Ayant quitté l'ASSE pour le Stade Rennais en 2021 après 8 ans de bons et loyaux services, l'ancien analyste vidéo des Verts César Arghirudis rend hommage à Galette dans le livre de Cyril Collot et Maxime Brigand Christophe Galtier, les marches du succès paru il y a une semaine aux éditions Marabout.

"Un jour, à J-3 ou J-2 d’un derby, Christophe arrive et nous enferme dans un bureau. Il commence à lister : « Ça, c’est les points forts du losange de l’OL. Quelqu’un en voit d’autres ? Nous, nos manques, c’est ça, ça et ça. » En termes de zones et de profils de joueurs, leurs points forts épousaient nos lacunes, donc il décide de modifier notre animation et de passer en 3-5-2. Quand il le met en place, on se rend compte que les joueurs sont quand même à leur poste, mais qu’on n’a plus de points faibles au niveau des points faibles de Lyon. Ça cogite, mais Christophe est sûr de son coup. Il veut surprendre et c’est pour ça qu’il n’en parle qu’aux cadres. Au début du coup d’envoi de ce match de mars 2014, si on regarde bien on voit qu’on réussit à tenir la surprise en ne s’alignant pas à cinq derrière. Ça fonctionne et on gagne 2-1 à Gerland. Cette préparation de match est la preuve du management participatif de Christophe, qui s’attache toujours à ce que chacun se sente important, impliqué et heureux à ses côtés, mais aussi de sa richesse tactique. Autour de lui, il recherche des personnes à son image : des personnes qui veulent évoluer, qui refusent le confort.

Au cours de nos années ensemble à Saint-Etienne, notre méthode a énormément progressé. Au départ, on récupérait des stats assez basiques. On avait des dossiers prématch qui venaient s’ajouter à l’analyse vidéo. Puis on a ensuite mis en place de l’analyse en live. On communiquait via les adjoints et on essayait de faire un point statistique toutes les quinze minutes. On ne cumulait pas les données pour pouvoir comparer les quarts d’heure de jeu, noter des évolutions : qu’est-ce qu’il s’est passé de la minute 0 à 15 ? Et de la minute 15 à la minute 30 ? Est-ce que les chiffres confirment un problème vu en live ? Est-ce que nos ajustements ont eu un impact ? On a tous évolué avec le football moderne et Christophe est un entraîneur moderne. Il me disait toujours : "Regarde toujours ce qui se fait dans les grands clubs pour pouvoir évoluer chez nous en fonction de nos moyens."

On n’était pas le Real Madrid ou Manchester United, mais on était dans une forme de pointe. On a vite mis en place un séquençage de matches pour les joueurs, soit de manière chronologique, soit de manière thématique. On faisait aussi des debriefs par ligne de jeu, ce qu’il a gardé ensuite dans ses différents clubs car c’est très intéressant. Pourquoi ? Car quand tu as tous les joueurs, tu n’en as que quelques-uns qui vont être intéressés. Quand tu n’en as qu’un en individuel, le joueur peut se sentir un peu agressé. Par contre, en regroupant une ligne de jeu, tu regroupes la petite communauté des défenseurs, des milieux ou des attaquants, sans statut, et tu peux avoir un échange participatif. En faisant ça, le joueur est intégré au projet de jeu, et c’est ce qu’a toujours voulu Christophe. Saint-Etienne a été son premier laboratoire et quoi qu’on ait pu dire, j’ai vu des choses très modernes grâce à l’ouverture d’esprit du coach. Et être ouvert d’esprit, c’est aussi un grand signe de modernité. "

L'attaquant annécien Kévin Testud, qui découvre le monde professionnel cette saison à l'âge de 30 ans, revient aujourd'hui sur son récent passage à Geoffroy-Guichard dans Midi Libre. Extraits.

"J'ai raconté à un mec comme Vincent Pajot, mon capitaine qui compte 300 matches en L1, quand je travaillais à La Poste ou que je faisais la plonge. Ce sont toujours des moments sympas quand on partage nos expériences et les parcours parfois très différents que nous avons tous connus. Et puis cela montre aux plus expérimentés, à ceux qui on les plus belles carrières, qu'il n'y a pas que le foot et que l'on est parfois obligé de faire autre chose pour vivre quand même notre passion.

Récemment j'ai joué à Geoffroy-Guichard, j'y ai pris énormément énormément de plaisir. Le déplacement à Saint-Etienne, c'est le premier match que j'avais coché quand le calendrier est sorti cet été (rires). Sincèrement, c'est énorme ! Quand tu as toujours été habitué à jouer dans des petits stades et que tu arrives là-bas, devant ce public, tu es forcément impressionné. Mais nous avons vraiment fait un bon match et nous sommes passés près de ramener quelque chose. Je m'en souviendrais pendant longtemps !"

