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poteaux carrés

Un match important pour Lobry

04/05 09:00

S'apprêtant à retrouver les Verts dans un stade où il avait réduit le score pour l'ASSE la saison dernière, Victor Lobry s'est confié à L'Echo de l'Armor et de l'Argoat. Extraits.

"J’étais en fin de contrat et j’avais fait 2 bonnes saisons à Pau. Au début je pensais à la Ligue 1 parce que des clubs s’intéressaient à moi et après Saint-Étienne est arrivé et j’étais libre donc ça ne se refuse pas. Pau m’avait fait une proposition, mais pour eux aussi c’était le moment que j’aille voir ailleurs donc le coach Didier Tholot m’a accompagné. 

A Sainté, au début ça se passait vraiment bien pour moi. Je jouais tous les matchs, on fait une bonne fin de saison où on arrive à remonter au classement et puis sans plus d’explication le coach me sort de l’équipe. Pour moi, le foot, c’est fait pour jouer et être sur le terrain. Je ne voulais pas trahir ma pensée à ce niveau-là. J’aurais bien aimé aller au bout de l’aventure, mais je voulais surtout jouer au foot donc je devais partir.

J’ai eu le coach Stéphane dumont au téléphone et son discours m’a convaincu. Et ce que je voyais de l’équipe de l’extérieur me correspondait donc je me suis dit pour 6 mois c’est la belle aventure. Le classement aussi est rentré en compte. On pouvait aller chercher quelque chose donc c’est ça qui m’a attiré aussi. 

Franchement ça a été super vite. Je pense que le fait d’arriver en cours de saison à un moment où il y a beaucoup de matchs, ça accélère l’acclimatation. Mais le vestiaire est top et le staff m’a mis dans les meilleures conditions. La ville et le public me correspondent donc franchement, je me suis bien adapté ici. 

Prolonger l'avanture ici ? On en parle un petit peu après on verra où ça mène, mais on a déjà beaucoup à faire avant la fin de saison et puis on verra après ce qu’il en est. Dès qu’on est arrivés avec mes agents, on a été super bien accueillis. Tout le monde est souriant et heureux d’être là. Je pense que le club compte aussi beaucoup dans la ville et la région donc on sent que les gens nous poussent à donner le meilleur. 

Là, c’est la fin du championnat, il faut tout lâcher et aller de l’avant. Qu’on n’ait rien à regretter et qu’on mette toutes nos forces dans la bataille. Si on n’est pas barragiste dans tous les cas, ce sera un échec. Ce match contre Saint-Etienne est important pour l’équipe et pour moi parce que forcément quand on part on a envie de prouver au club et au coach qu’on aurait pu continuer l’aventure."

 

Galette est redevenu heureux

04/05 08:44

Actuellement sous contrat avec Al Duhail (Qatar) jusqu'en juin 2025, Christophe Galtier se livre dans la Pravda du jour. Extraits.

"Le racisme, la discrimination ne font pas partie de mon logiciel car j'ai grandi dans un milieu multiculturel et évolué, tout au long de ma carrière, dans un tel milieu. Tout ça ne fait pas partie de qui je suis. C'était donc un réel choc d'être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour de tels motifs. Cela fait partie des épreuves de ma vie.

Je me suis réfugié dans le sport, pour nettoyer mon cerveau et continuer à vivre, au sens propre du terme, de ma passion du football. Je ne me suis pas isolé. Je n'ai pas voulu. J'ai continué à échanger avec des joueurs, des entraîneurs. Je ne peux pas les citer, car il y en a eu beaucoup. Si mes mots pour les remercier sont forts, ils demeurent insuffisants.

En apprenant ma relaxe, j'ai été heureux pour ma famille et aussi pour la fonction d'entraîneur. Cela a été une infamie. La justice a établi mon innocence. Sans aucun doute possible. C'est pour cela que je suis heureux. Les accusations dont j'ai été l'objet n'avaient aucun sens. Mon parcours de vie, de joueur et d'entraîneur en témoigne.

Les plaintes que j'ai déposées contre aux plaintes que j'ai déposées contre contre Julien Fournier, Romain Molina et Daniel Riolo pour diffamation, dénonciation calomnieuse et  risque causé à autrui ? J'ai pris la décision de demander à mes avocats de ne pas donner suite. La justice a déjà perdu suffisamment de temps et de moyens avec cette triste affaire. 

Même si je n'arriverai jamais à comprendre comment un être humain peut faire autant de mal, tout ce que l'on a pu endurer, ma famille, mes proches et moi-même, doit rester derrière nous. Je regarde désormais devant moi. Je vis, je dors et je me nourris football. Je suis redevenu heureux.

Le jour où j'ai pris la décision de ne pas rejoindre l'OM a été le moment le plus difficile de ma carrière. Stéphane Tessier a été pendant cinq ans mon directeur à Saint-Étienne et il était présent lors de mon rendez-vous avec Pablo Longoria, en octobre. Je n'ai pas suivi le conseil de ma femme parce que le timing n'était pas bon. J'ai ressenti au fond de moi que je n'avais pas le droit d'associer malgré lui et malgré moi le club à mon rendez-vous au tribunal.

La pression allait monter crescendo et j'allais dépenser de l'énergie pour ma défense. Jean-Louis Gasset réussit un travail magnifique. Je n'avais d'ailleurs aucun doute sur sa capacité à fédérer autour de lui. Aubame, avec lequel nous avons une belle histoire, a mis un peu de temps à retrouver ses jambes car il n'a pas eu beaucoup de temps de jeu à Chelsea, l'an passé. Et il est le meilleur buteur de la Ligue Europa."

Je suis sous contrat et heureux au Qatar, en famille et avec des gens qui ont été omniprésents dans une période où vous m'avez mis à la une de L'Équipe dans les accusations et dans un petit encart, une vignette, pour la relaxe. Je ne me projette sur rien, si ce n'est sur une saison à finir, avec la Coupe de l'Émir, la compétition la plus importante au Qatar car le vainqueur est qualifié pour la Ligue des champions asiatique."

