donné les deux ballons, on les a perdus alors qu’à 11 contre 10 ça ne doit pas arriver. On doit travailler la largeur, les faire courir.

On ne doit pas perdre ces ballons ! On ne doit pas leur donner cette vitamine, cette possibilité de nous attaquer. On a eu des occasions de faire le break. Si on avait mis ce deuxième but, le match était fini. C’est arrivé beaucoup de fois cette saison qu’on ne tue pas le match. On n’a pas le résultat mais on encore la maîtrise, le contenu. Le process, il est bon mais ce n’est pas suffisant. C’est incroyable qu’on ait perdu ce match. Parfois j’ai l’impression qu’on nous a jeté un mauvais sort. Il faut aller tous à l’église et prendre de l’eau bénite.

Le changement de Vital Nsimba par Jacques Ekombié [doublement en cause sur le dernier but :  devancé par Ibrahima Wadji sur le dégagement de Gautier Larsonneur et passeur décisif pour Irvin Cardona sur le centre Mahmoud Bentayg, ndp2] ? Jacques va plus vite que Vital, qui revenait de blessure et qui était mort [ce dernier a pourtant déclaré après le match qu’il se sentait encore en forme, ndp2]. Ekombié est le joueur qui peut défendre le mieux sur les centres. On n’a pas pris le deuxième but à cause de ce changement. Quand on prend un but, ce n’est pas forcément parce que nous on a mal fait. L’adversaire a fait bien. Cardona a fait deux actions magnifiques."

En conférence de presse, l'entraîneur grenoblois Laurent Peyrelade a abordé aujourd'hui avec beaucoup d'envie et de plaisir le match que son équipe jouera demain soir au Stade des Alpes contre Saint-Etienne.

"Juste après avoir gagné à Annecy, jouer Saint-Etienne chez toi, c’est magnifique ! Ce match arrive vite mais en ayant gagné, tu récupères beaucoup plus vite. C’est la loi de la nature. J’ai deux attentes pour ce match contre Saint-Etienne. La première, c’est qu’on se régale. J’ai envie de dire à mes joueurs : « éclatez-vous, mettez une énergie folle, mettez de l’intensité, prenez un plaisir de dingue à faire quelque chose de bien ensemble dans nos principes. Si c’est pour vous la raconter, restez chez vous. Et en même temps, faites plaisir aux gens qui vont venir au stade. Partagez un truc. » Il va y avoir du monde, j’espère qu’on sera plein de chez plein, plein, plein !

Mon groupe a récolté les fruits de son travail en gagnant à Annecy mais ce n’est que le début. Moi j’ai une exigence folle. Je pense qu’on est capable de faire mieux. L’énergie et le plaisir doivent être partagés. Contre Saint-Etienne, on doit être sérieux et appliqué, et en même temps… allons-y quoi, croquons dedans ! Moi je paierais pour jouer ce match. Tu viens de traverser le désert et là tu faire 15 000 contre Saint-Etienne chez toi. Putain, c’est beau ça ! Ces moments-là, dans une saison, il n’y en pas 50 000. Quel que soit le résultat, dans l’intensité, dans les principes collectifs, dans l’enthousiasme, dans la discipline, tu dois être là. Sinon, change de métier !

Contre Saint-Etienne, on ne doit pas se tromper de chemin. On doit faire quelque chose qui nous ressemble, qui nous appartient. On doit bien sûr progresser mais en même temps on montre qui on est, on fait les choses dans nos principes. Le plaisir, ce n’est pas que lorsque tu as le ballon. Le plaisir, c’est souffrir ensemble. A Annecy, il y a des moments où on a souffert et on a beaucoup couru. C’est la base. Le plaisir, c’est quelque chose que tu partages avec ton pote. Est-ce qu’un 0-0 serait un bon résultat ? Non mais un 2-2 ce serait fantastique. Ce serait magique pour le stade. Mais en même temps, être dans la séduction, c’est se tromper de chemin.

Je ne veux pas de joueurs qui se le racontent, je veux qu’on dégage quelque chose, qu’à la fin du match on dise : « putain, c’est une vraie équipe ! Il y a de l’énergie, ce n’est pas plat, il se passe quelque chose". On va jouer Saint-Etienne, il y a une force collective dans cette équipe. Tu ne reviens pas en claquant des doigts dans les arrêts de jeu en marquant deux buts chez toi dans un stade en feu. Il y a quelque chose qui se dégage. Nous, c’est la même chose, il faut qu’il y ait quelque chose qui se dégage de nous. En se disant : « putain, ton équipe, elle est dure à bouger, elle est infranchissable, ça s’améliore. » Je ne suis pas là pour séduire mais un 2-2… Les buts de nos attaquants vont venir, j’en suis sûr. Les mecs bossent. L’équipe est de mieux en mieux, plutôt sur une pente ascendante que sur un encéphalogramme plat.

