Mickaël Nadé a rendu cet après-midi dans un Chaudron plein à craquer un bel hommage à Osvaldo Piazza, qui fête aujourd'hui ses 77 ans. Au terme d'une action qu'il a initiée d'une belle chevauchée, le défenseur central stéphanois a profité d'une passe d'Irvin Cardona pour inscrire l'unique but de la victoire des Verts contre Concarneau.

Face à des Thoniers joueurs, Sainté n'a pas brillé mais aurait pu faire le break sur un tir de Nathanaël Mbuku repoussé par le poteau à la 78e. Auteur de sa 16e clean sheet de la saison, Gautier Larsonneur a fait une parade décisive à l'entame du temps additionnel.

Revenant à 4 petits points du leader auxerrois (qui reçoit Troyes après-demain), les protégés d'Olivier Dall'Oglio remontent à la 2e place et peuvent nourir l'espoir de la garder jusqu'au bout. Pour la reprendre ce soir, Angers doit en effet battre à domicile le Stade Lavallois, meilleure équipe de L2 à l'extérieur...

Avant de recevoir ce soir les Girondins, l'entraîneur caennais Nicolas Seube, attendu dans 3 semaines dans le Chaudron, a expliqué hier en conférence de presse pourquoi Sainté est devenu avec Auxerre le grand favori pour la montée directe en L1.

"Hormis Saint-Etienne et Auxerre, les autres équipes manquent de maîtrise dans la durée. Aujourd'hui, on a tout gagné à l'arrache. C'est toujours ric-rac. A la fin des matches, les joueurs sont vidés. Ça part d'un super état d'esprit, il ne faut pas leur enlever ça mais j'aimerais récupérer des gars un peu plus frais. Regardez les matches des Verts, ça ne leur coûte pas grand-chose en termes d'énergie déployée. J'ai l'impression que Saint-Etienne a plus de phases de gestion et donc du coup, est plus armé physiquement sur la durée. Ça va avoir son importance à la fin."

Capitaine et défenseur d'une équipe concarnoise qui vient d’encaisser 16 buts lors des 6 derniers matchs, Guillaume Jannez s'est exprimé dans Le Télégramme avant de défier l'ogre stéphanois cet après-midi dans le Chaudron. Extraits.

"Autant en début d’année, c’est le secteur offensif qui était en difficulté, autant aujourd’hui, c’est la défense. On n’arrive pas à conserver un avantage ou alors, on prend un but d’entrée et on ne revient pas. Marquer et défendre, il faut le faire ensemble en se montrant plus solides et plus solidaires. On avait réglé notre problème de verticalité en étant assez compact entre les lignes. Mais actuellement, c’est sur la largeur qu’on laisse trop d’intervalles pour les joueurs adverses.

Il faut coulisser pour être proches et défendre en bloc pour empêcher les joueurs adverses d’entrer dans les intervalles. On forme un 4-4-2 basique. On sait défendre comme ça. Je ne crois pas que le physique expliquerait nos soucis. Je ne pense pas qu’on soit entamé pour les huit derniers matchs. L’effort à produire est psychologique : il faut se faire violence et coulisser sur des zones où on doit défendre.

A Saint-Etienne, on va jouer contre une équipe en forme devant près de 40 000 spectateurs. On n’a ni l’habitude de jouer devant autant de monde, ni celle de jouer à 15 heures. Il faudra être solidaires pour faire bonne figure, car on va forcément avoir des moments difficiles durant les 90 minutes. On ne sera pas favori, mais on n’y va pas en touristes non plus. Il y a des points à prendre. On a grillé beaucoup de jokers et ce match fait partie des huit restants pour aller chercher le maintien.

C’est la dernière ligne droite, on est dans la zone rouge, mais on n’est pas largués, on est à deux points du 16e. On savait que ça allait être très long, très difficile et on s’accroche. L’essentiel est de ne pas avoir de regrets à la fin, qu’on mouille le maillot et qu’on lui fasse honneur. Ici, on a l’habitude de jouer nos saisons lors de la dernière journée, comme on l’a fait l’an passé pour la montée."

Faisant partie des 12 687 abonnés de l'ASSE, Didier Chalbos (77 ans), président de la très active section 38 des Associés supporters basée à Saint-Saturnin-lès-Avignon (Vaucluse), s'est confié au Progrès avant de monter à Sainté pour le match contre les Thoniers. Extraits.

