Lors de l'avant-dernière journée de Eredivisie, Ricky Van Wolfswinkel a marqué ce dimanche le premier des 7 buts de Twente (3e derrière le PSV et Feyenoord) contre Volendam (lanterne rouge). Agé de 35 ans, l'ancien numéro 9 des Verts a claqué 15 pions cette saison en championnat, ce qui fait de lui le 6e meilleur buteur de l'élite néerlandaise. Une performance d'autant plus remarquable qu'il compte nettement moins de temps de jeu que les 5 meilleurs scoreurs car il n'a été titularisé que 16 fois.

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Le site de la Ligue Auvergne Rhône Alpes de Football nous apprend que les Vertes se sont offertes une nouvelle coupe ce dimanche.

"Dans une rencontre globalement maitrisée, les Vertes de l'AS Saint-Etienne ont dominé leurs homologues du Chassieu Décines FC. Deux coups de tête signés Anaelle Anglais (4e) et Mélanie Boithias (17e) ont permis au club ligérien de prendre rapidement l’avantage. Malgré de nombreuses occasions, les joueuses de l’AS Saint-Etienne ne réussirent pas à prendre le large. Malgré tout, elles conservèrent leur avantage jusqu’au  bout et se sont offert le droit de soulever la toute première Coupe LAuRAFoot du club, sous l’égide de la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes de Football !"

Défaits lors de la dernière journée à Ajaccio (2-3), les stéphanois ne sont plus en course pour atteindre les deux premières places qualificatives pour les play-offs mais la réception de Rodez était l'occasion de se venger après la défaite de l'aller (1ère journée 1-3) et de dépasser au classement leur adversaire du jour, pour bien terminer la saison.

Contraints à un changement de gardien dès la 16ème minute (Mael Massé pour Noa Delacroix), les Verts ne parviennent à inscrire qu'un seul but, en toute fin de match, marqué par le défenseur Maedine Makhloufi (photo), malheureux auteur quelques minutes plus tôt d'un but contre son camp.

Au final, c'est Rodez qui s'impose sur le même score qu'à l'aller et laisse les protégés de Patrick Moreau, averti à la 82ème, terminer à une modeste 6ème place.

La Composition : Delacroix (Masse 16ème)- Achour, Gallo (N.Mouton 68ème), Tenniche, Pedro (Mnemoi 68ème), Makhloufi, J.Mouton, Guechi, Kies (Zerga 35ème), Sissoko (Fernandes 68ème), Perard

Grâce à un William Saliba une nouvelle fois impérial, Arsenal s'est imposé dans l'antre de Manchester United ce dimanche lors de l'avant-dernière journée de Premier League et reprend la tête du classement avec 2 points d'avance sur Manchester City, qui jouera après-demain son match en retard de la 34e journée sur le terrain de Tottenham.

"Man of the Match at Anfield. Man of the Match at the Etihad. Man of the Match at Old Trafford. William Saliba, Rolls-Royce" a tweeté TNT Sports. Nul doute que notre William sera pour la 2e année consécutive dans le Onze de la saison de Premier League.

Pendant ce temps-là, son ancien acolyte Wesley Fofana, toujours pas remis de sa sérieuse blessure au genou contractée en juillet dernier, s'est offert pour tuer le temps une Rolls Royce estimée à 350 000 euros comme le rapporte Sportune. Fan de voitures de luxe, le défenseur des Blues possède notamment une Ferrari et une Lamborghini.

Après le nul concédé à domicile face à Ajaccio la journée précédente qui faisait suite à la défaite à Nice lors de la 24^ème journée, les Verts n’avaient plus leur destin en mains avant cette dernière manche de la poule D. Il fallait gagner à Valence et espérer dans le même temps que le Cavigal de Nice, 1^er, ne s’impose pas à Monaco (3^ème).

Avec une victoire sans trembler (4-0) dans la Drôme et la grosse défaite du leader sur le Rocher (1-5), les protégés de Frédéric Dugand terminent premiers de leur poule et se qualifient pour les Play-offs.

Les stéphanois, privés de Medhi Lutin Zidee, Helmi Ben Tiba et Paul Eymard, tous blessés, ainsi que de leur buteur Djylian N’Guessan , suspendu 3 matchs suite au carton rouge reçu en fin de match face aux Corses vont faire rapidement faire la différence et mener 2 à 0 au bout d’une demi-heure, avec des réalisations de Sonny Yvars et Quentin Prud’homme. C’est sur ce score qu’intervient la pause.

