Si QRM, comme les Verts, a plombé sa saison en se ratant sur ses deux derniers matchs (défaite chez lui face à Dunkerque, puis à Valenciennes), il ne faudra pas les prendre à la légère.

Certes, avec 35pts, le 19ème du championnat est désormais à 10pts du premier non relégable, Dunkerque. Mais à y regarder de plus près on constate que l'équipe de Jean Louis Garcia n'a perdu que 14 fois cette saison (pas plus que Caen, par exemple), et qu'elle présente une différence de buts (-5) meilleure que celle de Laval (-6).

Plus précisément, c'est l'attaque rouennaise qui ne mérite pas de descendre : avec 49 buts, QRM a marqué 2 pions de plus .... que Sainté ! Briançon, Nadé and co devront se méfier notamment de Coulibaly et Soumano : l'ex-Nantais et l'ex-Lorientais ont marqué 11 buts chacun !

Pour se rassurer, précisons qu'avec 54 buts encaissés, QRM présente avec Pau la pire défense du championnat.

Il y a 64 ans jour pour jour, l'ASSE a connu la première grosse déception de son histoire lors d'une spectaculaire finale de Coupe de France perdue 4-2 après prolongation à Colombes contre Monaco alors que le capitaine stéphanois René Domingo avait donné l'avantage aux Verts à la 86e minute...

On aura noté que le premier et dernier buteur de cette rencontre est le père du "King Eric" sacré avant-hier meilleur entraîneur de la saison de Ligue 1 aux trophées de l'UNFP suite à ses remarquables performances avec le Stade Brestois. Comme l'a rappelé avec fierté le coach actuel de l'ex-capitaine stéphanois Mahdi Camara, Serge Roy (91 ans) est l'actuel doyen des Bleus.

Avant de défier QRM après-demain à Robert-Diochon, Yvann Maçon s'est confié sur le site officiel de la Ligue 2. Extraits.

"Depuis que je suis revenu, tout se passe bien. J’ai retrouvé la confiance que j’avais perdue et le niveau qui était le mien avant ma blessure. Je sens que tout le club est derrière moi, ce qui a joué pour beaucoup. Je ne m’étais jamais senti aussi à l’aise, sur et en dehors du terrain. Quand je suis revenu cet hiver, je me suis tout de suite senti comme à la maison.

Je ne me pose plus de questions, je suis sûr que ça va fonctionner. Par exemple, je ne prenais plus de risques sur mes sorties de balle et physiquement, je me sens de nouveau capable d’enchaîner offensivement et défensivement. Je suis revenu ici sûr de moi, sans doute sur mon niveau, notamment physique, car ça fait un moment que je n’ai plus eu de blessure. Tout ça m’a aidé à retrouver mon niveau, avec les bonnes performances collectives de l’équipe.

J’ai discuté avec les groupes de supporters car c’était important pour le club et moi de ne pas revenir dans un climat de tension. Il fallait apaiser les choses. C’était la première fois que je rencontrais les supporters pour qu’on s’explique après un petit souci qu’on avait eu avant que je parte en prêt. La discussion s’est très bien passée et je les en remercie. C’est aussi pour ça que ça marche bien pour moi aujourd’hui et je pense qu’ils ont vu que je faisais ce qu’il fallait pour me faire pardonner.

J’avais très envie de revenir, c’était la seule chose que j’avais en tête. La façon dont je suis parti ne m’avait pas plu. J’avais vraiment besoin de montrer ce que je vaux, ma vraie image. Des choses avaient été dites et ça avait sali mon image donc je voulais montrer à tout le monde mon vrai visage et c’est ce que je fais aujourd’hui. Le club a mis une préparatrice mentale à notre disposition et ça nous aide beaucoup. Il fallait vraiment que j’apprenne à gérer la frustration. J’ai appris à me canaliser grâce à des outils qu’on a mis en place et je continue à la voir.

Je sens que je dois aux supporters de remonter. Je me le dois également à moi-même. C’est important car la descente a été une grosse douleur. On n’en parle pas assez mais ça change une vie. Ça m’a énormément marqué. C’est vraiment important pour moi de ramener l’ASSE en Ligue 1, c’est quelque chose que je dois accomplir. Si c’est un sujet que j’aborde avec la préparatrice mentale ? Exactement, on se fixe des objectifs à atteindre. Et ramener le club en Ligue 1 est un des objectifs de tout le club car c’est là qu’il doit être.

Quand on a fait descendre le club, on devient les joueurs les plus détestés par la ville et par tout le monde. C’est normal, c’est humain. Mais c’est aussi une énorme déception pour nous, les joueurs, et ramener le club en Ligue 1 permettrait de remettre le club à sa place et de se racheter aux yeux de tout le monde.

On a créé un vrai collectif, une équipe. On s’entend tous bien, ce qui fait vraiment la différence. On ose se dire les choses sans que personne ne prenne la mouche. On travaille tous ensemble, ce qui nous a permis de trouver un équilibre défensif comme offensif. On a eu un déclic après notre défaite à Dunkerque. On a mis les choses au clair, on s’est remis au travail et derrière, on a réussi à enchaîner."