"Depuis l’an 2000, je peux vous assurer que nous avons assisté à pratiquement tous les matches à domicile. On est un peu barjot, mais c’est comme ça. Certains me disent : “'Pourquoi tu ne vas pas au Vélodrome, c’est à côté de chez toi.”' Mais je n’en ai rien faire, laissez-moi parcourir mes 500 bornes pour aller à Saint-Étienne ! Ce samedi le match sera à guichets fermés, cela nous replonge dans le passé.

Quand on est passionné, on ne regarde pas trop même si au lieu de dépenser 100 euros pour aller voir Concarneau, on aurait pu inviter notre femme au restau. Il y a tout de même des gamins, en premier emploi, qui peuvent se saigner car la passion l’emporte. Elle a emmené avec elle le grand-père d’Anthony Briançon, 80 ans, qui grimpe dès que possible dans notre bus, dans lequel le papa d’Irvin Cardona a pris la température pour s’y inviter."

Dans la dernière édition de la Pravda, Olivier Dall'Oglio met en exergue le bon travail des membres de son staff. Extraits.

"Aujourd'hui, entre le travail purement sportif et les sollicitations internes et externes, et qui plus est dans un club comme Saint-Étienne, c'est vital de compter sur son staff. Il fallait en plus être vite opérationnel. J'ai toujours souhaité quelqu'un qui s'occupe des séances. À Saint-Étienne encore plus car cela m'a dégagé du temps pour le management, pour avoir plus de temps avec les joueurs. Avec Greg [Grégory Peres, ndp2], j'ai confiance. C'est en plus quelqu'un qui a une réflexion sur le jeu. Il est calme mais prend sa place dans le vestiaire. On n'est pas toujours d'accord, tactiquement mais cela enrichit notre travail. 

On a gagné un temps fou avec Ben [Benjamin Guy, ndp2], très présent dans le staff. Il a de l'expérience et pas seulement dans le domaine physique. Il a une réflexion sur les entraînements, est proche des joueurs. Il a un rôle central. C'est un conseiller sur lequel je m'appuie beaucoup. Avec Jeff [Jean-François Bédénik, ndp2], on a installé une relation où il gère les gardiens et les coups de pied arrêtés. Le staff n'est pas pléthorique. On a besoin de tous, de gens impliqués. Je demande à Sonny Vitulli d'aller plus loin que l'analyse vidéo pure. Il est force de proposition, dans la manière de jouer de l'adversaire, de la tactique."

Sans pitié pour ses anciens coachs Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant, qui viennent d'enchaîner une 4e défaite après avoir remporté leurs 5 premiers matches pour l'OM, Rémy Cabella a marqué le 2e des 3 buts de la victoire des Dogues contre les Sardines ce soir en ouverture de la 28e journée de L1. Le LOSC monte provisoirement sur le podium et compte désormais 10 points d'avance sur l'équipe de Jordan Veretout et Pierre-Emerick Aubameyang, peu en vue à Pierre-Mauroy.

Je me régale sur le but de cabella #LOSCOM pic.twitter.com/NDPcze3d8D

— Mike3D78 (@Baris3Dprinting) April 5, 2024

"Les jeunes joueurs professionnels de Saint-Étienne ont eu droit ce jeudi à un atelier sur les bons réflexes à acquérir pour gérer son argent quand on entre dans la vie professionnelle, dans le cadre du programme « Passeport Pro », conçu et développé par les équipes de l’UNFP depuis 2017" a annoncé cet après-midi l'UNFP sur son site.

"Une intervention réalisée par Olivier Bogaczyk, ancien joueur professionnel et conseiller en gestion de patrimoine, qui a donné de nombreux conseils pratiques à ces jeunes joueurs durant l’heure de cet atelier. Il a étayé ses explications avec de nombreux exemples concrets , comme le décryptage d’une fiche de paie, l’estimation d’un impôt sur le revenu, le fonctionnement du mécanisme du pécule de fin de carrière ou encore comment provisionner ses dépenses courantes" ajoute le syndicat des joueurs professionnels créé en 1961 par l'ancien  attaquant stéphanois Eugène N'Jo Léa.

Surnommé "Boga" à l'époque où il labourait les terrains de France et de Navarre, l'ex-attaquant de Lens, Caen, Brest, Valenciennes et Sète a pris la pose au milieu de nombreux jeunes Verts. On reconnaît sur la photo des joueurs ayant déjà signé pro comme Mathis Amougou et Issiaka Touré ainsi que des réservistes comme Kenzo Kies, Darling Bladi, Maedine Makhloufi, Marwann Nzuzi, Halifa Ngongolo, Youssef Njoya Ngapout.