Dujeux rageux, pas courageux ?

03/05 23:48

Après avoir exprimé sa rage de vaincre ce soir au bord du terrain, Alexandre Dujeux a commenté en conférence de presse le succès de son équipe contre Pau, permettant au SCO de reprendre provisoirement la deuxième place à l'ASSE.

"Cette victoire, les garçons sont allés la chercher, ils ont mis ce qu’il fallait dans le match en termes d’intensité, de qualité. C’est une belle soirée pour nous. C’est vrai que c’est rageant de prendre ce but sur coup de pied arrêté à ce moment-là du match. On voulait mettre ce deuxième but pour avoir un peu de marge et on prend ce but rapidement ensuite… Mais on a réussi à tenir jusqu’au bout. Ça ne nous porte pas préjudice.

On a eu pas mal de temps forts dans ce match, on a 23 tirs, peut-être le record de la saison pour nous. On a des choses qui reflètent ce qu’on a mis dans ce match et qui sont des satisfactions, à trois matches de la fin, dans un match important. Réussir à jouer avec autant d’allant, c’est remarquable. Je suis fier de mes joueurs. On a réussi à se lâcher, se relâcher face à une belle équipe de Pau.

On sait que Saint-Etienne est sur une dynamique formidable. Notre travail, c’était d’essayer de gagner nos trois derniers matches. On en a gagné un, il en reste deux, aller au bout de ce qu’on peut faire. Relancer une dynamique à ce moment-là de la saison, c’est remarquable. Maintenant, ce samedi, je ne sais pas si je vais avoir le courage de regarder le match de Saint-Etienne, je n’en sais rien."

Le SCO met la pression sur l'ASSE

03/05 23:32

Malgré la titularisation de Louis Mouton, la rapide entrée en jeu de Henri Saivet et la passe décisive de Loïs Diony sur la réduction du score des Béarnais, le SCO a logiquement battu 2-1 le Pau FC ce soir et reprend provisoirement la 2e place à l'ASSE, qui la retrouvera dès demain soir à moins d'une défaite au Roudourou.

Pour rappel, les Angevins auront un délicat déplacement la semaine prochaine à Annecy (qui s'est imposé 3-1 à Rodez) avant de recevoir Dunkerque, quasiment maintenu comme les Hauts-Savoyards vu leur avance sur l'Estac, dont le match a été arrêté à la 89e à 1-1 suite à des jets de fumis d'ultras troyens excédés.

Si les Verts ne bouclent pas leur montée dès la réception du RAF vendredi prochain, ils tenteront de la décrocher lors de la dernière journée sur le terrain d'un QRM officiellement relégué depuis ce soir.

Un groupe sans surprise pour aller conquérir le petit village...

03/05 18:15

... qui résiste trop souvent à l'envahisseur vert.

ODO, du fait de la suspension de Monconduit et de la blessure de Wadji a choisi sans surprise de rappeler dans le groupe Lamine Fomba et Maxence Rivera pour le déplacement demain à Guingamp (19h).

ALV !

Thomas frustré

03/05 14:35

Avant de recevoir le Stade Lavallois ce soir, le capitaine caennais Romain Thomas est revenu en conférence de presse sur la récente défaite de Malherbe dans le Chaudron.

"Par rapport à ce que Nicolas Seube a fait depuis son arrivée, ce ne sera pas un échec si on ne finit pas dans le Top 5. Avec les 3 mois sans victoire, c’est déjà inespéré d’en être là aujourd’hui. On est parti de tellement loin. À la veille de la réception de Bastia, on ne savait plus comment faire pour gagner un match. J’étais le premier déçu après Saint-Étienne, quand on n’est pas loin d’un truc et qu’on n’arrive pas à l’atteindre, ça fout les boules. Mais le mot échec est fort.

Par rapport à Saint-Étienne, il y a de la frustration. On a fait un match consistant sur 90 minutes. Il nous a manqué ce qui nous fait défaut cette année : l’efficacité et le fait d’être plus juste dans la phase finale. Il y a des équipes qui ont plus de moyens financiers et qui peuvent recruter des noms et des joueurs d’expérience pour monter. Mais on voit que Bordeaux est en difficulté aujourd’hui.

Même Saint-Étienne l’a été en début de saison. Malherbe reste le 10e budget de Ligue 2. Pour moi, Rodez a tout compris. Cela fait plusieurs années que ce club travaille avec des joueurs revanchards, aux parcours atypiques, qui arrivent avec les dents longues. Ça rend tout de suite quelque chose d’hyper intéressant. C’est ce qu’il faut réussir à trouver ici, cette osmose qu’on a eu du mal avoir sur l’ensemble de la saison."

Ça fait du bien !

03/05 10:34

Titularisé 15 fois (sur 16) depuis son retour, Yvann Maçon revit cette année, et comme il l'a dit près d'une demi-douzaine de fois hier en conférence de presse, ça fait du bien  :

"Avoir le public, tout l’engouement de Saint-Etienne, c’est vraiment beau. Moi j’ai pas souvent connu ça, et voir que tout le peuple est derrière nous ça fait vraiment plaisir. On peut se balader tranquillement en ville sans recevoir des petites remarques un peu désobligeantes (rires). Ça fait du bien, on est bien, tout le monde est bien. Je suis revenu pour un objectif, on s’en rapproche tous ensemble, du coup ça fait vraiment du bien parce que c’était vraiment dur les dernières années. Tout le monde a retrouvé les couleurs, et ça fait énormément plaisir car vivre les dernières places c’est compliqué et quand on vit les premières places c’est plus facile, mentalement, physiquement. Ça fait plaisir à tout le monde. La deuxième partie de saison qu’on fait, qu’importe l’avenir de chacun, on en parlera des années après. Ça rassemble et unit tout le monde.