S'ils seront privés de Cafaro (suspendu) et de Charbonnier (out jusqu'à la fin de saison), les Verts ne manqueront pas de soutien lundi 20 février en clôture de la 24ème journée de L2 à Nîmes (20h45).

En effet, le club a annoncé hier que le parcage visiteurs (400 places) du nouveau stade des Antonins était déja plein. Sachant que la capacité du stade est de 8 200 places, on devrait, comme d'habitude, surtout entendre les supporters stéphanois...

Après sa blessure au genou en octobre dernier, Wesley Fofana semble enfin sur le chemin du retour avec les Blues de Chelsea. Il pourrait ré-intégrer le groupe ce mercredi pour le 1/8è de finale de C1 contre Dortmund.

Durant son absence il a eu le temps d'accorder une longue interview vidéo à la chaîne Youtube Vista. Après s'être confié dans une première partie sur sa jeunesse marseillaise, il évoque sa découverte du centre de formation à Sainté, et son premier échec : 

"Saint-Etienne ça a été la bagarre, parce que je suis arrivé dans un environnement, au centre de formation, un environnement cadré, avec beaucoup de règles. C’était dur de m’acclimater à tout ça. Tout le monde est là pour réussir, c’est la guerre. T’as pas forcément direct des amis, faut se faire respecter. Quand tu arrives et que tu es un petit nouveau, on essaye de te marcher dessus. Quand je suis arrivé j’ai eu la chance d’avoir Mahdi Camara et William Gomis, qui est décédé. Sa photo est dans le salon. Toujours. Toujours... Les jours de match j’ai toujours son tee-shirt dans mon sac. C’est important, c’est des mecs du Sud. Je suis arrivé j’étais le petit jeune, pas un rond dans les poches, une fausse paire de chaussures. Ils m’ont pris sous leur aile. J’étais souvent dans leur chambre. Ils avaient la play, la télé. Quand tu marches avec les grands, direct on te regarde d’une autre façon. Ils m’ont permis d’être plus confiant. De connaître les endroits dans la ville, le « barber » ... les cheveux c’est important.

L’aspect scolaire joue beaucoup. Si ça se passe mal à l’école, t’es puni, ou t’es viré. C'est une école privée, très stricte. Pas de jeans troués, pas de truc sur la tête, pas de capuche. C’est la guerre, mais y a des règles à respecter. Faut respecter. Au début c’était très dur, ça s’est mal passé. J’étais loin de Marseille. C’est un mode de vie, faut s’y faire. Mes bêtises, je les ai payées cash. J’ai même été viré. J’arrive à Saint-Etienne à 14 ans, et dans mon contrat j’étais payé qu’à partir de 15 ans. J’ai pas d’argent, mes parents peuvent pas m’envoyer de sous. C’est la galère. Heureusement Mahdi Camara et William Gomis m’ont aidé. Aussi d’autres anciens. Tout le monde a des paires, moi je n’en avais pas, j’étais le seul à avoir des fausses. C’était dur.

J’me fais virer à cause de mon mauvais comportement à l’école. T’es loin de ta famille, je n’avais connu que Marseille. Quand un enfant arrive en centre d formation, y a des attentes. Ta famille t’appelle, moi je dis que tout va bien, que je joue. Je ne jouais pas du tout... A l’école je ne comprenais rien. Mes notes, elles étaient éclatées. A ce moment-là, j’avais la dalle uniquement à l’entrainement sur le terrain. Je ne prenais pas le truc dans sa globalité. Quand je me suis fait virer, au bout de 4-5 mois, le retour à Marseille, ça a été un choc pour moi, ça a été un choc pour ma famille. Ma grand-mère est convoquée à une réunion, elle fait la route depuis Marseille et elle apprend que je me suis fait virer. Ma grand-mère pleure. Ca marque des trucs comme ça. Le retour à Marseille tout le monde me regarde en mode « tu nous as déçu, tu as eu ta chance, et tu as tout foiré ». Ca a été le moment le plus dur de ma vie. Tu reviens à zéro aussi rapidement. Ca m’a fait un éléctrochoc.

Mais après, je l’ai pris de la bonne manière. Je  ne l’ai pas pris en mode « c’est bon, pour moi le foot c’est fini » comme beaucoup de mes potes l’ont fait."

Les joueurs prêtés par l'ASSE ont passé un sale week-end. Entrés en jeu en début de seconde période vendredi soir à Châteauroux, les relégables ponots Abdoulaye Bakayoko et Maxence Rivera avaient sombré 4-1 chez Nolan Roux.

Samedi, le défenseur du Paris FC Yvann Maçon n'a pas pu affronter l'Amiens SC, la rencontre ayant été reportée à cause de l'état déplorable de la pelouse de Charléty, que les Verts sont censés fouler le 8 avril lors de la 30e journée.