Sans surprise, les Konk Kerne Fans ont décidé de boycotter le déplacement à Geoffroy-Guichard, comme ils l'expliquent ce soir sur leur compte twitter. Extraits.

"Nous, groupe de supporters actifs de l'US Concarneau, tenons à nous exprimer sur le déplacement à Saint-Etienne (...) Les Konke Kerne Fans ne se rendront pas au stade Geoffroy-Guichard. Fortement attendu par l'ensemble du groupe dès la parution du calendrier, ce match à l'extérieur ne sera finalement qu'une allégorie du football business et de la négation de l'existence même des supporters visiteurs.

Nos valeurs et nos principes nous empêchent d'accepter notre replacement en tribune latérale, un parcage visiteurs étant, comme son nom l'indique, réservé aux supporters visiteurs. Nous refusons d'être sacrifiés sur l'autel du foot business. En effet, le club de l'AS Saint-Etienne ayant commercialisé les billets du parcage, d'une capacité de 2 100 places, au prix de 10 €, il est facile de comprendre que la cinquantaine de supporters concarnois ne pèse pas lourd face aux 21 000 € générés par l'ouverture à la vente de ce parcage.

De plus, contrairement à ce qu'affirme le journal L'Equipe, les supporters de l'US Concarneau n'ont ni accepté ce replacement, ni même été consultés par qui que ce soit. Il est tellement plus facile de trouver nos adresses pour nous faire envoyer des convocations au commissariat putôt que pour organiser une réunion ayant pout but d'apaiser les tensions..."

Candidat au BEPF, Razik Nedder ne fait pas partie des 11 candidats admis à suivre cette prestigieuse formation dispensée notamment par Jacky Bonnevay. Les anciens défenseurs centraux de l'ASSE Sylvain Marchal (équipe réserve de N3) et Pape Diakhaté (FCO Strasbourg Koenigshoffen) ont également été recalés lors des tests qu'ils ont passés avant-hier. On aura noté que la grande majorité des candidats retenus a déjà entraîné ou entraîne en professionnel (comme adjoint ou numéro 1), ce qui n'est pas le cas des trois prétendants malheureux susnommés.

• Jacques Abardonado (entraîneur-adjoint, Olympique de Marseille, Ligue 1)
• Alou Diarra (entraîneur équipe réserve ESTAC Troyes, National 3)
• Maxime d'Ornano (FC Rouen, National)
• Emerse Faé (sélectionneur national Côte d'Ivoire)
• Jean-Marie Huriez (entraîneur IS Selongey, National 3)
• Ahmed Kantari (entraîneur, Valenciennes, Ligue 2)
• Julien Lachuer (entraîneur-adjoint Stade Brestois 29, Ligue 1)
• Mathieu Le Scornet (entraîneur-adjoint RC Strasbourg, Ligue 1)
• Amandine Miquel (entraîneure Stade de Reims, D1)
• Jocelyn Prêcheur (entraîneur Paris Saint-Germain, D1)
• Nicolas Seube (entraîneur SM Caen, Ligue 2)

Dans sa lutte pour chiper la seconde place à Angers, les Verts recevront demain Concarneau (15h) sans leur capitaine Anthony Briançon.

Cette absence de dernière minute fait les affaires de Maxence Rivera qui, absent du déplacement à Valenciennes (2-0) retrouve le groupe des 18.

Sans surprise, Ibrahima Wadji et Dennis Appiah, en phase de reprise pour le 1er et en soins pour le second ne sont pas disponibles.

Finir en liquidation pour une marque de boisson est une destinée .... qui coule de source. Smart Good Things, principal sponsor maillot des Verts, en théorie jusqu'à 2025, ne peut plus assurer ses obligations envers le club.

Ce dernier vient donc d'officialiser sa disparition du maillot. Dès demain contre Concarneau, les Verts arboreront le logo de la boîte d'intérim ligérienne Kelyps (déja partenaire du club) naturellement toute désignée pour assurer ... l'intérim durant 8 matchs d'ici la fin de saison.

On doute grandement que l'opération soit financièrement favorable au club. C'est pas grave, il se rattrapera (ou pas) en commercialisant enfin les balcons des kops Nord et Sud.

Défaits (0-1) lors de la 23ème journée à Dunkerque et un corner imaginaire à la 81ème minute, les Verts chutaient alors à une piteuse 11ème place, plongeant les supporters dans la déprime et enlevant -pensions nous - tout espoir pour cette fin de saison.

