Claude Puel s'est une nouvelle fois présenté en sauveur de l'ASSE hier à l'antenne de RGB, radio associative locale de Cergy-Pontoise à écouter sur le 99.2 FM.

"Quand je suis arrivé à l’ASSE et que j’ai vu les finances, le club vivait par procuration et s’était lourdement endetté. Il n’y avait aucune possibilité. J’ai participé à quatre mercatos, il a été impossible de faire du recrutement à titre onéreux, de mettre certains moyens pour recruter des joueurs, parce que le club était en large difficulté. Aucun jeune n’avait été formé aussi pour représenter un actif c’est-à-dire pour le vendre et pour bénéficier de rentrées d’argent. Donc c’était très, très problématique.

La seule chose que je pouvais faire malheureusement, tant mieux pour ces jeunes joueurs, c’était de développer des jeunes joueurs du centre de formation, les mettre en équipe première pour essayer de créer des actifs, de faire de la plus-value avec eux, de pouvoir les revendre. C’est pour ça qu’on a développé des Fofana, des Honorat qui a participé aussi, Gourna et beaucoup de joueurs. Il y a pour plus de 85 M€ de jeunes joueurs qui ont été vendus et que j’avais mis en équipe première. Cela a permis au club d’éviter une rétrogradation au niveau financier qui l’aurait mis au niveau amateur.

C’était la seule chose à faire. Essayer de se maintenir la première année en Ligue 1. Et avec ces jeunes, essayer de les encadrer par la suite parce qu’il y a 15 joueurs qui étaient en fin de contrat et qui quittaient le club. Cela permettait de repartir sur une page blanche avec des jeunes joueurs encadrés je l’espérais par des joueurs matures et de grosse qualité parce que le club pouvait de nouveau remettre de l’argent et avoir de nouveau des moyens financiers intéressants pour le mercato.

Mais il y a eu un manque de patience, une peur. C’est dommage. Chaque projet doit être adapté aux possibilités du club. Il y a des clubs où quand j’arrive, il y a des moyens et donc il faut faire de suite de la performance. Il y en a d’autres où il n’y en pas du tout, il faut repartir de plus bas. Ce qui m’a intéressé à Lille, à Nice, et ça aurait été sûrement le cas à Saint-Etienne, c’est de partir de bas et d’amener le club en Coupe d’Europe. Ça, c’est magnifique !"

En manque de temps de jeu dans l'élite du championnat portugais sous le maillot de Santa Clara (3 apparitions, 72 minutes), Hamidou Keyta s'est engagé en janvier 2022 avec Zira. Après avoir claqué 7 pions la saison passée avec ce club d'Azerbaïdjan, l'attaquant de 28 ans a mis son quatrième but de la saison vendredi dernier sur le terrain de Turan Tovuz.

Pour rappel, le natif de Montivilliers (Seine-Maritime) avait marqué 1 but (contre Croix en Coupe de France) en 6 matches joués sous le maillot vert lors de l'hiver 2017. Il avait fini deuxième meilleur buteur du championnat roumain la saison 2020-2021 sous les couleurs de Botosani (14 pions).

Selon la dernière édition du quotidien Sud-Ouest, le Bordeaux-Sainté qui ouvrira la 26e journée de L2 ce samedi à 15h00 va remplir la partie du Matmut Atlantique ouverte, soit plus de 24 000 spectateurs. Ce mercredi, il ne reste des places qu'en loge partagée (90 euros). Bien évidemment, le parcage stéphanois sera plein (850 supporters).

Avant de défier ce soir l'OM de Jordan Veretout et Dimitri Payet au Vélodrome en quart de finale de Coupe de France, Vincent Pajot défend dans la Pravda en bon capitaine son coéquipier annécien Alexy Bosetti, qui a posé un index sur la bouche face aux Green Angels après avoir marqué dans le Chaudron le 4 février dernier.

"De l'extérieur, par ses caractéristiques, son passé, on a des a priori. Mais en passant du temps avec lui, c'est tout l'opposé. C'est un excellent coéquipier de groupe, un vrai pro. Après, oui, c'est un chambreur. Mais il a beaucoup d'autodérision et il aime aussi être chambré."

Libre depuis qu'il s'est fait virer de l'AJA le 11 octobre quelques mois après avoir fait monter les Icaunais en L1 aux dépens des Verts, Jean-Marc Furlan s'est confié aujourd'hui au site Ma Ligue 2. Extraits.

"Cet hiver, on ne m’a pas appelé pour un sauvetage de dernière minute. En pleine saison comme ça, c’est dur pour un entraîneur. Donc à moins que les coachs soient complètement vilipendés…. J’en connais certains pour qui c’est l’enfer, les joueurs n’en veulent plus. Et maintenant, quand un joueur n’adhère pas… Je le vois à Auxerre : il y en a 4-5 qui n’ont pas adhéré au coach qui est arrivé [ndp2 : Christophe Pélissier], ils se sont barrés.  C'est le cas de Quentin Bernard, de Gaëtan Charbonnier aussi.