J’ai eu la chance d’aller à Geoffroy-Guichard en Coupe de France. Ce stade, il est magique. A capella. Po-po-po-pop ! C’est fantastique ! J’ai envie de dire que Dall’Oglio a une chance incroyable ! (rires) J’ai reçu Saint-Etienne, mais là j’ai envie que mon stade… putain, il va y avoir 15 000 ! Moi je paierais pour jouer ce match-là. Ça va me mettre les frissons ! J’ai envie de dire à mon kop : « putain, allume, fais-moi des lumières, mets-moi des engins pyrotechniques dans tous les sens, fais-moi un truc de dingue ! » J’en ai rien à foutre des amendes ! Le foot c’est des stades pleins, c’est de la fumée, c’est de la famille, c’est des enfants. Je remercie le président car putain, je vais être sur le banc de ce match-là ! Ah la vache !

Sur un match, on va oublier qu’ils vont monter à la fin de la saison. Nous on va se bagarre car on a besoin de points. Mais en même temps, ça montre que la Ligue 2 avance d’un cran tous les ans quand même. Et c’est pas fini ! Ce sera d plus en plus dur, le niveau va monter de plus en plus. Il y a des gris qui vont monter cette année mais il y a des gros qui vont descendre. Je souhaite aux Verts comme à Auxerre, comme à Angers, de grimper. Mais en même temps, c’est une bonne publicité pour la L2 s’ils peuvent rester. C’est magnifique d’avoir des clubs comme ça dans cette division-là. C’est pour ça que j’ai envie que le stade soit plein. Parce que l’année prochaine, peut-être que les Verts ne seront plus là. D’accord ? Ils ne seront plus là. Il y a en aura d’autres, mais pas Saint-Etienne."

L'Olympiakos a logiquement battu le Milan AC 3-0 à Nyon (Suisse) en début de soirée en finale de Youth League, prestigieuse coméptition européenne U19. Héroïque lors des 3 précédents matches de son équipe (remportés aux tirs au but grâce à ses arrêts), Noah Raveyre aura retardé l'échéance ce lundi en se montrant plusieurs fois décisifs en première période.

Good goalkeeping from Noah Raveyre 🇫🇷(2005) to close down the angle but not overcommit!#MilanPrimavera #OLYACM #UYL pic.twitter.com/yWcWsouN7q

— Football Report (@FootballReprt) April 22, 2024

HUGE INTERVENTION BY NOAH RAVEYRE 🇫🇷(2005)!!!#MilanPrimavera #OLYACM #UYL pic.twitter.com/MLtQuim4fU

— Football Report (@FootballReprt) April 22, 2024

Mais l'ancien gardien stéphanois, plombé par les fautes / pertes de balle de ses coéquipiers, a pris 3 buts en 6 minutes à l'heure de jeu ! Le premier après intervention de la VAR sur un penalty qu'il a failli arrêter, le deuxième sur un tir de près en angle fermé et le troisième sur un magnifique retourné.

Christos Mouzakitis 🇬🇷(2006) opens the scoring from the spot!
⚽ Χρήστος Μουζακίτης#UYL pic.twitter.com/0Fsc9Cpicg

— Football Report (@FootballReprt) April 22, 2024

ANTONIS PAPAKANELLOS 🇬🇷(2005) WITH A GOLAZO TO DOUBLE THE LEAD FOR OLYMPIACOS!!!
⚽ Αντώνης Παπακανέλλος
THEOFANIS BAKOULAS 🇬🇷(2005) WITH A GREAT ASSIST!!!
🅰️ Θεοφάνης Μπάκουλας#UYL pic.twitter.com/tvfNhVLhHV

— Football Report (@FootballReprt) April 22, 2024

Theofanis Bakoulas with a stunning strike as #OlympiacosFC beat AC Milan in the Uefa Youth League pic.twitter.com/0uR1gI6E3E

— TheSecretScout (@TheSecretScout_) April 22, 2024

Toujours simple et sincère dans ses propos Olivier Dall'Oglio est longuement revenu sur le match de samedi, et a insisté sur le niveau d'exigence requis pour aller décrocher le graal :

"Il faut passer à autre chose, surtout sur une semaine à 3 matchs mais on a vécu de très belles émotions, partagées avec beaucoup de monde, ce public-là. Il faut aussi apprécier ce moment de communion, ça ne fait pas de mal. Il faut prendre le plaisir après le match, le lendemain du match, mais ce matin on est passé à autre chose. On doit avancer, se projeter sur le match de Grenoble, on gère encore la récupération. Il faut regarder au cas par cas chaque joueur, on adapte les entraînements. Celui de ce matin était très court, ceux de mercredi et jeudi seront très courts aussi, vendredi sera axé sur la tactique. Sur des semaines comme ça, surtout en fin de saison, on fait de la gestion au quotidien. La dépense d’énergie contre Bordeaux était énorme. On a bien, bien couru. On a monté le curseur beaucoup plus haut qu’à Ajaccio en terme d’intensité.

