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Piquionne a le coeur vert

12/11 06:44

Sur la chaîne de la Pravda, l'ancien attaquant des Verts et des vilains Frédéric Piquionne s'est exprimé dimanche soir à l'issue du 125e derby de l'histoire. Extraits.

"J’ai joué à Sainté et à Lyon mais mon cœur était vert pour ce derby. Je garde un souvenir extraordinaire de mon premier derby dans le Chaudron. La victoire lyonnaise n’est pas méritée, j‘ai vu un OL que je n’ai pas reconnu. J’ai vu une équipe stéphanoise sur l’entame de chaque mi-temps qui a totalement dominé cette équipe lyonnaise malgré quelques situations. J’aurais préféré voir un petit but stéphanois pour au moins l’égalisation.

Offensivement, les Verts ont le droit de progresser. Ils ont remporté leur 3 victoires à la maison. Le maintien, il va se passer à domicile. Sur le plan offensif, ils ont le droit de progresser et il y a un mercato qui arrive, ils ont un propriétaire qui est capable d’aller chercher des renforts et de mettre au pot. Sissoko n’a pas réussi à égaliser mais c’est un bon joueur. Davitashvili a été le meilleur offensivement.

Textor dit qu’il a été surpris par l’ambiance ? Il va être surpris au match retour alors... Dans le Chaudron, il y a 2 fois plus de bruit ! Les déclarations d'avant-amcth de Textor comme quoi il voulait humilier les Verts, ça ne m’a pas choqué car c’est la culture américaine. J’ai joué aux Etats-Unis, je sais comment les gens parlent. J’ai fait des derbys avec Portland contre Seattle. Il y avait du "trash talk" continuel, même des présidents. Ça ne me choque pas, le plus important, c’est le terrain.

L’annonce par Bafé de l’arrêt de sa carrière ? Je l’ai connu quand il sortait du centre de formation lorsque je suis arrivé à Sainté. C’est lui qui me remplaçait. Bafé, c’est comme mon petit frère. Ça fait depuis 2004 qu’on se connaît. Ça fait 20 ans. Il est resté le même, avec la même gentillesse. Il a progressé au fil des années pour devenir l’attaquant qu’il est, l’international qu’il a été.  Bafé a ramené son football partout, en Angleterre, en Asie. Ça, c’est beau, il faut souligner qu’il a été un joueur exceptionnel. C’est un papa exceptionnel aussi. C’est un homme exceptionnel. Bravo pour ce qu’il a fait, pour sa très belle carrière. Au départ, ce n’était pas forcément donné qu’il fasse aussi bien. Mais à force de travail, d’abnégation, de courage, voila ce que ça donne !"

 

Plus de peur que de mal pour Nadé ?

11/11 21:00

"La plus belle performance, et l’inquiétude qu’entraîne sa blessure, concerne Mickaël Nadé. Dans une charnière plus sereine que celles composées de Yunis Abdelhamid, le défenseur de 25 ans s’impose en patron" souligne Le Progrès après la bonne prestation du numéro 3 des Verts en banlieue. "Alors l’image de la torsion de sa jambe fait très peur. Mais parti du Groupama Stadium en marchant, sans béquille, le colosse de Sarcelles était rassurant sur ses sensations de douleurs, dimanche soir. Il a passé des examens lundi et les résultats devraient être communiqués ce mardi."

Pas de couac pour les U16 à DOMTAC

11/11 16:33

Les U16 de Kevin De Jesus se déplaçaient hier, dans la banlieue nord-est de la banlieue, à la Tour de Salvagny exactement, pour affronter leurs homologues de DOMTAC, un bon club formateur issu de la fusion des clubs de Dommartin et de la Tour de Salvigny. Même si les Rhodaniens n'ont guère brillé jusque là, la méfiance était de mise car les Verts, d'une part, sont l'équipe à battre, et, d'autre part, parce que Kevin De Jesus alignait une équipe rajeunie avec notamment l'intégration de trois U15, Kellian Bufferne, Ben Adam Kissoum et Naël Dani. Cette méfiance était justifiée car la victoire (1-2) des Stéphanois n'a été acquise que dans les denières minutes. 

Les locaux ont ouvert le score à la 26ème minute. Les Verts ont égalisé à la 42ème, suite à une passe décisive d'Ilyes Mansouri qui alertait dans la profondeur Samuel Fuleki lequel gagnait son face-à-face avec le gardien. Le match restait longtemps sur ce score de parité, jusqu'à la 89ème, où sur un décalage de ce même Ilyes Mansouri, Samuel Fuleki, encore lui, parachevait son action dans la surface pour donner la victoire aux siens sur le score de 2 à 1. Les Verts, toujours invaincus, pointent à la 4ème place du classement. 

La composition : Vial - Akil (Dani, U15, 61ème), Bagelli, Thouilleux, Bufferne - Gary (Kissoum, U15, 61ème), Royet, Mansouri - S.Fuleki, Piskor, Marliac. 

La réaction de Kevin De Jesus : "Le match n'a pas été très plaisant. Notre jeu a été trop poussif, nous avons manqué de création et de justesse dans la dernière passe, dans les moments décisifs. Certes, ramener la victoire est un point positif, mais je ne peux pas me contenter de cette prestation."

Bafé raccroche les crampons

11/11 10:00

Après avoir résilié son contrat avec Kawasaki Frontale le 24 septembre dernier, Bafé Gomis a annoncé hier soir sur DAZN juste avant le derby qu'il avait raccroché définitivement les crampons. "C'est un jour symbolique, un jour unique entre les deux clubs qui m'ont vu grandir, qui m'ont tout donné. Je tire ma révérence, je prends ma retraite. Ce n'était pas une décision facile mais le coeur y est et le football va continuer de vibrer dans mes veines. Je resterai pour d'autres projets dans le football."

Formé à l'ASSE, dont il a défendu les couleurs de 2000 à 2009, le natif de La Seyne-sur-Mer aura marqué pas moins de 358 buts en 790 matches officiels en pro lors de sa remarquable carrière qu'il a lancée à Sainté sous les ordres de Frédéric Antonetti. Ayant également joué pour Troyes, les vilains, Swansea, Marseille, Galatasaray, Al Hilal et Kawasaki Frontale, l'ex-international français (3 buts en 12 sélections) aura claqué 49 pions en 165 matches officiels avec l'équipe première des Verts. 

 

Mbuku arrache le nul

11/11 09:21

S'il n'a joué que 111 minutes toutes compétitions confondues cette saison, Nathanaël Mbuku a marqué avant-hier son 2e but pour le Dinamo Zagreb lors de la 13e journée de L1 croate. Alors que ses coéquipiers Ronaël Pierre-Gabriel et Kévin Théophile-Catherine étaient titulaires, le supersub congolais a arraché l'égalisation à la 86e minute sur le terrain de Gorica d'une belle frappe du gauche.