Même Mathias Autret qui était très joyeux avec moi : l’autre jour un membre du staff m’a téléphoné il m’a dit : « Jean-Marc, Mathias ne dit plus un mot dans le vestiaire » alors que lui, c’était une gueule infernale, pire qu’un Marseillais (rires) ! Maintenant, si les joueurs n’adhèrent pas, ils font 6 ou 8 mois et il se barrent et on n’arrive plus à construire un club. Avant on avait les joueurs depuis l’âge de 13-14 ans jusqu’à 20-22 ans, c’était facile. Et là pourquoi on est montés en L1 avec Auxerre ? Parce que j’avais gardé 20 joueurs qui se connaissaient depuis trois ans, c’est tout.

Je n’arrive plus à regarder les matches d'Auxerre, j’ai tourné la page. J’ai des joueurs qui me sollicitent. Gaëtan Charbonnier est venu deux fois me voir, Quentin Bernard, Gauthier Hein, Mathias Autret aussi me sollicitent parce que j’étais proche d’eux. je ne peux plus regarder Auxerre. Dimanche soir, Gaëtan Charbonnier m’a dit  : "Tiens, j’ai regardé le match d’Auxerre à Lorient. Ils ont gagné 1-0 mais c’est une catastrophe." Je regarde beaucoup de matches, L1, L2, Coupes d’Europe, des matchs de National avec Le Mans. L’autre jour j’ai regardé Saint-Étienne-Annecy, dimanche PSG-OM et Nantes-Rennes.

Les Havrais ont tout changé. Ils jouaient la 6-7e place depuis deux ou trois ans et là, il sont premiers avec dix points d’avance. Je n’y croyais pas mais c’est vrai qu’ils ont un potentiel intéressant. Maintenant, ils sont un peu plus dans le dur. Bordeaux, c’est très particulier… Moi, j’avais été sollicité à l’intersaison. Les Girondins ont de bonnes individualités, ce qui est normal parce qu’ils ont du pognon. Mais, pour le football, ce n’est pas génial, sans déconner. Je les ai vu jouer trois ou quatre fois, ce n’est vraiment pas génial !"

Comme le rapporte sur sa page facebook la brasserie VIP de Genilac (Loire), où s'est déroulé mercredi dernier le tirage au sort en présence de Roland Romeyer, Aïmen Moueffek, Antoine Gauthier, Elise Legrout (capitaine des Amazones) et Peyton DePriest (meilleure buteuse des Vertes), l'ASSE participera le week-end pascal (du 8 au 10 avril) au Tournoi International U19 organisé par le FC Saint-Joseph/Saint-Martin. 

Lors de cette 42e édition parrainée par Ivan Curkovic, les Verts tenteront de soulever pour la 10e fois un trophée remporté en 1981, 1993, 1995, 1997, 1998, 2000, 2002, 2005 et 2006. Dans le groupe A, les protégés de Jean-Luc Dogon défieront Lorient, le Partizan Belgrade (Serbie) et le SC Cambuur (Pays-Bas). L'autre poule mettra aux prises une sélection du Pays du Gier,  le Stade Brestois, le SC Braga (Portugal) et le Raja Casablanca (Maroc).

Pour son premier match officiel avec San Jose Earthquakes, Miguel Trauco a imité un autre ancien latéral gauche stéphanois week-end. Comme Faouzi Ghoulam la veille contre les vilains, l'international péruvien a perdu (sur le terrain d'Atlanta United, club dirigé par Carlos Bocanegra) et il s'est blessé.

Le derby de Los Angeles qui aurait dû lancer cette nouvelle saison de MLS ayant été reporté à cause de l'orage, le champion en titre Denis Bouanga et son "nouvel ancien" coéquipier Sergi Palencia ouvriront la deuxième journée samedi soir contre les Portland Timbers, ancien club de l'esclave Fred Piquionne.

Nicolas Rainville sera au sifflet ce samedi après-midi à Bordeaux pour le match d'ouverture de la 26e journée de L2 qui opposera les Girondins aux Verts. Ce Nîmois de 40 ans a déjà arbitré 4 rencontre entre les deux équipes.