Le Progrès nous donne ce matin des nouvelles des numéros 7 et 30 de l'ASSE.

"Gautier Larsonneur a poussé hier les portes du Centre médical de Clairefontaine afin d’obtenir un autre avis concernant ses quadriceps. Si le Breton a pu tenir sa place contre Rodez, il est toujours gêné et n’est pas certain de garder la cage stéphanoise sur le terrain de Quevilly-Rouen, ce vendredi, à l’occasion de la 38e journée de Ligue 2. Thomas Monconduit, lui, ne sera pas du déplacement. Touché au niveau de la cuisse lors du dernier match, le milieu de terrain est forfait pour le déplacement en Normandie et très incertain en cas d’éventuels barrages."

Le stade Raymond-Kopa sera à guichets fermés seulement pour la seconde fois de la saison ce vendredi alors que cette enceinte compte 20 000 places de moins qu'un Chaudron qui a fait le plein 6 fois. Ouest-France souligne aujourd'hui le faible engouement qui règne en Anjou et qui tranche avec la ferveur verte. Extraits.

"Si le Sco retrouvera l'élite en cas de victoire contre Dunkerque, la ferveur peine à monter dans la ville. Malgré l’affluence au stade, les Angevins semblent indifférents. Au James Joyce, bar installé boulevard Carnot, le staff s’attend à "un vendredi soir comme un autre" , avance Corentin Lecomte, le directeur depuis décembre. Même son de cloche du côté du Wallaby’s, boulevard Foch. À 72 heures du coup d’envoi, "il n’y a pas d’engouement particulier". Aucune table n’a été réservée. Même chose au James Joyce.

Pour certains, le SCO n’attire plus. Ou en tout cas beaucoup moins qu’avant. À les écouter, il se serait même fait détrôner par les hockeyeurs des Ducs d’Angers tout en haut du classement des équipes préférées des Angevins. De son côté, la ville d’Angers la jouera sobre. Installé en 2015, l’écran géant restera cette année au placard. "On est en Ligue 2 et la météo ne nous aide pas", se défend Karine Engel, adjointe aux sports. Du côté des supporters, "c’est un match classique", estime un membre du Kop de la Butte.

S’il est heureux de voir le stade afficher complet, il ne constate pas le même engouement qu’en 2015. "En 2015, on avait oublié la L1 depuis longtemps. La saison était belle, on frôlait la montée depuis quelques années… Là, les gens se sont habitués au luxe. Il y a un peu un effet de mode. Les Angevins ont toujours un peu fonctionné comme ça. Ils viennent quand il y a de l’enjeu." Un sentiment partagé par le gérant du Matt Murphy’s : "Les Angevins sont davantage spectateurs."

L'entraîneur ruthénois Didier Santini est revenu avant-hier dans La Dépêche du Midi sur le match nul de son équipe vendredi dernier à GG. Extraits.

"Nous avons passé toute la première mi-temps à regarder Saint-Etienne en étant contents d'être sur la pelouse de Geoffroy-Guichard. Les joueurs avaient en tête cette ambiance avant match. En première période, nous n'étions pas dans l'envie de gagner cette rencontre. Je l'ai dit vivement à la mi-temps car nous n'étions pas nous-mêmes sur le terrain. Il n'y avait pas de courses, pas de profondeur. On défendait bien sans être dans notre football.

Si nous ne mettons pas de folie dans nos matches, nous avons le niveau d'une équipe de seconde partie de classement. Nous ne sommes pas dans le Top 5 par hasard. Nous y sommes car nous avons proposé le football adéquat pour y parvenir tout au long de la saison. Le RAF n'est pas un petit club de Ligue 2 mais un grand club de ce championnat. Parfois, je sens que mes joueurs ont du mal à comprendre qu'ils ont changé de dimension cette saison.

Mes joueurs sont jeunes. Ils ont le droit de se montrer insouciants mais ils doivent aussi comprendre qu'ils possèdent des atouts pour gagner les matches s'ils se montrent au niveau de nos principes de jeu. En seconde mi-temps, dans le Chaudron, ils ont retrouvé ce qui fait notre force. On a su anticiper les déséqulibres défensifs de l'ASSE pour savoir à quel endroit les Stéphanois allaient perdre le ballon et comment nous allions l'utiliser ensuite.

Nos courses incessantes ont épuisé notre adversaire. Nous avons pu nous créer des occasions de but et faire douter les Stéphanois, le point qu'on a pris là-bas est amplement mérité. Quand on donne du rêve aux gens, il faut savoir aller au bout de ce rêve. A Geoffroy-Guichard, il y avait 500 supporters ruthénois. Malgré le bruit des 36 000 spectateurs, je les entendais nous porter et croire en nous. On doit jouer pour ces personnes."