La seconde période est tout autant maitrisée, avec deux nouvelles réalisations de Maysson Méité et Nadir El Jamali.

1ers avec 48 points et qualifiés pour les Quarts de finale, les Verts recevront dimanche 19 mai le FC Nantes, facile vainqueur de sa poule avec 64 points (20 victoires, 4 nuls et 2 défaites)

La composition : Houngbo-Civier – Ben Rahem, F.Camara, Dodote, Boukadida (Grillot 68^ème)-  Depalle,  Tatuszka (Gadegbeku 55^ème), El Jamali (Moulin 68^ème) – Yvars, Prud’homme (Guerroudj 55^ème), Meité.

Buteurs : Yvars, Prud’homme, Meité, El Jamali

La réaction de Frédéric Dugand : « Cela récompense une belle saison où on a été depuis le départ souvent premiers. Ça vient conclure une saison avec des moments difficiles et d’autres euphoriques, ça se goupille bien aujourd’hui. Félicitations au staff et aux joueurs, ça valide aussi la méthode de travail et tout le travail de formation réalisé cette année. On espère récupérer Helmi Be Tiba et Paul Eymard pour la semaine prochaine. On va préparer ce match avec les forces en présence, la notion de groupe est importante. On va tout faire pour aller au bout »

Le Dinamo Zagreb a été sacré champion de Croatie pour la 25e fois de son histoire hier dès l'antépénultième journée grâce à son succès contre Osijek.

Resté sur le banc ce week-end mais apparu 7 fois (6 comme titulaire) en Prva HNL depuis qu'il a quitté Nantes il y a 3 mois, Ronaël Pierre-Gabriel (24 ans) décroche le premier trophée de sa carrière.

Son coéquipier Kévin Théophile-Catherine (34 ans), qui avait été sacré en Gambardella aux côtés de Yann M'Vila et Vincent Pajot avec le Stade Rennais en Gambardella en 2008 sous la houlette de Laurent Huard, décroche quant à lui son 6e titre consécutif de champion de Croatie !

On aura noté que Mateo Pavlovic (33 ans) a retrouvé du temps de jeu dans ce championnat sous le maillot de Rudes mais n'a toujours pas gagné le moindre match (il a subi 16 défaites et concédé 3 nuls). L'ancien défenseur central du SCO et de l'ASSE fait partie de l'équipe de première division la plus nulle en Europe cette saison : seulement 7 points pris en 34 journées !

"Très heureux de revoir Jérémie Janot, maintenant entraîneur des gardiens de l’équipe de France olympique" a posté photo à l'appui le maire de Sainté après avoir assisté au match nul des Verts contre Rodez.

Pour rappel, l'ancien portier des Verts avait été le président du comité de soutien de Gaël Perdriau lors des municipales de 2014. Cette année-là, lors de son dernier meeting de campagne, le natif de Cholet avait aussi été soutenu par Roland Romeyer, qui s'était affiché au premier rang.

Lors de la campagne des municipales de 2020, c'est un autre ancien chouchou du Chaudron qui avait déclaré sa flamme au premier édile stéphanois : Patrick Guillou.

"Il y a dans cet effectif ruthénois un joueur que j’ai un peu côtoyé au centre de formation du Clermont Foot avant de venir à Sainté : Lorenzo Rajot. Il fait vraiment une belle saison, Sainté devra le surveiller lors de l’avant-dernière journée !" nous avait prévenu le défenseur de Tenerife (L2 espagnole) Jérémy Mellot il y a une dizaine de jours.

Las, le numéro 8 du RAF était étrangement seul au moment de faire sa reprise de volée qui a compromis les chances de montée directe de l'ASSE. "Rajot qui marque à Saint-Etienne pour permettre à Angers de passer deuxième. Angers, qui essaye de le faire signer pour l’année prochaine. Belle manière de confirmer le choix des dirigeants" a commenté le journaliste de la Pravda Loïc Tanzi sur son compte twitter...

Alors que son père Alain était avant-hier à Geoffroy, le PDG de Carrefour Alexandre Bompard sera ce soir dans un autre stade, comme il l'explique aujourd'hui dans Le Parisien.

"Je serai au Parc, et j’espère qu’un bel hommage populaire lui sera rendu, qu’il y aura une belle fête, car Kylian Mbappé incarne la magie du grand joueur de foot. Les supporters du PSG ont eu l’immense chance de le voir évoluer pendant sept ans. Moi qui ai grandi à Saint-Étienne, près du stage Geoffroy Guichard, à chaque fois que Platini foulait la pelouse, il se passait quelque chose, car on se disait qu’on n’avait pas vu avant ce qu’on allait voir et qu’on ne le verrait sûrement plus après. Mbappé, c’est pareil.