- le 7 août 2011, Sainté avait gagné 2-1 à Bordeaux grâce à un cs de Ciani et un but d'Aubame

- le 3 mai 2013, l'ASSE avait concédé un match nul et vierge à Geoffroy

- le 26 janvier 2014, les Girondins avaient gagné à la maison 2-0, buts de Traoré et Henrique

- le 15 août 2015, les Verts avaient concédé le nul (1-1) dans le Chaudron, Henri Saivet avait répondu à Romain Hamouma

Installé depuis presque 20 ans à Ibarron, l'un des quatre hameaux qui complètent la commune de Saint-Pée-sur-Nivelle, à quelques kilomètres de Saint-Jean-de-Luz où enfant ce natif de Bizanos (près de Pau) venait passer les vacances, Jean-Michel Larqué a reçu La Provence. Bien évidemment, l'ancien capitaine de l'ASSE a évoqué ses vertes années dans la dernière édition de ce quotidien régional. Extraits.

"Pierre Garonnaire avait fini par convaincre mon père en lui tapant sur l'épaule. Pourquoi ai-je choisi Saint-Etienne ? Sans doute parce que Monsieur Garonnaire a été le premier à vraiment faire le forcing alors que nombre de clubs (Lyon, Bordeaux, Rouen, Valenciennes...) ont défilé à la maison pour convaincre mon père, eux aussi.

J'étais une sorte de curiosité : un Béarnais, issu des Rouge et Blanc de la JAB de Pau - club de patronage où ma grand-mère était concierge - qui gagne le concours du jeune footballeur en 1964, grande année de la Section Paloise championne de France pour la dernière fois de son histoire, ça ne manquait pas d'originalité.

Mon père m'avait dit : "Tu pars huit jours à Saint-Etienne et tu reviens pour la deuxième partie de ton bac." Une fois le diplôme en poche, je suis allé passer mon professorat tout en étant titulaire à l'ASSE. C'est une fierté d'avoir participé à la belle histoire des Verts ! C'est une chance incroyable."

Dans sa dernière édition, La République des Pyrénées revient sur l'histoire contrariée entre Didier Tholot et Sainté. Extraits.

"Didier Tholot est né à Feurs simplement parec que c'était la maternité la plus proche, mais la source familiale est à Boën-sur-Lignon, village de 3300 habitants au coeur des monts du Forez. L'entraîneur palois a grandi ici, y est né au football au sein de l'AS Lignon. Il y a tout connu, de sa première licence à 7 ans jusqu'au surclassement pour évoluer à 17 ans avec les Seniors.

Ensuite, en 1981, le petit Didier est parti pour l'INF Vichy promotion Jean-Pierre Papin, tremplin vers l'élite. Mais curieusement pas pour rejoindre directement Saint-Etienne, le club phare de la région. Au vrai, il aurait pu mais après un stage sans suite et une approche maladroite, Tholot a mis le cap vers le Var.

"J'avais une offre de Saint-Etienne mais comme il y avait un passif, j'ai choisi le Sporting Toulon. On ne fait pas toujours les bons choix" souriait-il en 2020. Après Toulon, Niort et Reims, il finira quand même à porter le maillot vert de 1991 à 1993. Avec des sentiments ambivalents : fierté et prise de conscience qu'il est difficile d'être prophète en son pays.

"Rejoindre Sainté, ce n'était peut-être pas la meilleure chose que j'ai faite. Le climat n'était pas idéal. Avec l'entraîneur Jacques Santini, qui avait succédé à Christian Sarramagna, çe ne passait pas. Mais je l'ai fait. J'ai joué chez moi, dans le Chaudron, avant de poursuivre ma carrière à Martigues puis à Bordeaux."

Samedi, les Verts iront en Gironde défier le dauphin du Havre : les Bordelais se sont en effet imposés hier 2-1 à Amiens sur deux buts assez similaires de la tête. Menés la plus grande partie du match, les hommes de Guion ont (fait rare chez eux) réussi à renverser la tendance en fin de match (buts de Badji à la 79è et Fransergio à la 91è), ce qui a ravi leur coach : "j'ai un groupe qui grandit, un groupe concerné avec des joueurs concentrés sur l'objectif (...) on recherchait une continuité, je sais de quoi mon équipe est capable, et je suis content que ce résultat valorise notre classement et le fait qu'on travaille dur".

Si Bordeaux, comme Sainté, a vécu le traumatisme de la descente, la recette employée pour se relever n'est pas la même. Les Girondins ont conservé leur coach et gardé quelques cadres de la saison dernière : ils sont en effet 5 joueurs de l'effectif actuel qui étaient dans le groupe lors du dernier Bordeaux-Sainté le 20 avril 2022 (qui avait vu les Verts vite menés 0-2 revenir grâce à Bouanga et Nordin) : Poussin, Lacoux, Gregersen, Ignatenko, Fransergio. Ils ont d'ailleurs tous participé hier à la victoire bordelaise à Amiens.

Pour les Verts, le coup de balai est plus spectaculaire puisque, de l'effectif actuel, seuls Green et Nadé faisaient partie des 18 du 20 avril.

Après avoir battu son ancien club samedi soir à Geoffroy-Guichard, Victor Lobry s'est confié à La République des Pyérénes. Extraits.