 

Il y avait la place

11/11 08:43

Léo Pétrot commente dans Le Progrès du jour la défaite d'hier soir chez les banlieusards.

"On est frustré parce qu’on ne prend pas de point. On a le sentiment qu’il y avait la place, c’est dommage. On fait une bonne deuxième mi-temps et on arrive à rivaliser. On montre des bonnes choses, on montre qu’on est difficiles à jouer. C’est une défaite donc c’est décevant mais il y a pas mal de choses à retenir. On va pouvoir construire dessus. Je pense que tout le monde était au courant de l’importance de ce match. On était très content du soutien des supporters ces derniers jours alors on est déçu pour eux."

 

Les vilains se sont fait peur

11/11 08:31

Sur le site des vilains, Pierre Sage a brièvement commenté le succès étriqué des banlieusards contre les Verts hier soir en clôture de la 11e journée de L1.

"C'était bien en première mi-temps, moins bien en seconde. J'ai trouvé qu'on n'arrivait plus à défendre en avançant et qu'on laissait beaucoup de temps au porteur de balle pour qu'il joue dans le dos de notre ligne de milieu. En se réorganisant et en ayant une position un peu plus haute, leur jeu était moins fluide. Les joueurs sont lucides par rapport à la performance. Il y avait une joie très mesurée dans le vestiaire. On sait qu'on s'est fait peur et on a vécu ce scénario deux ou trois fois de suite."

 

Les Verts pas assez sûrs d'eux

11/11 08:13

Le Progrès a recueilli les propos de Dylan Batubinsika, qui jouait hier soir son 40e match sous le maillot vert.

"On aurait aimé rentrer avec des points. Les regrets sont sur la seconde période, parce qu’on a eu beaucoup d’opportunités pour recoller au score. On n’a pas su mettre le but pour nous transcender pour aller chercher la victoire ou au moins repartir avec un point. On s’est jaugé en première période. Ça nous a servis d’adaptation. Si on avait été plus sûr de nous, on aurait peut-être pu les inquiéter en première période. C’était un derby, sans nos supporters. On est arrivé prudent et on s’est débridé avec la confiance. Il faudra garder cet état d’esprit parce que tout le monde était dans le rouge à la fin du match après avoir beaucoup donné. Et aussi la qualité de notre jeu en seconde mi-temps. Mais aussi avoir plus de respect pour nous. On a les qualités pour embêter plus d’une équipe."

Cette défaite va nous booster

11/11 07:52

Sur la chaîne de la Pravda, Olivier Dall'Oglio a commenté hier soir sa 7e défaite de la saison en clôture de la 11e journée.

"On a des regrets. A la fin du match, dans les vestiaires, les garçons étaient plutôt abattus parce qu’ils ont eu le sentiment qu’ils pouvaient accrocher quelque chose, notamment sur la seconde période. Même si on a souffert en première mi-temps, on est resté quand même cohérent. Sur la deuxième mi-temps, il y a ce sentiment de frustration. J’ai dit à mes joueurs que je n’avais vraiment rien à leur reprocher parce qu’ils ont vraiment tout donné. Mais c’est vrai que ça a été dur de leur remonter le moral. C’est la frustration qui prédomine présentement mais je pense qu’avec le recul, on peut dire que l’équipe progresse. L’équipe continue à avancer. Elle a fait preuve d’intelligence et de cohésion donc je suis plutôt content là-dessus. Mais c’est vrai qu’on reste un peu frustré, un peu embêté. On savait qu’on aurait deux ou trois occases et qu’il fallait être présent dans la finition, ça nous a manqué.

Beaucoup de garçons sont en découverte. Un match comme celui-là, c’était une vraie découverte pour beaucoup. La Ligue 1 est une découverte pour beaucoup de garçons. Boakye, Stassin et d’autres n’étaient pas du tout à ce niveau-là. Aujourd’hui on arrive à répondre physiquement, dans l’impact, parce qu’on s’est fait beaucoup bousculer sur le début de saison. Là ça va un petit peu mieux. On arrive à être un peu plus calme quand on a le ballon, on arriver à garder des ballons un peu plus haut. On arrive à faire mal aussi à l’adversaire. On doit vraiment progresser sur les coups de pied arrêtés. Quand on voit l’impact que peux mettre Lyon dans ce domaine… On n’a pas ce même impact. Il faut travailler là-dessus et sur la finition. Il ne faut pas non plus qu’on ait trop de blessés sinon on peut être vite embêté aussi.

En termes d’émotions, on en a parlé dès le début du match et un peu dans la semaine aussi… On savait que c’était un public contre nous alors qu’on est habitué à avoir toujours du vert dans les tribunes, même lorsqu’on joue à l’extérieur. L’évènement était important pour beaucoup. On l’a vu par exemple en ce qui concerne Augustine Boakye qui ne jouait pas du tout à ce niveau il y a  quelque temps et qui reste un joueur encore timide. On a vu que sur les premiers ballons il était quand même hésitant. Après, il a pris confiance. On a quelques joueurs comme ça qui sont encore un peu en découverte. La timidité et l’émotion font que ce n’est pas évident à travailler même si on en a discuté. Je les ai prévenus, je leur ai dit qu’il fallait qu’ils se protègent, qu’ils soient sereins dès qu’ils rentrent sur le terrain. C’est facile à dire mais il faut le vivre et chacun le vit différemment. Quand on vit ce genre de matches, les joueurs ont pris certainement 10 ans d’expérience. J’exagère un peu mais je suis du Sud donc j’ai le droit (rires).

La façon dont j’ai préparé les joueurs à ce derby ? Déjà vous savez qu’hier il y avait 3000 spectateurs à l’entraînement et ce matin ils étaient 2000 au départ du bus. Ça vous met dedans ! On savait qu’on avait cette pression-là, qu’on devait rendre une copie propre de ce côté-là, dans l’engagement. Après, on en a un petit peu parlé sur la fin de semaine. J’en ai parlé sur la causerie mais je ne voulais pas trop en faire non plus. Si on en avait trop fait, les garçons seraient venus avec trop de stress. Je ne voulais pas trop en faire mais je savais que les garçons seraient prêts si les plus anciens, les leaders, pouvaient parler un petit peu avant. C’est ce qu’ils ont fait, ça a rassuré. Je pense que dès les premiers ballons qu’on a touchés, on s’est mis dedans. Mais les émotions, c’était une vraie crainte et ça a été l’un des sujets de la causerie.

Je pense que cette défaite va nous booster. Sincèrement, je pense que ça va nous booster, nous aider. En tant qu’entraîneur, je prends un peu plus de recul que les joueurs qui sont obligatoirement déçus. Moi aussi je suis très déçu mais je pense qu’on a franchi un cap. On est plus solide, on sent qu’on maîtrise plus de choses aujourd’hui. Les expériences passées ont été douloureuses, parce qu’on fait beaucoup d’erreurs collectives et individuelles qui nous ont coûté des matches. Je pense à Angers et au Havre, des équipes qui sont dans notre championnat. Nos erreurs nous ont coûté très cher. Mais je pense qu’on apprend et que c’est un groupe qui est capable d’apprendre encore plus. C’est un groupe éponge. Les garçons apprennent assez vite. Ils sont disciplinés et ont envie de porter fièrement leur maillot jusqu’au bout. Ils savent qu’ils sont dans un club particulier, qu’on sera en difficulté toute la saison, qu’ils sont en découverte. Mais que ce soit le staff ou les joueurs, on ne lâchera pas."