Ce qui me frappe le plus chez lui la plupart du temps — un peu moins la semaine dernière —, c’est cette faculté qu’il a d’être là au moment des grands rendez-vous. Je garde en mémoire des souvenirs inoubliables, comme ces quatre buts qu’il a marqués contre Lyon en 2018 en l’espace de treize petites minutes, il n’avait alors même pas 20 ans ! J’ai aussi aimé ce match de septembre 2022 contre la Juventus de Turin, et ces deux buts magnifiques marqués, dont l’un sur une incroyable passe de Neymar. On ne reverra jamais ça.

Si j’admire le joueur, l’homme m’impressionne aussi. Il donne le sentiment à la fois d’une grande confiance, mais aussi d’un véritable sang-froid, d’une grande maîtrise, qui a parfois été assimilée — à tort, je pense — à de la froideur. Mais vous n’arrivez pas aussi haut sans une grande détermination. Et l’orgueil démesuré fait partie de la panoplie. Bien sûr, son départ ternira un peu l’aura du PSG, mais il n’y a aucun regret à avoir, ni aucun sentiment d’inachevé."

D'une frappe du gauche en (bernard) pivot, l'ancien avant-centre stéphanois Anthony Modeste (36 ans) a marqué hier à la 98e minute le but victorieux d'Al Ahly sur le terrain de Baladiyyat Al Mehalla. C'est le 4e pion claqué cette saison par le fils de Guy en 13 apparitions dans l'élite égyptienne.

Notre fidèle potonaute ozzy a mis à jour son incontournable tableau des cartons après le nul des Verts contre Rodez. Quatre joueurs, et pas des moindres (Mickaël Nadé, Aïmen Moueffek, Mathieu Cafaro et Irvin Cardona), devront se tenir à (pascal) carreau vendredi à Robert-Diochon, faute de quoi ils rateront un potentiel barrage aller à GG le jeudi 30 mai contre l'antépénultième de Ligue 1.

Pour rappel, si l'ASSE termine son championnat à la 3e place, elle devra d'abord s'imposer en pré-barrage dans le Chaudron le vendredi 24 mai contre le vainqueur du match qui opposera le 4e au 5e de L2 le mardi 21 mai.

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Buteur avant-hier lors de la renversante victoire du SCO à Annecy, le capitaine angevin Pierrick Capelle s'est confié à Ouest-France. Extraits.

"En termes de scénario, entre ce qui s’est passé samedi à Annecy et à Saint-Etienne... J’en parlais avec ma femme. On a vécu quelques belles émotions, les finales de Coupe de France avec Quevilly et Angers, des maintiens, mais ce scénario-là, non, c’est une première. Le scénario global est monstrueux. C’est peut-être pour ça que je n’arrivais pas à répondre au contrôle antidopage après le match, il y a trop d’émotions ! (rires) C’est très très fort. À 10 minutes de la fin, on nous a dit que Rodez a égalisé. Il y avait 1-1 sur les deux terrains, donc il fallait appuyer pour aller chercher la victoire. 

En deuxième mi-temps, Himad Abdelli me dit : "il y a 1-1 à Saint-Etienne, il y a moyen de remarquer". Ensuite, il ne fallait plus chercher à être beau, être efficace… Je ne sais pas si d’apprendre que Rodez a changé le comportement de l’équipe. Déjà, à la mi-temps, on avait conscience que ce n’était pas assez du tout… Il fallait repartir mieux. Et au fil du temps, j’ai trouvé qu’Annecy nous a laissé beaucoup plus d’espaces. Ça nous permettait de ressortir mieux le ballon. On sentait qu’on avait des coups à jouer… Et au final, c’est Loïs Diony qui frappe du gauche, petit filet. C’est le scénario parfait. Incroyable, Incroyable !

C’est la première fois de ma carrière professionnelle que je mets un coup franc direct. À 37 ans, il a fallu attendre. C’est une petite fierté personnelle. Sur le but de Loïs, je suis comme un fou, comme un gosse. C’est une émotion indescriptible, un soulagement. Ça pète dans tous les sens. Mais après, il reste du temps et j’étais comme un dingue, je criais sur tout le monde. Il fallait dégager tous les ballons. Et pourtant, ils ont deux situations ensuite. On leur a dit aux gars d’Annecy : "vous êtes sérieux les gars ? Vous êtes maintenus, qu’est-ce que vous faites à pousser comme ça encore ?" (rires)

La semaine prochaine, il y aura sans doute un peu plus d’engouement, de l’attente, ce sera spécial à gérer en termes d’émotions. Mais il faut se préparer pour gagner. En fait, par rapport à ce que je connais, ça peut ressembler à la semaine d’avant une finale de Coupe de France. Avec un dénouement qui peut être incroyable, fabuleux. C’est génial à vivre. De vivre ça à 37 ans, c’est beau. Surtout, qui aurait pu prédire ça en début de saison ? Personne."