Convaincant les matches précédents, Mahdi Camara n'a pas pesé lourd à la Mosson dimanche contre le MHSC (victorieux 3-0) de Falaye Sacko et Arnaud Nordin (remplacé à la 71e par Wahbi Khazri). "Souvent en retard, il n’a pas réussi à contenir Leroy ni Savanier" pointe Ouest-France. "On a très peu vu le milieu de terrain qui n'a jamais réussi à casser les lignes comme il sait le faire. Décevant" ajoute Le Télégramme.

Dix minutes après son entrée en jeu, Yvan Neyou a vu rouge hier sur la pelouse du Racing Santander lors du match de clôture de la 27e journée de la L2 espagnole. Défait 2-1, l'ancien protégé de Claude Puel a mis un petit coup de boule à un adversaire.

Idiakez, y la expulsión de Neyou: "Tengo ganas de verla, es muy difícil arbitrar pero bueno, yo ojalá me arbitren así en casa siempre"

▪️Dale Imanol, y en la cara del árbitro, a veces uno está mejor callado. pic.twitter.com/9yND8MO8Zr

— Miguel RRC💢 (@MiGu3L83) February 14, 2023

Si Nanard et Roro se félicitent que Sainté ait joué l'Europe plusieurs années consécutives durant leur interminable (et de plus en plus minable) présidence, Christophe Galtier et Stéphane Tessier étaient les vrais patrons de Sainté quand les Verts ont surperformé. Bossant à l'OM depuis bientôt un an, l'ancien DG de l'ASSE (de janvier 2010 à septembre 2015) revient sur sa collaboration avec Galette dans le livre de Cyril Collot et Maxime Brigand Christophe Galtier, les marches du succès paru il y a six jours aux éditions Marabout.

"Lors de mes premiers mois à l’AS Saint-Etienne, je ne suis quasiment jamais sorti de mon bureau et je n’ai peut-être jamais aussi peu vu de football. Puis un jour, pour me vider l’esprit, j’ai voulu assister à un entraînement : une séance à huis clos, au stade Geoffroy-Guichard. J’y suis allé, je me suis installé en tribunes, et derrière, je suis retourné dans mon bureau. C’est là que j’ai vraiment échangé avec Christophe pour la première fois. Il est venu me voir, s’est assis et m’a expliqué tout l’impact que pouvait avoir la présence d’un dirigeant à un entraînement en pleine lutte pour le maintien, toute la fragilité que cela pouvait générer pour le groupe, toutes les interrogations que cela pouvait faire naître. Soyons honnêtes : il n’a pas été très content que je passe à cette séance, mais notre collaboration a commencé ainsi.

Derrière, j’ai passé plusieurs mois à capter les codes du football professionnel et je me suis mis au service de Christophe. L’ASSE est devenue une bataille de tous les instants, qui a occupé vingt heures de nos journées, on n’a jamais déconnecté et on a construit un cadre fort en s’associant, en se soudant, pour se renforcer mutuellement. On devait trouver des solutions par nos propres moyens et ça a été très, très intense. On a misé sur des anciens capitaines, avoir été capitaine étant souvent le marqueur d’une capacité à fédérer autour de soi. On s’est appuyé sur des pères de famille, majoritairement plus structurés qu’un jeune célibataire. Et on a parié sur des joueurs habitués à la L1 et en capacité physique d’enchaîner les matches. C’est le seul moyen de gagner du temps et de ne pas multiplier les contrats lorsque vous n’avez pas beaucoup d’argent.

Au départ on voulait simplement faire sortir le club des batailles de bas de tableau. Finalement, ça a été au-delà de nos espérances, et petit bout par petit bout, pièce par pièce, on a su créer un esprit fort et ramener progressivement la lumière sur l’AS Saint-Etienne. J’ai vu progressivement naître un monstre de management. Sa sensibilité le pousse à avoir toujours trois coups d’avance, et dès les premiers mois, on sent que pour y arriver, il ne va pas y avoir le moindre secret. On découvre vite la machine de travail qu’est Christophe : celle qui anticipe tout, encaisse tout et peut tout absorber sur son passage. Il a la capacité à de donner aux personnes qui travaillent à ses côtés une grande envie de se défoncer, un désir d’aller puiser au fond d’elles-mêmes des ressources parfois inconnues.