Comme il y a 1 000 jours

10/11 22:54

Pour le premier derby depuis près de 3 ans, les Verts se sont inclinés sur le même score qu'en janvier 2022 (1-0). 

Olivier Dall'Oglio avait aligné le même 11 victorieux que face à Strasbourg. Et les Verts ont bien débuté la rencontre avec un premier quart d'heure cohérent, qui s'est conclu par une belle tête non cadrée de Lucas Stassin. Puis les vilains ont pris le contrôle des opérations. Gautier Larsonneur sauvait une frappe de Tolisso avant de céder sur une reprise du genou de Lacazette suite à un corner (1-0, 30e).

Rentrés au vestiaire sur ce désavantage, les Stéphanois revenaient conquérants. Pour autant, ils peinaient à se procurer des occasions. Les frappes d'Yvann Maçon et Ibrahim Sissoko n'inquiétaient pas Perri. Celle d'Aïmen Moueffek faisait passer un frisson à quelques minutes de la fin. Juste avant cela, le VAR avait annulé le 2e but des banlieusards suite à une main de Georges Mikautadze sur un dégagement de Larsonneur qui avait profité à Nuamah.

Au classement, les Verts sont antépénultièmes et barragistes à égalité de points avec Nantes et Angers, avec 1 point d'avance sur le HAC et 3 sur le MHSC.

Un résumé vidéo de 8 minutes de ce derby est à voir ici

Arnaud et Wahbi buteurs et vainqueurs contre Mahdi

10/11 19:33

Toujours lanterne rouge mais ne comptant plus que 2 longueurs de retard sur l'avant-dernier havrais (écrasé à domicile par une équipe de Reims qui restait sur 3 défaites), le MHSC est revenu provisoirement à 3 points de l'ASSE, qui défie les vilains ce soir en banlieue.

Les Pailladins ont mis fin à une série de 5 défaites consécutives en s'imposant 3-1 à la Mosson contre le Stade Brestois d'un Mahdi Camara entré en jeu à la 76e minute. Alors que Falaye Sacko est resté sur le banc, les 2 autres anciens joueurs stéphanois du MHSC se sont illustrés.

Arnaud Nordin a ouvert le score sur penalty (il a raté un autre péno en seconde période), Wahbi Khazri a mis le but du break sur un coup franc direct. Pour rappel, les Héraultais joueront la prochaine journée à Geoffroy-Guichard le samedi 23 novembre à 19h00.

Pour ce match de la 12e journée de L1, Jean-Louis Gasset et Ghislain Printant enregistreront les retours de Becir Omeragic, Téji Savanier, Joris Chotard et Stefan Dzozic.

Des soucis pour les U15 à Annecy

10/11 19:13

Les U15 de Jean-Philippe Primard se déplaçaient hier à Annecy, un adversaire traditionnellement difficile à manoeuvrer et qui pose bien souvent des problèmes aux Verts. Ce fut encore une fois le cas, même si le score de 3 à 1 semble bien flatteur pour les Hauts-Savoyards au vu des circonstances derrière lesquelles Jean-Philippe Primard refusait toutefois de se réfugier.

Les Verts, privés de Kellian Bufferne, Ben Adam Kissoum et Naël Dani, laissés à la disposition des U16, entraient bien dans cette rencontre et ouvraient le score dès la 5ème minute : Lucas Dagbo se faisait crocheter à l'entrée de la surface. Timothé Demassieux transformait le coup-franc d'un maître tir dans la lucarne. 
A la demi-heure, Annecy revenait au score à la suite d'un ballon perdu par les Verts et d'une contre-attaque rondement menée, ponctuée par une frappe croisée (32ème minute).
Au retour des vestiaires, les Verts reprenaient la maîtrise du jeu mais allaient être victimes de décisions arbitrales discutables. Howard Cuozzi inscrivait un but refusé pour un hors-jeu douteux. Un peu plus tard, il se faisait faucher dans la surface sans que l'arbitre ne bronche. A la 55ème minute, sur un long ballon en profondeur, côté gauche, le défenseur stéphanois, Léo Fayolle, se faisait grossièrement retenir par un attaquant annecien, lequel parvenait à centrer pour un coéquipier qui concluait. Les Hauts-Savoyards prenaient donc l'avantage (2 à 1). ce moment constituait la bascule du match, car de 2-1 pour les Verts on passait à 2-1 pour Annecy. 
Alors que les Stéphanois jouaient leur va-tout pour égaliser, Annecy enfonçait le clou sur un coup-franc repris au 2ème poteau par un attaquant laissé seul. Les dés étaient jetés et la victoire revenait à Annecy sur ce score flatteur de 3-1, loin de refléter la physionomie de la rencontre.

La composition : Dubanchet - Combier, Dubien, Tiambo, Fayolle - Demassieux, Dagbo, Thibaudat (Reynoudt, 40ème) - Brouillat (Cuozzi, 40ème), Gacem (Rogui, 40ème), El Omari (Gacem, 65ème). 

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons bien démarré le match en ouvrant très rapidement le score. J'étais très satisfait du jeu proposé par mes joueurs, avec de belles sorties de balle et une maîtrise collective bein assurée, mais je regrette le manque de liant avec nos attaquants, ce qui fait que nous n'avons pas été dangereux offensivement, peut-être par le manque de participation de notre milieu de terrain. Notre entame après le repos a été correcte et au moment où nous aurions pu égaliser, à deux reprises, nous avons concédé un but sur un contre. Nous avons essayé de revenir mais Annecy ne nous a jamais lâché et à mis l'impact dans les duels pour contrecarrer nos intentions. Ce match a été équilibré, Annecy n'a pas volé sa victoire, mais cette victoire aurait pu aussi bien nous revenir. Il nous a manqué un petit quelque chose, notamment en première mi-temps." 

U19 : Victorieux à Colomiers

10/11 18:36

Issam Cheikh, à nouveau buteur avec les U19

Les Verts 7ème avec 15 points se déplaçaient à Colomiers, 15 points également avec l’intention de l’emporter après avoir concédé le nul face à Montpellier le week-end dernier. Au terme d’un match maitrisé, les protégés de Frédéric Dugand l’emportent 3-1.

Les Verts, pourtant rapidement menés dès la 11ème minute vont rapidement égaliser suite à une belle combinaison entre Sonny Yvars et Erwan Hornech qui termine par une tête victorieuse de Paul Eymard (Colomiers 1 ASSE 1. 19ème)

Poursuivant leur bonne période, Erwan Hornech centre pour Issam Cheikh, qui bien placé vient tromper à son tour le portier adverse. (Colomiers 1 ASSE 2. 39ème)  

C’est sur cet avantage qu’est sifflée la pause.