Travaillant désormais pour l'école de foot de l'OM, l'ancien attaquant stéphanois Lamine Sakho (46 ans) a évoqué son peu concluant passage à l'ASSE dans un entretien mis en ligne hier sur la chaîne youtube de Farid Rouas.

"En termes d'ambiance, y'a pas photo, le Vélodrome, c'est un autre monde. C'est le feu. Il y aussi une très bonne ambiance à Bollaert mais l'OM c'est autre chose. En France et même en Europe, il n'y a pas de concurrence. Peut-être un peu Lens et Saint-Etienne aussi. Il y avait le feu aussi dans le Chaudron mais le Vélodrome ça reste le haut du panier.

Mon passage chez les Verts, ça a été compliqué. Je m'étais fait les croisés en Angleterre et  m'étais fait opérer à Marseille. Quand j'ai signé à Saint-Etienne, je n'étais pas encore rétabli. J'ai continué à faire ma rééducation là-bas. Il fallait toujours muscler car on perd du muscle, on perd de la vitesse.

J'aurais pu travailler davantage, faire ma muscu, être un peu plus professionnel. Je me suis laissé aller et ça s'est ressenti sur le terrain, sur mes performances. Mais Saint-Etienne et Marseille, ça reste les deux clubs emblématiques en France. Je suis resté en contact avec Damien Perquis, on est amis. Je suis également encore en contact avec Etienne Mendy, qui était mon agent."

Pour rappel, Lamine Sakho s'était fait licencier par l'ASSE pour faute grave en décembre 2006 du fait de son absentéisme aux entraînements et de ses nombreuses foucades. Lors de ses 2 années vertes, il aura marqué un seul but (lors d'une victoire 2-0 à Toulouse) en 24 matches.

Bafé Gomis, qui n'avait pas encore trouvé le chemin des filets depuis qu'il avait rejoint le Japon l'été dernier, a marqué ce samedi les 3 buts de la victoire de Kawasaki Frontale contre Consadole Sapporo. Après avoir ouvert le score d'une frappe en pivot pour rendre hommage à Bernard, celui qui fêtera dans moins de 3 mois ses 39 ans a fait le break d'un parfait plat du pied puis transformé un péno d'une tranquille panenka.

Malgré l'ouverture du score sur un penalty obtenu par Antoine Gauthier et transformé par Maxence Rivera, la réserve a concédé le nul en début de soirée lors de l'avant-dernière journée de N3 sur le terrain de Hauts Lyonnais, équipe de seconde partie de tableau. On aura noté que Mathis Amougou a été remplacé avant la demi-heure de jeu en raison d'une douleur à la cheville (à l'approche de l'Euro, il a été sorti par précaution). Comme les vilains ont été défaits à domicile par le 3e Chambéry, l'ASSE reprend la 4e place aux banlieusards, très loin derrière le trio de tête (Saint-Priest, La Duchère, Chambéry).

La compo : Boustouler - Owusu (Pedro, 46'), Djile, Kinunga, Bladi - Sahraoui (Njoya, 68'), Amougou (Agesilas, 27'), Gauthier - Mukanya (Aiki, 63'), Othman, Rivera 

Les Verts boucleront leur saison samedi prochain par la réception de Chassieu-Décines (11e) tandis que le club honni se déplacera sur le terrain de la réserve clermontoise (10e).

La réaction de Razik Nedder :

"Le résultat est décevant, on ne fait pas suffisamment d’effort. On se doit de plier le match. Après l’ouverture du score, on a un nombre d’occasions nettes incroyables. On est tendre et trop gentil. Face à ces adversaires qui jouent leurs peau pour rester à ce niveau, on donne l’occasion à l’adversaire de nous égaliser suite à un cpa. Je ne suis pas content de certaines prestations individuelles. La réalité du foot te met des claques. Il faut qu’elles servent. Tu dois faire plus d’efforts ! Lutter plus !  Te bagarrer plus ! Etre tranchant ! Bien jouer au ballon, ce n’est pas le vrai football. Ce n’est pas QUE ça le foot ! Alors oui contrairement à d’autres réserves notre maintien est assuré depuis longtemps, on reste la réserve la mieux classée, c’est plutôt satisfaction dans ce qui est considéré comme la poule de N3 la plus relevée. Mais en bon compétiteur amoureux de la gagne, cette fin de saison ne me satisfait pas. Je suis énervé de ces scénarios. J’avais à cœur de mieux finir la saison, on ne sait pas de quoi l’avenir sera fait. On va faire le nécessaire pour gagner ce dernier match à l'Etrat la semaine prochaine, ça me tient à cœur."

