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poteaux carrés

Gagnaire n'oublie pas d'où il vient

09/11 07:48

Né à Apinac (Loire), le chef cuisinier étoilé Pierre Gagnaire s'exprime dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Quand on me dit derby, je pense au combat, à Bernard Lacombe, Salif Keita… Il y a plein de noms qui s’égrènent, comme celui de Raymond Domenech, ses tacles assassins et la haine pour notre équipe. J’ai pactisé avec l’ennemi car j’ai commencé mon métier chez Bocuse en 1965. Comme quoi, il y a des terrains sur lesquelles on peut s’entendre. J’ai pris quelques places dans le Chaudron. Malheureusement, je n’y vais pas beaucoup, c’est surtout pour mon équipe. Je veux que les gens qui bossent avec moi sachent d’où je viens. Passer par ce stade, c’est sentir le pouls de la ville. L’ancien patron du guide Michelin, Gilbert Garin, m’a offert le ticket du match entre Kiev et Saint-Etienne. C’est un grand fan du club, comme Frédéric Lalos, un boulanger meilleur ouvrier de France très connu à Paris. On s’envoie parfois des messages pour évoquer l’actualité des Verts."

Adieu Rachid !

08/11 19:46

L'ASSE apprend la mort de Rachid Mekhloufi à 88 ans. Le site officiel a retracé le parcours du deuxième meilleur buteur de l'histoire des Verts.

L'occasion de relire la longue interview qu'il nous avait accordée en 2007 : la première partie et la seconde. Il avait à nouveau donné ses impressions à quelques jours de la finale de Coupe de France en 2020.

"Créatif et inventif, décisif et combatif, buteur et passeur, architecte et bâtisseur, à l'origine et à la conclusion d'actions initiées avec cette incomparable science du jeu qui le caractérisait, l'enfant de Sétif, champion du monde militaire 1957 avec la France, était une personnalité hors normes. Sur le rectangle vert bien évidemment, mais également dans sa vie de citoyen engagé. Il était un ardent défenseur d'un pays et d'une cause qui lui étaient chers et pour lesquels il n'hésita pas, un soir d'avril 1958 à fuir, caché dans une Aronde via la Suisse, afin de rejoindre la Tunisie. Privilégiant un idéal à sa carrière qui l'aurait sans doute vu fouler les pelouses suédoises de la Coupe du monde 1958. 

Cette volonté de promouvoir pacifiquement la création d'un état indépendant algérien se traduit par la naissance de l'équipe du FLN et des matches de gala à travers le monde. Elle s'érigera en porte-drapeau d'une nation luttant pour son indépendance. Rachid Mekhloufi en sera l'une des voix. Fortes. De celles qui portent, touchent au cœur et fédèrent. Son départ, éminemment politique, le maître à jouer et à penser de cette sélection pas tout à fait comme les autres l'assumera pleinement. "Le football a réveillé la conscience endormie des hommes", confiera-t-il plus tard. 

Après avoir épousé la cause du FLN, plus de quatre années durant, Rachid Mekhloufi revint en Europe. Au Servette de Genève de Jean Snella puis, en décembre 1962, à l'AS Saint-Étienne, "son club de cœur", accompagné du même Snella. Avec le club stéphanois, témoignage de sa fidélité, il remporta notamment quatre titres de champion de France, dont le tout premier de l'histoire du club en 1957 (exercice durant lequel il inscrivit 25 buts !), puis les suivants en 1964, 1967 et 1968. Une "performance", quasiment une incongruité d'un autre temps, et pour lequel il inscrivit 152 buts, faisant valoir sa maîtrise technique et une remarquable clairvoyance rehaussées par une justesse de passe et une finition clinique. Lors du doublé de 1968, il signe notamment les deux buts de la victoire en finale (2-1) face aux Girondins de Bordeaux. Surtout, il restera à jamais le premier buteur de l'histoire du club en Coupe d'Europe, en 1957, face aux Rangers à Glasgow."

La rédaction de Poteaux-Carrés adresse ses condoléances à la famille et aux proches de Rachid Mekhloufi.

Mouton plus sobre, Bout'chou plus défensif

08/11 18:24

En conférence de presse, ODO a fait un long point sur sa vision du derby, les progrès de son groupe en général, de son milieu de terrain en particulier :

"Ce derby, c’est un événement au niveau national. On joue dimanche à 20h45, on prend la place du PSG, c’est beau. C'est un match à la fois essentiel pour les deux clubs, et très suivi au niveau national. J’ai vu pas mal d’images déjà, des départs de Saint-Etienne vers Lyon avec tous les fumigènes, toute la volonté verte qui accompagne ces joueurs. Il y a un état d’esprit incroyable sur cet événement.

La motivation des joueurs se fait toute seule. Même s’il y aura un discours de ma part. On sait ce qu’on veut mettre comme ingrédients, on a pas mal travaillé, avec une semaine longue pour bosser. Demain les supporters viendront sur le dernier entraînement, c’est une très bonne chose. C’est une grosse fierté de vivre cet événement de l’intérieur. Les joueurs qui l’ont vécu en parlent à ceux qui ne l’ont pas vécu. Les joueurs s’attendent à quelque chose de différent. Mais au-delà de l’engagement, ça reste un match de football, avec de la tactique, de la discipline à respecter. Ca peut souder encore plus le groupe, renforcer la cohésion.

Il faut garder de Strasbourg l’idée de gagner un maximum de duels. Je trouve que le groupe apprend. Il y a des joueurs qui découvrent le niveau, et sur certains matchs ils ont été surpris par l’intensité autant tactique que physique. Mais le groupe est en train de s’adapter à ce niveau-là.

Dimanche malheureusement ce qui va changer, c’est qu’on n'aura pas de supporters, alors que même à l’extérieur, il y a toujours du vert dans les tribunes. Ca sera à nous d’être encore plus fort sur ce match très particulier.

Lyon a beaucoup d’ambition, et un gros effectif, avec 2 équipes voire 3 équipes de haut niveau. Mais on doit aller au bout de nous-mêmes quoi qu’il en soit, il n’y a pas d’économie possible. On n’est pas là pour faire des cadeaux. On a décidé avec les joueurs d’aller au bout de nous-mêmes pour rendre fiers le club, la ville, la région. Avec de la rigueur défensive mais aussi offensive. Comme contre Strasbourg, où les deux buts qu’on marque, on va les chercher : les joueurs qui ont marqué sont pris au marquage, et se sont débarrassés de leur adversaire. On lutte aussi beaucoup pour sécuriser notre but, ne pas faire des erreurs grossières.

