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poteaux carrés

Cabella veut battre les vilains

09/03 23:00

Avant de recevoir les vilains demain en ouverture de la 27e journée de L1, le numéro 10 des Dogues s'est confié à La Voix du Nord. Extraits.

"Cette saison, à chaque fois que j'ai marqué (4) ou que j'ai fait une passé décisive (6), le LOSC a gagné ? Je ne savais pas ! Il faut que je continue alors. Mon objectif est de faire deux passes de plus d’ici la trêve à condition qu’il y ait victoire au bout. Avec Paulo Fonseca, j’ai simplifié mon jeu. Si je fais une passe et que le joueur ne marque pas, je ne suis pas décisif… Mais là, avec Jonathan David qui est une machine à marquer, c’est plus facile. Le coach aime le jeu, c’est ce qu’il recherche, moi j’aime ça.

À Saint-Etienne, Jean-Louis Gasset répétait : "faut toucher le numéro 10, faut toucher la technique". Je savais que mes partenaires devaient me trouver et que je devais faire la différence. Quand j’étais plus jeune, je défendais quand même mais moins qu’aujourd’hui. Ça ne parait pas mais je cours quand même. Quand je vois mes statistiques en fin de match, j’assure mes 11 voire 11,5 kms. Le jour où je fais mieux c’est que je suis à Paris.

Mes passes aveugles ? Ça vient tout seul. Je l’ai toujours fait, même à l’entraînement. Ghislain Printant me disait : "Eh Cabellaaaaaa, arrête avec tes passes aveugles !" J’aime bien. Ce n’est pas pour chambrer ou quoi. Je regarde peut-être un peu trop de vidéos de Ronaldinho. Tant que ça marche... Mais des fois ça marche pas parce que Benjamin André il me connaît maintenant, il sait. Mais je vais le faire quand même. 

Je veux battre les Lyonnais ce vendredi. On les a joués deux fois chez eux cette saison. On nous a dit qu’on méritait de gagner. Mais au final, les Lyonnais ont gagné. Ils ont réussi à mettre ce but de plus. Et ça me fout la haine d’avoir été éliminé aux tirs au but en Coupe de France. J’espère les trois points, ça peut nous faire un bien fou avant d’aller à Toulouse."

Fall tombe, Dreyer ressort de l'ombre

09/03 22:18

Le Progrès nous a appris cet après-midi que Boubacar Fall s'est blessé au genou ce jeudi à l'entraînement et que les premiers examens passés par le longiligne gardien sénégalais ne sont guère rassurants.

Matthieu Dreyer, qui n'avait plus été convoqué depuis sa piètre prestation à Annecy le 26 décembre dernier, fera donc son retour dans le groupe ce samedi contre son ancien club amiénois.

Etienne Green aurait pu prétendre être la doublure de Gautier Larsonneur pour ce match de la 27e journée de L2 mais le natif de Colchester s'est blessé il y a deux semaines avec la réserve et n'a pas pu s'entraîner normalement aujourd'hui...

Saliba buteur contre les Verts !

09/03 21:52

De la tête, William Saliba a ouvert le score ce soir pour Arsenal contre les Verts du Sporting à Lisbonne lors du 8e de finale aller de l'Europa League qui s'est achevé sur un score nul (2-2).

 

C'est le 4e pion claqué en pro par l'ancien défenseur central stéphanois. S'il n'a pas trouvé la faille en 36 matches officiels disputés en équipe première à l'ASSE, l'actuel défenseur des Gunners avait ouvert son compteur buts chez les vilains lors d'une victoire avec Nice en mai 2021. Cet été, il a scoré deux fois en Premier League, à Brentford et à Bournemouth.