Malgré un budget 4 fois plus modeste que celui de l'ASSE, le RAF est toujours invaincu en pro en 5 matches joués contre les Verts (2 victoires et 2 nuls en L2 + une élimination aux tirs au but en Coupe de France). Un motif de fierté pour le président ruthénois Pierre-Olivier Murat, qui s'est confié à Centre Presse Aveyron à l'issue de la rencontre d'hier soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"Des matches de foot comme cela, dans une telle ambiance, c’est génial ! Tu fais 1-1 dans une des plus belles enceintes de France. Je suis fier de nos joueurs, de ce qu’on a proposé sur le terrain. C’était très bien. Il y avait 36 000 spectateurs. En étant l’équipe la plus jeune de Ligue 2, réussir à tenir bon puis à revenir dans ce contexte, c’est très bon. Cela montre qu’on est fort mentalement et dans le jeu. Car on a pris un point dans un match qu’on aurait très bien pu gagner ou perdre. On a répondu présent, c’est une certitude.

On prend l’ouverture du score après un cafouillage sur un corner, et on ne se fait pas secouer non plus. On est resté cohérent, tranquille. On a continué à jouer dans nos principes, on n’a pas fait n’importe quoi. C’est ce qui nous a permis de revenir au score. La saison est déjà géniale. Mine de rien, tu prends quatre points à Saint-Étienne. C’est fou ! Et c’est le résultat d’un travail collectif. C’est quand même fort ! On a eu 400 supporters de Rodez à Saint-Étienne, c’est aussi ça que je retiens."

Alors que l'ASSE devra encore attendre au moins une petite semaine avant de retrouver l'élite, Côme a validé aujourd'hui sa montée en Série A pour le plus grand bonheur de son milieu offensif Lucas Da Cunha (22 ans), qui aura claqué 7 pions et 7 passes décisives en 35 matches (32 titularisations) en championnat cette saison. Pour rappel, ce natif de Roanne et supporter des Verts avait été recalé par l'ASSE quand il était jeune au grand dam de Dominique Rocheteau.

Juste avant le matcn nul des Verts contre Rodez, Jérôme Alonzo s'est confié à France Bleu. Extraits.

"Je suis comme un gosse, ça me fait retomber dans des émotions un petit peu oubliées. C'est à part, ce qu'on a vécu il y a 25 ans, une montée dans un club comme Saint-Étienne c'est tellement à part. Je suis entre nostalgie et envie aussi. Je les envie parce que les sensations que j'ai vécues à l'époque, c'est unique dans une carrière de footballeur. Ça vaut autant, je trouve, qu'un titre, qu'une qualification en coupe d'Europe.

Je suis très envieux, très intrigué aussi parce que j'ai vécu d'autres montées dans ma vie, mais à Sainté pas vraiment. Des tribunes, ce qui transpirait de mes copains, c'était une grande sérénité mêlée à une grande envie. On était un peu sûrs de notre fait quand même, parce qu'on avait été très forts toute la saison, on était un petit peu sûrs de nous. Pas arrogants mais sûrs de nous.

J'ai eu la chance de faire trois montées dans ma carrière et ce sont des moments fantastiques. Mais c'est tellement dur. C'est un marathon. La L2, c'est pénible. Il n'y a pas que des beaux matchs. Parfois, on se fait chier. On joue contre des équipes, parfois très faibles, parfois très fortes étonnamment, c'est un combat de chaque semaine. Je peux tout à fait comprendre que là, devant la ligne d'arrivée, on soit très impatient. Il faut contrôler son impatience, contrôler ses émotions. C'est aux cadres et au coach de s'y atteler.

Souvent les gens disent : "prenez du plaisir". Il n'y a rien de plus faux. Parce que quand on rentre pour un match pour la montée, ce n'est pas du plaisir. Avant, on a mal au ventre, on a envie de vomir. Croyez moi, on dort pas la veille. C'est dur, mais faut profiter quand même de cette souffrance. La pression c'est une souffrance, mais c'est beau. Croyez moi les gars, profitez de chaque seconde parce qu'une carrière ça passe très très très vite."