J’ai envoyé un petit message de remerciement à deux potes à moi du Paris FC. Je les ai remerciés. J’étais vraiment content. Ça ne change rien à l’approche de nos matches, car on veut gagner nos trois matches. On ne change pas d’état d’esprit, on ne veut pas se relâcher, ce serait une grosse erreur. A Guingamp on va vraiment chercher la victoire, même pas un match nul. Je n’aime pas trop regarder l’équipe qu’on va jouer, ça ne sert à rien, il faut garder le même état d’esprit. On sait se dire les choses, et on avance, il n’y a pas d’ego surdimensionné, pas un joueur qui pense qu’il est meilleur que l’autre. Du coup on est attentif à l’autre, il y a une concurrence saine qui fait beaucoup de bien à l’équipe. Il y a eu un déclic après Dunkerque, on s’est dit les choses, on a cravaché, ça a payé."

 

Moueffek en Avant contre Guingamp

03/05 10:09

Si les Verts ne sont pas toujours en réussite contre Guingamp (euphémisme), il y en a un qui se réjouit probablement de se rendre au Roudourou, c'est Aïmen Moueffek.

Notre buteur de samedi dernier a en effet inscrit 2 de ses 4 buts en Pro sous le maillot vert contre les Costarmoricains.

A 23 ans, celui qui clame son envie de prolonger en vert vit sa plus belle saison, et plus précisément sa plus belle moitié de saison à Sainté puisqu'il a participé à 31 matchs (sur 35) et connu 19 titularisations (dont 12 en 2024). Hormis Chambost, il est le milieu le plus souvent aligné d'entrée par ODO en 2024.

Pour rappel, la saison dernière, la plus pleine (la moins vide ?) à ce jour, il avait disputé 23 matchs (pour 12 titularisations).

Angers n'est pas Sainté, Kopa n'est pas Geoffroy (2)

03/05 09:10

Alors que le Chaudron sera à guichets fermés pour la 5e fois consécutive vendredi prochain (du jamais vu dans la riche histoire de notre fabuleux club), le stade Raymond-Kopa sera loin d'être plein ce soir lors du match qui opposera le SCO de Loïs Diony au Pau FC de Louis Mouton et Henri Saivet. Dans sa dernière édition, Le Courrier de l'Ouest s'en désole.

"Le SCO affiche cette saison ainsi une moyenne de 9000 spectateurs, rehaussée par les réceptions de Saint-Etienne (15 662) et Laval (16 785) en seconde partie de saison. Les deux seuls rendez-vous où la tribune Jean-Bouin a été ouverte. Face à deux adversaires à part qui ont attiré la foule… davantage que les enjeux de cette fin de saison. En 2024, hormis donc Sainté et Laval, aucune affluence à Kopa n’a dépassé la barre des 10 000. Ce pourrait être le cas ce soir, mais seulement de peu car la tribune Jean-Bouin sera encore fermée...

Difficile de sortir Angers de son rapport distancié avec son club. La perspective de retrouver la Ligue 1 après 22 ans d’attente avait toutefois eu cet effet, en 2015. Ils étaient ainsi près de 15 000 à encourager le SCO face à Sochaux, lors de l’avant-dernier match à domicile de la saison, dans un stade Jean-Bouin d’une capacité d’à peine 17 000 places alors. SCO-Pau, malgré un contexte similaire, n’attirera pas autant. L’attente n’est pas la même, et une belle saison sportive n’a pas suffi à effacer les trois dernières, qui ont largement entâchée l’image du club. Les fractures entre le SCO et son public ne sont semble-t-il pas encore toutes réparées.

Cette situation déçoit, voire suscite l’incompréhension au sein du vestiaire angevin. Joueurs et staff ayant le sentiment d’avoir offert une belle image du club, en plus d’afficher le meilleur bilan du championnat à domicile (39 points pris sur 51 possibles). Alexandre Dujeux laisse  poindre sa frustration. "J’aurais aimé qu’on ait un maximum de pression populaire pour nous permettre d’aller au bout de ce qu’on peut faire. Ça joue sur notre équipe, sur l’équipe adverse, sur l’environnement, sur l’arbitrage… Ça met une pression sur tous les acteurs. On aurait aimé se servir de ça. Il faudra qu’on le fasse à trois tribunes au lieu de quatre."

Les rencontres contre les Verts sont toujours particulières

03/05 08:36

Comme le rapporte L'Echo de l'Armor et de l'Argoat, l'entraîneur guingampais Stéphane Dumont a évoqué hier le match qui opposera son équipe à l'ADDE demain à 19h00 au Roudourou.

"Les joueurs sont concernés, exigeants avec eux-mêmes et soudés. Après nos deux défaites successives à domicile en trois jours [contre Bastia et Angers, ndp2], on a redressé la barre en gagnant à Pau le week-end dernier. On a fait un vrai bon match et une bonne première mi-temps. On a été capable d’être solide, bien organisé et faire mal quand on en a eu l’occasion. En termes de caractère, d’état d’esprit, de qualité, c’était quelque chose d’intéressant.

On a toutefois manqué d’efficacité. C’est un mal récurrent depuis le début de saison qui nous empêche d’être plus haut. Il nous manque plus de relâchement dans les moments importants. Saint-Etiene est une équipe solide qui prend peu de buts, avec de la qualité. J'espère qu'on aura plus de réalisme devant le but contre les Verts.  L’objectif c’est de jouer un bon match face à une belle équipe. Les rencontres contre Saint-Étienne sont toujours particulières." 

 

You, Thioub

03/05 08:15

Ayant tourné Kazakh il y a 2 mois après avoir participé aux descentes en L2 de l'ASSE puis du SCO, l'attaquant de Yelimay Semey Sada Thioub (28 ans) a marqué le week-end dernier dès la 3e minute de jeu son premier but sous son nouveau maillot vert contre Ordabasy. Un pion à voir sur youtube que l'on rebaptisera youthioub à cette occasion...

 

Comolli a dû séparer Nanard et Roro

03/05 07:57

La Pravda du jour met à l'honneur Damien Comolli. Extraits.