Au retour des vestiaires, les Stéphanois vont rapidement creuser l’avantage, Farès Ben Rahem se retrouvant à la réception d’un ballon dégagé sur corner par Colomiers. (Colomiers 1 ASSE 3. 55ème)  

Appliqués, les coéquipiers de Luan Gadegbeku ne tremblent pas et repartent victorieux de leur déplacement à Colomiers.

Avec cette victoire, les Verts sont dorénavant 6ème, à 3 longueurs du podium. Ils recevront le week-end prochain l’Olympique Rovenain, 10ème avec 12 points.

La composition : Colombet – Ben Rahem, Pedro, Boukadida, Hornech – Gadegbeku Depalle (Zerga 46ème), Eymard (Tatuszka 73ème) – Ben Tiba ((Meite 62ème), Cheikh, Yvars (Guerroudj 62ème).

Les buteurs : Eymard, Cheikh, Ben Rahem


La réaction de Frédéric Dugand : «Je suis très satisfait, j’avais demandé aux joueurs que l’on retienne les leçons du nul face à Montpellier et ça été le cas aujourd’hui. Menés, on ne s’est pas affolés, on a produit du jeu, on a été de l’avant. L’état d’esprit est bon, il y a de la qualité, on a montré de la sérénité et de la confiance. J’ai aimé l’investissement de chacun. Il faut garder l’esprit de compétition, avoir envie de faire des résultats pour avoir quelque chose à jouer jusqu’au bout.»

 

U17 : seule la victoire est belle contre Air Bel

10/11 17:25

Décevants dans le jeu, les leaders U17 ont battu Air Bel 2-1 cet après-midi à Michon. Sur un centre en retrait de Mylan Toty, Rayan Aït Amer a ouvert le score au mitan de la première mi-temps sur une frappe plein axe que le portier visiteur a eu l'amabilité de laisser passer. Parti du milieu du terrain, l'explosif Mehdy Lutin Zidee (photo) a inscrit le but du break à la 85e. Les Marseillais ont réduit le score à la 89e sur un penalty concédé par Maxime Lengue. L'ASSE a toujours 1 points d'avance sur son dauphin Saint-Priest, qui s'est imposé dans le même temps et sur le même score à Nîmes.

La compo : Fuleki - Lengi (Ngindu, 80'), Mouton, Kasia, Lengue - Charros (Jolivet, 80'), Traoré (Roche, 87'), Aït Amer - Aini (Lutin Zidee, 61'), Epanya, Toty.

La réaction de David Le Moal : "On n’a pas du tout fait un bon match. Que ce soit dans le contenu, dans les efforts… C’était vraiment un non match ! A part 10 ou 15 minutes en milieu de seconde période, on n’a rien proposé du coup aujourd’hui. Je suis très déçu. Quand on porte le maillot de l'AS Saint-Etienne, on se doit de montrer un autre visage que celui qu'on a affiché aujourd'hui."

 

Seyssinet défait, c'est signé Aiki !

10/11 16:59

Grâce à un but marqué dès la 52e seconde de jeu par Ayman Aiki sur une ouverture de Maedine Makhloufi, la réserve a péniblement battu Seyssinet 1-0 cet après-midi à Aimé Jacquet. Lanterne rouge au coup d'envoi, Sainté remonte à la 11e place (sur 14 équipes).

Ce week-end, les Vertes ont gagné (3-2 à Salif Keita contre Fleury), les U19 ont gagné (3-1 à Colomiers), les U17 ont gagné (2-1 contre Air Bel à Michon), les réservistes ont gagné. Aux protégés d'ODO d'en faire de même ce soir en banlieue !

La compo : Delacroix – Kinunga, Fall (J.Mouton, 78'), Ndiaye, Makhloufi – Sahraoui (c), Kies (Othman, 83'), Cateland – Agesilas, Miladinovic (Dieye, 67'), Aiki (Lhery, 78').

La réaction de Razik Nedder :

"C'est une belle victoire qu'on est allé chercher en équipe. Je félicite le groupe pour la combativité dont il a fait preuve aujourd'hui. On n'avait fait qu'un seul clean sheet depuis le début de la saison, contre l'Olympique Lyonnais. On a réussi à reproduire la solidité qu'on avait eue lors de ce derby. On a eu moins de maîtrise que contre l'OL mais on avait à coeur d'être solide. On est dans un début de saison délicat où les victoires sont précieuses. C'était très important de prendre les 3 points aujourd'hui.

Ces matches font grandir les joueurs en termes de formation. Depuis le début de saison, on a du mal à éenchaîner avec la même équipe. Il y a beaucoup de temps de jeu à respecter, ce n'est pas toujours simple de composer et d'installer un équipe pour performer. Mais c'est le lot d'une équipe réserve, on en a conscience. A nous de pouvoir enchaîner. On va jouer contre Aubagne vendredi prochain en amical avant de se déplacer à Espaly où il y aura une victoire très importante à aller chercher."

 

Les Verts voyagent mal

10/11 15:42

Comme le rappelle Opta, Sainté n’a remporté aucun de ses 12 derniers matches à l'extérieur en Ligue 1 (4 nuls, 8 défaites), sa plus longue disette en déplacement depuis juillet 2000-octobre 2004 (23). Le dernier succès de l'ASSE à l'extérieur dans l'élite remonte au 13 février 2022, quand les protégés de Pascal Dupraz avaient renversé 2-1 Clermont à Montpied grâce à des buts de Mahdi Camara (sur une passe de Sada Thioub) et de Timothée Kolodziejczak (servi par Romain Hamouma).

Les Verts ont encaissé au moins un but lors de leurs 10 derniers matches à l’extérieur en Ligue 1, n’ayant plus connu de plus longue série du genre depuis mai 2008-octobre 2009 (24). La dernière fois que l'ASSE n'a pas encaissé de but hors de ses bases en L1, c'était à Pierre-Mauroy le 11 mars 2022. Grâce à un excellent Mickaël Nadé, les Verts avaient muselé les Dogues (dont les Jonathan David et Bamba mais aussi Hatem Ben Arfa).

L'agence de statistiques sportives souligne par ailleurs que l'Association Sportive deSaint-Étienne est la seule équipe à ne pas avoir encore mené à l’extérieur en Ligue 1 cette saison, tout en étant de loin celle qui a été menée le plus longtemps hors de ses bases (333 minutes, Rennes 2e à 264).