7 matchs sans défaite plus tard (6 victoires, 1 nul), les hommes d' Olivier Dall'Oglio sont 3èmes  et lorgnent désormais sur une seconde place synonyme de montée directe.

Le site de la LFP met en lumière le duel qui s'annonce entre l'actuel second, le SCO Angers et l'ASSE.

Si 2 points séparent toujours les deux équipes, la dynamique est clairement verte :

Sur un classement arrêté à début Février, les Verts sont 1er avec 19 points (sur 21) quand Angers n'apparait qu'à la 14ème place, avec 9 points concédés aux stéphanois sur la période.

Côté forces offensives, là aussi, avantage aux Verts qui ont scoré à 17 reprises (contre 10 pour le SCO), avec dans leur rang le meilleur buteur sur la période, Irvin Cardona qui a trompé à 6 reprises les portiers adverses et réalisé une passe décisive, alors qu'Esteban Lepaul, fils du regretté Fabrice Lepaul ancien stéphanois, totalise 2 buts et 3 offrandes pour Angers.

On pourrait compléter le tableau dressé par la ligue en rappellant que sur ces 7 dernières rencontres, Gautier Larsonneur et ses copains ont réalisé 6 clean-sheets et cédé à une seule reprise face à Annecy.

Reste à continuer cette belle dynamique en battant dés demain Concarneau, dans un stade Geoffroy-Guichard très bien rempli et rattraper le SCO, battu lors des deux confrontations directes cette saison.

Avant de retrouver Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant ce soir à Pierre-Mauroy en ouverture de la 28e journée de L1, Rémy Cabella (34 ans) s'est confié au Parisien. Extraits.

"L’âge ne veut pas dire grand-chose. Franchement, je ne me fixe pas une échéance précise. Je ne calcule pas. Tant que le plaisir et la condition physique seront là, je continuerai. Ma reconversion ? J’ai deux pistes. Je me verrais bien coach sportif. J’en ai un avec lequel je travaille beaucoup l’été et j’apprécie cette collaboration. Il me transmet de bonnes ondes. Mon vécu de sportif de haut niveau m’offre des clés pour aider à la performance. Directeur sportif, ça me plairait aussi. Je kiffe le foot et j’ai le nez, je crois, pour dénicher les jeunes talents à fort potentiel.

Le but qui m’a le plus marqué depuis le début de ma carrière ? J’en ai deux. Mon égalisation au Vélodrome face au PSG en févier 2016. C’était indescriptible. J’avais d’abord couru les bras écartés vers les tribunes pour hurler ma joie. Je sentais le stade vibrer, prêt à exploser. Le second date de septembre 2017. Pour mon premier match avec les Verts, à Geoffroy-Guichard contre Angers. Je marque après moins d’une minute. J’en ai encore des frissons. On est devenu une vraie famille avec le peuple stéphanois dès ce jour-là."

Hier en conférence de presse Olivier Dall’Oglio n’a pas seulement tressé des lauriers à Dylan Chambost. Il s’est aussi attardé sur le cas de Mickaël Nadé, autre joueur formé au club et prochainement en fin de contrat actuellement en pleine bourre : « La première des choses chez Micka c’est le côté défensif, très solide défensivement, très attentif aussi. C’est toujours pareil quand vous avez des joueurs très attentifs aux consignes et qui ont une détermination et un état d’esprit pour progresser, ces garçons là vont assez vite après. Micka, solide, défenseur costaud, pas très en confiance au départ sur la relance, mais je ne voyais pas la raison. C’était juste une question de prendre un peu plus de responsabilités. Il a su s’adapter à ça, et rester sur des choses très simples et très efficaces. Il est rentré dans une forme de régularité, il est devenu plus fort mentalement, vous prenez un peu plus d’ampleur, vous devenez un peu plus patron. C’est un engrenage positif en fait. Dès qu’ils enchainent des matchs, ils deviennent très réguliers et très efficaces. Micka était dans le même cas que Dylan. »

Défenseur central d'Estoril (actuellement 12e de L1 portugaise), Eliaquim Mangala (33 ans) revient sur son peu concluant passage à l'ASSE dans un entretien accordé au site Le 10 Sport.