La semaine de la finale de la Coupe de la Ligue a certainement est la plus intense de toute ma vie. Sans mentir, je pense que Christophe m’appelle une centaine de fois entre lundi matin et la journée du match. Tout devient sujet à stress : une personne qui entre dans le vestiaire ou dans un bâtiment de l’Etrat, un billet à récupérer, la température des douches, celles du vestiaire, les détails du voyage... Tout, tout, tout. Je sais que Christophe a mal vécu mon départ en 2015. Sur le moment, il l’a même pris comme une trahison, une forme d’abandon. Je n’ai pas été invité pour ses 50 ans, et après mon départ de Saint-Etienne, on ne s’est pas vus pendant quelque temps. Puis un jour, Régine, sa femme, m’a appelé pour m’inviter à manger chez eux. On s’est finalement retrouvés et il a compris mes raisons de quitter l’ASSE."

Crédit photo : Le Progrès

Titulaire lors de l'écrasante victoire de l'Allemagne (5-1) mercredi dernier, remplaçant et buteur avant-hier lors du succès (3-0) contre les Pays-Bas, Luan Gadegbeku a retrouvé une place dans le onze titulaire de l'équipe de France U16 ce lundi.

Le milieu de terrain stéphanois, qui a cédé sa place à la 73e minute, a terminé le tournoi de développement UEFA au Portugal par une victoire 4-2 contre le pays hôte malgré l'ouverture du score de Gabriel Silva, parfait homonyme de l'ancien latéral stéphanois.

En tant qu'adjoint de Didier Digard à Nice, Julien Sablé n'a pas encore connu la défaite (5 victoires et 1 nul concédé sur le terrain d'une bonne équipe de Reims). Ça lui change de Saint-Etienne...

"J'ai passé huit ans à Saint-Etienne dans différentes missions J'ai connu des très bons moments où on a été européens. Ça a été plus compliqué sur la dernière saison. On apprend beaucoup dans la défaite" a déclaré aujourd'hui Juju sur le plateau de BFM Nice. "On apprend tous les jours, plus facilement dans la défaite que dans la victoire même si on devrait apprendre tout le temps. Ça m'a forgé une carapace et ça m'a permis de progresser aussi dans des contenus d'entraînement pour garder les gens impliqués et leur donner du positif dans une période difficile."

Selon l'article 213 du règlement administratif de la Ligue qu'on adule, un club de Ligue 1 ou de Ligue 2 peut, à tout moment, recruter un joker médical dans les cas suivants :
- décès d’un joueur sous contrat
- blessure grave du gardien de but ou de son remplaçant (dans cette hypothèse, le club ne peut recruter qu’un nouveau gardien)
- blessure grave d’un joueur sous contrat, lors d’une sélection en équipe de France, si cette blessure entraîne pour le joueur une incapacité d’une durée supérieure ou égale à trois mois

Charbo est toujours vivant (rassurez-vous) mais il n'est pas gardien et ne s'est pas blessé avec les Bleus mais avec les Verts. L'ASSE ne pourra pas faire venir un joueur pour le remplacer  "à moins qu’une dérogation ne soit accordée pour les joueurs évoluant en Turquie, où les championnats ont été arrêtés à la suite du violent séisme" souligne Le Progrès.

Reste à savoir si dans ce cas l'ASSE se positionnera sur Bafé Gomis, Max-Alain Gradel, Dylan Saint-Louis ou encore Kévin Mayi...

Plus de 6 mois après avoir quitté la Lorraine suite à la relégation du FC Metz, Frédéric Antonetti va selon la Pravda reprendre du service en Alsace, en tentant de maintenir le RC Strasbourg.

Il signe pour 18 mois, et pourrait - qui sait ? - recroiser les Verts l'an prochain s'il n'atteint pas son objectif.

Il pourra après sa carrière, si le coeur lui en dit, écrire un joli livre sur les clubs français puisqu'après Bastia, Sainté, Nice, Rennes, Lille et Metz, Strasbourg est son 7ème club pro dans l'Hexagone.

Out jusqu'à la fin de saison pour s'être fait les croisés du genou droit contre Dijon, Gaëtan Charbonnier a tenu à livrer sa réaction sur son compte twitter.

"Gaëtan Charbonnier, victime d'une blessure ce samedi lors du succès face à Dijon (2-0), présente une entorse grave du genou droit. Les examens passés ce lundi ont malheureusement confirmé une rupture du ligament croisé antérieur" a annoncé l'ASSE à la mi-journée.

L'attaquant stéphanois aura marqué trois buts (contre Caen, Niort et Sochaux) et délivré une passe décisive (pour Jean-Philippe Krasso contre le DFCO) en six matches disputés sous le maillot vert (cinq comme titulaire).

Pour rappel, Charbo avait déjà été indisponible plusieurs semaines cet été à l'AJA pour s'être fissuré le tibia et avait raté la réception d'Annecy le 4 février pour s'être blessé au dos à Bastia....