"Vous avez l’impression que je suis le chouchou de Geoffroy-Guichard ? Je ne suis pas sûr quand même : il y a aussi Jean-Philippe Krasso qui marque beaucoup de buts et qui fait du bien sur le terrain. Mais peut-être que les gens d’ici sentent que j’ai les mêmes valeurs qu’eux : ne jamais lâcher, tout donner pour ce maillot. Ça doit expliquer qu’on m’aime bien. Il faut que je continue de leur rendre cette affection sur le terrain.

Quand j’ai quitté Pau, c’était vraiment pour franchir un palier : Saint-Etienne, c’était le club idéal. Si je voulais assumer un nouveau statut, c’est dans un club comme ça, avec un tel environnement, que ça allait se passer. Quand je suis arrivé, je savais que ça ne serait pas facile. Quand un club comme celui-là descend, ça marque les esprits et c’est dur de se relever. C’est l’occasion de prendre du leadership. C’est dans les moments difficiles qu’on grandit et s’endurcit. Ça m’a fait progresser.

Maintenant, ça se passe mieux, les supporters sont contents et on est heureux de vivre ça avec eux. Laurent Batlles m’avait dit qu’il m’attendait avec mes qualités, qu’il savait de quoi j’étais capable et qu’il ne fallait pas que je fasse de complexe même s’il y avait des joueurs de L1. Le coach aimerait que je retrouve les stats qui étaient les miennes à Pau. Ici j’ai un rôle différent, je suis un peu moins dans la surface. Mais je dois continuer de me projeter, multiplier les courses.

Comme depuis toujours, j’essaye de prendre un max de plaisir, de tout donner en franchissant une nouvelle étape. Je suis convaincu qu’il faut assumer son jeu, ne pas changer même s’il ne faut pas se laisser griser par la passion des supporters. La Ligue 1, c’était un objectif individuel, ça devient un objectif collectif. C’est encore plus beau si je peux vivre ça avec tout un peuple."

Fort de son vécu européen (il a joué 6 matches de Ligue des Champions et 2 matches d'Europa League cette saison), l'ancien milieu de terrain stéphanois Lucas Gourna, solide leader du championnat autrichien, s'est confié à la Pravda. Extraits.

"Je suis peiné de la situation des Verts. Ils ont mal commencé, mais ils ont un regain de confiance. Les gens de l'extérieur estiment peut-être que je suis parti dans un Championnat moins huppé que la L1, mais quand j'entre dans le vestiaire le lundi, il n'y a que des internationaux A. À l'entraînement, je dois gagner ma place. OK, le Championnat est moins regardé. Mais le mardi soir, le mercredi, je suis sur les terrains. Et regardez la liste des joueurs passés là-bas : ils ont sorti Haaland, Mané, Haïdara...

C'est un autre monde, vraiment. J'étais mature sur la nécessité de bosser avant l'entraînement, de bien manger... Mais là-bas, c'est l'exigence totale. Tu dois arriver en salle au moins trente minutes avant l'entraînement et quand tu en sors, tu dois avoir la sueur sur ton front (rires). Tu perçois l'exigence. À Salzbourg, toutes les séances sont filmées, tu débriefes direct, on a beaucoup de tests psychologiques pour développer la vitesse de réaction, la réflexion. Ils te font travailler par ordinateur sur des images que tu dois intégrer, retenir et restituer.

Quand j'étais petit, on m'appelait le journaliste (rires). Je m'intéresse à tout. Je regarde les matches de L1, j'étudie plein de joueurs, je vais lire des livres sur des coachs. Ce métier-là, je le vis. Quand j'ai du temps, je vais voir comment ils bossent à l'académie à Salzbourg.

Je lis le bouquin d'Olivier Giroud, par exemple. Ça me rapproche de la réalité d'un joueur de très haut niveau. J'ai lu le bouquin de Carlo Ancelotti, celui de Klopp. Le travail de coach, ça me passionne. J'essaie vraiment de rentrer dans la tête du personnage, ce qu'il met en place pour que son club fonctionne.

Je pense qu'être passionné fait-il de moi un joueur différent. Dans ma réflexion, quand je vais jouer une équipe, je veux savoir ce que l'adversaire va faire dans chaque situation. Un autre, peut-être, il ira à l'instinct. On peut accepter l'instinct ! C'est une bonne chose, mais moi, je rate le match d'un adversaire, j'ai l'impression que je le prépare mal."

Après avoir quitté le centre de formation de l'ASSE en janvier 2016, Elias Achouri a longtemps joué au Portugal (Vitoria Guimaraes, GD Estoril, CD Trofense), avant de changer de cap et de signer en juillet 2022 dans le club danois de Viborg FF. Il s'est bien installé dans ce club qui occupe actuellement la 2ème place de la Superligaen danoise à 4 points du FC Nordsjaelland. Il a participé à ce jour à 12 rencontres sur 19.