Louis prêté à Pau l'année dernière n’a pas perdu son temps. Il découvre le niveau. Il a monté son niveau par rapport aux matchs amicaux : beaucoup plus de prises d'info, beaucoup plus de prises de responsabilité, de sobriété aussi. Il a simplifié son jeu, et est devenu plus efficace, il faut absolument qu'il reste dans ce registre là. Sinon .... Benjamin, il a décidé de défendre. On sait qu’offensivement c’est un garçon intéressant, mais cette année il est capable de dire oui, la saison dernière. je ne souhaitais pas défendre. Je lui ai dit dès mon arrivée, si tu veux jouer tu défends. Si tu ne défends pas tu ne joueras pas. Si tu défends tu joueras. Là il s’est mis en tête d’être d’abord un milieu défensif agressif, qui récupère des ballons, ce qui ne l’empêche pas de briller après quand il faut remonter le ballon et distribuer à ses partenaires. Certains joueurs ont été moins bien au milieu de terrain, d’autres ont pris le relais, ça c’est une vraie équipe. Avec Pierre Ekwah qui sur le dernier match a pris une dimension de patron en récupérant plus de ballons dans les duels."

C'est nouveau pour toi, pas pour nous !

08/11 16:19

Dans un papier intitulé Les leçons du Chaudron paru ce jour dans  Les Dernières Nouvelles d'Alsace, l'entraîneur strasbourgeois Liam Rosenior revient à nouveau sur la défaite de son équipe à Sainté. Extraits.

"En première mi-temps nous manquons deux occasions claires parce que nous ne faisons pas le bon choix. Il y a aussi cette faute sur Saïdou Sow, cette poussette de Nadé dans son dos, qui aurait dû nous donner un penalty. Mais je ne cherche pas d'excuses, c'est la première fois que nous n'avons pas évolué à notre niveau. Je ne pense pas qu'il y ait une équipe au monde qui ne passe pas au travers au moins une fois. Mon équipe s'est cassé les dents sur un bloc stéphanois bas, très compact et discipliné. Ce n'est pas souvent que l'on tombe à l'extérieur sur une équipe qui vous laisse autant le ballon et procède en contres. C'est nouveau pour mes gars, peut-être même pour le club."

Pour l'ASSE, qui n'a eu que 35% le ballon lors de cette rencontre, ce n'est pas nouveau. La bande à ODO avait eu encore moins le ballon (29%) lors de son premier succès de la saison acquis dans le Chaudron contre les Dogues !

Une Béarnaise à son aise dans le Forez

08/11 15:59

Née à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), l'attaquante Sarah Cambot (31 ans) se confie dans la dernière édition de La République des Pyrénées avant de recevoir Fleury demain lors de la 7e journée. Extraits.

"Mon père est un grand connaisseur de Saint-Etienne, il m’a accompagnée pour la signature. Il a visité les locaux et le stade avec moi. Il était comme un gamin, c’était presque lui qui signait ! (rires) Je suis allée voir des matches de L1 à Geoffroy-Guichard, je comprends pourquoi on l’appelle le Chaudron. C’est vraiment impressionnant ! On va y jouer prochainement [contre le QSG le vendredi 13 décembre, ndp2]. On a eu la chance de jouer à la Meinau le week-end dernier, j’avais eu la chance de jouer au Roudourou avec Guingamp, là je vais passer un step en termes de capacité et de qualité !

Le Forez, c’est sympa, c’est différent de la Bretagne et du 64. Ça a aussi son petit charme, les gens sont très accueillants. C’est cool, je suis contente. L’intégration a été très facile, pour moi et pour toutes les nouvelles. Les anciennes ont su très bien nous accueillir, les coachs et le staff aussi. Nous, en tant que nouvelles, on a fait le nécessaire pour que la mayonnaise prenne assez rapidement. On peut le mettre à l’actif des 3 premières victoires obtenues alors que le groupe a beaucoup changé.

L’objectif est d’acquérir le maintien plus rapidement possible et après d’aller jouer, pourquoi pas, les trouble-fêtes plus haut. 9 points sur 6, pour une équipe qui joue le maintien, c’est cohérent. Maintenant, il ne faut pas oublier qu’on a débuté par 3 victoires ce qui était top, et qu’on reste sur 3 défaites. Même si on savait qu’on n’allait pas tout gagner, ça entache notre début de championnat. On a les pieds sur terre, on travaille, on sait que le championnat est de plus en plus homogène et que tous les matches sont difficiles.

Je ne pense pas qu’il y ait eu un relâchement après 3 journées. On ne s’est pas senties très fortes et invincibles ! En fait, nos 3 défaites ne permettent pas de tirer une conclusion très simple pour la corriger. Au Havre, c’est peut-être à cause d’erreurs individuelles. Contre Dijon, c’est plutôt un problème d’ordre collectif. A Strasbourg, on fait une très bonne première période mais on prend un but juste avant la pause qui nous met un petit coup derrière la tête. On revient avec des intentions, on ne parvient pas à égaliser et on prend ce 2nd but…

Le foot, ça va vite dans les 2 sens, c’est ce qui fait aussi sa beauté. Il faut réussir à couper cette série le plus vite possible en se rassurant, en faisant le dos rond peut-être à certains moments, en acceptant de moins jouer au ballon et d’être plus costaud défensivement. J’essaye de parler aux plus jeunes, de les conseiller, de les accompagner. Tant que mon corps me permet de jouer, je continuerai. Je suis partie pour un projet sur le long terme à Sainté."

 

Wadji et Cornud postulent

08/11 15:12

Privé de Ben Old (blessé) et de Cafaro (suspendu), mais également de Briançon et Monconduit (en phase de reprise), Olivier Dall Oglio voit son groupe se remplumer avec la présence aux entraînements collectifs du héros de Metz, Ibra Wadji et de Pierre Cornud.

En conférence de presse, il a précisé que les deux joueurs postulaient pour la virée au Cochonou Stadium.

Par ailleurs, sorti suite à une douleur face à Strasbourg, Louis Mouton est rétabli. Et si Wadji nous refaisait le coup de Saint Symphorien dimanche soir ?

A Sainté, Stassin comprend ce qu'est le vrai foot

08/11 13:11

Meilleur passeur des Verts cette saison mais n'ayant pas encore ouvert son compteur buts avec l'ASSE, Lucas Stassin s'est confié à So Foot avant de défier les vilains ce dimanche soir en banlieue. Extraits.

"Quand la possibilité de jouer en Ligue 1, à 19 ans, s’est présentée… J’ai senti que les dirigeants stéphanois me connaissaient vraiment. Dès le tout premier appel, j’ai été impressionné. Parfois, on peut te parler de tes stats, de deux trois éléments, sans que ça n’aille très loin. Là, on m’a parlé concrètement de ce qu’on voulait faire avec moi. On a discuté de mes points d’amélioration, du projet du club, de tactique, de ma capacité à être très efficace par rapport à mes expected goals. On est rentré dans le détail, le concret.