S'il a fait un bon match contre Dijon, Saïdou Sow a mangé une biscotte avant-hier. Comme Anthony Briançon et Mickaël Nadé, l'international guinéen des Verts devra se tenir à carreau lundi prochain à Nîmes s'il veut être du déplacement à Bordeaux le 4 mars... Merci à notre fidèle potonaute ozzy pour la mise à jour de son indispensable tableau des cartons !

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

Alors qu'ils ont décroché samedi contre Dijon (2-0) leur 6ème clean sheet de la saison à l'occasion de la 23ème journée de Ligue 2, les Verts continuent à porter le bonnet d'âne de la pire défense du championnat.

En effet avec 38 buts encaissés, nous restons derrière Niort (36 buts), Laval (35 buts) et Nîmes (34 buts). 

Depuis le début de l'année 2023, on note pourtant une légère amélioration avec 7 buts encaissés sur les 6 matchs disputés (dont 3 matchs sans prendre de pion contre Laval, Niort et Dijon). Au delà, chacun de nos 6 matchs sans prendre de pion cette saison s'est conclu par une victoire, soit 6 de nos 7 victoires. La preuve, s'il en était besoin, que notre salut passera d'abord par la confirmation de cette relative solidité défensive.

Par ailleurs, avec 9 buts marqués sur la même période, les Verts retrouvent le podium des meilleures attaques de Ligue 2 avec 33 buts, derrière Sochaux (37 buts) et Metz (35 buts).

Si les Verts ont rarement été inquiétés avant-hier par un Dijon indigent, ils affronteront dans une semaine dans le Gard des Crocodiles mordants à l'image de Rafiki Saïd, comme le souligne aujourd'hui Midi Libre. Extraits.

"Il a été virevoltant de bout en bout. Rafiki Saïd a porté l'attaque croco samedi soir à Rodez. L'ailier comorien de 22 ans a été de tous les bons coups, et il s'est surtout montré décisif. "Je me sens bien physiquement et mentalement et ça se sent sur le terrain" a-t-il expliqué après ce match nul à Paul-Lignon. En 6 rencontres, Saïd vient de délivrer 2 passes décisives (contre Le Havre et Niort) et de marquer 2 buts (contre Metz et Rodez). "Il a été très bon", a commenté samedi Frédéric Bompard, qui a "bien aimé" la façon dont son équipe a joué. "Il a amené ce qu'on attend de lui, de la vélocité." Dans on couloir droit, où l'entraîneur croco préfère qu'il s'exprime, Saïd a apporté aussi de la percussion.

Un Saïd incisif, un Benezet remuant, un Pagis légèrement en dedans mais toujours précieux et un Mousset passeur décisif dont la première a été jugée "encourageante" par Bompard : "Même s'il n'a pas conclu, il a pesé, il s'est créé des ocacsions. Je suis persuadé qu'il marquera." Avec Ambi, qui a eu le ballon de la victoire au bout du pied, Tchokounté, Koné et Zerkane en réserve, Nîmes Olympique a du répondant offensivement. Reste maintenant à ce que tout ce joli monde fasse preuve, avec une régularité bien plus grande d'effi-ca-ci-té. Samedi, elle a cruellement fait défaut et a empêché les Crocos d'avoir ce matin deux points de plus au classement."

Dans un papier intitulé "Sur la route du National", Le Bien Public revient aujourd'hui sur la perdition de Dijon, défait avant-hier pour la 12e fois de la saison en 23 journées. Extraits.

"Samedi soir, à Saint-Etienne, ce DFCO s'est de nouveau enlisé. Il a encore craqué dans le premier quart d'heure face à des Verts transfigurés depuis janvier. En ôtant le mirage du mois d'août, cela fait bien longtemps que ces Dijonnais possèdent la pire dynamique de Ligue 2. Depuis la 6e journée et une première défaite face à Annecy (0-2), soit 18 rencontres, le bilan est famélique. Catastrophique. Avec 10 points pris pour 2 petites victoires et seulement 13 buts marqués, personne ne fait pire. A ce rythme, le DFCO se trace une voie express vers le troisième échelon français. Il se évèle dabns l'incapacité à se montrer devant la cage adverse. Les quatre derniers matches sans marquer en sont un triste rappel."

Avant-dernier de L2 à égalité de points avec la lanterne rouge ruthénoise, le DFCO recevra les Grenats de Habib Maïga la prochaine journée avant de se rendre dans le Hainaut pour défier le VAFC de Stefan Bajic.

Sans avoir eu besoin de faire venir 7 joueurs, l’ASSE a déjà réussi à se maintenir grâce à un mercato d’hiver réussi. Il y a 13 ans, l’unique renfort Pape Diakhaté avait en effet aidé Galette à réussir sa mission de sauver le club. L’ancien défenseur central sénégalais rend hommage à son ex-entraîneur stéphanois dans le livre de Cyril Collot et Maxime Brigand Christophe Galtier, les marches du succès paru il y a cinq jours aux éditions Marabout.