Hier, Viborg FF s'est largement imposé sur le terrain du AC Horsens et Elias Achouri a ouvert son compteur en inscrivant les deux premiers buts de la rencontre : le 1er à la 4ème minute, d'un tir plongeant au ras du poteau, le second à la 16ème minute en reprenant un centre venu de la droite.

Buteur puis passeur décisif, Jibril Othman a été le grand artisan de la victoire (2-1) de l'équipe Tunisie contre la Zambie ce lundi lors de la CAN U20. En quart de finale, l'attaquant stéphanois affrontera le Congo ce jeudi. Le vainqueur sera bien sur qualifié pour le dernier carré de cette compétition africaine mais aussi pour le Coupe du Monde de la catégorie.

14 victoires pour les Vertes et... 14 buts inscrits contre Nîmes cette saison. Après le 10-0 de l'aller, ce fut un 0-4 pour les Amazones aux Costières hier après-midi.

C'est à la 11ème minute que Ninon Blanchard ouvre la marque sur un corner de la meilleure buteuse stéphanoise Cindy Caputo (0-1; 11ème). Les joueuses de Laurent Mortel doivent attendre alors la demi-heure de jeu pour breaker avec le but de l'américaine Peyton De Priest (0-2; 33ème). Puis, comme souvent cette saison, les Vertes font mal offensivement (58 buts) et ajoutent un 3ème but par Phoenetia Browne (0-3; 43ème).

En seconde période, les Amazones continuent leur domination en inscrivant un 4ème et dernier but par Peyton De Priest pour un doublé (0-4; 66ème).

Petit résumé vidéo du match d'hier :

Joli succès pour Sainté mais le coach stéphanois regrettait quand même le contenu proposé par ses joueuses :

"Bien sûr que ce résultat est satisfaisant et ces 3 nouveaux points sont très positifs. Mais je n’ai pas reconnu mon équipe, que j’ai trouvée insipide. On savait à quoi s’attendre, en jouant cette équipe de Nîmes qu’on connaît. Dans la qualité du jeu et dans la surface adverse, on doit être beaucoup plus tueurs. Il y a des actions simples qui doivent être terminées. Le haut niveau est beaucoup plus exigeant que ce que j’ai vu aujourd’hui, je me dois de l’être avec cette équipe qui est capable de faire beaucoup mieux.“

Compo : Gignoux - Tapia, Blanchard, Mikayla Dayes (Belin, 64e), Anglais – Otu (Jésus, 46e), Legrout (c), Bataillard (Carchio, 71e) – DePriest, Caputo, Browne (Malikae Dayes, 64e).

Comme le souligne Opta, le coach angevin Abdel Bouhazama (2 nuls, 8 défaites) est devenu ce week-end le premier entraîneur à remporter aucun ses 10 premiers matches de Ligue 1 depuis Thierry Laurey avec le Gazelec Ajaccio en 2015.

Lanterne rouge avec 11 points de retard sur le premier non relégable, l'ancien entraîneur des U19 stéphanois espère rester en poste malgré son bilan comptable encore plus mauvais que celui de son prédécesseur Gérald Baticle, comme il l'explique aujourd'hui dans Ouest-France.

"Le plan B qu'est la Ligue 2 doit être envisagé. On a encore fait preuve contre Lyon d'un peu de naïveté dans les deux surfaces. Je ne souhaite pas incriminer les garçons, qui essayent, font de bonnes choses. Ils ne font pas exprès de rater des occasions ou manquer des passes. Ils ont tellement envie de bien faire... Moi, je veux rester, je suis bien avec les garçons. C’est un héritage que j’ai eu. Quand je suis arrivé, le président avait bien intégré qu’on pouvait se maintenir ou descendre. La situation était compromise. Je l’ai acceptée en toute connaissance de cause. J’ai pris une équipe qui ne gagnait plus. On me juge sur deux mois. J’aimerais qu’on le fasse sur quelque chose que je construis. Sur le départ d’un projet de A à Z."

Dans La République des Pyrénées, le milieu de terrain palois Eddy Sylvestre commente la défaite de son équipe dans le Chaudron.

"On a eu des occasions en première mi-temps, bien plus même que les Verts avant qu’ils n’ouvrent le score. On aurait dû concrétiser, on n’a pas réussi à finir. Dans le football quand on ne marque pas, ça se paye cash surtout contre une grande équipe comme celle-là. Peut-être qu’il y a hors-jeu, peut-être qu’il n’y a pas penalty... On ne sait pas mais on ne peut pas revenir dessus. On a vu contre Saint-Etienne qu’on arrivait à garder notre calme, à produire notre jeu, à garder le ballon. Reste ce point négatif : il faut finir les occasions. Il nous reste 13 matches, on sait de quoi on est capable. Il nous faut ce petit but, après tout va se débloquer. On va batailler jusqu’à la fin. Il reste 13 matches, 13 finales. On a un bon groupe, de la qualité, on ne va pas lâcher."