Alain Bompard a une nouvelle fois évoqué son brillant fiston hier après-midi devant les Magic Fans.

"Je vous dois les plus belles années de ma vie. Quand j’ai repris le club, j’ai été influencé par deux personnes. La première, c’est mon épouse qui est stéphanoise. Et la deuxième c’est mon fils Alexandre qui est aussi stéphanois. C’est mon vœu le plus cher - j’ai l’occasion très souvent de bavarder avec lui de ce problème – je pense qu’un jour vous l’aurez. Peut-être pas demain mais un jour je sais qu’il sera là !"

Notre ancien goléador Robert Beric retrouve peu à peu le chemin des filets.

Après avoir marqué lors de la 9ème journée de L1 Chinoise et été l'auteur d'une passe décisive lors de la journée suivante, il a à nouveau scoré hier avec son équipe de Changchun Yatai.

Malheureusement pour notre inspecteur, son but, celui du 2-4 inscrit à la 58ème minute de la partie n'a pas empêché la défaite finale (2-5) face à Shangai Port.

Après 11 journées, son club est actuellement relégable et avant-dernier de sa division avec 8 petits points seulement au compteur.

Lauréat du titre de meilleur joueur de ligue 2 pour les mois de Février et Mars et nominé pour celui du mois d'Avril, Irvin Cardona est en lice pour le trophée Just Fontaine récompensant le plus beau but de la saison de ligue 2, pour son magnifique et important lob réalisé dans le temps additionnel du match gagné face à Bordeaux.

Pour cette 32ème cérémonie des "talents du football français" le stéphanois, arrivé au mercato d'hiver dans le Forez, est en concurrence avec le parisien (PFC) Pierre-Yves Hamel, le grenoblois Mathys Touraine, l'amiénois Andy Caroll et l'adversaire d'hier, Andréas Hountondji.

Souhaitons à Irvin Cardona de remporter ce trophée et de succéder à un autre attaquant vert Mathieu Cafaro, vainqueur l'an passé pour ce très beau but inscrit face à Annecy.

Tous à vos votes, pour que ce trophée reste vert !

Ouest-France a recueilli les propos du gardien angevin Yahia Fofana à l'issue du renversant succès du SCO à Annecy. Extraits.

"Cette équipe d'Annecy nous a fait déjouer. On savait que c’était une équipe qui pressait beaucoup. Le public les a poussés. Mais on n’a pas baissé les bras, comme depuis le début de la saison. Souvent, on est allé chercher les matches sur la fin. C’est encore ce qu’on a fait ce soir. C’est une très belle soirée.

On savait qu’il y avait 1-1 à Saint-Etienne quand on a marqué. Je demandais aux ramasseurs de balle le score de Saint-Etienne. Mais ils ne voulaient pas me dire. Ils m’ont même dit qu’il y avait 4-0 pour Saint-Etienne. Je pense qu’ils se moquaient de moi. Et sur la fin, Himad m’a dit qu’il y avait 1-1.

Moi, j’aime bien savoir ce que fait Saint-Etienne, parce que ça motive. On pensait à eux car on n’avait pas notre destin en main. On était obligé d’y penser. Franchement, c’est incroyable de gagner de cette manière, dans la difficulté. Et maintenant, vendredi on va finir le boulot car on sait que ce n’est pas terminé.

J'ai ressenti beaucoup de joie sur le but de Loïs Diony. Ça m’a fait penser à la CAN, avec la Côte d’Ivoire : ces buts à la dernière minute, ces retournements de situation… Je crois beaucoup au destin. Notre première victoire de la saison, c’était contre Dunkerque, elle nous avait lancés. Et vendredi, j’espère qu’on va terminer le boulot contre eux."

Ayant donné hier la victoire au SCO à Annecy, Loïs Diony a livré sa réaction à beiN Sports.

"À la mi-temps, le coach nous a dit qu’il avait l’impression que c’était Annecy qui jouait la montée. Ils étaient plus forts dans l’impact, techniquement. C’est un match de Ligue 2, on l’a gagné, c’est le principal. On avait l’objectif de gagner les 3 matchs, on est à 2 sur 3. Il nous reste un match pour valider cette année. C’est une rude lutte, ça nous sourit ce soir. Ce n’est pas encore fait. Vous dites qu’on a un pied en Ligue 1, mais en Ligue 2 tout est possible. La fête sera plus belle à la maison."