"C'est un souvenir un peu malheureux, parce qu'on descend, et que pour moi Saint-Etienne c'est un club mythique. C'est d’ailleurs le challenge du club historique qui m'a fait accepter. Je me suis dit : comment un club aussi mythique comme Sainté peut descendre ? Et j'ai eu la chance de connaître le Chaudron. J'ai eu de la chance de connaître des clubs qui avaient des très bons supporters à ce niveau-là. Et le Chaudron, c'est quelque chose…

Même si le comportement des supporters qui envahissent le terrain à la fin du championnat n'est pas acceptable. Mais tu sens qu'au final, c'est parce qu'ils sont là pour leur club, ils font vivre leur passion. En fait, pour eux, c'est une mort. Bien sûr, la réaction n'est pas acceptable, mais cette petite ville là-bas, dans le haut des montagnes, c'est incroyable.

Malheureusement, ça s'est mal passé parce qu'on en est descendu. Mais ça sera toujours spécial. J’ai vécu de très, très grand moment. Et je suis toujours leurs performances, bien sûr ! Ils remontent super bien, là. J’espère vraiment que ça va aller au bout et qu’ils vont remonter. Ouais, je leur souhaite vraiment de retrouver la Ligue 1."

Ouest-France rapporte aujourd'hui des propos tenus hier par le milieu de terrain concarnois Maxime Etuin, attendu demain après-midi à Geoffroy-Guichard.

"Si le Chaudron a de quoi faire peur ? On ne peut pas dire cela. Quand on joue en Ligue 2, on ne doit avoir peur de personne. Mais c’est certain que ce n’est peut-être pas le meilleur endroit pour aller chercher des points en ce moment..."

Joueur de champ le plus utilisé par Olivier Dall'Oglio (il n'est sorti que 10 minutes lors de son premier match à Bordeaux), Dylan Chambost (auteur de 5 buts et 4 passes décisives cette saison) s'est exprimé hier en conférence de presse, comme le rapporte aujourd'hui Le Progrès.

"Si je suis dans la meilleure forme de ma carrière ? C'est possible. Les stats, c’est quelque chose qu’il fallait que j’améliore. Dans le foot actuel, il n’y a pas le choix. On a compris au fur et à mesure ce que le coach attendait, notamment au niveau des connexions entre nous, il a insisté sur ça. Si je reçois la balle à tel endroit, je sais qu’il y aura tel appel. Ça se voit qu’on combine mieux, c’est ce qu’il demandait dès le début."

ODO se réjouit de pouvoir compter sur l'ancien protégé de Laurent Batlles.

"Quand je suis arrivé, il a vu une possibilité de s’imposer, il a saisi sa chance. Je le connaissais avant, bien sûr, mais je l’ai découvert ici plus profondément. J’ai vu un garçon sérieux, appliqué, avec une très bonne technique, une bonne vision du jeu, capable de s’adapter à différents postes… Pourquoi je me priverais d’un bon joueur comme ça ? Depuis quelques semaines, il a pris plus d’ampleur, notamment en termes de leadership."

Entraîneur de Louvain (L1 belge), l'ancien coach catalan des Verts Oscar Garcia (50 ans) se confie dans la Pravda du jour. Extraits.

"Je suis heureux car je peux faire ce que j'aime le plus : entraîner. D'autant plus avec une entreprise puissante dans ce projet, King Power. Ils voulaient apporter plus de professionnalisme au club, changer de fonctionnement et surtout maintenir l'équipe en D1. Nous avons réussi. Louvain veut arrêter de faire l'ascenseur et viser plus haut : le top 6 belge. J'ai changé pas mal de choses : nous avons désormais un jeu basé sur la possession, on s'entraîne moins longtemps mais plus intensément. Alors qu'elle était relégable, nous avons relancé l'équipe, qui a un avenir aujourd'hui.

L'appel de King Power a été capital. Ils possèdent Leicester City (en lice pour la montée directe en Premier League), j'échange avec le directeur sportif (Jon Rudkin) chaque semaine. Il sait que mon rêve est de revenir en Angleterre un jour (Oscar Garcia a dirigé Brighton en D2 lors de la saison 2013-2014 puis très brièvement Watford, en septembre 2014, avant de partir pour raisons familiales). Ariel Jacobs (directeur général de Louvain) m'a convaincu du projet de ce petit club qui a envie de grandir.

Mon licenciement par Reims a été une véritable surprise. C'est toujours bizarre d'être viré quand tu n'es pas en difficulté au classement mais je ne suis pas né de la dernière pluie : c'est le foot. Tu ne maîtrises pas grand-chose. Diriger une équipe étrangère rend toujours difficile le suivi précis d'un autre Championnat. En Belgique, il n'est pas aisé de regarder la L1, à part le PSG. Mais c'est l'une des meilleures Ligues d'Europe. J'y ai beaucoup appris, à Reims (2021-octobre 2022) ou Saint-Étienne (juin-novembre 2017). J'y ai amélioré mon français, et j'espère que cela me permettra d'y revenir un jour !"