Pour la 7ème fois de la saison samedi soir contre Pau (2-0), les Verts ont fini un match sans encaisser de but. Ces 7 clean sheets ont abouti à 7 victoires. Moralité quand les Verts ne prennent pas de pion, ils s'imposent, le 0-0 n'ayant pas droit de cité à Sainté.

Si les 3 premières copies parfaites avaient été rendues à l'automne contre Bastia (5-0), Bordeaux (2-0) et à Amiens (1-0), les 4 autres sont beaucoup plus récentes : contre Laval (1-0), à Niort (1-0), contre Dijon (2-0) et donc Pau (2-0).

On notera que Briançon et Pétrot ont participé chacun à 6 des 7 clean sheets. Derrière eux les autres joueurs défensifs les plus utilisés lors de ces 7 matchs sont Larsonneur (4), Appiah (4) et Sow (4).

Défait par l'équipe de son homologue stéphanois Saïdou, le défenseur palois Noé Sow revient sur ce match aujourd'hui dans La République des Pyrénées.

"Dans le contenu nous ne sommes pas mauvais mais in fine, dans les deux surfaces, on n'est pas assez efficace. On ne peut pas dire que les Verts ont eu énormément de situations mais ils ont su transformer leurs rares occasions en buts. Il y a des moments dans une saison où tu es moins en réussite, ça arrive dans le football. Il faut savoir faire le dos rond et renverser la tendance. On ne fait pas un mauvais match dans le contenu à Saint-Etienne donc on est frustré de cette issue."

L'ancien goleador stéphanois Ignacio Ramirez, qui a fêté au début du mois ses 26 ans, a marqué cette nuit les deux premiers buts de la victoire (3-1) du Nacional contre le Racing lors de la 4e journée du championnat uruguayen.

Nacional 1 Racing 0 Juan Ignacio Ramirez#VamoarribaelBolso pic.twitter.com/AGNEWAg6hb

— Goles_CNDEF (@GCndef) February 26, 2023

Nacional 2 Racing 0 Juan Ignacio Ramirez#VamoarribaNacional pic.twitter.com/aNWWFk2Sv9

— Goles_CNDEF (@GCndef) February 26, 2023

Premier relégable a égalité de points avec le 16e Auxerre et revenu à un petit point du RC Strasbourg de Frédéric Antonetti et Jean-Eudes Aholou (suspendu), l'AC Ajaccio d'Olivier Pantaloni a dépassé ce week-end le Stade Brestois de Mahdi Camara (expulsé dans le temps additionnel) et Franck Honorat (blessé).

S'il n'a pas réussi à convertir ses deux belles occases de la première période, Romain Hamouma a contribué au renversant succès (2-1) des Corses contre l'Estac de Jessy Moulin (non convoqué). Après avoir obtenu le penalty égalisateur, le gai Luron a donné un caviar à Mounaïm El Idrissy sur le pion victorieux de l'ACA.

Renforcée par Étienne Green, Matéo Pavlovic, Louis Mouton et Lenny Pintor, la réserve a concédé un match nul et vierge à domicile hier contre Ain Sud.

Malgré une occasion dès la 3e minute que Lenny Pintor n’arrivere pas à convertir, les Verts n’arrivent pas à imposer leur jeu. Les visiteurs obligent Étienne Green à sa première parade, Abdoulaye Sidibé ayant été dépassé cette action. Voulant se racheter, ce dernier en position de piston va rapidement se retrouver dans la surface adverse avec le ballon mais sa frappe n’est pas cadrée. C’est ensuite au tour de d’El Hadji Dieye d’avoir une nouvelle occasion à la 30ème minute. Dans le dernier quart d’heure le jeu s’équilibre de nouveau.

Sur un corner de Louis Mouton, Matéo Pavlovic, malgré ses 196 cm n’arrive pas à reprendre le ballon, mais c’est Cheikh Fall qui va voir sa reprise de la tête frapper la barre transversale à la 67ème minute. C’est ensuite au tour de Lenny Pintor après avoir combiné avec Abdoulaye Sidibé d’avoir une occasion d’ouvrir le score ainsi que le néo-pro Yanis Lhery qui voit son tir contrôlé par les défenseurs. La fin du match est tendue, et Matéo Pavlovic a bien failli terminer son premier match avec un carton rouge.

Composition : Green - Namri, Maïga, Pavlovic, Nokoue, Ab. Sidibé - L. Mouton (Gauthier, 71'), Fall - Dieye (Bile, 62'), Lhery (Amougou, 87e), Pintor.