 En Ligue 1, je suis dans une autre sphère. J’ai tout de suite été marqué par l’intensité, la qualité des joueurs. J’ai été avec les Espoirs belges en octobre et on en a discuté entre nous. On se disait qu’il faut vraiment aller dans l’un des clubs des cinq plus grands championnats européens pour comprendre ce qu’est le vrai foot, le très haut niveau. Samuel Mbangula était d’accord. Tout ce que tu fais doit être plus rapide, beaucoup plus rapide. Les stats, c’est ce qui parle tout de suite, mais aujourd’hui, un attaquant doit savoir beaucoup plus de choses. Ça va au-delà.

Bon, maintenant, la meilleure sensation restera toujours de voir un filet trembler. Je pense vraiment que si j’ai réussi à rester à Anderlecht, c’est grâce à mes goals. Je dis ça parce que j’ai un profil vraiment à part, qui ne rentre pas du tout dans l’ADN type du joueur d’Anderlecht. Un joueur d’Anderlecht, c’est avant tout un joueur technique, créatif. Moi, au départ, je n’étais pas très doué techniquement. J’ai progressé ensuite, mais mon truc à moi, c’était l’instinct du placement.

Mon départ à Westerlo ? Quand on est jeune, je pense qu’il faut jouer et je n’avais envie que de ça, d’être au plus haut niveau, pour grandir. Ça n’a pas été simple parce qu’à Anderlecht, je connaissais tout le monde dans les vestiaires, les bureaux, mais j’ai senti que c’était le moment pour partir, pour habiter seul, pour passer cette étape. Ça a été une très bonne idée, car à Westerlo, j’ai découvert le vrai foot, même si j’ai dû m’ajuster en matière de mentalité. J’ai connu le banc, les blessures, les bons moments… Ça endurcit."

Zuriko à Olomouc avant Montpellier

08/11 11:36

Sans surprise Willy Sagnol a convoqué Zuriko Davitashvili pour les deux matchs de la Ligue des Nations que disputera la Géorgie, à domicile face à l'Ukraine (samedi 16 novembre) et en République Tchèque, à Olomouc, le mardi 19 novembre. Rappelons que 4 jours plus tard, on aura bien besoin de lui pour le choc de bas de tableau face à Montpellier (samedi 23 novembre, 19h). Le numéro 22 des Verts a claqué 5 pions pour l'ASSE, dont un (contre Auxerre) a été élu plus beau but de L1 du mois d'octobre.

 

Les vilains privilégient le derby (2)

08/11 06:57

Parmi les vilains titularisés le week-end dernier à Lille, seul Duje Caleta-Car a démarré le match nul concédé par les banlieusards hier à Hoffenheim  "C’est dans l'idée de préparer notre match de dimanche en faisant en sorte que nos joueurs puissent enchaîner en 72h", a déclaré Pierre Sage en conférence de presse. "Dans ce sens, je ne pouvais leur donner, selon moi, qu’une demi-heure ce jeudi pour qu’ils soient dans un état de fraîcheur maximal dimanche et qu’on puisse disputer notre derby avec un maximum de ressources à disposition."

Les banlieusards dans le brouillard

07/11 23:46

Ayant concédé le nul (2-2) à la 95e minute ce soir chez le 16e de Bundesliga (Hoffenheim) pour préparer leur possible défaite contre le 16e de L1 dans 3 jours, les vilains vont devoir passer la nuit dans le Bade-Wurtemberg à cause du brouillard selon Le Progrès.

Adversaires dimanche, coéquipiers la semaine prochaine

07/11 22:22

Non retenu pour jouer la Conference League cette saison, Wesley Fofana (Chelsea) accueillera William Saliba (Arsenal) à Stamford Bridge ce dimanche pour un derby qui démarrera 3 heures avant celui que leur club formateur jouera en banlieue. Dans la foulée, les deux anciens défenseurs stéphanois se retrouveront en équipe de France. Ils ont été en effet sélectionnés ce jeudi par Didier Deschamps pour affronter Israël (le jeudi 14 novembre au Stade de France) et l'Italie (le 17 novembre à San Siro) en Ligue des Nations.

Du lourd pour les Vertes le vendredi 13 ! (2)

07/11 17:34

Une fois n'est pas coutume, c'est à Geoffroy-Guichard que les Vertes accueilleront le vendredi 13 décembre à 21h00 en ouverture de la 11e journée une équipe du QSG qui avait remporté ses 5 premiers matches avant de s'incliner le week-end dernier en banlieue contre les vilaines. Pour rappel, ces dernières recevront les protégées de Laurent Mortel le samedi 16 novembre à 21h00. D'ici-là, les Amazones, battues lors des 3 derniers matches après avoir gagné les 3 premiers, vont essayer de renouer avec les succès ce samedi à 17h00 à Salif-Keita contre Fleury.

Jessy bougeait tout le monde pour le derby

07/11 16:51

Sur le site de la Ligue 1, Jessy Moulin parle du derby. Extraits.

"Quand je joue mon premier derby en pro, j’avais heureusement déjà pu disputer des matchs. Cela faisait longtemps que j’étais dans le groupe, j’avais 31 ans. J’ai su que j’allais le jouer bien le jour du match, car Ruffier s’était blessé pour plusieurs semaines et on savait qu’il ne serait pas de retour à temps. Quand il s’est blessé en décembre, la première chose à laquelle j’ai pensée a été : « Il s’est pété, je vais jouer le derby ». C’est un bonheur d’accéder à ce match ! Au même titre que des matchs contre l’OM, le PSG ou l’Europa League. A l’époque, je n’en jouais pas beaucoup…C’était fabuleux !

Jamais personne n’est venu me voir pour me dire c’est le derby, il faut que tu te bouges ! Au contraire. On venait me voir en me disant, il faut que tu bouges tout le monde pour le derby. Car des derbys, j’en vivais tous les ans depuis mes 13 ans. J’avais ce rôle à un moment où il a eu beaucoup de nouveaux joueurs, notamment des étrangers, donc il y avait une culture à transmettre. La plupart des joueurs savent déjà ce qu’est un derby avant de venir à l’ASSE. Il y en a dans tous les pays. Mais on les prévenait de l’importance qu’il revêtait à Saint-Etienne. Aux nouveaux, on leur disait : « tu vas voir ».

La semaine du match, les joueurs comprenaient tout seul en voyant le nombre de supporters présents à l’entraînement pour rappeler combien c’est un match spécial pour eux. Ils nous demandaient de leur traduire toutes les banderoles. Ils étaient donc rapidement dans le bain ! Robert Beric adorait ça ! Il faisait partie des joueurs de derbys. Il s’était blessé lors de son premier derby face à Lyon dans une situation très tendue. Il attendait ce match comme s’il était un Stéphanois pure souche ! Cela se sentait ! Il avait des choses à réparer dans le derby et il y est parvenu. Il avait donné la victoire à l’ASSE à la dernière minute pour le premier match de Claude Puel sur le banc stéphanois.