Geoffrey jouait juste

10/11 14:37

L'ancien milieu offensif stéphanois Geoffrey Dernis (43 ans) s'exprime dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Toute ma carrière a été un conte de fées, mais qu’est-ce qu’il y a de plus beau qu’un titre ? En plus avec Montpellier, personne ne nous attendait. Montpellier champion en 2012 c’est une plus grosse surprise encore que Brest qualifié en Ligue des champions. Mais quand tu compares Brest et Montpellier, finalement c’était un peu kif-kif. On avait le 14e budget, que des mecs qui venaient du centre de formation. Et Giroud il venait de Tours en Ligue 2. On avait quelques mecs d’expérience, mais pas de phénomène sur le papier.

Je suis passé du titre à Montpellier à la descente avec Brest. Le groupe n’a pas été performant, je n’ai pas été performant non plus. Je n’ai pas réussi à donner ce que les gens attendaient de moi. Mais j’ai gardé un souvenir formidable de Brest parce qu’il y avait des gens formidables. Ils étaient déçus, mais on sentait qu’ils aimaient leur club. Quand j’amenais ma fille à l’école, les gens restaient bienveillants, pas virulents. Moi j’en garde un bon souvenir, même si je sais que sportivement les gens n’ont pas gardé un bon souvenir de moi.

J’ai fait mon premier match pro dans mon club formateur, Lille, j’ai vécu mes premiers matchs européens et de Ligue de champions avec le Losc, j’arrive à Saint-Etienne et on retrouve l’Europe 25 ans après et on fait un super parcours en Europa League et j’arrive à Montpellier et je suis titré. Tout n’a pas été rose, mais je suis privilégié. J'ai terminé par une courte expérience à Larissa, en Grèce. Je suis rentré en France au bout de quelques mois car je n'étais pas payé.

Je n’étais pas un athlète, mais il faut jouer avec ses qualités. Je le dis encore aux joueurs amateurs. J’avais une bonne vision du jeu et une capacité à me déplacer correctement. Je jouais de ça : me déplacer entre les lignes, jouer juste, vite et comme j’avais une bonne technique j’arrivais à m’en sortir. J’ai fait ma carrière sur ces qualités. J’ai tiré 100 % de ce que je devais vivre avec le football.

J'ai joué en amateur jusqu'à 39 ans, d'abord à Agde en N3 puis à Lattes en R1. Je ne voulais pas être entraîneur, je voulais passer à autre chose. Mais finalement je me suis pris au jeu. J’ai passé mon BEF et aujourd’hui j’entraîne en R1 à l’Atlas Paillade, je me régale. J’ai dû revoir mon niveau d’exigence à la baisse. Les mecs travaillent la journée quand même. Au début, je voulais que les amateurs se calquent sur moi et c’est moi qui me suis calqué sur les amateurs."

Zuriko succède à Cardo !

10/11 13:14

Après Irvin Cardona, meilleur joueur de Ligue 2 en Février, Mars et Avril, c'est au tour de notre attaquant georgien, Zuriko Davitashvili d'être élu meilleur joueur de ligue 1 en Octobre !

Notre buteur (1 triplé et 1 double en Octobre) devance le Parisien Barcola et le portier lillois, nouvel international, Chevalier.

Souhaitons à Zuriko de fêter ce titre dès ce soir dans le Cochonou Stadium !

Bafé sera partagé

10/11 07:59

Formé chez les Verts mais retourné vivre en banlieue, Bafé Gomis (39 ans) s'est confié à Ouest-France avant d'assister ce soir au 125e derby de l'histoire. Extraits.

"Ce que je deviens depuis mon départ du Japon en fin de saison dernière ? Je deviens un papa de trois enfants, un mari et un passionné de football. J’habite à Lyon. Je me laisse encore un temps de réflexion avec ma famille pour prendre ma retraite ou non, car je reçois encore pas mal de sollicitations.

J’ai failli être formé au Stade Rennais. J’avais mon cousin qui jouait à Rennes, et je devais le rejoindre, mais j’ai fait un tournoi avec l’ASSE une semaine avant, et ils ont décidé de ne plus me laisser repartir et de faire les choses assez vite avec mes parents. Ils ont su les convaincre que Saint-Etienne était le bon endroit pour moi. Mais ça ne m’a pas empêché de trouver ma femme à Rennes. Comme quoi le destin ! Dans les années qui suivent ma retraite, même si ce n’est pas encore définitif, je voudrais venir m’installer en Bretagne, dans une maison en bord de mer. 

La place des Verts dans mon cœur aujourd’hui, elle est énorme. Tout ce dont on a parlé avant ne se serait pas réalisé sans l’ASSE. Saint-Étienne, c’est le club qui m’a accueilli à 13 ans, qui m’a fait grandir en tant qu’adolescent jusqu’à devenir un homme et qui m’a fait épouser la carrière de footballeur. J'ai rejoint l'OL à l’issue de la saison 2008-2009, les supporters stéphanois m'en ont voulu. Leur mécontentement était justifié. Je le savais en signant. C’est notre mentalité en France, on est très chauvins.

Avec les revenus qu’étaient les miens à l’époque, c’était difficile pour Saint-Étienne de faire face à cette offre de l’OL. Je pense que c’était plutôt un cadeau du ciel que Lyon vienne m’acheter dans le Forez. Moi, j’étais content de signer à Lyon et, 15 ans après, je ne regrette pas du tout ce choix. C’était important pour moi, pour ma carrière et pour Saint-Étienne. Encore aujourd’hui, je ne pense pas qu’une équipe comme Saint-Étienne puisse se permettre de ne pas vendre un de ses joueurs formés pour la somme de 15 M€. C’était une grande somme à l’époque.

Toutes ces critiques venues des supporters de Saint-Etienne, bien sûr, c’était compliqué. Mais, en même temps, ça reste du football. C’était une progression sportive pour moi, j’allais me frotter aux grands d’Europe parce que Lyon jouait la Ligue des champions et le titre chaque année. C’était l’équipe à battre tous les ans, comme le PSG aujourd’hui. J’ai beaucoup appris à l’OL, ce qui m’a permis de voyager sereinement après, avec un bagage.

L'ASSE a essayé de me faire revenir en 2012 ou 2013 et après mon passage en Arabie saoudite (2018-2022). Malheureusement, j’aurais voulu et je pense que j’aurais pu les sauver de cette relégation en Ligue 2, mais, en toute humilité, je ne me voyais pas rentrer dans un stade où mes enfants allaient entendre toutes les sortes de noms d’oiseaux…

La panthère pour célébrer mes buts, elle est née d’un petit clin d’œil à Salif Keïta, qui était le premier joueur africain à venir jouer et à réussir en Europe. Puis après, c’est devenu plus une célébration à moi. Un symbole qui m’a suivi et qui rappelle mes années à l’ASSE. Elle est même rentrée dans le jeu FIFA, cela veut dire que c’est une célébration réussie. J’ai été une panthère à Saint-Étienne, puis je suis devenu un lion à l’OL.