"Arsène Wenger raconte : "Il m'a approché et ça a démarré de là. Comme Damien est un passionné total du football, très intelligent, autocritique, intéressant par sa volonté de toujours avancer et de progresser, je l'ai encouragé pour son développement personnel. À Arsenal, je l'ai embauché comme scout. Cela lui a été bénéfique, parce qu'il possède un autre avantage : il parle beaucoup de langues. Cela l'a aidé à développer des connections dans un football de plus en plus internationalisé."

Damien Comolli s'est façonné l'image d'un dirigeant mystérieux, avare de confidences, à la fois intransigeant et avant-gardiste. Davantage à l'étranger qu'en France, où ses expériences comme directeur sportif de l'AS Saint-Étienne demeurent mitigées (2004-2005, puis 2008-2010). Élie Baup, entraîneur des Verts lors de son premier passage, se rappelle : "Apôtre d'Arsène Wenger, ses idées de jeu sont bonnes. Mais avec ses croyances fortes, il reste trop sur ses idées. Ce n'est pas un mec consensuel. Influencé par la culture britannique, il garde cette posture de pince-sans-rire à l'anglaise qui met tout le monde à distance."

Rare Français à avoir occupé le poste de directeur sportif dans des clubs aussi prestigieux que Tottenham (2005-2008) et Liverpool (2010-2012), il est encore arrivé à le décrocher à Fenerbahçe (TUR), au sortir d'une traversée du désert de 6 ans. Comolli est devenu un stratège aux yeux des richissimes quinquagénaires américains s'offrant des clubs européens. Du Californien John Henry, qui l'a fait venir à Liverpool, au New-Yorkais Gerry Cardinale, fondateur de RedBird Capital Patners, qui lui a confié la présidence du TFC.

"Damien pilote désormais tout seul, comme le Monarque, observe Baup. S'il se montre froid, il est capable de dégoupiller." Wenger acquiesce : "Comme tous les passionnés, il peut être excessif, dans le positif comme le négatif. Le football mène à ça." À monter sur le bureau de ses présidents stéphanois, pour que Bernard Caïazzo et Roland Romeyer arrêtent de s'attraper par le col, ou en se présentant éméché devant les médias, après la victoire en Coupe de France."

Pierre Gagnaire toujours vert !

02/05 20:59

Cette sympathique scène n'a pas échappé à notre fidèle potonaute Me Gusta Mendoza : Pierre Gagnaire (74 ans) a lancé le match Guingamp-Sainté hier soir sur M6 lors de l'émission Top Chef.

Pour rappel, le natif d'Apinac (Loire) a plusieurs fois parlé de son attachement aux Verts : dans France Football en octobre 2012, dans Le Monde en avril 2016, dans le quotidien suisse Le Matin en octobre 2016, dans Le Parisien en juillet 2020,

Omar en pince pour Gautier

02/05 17:49

En conférence de presse, Omar Daf a commenté aujourd'hui les nominations pour le trophée UNFP du meilleur gardien de la saison de L2.

"Vu sa saison et ses performances, je pense que Régis Gurtner aurait mérité d’y être. Il fait partie de la deuxième meilleure défense du championnat, rien pour ça il aurait été logique qu’il soit dedans. Il fait partie des meilleurs gardiens du championnat, et pas seulement cette saison. Quand on regarde la carrière de Régis, sa personnalité, l’image qu’il dégage et sa régularité, c’est un garçon qui doit y être chaque année. Ce sont des garçons qu’il faut récompenser pour le bien de notre sport. Cela aurait été logique. Je vois comme lauréat Gautier Larsonneur, qui a fait beaucoup de bien à Saint-Etienne, par sa personnalité et ses qualités."

L'ASSE, club français le plus ancré dans son territoire

02/05 17:27

Dans sa dernière lettre hebdomadaire, l'Observatoire du football du CIES (Centre International d'Etude du Sport) a classé les clubs en fonction d'un indice d'ancrage territorial calculé à partir de la moyenne de deux variables :  la part de joueurs nationaux et de footballeurs formés au club parmi ceux utilisés en championnat lors de la dernière année.

L'ASSE est de loin le club pro français ayant le meilleur indice (73,1% soit 89 joueurs nationaux et 31 joueurs formés au club) devant le HAC (67,8%), le Stade Lavallois (65,6%), le Stade Malherbe de Caen (63,2%) et l'En Avant Guingamp (62,2%). Les 5 derniers sont l'AS Monaco (34,2%), le QSG (32,5%), le TFC (31%), le Stade de Reims (27,4%) et bien sûr l'OM (22,8%).

Au nombre des joueurs formés au club, Sainté n'est devancé que par les Girondins (41) et les vilains (32). Au nombre des joueurs nationaux, seuls Annecy, Laval et Rodez précèdent les Verts.

KMP a une relation particulière avec les Verts

02/05 16:41

Avant le match qui opposera demain Lens à Lorient, Kévin Monnet-Paquet parle de sa relation particulière avec les Verts sur le site officiel des Merlus. Extraits.

"J’ai fini la saison dernière à l’Aris Limassol à Chypre. Je suis revenu en France à l’issue de mon contrat pour voir si un nouveau projet allait se présenter à moi mais je n’ai pas reçu d’offres intéressantes. J’ai patienté un peu mais j’ai pris la décision d’arrêter. Je vis aujourd’hui sur Saint-Etienne avec ma femme et mes enfants.

J’ai eu des touches avec certaines équipes de Ligue 2 mais cela ne s’est pas concrétisé. Il aurait sans doute fallu que je reparte seul, sans la famille, mais l’idée n’était pas de la refaire bouger non plus. J’ai bien attendu de voir ce qu’il pouvait se passer mais je n’ai pas trouvé de terrain d’entente. J’ai préféré privilégier l’aspect familial. Je pense que j’aurais pu continuer pendant encore au moins une saison, en Ligue 2 ou en National, pour me faire plaisir. Mais j’ai plus pensé à la famille. Le fait d’avoir enchaîné aussi trois croisés en quatre ans ne m’a pas aidé. J’ai pioché un peu physiquement et mentalement ce n’était pas facile.