Si les joueurs pensent au derby au moins 15 jours à l’avance, les coachs ne rentrent dans le match que la semaine précédente. C’est match après match pour eux. Christophe Galtier n’était pas là à nous rabâcher tous les jours que c’était le derby. Ensuite, Il laissait la pression monter au fil de la semaine avec des supporters de plus en plus nombreux chaque jour. Et le jour du match, il avait un discours un peu différent des autres fois ; les mots et l’intonation étaient différents. Il y mettait quelque chose en plus, de façon à ce que les joueurs soient bien conscients de l’enjeu. Alors, il n’avait plus qu’à faire sauter le bouchon d’une bouteille qui avait été bien secouée.

Le message pouvait être de ne pas se faire marcher dessus. Christophe Galtier jouait sur la corde sensible en parlant de nos familles présentes au stade et de l’image du club à faire respecter. Ça marche tout le temps, personne n’est indifférent aux mots de son coach. Jean-Louis Gasset avait des causeries très axées sur l’humain et les valeurs. Lui et Galtier allaient chercher les joueurs dans leur amour-propre pour qu’ils se surpassent. Ces coachs pouvaient aussi bien s’adresser au collectif qu’à un joueur en particulier. C’est toujours gratifiant d’avoir un mot du coach. Et motivant !"

Les vilains privilégient le derby

07/11 08:57

Reboostés par leur probant succès contre Strasbourg, les Verts peuvent nourrir l'espoir de s'imposer dimanche soir en banlieue face à des vilains qui ont déjà lâché 8 points cette saison de L1 au Cochonou Stadium (dont 2 contre les promus auxerrois), d'autant plus que les protégés d'ODO disposent d'un temps de récupération supérieur à l'actuelle équipe de Jordan Veretout (attendue ce soir à Hoffenheim en Europa League). La Pravda du jour souligne toutefois que les vilains priorisent le derby.

"Nemanja Matic, préservé, est resté dans le Rhône. Le Serbe aurait sans doute accompagné la troupe en Allemagne, dans un autre contexte. Mais, entre le 16e de Bundesliga au programme ce jeudi et le 16e de Ligue 1 annoncé dimanche au Groupama Stadium, Pierre Sage a, sinon choisi, du moins composé. Pour lui comme pour les entraîneurs qui l'ont précédé sur ce banc, le derby face à Saint-Étienne présente un enjeu particulier. "Effectivement, ça va être important de prendre en compte les deux matches pour gérer la fraîcheur", a-t-il reconnu.

Cette fois, la version la plus clinquante sera alignée dans une enceinte comble plutôt que dans un stade annoncé presque à moitié vide ce jeudi. La paire Saïd Benrahma - Georges Mikautadze devrait débuter. "Ensemble, deux joueurs ont parfois le rendu de trois ou de quatre, à l'inverse des associations ne marchent pas beaucoup, inhibent l'un et l'autre" a expliqué l'entraîneur lyonnais au cours d'une conférence de presse où il a réaffirmé que le staff  "soutient fortement" Alexandre Lacazette, en méforme. Le capitaine lyonnais devrait n'apparaître qu'en cours de match en C3 mais débuter face à l'ASSE."

La compo probable des banlieusards à Hoffenheim : Perri - Maitland-Niles, Mata, Caleta-Car, Abner - Veretout, Tessmann, Tolisso (c) - Cherki, Mikautadze, Benrahma
 

Moueffek évoque ses souvenirs de derbys

07/11 07:45

Ayant gagné beaucoup de derbys en jeunes mais ayant perdu les trois qu'ils a disputés avec les pros, Aïmen Moueffek s'est confié au Progrès avant de défier les vilains en banlieue dimanche soir. Extraits.

"Mon premier souvenir d’un derby, c’est en U12, avec le coach Razik. Déjà, à cette époque, on nous inculquait la culture du derby. Deux ou trois semaines avant, on était déjà chauds. Je me souviens d’un derby avec les U17, entraînés par Lionel Vaillant et Gilles Rodriguez. Je me suis retrouvé à jouer alors que, par rapport aux autres, j’étais un gamin. On avait gagné 3-1 à Lyon [4-3 en fait, grâce à un coup franc d'Alexandre Valbon, un but de Lamine Ghezali et un doublé de Kenny Rocha Santos, ndp2].

Je me rappelle avoir gagné 3-2 là-bas en Gambardella. Sur notre 3e but, je pars en profondeur avant de lober le gardien. On se foutait un peu de la Gambardella : c’était un derby avant d’être un tour de coupe. Les coache essayent de t’enlever la pression et de te mettre dans les meilleures conditions, sans occulter la notion de derby. Je me souviens par exemple de la causerie de Julien Sablé, en U15. Il avait fait un discours qui nous avait transcendés. Sur le terrain, on a tout éclaté [victoire 1-0 en banlieue, but de Francis Ménétrieux, ndp2].

Mon premier derby en pro ? [défaite 2-1 au Cochonou Stadium le 8 novembre 2020, ndp2] On aurait pu revenir mais on a loupé un penalty à la fin du match. Mon carton jaune en fin de match ? C’est parti un peu en... Il n’y a pas eu de coups mais les Lyonnais nous ont un peu nargués quand Denis a raté le penalty. Chez les très jeunes, ça envoyait plus car il n’y avait pas de carton. Ça se met beaucoup de coups mais ce n’est pas un problème ! (rires)

Ma première titularisation ? [manita prise à Geoffroy le 24 janvier 2021, ndp2].  C’est un match à effacer, même si j’étais jeune et que j’ai beaucoup appris de cette défaite. J’aurais quand même préféré gagner et ne pas apprendre. Remporter un derby donne énormément de confiance et ça confère presque un totem d’immunité pour quelque temps. Mais ce jour-là, on n’a pas bien joué, on s’est mis en difficulté nous-mêmes."

Raveyre brille en D3 italienne

06/11 20:40

S'il n'a pas été retenu pour jouer la Ligue des Champions, Noah Raveyre (19 ans) s'est assis 7 fois sur le banc rossonero en Série A cette saison et brille avec la réserve du Milan AC qui évolue à un niveau bien plus élevé (3e division) que son homologue stéphanoise (5e division). 

Titularisé 6 fois cet automne en Série C, l'ancien gardien stéphanois a été l'un des principaux artisans du match nul de son équipe le week-end dernier sur le terrain de Pontedera. Cinq minutes après avoir réalisé une parade décisive, il a arrêté un pénalty.

Une semaine plus tôt, le natif du Puy-en-Velay avait multiplié les arrêts lors du succès (2-0) des jeunes Milanais sur le terrain de Pérouse, bien loin de son niveau qui lui a permis de finir invaincu en Série A la saison 1978-1979.