Ouest-France met aujourd'hui à l'honneur l'ancien avant-centre stéphanois.

"Sans doute avait-il jusque-là réalisé son pire match de la saison. Il avait passé son temps à bougonner, faire des appels dans le mauvais sens, manquer ses passes, largement dominé au duel par le musculeux défenseur central savoyard Soukouna. Même en pivot, il n’avait pas réussi à caler les ballons comme il a l’habitude de le faire. Mais malgré ses nombreux défauts, Loïs Diony est un joueur à part, qui ne doute jamais.

Hier soir, comme souvent cette saison, c’est lui qui a sorti le Sco d’une mauvaise passe. Après une récupération haute, Ibrahima Niane l’a trouvé à l’entrée de la surface. Il a temporisé, s’est réaxé et a décoché une frappe enroulée du pied gauche qui a trouvé le chemin des filets, alors que le temps additionnel approchait (2-1, 90’). Son quinzième but de la saison, et sans doute le plus important. Si le Sco file en Ligue 1, Loïs Diony y sera pour beaucoup."

En conférence de presse, l'entraîneur angevin Alexandre Dujeux a commenté le renversant succès arraché par le SCO à Annecy, qui permet à son équipe de reprendre la 2e place.

"On est allé chercher cette victoire. On n’a pas totalement maîtrisé le match, j’ai été déçu de la première mi-temps et de l’impact de l’équipe. On a été gêné par une équipe d’Annecy redoutable dans ce domaine. On prend un but sur une perte de balle. On a le mérite de revenir grâce à un super coup franc de Pierrot. Que ce soit lui qui marque ce but, c’est symbolique. À la fin au courage, on a été cherché la victoire et ça récompense tout le groupe. Mais c’est la 37e et il reste encore une journée.

Ce match était importantissime dans la course à la montée. 1-1 à la mi-temps, c’était plutôt bien payé et Loïs nous délivre à la fin. On est satisfait. On a été informé de l’évolution du score de Saint-Etienne. J’étais au courant à la mi-temps que Saint-Etienne menait. Je n’en ai pas parlé pendant ma causerie. En deuxième mi-temps, on était au courant aussi. C’était important, car ça peut modifier certaines choses. J’ai senti que le groupe avait envie de marquer un second but.

En première mi-temps on a allongé trop de ballons. Il fallait repartir avec d’autres joueurs, sur d’autres lignes et par les côtés. Techniquement on a aussi été mieux en deuxième mi-temps. Ce soir on ne gagne pas sur notre match le plus abouti. Le but de Diony ? C’est beaucoup de joie. C’est peut-être ce supplément d’âme qui nous a permis de gagner ce soir. On doit savourer mais garder la tête froide car rien n’est fait. Le prochain match il faudra le gagner aussi. Dunkerque a fait une très belle partie de saison et je me méfie beaucoup de cette équipe-là."

Le Progrès rapporte les propos agacés de Gautier Larsonneur à l'issue du match nul concédé par l'ASSE contre le RAF.

"Si on n’a pas de frustration ce soir… C’est un match qu’on doit tuer avant, on a manqué de justesse. Après il y a des aléas, des fois on avait le poteau sortant ou un tir dévié qui sortait… Ce soir ça ne tourne pas pour nous, il part dans le petit filet. Le 1-0 est fragile, il faut savoir tuer les matchs pour être tranquille, pas toujours être sur la brèche. Pour moi c’était une semaine un peu différente, j’étais touché à la cuisse mais rien de bien méchant, ça ne nous a pas impactés. J’avais un souci depuis mes 13-14 ans à ce quadriceps-là. On est tous très déçus, mais maintenant il faut la fermer et bosser. Il faut être déterminé à faire un résultat à QRM et ne pas s’occuper du contexte extérieur. Après s’il faut aller aux barrages, on ira sans souci."

En conférence de presse, l'entraîneur ruthénois Didier Santini s'est dit impressionné par l'ambiance de Geoffroy-Guichard hier soir.

"On a fait une bonne deuxième mi-temps. On a montré une bonne image. Parce qu’on est mal entrés dans la première, il n’y avait pas d’intensité, pas de courses… On était contents d’être là, on a été spectateurs. On a voulu se montrer, on n’a pas joué avec nos valeurs et nos qualités. C’est ce qu’on a fait en deuxième mi-temps. Ce public est extraordinaire, c’est pour ça qu’on joue au foot, pour avoir autant de spectateurs qui chantent tout le match. J’aimerais jouer tous les week-ends des matchs comme ça."