J'ai été en pourparlers avec Bourgoin-Jallieu, ma ville d’origine. Je connais bien Djemal Kolver, un des dirigeants du club. Il m’avait dit que je pouvais intégrer leur effectif vu que Bourgoin montait en National 2 afin de les aider à se maintenir.  C’était la première fois de l’histoire du club. A la base, je privilégiais un projet professionnel malgré tout et si je ne trouvais rien d’intéressant, j’aurais pu envisager Bourgoin. Dans ma tête, je n’étais pas tout à fait prêt pour jouer en N2. C’était très sympa de leur part de penser à moi, l’occasion était belle pour boucler la boucle. Ça ne s’est pas fait, c’est la vie.

J’ai pris un peu de temps avant d’arrêter. Aujourd’hui, j’ai un ou deux projets qui n’ont rien à voir avec le football. J’étudie la situation. Mais le foot c’est toute ma vie, je mène une réflexion là-dessus aussi. Ça m’intéresserait beaucoup. Il y a tellement de choses à faire, j’ai pas mal d’opportunités.

Les derbies face à l’OL, les Coupes d’Europe avec Galtier… Saint-Etienne, ce fut très intense. J’avais bien démarré mais au bout de deux mois, je suis pris en grippe par les supporters. J’ai quand même réussi à inverser la tendance. Au final, je suis parti en bons termes avec eux. C’est aussi là-bas que mes enfants sont nés. J’ai donc une relation particulière avec ce club et son environnement.

Mes blessures aux croisés ont accéléré ma fin de carrière. Même si je l’ai terminée à 35 ans. Sans ses blessures, j’aurais sans doute joué 2-3 ans de plus. Quand je me blesse en 2019, j’étais au top de ma forme à Saint-Etienne avec Jean-Louis Gasset. On a fini 4ème, on envisageait la Ligue des Champions… Physiquement, je n’avais aucune alerte. C’est un peu paradoxal car je n’avais jamais connu de grosses blessures durant ma carrière et celle-ci est arrivée comme ça. J’ai toujours fait 30-35 matches par saison plus les matches de Coupe d’Europe.

Je me fais opérer mais la greffe ne tient pas au bout d’une semaine de reprise. Le COVID arrive par-dessus et je ne peux pas faire de rééducation à proprement parler. Claude Puel arrive ensuite à Saint-Etienne et souhaite rajeunir l’effectif. Sachant que je sortais de deux croisés, je ne vais pas vous faire un dessin…Je décide de partir à Chypre et là-bas je me fais l’autre genou….J’en ai connu des joueurs blessés mais vivre ce type de périodes est une expérience. J’ai toujours fait l’effort de revenir ce qui me permet de finir sur un titre avec Limassol et non sur une blessure.

Les raisons pour lesquelles je suis retourné m’installer à Saint-Etienne ? C’est le club où je suis le plus resté, 7 saisons. Un lien s’est créé avec les supporters, l’environnement du club, mes enfants sont nés là-bas. C’est un club qui a compté. Comme Lens et Lorient aussi d’ailleurs. Je n’ai jamais changé de club au bout d’une saison. Je me suis toujours imprégné de tous mes clubs. J’ai beaucoup d’estime pour ces trois équipes. Je suis parti en bons termes, j’ai toujours tout donné. C’est une fierté de ma part. J’étais un joueur régulier et fiable, les coaches m’ont toujours fait confiance. Cela veut dire que j’étais important pour tous ces clubs. J’ai aimé ma stabilité, ma carrière est faite ainsi. J’ai fait une carrière honnête et honorable en Ligue 1."

Personne n'est très serein

02/05 16:27

Avant de recevoir Laval demain soir, l'entraîneur caennais Nicolas Seube est revenu ce jeudi en conférence de presse sur la défaite de son équipe à Sainté.

"J’ai le sentiment que tout peut encore arriver jusqu’au 17 mai. Même si on part avec une cote très élevée chez les bookmakers pour décrocher les barrages car nous sommes à 4 points du 5e [le Paris FC, qui va samedi après-midi à Auxerre, ndp2]. Notre mission, c’est de gagner tous les matches. Après ça, on se donne le droit de rêver.

Nos concurrents directs ont des matches difficiles et à enjeux à jouer. Pour avoir affronté un club qui jouait un match à enjeu la semaine dernière, personne n’est très serein. Ce n’est pas simple de jouer sous pression, même pour Saint-Étienne. Ce qu’on avait proposé était plus que cohérent. Notre mission est là.

Si on gagne et que le Paris FC perd, on ne sera qu’à 1 point. Si on reste à 4 points, on aura encore une chance aussi. On a tellement laissé de cartouches qu’on n’a plus le droit à l’erreur. On aurait pu être à la place de Saint-Étienne, on était devant eux en février. Mais le seul moment où on a réussi une série, c’est fin décembre et début janvier."

 

Rarement on gagne en Bretagne

02/05 13:31

Comme le souligne Opta,  Sainté a perdu 9 de ses 11 derniers déplacements en Bretagne en championnat, les seules exceptions étant un succès 2-0 à Rennes en février 2021 en Ligue 1 (buts de Denis Bouanga et Arnaud Nordin), et une victoire 1-0, à Lorient, contre Concarneau le 23 septembre dernier en Ligue 2 (but d'Ibrahim Sissoko). 

Pour rappel, les Verts ont joué 12 matches dans leur histoire au Roudourou pour un bilan de 7 défaites, 2 nuls et 3 victoires, la dernière remportée en janvier 2019 grâce à un coup franc obtenu par Rémy Cabella et transformé par Wahbi Khazri.

On partira sans Ibra

02/05 13:05

Olivier Dall'Oglio a indiqué à la mi-journée que les Verts partiront dans les Côtes d'Armor sans leurs Ibra.

"On est très déçus pour Ibrahima Wadji qui manquera au moins les deux prochains matchs, mais on attend les dernières analyses. C'est difficile pour lui, mais c'est un garçon très fort mentalement. Ibrahim Sissoko a lui repris la course, il est dans les temps. On verra où il en est la semaine prochaine. Pour les autres, on a géré les temps d’entraînement. Il n’y a pas eu trop de stigmates de cet enchaînement de trois matchs."