 

Retailleau interdit aux supporters stéphanois de venir en banlieue

06/11 13:31

Dans un arrêté pris avant-hier et publié aujourd'hui au Journal Officiel, le Sinitre de l'Intérieur interdit aux supporters stéphanois d'assister au derby programmé ce dimanche soir en banlieue. Extraits.

"Les déplacements de l'ASSE sont très fréquemment source de troubles à l'ordre public du fait du comportement violent de certains supporters ou d'individus se prévalant de la qualité de supporter de cette équipe, manifesté de façon récurrente aux abords des stades et dans les centres-villes des lieux de rencontre, tant par des rixes entre supporters que par des violences contre les forces de l'ordre ou des jets de pétards, fumigènes ou bombes agricoles causes de blessures ou de dégradations

Le 2 janvier 2022 lors de la rencontre entre le Jura Sud Foot et l'ASSE à Louhans (71), près de 130 engins pyrotechniques ont été utilisés dont deux ont explosé à proximité immédiate d'un gardien de but et d'un stadier et de graves dégradations ont été constatées au sein de la tribune hébergeant les supporters stéphanois. A à la suite de ces incidents, les supporters de l'ASSE ont fait l'objet le 20 janvier 2022 d'une sanction disciplinaire de la part de la fédération française de football (FFF) de fermeture de l'espace visiteurs lors du déplacement de leur équipe jusqu'à la fin de la saison 2021/2022.

Le 8 avril 2022, lors de la rencontre entre le FC Lorient et l'ASSE à Lorient, malgré une interdiction préfectorale d'accéder au stade Yves-Allainmat et la sanction de la FFF, une centaine de supporters stéphanois ont pris place dans le stade et tenté de provoquer le personnel d'encadrement de l'équipe de l'ASSE à la fin de la rencontre

Le 26 mai 2022, lors de la rencontre entre l'AJ Auxerre et l'ASSE à Auxerre, malgré un arrêté préfectoral interdisant l'accès au stade des supporters visiteurs, 400 supporters stéphanois se sont rassemblés dans le centre-ville puis ont rejoint le stade de l'Abbé-Deschamps, fait usage d'engins pyrotechniques, dégradé plusieurs bâtiments et jeté un projectile sur un véhicule de police municipale. Les forces de l'ordre ont dû intervenir pour empêcher certains d'entre eux de pénétrer de force dans l'enceinte sportive.

Le 18 mars 2023, à l'issue de la rencontre entre le Havre AC et l'ASSE au Havre, une rixe a éclaté entre les supporters des deux équipes munis pour certains de chaînes et de barres à mine ; dans ce contexte des projectiles ont été lancés vers les forces de l'ordre, notamment des bouteilles de verre dont les éclats ont blessé les chiens de la brigade canine.

Le 15 avril 2023, lors de la rencontre entre le Grenoble FC 38 et l'ASSE à Grenoble, une rixe a éclaté entre les supporters adverses nécessitant l'intervention des forces de l'ordre.

Lors de rencontres entre le Rodez Aveyron Football et l'ASSE à Rodez, des dégradations ont été constatées dans la tribune visiteurs le 29 avril 2023. Le 12 août 2023, en amont de la rencontre entre ces équipes, une violente rixe a éclaté entre supporters stéphanois nécessitant l'intervention des forces de l'ordre et retardant le coup d'envoi d'une heure.

Le 11 novembre 2023 lors d'une rencontre entre l'ASSE et l'équipe d'Auxerre, un policier a été blessé à la tête par une barre de fer lancée par un supporter à l'occasion d'une rixe.

Le 23 avril 2024 lors de la rencontre entre le Grenoble FC 38 et l'ASSE à Grenoble, les supporters stéphanois ont dégradé le stade en arrachant des sièges et tenté d'affronter les supporters grenoblois, nécessitant l'intervention des stadiers dont un a été blessé.

Le 18 mai 2024, en amont de la rencontre entre Quevilly Rouen Métropole et l'ASSE, les supporters stéphanois n'ont pas respecté l'arrêté préfectoral d'encadrement. Un échange de coups avec un stadier lors des contrôles d'accès a déclenché un mouvement de foule empêchant le contrôle de plusieurs supporters. A cette occasion, les supporters des deux équipes ont fait un usage massif d'engins pyrotechniques et à l'issue de la rencontre, 21 foyers d'incendie et 69 sièges dégradés ont été recensés.

Le 1er septembre 2024, en amont de la rencontre entre le Stade Brestois 29 et l'ASSE à Brest, une rixe a éclaté entre les supporters stéphanois et brestois dont certains étaient équipés de bâtons, nécessitant l'intervention des forces de l'ordre qui ont essuyé des jets de bouteilles de verre.

Le 29 septembre 2024 en amont de la rencontre entre le FC Nantes et l'ASSE à Nantes, les supporters stéphanois ont tenté de ne pas respecter l'arrêté préfectoral d'encadrement avant d'être interceptés par les forces de l'ordre.

Les relations entre supporters de l'ASSE et l'OL sont empreintes d'animosité depuis de très nombreuses années. Ce fort antagonisme s'est traduit à plusieurs reprises par de graves affrontements nécessitant l'intervention des forces de l'ordre dont certains membres ont été blessés, par des jets de projectiles et par l'allumage d'engins pyrotechniques.

Il en a été ainsi, notamment le 6 octobre 2019 à Saint-Etienne où, en amont de la rencontre, le bus des joueurs lyonnais a fait l'objet d'un jet de projectiles à son arrivée devant le stade. A cette occasion, des supporters stéphanois ont tenté de pénétrer dans le stade avec une banderole insultante concernant le président de leur club, nécessitant l'intervention des forces de l'ordre dont un des membres a été blessé. Une rixe a éclaté entre des supporters stéphanois blessant deux d'entre eux et qu'au retour du bus des joueurs lyonnais à Lyon escorté par les forces de l'ordre, des supporters lyonnais ont jeté des mortiers et des projectiles sur les forces de l'ordre.

Le 29 février 2020, la veille de la rencontre à Lyon, une rixe a éclaté entre les supporters des deux équipes impliquant deux cent personnes dont certaines étaient armées, alors même que la rencontre faisait l'objet d'un arrêté ministériel d'interdiction de déplacement des supporters de l'ASSE et d'un arrêté préfectoral d'encadrement.

Le 3 octobre 2021, à Saint-Etienne, la rencontre, qui a fait l'objet d'un arrêté ministériel d'interdiction de déplacement et d'un arrêté préfectoral d'encadrement des supporters visiteurs, a malgré tout été émaillée par un usage massif d'engins pyrotechniques de la part des supporters stéphanois dont plusieurs ont atteint la pelouse provoquant un arrêt de jeu ainsi que par un mouvement de foule en tribunes au cours duquel un fonctionnaire de police a été pris à partie et blessé par une cinquantaine de supporters stéphanois.