Au micro de beIN Sports mais aussi en conférence de presse, Olivier Dall'Oglio a commenté le décevant match nul concédé hier à la maison contre Rodez.

"Ce n’est pas facile de dire des mots aux joueurs à l’issue de ce match, le vestiaire est abattu par rapport à la situation. Maintenant il faudra vite relever la tête et aller au bout. On porte un maillot, c’est une légende donc il faudra aller au bout de ce championnat. On va se préparer pour ce dernier match même si c’est cruel ce scénario. Sur l’ensemble du match, je pense qu’on peut gagner, on peut éviter de prendre ce but encore… Ils ont eu des occases, on en a eu aussi deux trois belles. Le match nul n’est pas immérité, on est tombé sur une belle équipe.

Il nous a manqué un peu plus de sérénité dans la construction. On a perdu énormément de ballons, des ballons simples, et on a cherché des choses compliquées alors qu’il faut rester dans la simplicité. On est allé faire des passes qui étaient pratiquement impossibles. Dès qu’on développait du jeu, qu’on passait d’un côté à l’autre, ça s’ouvrait. On est parti plus dans la bataille alors qu’il fallait être plus clairvoyant.

On va se préparer pour le prochain match et pour les barrages derrière. Mais on va d’abord se préparer pour le match de la semaine prochaine. Vous savez, dans le football, on ne sait pas ce qui peut se passer. Aujourd’hui, on doit gagner. Donc on ira à QRM pour gagner. Angers, il faut qu’il gagne aussi. Si c’est difficile psychologiquement pour mes joueur ? On doit y aller. On a un maillot, il faut le respecter et aller au bout.

On perd trop de ballons. On cherche des choses trop complexes alors que, chaque fois qu'on joue simple, on a trouvé des espaces et eu des occasions. Je pense qu’on peut mettre ce deuxième but. Il y a des regrets sur le jeu, car les gars étaient là dans l’abnégation. On doit et on va continuer. Dans le jeu, il faudra qu’on soit meilleurs.

Il y a un petit bout de temps qu’on est moins précis. On en a parlé, mais ça ne suffit pas. Pourtant, sur des choses simples, on sait être dangereux. Nous, on tente des passes difficiles, des gestes durs. Le football, ce n’est pas ça. Notre jeu doit être plus fluide que ça. Et même avec la pression, on doit être meilleurs que ça. 

On est extrêmement déçus. Il y a beaucoup de tristesse et c'est normal, mais il va falloir vite réagir. Les joueurs ont fini vraiment fatigués, mais il va falloir réagir et être capables d’aller à QRM pour gagner. On n’a pas le choix. L’équation est simple. On va à QRM pour gagner. Angers devra gagner aussi même s’ils ont moins de contraintes que nous. C’est le football, tout est possible. Et si ça ne passe pas, derrière, il y a des barrages ! On se remobilisera."

Les Verts, qui avaient selon Fabien Torre 64% de chances de finir aux deux premières places au coup d'envoi de leur match d'hier soir contre Rodez, n'ont plus que 17% de chances de monter directement en Ligue 1 d'après les savants calculs de ce maître de conférences en informatique à l'Universite de Lille.

Selon la dernière édition de la Pravda, la vente de l'ASSE pourrait enfin se concrétiser la semaine prochaine. Extraits.

"Le projet de rachat de l'AS Saint-Étienne par le groupe canadien Kilmer, porté par Ivan Gazidis, ancien dirigeant d'Arsenal et de l'AC Milan, apparaît désormais seul en course. Il pourrait se concrétiser la semaine prochaine. Le prix de rachat des parts sociales serait de 20 à 25 M€ en L2, plus 5 M€ en cas de promotion en L1.

Les Verts ont perdu leur 2e place au classement en concédant le match nul à domicile contre Rodez pendant qu'Angers est allé gagner à Annecy grâce à un but de Loïs Diony dans les dernières minutes (1-2).

Les Verts avaient pourtant ouvert le score en 1e période par Mickaël Nadé sur corner (1-0, 38e) mais n'ont fait que subir dans cette rencontre où ils ont paru totalement perdus de bout en bout. C'est logiquement que Rodez a égalisé sur une volée de Rajot déviée par Léo Pétrot (1-1, 79e).

Les Verts devront s'imposer à Quevilly Rouen, 19eme de L2, et espérer que Dunkerque, qui a tenu Caen en échec, ne perde pas à Raymond Kopa face à Angers pour monter directement en Ligue 1.