Espérant assister après-demain à la montée de son ancien club, Stéphane Moulin a mis en garde les hommes d'Alexandre Dujeux hier sur Angers Télé.

"Le SCO a eu le mérite de renverser Annecy et la bonne nouvelle est arrivée de Saint-Etienne. Le but que les Verts encaissent, c’est le signe du destin quand même. Un défenseur contre la frappe et ça prend Larsonneur à contrepied. Ça fait partie du jeu, il faut croire en ces signes du destin et il faut applaudir des deux mains la réaction du SCO à Annecy, face à une équipe difficile à manœuvrer.

Le dernier match à la maison contre Pau, j’ai vu 20 premières minutes de très haut niveau, on a retrouvé une équipe qui joue à domicile avec une volonté de marcher d’entrée sur l’adversaire. En première partie de saison, quand ça marchait bien, souvent ils démarraient bien les rencontres, ils étaient souvent devant au score et ils concluaient en fin de match.

Ils ont retrouvé ça, il y a eu sans doute un déclic psychologique qui s’est fait. Il y a eu le repositionnement de Pierrick Capelle, un peu plus haut à la place d’Himad Abdelli qui lui est là pour orienter le jeu. Pierrick est un peu plus décisif ce qui n’a pas empêché Abdelli de marquer un but somptueux contre Pau. Tout a été remis dans le bon staff, c’est le travail du coach et de son staff.

Angers a retrouvé ce qui faisait sa force lors de la première partie de saison, reste maintenant à terminer le travail. Ces derniers mois, Sainté marchait fort, arrivait lancé au point de dépasser Angers. Le SCO est alors passé de chassé à chasseur. Le football est ainsi fait qu’on ne peut pas prédire grand-chose, notamment dans cette Ligue 2.

Après la défaite à Paris, Angers a su renverser la situation contre Troyes. Ce n’est pas le fruit du hasard si le SCO arrive à renverser des situations assez régulièrement. Ça a encore été le cas vendredi dernier à Annecy. Attention quand même de ne pas jouer trop avec le feu car parfois on a beau vouloir revenir, ce n’est pas toujours faisable.

Il faut aborder ce match contre Dunkerque avec sérénité, avec confiance, avec calme, avec lucidité. Le grand danger dans ces rencontres-là, c’est de jouer le match avant le match. Evidemment, ce match occupe l’esprit de chacun. Il faut se concentrer sur une seule chose : gagner le match. Dans un match de cet enjeu-là, la priorité est justement d’oublier cet enjeu, de ne penser qu’au jeu et à cet adversaire à battre.

Peut-être que même sans victoire, ils pourront monter. Aujourd’hui, personne ne peut dire ce qui va se passer. La seule chose à éviter, c’est de penser que c’est fini. Alexandre Dujeux a été très clair sur la question, il a dit que c’était génial de reprendre la deuxième place mais qu’il reste une journée. Il ne faut pas imaginer un seul instant que cette journée puisse être négative, qu’elle ne puisse pas les couronner. Il faut penser positif. Cette fois-ci c’est balle de match.

Les Angevins le savent et le staff encore mieux que moi : Dunkerque ne va pas être une proie facile parce que dans le cas où ça se déroulerait mal sur le plan administratif suite aux incidents du match Troyes-Valenciennes, ils ont encore besoin d’un point. Mais surtout ils sont dans les premiers du championnat sur l’année 2024, notamment grâce à leurs performances à l’extérieur. C’est pour ça qu’Alexandre Dujeux a dit très justement qu’il ne fallait pas célébrer avant la célébration finale.

Dunkerque est une équipe qui a beaucoup de qualités, qui a recruté beaucoup de joueurs à la trêve hivernale pour arriver à un collectif qui est compliqué à jouer. J’en veux pour preuve leur dernier résultat contre Caen. Contre cette équipe qui a de la qualité et qui se bat pour décrocher les barrages, Dunkerque a obtenu un très bon match nul. Vendredi, ce ne sera pas un match facile.

Inévitablement, compte tenu de la position du club, on ne peut pas attendre le résultat de Sainté à Quevilly. C’est exceptionnel ce qui s’est passé le week-end dernier. Pour tout dire, c’était presqu’inimaginable mais ils l’ont fait. Maintenant il n’y a plus qu’à signer en bas de la page. Le stade va être noir et blanc, plein à craquer. Il va y avoir une véritable ambiance de soir particulier. Et à Angers, on sait faire. Les supporters angevins ont prouvé qu’ils pouvaient pousser leur équipe vers les sommets."

Récents vainqueurs du tournoi de Montaigu avec la sélection française U16, Paul Eymard et Djylian N'Guessan sont à nouveau convoqués par le sélectionneur Lionel Rouxel pour une double confrontation face à la Lituanie le mercredi 22 mai et le vendredi 24 mai.

Avant le départ pour Clairefontaine et ce rassemblement qui débute dimanche 19 mai, rappelons que Paul Eymard, blessé et absent lors du dernier match de championnat U17 (4-0 à Valence) est espéré par son entraineur, Frédéric Dugand, pour affronter le FC Nantes en quarts de finale des Play-offs de la catégorie (dimanche 19 mai, 15 heures).