Mes 5 saisons passées à l’OL, c’était magnifique, enrichissant. C’était pour moi la découverte de la Ligue des champions. On sait tous qu’on a la chance de faire ce magnifique métier, mais tout le monde n’aura pas la chance de jouer et d’entendre cette musique. C’est immense de jouer contre le Real Madrid ou Liverpool. Je me souviens encore de cette demi-finale perdue contre Bayern Munich en 2010… J’aurais voulu pouvoir faire partie de l’histoire du foot français en emmenant l’OL en finale, mais, malheureusement, on a échoué.

Dans le football, on apprend à être patient. J’ai eu la chance d’avoir une forte relation avec Claude Puel. Il savait en me prenant que j’avais des qualités, mais aussi des manques. C’est normal quand tu viens de l’AS Saint-Étienne, qui n’a pas l’exigence du haut niveau au quotidien. C’est ce qu’on a travaillé, même si cela a pris du temps. Après, il m’a donné le temps de jeu qu’il m’avait promis, avec la réussite qu’on connaît.

Vous aviez marqué et offert la victoire à Lyon contre Sainté lors de mon premier derby avec l’OL. Ce n’était pas évident, mais il faut faire le boulot et surtout respecter l’institution qui a cru en moi en m’achetant. C’était dur de revenir à Geoffroy-Guichard, devant le public qui m’a vu éclore, mais je devais faire mon métier. C’est la façon de montrer aussi, sans avoir de rancune, du respect pour l’équipe qui t’a formé. J’espère que l’ASSE formera d’autres attaquants, parce que je trouve qu’elle ne le fait plus assez actuellement.

Ce sont deux équipes en difficulté qui vont s’affronter ce dimanche. À domicile, Lyon n’a pas gagné beaucoup de matches, mais Saint-Étienne voyage mal. Un derby, ça ne se joue pas, ça se gagne, comme ont dit. Les Stéphanois vont venir avec l’humilité qu’on leur connaît, mais aussi avec les valeurs qu’ils ont : l’entraide et la solidarité. Ils auront leur mot à dire. Lyon va se présenter avec son armada offensive : Cherki, Lacazette, Fofana, Mikautadze. Ils voudront briser le verrou stéphanois.

L’ASSE est passée sous pavillon canadien cet été, je pense que ce rachat est une très bonne chose. Ivan Gazidis est un bon dirigeant. J’aime beaucoup comment le groupe procède avec ce projet, comment il communique. Les nouveaux dirigeants ont décidé de faire confiance à Olivier Dall’Oglio et de garder l’ossature de l’an passé. Ils sont aussi en train d’apprendre. Ils donnent la chance à des joueurs de la saison dernière en Ligue 2, et recrutent des jeunes. Il faut être patient, c’est l’apprentissage. Oui, ils ont pris 8-0 contre l’OGC Nice, mais mieux vaut prendre une fois 8-0 que 8 fois 1-0…

Difficile de faire un choix dans ce derby. Je dis souvent que le meilleur gagne, parce que c’est le football. Je suis surtout fier d’avoir joué et défendu ces deux belles institutions, ces clubs importants qui font partie du patrimoine du football français."

 

 

 

Gagnez aussi pour Mekhloufi !

10/11 07:22

"Les joueurs stéphanois rentreront sur la pelouse du Groupama Stadium avec un brassard noir au bras en hommage à Rachid Mekhloufi, décédé vendredi à l’âge de 88 ans" indique Le Progrès. "Ce premier geste en mémoire de l’ancien international franco-algérien devrait être suivi d’un moment de recueillement lors de la réception de Montpellier le samedi 23 novembre, voire celle de l’OM le 8 décembre, pour rendre l’hommage qui s’impose à l’ancien meneur de jeu."

Au protégés d'ODO de s'inspirer de Rachid Mekhloufi, qui a remporté 12 des 17 derbys qu'il a joués. Il a marqué 12 buts contre les banlieusards, dont 3 doublés. Le natif de Sétif a réalisé le premier à l'âge de 18 ans et 108 jours. Il est resté le plus jeune joueur de l'histoire à marquer dans un derby.

Textor veut humilier les Verts

10/11 06:32

Dans la Pravda, le patron américain des vilains John Textor évoque le derby.

"Je ne pense pas que nous ayons quelque chose de similaire à OL - Saint-Étienne dans nos autres clubs, avec une telle concentration sur un seul rival. Botafogo nourrit un certain nombre de rivalités contre les grandes équipes, à Rio. Mais je n’ai pas vu l’intensité sur une seule comme à Lyon.  Au début, je pensais que c’était une blague mais j’ai appris que le rejet du vert est une exigence absolue, et cette couleur a vite disparu de ma garde-robe, même aux États-Unis.

La saison dernière, j'ai assisté au derby des U17. C’était l’une des rares occasions de jouer contre Saint-Étienne, car ils étaient en Deuxième Division. L’importance de cette victoire, la réaction des supporters et la fierté sur les visages des garçons, c’était incroyable à voir. Nous devons donc gagner les deux derbys et nous devons faire de notre mieux pour les humilier. Désolé, mais cela doit être notre objectif. C’est ce que veulent nos fans, et c’est ce que je veux. Être respectueux, mais les humilier définitivement."

A 21 pour bouffer du Lyon

09/11 22:29

C'est un groupe élargi qu'Olivier Dall'Oglio a convoqué pour le derby demain (20h45), avec 21 joueurs dont 3 gardiens, compte tenu de l'incertitude sur Larsonneur, sorti de l'entraînement prématurément ce matin en raison d'une petite torsion à la cheville sur une frappe d'Ibrahim Sissoko. Selon la Pravda, Larso se sentait mieux en fin d'après-midi et devrait pouvoir tenir sa place). Par ailleurs, on note les retours attendus de Cornud et Wadji, celui de Tardieu et l'absence de Cafaro (suspendu) ainsi que des milieux Fomba et Miladinovic.

 

Les Vertes ont refleuri

09/11 22:20

Après 3 tristes défaites consécutives, les Vertes ont retrouvé le chemin du succès face à Fleury en fin d'après-midi, 3-2.

A l'issue de ce qui a sans doute été leur meilleure période de la saison les Amazones menaient 2-0 à la mi-temps grâce à deux buts de la tête de Caputo (25e, son 3ème but cette saison) sur un centre de Tapia et Bogi (39e, son 2ème but) sur un coup franc donné par Caputo. Malgré un début de seconde période compliqué, elles ont eu la bonne idée de prendre le large grâce à Stratigakis (64e) qui gagne son duel face à la gardienne de Fleury sur un bon service de Cambot.

La suite s'avèra plus compliqué puisque dans la foulée, les filles de Laurent Mortel encaissaient un premier pion, avant d'en prendre un second à la 87e. De quoi finir en tremblant, avec une égalisation heureusement refusée pour hors-jeu.

Avec cette victoire face à une équipe jusqu'ici battue uniquement par le QSG et les Vilaines, les Vertes remontent à la 5ème place à 2pts du Paris FC et Dijon, et avec 9pts d'avance sur la zone de relégation.

Une bonne préparation à une semaine du derby !