Un ancien Vert chez les champions lettons

09/03 20:50

L'ancien Vert, Jérémie Porsan-Clementé, vient de s'engager avec le champion 2022 de Lettonie, Valmiera FC. Le championnat 2023 va commencer dans quelques jours.  Valmiera FC est un club dont le modèle consiste à recruter de jeunes joueurs talentueux, à les former à un football agressif au rythme élevé, puis à les vendre. L'été dernier, Raimonds Krollis  a signé à Spezia en Serie A. Le Nigerian Tolu Arokodare, passé par Valmiera FC a été prêté successivement à Cologne, Amiens et Genk. Joyskim Dawa, international camerounais, passé lui aussi par le club letton joue désormais au Steaua Bucarest.

Jérémie Porsan Clemente, né le 16 décembre 1997 à Schoelcher (Martinique) est arrivé à l'ASSE le 19 août 2019 (contrat de deux ans) pour renforcer le groupe de N2, entraîné par Razik Nedder. International U20, il avait auparavant évolué au Golden Star de Fort de France, à l'Olympique de Marseille, et au Montpellier HSC. 
Lors de la saison 2019-2020, prématurément interrompue dès le mois de mars, il a disputé 14 matchs et inscrit 1 but contre son ancien club de Montpellier, le 21 décembre 2019. En mai 2020, il a été gravement blessé au genou (rupture du ligament croisé) et a repris l'entraînement en décembre 2020, alors que les championnats (hormis L1 et L2) étaient suspendus. Son contrat achevé en juin 2021, il était sans club depuis cette date.

Hinsch a la langue bien pendue

09/03 19:34

Le volubile entraîneur amiénois Philippe Hinschberger s'est exprimé aujourd'hui en conférence de presse avant de défier samedi les Verts dans un Chaudron où il a pris la plus grosse déculottée de sa carrière. Extraits.

"Mes souvenirs de Geoffroy-Guichard ? Un 9-2 en 1982, dernier match de Platini avant de partir à la Juve.

Et d'autres beaux souvenirs comme le premier match en configuration Coupe du Monde, en 1998, avec Louhans-Cuiseaux, 35 000 personnes, protocole Coupe du Monde. 1-0, 5ème minute, 2-0, 15ème minute, je me suis dit que la soirée allait être longue et finalement on a fait 2-2. [Yann Synaeghel a en réalité inscrit le but du break à la 58e minute devant 27 455 spectateurs, ndp2] 

Le reste, c'est un stade magnifique et j'ai un très bon ami avec qui j'ai joué deux ans à Metz qui venait de Saint-Étienne, Jean-Louis Zanon.

Saint-Étienne, je n'aurais pas aimé y aller avec quatre défaites dans la musette. On joue contre une équipe en forme avec un Monsieur Plus, c'est une équipe qui a changé de visage au mercato d'hiver avec des gens confirmés. On se prépare à quelque chose de chaud, ils ont de très bons attaquants. C'est une équipe qui attaque beaucoup. Qui sait aussi se découvrir, il faut qu'on puisse en profiter. C'est une équipe qui a un potentiel offensif assez énorme avec une organisation que je connais bien puisque c'est quasiment la même que celle avec laquelle il est monté. Mais quand tu attaques beaucoup, tu ouvres des brèches, tu te désorganises. On peut profiter de ça en certaines circonstances. Mais on ne fera pas que ça. Enfin, on fera bien ce qu'on pourra...

Ils sont complets, c'est une équipe qui sait jouer en attaque placée, avec des joueurs clefs dans les circuits, Monconduit qui touche pas mal de ballon, Krasso qui touche le ballon dans chaque action offensive. Ils ont des pistons qui envoient du pâté, il y a Kader Bamba qui amène sa patte à chaque match, il amène ce qu'on connaît de lui dans la percussion. Ils mettent une pression importante partout sur le terrain, notamment au milieu. Ils sont capables de récupérer des ballons et d'aller vite vers l'avant. Donc on ne peut pas dire qu'il y ait un endroit où ils sont bons et un où ils sont moyens, ils sont à peu près bons partout. Il va falloir qu'on soit très vigilants défensivement, sur nos pertes de balle. Et qu'on soit capable de leur poser des problèmes pour respirer.