"Christophe, c’est quelqu’un qui va rapidement te couver, t’accompagner, faire passer ses idées sans forcer. Dans le jeu, on a vite su prendre des repères dans son 4-4-2 assez classique, qu’il voulait uni en toutes circonstances : uni offensivement, uni défensivement, uni en termes de communication. Je suis arrivé dans au milieu d’une situation très délicate, mais chaque jour, j’ai vu de la bonne humeur, des sourires, des blagues. Bien sûr, j’ai aussi vu parfois le coach monter au créneau mais j’ai surtout vu un entraîneur qui sait voler à la hauteur de ses joueurs. S’il voit que tu n’as pas bien dormi parce que tu es un jeune papa ou parce que tu es tracassé, il peut te dire de rentrer chez toi te reposer pour mieux te récupérer derrière.

Christophe, c’est quelqu’un qui est en contrôle permanent de son vestiaire : il surveille, il observe, il peut tirer une corde sensible pour activer une carte émotionnelle en évoquant les emplois potentiellement perdus en cas de descente, comme il peut dédramatiser avant un derby pour évacuer une partie de la pression. Début 2010, il a d’ailleurs disputé son premier derby : il a été tellement bon dans la préparation qu’on a eu l’impression d’être dans la peau des Lyonnais en le jouant. On était en situation d’urgence, mais on a été faire un nul là-bas, limite frustrant quand on voit la qualité de certaines occasions qu’on a pu avoir [les Verts avaient fait 1-1 en banlieue, but de Manu Rivière à la 39^e et vilaine égalisation de Lisandro Lopez à la 79^e, ndp2].

En match de pré-saison, le champion en titre Los Angeles FC a battu avant-hier le Toronto FC grâce à un doublé de Denis Bouanga.

DENIS x ✌️#LAFC 2 - 1 @TorontoFC pic.twitter.com/uBx138K2jA

— LAFC (@LAFC) February 11, 2023

Relégué à la 3e ou 4e place dans la hiérarchie des gardiens de l'ASSE alors qu'il avait entamé la saison titulaire, Etienne Green continuera de ronger son frein dans son club formateur jusqu'à la fin de saison. "Bien que le marché français soit fermé depuis le 31 janvier au soir, d’autres ouvertures étaient étudiées à l’étranger. Aucune d’entre elles n’ira au bout, le joueur n’ayant pas trouvé ce qu’il souhaitait, refusant d’ailleurs des propositions turques" rapporte Le Progrès.

Darnell Bile, auteur d'un magnifique but.

Revenus au pied du podium, après leurs récentes victoires face à Marseille (3-1) et Cannes (1-0), les protégés de Jean Luc Dogon recevaient Monaco (6^ème ; 27pts) pour le compte de cette 19^ème journée, avec l’intention d’aligner une troisième victoire de rang, pour s’autoriser à rêver à une belle fin de saison.

Contraints au nul à l’aller (3-3), les Verts ont réussi leur mission, en s’imposant cette après-midi 3 à 1, sous le soleil de L’Etrat.

Rapidement menés au score, suite à un but de Monaco dès la 2^ème minute, les Verts vont vite réagir et se créer de nombreuses situations. Il faudra néanmoins attendre la fin de la première période pour voir les Monégasques plier à 2 reprises. Sur pénalty, c’est Youssef N Joya N Gapout qui va permettre à son équipe d’égaliser. (42è .ASSE-Monaco 1-1). Dans la foulée, Darnell Bile va marquer un but magnifique, d’une frappe enveloppée à l’entrée de la surface ! (44^ème. ASSE-Monaco 2-1)

En seconde mi-temps, Saint-Etienne va faire preuve de maitrise défensive et technique, et, sans se mettre en danger, s’approcher régulièrement de la surface adverse. Sur une belle incursion de Marwann N’Zuzi, ce dernier va se faire crocheter et obtenir un pénalty, transformé de façon imparable par Jibril  Othman. (65^ème. ASSE-Monaco 3-1).

Les Verts gèrent la fin de match et emportent leur 10^ème succès en championnat.

Avec cette victoire, nos U19 confortent leur 4^ème place, à 5 longueurs du leader Toulousain.

Prochain rendez-vous, le 5 mars, avec le déplacement au SC Bel Air, qui était venu s’imposer dans le Forez 2-1, lors du match aller.

La composition : Houngbo-Civier – N’Zuzi, Kinunga, M’Bemba, Makhloufi-Gauthier (N’Gongolo 46^ème), Mouton J (Seda M’Fukumoko 75^ème), N’Joya N’Gapout- Aiki, Othman, Bile (Mayilla 87^ème)

Non utilisés : Meyer, Sabathie

Charles Abi, qui n'avait plus joué en pro depuis avril 2022 ( lors d'une victoire de Guingamp contre Caen), a étrenné ce dimanche ses nouvelles couleurs par une défaite à domicile contre Wil lors de la 21e journée de L2 suisse.