Djylian N'Guessan purgera de son côté le 2ème des 3 matchs de suspension récoltés après son carton rouge en fin de rencontre face à Ajaccio (1-1).

On notera que 2 nantais font aussi partie de la sélection, 1 défenseur et 1 milieu de terrain.

Meilleur gardien de L2, Gautier Larsonneur est évidemment convaincu que Sainté va remonter, dès ce vendredi soir ou dans le pire des cas le 2 juin prochain, comme il l'a expliqué sur beIN Sports.

"C’est une saison assez étonnante. On est passé un peu par toutes les émotions. On a eu un coach qui a été remercié en cours de saison, ce n’est jamais facile. Mais même en ayant eu un coach remercié, on arrive à être 3^e avant cette 38^e journée. On est passé par beaucoup d’émotions mais c’est à nous de faire le job pour vivre de belles émotions sur cette dernière journée. Bien sûr que je crois à la montée en Ligue 1 et j’y crois dès vendredi soir. Parce que nous on va aller faire le job à QRM. On va bien voir si Angers fera le job contre Dunkerque... S’ils le font, on ira aux barrages. On a aucune crainte à y aller parce qu’on fera le job pour remette Saint-Etienne en Ligue 1."

L'ASSE a annoncé ce mardi que 4 jeunes de la génération 2004 ont paraphé leur premier contrat pro. Le latéral gauche Darling Bladi et l'attaquant Jibril Othman, qui ont déjà joué avec les pros, se sont sans surprise engagés pour 3 ans tandis que les défenseurs Marwan Nzuzi et Israël Kinunga, cantonnés à la réserve, n'ont signé que pour une année.

Le club a par ailleurs annoncé qu'El Hadji Dieye, qui fêtera dans trois semaines ses 22 ans, a prolongé son contrat jusqu'en 2025. Cette saison, le protégé de Gérard Fernandez n'a fait qu'une apparition en pro (en Coupe de France lors de l'élimination contre Nîmes) et n'a marqué que 2 petits buts en National 3.

Pour rappel, plusieurs autres joueurs formés au club arrivent en fin de contrat en juin 2024 : Maxence Rivera, Mickaël Nadé, Aïmen Moueffek, Dylan Chambost et Bryan Nokoue. Leur sort n'est donc pas encore tranché et pourrait dépendre de la division dans laquelle joueront les Verts la saison prochaine.

Loïc Perrin, Directeur sportif de l'AS Saint-Étienne :
"El Hadji Dieye, Jibril Othman, Marwann Nzuzi, Darling Bladi et Israël Kinunga sont cinq joueurs à potentiel. Certains ont déjà été vus en professionnel et d'autres non, mais, chez chacun d'eux, nous avons décelé certaines qualités. Ils ont encore une marge de progression et seront à suivre la saison prochaine où ils vont pouvoir continuer de s'aguerrir en National 3. Il est important pour eux de continuer à grappiller du temps de jeu pour progresser, et à terme, atteindre l'objectif ultime du groupe professionnel."

Clap de fin pour Mathieu Chabert comme entraineur du Mans (National).

Après seulement 2 mois à la tête du club sarthois et un bilan positif (6 victoires, 3 nuls et 2 défaites), l'ancien gardien de but formé au club (1993 à 1998) a décidé de quitter Le Mans.

L'ancien entraineur de Béziers (avec notamment Ibrahim Sissoko comme joueur), avait rejoint Le Mans début mars, après avoir été limogé de Dunkerque après seulement 7 journées de Ligue 2.

En conférence de presse à l'issue de la défaite de QRM à Valenciennes vendredi, le coach Jean-Louis Garcia a décrit sa frustration mais également sa motivation pour le dernier match face à Sainté :

"Je n’arrive pas à comprendre comment on a pu perdre ce match. J’ai regardé les stats du match, c’est affolant. Compte tenu de la 1^ère mi-temps qu’on a fait, se retrouver menés 2-0 à la mi-temps, c’est hallucinant. C’est malheureusement un résultat et un match à l’image de notre saison. Je suis frustré, déçu, un peu en colère aussi. Il n’y a rien qui va dans notre sens. Ne me parlez pas d’arbitrage dans cette Ligue 2, c’est catastrophique, je n’en dirai pas plus.

Sur le terrain, que ce soit VA ou nous, on n’a pas vu deux équipes démobilisées. Nous on s’accrochait à l’idée de finir à la 17è place. Ce soir c’est la fin de nos illusions compte tenu des résultats de nos rivaux. J’ai l’impression que le sort s’acharne un peu contre nous, même si nous avons des manques. Le match était consistant.

Nous avons de l’amour propre, c’est un dernier match à la maison. On veut sortir la tête haute de cette saison, on va jouer le match à 150%. On veut finir sur une bonne note pour nous, pour se respecter nous-mêmes, pour nos familles, pour notre club, pour nos supporters. On n’a absolument plus rien à perdre, on va le jouer relâchés au contraire de Saint-Etienne qui aura beaucoup de pression sur ce match."