Président du TFC (11e de L1 avec 6 points d'avance sur l'antépénultième et barragiste lorientais), l'ex-directeur sportif de l'ASSE Damien Comolli (51 ans) est pressenti pour rejoindre la direction générale des Rossoneri selon les informations du site TuttoMercatoWeb qui font suite aux premières rumeurs lancées par La Gazzetta dello Sport.

Stéphane Le Mignan, qui s'était incliné avec Vannes à Geoffroy-Guichard en Coupe de France un soir glacial de l'hiver 2010 devant 9 426 spectateurs, va débarquer samedi après-midi dans un Chaudron plein à craquer. Avant ce match d'ouverture de la 31e journée entre l'ogre stéphanois et le petit poucet concarnois, Ouest-France a recueilli les propos du natif d'Auray.

"Pour réussir un match comme celui qui nous attend, il faut à la fois de l’énergie, de la solidarité mais aussi de l’intelligence et de la réussite. La première difficulté restera l’adversaire, en pleine confiance, animé par une grosse série. Les Verts ont pris 19 points sur 21 possible, il n'ont encaissé aucun but lors de leur 4 derniers matches. La deuxième difficulté, ce sera l’endroit et le contexte. Qui va être différent de tout ce qu’on a pu connaître jusqu'ici..."

"L’infirmerie concarnoise ne désemplit pas avec Bevic Moussiti-Oko, qui doit passer de nouveaux examens la semaine prochaine, Abdelwahed Wahib, qui devrait reprendre la semaine prochaine également, Pierre Jouan, Yanis Merdji (genou), Bryan Pelé et les longs convalescents Mamadou Sylla et Fahd El Khoumisti" souligne Le Télégramme. "Seul Nassim Chadli devrait faire son retour parmi les 18 Thoniers convoqués pour le déplacement à Saint-Étienne, samedi après-midi (15 h)" ajoute le quotidien finistérien.

Le match Guingamp-Sainté clôturera la 36e journée le samedi 4 mai à 19h00. Aux Verts de remporter une victoire chez Victor ! Pour rappel, ils s'étaient inclinés au Roudourou la saison dernière malgré un but de ce dernier, le seul qu'il aura mis en 53 matches pour Sainté (28 en tant que titulaire).

Actuellement sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2025 et prêté le 31 août dernier à l'Union Titus Pétange, Mathys Saban n'aura joué que 23 minutes sous les couleurs de ce club luxembourgeois. Selon le site officiel des Verts, l'attaquant qui fêtera le mois prochain ses 22 ans s'est récemment rompu le tendon d'Achille et a été opéré avec succès dimanche dernier. Force à lui et prompt rétablissement !

Un seul des joueurs concarnois attendus samedi après-midi à Geoffroy-Guichard en ouverture de la 31e journée de L2 a déjà joué dans le Chaudron : le vétéran Julien Faussurier (37 ans). L'actuel latéral droit de la plus mauvaise défense de L2 y avait même marqué un but le 18 août 2019 d'une frappe croisée pour le Stade Brestois où il aura côtoyé Gautier Larsonneur et Irvin Cardona. Formé chez les vilains, il s'est imposé lors de sa dernière venue à Sainté le 23 janvier 2023 quand un certain Ibrahim Sissoko avait inscrit le but victorieux des Lionceaux à la 90e minute...

Le stade Geoffroy-Guichard devrait afficher complet pour la réception ce samedi de Concarneau (15h) et le groupe a la disposition du coach Olivier Dall'Oglio est lui aussi au complet.

A la traditionnelle conférence de presse d'avant match, ODO nous informe qu'Ibrahima Wadji qui a repris l'entrainement collectif cette semaine, n'est pas encore prêt alors que Dennis Appiah est lui toujours indisponible pour au moins une quinzaine de jours.

Tout le reste de l'effectif est apte. Réponse demain pour connaitre les 18 élus appelés à faire vibrer le stade et poursuivre la belle série de 8 matchs sans défaite.

Dans sa dernière lettre hebdomadaire, l'Observatoire du football du CIES a classé les clubs de L2 en fonction du temps de jeu octroyé aux U23 cette saison en championnat.

L'ASSE pointe seulement à la 12e place (16,4% des minutes jouées) mais sollicite quand même bien plus les jeunes que les 2 équipes qui la devancent actuellement dans la course à la montée directe...