Entré en jeu à la 75e minute alors que son équipe (Stade Lausanne) venait de remonter un handicap de 3 buts, l'ancien attaquant stéphanois a vu les visiteurs arracher la victoire sur coup franc à la 83e.

Comptant désormais 3 points de retard sur son rival Lausanne Sports mais surtout 7 points de retard sur le leader (son bourreau du jour) et sur le 2e et barragiste Yverdon, le Stade Lausanne, qui vient d'enchaîner 3 défaites, a fortement compromis ses chances d'accéder à l'élite...

Tenu en échec à Laval après s'être incliné à Sainté, le FC Annecy (11e) ne compte plus que 5 petits points d'avance sur les Verts et 6 sur les premiers relégables nîmois. Si les Haut-Savoyards joueront un quart de finale de Coupe de France au Vélodrome le 1er mars, leur entraîneur Laurent Guyot alerte ses joueurs et les médias dans la dernière édition du Dauphiné Libéré.

"Je vais être très clair. J’ai demandé aux joueurs, tout au moins quand je suis avec eux ou dans le vestiaire, de ne pas entendre parler une seule fois du match de Coupe de France. Ce n’est pas la peine non plus de me poser la question en conférence de presse d’ici là ! On est en train de lutter pour se maintenir en L2 et la tâche est suffisamment ardue. On fait un bon parcours mais rien n’est fait."

Vincent Pajot et ses coéquipiers vont devoir accueillir Amiens et se rendre à Bonal y affronter Sochaux avant de défier la bande à Jordan Veretout et Dimitri Payet.

Les Verts ont quitté la zone rouge pour y faire replonger hier des Crocodiles accrochés à Rodez. Mais Nîmes entend rendre la monnaie de sa pièce à Sainté dans 8 jours à l'occasion de leur confrontation au stade des Antonins, comme l'annonce l'entraîneur gardois Frédéric Bompard dans la dernière édition de Midi Libre. Extraits.

"A Rodez on a eu 55 % de possession, 21 centres, 7 corners, 18 frappes (7 cadrées). Notre prestation est vraiment encourageante. On a joué, on n’a pas été attentiste, ni timoré. On a vu une équipe qui pratique un certain football. Une équipe que je sens en confiance, qui n’a pas envie de descendre en National. On a eu de nombreuses ocacsions mais on manqué de justesse technique dans le dernier geste. Il y avait la place pour gagner, d'où notre sentiment de frustration. Avant, l’équipe avait tendance à baisser sur le plan mental quand elle prenait un but. Là, elle a réagi tout de suite. C'est un point qui comptera. Les Verts ayant battu Dijon, nous sommes de nouveau relégables ? À nous de faire ce qu’il faut pour repasser devant Saint-Etienne..."

Si les Verts ont géré sans trembler leur avantage de deux buts hier à Geoffroy-Guichard et ont réussi à quitter la zone rouge, les Faucons de Jérémy Clément n'ont pas réussi à en faire de même trois heures plus tard à Andrézieux. Titularisé aux côtés de deux autres anciens pros de l'ASSE (Anthony Maisonnial et Maxence Chapuis), le capitaine Clément Cabaton avait pourtant ouvert le score de la tête sur corner et les Ligériens, réduits à 10 dès la 42e minute, avaient réussi à faire le break à la 66e. Mais Saumur ayant fini par arracher le nul (2-2), le club présidé par François Clerc reste relégable...

Et de 13 pour nos Vertes ! 13ème victoire en 13 matchs cet après-midi face à Nice 4-0. C'est que ça en deviendrait presque une routine.

Le sort du match était déjà scellé à la mi-temps (3-0). Après avoir manqué la balle du 1-0 à la 13ème, Laury Jesus a ouvert la marque sur pénalty à la 23ème (1-0; 23ème). 3 minutes plus tard, sur corner, Anaelle Anglais vient breaker (2-0, 26ème). Puis 10 minutes avant la mi-temps, la meilleure buteuse des Vertes, Cindy Caputo, vient scorer pour la 10ème fois cette saison (3-0; 35ème). La seconde mi-temps a été bien géré par les protégées de Laurent Mortel et ponctué, cerise sur le gâteau, par un but de la fraîche recrue hivernale Mikayla Dayes (4-0; 84ème).

A 9 journées de la fin, les Amazones continuent d'imposer leur rythme et de régner sur ce championnat. Prochain adversaire : Nîmes le 26 Février.