Pour la première fois de sa carrière, Marc Bollengier (32 ans) aura l'honneur d'arbitrer les Verts contre QRM lors de la dernière journée de L2. La seule fois qu'il a officié en L2 à Robert-Diochon, les visiteurs (havrais) l'ont emporté.

Auteur de 4 buts en 29 matches lors de son unique saison verte (la saison 1991-1992), l'ancien milieu offensif Fabrice Mège (58 ans) se confie dans la dernière édition de Nice-Matin. Extraits.

"Aujourd’hui, le foot a changé. Tout est davantage calculé et maîtrisé. Les joueurs respectent leur rôle. À mon époque, la notion de dépassement de fonction n’existait pas parce que tout le monde le faisait (rires). Le jeu est devenu plus tactique, calculateur. Le terrain est quadrillé. On voit que les entraîneurs et leur staff ont pris beaucoup de place. Avant les têtes d’affiche, c’étaient les joueurs. Aujourd’hui, tout est très méthodique. ça n’a plus rien à voir. Les joueurs sont influencés par les datas, les stats. Peut-être que ça les inhibe un peu.

J’avais de bonnes qualités techniques, j’étais un numéro 10, un poste qui n’existe plus trop. C’était l’après-Platini, tous les enfants de mon âge voulaient jouer avec ce numéro. Je pouvais faire des passes décisives de 30-40 mètres, on en voit rarement maintenant. Je marquais entre 7 et 10 buts par saison. Ce n’était pas trop mal pour un milieu offensif. C’était un football plus romantique. On allait beaucoup moins vite, on sautait moins haut mais peut-être qu’on avait un QI foot un peu plus aiguisé. Contre des 6 plus athlétiques, il fallait être rusé (rires).

Je me suis blessé gravement en 1993 (double fracture des malléoles avec arrachement ligamentaire). Je n’avais plus de cartilage. Je n’étais pas vieux mais je ne m’en suis jamais remis. J’ai joué quelques matchs ensuite mais je n’étais plus le même joueur, ça a été dur à vivre. J’ai bossé un peu à Canal. J’ai été agent de joueurs pendant quelques années, j’ai aussi travaillé pour une boîte de statistiques avant de devenir scout pour Brighton, et Southampton. Depuis cinq ans, je bosse pour le City Football Group."

La Pravda du jour revient sur l'imminente vente de l'ASSE à Kilmer. Extraits.

"Ivan Gazidis, président de Kilmer Sports Ventures, se déplacera à Saint-Étienne. Il a atterri à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle hier matin. Il viendra accompagné de deux de ses anciens collaborateurs en Angleterre, lorsqu’il était directeur général d’Arsenal (2009-2018): Huss Fahmy, directeur des opérations football, à l’origine notamment du recrutement du Stéphanois William Saliba en 2019, et Jaeson Rosenfeld, un proche d’Arsène Wenger en tant que superviseur de StatDNA, la société d’analyse des datas des Gunners, jusqu’en 2020.

Ces deux hommes sont appelés à devenir les hommes forts du volet sportif des Verts. Gazidis profitera d’ailleurs de sa venue à Saint-Étienne pour rencontrer Loïc Perrin, actuel coordinateur sportif. Il aurait eu des retours positifs sur Perrin, comme sur Jean-François Soucasse, président exécutif, et Samuel Rustem, directeur général adjoint en charges des activités sportives. Le triumvirat pourrait donc rester en place. Dans un premier temps, et faute de maîtrise du contexte local.

Pour sa première venue dans le Forez, Gazidis se verra également accompagné de Stéphane Heitz, lui aussi arrivé à Paris hier. Cet Alsacien, né à Strasbourg, est depuis plus de 20 ans l’homme de confiance de Larry Tanenbaum, fondateur de la société de capital-investissement Kilmer Group, spécialisée dans les investissements dans le monde du sport et des médias, dont Kilmer Sports Ventures est une filiale. C’est par le biais de cette société que cet homme d’affaires canadien ayant fait fortune dans la construction s’apprête à racheter les Verts.

Il ne s’agit pas d’un fonds de pension ou d’investissement spéculatif. Tanenbaum ne souhaiterait pas intégrer l’ASSE dans un système de multipropriétés de clubs. Comme City Group, propriétaire de Manchester City et Troyes, par exemple. Surnommé « l’Empereur du sport» au Canada, il serait seulement animé par l’envie d’investir dans le football européen. Si le montant exact de la vente n’a pas encore fuité, il semblerait qu’il serait moins élevé que si Caïazzo et Romeyer avaient vendu à un autre groupe que celui de Tanenbaum."

Sacré meilleur joueur de L2 des mois de février et mars (et bientôt d'avril ?), Irvin Cardona a remporté ce soir le trophée Just Fontaine du plus beau but de la saison L2 pour son magnifique lob contre Bordeaux.