1 – Troyes : 44,4%
2 – Valenciennes : 42,8%
3 – Rodez : 35%
4 – Dunkerque : 31,6%
5 – Bordeaux : 27%
6 – Annecy : 26,1%
7 – QRM : 22,4%
8 – Amiens : 22%
9 – Bastia : 21%
10 – Laval : 19,5%
11 – Guingamp : 19,2%
12 – Saint-Étienne : 16,4%
13 – Pau : 16,3%
14 – Grenoble : 15,9%
15 – Concarneau : 14,8%
16 – Paris FC : 14,7%
17 – Caen : 13,7%
18 – Ajaccio : 11,1%
19 – Angers : 9,4%
20 – Auxerre : 7,4%

Venant de dépasser la centaine de matches joués sous le maillot de Monaco, le latéral Ismail Jakobs mentionne aujourd'hui dans Nice-Matin sa plus belle passe décisive. "Celle que je donne à Myron Boadu reste spéciale pour moi. J'aurais pu marquer mais c'était sans aucun doute un moment sympa."

D'une frappe du gauche, Ricky Van Wolfswinkel (35 ans) a marqué ce soir sur le terrain de Heerenveen lors de la 28e journée de Eredivisie le 200e pion de sa carrière professionnelle, son 12e de la saison pour Twente (actuellement 3e de l'élite néerlandaise derrière le PSV et Feyenoord mais devant AZ et l'Ajax). Pour rappel, l'ancien numéro 9 de Christophe Galtier avait mis 9 buts en 40 matches (29 comme titulaire) lors de son unique saison verte (2014-2015).

Supporter des Verts, le sénateur de la Loire Pierre-Jean Rochette s'exprime (très bien) dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Les sanctions collectives et les amendes ? Pour un club comme Saint-Etienne, il y a une certaine iniquité. Un club avec un investisseur étranger qui n’a pas de difficulté d’argent, ce n’est finalement pas très grave d’avoir des amendes pour fumigènes. C’est un peu l’environnement du foot business : le plus riche gagne à l’arrivée. C’est exactement ce que je dénonce. Le foot français est avant tout un foot populaire. Bien entendu, le business est installé dans ce monde. Mais il y a plein de clubs qui ont un public fidèle, qui les suit, et qui leur permet parfois de renverser un match et ça, ça ne s’achète pas. Je souhaite qu’on leur lâche un peu la grappe, à ces supporters. Que l’on soit strict, rigoureux et sans concession quand il y a des choses graves, quand on peut blesser, je l’entends. De là à toucher à la magie du spectacle, il y a un fossé. La pyrotechnie fait partie du spectacle. On doit l’écrire dans un texte pour l’autoriser.

Le drame dans tout ça, c’est que nous sommes à Saint-Etienne à un moment de notre histoire où nous avons besoin de nos supporters. Nous sommes aussi à un moment de la vie du club où il y a des anniversaires du club ou de groupes de supporters. Il y a forcément des célébrations qui vont avoir lieu. J’espère que ça ne donnera pas lieu à des fermetures de tribunes car pour l’avenir sportif du club, jouer à huis clos, ce n’est pas du tout pareil que dans un stade plein. Nos joueurs ont besoin de leur public. Cela a une incidence sur les résultats sportifs. Je suis plutôt favorable à un encadrement clair, notamment de la pyrotechnie et que ça ne donne plus lieu à des fermetures de tribunes.

J’étais présent au barrage contre Auxerre et il est évident que cela a nui à la cause des supporters et des ultras. Sur un petit échantillon de personnes qui n’arrivent pas à se contrôler, on jette l’opprobre sur le monde du supportérisme. Les sanctions collectives ne fonctionnent pas aujourd’hui. On a les moyens d’identifier les personnes qui commettent ces agissements, on a la technologie pour savoir qui fait quoi. Je suis pour un dialogue nourri avec les supporters. Des institutions existent. Il y a l’ANS. Au niveau parlementaire, on a Foot Uni, où l’on discute entre clubs et parlementaires. Au sein de ces deux institutions, on est en capacité de trouver des solutions pour la situation s’améliore.

Je suis solidaire des supporters nantais. Saint-Etienne et Nantes sont régulièrement frappés par des interdictions. Je sais ce que c’est de ne pas pouvoir aller soutenir son équipe, d’autant plus dans des moments où elle en a besoin. En tant qu’élus, on doit trouver la voie pour faire en sorte que ces fermetures deviennent l’exception, car on n’est pas à l’abri d’un dérapage, et non pas une habitude comme c’est le cas actuellement. J’en ai parlé avec la ministre des sports, elle n’est pas fermée à la discussion.