Je suis plutôt content de voir Saint-Etienne revenir, même pas dans un rang qui est le sien, d'ailleurs. Mais il ne faut pas oublier qu'ils sont partis avec 3 points de moins, un nouveau coach, des joueurs qui ne veulent pas rester. Donc ça prend du temps. Ils ont corrigé le tir au mercato d'hiver. Pour ce mercato d'hiver, il faut des moyens. Mais il y a d'autres choses, il y a une grande confiance des dirigeants pour Laurent, c'est bien, et maintenant, il peut vraiment mettre sa patte.

On se déplacera avec le maximum d'ambition, on se déplace avec un moral bien plus important que si on n'avait pas battu Pau. Tactiquement, je n'exclus aucune possibilité. Contre Pau, on est repassé à 5 en deuxième mi-temps à la demande des joueurs parce que ça devait plus les sécuriser. Mais je ne suis pas quelqu'un qui change à tous les matchs, je pense continuer à 4, j'aime bien qu'on ait des repères.


Quand Saint-Étienne t'appelle, tu fonces. C'est ce que Mateo Pavlovic a fait d'ailleurs, il a pris sa voiture et il a roulé 11 heures. Il ne s'en est jamais remis d'ailleurs, a priori. J'ai eu quelqu'un à Saint-Étienne qui est dans le recrutement qui m'a appelé. Il m'ont appelé pour pas mal de joueurs d'Amiens d'ailleurs, dont Kader. Mateo Pavlovic, c'est une grande carcasse, il n'est pas prêt en trois jours, c'est sûr.

On va souffrir, on va avoir du boulot défensivement, il va falloir qu'on soit malins, attentifs, qu'on communique beaucoup parce qu'ils ont un milieu qui bouge beaucoup, des joueurs sur les côtés puissants, qui attaquent beaucoup. C'est un bon défi, c'est un très bon match à jouer, j'espère qu'on sera à la hauteur de l'évènement. Mais j'y vais avec l'intention de leur poser des problèmes, si on ne leur pose pas de problèmes, on va perdre.

 

Merci au potonaute ForeverGreen pour la retranscription

Guion déplore une déconcentration

09/03 19:09

Toujours deuxième de L2 après 26 journées alors qu'il n'aura pris qu'un petit point en deux matches face aux Verts, David Guion est revenu aujourd'hui en conférence de presse sur le nul concédé samedi par son équipe.

"On n’a rien subi, on n’a pas subi contre Saint-Etienne. Le regret, il est là, on n’a rien subi du tout. On a réglé à la mi-temps les problèmes de compacité qui étaient importants à régler. On voit que face à un adversaire qui a certainement l’une des meilleures attaques, ils se sont créés rien du tout comme occasion en deuxième mi-temps. On avait tout réglé, notre hauteur de bloc était assez intéressante. On avait remis un peu de vitesse dans les couloirs. On réglait bien les problèmes mais il y a ce moment de déconcentration qui nous a coûté cher.

Après le match contre Saint-Etienne, j’ai dit à mes joueurs qu’on devait apprendre à être plus calculateurs. On est calculateur déjà quand on a la culture du résultat. On a des comportements qu’on doit adapter selon les circonstances par rapport au score et ce que l’on peur voir sur le terrain. On doit changer les comportements pour au moins conserver l’avantage que nous avions. On a fait avant-hier une grosse séance vidéo de plus de 50 minutes, très intéressante.

L’avant-veille, il y avait Marseille qui jouait contre Rennes. Comme je l’ai expliqué à mes joueurs, à la 72e minute, les Marseillais sont partis dans cette idée de garder ce 1-0 coûte que coûte, ils ont fini avec six défenseurs sur une seule ligne et trois milieux terrains défensifs et un seul attaquant. Par leur attitude, ils ont tout fait pour garder ce résultat, d’un point de vue tactique dans un premier temps et ensuite dans leur comportement.