Le 20 janvier 2022 à Lyon, la veille d'une rencontre entre les deux équipes, des provocations via des inscriptions sur les murs ont été découvertes de la part des supporters lyonnais à l'égard des supporters stéphanois.

En outre, la rivalité entre les supporters des deux équipes se manifeste en dehors de toute rencontre entre les deux équipes. Il en a notamment été ainsi dans la nuit du 29 au 30 mars 2023 où des tags insultants à l'égard des lyonnais ont été découverts sur le stade Geoffroy Guichard de Saint-Etienne. Le 5 août 2023, à l'occasion d'une rencontre à Saint-Etienne entre cette équipe et celle de Grenoble, un supporter porteur d'une casquette de l'OL a été violemment frappé par un supporter stéphanois et a perdu connaissance. Le 16 septembre 2023, en amont de la rencontre entre le Stade Malherbe Caen et l'ASSE à Caen, lors des palpations de sécurité, une banderole sur laquelle figurait l'inscription « A MORT LYON » a été découverte sur un supporter stéphanois. Le 11 septembre 2024 ainsi que dans la nuit du 8 au 9 octobre 2024, des tags insultants et menaçants ont été découverts à Saint-Etienne à proximité du local des supporters stéphanois ainsi que sur le stade. Ces événements récents démontrent l'actualité de l'animosité entre les supporters des deux équipes, qui évoluaient dans des compétitions différentes et ne se sont pas rencontrées lors des saisons 2022/2023 et 2023/2024."

Reale et les Verts

06/11 12:59

"A Lyon, les derbies, je les gagnais presque tout le temps. Depuis les poussins je les gagne et j’espère que l’on va poursuivre cette série dès demain soir. Ce sera mon petit derby personnel" déclarait Enzo Reale juste avant de se faire éliminer aux tirs au but au Moustoir par des Verts qui démarraient alors leur parcours triomphal en Coupe de la Ligue.

Evoluant désormais au GOAL FC,le milieu de terrain qui avait perdu 3-0 en CFA avec les vilains sous les ordres de Bruno Genesio contre la réserve de l'ASSE (entraînée à l'époque par Jean-Philippe Primard) a évoqué hier le prochain derby dans l'émission Tant qu'il y aura des Gones du site Olympique-et-lyonnais. Extraits.

"Le derby a perdu de sa saveur car Saint-Etienne n’a pas une équipe compétitive depuis un moment. C’est sûr qu’il faut prendre les 6 points contre Saint-Etienne en championnat parce que c’est 6 points donnés ! (rires) Les supporters n’ont plus le droit le droit de venir au stade, c’est vraiment dommage car c’est aussi ça le foot, c’est se chambrer. Le discours qu’on avait à l’OL, c’est « un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne. » C’est la détermination, le dépassement de soi. Tu peux gagner le derby en n’étant pas beau, ce n’est pas un problème.

Moi je suis arrivé à l’âge de 7 ans à l’OL. On nous disait : « dans le calendrier, il y a un match qu’il ne faut pas perdre, c’est le derby contre Saint-Etienne. » Quand tu joues contre Saint-Etienne, t’as cette rage de les vaincre. C’étaient des matches disputés, avec beaucoup d’engagement, ça se charriait même au plus jeune âge. Du coup j’en garde des bons souvenirs. Quand je suis parti de l’OL et que je suis parti en Lorient, j’ai joué en pro contre les Verts, j’ai joué comme un derby, comme si je portais le maillot de l’OL."

Nordin vante les recettes de JLG

06/11 11:29

Si tout le monde est tourné vers le derby (dimanche, 20h45), Sainté jouera un match décisif après la trêve internationale, face à Montpellier (23 novembre, 19h).

La lanterne rouge est un peu verte avec sur le banc, Gasset et Printant, et sur le pré Sacko, Khazri et Nordin. Ce dernier s'est exprimé sur JLG juste avant la défaite héraultaise au Havre : 

"Forcément, les choses sont différentes, chaque entraîneur étant différent. On travaille bien, et beaucoup. C’est ce dont on avait besoin. Je pense qu’au fur et à mesure, il va mettre en place des choses pour nous aider en dehors du terrain et sur le terrain. Je l’ai connu à Saint-Étienne. C’est un meneur d’hommes, qui redonne de la confiance, qui connaît très bien son métier. Les supporters l’ont dit, c’est un entraîneur international. Il a connu de grands joueurs, plein de situations, des bonnes et des moins bonnes. Pour cela, il sera très important pour cette course qui sera la nôtre dans ce championnat.

Ces derniers jours, il a appuyé sur la confiance. Qu’on se rende compte que, même si cela ne va pas, on reste des bons joueurs quand on est solidaires. Il nous a rappelé, malgré la défaite, le match à Monaco où on a, je pense, prouvé qu’on était capables de grandes choses. On doit s’appuyer sur ce genre de performance. À nous d’être beaucoup plus réguliers. Cela peut nous arriver d’être moins bons un week-end, on reste humains. Mais il y a un seuil à ne pas franchir. Monaco, c’est la preuve qu’on est capable de faire de bonnes choses."

Si JLG a incontestablement fait briller les Verts, ses expériences depuis, tant à Bordeaux, qu'avec la Côte d'Ivoire ou à Marseille ont été moins convaincantes. Et si Papy n'arrivait plus à faire de résistance ?

Stéphan privé de Stéphanois ?

06/11 08:02

Alors qu'il ambitionnait de jouer le Top 6, le Stade Rennais s'est invité dans la course au maintien. Après 10 journées, les Bretons, fessés 4-0 par le promu auxerrois il y a 3 jours,  ne comptent qu'un petit point d'avance sur l'antépénultième stéphanois, qu'ils recevront à la fin du mois. A priori sans Julien Stéphan, dont le sort semble scellé selon la dernière édition du quotidien Ouest-France.

"Le club a travaillé activement ce mardi sur l’arrivée d’un nouveau coach pour le remplacer. Ont été évoqués en interne Patrick Vieira (qui s’est proposé) ou Habib Beye (associé à Mathieu Le Scornet, un ancien de la maison), lequel ne ferait pas l’unanimité, notamment à cause de son déficit d’expérience à un poste qui sera sous forte pression. Rennes souhaiterait un profil capable de secouer un peu le cocotier.

Existe aussi l’option de l’Argentin Jorge Sampaoli (ex-OM), ou celle du Franco-canadien Wilfried Nancy, champion de MLS en titre avec Columbus Crew, dont le nom a été cité récemment du côté de Saint-Etienne. Une piste surprenante, qui apparaîtrait pour le moins risquée dans le contexte rennais actuel…

On sait aussi que le président Arnaud Pouille aimerait retravailler avec Franck Haise, lui-même attaché au Stade Rennais, mais il ne serait pas simple de le faire sortir de Nice en cours de saison. Certaines sphères extérieures au club ont fait passer l’idée que Sergio Conceiçao pouvait être chaud pour venir."