L'équipe alignée par le coach Mortel : Gignoux, Belkhiter, Mayi Kith, Bogi, Tapia, Martinez, Champagnac (puis Maniouloux 79') , Cambot (puis Bataillard 73'), Caputo, Pierre-Louis (puis Perea 90+5'), Stratigakis (puis Connesson 73'). 

La réaction de Laurent Mortel : "On fait bonne première période où on score deux fois et on aurait pu faire mieux. Notre début de 2e a été plus difficile même si on a réussi à ajouter un but. En fin de match, on s’est fait un peu peur même si on peut regretter la main non-sifflée sur le deuxième but. Je regrette d’avoir pris ces buts mais cette équipe a du ressort. J’ai vu des valeurs et du répondant. C’est une belle victoire qui nous fait du bien parce qu’elle est construite. Aujourd’hui, c’est la discipline tactique qui nous donne la victoire. J’ai aussi trouvé moins de carence technique et plus de projection vers l’avant. Tous ces ingrédients nous ont fait du bien. On a retrouvé les valeurs de cette équipe. Actuellement, on a 12 points, on n’en avait pas autant la saison dernière à la même époque."

 

Puel encense Neyou et tacle l'ASSE

09/11 18:33

Sans club depuis qu'il s'est fait virer de son poste d'entraîneur stéphanois le 6 décembre 2021, Claude Puel glisse un petit tacle à l'ASSE dans un papier sur Yvan Neyou paru ce samedi sur Foot Mercato.

"Notre rencontre résulte d’une histoire particulière. Yvan est passé à côté des circuits, je connaissais son représentant quand il était en équipe réserve de Braga. On m’a montré des images et je l’ai trouvé intéressant avec de grosses qualités. Si vous aimez le jeu, des joueurs comme Yvan vous font aimer le foot, et pas simplement des joueurs physiques, trop privilégiés aujourd’hui. La finale de Coupe de France a été le match déclic, il a été extraordinaire et bluffant car personne ne connaissait vraiment son niveau. Je l’ai fait entrer à 10 contre 11, et il a joué avec personnalité, a remis l’équipe dans le bon sens, a même mis un petit pont à Neymar.

Je trouve dommage que l’ASSE, après mon départ, n’ait pas cru en lui vu le niveau qu’il affichait. Il formait une belle doublette avec Mahdi Camara, aujourd’hui à Brest. Des meilleurs amis dans la vie de tous les jours, et des joueurs sur lesquels Saint-Étienne n’a pas compté, et quand on voit leur niveau aujourd’hui, c’est dommage. Il n’y a aucun problème de le voir réussir, je ne suis pas du tout surpris. À l’intersaison, il y avait des clubs de Liga sur lui. Il a le talent pour rejoindre un plus grand club. Yvan est un joueur talentueux, un grand joueur."

 

Stassin avec les Diablotins pour faire barrage aux Tchèques

09/11 14:08

Lucas Stassin fait partie des 23 joueurs sélectionnés en équipe de Belgique Espoirs pour affonter la République tchèque le vendredi 15 novembre à 20h00 au King Power at Den Dreef Stadion (antre du OH Louvain entraîné par Oscar Garcia) et le mardi 19 novembre à 17h30 à Hradec Kralove (au nord-est de la Bohême) lors des barrages de l'Euro Espoirs, programmé du 12 au 28 juin 2025 en Slovaquie.

Ruffier a encensé Gasset

09/11 13:23

S'il ne passera pas ses vacances avec Claude Puel, Stéphane Ruffier garde un super souvenir de Jean-Louis Gasset, comme il l'explique à So Foot.

"Quand il est arrivé à Sainté, il a redonné confiance à tout le monde et on a fait une deuxième partie de saison exceptionnelle, on a failli finir européen. L'année d'après, il a pu construire ce qu'il voulait et on a vraiment fait une belle saison. Il aime ses joueurs, il te fait comprendre qu’il tient à toi et qu’il a confiance en tes qualités. Chez nous, il a fait revenir Yann M’Vila, qui n’était pas bien sportivement, pas bien dans sa vie. Et il l’a remis dans la lumière, il lui a redonné le sourire, l’envie de jouer au football. Et Yann lui a rendu. Il a une relation avec ses joueurs que je n’ai pas vue chez les autres entraîneurs. Même le joueur qui joue moins, il a envie de se battre pour lui. Mais attention, parfois il pétait les plombs, hein ! Il nous mettait plus bas que terre, mais c’était toujours au bon moment, dans le bon tempo. Et après, c’était fini.

Un jour, il avait poussé une bonne gueulante et en sortant du vestiaire, il me prend le bras et me dit « Alors, j’en jetais aujourd’hui, t’as vu ça un peu ? Il n’était pas bon, le discours ? » Il parlait, il rigolait, il te chambrait, alors qu’il venait de te pourrir dix minutes plus tôt. Parce que pour lui, il fallait le faire. Ça remettait les compteurs à zéro. Il s’est entouré de Ghislain Printant, qui est aussi une personne extraordinaire. Et Fabrice Grange aussi d’ailleurs. Combien de fois on est rentré à la mi-temps d’un match où on était en difficulté, et il disait « Oh les gars, calme ! On va gagner le match. Je vous explique. On va faire ça, ça, ça, ça, on va marquer comme ça. » Et en deuxième, ça se passait comme il l’avait dit.

Donc il a aussi une énorme connaissance du football. C’est aussi quelqu’un qui fait très attention à toi, à ta vie, aux problèmes que tu peux avoir en dehors du foot. Il a été important pour moi. Quand il a repris l’équipe, c’est un moment de ma vie où je me séparais de la mère de mes deux filles, je ne voyais pas mes enfants. C’était un moment compliqué et il a énormément été là pour moi. Il a su avoir les bons mots. Et il a fait ça avec Romain Hamouma aussi d'ailleurs. Même quand ça va moins bien, ça n’est pas un mec qui t’accable."

Saliba top 10 selon 4 pays

09/11 10:31

Les résultats détaillés du Ballon d'Or sont tombés. Si William Saliba termine à la 24e place (égalité avec Ruben Dias, 23e), le Stéphanois est classé dans le top 10 par 4 journalistes : le Finlandais Juha Kanerva (8e, premier français), l'Irakien Sami Abdul Emam (10e, premier français), l'Ouzbek Narzulla Saydullaev (10e) et le Palestinien Mohamad Iraqi (8e). 

Les réseaux sociaux sont un fléau pour Pajot

09/11 09:36

Suspendu, Vincent Pajot a beaucoup manqué au FC Annecy, écrasé 5-1 hier à Rodez malgré l'entrée en jeu à la 66e minute d'un Karim Cissé totalement dépassé. Avant cette rencontre, l'ancien mileu de terrain stéphanois a expliqué au Dauphiné Libéré pourquoi il était le seul joueur des Hauts-Savoyards à ne pas utiliser les réseaux sociaux. Extraits.