On ne défend pas pareil proche de notre surface de réparation quand on gagne 1-0 à un quart d’heure de la fin, on n’a pas la même concentration proche de notre but et on a aussi cette possibilité de continuer à être conquérant en se montrant agressif et en avançant. Je pense qu’on acquiert ce comportement avec du vécu, de l’expérience. Je répète encore une fois que j’ai un groupe qui ne vit ensemble que depuis six mois."

Un ancien Vert au secours de Niort

09/03 18:01

Lanterne rouge de Ligue 2, les Chamois Niortais, que les Stéphanois ont battus 1 à 0 lors de la 19ème journée viennent de nommer Bernard Simondi comme manager général du club des Deux-Sèvres, comme nous l’apprend France Bleu.

Bernard Simondi, défenseur expérimenté, passé notamment par Toulon, Laval et Tours,  a porté le maillot vert à 14 reprises lors des saisons 83-84 (Ligue 1) et  84-85 (Ligue2 ), avant de mettre un terme à sa carrière de joueur et de débuter une carrière d’entraineur qu’il aura principalement exercée à l’étranger.

Dans sa mission maintien, il rejoint à Niort, Dylan Durivaux, formé au club et régulièrement titulaire chez les Chamois Niortais.

Un samedi soir dans la Capitale

09/03 17:28

La ligue vient de communiquer sur la programmation de la 27ème journée de L2.

L'ASSE se déplacera dans la capitale, au stade Charlety pour y affronter le samedi 8 avril à 19h00 le Paris FC de Thierry Laurey, Yvan Maçon et Morgan Guilavogui, tous anciens stéphanois.

A l’aller, les Verts s’étaient inclinés sur le score de 2 buts à 0. (15 Octobre 2022).

Depuis, les Verts ont rattrapé les Parisiens au classement et comptent le même nombre de points (31) que leurs adversaires (Paris a un match en retard)

Habitués aux honneurs de la diffusion TV, les Verts auront cette fois la possibilité de ravir de nombreux supporters, la rencontre étant diffusée en clair, sur la chaine L’Equipe.

3 forfait et 2 incertains du côté d'Amiens

09/03 13:48

Comme le rapporte Le Courrier Picard, l'Amiens SC sera privé à Sainté de Matthéo Xantippe, Janis Antiste et Kassoum Ouattara, blessés. Jérémy Gélin et Gaël Kakuta sont quant à eux incertains pour ce match de la 27e journée qui sera diffusé gratuitement ce samedi à 19h00 sur la chaîne de la Pravda.

Plus de hic après le HAC pour Aïmen ?

09/03 13:06

En conférence de presse ce midi, Lolo Batlles a fait le point sur l'infirmerie : "Aïmen Moueffek est forfait. Il pourra revenir la semaine après Le Havre. Dennis Appiah, qui traîne un virus, était à l’intérieur ce matin comme Anthony Briançon. Normalement, il n’y aura pas de soucis pour eux. Boubacar Fall s'est fait mal au genou ce matin et va passer des examens."

Honorat dans tous les bons coups des Brestois

09/03 07:06

Le site de la Ligue 1 a mis hier à l'honneur l'ancien attaquant stéphanois Franck Honorat. Extraits.

"Touché aux adducteurs contre le RC Lens (1-1) début février, Franck Honorat n’était plus réapparu avant le week-end dernier et son but libérateur à Strasbourg. Privé de « son détonateur » comme l’appelle son coach Eric Roy, le Stade Brestois avait subi trois défaites de rang pour succéder à une série positive de 5 journées sans défaite.

S’il se révèle toujours aussi précieux pour sa formation à l’image de son retour gagnant en Alsace, Franck Honorat a d’autres talents que celui de finisseur au sein du Stade Brestois. Une qualité qui sera précieuse au moment d'accueillir le leader parisien, samedi. L’attaquant excelle en effet dans le rôle du dernier passeur. Une aptitude qu’il cultive puisqu’il a d’ores et déjà amélioré son total de dernière passe avant un tir de la saison passée en Ligue 1 (62 vs 59). 