La France est devenue verte ce soir-là

06/11 07:17

Il y a 50 ans, les hommes de Robert Herbin éliminaient le Hadjuk Split 5-1 après prolongation en 8e de finale de Coupe d'Europe des Clubs Champions. Conservateur du musée des Verts, Philippe Gastal souligne l'impact de cet exploit dans la dernière édition du Progrès.

"Les joueurs ont mis tous les ingrédients qu’on ne pouvait soupçonner dans une équipe française : rythme, volonté, non-renoncement et réalisme. Ce match est entré dans la légende avec un scénario à la Hitchcock. Tous ceux qui étaient au stade ont senti une communion, une osmose entre le public et son équipe. On avait l’impression qu’il y avait 60 000 personnes ! Jacques Thibert, le journaliste de L’Équipe et France Football, a parlé pour la première fois de Chaudron. C’est un marqueur indélébile de l’histoire du football stéphanois et français.

La France est devenue verte ce soir-là. Ça a permis de décomplexer le foot français et de le réveiller. L’ASSE a ouvert une brèche. Il y a eu un avant et un après Split. Ils ont transmis ce fluide européen à l’équipe de France. On l’a vu dans les années 80 avec une demi-finale de Coupe du monde en 1982, puis en 1986. Et pour moi, la conclusion, c’est 1998 avec ce titre de champion du monde. Quelque part, chaque supporter français doit un petit bout de l’histoire de son club et de l’équipe de France à ce 6 novembre 1974."

Il régale en banlieue mais reste vert

05/11 22:58

Né à Craponne-sur-Arzon (Haute-Loire), ancien apprenti au CFA Les Mouliniers à Saint-Étienne, ex-meilleur Ouvrier de France ayant décroché ses premières étoiles au Michelin quand il officiait à Saint-Just-Sain-Rambert (Loire), Christophe Roure s'est exilé depuis 10 ans en banlieue, où il régale les papilles de ses convives au Neuvième Art, dans le quartier des Brotteaux. Mais ce quinganéraire est resté vert, comme il l'a expliqué au Progrès il y a 5 ans... et pas plus tard qu'hier ! Extraits.

"Quand vous êtes Stéphanois, vous êtes forcément supporter des Verts. C’est comme ça. Je suis allé au stade tout petit, cela vous marque à jamais. À Lyon, il y a un pouvoir d’achat supérieur, du business et des touristes. C’est paradoxal, mais je vais aujourd’hui plus souvent au Groupama Stadium qu’à Geoffroy-Guichard. Je suis invité par des fournisseurs. Le football n’est qu’un jeu. À l’approche du derby, c’est toujours un moment sympa où l’on se chambre entre collègues. On se charrie par exemple avec le chocolatier Philippe Bernachon, fervent supporter lyonnais. Cela reste bon enfant, ce n’est que du football et il faut le prendre comme cela. Mais, là je suis surtout un peu inquiet pour la saison complète. L’équipe est faible. L’OL devrait gagner… On ne va pas pavoiser. Ce que j’aimerais, c’est qu’il y ait au moins de la résistance…Si le résultat n'est pas défavorable, je suis prêt à un chambrage timide."

4 Verts ont déja goûté du Cochonou

05/11 16:21

Si les Verts de novembre 2024 ne ressemblent que de très loin à ceux de 2022, on dénombre quand même 4 joueurs ayant participé au dernier déplacement chez les Vilains, au Cochonou Stadium.

Le 21 janvier 2022, le Sainté de Pascal Dupraz s’incline 1-0 sur pénal concédé par Kolo. Au coup d’envoi, Yvann Maçon et Micka Nadé étaient titulaires en défense, et on trouvait sur le banc Louis Mouton et Aïmen Moueffek (entré en jeu en seconde période).

On notera par ailleurs que pour Maçon (remplaçant lors du derby du 1er mars 2020) et pour Moueffek (remplaçant le 8 novembre 2020), il s’agira du 3ème déplacement en banlieue de la banlieue.

 

De la joie pour Delajod

05/11 14:57

Willy Delajod, qui a fêté cet automne ses 32 ans, sera au sifflet ce dimanche au Cochonou Stadium pour le 125e derby de l'histoire. Si ce sera la première fois qu'il arbitrera les Verts, il a déjà dirigé un match des vilains. Heureux présage ? C'était déjà en banlieue contre un autre club de la région (Clermont) et les visiteurs s'étaient imposés 2-1. Le Haut-Savoyard a déjà vécu un vrai derby car il était 4e arbitre quand Mathieu Debuchy a permis aux Verts d'arracher le nul à la 90e minute le 25 février 2018. En février dernier, Le Dauphiné Libéré l'a mis à l'honneur. Extraits.

"À la manière d’un tennisman, le Haut-Savoyard a décidé de bâtir une équipe autour de lui. Il s’entoure d’un kiné, d’un préparateur physique (Benoît Naves) et d’un préparateur mental (Frédéric Perez) pour surmonter ses difficultés comme il avait su vaincre, trois ans plus tôt, un cancer de la cheville décelé le jour de ses 20 ans. Willy Delajod aurait jeté l’éponge sans le travail en profondeur réalisé auprès de son préparateur mental, l’un de ses piliers de la performance encore aujourd’hui.

"On a travaillé sur la diminution des peurs, la respiration, les croyances génératrices d’angoisses. Frédéric Perez a eu un conseil très très opportun que je ne mesurais pas à l’époque lorsqu’il m’a proposé de devenir agent immobilier pour contrebalancer le monde des paillettes qu’est le football. L’idée était de me permettre de retrouver l’apaisement pour vivre ma passion de l’arbitrage alors que je n’y prenais plus aucun plaisir à ce moment-là. Nous réalisons, en circuit court avec des entreprises locales, des programmes neufs intimistes de 10-15 logements maximum pour les particuliers."

Le Guil plie Plymouth

05/11 14:15

Récemment transféré à Leeds (qui évolue en Championship), Josuha Guilavogui a fait ses grands débuts samedi à l’occasion de la 13ème journée de championnat, lors de la victoire face à Plymouth Argyle (3-0) à Ellan Road.

Remplaçant au coup d'envoi, il est entré en jeu à un quart d’heure de la fin et est sorti du terrain avec la banane : "A 34 ans, pour mon premier match avec Leeds, je joue avec des équipiers de 17 ou 18 ans. Je me souviens de mon premier match, donc je ne veux pas être heureux juste pour moi, mais aussi pour eux car j'espère que ce sera pour eux le premier d'une longue série de matchs."