Les joueurs sont motivés, connaissent l’objectif, sont dedans. Après il y a des méformes, de la fatigue, des aléas, il faut le gérer au quotidien, mais le groupe vit bien, c’est essentiel.

Il y a un renouveau à Grenoble, on sent beaucoup plus de solidité. C’est une équipe sérieuse de Ligue 2, avec des joueurs connaissant bien ce championnat. Il faudra être très, très sérieux pour passer l’obstacle, être prêts dès le début du match, concentrés au maximum. Il faut que nos entrants, comme sur le dernier match, aient beaucoup de vitalité. Il faut chercher ce petit plus, ce supplément d’âme, aller au-delà de nous-mêmes. Les joueurs l’ont bien compris. Contre Bordeaux, on a été réaliste sur la toute fin du match mais pas au début. On peut mener. On doit mener. Quand il y a deux-trois occases qu’on rate comme ça, ça peut nous nuire. Ca nous paraissait injuste de perdre ce match. Cela prouve qu’on est en capacité de retourner des situations, on ne l’a pas toujours fait. On doit pouvoir le refaire.

Je me mouille un petit peu mais normalement pour Micka, ce sera deux matchs de suspension. Que l’arbitre sorte un 2^ème jaune sur Micka, ce n’est pas la faute de l’arbitre, mais celle du joueur. Ce qui a énervé peut-être l’arbitre et mes joueurs, c’est l’antijeu qui se répétait. Les joueurs qui se roulent par terre, ça a irrité tout le monde. C’est aussi à l’arbitre de faire accélérer le jeu, car ça énerve tout le monde, les tribunes, les staffs, les joueurs. La tension est montée à cause de ça, mais cette mauvaise foi n’est pas facile à gérer pour l’arbitre. J’étais content de la rentrée de Wadji, il a amené des courses, de la disponibilité. Après j’aurais bien aimé qu’il marque sur le cadeau que lui a fait Irvin, mais je sais que c’est un garçon qui va marquer et qui va aider l’équipe.

Lamine a été blessé, est revenu petit à petit, et a eu du mal à revenir à son meilleur niveau, j’en ai discuté avec le joueur, j’attends plus de lui. Il doit être plus agressif, amener plus que ça à l’équipe, il en est capable. Ce que j’ai vu sur les derniers entraînements me plaît beaucoup plus."

En conférence de presse à la veille du déplacement à Grenoble, Olivier Dall'Oglio a confirmé le retour de Dennis Appiah dans le groupe.

Blessé contre Auxerre, notre latéral droit aura donc manqué 5 matchs (Bastia, Valenciennes, Concarneau, Ajaccio, Bordeaux) sans que ce soit trop préjudiciable à l'équipe (12pts pris).

Par ailleurs, au delà de l'absence de Nadé (suspendu), ODO a rassuré sur l'état des troupes : "On n’a pas de mauvaises surprises ou de problèmes musculaires. On est juste dans la gestion au cœur de cette semaine à trois matchs."

Il n'y a pas eu que des tensions entre les membres de l'ASSE et des Girondins avant-hier soir à Goffroy-Guichard. Sous le regard attendri d'Alain Blachon, Loïc Perrin et Paul Baysse se sont (ligaments ?) croisés dans le Chaudron. Les deux anciens défenseurs centraux ont pris du plaisir à se remémorer les deux saisons qu'ils ont vécues ensemble (2013-2015) sous le maillot vert. Pour rappel, celui qui avait tenu tête à Ibra est devenu ambassadeur du club au scapulaire, où il a été formé avant d'y finir sa carrière professionnelle il y a 2 ans sous les ordres de David Guion et aux côtés de Josuha Guilavogui.

Le site de la Ligue 2 rappelle quelques statistiques sur les récentes performances stéphanoises :

- Cela faisait 10 ans qu'un joueur n'avait pas inscrit un doublé dans le temps additionnel. Le dernier en date était le Caennais Mathieu Duhamel face à Clermont en 2014. Au total, seuls 4 joueurs ont réussi cette performance au XXIe siècle.

- Sainté est la 2e équipe de L2 au XXIe siècle à renverser un match dans le temps additionnel en étant à 10 contre 11. Seul Angers avait réussi cette performance face à Lens en février 2013. Notons que renverser un match dans le temps additionnel, les hommes de Claude Puel l'avaient fait en novembre 2021 contre Clermont.