Une tribune fermée, c’est une défaite, c’est la mort d’une identité. Les ultras font partie de l’identité de nos territoires. Quand vous parlez de Saint-Etienne ou de Nantes, ce sont des villes qui sont aussi connues à travers leurs supporters. Ils se déplacent, font rayonner leur ville, leur territoire. Être supporter, ça fait aussi partie de la vie. Depuis l’Antiquité, on a besoin d’avoir des convictions en dehors du domaine politique et qui permettent d’avoir un exutoire dans un monde un peu différent que celui qu’on côtoie au quotidien."

Comme au match aller à Londres, William Saliba a mangé Erling Haaland dimanche dernier à Manchester. Les Citizens, qui avaient toujours réussi à marquer dans leur antre en championnat depuis deux ans et demi, ont concédé un match nul et vierge car l'ancien défenseur central stéphanois a été impérial.

"C'est si rare de réussi une clean sheet ici... La dernière fois en Premier League, ça remonte à 2011. William Saliba est l'homme du match, il a été absolument exceptionnel. C'est un géant sur le terrain" s'est exclamé au micro de Sky Sports l'ancien latéral droit des Red Devils et des Three Lions Gary Neville.

Sans surprise, l'ex-acolyte de Wesley Fofana est dans la très verte équipe type des Français du week-end aux côtés de quatre autres ancien joueurs stéphanois.

Restes (Toulouse) - Amian (Nantes), Saliba (Arsenal), Mangala (Estoril), Pierre-Gabriel (Dinamo Zagreb) - Youssouf (Famalicao), Akliouche (Monaco), Aouchiche (Sunderland) - Arconte (Rodez), Diaby (Aston Villa).

Extraits des commentaires de la Pravda :

"Estoril a réussi un sacré coup en l'emportant, comme au match aller, face au FC Porto (1-0). Aligné à gauche dans une défense à trois, Eliaquim Mangala a été précieux pour contenir les assauts adverses. Face à son ancien club, il a livré une première mi-temps de haute volée, s'interposant in extremis sur plusieurs situations chaudes. Après la pause, son équipe n'a pas flanché et Mangala a même terminé la partie avec le brassard de capitaine.

Dans le choc très attendu du week-end entre Manchester City et Arsenal (0-0), William Saliba a forcé le géant norvégien Erling Haaland à rester muet pendant 90 minutes. Le défenseur central a été impérial dans ses duels. La paire composée de Saliba, élu homme du match, et du Brésilien Gabriel a formé une charnière injouable pour verrouiller l'attaque de City et marquer Haaland à la culotte.

Samedi soir se disputait le 241e match du derby éternel, sommet du football croate entre l'Hajduk Split et le Dinamo Zagreb. Particularité de la rencontre, la ligne défensive des Zagrebois était composée à 75 % de joueurs français : Kévin Théophile-Catherine, Maxime Bernauer et Ronaël Pierre-Gabriel. Positionné dans le couloir gauche, l'ancien Stéphanois a été impeccable défensivement avec 100 % de tacles réussis, 9 récupérations et 7 duels gagnés. Pour couronner sa bonne prestation, il s'est montré aux avant-postes et s'est mué en passeur sur le seul but du match, marqué par l'international croate Bruno Petkovic (1-0).

Si Sunderland restait sur sept matches sans succès en Championship, Adil Aouchiche s'est chargé d'endiguer cette mauvaise série en guidant les Black Cats vers la victoire face à Cardiff City (2-0). L'ancien titi, positionné derrière l'attaquant, s'est régalé. Il a d'abord transformé en force un penalty avant de délivrer un centre précis pour Jobe Bellingham, petit frère de Jude, pour le but du break. De plus, le numéro 22 a constamment permis de fluidifier le jeu de son équipe grâce à ses orientations, souvent en une touche, et a soulagé les siens en obtenant plusieurs fautes (3).

Actuellement huitième de la Liga Portugal, Famalicao a pu compter sur Zaydou Youssouf pour s'assurer la victoire contre Gil Vicente ce vendredi (2-1). Le joueur de 24 ans a réalisé un très bon travail défensif durant 74 minutes. Formé aux Girondins de Bordeaux, il s'est notamment distingué sur la totalité de ses tacles réussis, ses sept récupérations mais aussi ses dix duels remportés."