Dans tous les coups brestois, Honorat a pointé jusqu’à la dernière journée en tête du classement des joueurs délivrant le plus grand nombre de dernières passes en Ligue 1 cette saison (62). Lui qui avait déjà brillé dans ce domaine avec une 6e place lors de sa première saison au SB29 (64, 2020/21). Depuis, Honorat a vu le duo Bourigeaud-van den Boomen le devancer d’une longueur dans cette spécialité.

Depuis qu’il a quitté le Forez pour la Bretagne, Franck Honorat est une référence : sa capacité à mettre en position de frappe ses partenaires se confirme toujours un peu plus. Depuis août 2020, il pointe sur le podium du classement des joueurs offrant le plus de tirs à ses coéquipiers (185), n’étant devancé sur la période que par Benjamin Bourigeaud (SRFC, 244) et Dimitri Payet (OM, 194)."

Quand Sport Avenue adapte à l'arrache les tenues

09/03 06:44

Dirigeant la société Sport Avenue Pro, basée à Andrézieux et chargée de floquer les maillots de tous les licenciés à l'ASSE, Florent Reynaud s'est confiée au Progrès. Extraits.

"En 2014, alors que les Verts se sont envolés en Turquie pour affronter Karabükspor, le staff stéphanois apprend la veille du match qu'ils doivent jouer sans leur sponsor Winamax, la loi locale interdisant la publicité pour les paris sportifs. Fred Émile, l’intendant, m’appelle et m’annonce qu’il faut tout refaire. On a travaillé jusqu’à minuit, et les maillots sont partis le lendemain matin avec le président et les partenaires.

Un coup d’accélérateur similaire avait été nécessaire en janvier 2007. L’ASSE ayant des mauvais résultats à l’extérieur, Julien Sablé et Jérémie Janot exigent, peut-être par superstition, de jouer au Parc des Princes en vert, alors que les tenues blanches étaient prêtes. À la dernière minute, Sport Avenue refait un jeu de maillots. Pari gagnant : les Stéphanois s’imposent dans la capitale, grâce à un retourné acrobatique du Brésilien Ilan."

Hubert Fournier enfonce Abdel Bouhazama

08/03 23:02

DTN depuis 2017 grâce à Noël Le Graët après avoir été viré du banc des vilains, Hubert Fournier enfonce l'ancien entraîneur des U19 stéphanois Abdel Bouhazama dans la dernière édition du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Ses propos ne m’inspirent rien de bon. La posture d’éducateur n’a pas du tout été prise en compte. Les propos à l’encontre de la gente féminine, bien sûr que je les désapprouve. Et je suis particulièrement touché car ce n’est pas nouveau.  Il était en charge du projet de formation au Sco et il y avait quelques alertes, déjà. Donc je ne suis pas surpris, malheureusement, car c’est quelqu’un qui a du mal à maîtriser son management, axé sur l’autoritarisme. La société est en train de changer. Et ce n’est pas la pédagogie qu’on souhaite que nos éducateurs véhiculent à nos équipes. Ces méthodes n’ont plus leur place dans le foot.

Demander, lors d’une causerie, à ce que les parties intimes soient posées sur la table devant un groupe, ce sont des propos d’un autre temps. Et souvent, on y arrive lorsqu’on n’est plus en capacité d’accompagner une équipe sur le projet technique, tactique, parce qu’on a plus que ça à proposer. Ce n’est pas comme ça qu’on a des résultats. Et ce n’est pas ce qu’attendent les joueurs d’un effectif professionnel. Un entraîneur qui n’est que sur cet aspect-là n’a pas sa place en L1 et pas non plus dans nos centres de formation.