A l'issue de cette 16e journée, la réserve (25 points) rétrograde à la 5e place derrière Bourgoin (36), Clermont (28), Rumilly-Vallières (27) et Vaulx-en-Velin (27).

La réaction de Razik Nedder : "On est frustré, comme souvent, on a dû faire face à une équipe regroupée. C’est malgré tout le genre de matchs qu’on doit gagner. On a manqué de précision, d’application contre une équipe qu’on aurait pu avoir à l’usure."

Ylan Solvery (à gauche) auteur du 1er but

Les U16 de Kevin De Jesus entamaient cet après-midi, sur le synthétique Georges Bereta de l'Etrat, la phase retour du championnat en recevant le FC Lyon, bon club formateur qui les avait tenus en échec lors de l'ouverture du championnat. Les Verts ont renoué vec la victoire s'imposant logiquement sur le score de 2 à 0. 

Ils ont ouvert le score en fin de 1ère mitemps par Ylan Solvery, bien servi par Fodé Camara (1-0, 44ème).
C'est à un quart d'heure de la fin qu'ils ont assis leur succès avec un but de Nadir El Jamali sur une passe décisive de Bradley Ruiz. (2-0, 75ème).

La composition : Ricignuolo - Ruiz, Ben Rahem, F.Camara, Grillot (Gardant, 70ème) - Tatuszka, El Jamali, Solvery (Perard, 62ème) - Méité, Guerroudj, Venière-Jusseron (Zerga, 58ème)

La réaction de Kevin De Jesus : "C'est une belle victoire qui nous permet de nous relancer dans ce championnat. Ce match m'a permis de donner du temps de jeu à des joueurs qui sont en train de véritablement lancer leur saison, je pense à Fodé Camara, Nadir El Jamali, Kaïs Zerga et Ylan Solvery, qui n'ont quasiment pas joué de l'année. Ca a été un match maîtrisé, malgré quelques périodes de flottement. Nous avons joué haut. Techniquement, nous avons été à la hauteur, même si en première mi-temps, le vent nous a perturbés dans les dernières transmissions, ce qui a occasionné un peu de déchet. Nous avons retrouvé un peu plus de précision après le repos, et nous avons donc eu plus d'occasions. "

On n'est pas bien, là, avec 7 points d'avance sur la zone rouge ? Même s'il n'a pas fait son meilleur match contre Pau, Jean-Philippe Krasso a transformé hier soir son 5e penalty de la saison. Comme il l'avait fait contre Nîmes, Bastia mais aussi (à l'aller et au retour) contre Sochaux, le meilleur buteur de la L2 a pris le gardien à contrepied en toute décontraction d'un tranquille coup de patte du gauche. On espère qu'il remettra ça dès samedi prochain chez les Girondins de Josh Maja, seul joueur à avoir mis encore plus de pénos que lui (6).

#ASSEPAUFC @IbrahimaWadji ⚽️ & penalty obtenu par @NielsNkounkou & @jpkrasso ⚽️ #ASSE #SaintEtienne #AllezLesVerts pic.twitter.com/RTPnf7Oiwt

— Mric (@MricDavid) February 25, 2023

De retour pour leur 14ème match de championnat, les Vertes continuent leur incroyable série de 14 victoires consécutives en allant s'imposer 0-4 sur le terrain de Nîmes cet après-midi.

De Priest (x2), Browne et Blanchard ont été les buteuses du jour.

Vert un jour, Vert toujours.
Quand on arrive à Saint-Etienne, on pleure. Quand on en repart, on pleure aussi.

Tout à été dit sur l'attachement des anciens Verts à leur ancien club. En voici encore deux illustrations ce week-end. Sur son compte Twitter, Lucas Gourna, éliminé jeudi de l'Europa League par la Roma, nous fait savoir qu'il a suivi hier le match de l'ASSE contre Pau, alors que Pascal Feindouno avait effectué son retour dans le Chaudron, avec un passage au musée des Verts.

On ne saura jamais quelle aurait été l'issue de ce derby disputé chez nos vilains voisins, pour le dernier match aller du championnat Elite U15. Le fait du match n'aura pas été la belle prestation lyonnaise, ni la non moins belle résistance stéphanoise, mais un fait arbitral inédit, absolument incroyable, qui ne portait même pas sur un mauvais jugement d'une action litigieuse.

Nous sommes aux alentours de la 10ème minute d'un match entamé tambour battant par nos voisins d'outre A47. L'arbitre siffle un coup-franc pour les locaux, à une vingtaine de mètres des buts stéphanois. Maël Masse, le gardien vert, place son mur, comme il l'a si souvent fait dans sa jeune carrière. Sauf que, l'arbitre, dans un excès de zèle, interdit ce mur, prétextant d'un point de règlement, de son règlement (je n'ose même pas penser que la légendaire turpitude voisine le lui a imposé !) qui stipulerait que c'est au tireur de décider de la possibilité de faire ce mur. L'arbitre interdit donc aux Stéphanois d'édifier ce mur. Le coup franc est exécuté et termine sa course au fond des filets. S'en suit, dans un excès de zèle, l'exclusion pour contestation (je n'irai pas jusqu'à dire que cette contestation était légitime, mais je le pense un peu) de Brandon Nativoha. Il restait 70 minutes à jouer. Les Verts n'allaient jamais pouvoir remonter ce handicap de 1 à 0.