💚 Bonjour à tous ! pic.twitter.com/Ug7Wp732JH

— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) April 21, 2024

Comme l'an dernier, la mobilisation des supporters stéphanois a porté ses fruits et écrasé la concurrence. Pour rappel, c'est Mathieu Cafaro qui avait été sacré la saison passée grâce au aux nombreux votants du peuple vert pour son superbe pion contre Annecy.

Les Trophées UNFP ont sacré le 11 type de la saison en Ligue 2. On y retrouve deux Stéphanois : Gautier Larsonneur (également sacré meilleur gardien) et Anthony Briançon.

L'ancien Vert, Loïs Diony, deuxième meilleur buteur de L2 est également présent dans ce 11 type qui compte 4 Auxerrois (Jubal, Hein, Joly, Perrin), 2 Caennais (Abdi, Mendy), 2 Stéphanois, 2 Angevins (Diony, Abdelli) et 1 Parisien (Kebbal).

Un gardien Infranchissable 🧱
Une défense solide 🦾
Un milieu virtuose 🎻
Une attaque décisive 🎯

La @ligue2bkt se porte bien 🙄#TropheesUNFP pic.twitter.com/wW2IxQrytZ

— UNFP (@UNFP) May 13, 2024

Aux trophées UNFP de la saison 23-24, Gautier Larsonneur a reçu le trophée de meilleur gardien de Ligue 2, remis par Frédéric Piquionne. Avec 18 clean sheets et 20 buts encaissés, le portier s'est exprimé du bout des lèvres sur la Pravda TV.

"Ce trophée c'est bien mais il manque encore quelque chose ! On veut boucler la boucle et remettre le peuple stéphanois où il doit être ! On veut aller chercher cette montée, que ce soit directement ou par les barrages."

Accueilli froidement voire dédaigneusement l'été dernier à Marseille par de nombreux supporters phocéens qui l'estimaient fini, le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (OM) a remporté aujourd'hui le prix Marc-Vivien Foé, devançant le Marocain Achraf Hakimi (QSG) et l'Algérien Nabil Bentaleb (LOSC). Pour rappel, Aubame avait déjà remporté ce trophée récompensant le meilleur joueur africain de la saison de L1. C'était en 2013, lors de sa dernière et inoubliable saison verte.

Le Parisien dévoile à son tour ce soir quelques détails sur l'imminente vente de l'ASSE au groupe canadien Kilmer dirigé par son fondateur Lawrence Tanenbaum. Extraits.

"Dans le rachat de l’ASSE, Tanenbaum sera la seule partie prenante puisque, selon son entourage, il ne sera associé à aucun autre entrepreneur. Le Canadien va complètement déléguer la direction du club au Sud-Africain Ivan Gazidis. Ils ont décidé que le profil de l’ASSE, grand nom, grande ferveur populaire mais aux finances exsangues, était le bon choix.

Kilmer Group, qui enverra deux collaborateurs de Gazidis travailler dans le Forez tandis que ce dernier restera en retrait tout en décidant de tout, a décidé de ne procéder à aucun coup de balai dans la direction. « Pas question d’arriver avec des idées toutes faites sans s’appuyer sur l’expertise locale », confie-t-on. Jean-François Soucasse, le président délégué, restera à son bureau. Ainsi que Loïc Perrin, le directeur sportif.

RMC a évoqué en début de soirée l'imminente vente de l'ASSE à Kilmer. Extraits.

"Dans l’entourage des futurs repreneurs, on insiste sur le fait que Kilmer n’est pas un fonds d’investissement et qu’il n’est nullement question de faire de la multipropriété. L’investissement sera réalisé à 100% pour les Verts.

Kilmer rachète d'ailleurs 100% des parts du club. Caïazzo et Roland Romeyer, président du directoire de l'ASSE, n’auront donc plus aucune participation dans le club. Romeyer gardera tout de même une attache affective à laquelle il tient en restant président de l’association Cœur Vert, et aura une place réservée à Geoffroy-Guichard pour lui et sa famille.

Jean-François Soucasse (président exécutif) qui a déjà des échanges réguliers avec Ivan Gazidis (DG de Kilmer) restera patron opérationnel du club. Idem pour le secteur sportif autour de Loïc Perrin, qui planche déjà avec les futurs repreneurs sur des budgets mercato pour cet été.

Deux représentants de Kilmer seront très régulièrement à Saint-Etienne: Jaeson Rosenfled et Huss Fahmy. Gazidis sera lui le visage de l’actionnaire Larry Tenenbaum. Le passage devant la DNCG est prévu dans les prochains jours. Les dirigeants stéphanois espèrent conclure la transaction avant la fin du mois de mai."

L'AFP a évoqué ce lundi l'imminente vente de l'ASSE. Extraits.