La compo des Vertes : Gignoux - Tapia, Blanchard, Anglais (80 ème Dayes), Belin - Otu (72ème Abi), Legrout (c), Bataillard - Jesus (44ème Marty), Caputo, Browne (72ème Okoronkwo)

Le Progrès rapporte aujourd'hui les propos tenus hier par Dennis Appiah après la facile victoire des Verts contre Dijon.

"J’avais déjà joué à tous les postes d’une défense à trois. Cela me permet de faire ressortir mes qualités dans les duels et j’arrive à aider l’équipe. Dans ce rôle-là, il faut être attentif à tout. J’ai un jeune à côté de moi donc j’essaie de le replacer. Saïdou a beaucoup de qualités et fait un bon match aujourd’hui. Il était un peu comme moi dans la concentration quand j’étais jeune, faut qu’il fasse attention donc je le rappelle à l’ordre. Il progresse de plus en plus."

L'ancien latéral stéphanois Jonathan Brison, qui a fêté ses 40 ans il y a 5 jours, témoigne sa gratitude à Galette dans le livre de Cyril Collot et Maxime Brigand Christophe Galtier, les marches du succès paru il y a quatre jours aux éditions Marabout.

"Christophe m’a recruté parce qu’il voulait un joueur sûr, fiable, ça a vite cliqué entre nous. Quand quelque chose ne me plaisait pas ou inversement, on s’est toujours dit les choses entre quatre yeux. Christophe n’a pas peur d’aller au frontal. Il préfère assumer qu’un joueur apprenne son choix pendant une causerie. Le plus bel exemple, c’est ce qu’il s’est passé avec Bayal en finale de la Coupe de la Ligue. Ce qu’on retient, c’est ce trophée, bien sûr, parce que ce club mythique attendait un titre depuis longtemps et on a gravé nos noms dans l’histoire de l’ASSE.

Je n’étais qu’un bon joueur de L1, qui n’avait rien de bien extraordinaire, mais je me suis retrouvé au milieu d’une aventure magnifique. On a été portés par le charisme de Christophe, son pragmatisme, son efficacité, son talent pour mener une vie de groupe. Pour moi, la vie de groupe représente pas loin de 50% des résultats d’une équipe. Ça ne veut pas dire que le coach n’a jamais hurlé, au contraire. Il y a même eu des gueulantes mythiques. Je me souviens de l’avoir vu un jour rentrer dans le vestiaire et démonter chaque attaquant un par un, sauf Max Gradel.

En décembre 2015, le club m’a dit que mon contrat ne serait pas renouvelé. J’ai joué avec la réserve, je me suis blessé à la cheville [sur un choc avec Jessy Moulin lors d’un match de CF2 remporté 3-0 contre Besançon le 6 mars 2016, ndp2], c’était donc compliqué pour moi de retrouver un club, mais Christophe a tout fait pour que je re-signe un an, à moindre salaire, pour encadrer les jeunes de la réserve. Cela n’a pas été validé par la direction mais Christophe a cherché une solution. Je ne l’oublierai pas."

21215, c'est le code officiel géographique de la petite commune rurale de Cuiserey située à 25 kilomètres à l'est de Dijon. C'est aussi le nombre de spectateurs qui ont assisté hier à la victoire de l'ASSE contre le DFCO. Il s'agit donc de la 2e meilleure affluence de la saison dans le Chaudron derrière la réception de Grenoble (22959 spectateurs) de la 10e journée.

Jour de match pour les Amazones qui recoivent aujourd'hui Nice à 13h pour tenter de décrocher une 13ème victoire consécutive !

Le match aller s'était soldé par une belle victoire 1-7 sur la côte d'Azur. Les niçoises, 3ème au classement, sont déjà à 14 points de Sainté (avec un match en moins) et viennent de craquer à domicile contre Albi le week-end dernier (1-3).

A nos Vertes de continuer leur sans faute et de garder 5 points d'avance sur les sardines

ASSE - Nice

Dimanche 12/02 à 13h

Stade Salif Keita à l'Etivalliere 

Saidy Janko, face à Thomas Muller qui va marquer

Pour le compte de la 20ème journée de Bundesliga, le Bayern Munich, futur adversaire, la semaine prochaine, du Paris SG en League des Champions recevait le VfL Bochum du capitaine Anthony Losilla. Un autre ancien Vert, Saidy Janko, (prêté par le Real Valladolid) opère également dans les rangs du club de la Ruhr. Chronométré à plus de 35 km/h dans cette rencontre, il s'est illustré peu avant le repos par une passe en retrait insuffisamment appuyée vers son gardien, passe qui a permis à Thomas Muller d'ouvrir le score à la 41ème minute. Les Bavarois l'ont emporté largement sur le score de 3 à 0.

Erreur de Saidy Janko à 3min15