On rappellera que Thomas Monconduit (suspendu) ratera également les retrouvailles avec Victor Lobry.

Djo aux JO ? (5)

02/05 11:22

Membre du trio de préparateurs physiques en charge du groupe pro de l'ASSE (avec Benjamin Guy et Alessandro Zambelli), Philippe Djo Petitjean (27 ans) s'est confié à France 3 Auvergne Rhône-Alpes. Extraits.

"Les matchs de l’ASSE sont souvent le samedi, ça me laisse les dimanches pour les compétitions d’athlétisme. J'ai le soutien des présidents mais aussi du responsable de la préparation physique mon supérieur direct, du coach, et même des joueurs, qui sont déjà venus m’encourager en compétition quand ils en ont eu l’occasion ! Ça fait vraiment plaisir. Cette situation permet même une certaine émulation dans mes séances avec les joueurs. Ils connaissent mon objectif olympique alors dès qu’ils parviennent à me battre sur un exercice ou deux, ils en profitent pour me chambrer un peu. C’est bon enfant, et ça nous pousse eux comme moi à nous dépasser pour gagner le droit de chambrer l’autre.

Pour se qualifier aux JO aux 110m haies, il faut soit réussir les minimas olympiques (13’’27), soit faire partie des 40 meilleurs athlètes qui n’ont pas réussi les minimas, dans la limite de 3 athlètes par nation. C’est grâce à la deuxième option que j'espère me qialifier. Il faudrait pour cela me rapprocher des 13’’70. On a beaucoup travaillé cet hiver, j’ai hâte de commencer ma saison d’été pour voir si j’en suis capable. La fédération du Togo a peu de moyens pour nous aider, mais ils ont le mérite de nous suivre, de nous soutenir, et j’ai hâte de les représenter pour la première fois lors des championnats d’Afrique en juin prochain.

J'estime avoir 15% de chance de parvenir à me qualifier aux JO de Paris. Moi depuis 2 ans j’en parle avec le terme d’objectif. Si je commence à parler de rêve c’est moins concret, et je deviens moins concentré. Alors c’est un objectif, et après presque 20 ans d’athlé, y parvenir serait l’accomplissement d’une vie, d’une passion. Mes deux objectids d'athlète et de préparateur préparateurdes Verts sont complémentaires. Il faudrait que la saison de foot s’arrête le plus tôt possible, sans passer par les barrages,  pour optimiser ma préparation olympique."

 

 

Il n'est plus maître, Dujeux

02/05 10:54

Marqué par la défaite de son équipe à Paris car conscient que le SCO n'est plus le seul maître de son destin, l'entraîneur angevin Alexandre Dujeux s'est exprimé hier en conférence de presse avant de recevoir demain soir le Pau FC de Henri Saivet et Louis Mouton, très motivés à l'idée de frapper un grand coup en Anjou pour espérer accrocher les barrages.

"Quand on perd un match important, c’est toujours difficile après coup, il faut le reconnaître. Evidemment que celui à Paris était une déception pour nous. On est dans l’obligation de gagner les 3 derniers pour avoir une chance d’espérer. Il faut y croire, ne pas abandonner. Tant que ce sera possible d’y arriver, il faudra tout donner pour respecter le travail qu’on a fait depuis le début de saison. Ce que fait Saint-Etienne, on ne le maîtrise pas. Ils sont sur une superbe série, tout le monde le sait. Ils ont 2 points d’avance sur nous. Notre salut, c’est de gagner nos matchs. Si on gagne nos 3 matchs, on pourra espérer. Sinon, ça va être très compliqué…  Il faut déjà faire notre travail à nous. Quand notre concurrent joue avant et gagne, ça met une pression supplémentaire. Cette fois, c’est nous qui avons l’occasion de le faire.

On a fait en 13 jours 4 matches dont 3 à l’extérieur contre de très bonnes équipes. Le fait d’avoir joué à Grenoble lundi soir, ça ne nous a pas arrangé. On a senti qu’on avait moins de gaz la deuxième mi-temps à Paris. Ça me laisse un goût d’inachevé. Cette seconde période à Charléty, on ne l’a pas jouée sur notre plein potentiel…Récupérer physiquement et psychologiquement, ce n’est pas simple. Il y a une forme de pression, ça fait partie su sport de haut niveau. On a des petits bobos mais on essaye vraiment de tout optimiser pour être bien sur le match de vendredi, avoir un maximum d’énergie. On essaye d’individualiser beaucoup nos séances. On fait vraiment très attention car on a un groupe restreint. Tous les joueurs sont importants. Dans les absents, on aura Lopy, Ferhat et Bamba."

Mieux que l'équipe du Nouz ?

02/05 10:29

Cela paraît fou compte tenu de la situation des Verts après le match à Dunkerque, mais grâce à leur formidable série depuis (10 victoires, 1 nul, 1 défaite), ils pourraient finir la saison avec plus de points que l’équipe de Nouzaret, championne de D2 en 1999.

A l’époque, Mettomo, Subiat and co avaient fini la saison en roue libre : après une victoire 3-2 face à Lille à GG, la montée étant quasi acquise ils avaient enquillé 4 nuls et 4 défaites sur les 8 derniers matchs, pour finir le championnat avec 68pts.

Avec 63pts à 3 journées de la fin les hommes d’ODO n’ont besoin que de deux victoires pour faire mieux, au moins en nombre de points, car il sera compliqué d’aller chercher le titre. En revanche ils n'iront pas chercher le Sainté d'Anto en 2004, qui avait bouclé la saison à 73pts.

Autret revient sur sa dernière défaite

02/05 09:01

Dans la dernière édition du quotidien Ouest-France, le Caennais Mathias Autret revient sur sa récente défaite à Geoffroy.