"Propriété de l'homme d'affaires canadien Larry Tanenbaum et basé à Toronto - où il détient quasiment toutes les licences professionnelles de la ville, du basket au hockey en passant par le « soccer »-, Kilmer Sports a surtout investi dans le sport et les médias en Amérique du Nord. Il est dirigé par le sud-africain Ivan Gazidis, qui a longtemps oeuvré dans le football européen.

Celui-ci a notamment occupé le poste de directeur exécutif d'Arsenal, en Premier League anglaise, de 2009 à 2018. Débauché par l'AC Milan, qui en a fait son PDG, il a par la suite participé activement au redressement financier et sportif du club italien avant de le quitter fin 2022. Nommé en mars dernier à la tête de Kilmer Sports, c'est lui qui mène les discussions avec les dirigeants stéphanois.

Le club, qui affiche un budget de 27 millions d'euros cette saison, présente également un déficit structurel d'environ 15 millions d'euros. Son comité social et économique (CSE) a été convoqué mercredi en réunion extraordinaire pour examiner l'offre de reprise déposée par Kilmer Sports. La direction du club a précisé à l'AFP que l'ordre du jour ne comprenait pas de point "relatif à un éventuel Plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) au sein de l'entreprise", qui compte 270 salariés, joueurs, joueuses et centre de formation compris."

Auteur du beau livre  AS Saint-Etienne, 90 ans de légende paru en juin 2023 aux éditions Hugo & Cie, l'ancien rédacteur en chef de la Pravda et ex-directeur de la rédaction de France Football Denis Chaumier a répondu à une question insolite du vidéaste auvergnat Guy Gatignol il y a 15 jours à Brassac-les-Mines (Puy-de-Dôme).

"Ce que je donnerais comme conseil pour dire à quelqu’un d’arrêter de suivre les Verts et lui proposer de suivre le PSG ?! On pourra lui dire que le vrai football, il est à Saint-Etienne. Le football avec ses racines profondes, qui viennent de très loin. Une passion qui se transmet de génération en génération de façon continue depuis 90 ans.

Quand on vient voir les Verts qui ont enflammé le public dans les années 70 on voit aujourd'hui à Issoire autour des joueurs des papys, des mamys, des parents, des enfants, des petits-enfants tous habillés de vert et tous avec un regard lumineux à l’adresse de tous ces joueurs, des Rocheteau, des Piazza, des Janvion, etc.

Surtout qu’il ne lâche pas l’essentiel, c’est-à-dire Saint-Etienne avec toutes ses valeurs à la fois sportives et humaines, pour aller au PSG qui est un football de business, un football factice et un football qui se perd d’une certaine façon. Si j’étais encore rédacteur en chef de L’Equipe, je mettrais moins Mbappé à la une."

Le club, à travers un communiqué sur le site officiel vient d'officialiser le processus de vente de l’intégralité des actions d’ASSE Groupe au groupe canadien Kilmer Sport Ventures présidé par Larry Tanenbaum et dirigé par Ivan Gazidis.

Ce dernier s'est exprimé pour la première fois : « En tant qu’amoureux du football, le nom de Saint-Étienne représente quelque chose d’extrêmement puissant. Je suis extrêmement enthousiaste et fier d’avoir l’opportunité de m’engager auprès d’un club légendaire, en ayant pleinement conscience de la responsabilité que cela représente. Avec Larry, que je connais depuis 20 ans, nous partageons les mêmes valeurs et la même passion pour le football que nous avons retrouvé chez les Verts. Nous voulons construire un projet ambitieux qui renforce l’influence du club et son rôle positif pour les Stéphanois. La force du club réside non seulement dans son identité et ses supporters, mais aussi dans le travail mené ces dernières années par la direction, qui a su bâtir un modèle solide sur lequel construire. Nous souhaitons travailler main dans la main, sur le long terme, avec toutes celles et tous ceux qui souhaitent la réussite des Verts ! »

Quant au président Tanenbaum il a donné les raisons de son engagement : « Je sais ce que l’AS Saint-Étienne représente pour sa communauté et pour le football français : bien plus qu’un club, c’est le cœur battant d’une ville et de sa région. Aujourd’hui, nous voulons aider le club à continuer à progresser tout en respectant, en préservant et en promouvant, son identité et son impact positif sur son territoire. L’histoire du club, ses supporters, ses racines, ainsi que la qualité du travail mené par l’équipe actuelle sont autant de forces qui nous ont convaincues de nous engager auprès de l’AS Saint-Étienne. Allez les Verts ! »

Après le dernier match à domicile de la saison régulière (en espérant, qui sait, qu’on n’aura pas d’autre occasion de revenir à GG avant août prochain…), le Chaudron a accueilli 467 750 spectateurs malgré un bon nombre de huis clos partiels, et la fermeture préjudiciable des deux balcons Sud et Nord.

Soit une moyenne de 24 618 spectateurs par match, qui est comme l'an dernier, et de loin, la plus grosse affluence de L2 devant Bordeaux et ses 21 632 spectateurs.

Pour rappel, l’année dernière, plombée par les 4 huis-clos du début de saison, GG n’avait accueilli que 331 603 spectateurs.