"Je vais passer pour un vieux con mais, pour moi, c’est un peu le fléau de la société. Tout est idéalisé, tu peux avoir une vie nulle mais la faire paraître extraordinaire.  J’ai été impacté quand j’étais à Saint-Etienne, à l’époque où j’avais un compte Twitter, avec des gens qui te harcèlent. Je n’aime pas la proximité que ça crée, d’être accessible à tout moment. Il n’y a pas de soucis quand je suis au foot pour aller voir les partenaires, faire des photos avec les enfants. Je suis le premier heureux d’échanger. Mais quand je passe le portail du stade, je laisse le foot derrière moi. C’est comme si je ramenais des problèmes à la maison. Quand ça se passe bien, l’ego est très flatté. Quand ça se passe moins bien…

J’ai connu des joueurs qui passaient leur temps sur leur téléphone quand ça allait bien mais, quand ça allait mal, le téléphone était dans la soute du car. Ça me questionne aussi sur le harcèlement, je me projette sur ce que pourraient vivre mes enfants. Je n’ai que LinkedIn, je trouve ça intéressant. Pour le reste, le truc, je l’ai vécu, je l’ai analysé, j’ai tourné la question dans tous les sens et la conclusion que j’en ai fait, c’est que ça me fait perdre mon temps et ce n’est pas dans mon caractère. Tout le monde me charrie, je ne connais même pas le modèle de mon téléphone. Avec ma femme, on regarde très peu la télévision, on va plutôt bouquiner et on fait attention aux écrans pour les enfants. On se rend compte qu’on dort mieux après avoir lu qu’après avoir regardé la télé.

J’ai vu des joueurs, de vrais grands joueurs, être impactés par ça. Tu te dis que si même eux, ça leur fait quelque chose, c’est chaud. C’est difficile quand tu as joué devant 40 000 personnes, que tu as fait un match de merde et que tu te retrouves tout seul chez toi avec ton téléphone… Tu vois 90 notifications et tu te dis ''par curiosité, je regarde en espérant qu’au moins un mec dise que j’ai été bon'' mais que tu ne lis que des insultes (rires). Même si elle se fait insulter pour rien, la personne va être touchée. Ça reste humain. J’ai vite compris que ce n’était pas pour moi."

Le rêve ultime de Léo Pétrot

09/11 09:13

Léo Pétrot s'est confié à Activ Radio avant de défier les vilains demain soir en banlieue. Extraits.

"Forcément, il y a beaucoup d'excitation. C'est le 1er derby pour moi, en pro, donc j'ai hâte, mais je ne suis pas le seul dans le groupe. On a fait une bonne semaine, elle est plus longue que d'habitude, car on joue dimanche soir, mais ça ne change pas grand chose. On se prépare aussi mentalement parce qu'on sait ce qui nous attend. Jusqu'ici, on n'a pas trop parlé du derby, mais plus les heures vont passer, plus le sujet va être abordé. Avec les joueurs formés au club, on va mettre au parfum les nouveaux, ceux qui viennent de l'étranger ou qui sont arrivés cette saison. On est 5 issus du centre de formation, on va prendre la parole.

Je suis arrivé au club à 16 ans. Des derbys, j'en ai joué 3 et niveau résultats, ce n'était pas trop ça (sourire). Mais ça reste des matchs que j'aimais disputer. Il y avait de l'intensité et de la pression. Plus que pour toutes autres rencontres. Je sais qu'il faudra mettre le pied (rire). J'en garde des bons souvenirs, malgré tout. Mais je ne me voile pas la face, ce sera un cran au-dessus dimanche, on se sait attendu. Et il faudra faire sans nos supporters. On va être qu'entre nous (sic). On sait que les supporters seront tous devant la télé ou derrière les radios.

Mais dimanche, on y va à 30, joueurs, staff et direction compris, face à un stade tout entier qui nous sera hostile. On se doute de la manière dont on va être accueilli sur place, mais on sait aussi qu'on ne joue pas que pour nous. Maintenant, les fans ne seront pas là, c'est comme ça. Évidemment, nous sommes tous déçus. Mais on va voir les supporters ce samedi, ils vont nous faire passer des messages. Bon, personnellement, je sais à quoi m'attendre, car avant d'être joueur, j'ai été à leur place.

J'ai conscience d'avoir la chance de réaliser le rêve de nimporte quel Stéphanois. Porter le maillot vert. Avec ce parcours : petit, j'allais au stade, je regardais les matchs. Ensuite, à l'adolescence, j'ai intégré le club. Le centre de formation déjà, c'était un petit rêve pour moi. Et là, aujourd'hui, il y a le grand rêve : jouer en professionnel à l'ASSE, en Ligue 1 et s'apprêter à disputer un derby. C'est un accomplissement. Porter ce maillot, quand on l'aime, c'est beau. Avec le groupe, on a connu la montée la saison dernière. Gagner un derby, le 1er au Groupama Stadium en plus, ce serait historique. Le rêve ultime en quelque sorte. Si je préfère battre l'OL plutôt que de gagner un titre ? Gagner un titre contre l'OL (rires). Plus sérieusement, personnellement, je penche pour une victoire face à Lyon. Mais d'un point de vue collectif, je dirais un titre".

Owusu a croqué les Crocos

09/11 08:40

Alors que Darling Bladi, suspendu, n'a pas pris part au match remporté par Bourg-Péronnas à Valenciennes grâce à l'ancien U19 stéphanois Jordan Morel, l'autre joueur prêté cette saison à un club de National 1 s'est imposé (2-0) à Nîmes hier soir. Titularisé dans la défense à 3 de QRM, Beres Owusu a été impérial face aux Crocos mais son équipe n'a que 2 points d'avance sur l'avant-dernier (Villefranche), tenu en échec hier par la lanterne rouge (Châteauroux), Tyrone Tormin ayant marqué à cette occasion son premier but de la saison.

Samy Baghdadi a également scoré hier (sur penalty) lors de cette 13e journée de N1 mais le FC Versailles de Jérémy Clément a finalement été tenu en échec à la maison par le FC Sochaux de Nassim Ouammou (titularisé au poste d'arrière droit) et de Marie-Gaël Mukanya (resté sur le banc). Le Paris 13 Atletico de Germain Sanou et Kenny Rocha Santos s'est imposé 2-1 sur le terrain d'un leader nancéien toujours privé de Cazim Suljic.

Pendant ce temps-là, l'Aubagne FC d'Esteban Mouton (titulaire) a battu 1-0 Le Mans FC de Lucas Calodat (remplacé à la 61e). Le FC Rouen d'Ahmad Allée (entré en jeu à la 92e) a dominé 3-1 l'US Boulogne Côte d'Opale. Le DFCO de Jules Meyer (entré en jeu à la 74e minute) s'est imposé 2-1 à Concarneau, qui reste 2e juste devant l'US Orléans de Jimmy Giraudon (exempt hier dans ce bâtard championnat de 17 clubs.)

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