Il a pu apprécier les encouragements du public sur chaque ballon touché : "c'était un peu étrange, parce que je n'ai pas besoin de tant de soutien, je sais jouer au foot, vous savez ! Mais ils ont été super sympa avec moi et l'équipe et on a bien fait le taf. C'était un après-midi parfait."

Sur sa place dans l'équipe et son temps de jeu, il a affiché son habituel sens du collectif : "si je ne contribue même qu'à 1% et qu'on peut atteindre nos objectifs, je serai le plus heureux du monde. Si le coach fait appel à moi, je donnerai tout. Je fais le plus beau métier du monde, donc j'essayerai de faire de mon mieux. Le coach sait s'il a besoin de moi pour 5, 10, 15 minutes ou un match entier, je serai toujours heureux de jouer."

Il a enfin évoqué son avenir : "je veux rester dans le foot après ma carrière. J'espère jouer encore 1 ou 2 ans, mais les jeunes sont le futur du club et si je peux apporter ma petite pierre sur leur chemin, je le ferai avec le sourire. J'aimerais entraîner, mais j'ai signé un contrat de joueur. Je ne viendrai pas avec les ballons pour dire 'ok, commençons l'entraînement'. Il n'y a pas beaucoup de gens dans le monde qui vont au boulot avec le sourire. J'ai passé 6 mois à la maison et maintenant je joue pour Leeds United, quoi de mieux que ça ?"

A l'issue de sa victoire Leeds conserve sa 2è place, 3pts derrière le Sunderland d'Aouchiche. Et si le Guil finissait en beauté par une montée ?

Et Licka marqua

05/11 06:47

Dans Le Télégramme, l'ancien milieu brestois Mario Licka se remémore le pion qu'il a claqué contre Sainté à Francis Le Blé le 30 octobre 2010. Extraits.

"Je n’ai pas beaucoup marqué à Brest [3 buts en 89 matches officiels, ndp2]. Le moment le plus fou, c'est lors de la première saison, le jour où on devient leader de Ligue 1 après notre victoire contre Saint-Étienne 2-0  ! J’ai même marqué de la tête (rires). Tout le monde nous appréciait, les supporters aimaient notre courage. On essayait de jouer au foot, on n’avait pas peur de nos adversaires. C’était un moment super, la communion avait été belle."

Rosenior félicite ODO

04/11 22:24

Fair play, Liam Rosenior a rendu hommage à Olivier Dall'Oglio ce lundi dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace. Extraits.

"Le coach stéphanois a été incroyable parce qu'il a fermé les espaces et nous n'avons pas pu faire ce que doit faire une équipe qui a la possession : créer du jeu de manière à casser son bloc. J'avais prévenu les joueurs qu'il était possible que Saint-Etienne passe pour la première fois à cinq derrière. Mais parfois, c'est sur le terrain qu'il faut trouver des solutions. Nos adversaires nous ont abandonné le ballon et laissés les dominer alors que nous étions à l'extérieur. C'est à nous de nous adapter quand l'opposition nous propose quelque chose de différent. Ce match est très intéressant parce que c'est la première fois qu'une équipe défend sciemment très bas à domicile contre nous. Pour mes joueurs, c'est une leçon à retenir parce que je pense que beaucoup d'équipes vont désormais jouer ainsi contre nous. C'est à nous de trouver la voie pour nous adapter et vaincre ce type d'opposition."

Mirallas chez les Apaches

04/11 19:43

Comme l'indique le quotidien Le Soir, Kévin Mirallas (37 ans) a récemment intégré le staff de l’Union Saint-Gilloise (10e de L1 belge) pour conseiller les attaquants (comme le fait Romain Hamouma à l'ASSE).

L'ancien Diable Rouge des Verts expliquera certainement aux Apaches comment il a marqué en banlieue sur une passe glissée de Dimitri Payet après le providentiel raté du vilain Frédéric Piquionne !

Les U16 comme les U17 et les U19

04/11 19:22


Noham Akil faisait son retour

Décidément, ce week-end aura été profilique pour les équipes de jeunes. Les U17 de David Le Moal ont glané un bon nul à Nice contre le Cavigal (3-3), les U19 de Frédéric Dugand ont concédé le nul à domicile contre Montpellier (4-4), et les U16 de Kevin De Jesus en ont fait de même, en amical, sur le terrain synthétique Georges Bereta, contre le CASCOL Oullins (3-3). La similitude ne s'arrête pas là, car ces trois équipes menaient au score, avaient la victoire à portée de pied, et se sont fait rejoindre en toute fin de match. 

Ce sont les visiteurs qui ont ouvert le score, dès l'entame, sur une attaque rapide. Les Verts réagissaient rapidement et, suite à une belle sortie de balle, obtenaient un corner qui permettait à Lucas Roche d'égaliser sur une passe de Léandre Bagelli. C'était la 11ème minute.
A la 23ème, ce même Lucas Roche délivrait un bon centre à Mathéis Piskor qui controlait et ajustait le gardien. Le score était donc de 2-1 à la mi-temps.
Bryan NGindu, à la 68ème, l'aggravait, bien servi, dans la surface, par Mahé Royet. Alors que la victoire leur tendait les bras, les Verts allaient concéder deux buts dans le temps additionnel. (90ème+2 et 90ème+5). Le match se terminait donc sur le score de 3 à 3.

La composition : R.Fuleki - Akil (Demassieux, U15, 45ème), Jolivet, Bagelli, Marliac - Gary, Verhoeven, Royet - Piskor (Brouillat U15, 58ème), Bijot (NGindu, 23ème), Roche. 

La réaction de Kevin De Jesus"Ce match face à une bonne équipe a été instructif. Nous avons su résoudre les problèmes qu'ils nous ont posés, nous avons réussi à marquer trois buts, ce qui est une bonne chose, mais, malheureusement, un relâchement en fin de match a permis à Oullins de revenir au score. C'est incontestablement là un axe de travail des prochains jours." 

Eymard enchaîne les victoires

04/11 18:52

Après avoir atomisé Gibraltar 6-0 mardi dernier et battu Chypre 2-0 il y a 3 jours, Paul Eymard a battu la Slovaquie 1-0. Titulaire comme lors de son précédent match, le milieu de terrain stéphanois à cédé sa place à l'heure de jeu au Marseillais Milan Leccese, qui a inscrit l'unique but de la rencontre 2 minutes plus tard.

L'équipe de France U17 finit donc ce premier tour des éliminatoires de l'Euro en tête de son groupe.  Les protégés de Lionel Rouxel connaîtront leurs adversaires du 2e tour lors du tirage au sort du 6 décembre prochain à Nyon (Suisse), la phase finale de cette compétition étant programmée du 19 mai au 1er juin en Albanie.

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