"On sait que la régularité dans ce championnat, c’est le plus important. Parfois il faut savoir être un peu moins bon et réussir quand même à gagner les matches. Bizarrement, on gagne des matches sans être bons parfois et on en perd en étant plus beaux à voir. On a du mal à mettre les occasions au fond. Mais on doit quand même se servir de ce match de Saint-Étienne. On a réussi à bousculer les Verts chez eux, en faisant  jeu égal voire mieux. Ça reste encourageant.

Quand on regarde le match à Saint-Étienne, physiquement on répond présent. On était mieux qu’eux. Les défenses adverses ne regardent qu'Alex Mendy car il n’y a que lui qui marque. Même nous, on le cherche naturellement. Moi le premier si je fais un centre, et que je veux qu’on marque, je vais la mettre sur Alex. C’est un défaut, je pense qu’on aurait pu marquer plus de buts, si on avait essayé plus de variété. Là on commence à en mettre, mais on ne marque pas."

 

La claque a été leur déclic

02/05 08:27

Malgré leur récente rechute à Annecy, les Bastiais ont pris 13 points en 6 matches depuis leur déroute contre Sainté à Furiani (0-4). Dans la dernière édition de Corse-Matin, l'entraîneur du Sporting Michel Moretti explique que cette claque donnée par les Verts aura servi de déclic.

"Ce qu'il s'est passé précisément après la lourde défaite contre l'AS Saint-Etienne ? Il fallait être moins ambitieux et plus réaliste. Avec le staff, se remettre en question, ça fait partie du travail. Ce soir-là, après notre penalty raté, on a vu que nous étions fragiles, on se disait que notre chance était peut-être passée. Le lundi on a discuté pour être désormais plus costaud en rajoutant un milieu de terrain, en gagnant différemment.

Frédéric Antonetti a commencé un travail avec le président pour dessiner les coutours du Sporting Club de Bastia pour la saison prochaine. Il n'a jamais été intrusif dans le quotidien, il nous a par ailleurs témoigné sa confiance en soulignant notre travail. Il n'a pas souhaité s'immiscer dans la vie du groupe, c'est très intelligent de sa part car cela aurait pu perturber les joueurs. Je suis convaincu qu'il sera indispensable au SCB dans les années futures."

 

Aubame a fracassé Jessy

02/05 07:45

"On ne peut pas être patient avec Aubameyang, c’est pas possible. C’est le Club Med, il est venu en retraite. Avec lui, l’OM c’est l’Ehpad. Il s’est trompé de club. Il était bien en Angleterre, il fallait qu’il y reste" déclarait l'automne dernier Rachid Zeroual sur RMC. Le leader des South Winners baise aujourd'hui les pieds de l'ancien attaquant stéphanois, qui a marqué 27 buts et délivré 11 passes décisives en 46 matches toutes compétitions confondues cette saison.

Avant de recevoir ce soir l'Atalanta Bergame en demi-finale aller de l'Europa League, PEA s'est confié à la Pravda. Extraits.

"Les critiques du début de saison ? Je n'avais jamais connu une telle impatience. Ça a été dur, surtout par rapport à ma famille, notamment mon fils le plus grand qui comprend mieux la situation. À l'école, il doit se faire chambrer et il ne le vit pas forcément bien. Le moment qui m'a le plus touché, c'est le jour où je me suis fait siffler ici à domicile contre Lille. Ça m'a foutu les boules quand je suis rentré chez moi et que j'ai vu ma mère qui était triste. Je me disais : ''Mais pourquoi ils ont fait ça alors que ma mère est là et qu'elle n'a pas à subir ces choses''.

Surtout qu'elle a eu des problèmes de santé il n'y a pas longtemps, je n'ai vraiment pas envie qu'elle vive ça, je veux qu'elle voie son fils comme elle l'a toujours connu, souriant, plein d'énergie. Cela a été le déclic dans ma saison. J'ai commencé à jouer avec la rage, presque avec la haine. J'ai la chance encore de les avoir, mes parents, toute ma famille, alors il faut bosser pour eux. Ma mère vient aux matches donc elle vit pleinement la situation. Là, quand on rentre à la maison, elle sourit. Et il n'y a rien de mieux que de voir sa maman sourire. 

Jean-Louis Gasset laisse beaucoup de liberté et ça, c'est la meilleure chose que tu puisses avoir quand tu es attaquant, d'être libre, de pouvoir t'exprimer pleinement. Avec les entraîneurs qui m'ont laissé faire ça, cela s'est toujours bien passé. Ils te responsabilisent. Tu dois assumer ton rôle, tu joues à ton poste. C'est ce qui me rend heureux et me donne envie de me surpasser. Avec le coach, on a juste eu besoin d'un coup d'oeil et on s'est compris. C'est la preuve de son expérience dans le football. Il est tellement attachant par son discours qu'on a envie de tout donner.

Comment j'ai compensé la perte de vélocité induite par les années ? Ce que j'ai changé dans mon jeu ? Le placement. On essaye de se renforcer mentalement pour anticiper et préparer au mieux les appels. On compense comme ça même si on essaie de maintenir la vitesse. On se déplace, pour essayer de se trouver au meilleur endroit au meilleur moment, pour faire les courses qui servent à quelque chose et moins celles qui sont inutiles. J'essaie toujours de trouver le sang-froid nécessaire, qui va te permettre pas de ralentir, parce que dans la surface il faut aller vite, mais de trouver cet arrêt du temps en toi pour te dire : ''OK, là, c'est le moment crucial, ajuste". Galette, à l'époque de Saint-Etienne, savait que je devais le bosser et me disait à l'entraînement : ''Tu veux un gardien ? Prends-le !'' Je prenais Jessy Moulin, je l'ai fracassé ! (rires) Il en a reçu des frappes !"

Beric buteur mais toujours dernier

02/05 07:13

Lors de la 9e journée de L1 chinoise, Robert Beric a marqué hier son 2e but de la saison pour Changchun Yatai, finalement tenu en échec par Shenzhen Peng City. L'ancien attaquant stéphanois, qui fêtera dans un mois et demi ses 33 ans, reste lanterne rouge avec 5 petits points.