J'étais venu au SCO deux ou trois semaines avant qu’Abdel Bouhazama ne prenne l’équipe première, à la suite d’un signalement d’une famille pour harcèlement vis-à-vis de son enfant, pour des propos blessants, un management de terreur qu’avait exercé Abdel Bouhazama. Ça fait partie de notre responsabilité de faire ce travail de sensibilisation vis-à-vis du club pour éviter que cela se reproduise. On était venu avec des gens du Ministère des sports, une délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et aux sports. On avait échangé avec lui, le président, auditionné de nombreux jeunes. On avait préconisé qu’il arrête l’encadrement de l’équipe réserve car il avait du mal à gérer ses émotions sur le banc de touche, notamment à la suite de cet incident qui avait eu lieu à la fin d’un match.

À la limite, qu’il encadre une équipe où les enjeux sportifs sont peut-être moins marqués, comme les U17. Donc j’étais particulièrement surpris d’apprendre que, non seulement il continuait l’encadrement, et qu’en plus on lui donnait la possibilité de manager l’équipe première. J’étais déjà un peu inquiet après notre audit. Je vois que mon inquiétude avait raison d’être. Pour bien connaître la fonction, un poste très exposé, on pouvait s’attendre, vu les difficultés rencontrées avec l’équipe réserve, qu’il ait les mêmes sur l’équipe première… Donc je ne suis pas étonné, malheureusement, qu’il y ait eu ces débordements et ces écarts de langage.

Il y avait un directeur de centre qui s’était un peu isolé. Beaucoup de ses collaborateurs avaient quitté le club car ils ne pouvaient plus travailler avec lui. Il avait un management assez régressif, directif, autoritaire parce que c’était son mode de fonctionnement, mais un mode de fonctionnement daté, qui ne correspond plus à la jeunesse actuelle. On avait perçu ce décalage. Chez lui, l’aspect compétitif prenait le dessus sur l’aspect éducatif. La commission d’éthique de la FFF a pris le dossier en main. On va les laisser travailler de manière sereine pour qu’ils instruisent le dossier. Ils ont aussi sollicité la commission de discipline de la Ligue de football professionnel. 

Je pense que c’est quelqu’un qu’il va falloir accompagner pour qu’il prenne conscience que son management n’est plus adapté à un public actuel. Et ça, j’espère qu’il en a conscience. À la limite, si le club veut le conserver, ce qui est son droit, il doit être dans sa responsabilité d’accompagner Abdel pour qu’il fasse évoluer son management. Un entraîneur qui ne fait que gueuler au bord du terrain, qui a des propos déplacés voire vulgaires auprès de ses joueurs, ça ne correspond pas à la vision que j’ai de l’éducateur et de l’entraîneur moderne. Il y a un travail qu’il doit faire sur lui-même, car ses méthodes ne sont plus adaptées."

N3 : Louis Mouton imite Khazri !

08/03 17:03

Wahbi Khazri avait permis aux Verts de Claude Puel, un samedi après-midi d’Octobre 2021, d’égaliser et ramener le point du nul d’un déplacement à Metz,

Ce week-end, lors de la victoire de la réserve stéphanoise en déplacement à Clermont, c’est un autre milieu de terrain, qui a lobé de 60mètres le portier adverse !

Louis Mouton, apparu à 15 reprises en L2 cette saison, a par ce troisième but, scellé la victoire importante de son équipe (3-2)

Krasso, pour la passe de 2 ?

08/03 16:29

Après un mois d’août étincelant, Jean-Philippe Krasso avait été logiquement élu meilleur joueur de ligue 2BKT aux trophées UNFP.

Gaëtan Charbonnier arrivé fin décembre dans le Forez pour dynamiser l’attaque stéphanoise, et malheureusement absent jusqu’à la fin de saison, suite à une rupture des ligaments, a de son côté été élu meilleur joueur de Ligue 2 du mois de Janvier.

Jean-Philippe Krasso (notre photo), est de nouveau nominé par l’UNFP, pour le titre de meilleur joueur de Ligue 2 du mois de Février.

Notre joueur, 2ème meilleur buteur avec 13 réalisations et meilleur passeur du championnat (7 offrandes) est en concurrence avec le sochalien Moussa Doumbia et l’attaquant de Caen, Alexandre Mendy.

Tous à vos votes, pour un troisième trophée stéphanois !