- Avec 33 points glanés depuis l'arrivée d'Olivier Dall'Oglio, les Verts sont en tête du classement depuis la mi-décembre devant Auxerre et le PFC (29pts). Les Stéphanois n'ont également encaissé que 8 buts sur la période, 5 de moins qu'Amiens, 2e meilleure défense depuis la mi-décembre.

- Enfin, Irvin Cardona est le meilleur buteur de L2 en 2024 avec 8 unités, à égalité avec le Caennais Alexandre Mendy. L'ancien Brestois égalise son meilleur total sur une saison, réalisé en L1 en 2020-2021 avec Brest.

Auteur avant-hier d'un doublé déjà culte qui porte à 8 son nombre de buts inscrits en 14 matches sous le maillot vert, Irvin Cardona rend un hommage mérité à son entraîneur et au peuple vert dans une interview parue ce lundi dans Le Dauphiné Libéré. Extraits.

"J’ai retrouvé à Saint-Etienne la confiance que j’avais perdue ces derniers mois. Sentir la confiance de l’entraîneur et de mes coéquipiers m’aide énormément. Après, c’est une histoire de travail à l’entraînement et pendant les matches aussi. Avec le coach, on est assez proches. On discute sur et en dehors du terrain. C’est un entraîneur assez ouvert qui parle avec tout le monde. Il aime être au contact de ses joueurs et je pense que c’est ce qui fait notre force. Le coach m’a apporté aussi bien dans le football et le jeu que sur le plan humain. Il a fait de moi un joueur complet. Sous ses ordres, je suis devenu plus mature et meilleur devant les cages. Olivier Dall’Oglio est l’un des meilleurs entraîneurs que j’ai eu, si ce n’est le meilleur. 

Je n’ai jamais joué pour un club avec autant de ferveur. L’AS Saint-Étienne est un club mythique où règne une belle ferveur, c’est connu. Quand on va au stade, on voit tous ces gens habillés en vert. En général, dans les stades, il y a des supporters qui viennent avec des maillots mais ce n’est pas tout le stade. À Saint-Étienne, tout le monde vient avec un maillot ou une touche de vert. Quand on rentre, qu'on voit les tifos, c’est magique. Quand le stade est plein, que ça chante et que tu ne t’entends pas sur le terrain, ça me donne envie de me battre et de tout donner. La montée en Ligue 1, c’est l’objectif depuis quelque temps. Tout le monde pense à la même chose : on veut la deuxième place."

Interdits de déplacement dans le Chaudron avant-hier, les Ultramarines ont suivi devant leur télé la 13e défaite girondine de la saison de L2. Excédé, le groupe de supporters bordelais a pondu ce matin un communiqué sur son compte twitter. Extraits.

"Les Girondins de Bordeaux ont une fois de plus humilié leurs supporters, cette fois en subisssant une énième défaite face à Saint-Etienne. Cette équipe, qui a toujours bénéficié de notre soutien inconditionnel, nous a encore fait honte samedi soir (...) Nous appelons tous les fidèles qui assisteront à la rencontre face à Dunkerque à ne pas assister aux 15 premières minutes du match mardi soir. (...) Nous déclarons en outre une grève totale d'animations jusqu'à nouvel ordre."

Alors que son équipe n'avait pas gagné un seul des ses 9 derniers matches (7 défaites et 2 nuls), Jessy Benet a donné avant-hier la victoire au GF38 sur le terrain du FC Annecy, qui restait pourtant sur une série de 5 victoires. Le milieu de terrain grenoblois espère enchaîner demain contre Sainté, comme il l'explique dans la dernière édition du Dauphiné Libéré.

"Cette victoire nous donne de la confiance, et on en avait besoin, pour bien préparer la venue de Saint-Etienne. Quand on est allé voir les supporters après le match à Annecy, ils nous ont directement parlé de ce rendez-vous ! C’est pareil, c’est un derby, une grosse affiche. Ce sont des matches qu’on attend, on va se donner à fond."

Son entraîneur Laurent Peyrelade est sur la même longueur d'onde. " Je dis aux Grenoblois, il faut venir au stade ! J’ai envie qu’on soit à guichets fermés. On a besoin de vous. C’est Saint-Etienne, c’est maintenant !" 15 000 spectateurs sont attendus ce mardi au Stade des Alpes, qui va évidemment exploser son record d'affluence.

Cherchant vainement à endiguer la grosse marée verte qui s'annonce, le groupe ultra grenoblois Red Kaos fait un appel à la mobilisation dans un communiqué paru sur son compte twitter.