 

Soldat Louis prêt au combat !

01/05 19:21

Remis de la petite fracture du 4e orteil qui lui a fait manquer les 4 derniers matches de son équipe, Louis Mouton, qui a fêté aujourd'hui le 50e anniversaire de son coach Nicolas Usaï, devrait faire son retour dans le groupe palois qui défiera Angers vendredi soir à Raymond-Kopa.

Apparu 25 fois cette saison de L2 (18 fois en tant que titulaire), le milieu de terrain sous contrat avec l'ASSE jusqu'en 2025 ferait d'une pierre deux coups en cas de victoire chez Loïs Diony. Non seulement le succès des Béarnais (actuellement à 4 points du 5e) les laisserait dans la course aux barrages, mais encore (et surtout) il donnerait un gros coup de pouce aux Verts dans la course à la montée directe.

Allez soldat Louis, allez capitaine Henri : mangez Angers !

Angers n'est pas Sainté, Kopa n'est pas Geoffroy

01/05 18:01

Espérant monter en L1 comme l'avait fait son père vert Fabrice il y a 25 ans, l'attaquant angevin Esteban Lepaul s'est exprimé aujourd'hui en conférence de presse à l'avant-veille de la réception du Pau FC. Extraits.

"On n’est plus dans la position de décider totalement de notre destin. Il y a 9 points à prendre, on prendra les 9, du moins on va tout faire pour, et on fera les comptes. Ce que fait Saint-Etienne ? Il faut se détacher de ça. Ils ont des matches pas faciles à jouer, comme c’est notre cas également. S’ils en perdent, tant mieux pour nous. On va devoir faire le plein sans s’occuper de ce qui se passe devant ou derrière. Si on gagne, on pourra se permettre de jeter un petit coup d’œil en espérant un faux pas. Mais ça passe déjà par nous et uniquement pas nos résultats. Jouer avant ou après Sainté, moi ça m'importe peu.

Il y a quelques mois j’étais chez le dernier du National. Je me retrouve à jouer une potentielle montée en Ligue 1. Jouer avec de la pression est un privilège. Il n’y a rien de mieux que de commencer un match avec du monde, avec de la pression qui est positive. Au finale ça reste du football, c’est plaisant. Depuis petit on a envie de jouer des matches comme ça, où gagner à la dernière minute, c’est peut-être ce qui va tout faire. Je pense que l’on vit pour ça, c’est ce qui nous anime. Pour moi c’est un honneur de pouvoir jouer ces matches-là ! Une montée, ça n’a que des côtés positifs, on s’en rappellera toute notre vie.

Le stade Raymond-Kopa peine à faire le plein et la quatrième tribune sera encore fermée vendredi ? Je me rappelle sans avoir été ici qu’au 5e match de la saison il y avait 4 000 personnes dans le stade. On arrive à en mettre à peu près 10 000. Bien sûr qu’on a envie de jouer à chaque fois dans un stade plein comme contre Saint-Etienne et contre Laval, dans une ambiance de dingues. J’espère qu’ils seront nombreux pour venir pour les 2 derniers matches contre Pau et Dunkerque. Je leur lance un appel. Rien n’est fini, les matches vont être palpitants.

C’est sûr qu’on n’est pas un club comme Saint-Etienne. L’ASSE est un club qui a une histoire extraordinaire, qui vit pour ça, c’est pour ça qu’ils arrivent à faire le plein. Mais nous, on a une ambiance qui est sympathique. Je pense que ce n’est pas facile de venir jouer chez nous, c’est pour ça qu’il y a eu pendant très longtemps des résultats positifs. On est satisfait du monde qui vient, s’ils ont encore envie de venir qu’ils n’hésitent pas. Ça nous fera plaisir et ça mettra les adversaires peut-être dans des situations plus compliquées. C’est plaisant de sentir un engouement. C’est plus facile de faire un dernier effort quand t’es poussé par tout le monde."

 

Chapeau Roux !

01/05 13:56

Sans club depuis qu'il a quitté la Berrichonne de Châteauroux (N1) en juin dernier, Nolan Roux (36 ans) a annoncé hier sur son compte instagram la fin de sa carrière. "Merci le football…j’ai donné…j’ai vibré… je t’ai apprécié… et détesté tu as fait partie de ma vie je te salue et te remercie."

"Bravo Grand Monsieur  👏🏻❤️" a réagi son ancien capitaine et ami Anthony Briançon. "❤️❤️❤️❤️Merci champion" a commenté Romain Hamouma. "Bravo buteur, félicitation pour ta carrière" a ajouté Irvin Cardona.

Nolan Roux, qui aura marqué 16 buts en 77 matches (52 titularisations) lors de ses 2 saisons à l'ASSE (de 2015 à 2017), était longuement revenu pour nous sur ses vertes années il y a 3 ans.

Mémé, Pajot et Charbo ont assisté à un moment historique

01/05 09:26

Le Dauphiné Libéré revient sur l'entame de match tonitruante du FC Annecy, qui a battu 3-2 le SC Bastia de Gaëtan Charbonnier (entré en jeu à la 80e) samedi dernier. Extraits.

"Une légende (Aimé Jacquet) dissimulée au milieu des gradins transformés du feu à la glace d’une mi-temps à l’autre. Un joueur (Vincent Pajot), suspendu, assis sur ressorts en tribune de presse à vibrer sur chaque micro situation. Ce match restera comme l’un des sommets d’une saison riche en émotions. Pour sa dimension historique, déjà. C'est la première fois qu'une équipe inscrit trois buts dans les six premières minutes dans l'histoire du championnat."

L'occasion de rappeler que l'ASSE avait fait encore plus fort le 7 novembre 1979 lors de son 16e de finale retour de Coupe UEFA contre le PSV Eindhoven de Kees Rijvers. Victorieux 6-0, les protégés de Rober Herbin avaient inscrit 3 buts lors des 5 premières minutes de jeu grâce à Jean-François Larios, Michel Platini et Jacques Santini !

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