Au total, c’est donc un nombre total de spectateurs en hausse de 41% qui est venu vibrer dans le Chaudron cette saison.

12 Mai 1976, une date que tout bon supporter des Verts connait par coeur.

Dans sa rubrique "le Jour où" Europe 1 est revenu hier sur cette mythique page de l'histoire des Verts. L'occasion en 2'37 de se rappeler de ce grand moment et des fameux poteaux carrés..

A quelques jours d'une probable vente du club, on veut tous espérer en un nouveau projet ambitieux qui ramènerait les Verts en Europe.

Avant le match à Valenciennes vendredi dernier, le coach de QRM, Jean-Louis Garcia, voulait croire à un scénario miracle pour ses troupes , par exemple une relégation administrative de Bordeaux ou une interdiction de monter pour le Red Star (dont le propriétaire est impliqué dans une fraude majeure) : « C’est à 80 % utopique mais il faut quand même essayer d’aller chercher cette 17e place. S’il venait à y avoir une telle éventualité, ce serait dommage de ne pas s’être donné les moyens de la saisir. »

Mais QRM s’est incliné 1-2 à VA, et se retrouve désormais 19^ème, 3pts derrière Concarneau 18^ème et 5pts derrière Troyes 17^ème.

Si la relégation des Normands semble donc bien ferme et irrévocable, il faudra que nos Verts, atteints moralement, se méfient : QRM s’est incliné moins d’une fois sur 2 à Robert Diochon (8 défaites en 18 matchs) où il a fait tomber Auxerre (4-3) il y a un mois.

"Ce qui s'est passé ce samedi soir (nul de Sainté, victoire d'Angers) peut se passer dans l'autre sens lors de la dernière journée car Dunkerque est une équipe compliquée à manoeuvrer à l'extérieur et Saint-Etienne doit absolument gagner" a déclaré Robert Malm sur beIN Sports.

Les stats donnent rasion à l'ancien attaquant : seuls l'AJA (33) et l'ASSE (31) ont pris plus de points hors de leurs bases que l'USLD (29). Seul le champion de France auxerrois a concédé moins de défaites à l'extérieur (4) que le club de Samy Baghdadi (5).

Lors de ses 13 derniers déplacements, Dunkerque ne s'est incliné que 2 fois et son entraîneur Luis Castro compte bien rester invaincu à Angers ce vendredi. "Je vais travailler cette semaine pour faire du mieux possible à Angers, aussi pour respecter ce championnat. On a joué contre l’ASSE à 100%, on jouera contre Angers à 100%."

"Je veux voir chez les joueurs un niveau de concentration, d'engagement qui est digne de ce que l'on est capable de mettre en place. Quand on arrive à le faire en deuxième mi-temps contre Caen et également celle à Quevilly le week-end précédent, on devient une équipe presqu'imbattable" déclare dans La Voix des Sports Demba Ba, directeur sportif de l'USLD.

Selon la Pravda, la vente de l'ASSE devrait être annoncée lors d'une réunion des comités sociaux et économiques du club, convoqués en urgence, mercredi matin. Extraits.

"Il ne fait aucun doute que les employés de l'ASSE rendront un avis favorable à la vente et que les futurs propriétaires seront ceux du projet porté par Ivan Gazidis, président de Kilmer Sports Ventures, une division de la société Kilmer Group, spécialisée dans les investissements dans le monde du sport et des médias. Président d'ASSE-Coeur-Vert, 9, Roland Romeyer s'est d'ores et déjà assuré de conserver un strapontin. Quant à Bernard Caïazzo, il pourrait demeurer actionnaire (très) minoritaire.

Le calendrier de cette annonce s'explique en grande partie par le passage de l'ASSE devant la DNCG, jeudi. Si les Verts devraient de nouveau présenter des comptes légèrement excédentaires, leurs actuels propriétaires n'ont plus les moyens d'assurer le déficit structurel, à partir de la prochaine saison (de l'ordre de 15 et 20 M€). Un retour en L1 ne changerait rien à cette impasse. un émissaire des futurs propriétaires est attendu en milieu de semaine pour y passer plusieurs jours."

Pierre-Emerick Aubameyang, qui avait réalisé son unique triplé sous le maillot vert contre Lorient le 22 février 2012, a encore été fatal aux Merlus ce soir avec les Sardines lors du pouscaillico. Comme au match aller, le Gabonais a réalisé un doublé victorieux.

En larmes il y a 3 jours après l'élimination de l'OM à Bergame, Aubame a claqué cette saison 29 pions et délivré 11 passes décisives en 48 matches toutes compétitions confondues. Mais il s'est fait siffler par une partie des ingrats supporters phocéens ce dimanche....

Les Lorientais sont quasiment sûrs d'accompagner les Clermontois en L2 car ils comptent 3 points de retard sur Metz avec une différence de buts défavorable (-28 contre -21). Les Grenats devraient donc très probablement finir à l'antépénultième de barragiste.