Bouhazama, le fiaSCO

08/03 13:20

Après avoir dénoncé ses méthodes de formateur en octobre dernier, Ouest-France se paye à nouveau l'ancien entraîneur des U19 stéphanois au lendemain de sa démission angevine dans un papier intitulé "Abdel Bouhazama : le fiasco intégral." Extraits.

"103 jours, 14 matches et une seule petite victoire (1-0) face à une équipe de R1 plus tard, le bail d’Abdel Bouhazama à la tête de l’équipe première d’Angers Sco est déjà terminé. Un fiasco sur tous les plans, l’un des plus gros de toute l’histoire de la Ligue 1, pour un homme qui rêvait de ce poste et qui aura fini par se brûler les ailes.

Directeur du centre depuis 2013, il aurait déjà beaucoup aimé prendre la suite de Stéphane Moulin, à l’été 2020, mais n’avait pas été reçu par le président Chabane. Finalement, sa chance est venue dans un tout autre contexte en fin d’année 2022, pour suppléer Gérald Baticle, mis à pied puis licencié, le 22 décembre. Entre les deux, les relations n’étaient pas idylliques, l’ancien Lyonnais reprochant à l’ex-Stéphanois, sans le citer, une entreprise de déstabilisation, avec quelques soutiens internes et externes au club, auprès de son groupe.

Le président Chabane avait décidé de récompenser l’un de ses lieutenants les plus fidèles… Après avoir pourtant répété depuis de nombreux mois et jusqu’à une réunion avec les supporters, en novembre, que Bouhazama ne serait jamais promu à la tête des pros. Déjà à ce moment-là, des premiers doutes escortent cet attelage bancal entre Bouhazama et le staff de son prédécesseur, que le club a décidé de conserver. Le manque d’unité sautait aux yeux.

Lors du match contre l’Union Saint-Gilloise pendant le stage en Espagne, Bouhazama envoie sans raison apparente le ballon dans la tête d’un joueur de l’équipe belge qui s’avance vers lui pour faire une touche. Contre Auxerre quelques jours plus tard, il sort Abdelli seulement 13 minutes après l’avoir fait entrer. S’ensuit une passe d’armes entre les deux… Mais Abdelli est tout de même titulaire pour la reprise du championnat à Ajaccio, le 28 décembre.

Petit à petit, Abdel Bouhazama revient à une méthode parsemée d’accès de colère dont El Melali, Chetti ou encore Blazic feront les frais. Ce qui le caractérisait déjà à la tête du centre de formation. Il a aussi peu à peu perdu le fil sur le plan footballistique. Le rythme des séances d’entraînement, jugé plutôt ronronnant, a surpris les observateurs. Sur le plan tactique, qui était, selon divers témoins, pas assez travaillé en séance, il y a aussi eu beaucoup de changements, parfois au sein d’un même match, voire d’une mi-temps.

Cela a donné l’impression d’un tâtonnement qui n’a pas aidé à combler le fossé qui s’est creusé au fil du temps entre le coach et son groupe. Jusqu’au sommet du n’importe quoi à Montpellier, où le technicien avait clairement l’air d’être perdu, évoquant même « une forme d’impuissance ». Les changements et les repositionnements sur le plan défensif ont intrigué autant qu’ils n’ont rien apporté."

Henri plein ?

08/03 12:19

A trois jours du match, la partie basse de la tribune Henri Point est déja très bien remplie. Au point que le club vient d'ouvrir à la vente la partie supérieure de la tribune.

Il ne serait pas surprenant que Geoffroy connaisse samedi soir contre Amiens (19h) sa meilleure affluence de la saison (détenue pour l'instant par Sainté-Grenoble avec 22 959 spectateurs).

Le Havre sans Thiaré contre Sainté

08/03 09:51

Averti le week end dernier contre Laval, l’attaquant havrais Jamal Thiaré (17 matchs cette saison dont 6 titularisations), 3ème meilleur buteur du leader du championnat avec 4 buts sera suspendu pour la réception des Verts.