Les Lyonnais ont eu globalement la possession, profitant de leur avantage numérique. Mais ils se sont heurtés à des Verts très solidaires, solides défensivement, qui se sont malgré tout créé quelques occasions dont deux auraient pu faire mouche. Tout d'abord, en première mi-temps, un coup-franc de Noah Moulin rebondissait, prenait la direction de la lucarne et obligeait le portier adverse à un magnifique arrêt. Enfin, à cinq minutes de l'issue de ce match, les Stéphanois, opérant en contres, négociaient mal un deux contre un, manquant l'égalisation. 

La composition : Masse - Cros (Favier, 60ème), Mical, N.Mouton, Jolivet (Charros, 60ème) - Eymard, N.Moulin, Nativoha - Patry (Chakroun, 40ème), N'Guessan, Teillol.

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Ce match a évidemment été faussé par un fait jamais vu pour ma part, à savoir l'affirmation par l'arbitre que c'était au tireur du coup franc de décider de la possibilité de constituer un mur. A partir de là, jouant à 10, avec un handicap au score, le match a été difficile face à une belle équipe lyonnaise. Nous avons eté un peu obligés de jouer direct, d'allonger le jeu, ce qui n'est pas dans nos habitudes. Mais nous avons bien résisté grâce à une exemplaire solidarité et avons gardé jusqu'au bout l'espoir d'égaliser sur des contres que nous n'avons, malheureusement, pas bien négociés. C'est rageant, car ce match, plombé par l'arbitre inventant un point de règlement, aurait pu avoir une tout autre tournure. Ceci dit, je suis satisfait de notre solidarité pour ne pas craquer et lâcher le match et d'avoir eu jusqu'au bout l'espoir d'égaliser. Mais c'est sûr que dans le jeu, cela a été compliqué, même avant la 10ème minute alors que nous étions à 11 contre 11.  C'était le dernier match aller. Nous allons essayer maintenant de retrouver une bonne dynamique, dès samedi prochain contre Valence."

Après leur 4e victoire consécutive, les Verts voient reculer le spectre du National. Selon les calculs de Fabien Torre, ils ont encore 13% de "chance" de tomber en troisième division. 

Que les plus optimistes se ravisent car malgré la bonne forme stéphanoise, le chercheur estime qu'il est quasi impossible que les Verts ravissent la 2e place à l'issue du championnat. 

Avec 4 victoires consécutives, les hommes de Laurent Batlles ont égalé ceux de Jean-Louis Gasset qui avaient eux aussi fait la passe de 4 fin 2019 avec des victoires face à Bordeaux (3-0), à Reims (0-2), contre Toulouse (2-0) et à Monaco (2-3) avant de chuter à domicile contre Montpellier.

Au cours de leur dernier mandat en L1, les Verts ne sont parvenus à réussir la passe de 5 qu'à deux reprises : deux fois pendant la saison 2015-2016 sous Christophe Galtier.

- La première en début de saison : à Lorient (0-1), contre Bastia (2-1), à Montpellier (1-2), contre Nantes (2-0) et à Troyes (0-1) avant de couler contre Nice (1-4).

- La seconde en fin de saison en battant Montpellier (3-0), Ajaccio (0-2), Troyes (1-0), Bastia (0-1) et Lorient (2-0) avant que Stéphane Ruffier ne préserve le 0-0 contre Toulouse au terme d'une partie où il fut héroïque.

On peut noter que les Verts ont enchaîné une fois 6 victoires consécutives mais à cheval sur 2 saisons : 4 victoires consécutives en fin de saison 2013-2014 (Evian, Montpellier, Nantes, Ajaccio) puis 2 en début de saison suivante (à Guingamp et contre Reims)

Il faudra encore cravacher pour aller chercher le record du club qui est de 10 victoires consécutives : un exploit réalisé lors de la saison 1935-1936. Les hommes de William Duckworth avaient tapé successivement Nice, Reims, Le Havre, Nancy, l'USO Montpelliérains, Charleville Mézières, l'Olympique Dunkerquois, l'US Boulonnaise, Villeurbanne et le CA Paris avant de tomber à Caen. L'exploit avait toutefois été terni par une défaite en 8e de finale de Coupe de France à Fives. Malgré cette série dantesque, les Verts termineront 3e de D2 et n'accéderont pas à la D1 à la différence de buts par rapport à Roubaix.