Le match est prévu samedi 18 mars (15h). Si les Verts joueront ce match une semaine après la réception d'Amiens, Le Havre aura moins de temps pour le préparer, le leader du championnat disputant un match au sommet lundi 13 mars à Metz.

Attention les chevilles !

08/03 08:30

Comptant 10 points de retard sur le 2e Bordeaux et 10 points d'avance sur le premier relégable Dijon, l'Amiens SC n'a plus grand chose à craindre ou à espérer lors de ce dernier tiers de championnat. En passe espérons-le de devenir la première équipe de la saison à prendre 0 point sur 6 face aux Verts, les Picards comptent dans leurs rangs le joueur de L2 qui a commis le plus de fautes (Mamadou Fofana, 54) et celui qui a réussi le plus de tacles (Formose Mendy, 49).

On aura noté que Jean-Philippe Krasso est étonnamment le joueur stéphanois le plus fautif cette saison. Un seul attaquant de L2 a commis plus de fautes que lui : l'ailier gauche de QRM Issa Soumaré (42 contre 40). L'international ivoirien de l'ASSE a commis autant de fautes que les anciens Verts et ex-Grenats Vincent Pajot et Habib Maïga. Léo Pétrot est de loin le joueur stéphanois qui a réussi le plus de tacles (33), devant Benjamin Bouchouari (24) et le surprenant Jean-Philippe Krasso (23).

Luis Sanchez buteur et leader

08/03 07:45

Sacré champion de Colombie en 2020 quelques mois après joué une dizaine de matches de N2 sous les ordres de Razik Nedder, l'ancien réserviste stéphanois Luis Sanchez (22 ans) s'était gravement blessé au genou et au ménisque en mai 2021.

Après 9 mois d'indisponibilité, le milieu de terrain a joué 8 matches toutes compétitions confondues en 2022. Apparu 5 fois en 2023, il a marqué le 18 février à la 92e minute l'unique but de la victoire de l'America Cali (leader) sur le terrain de l'Independiente Medellin.

Cette association, c'est sa réussite !

08/03 07:20

Dans le bouquin de Cyril Collot et Maxime Brigand Christophe Galtier, les marches du succès paru il y a un mois aux éditions Marabout, Galette revient sur la très concluante association entre Aubame et Brandao.

"Quand je fais venir Brandao, Aubame est notre meilleur buteur. Ma réflexion est celle-ci : comment vais-je les associer dans un 4-3-3 ? Avec Clément, Lemoine, Cohade et Guilavogui, il est dommage de se priver d’un milieu de qualité. Je me souviens alors que Brandao a joué avec Niang excentré côté gauche et que ça n’a pas empêché ce dernier de finir meilleur buteur de Ligue 1. Pareil à Lyon, où Benzema s’est décalé à la gauche de Fred. Karim a mis 20 buts en se servant de Fred comme point d’appui. Aubame a donc glissé à la gauche de Brandao, qui l’a pris sous son aile et l’a aidé à adhérer à ce projet. Et ça a marché. Cette association, c’est ma réussite. En ça, Aubame me fait penser à Cavani qui, dans l’intérêt du PSG, a accepté de jouer sur un côté pour permettre à Ibrahimovic d’évoluer dans l’axe."

Fofana élimine Modeste

07/03 23:35

Largué en Premier League (10e avec 29 points de retard sur l'Arsenal FC de son ancien compère stéphanois William Saliba) malgré son but victorieux marqué contre Leeds le week-end dernier, Wesley Fofana s'est qualifié ce soir pour les quarts de finale de la Ligue des Champions. Resté sur le banc à l'aller lors de la défaite 1-0 des Blues à Dortmund, il a joué l'intégralité du match retour remporté 2-0 à Londres contre le Borussia d'un Anthony Modeste entré en jeu à l'aller mais resté sur le banc ce mardi. Ayant beaucoup moins de temps de jeu que la saison dernière avec Cologne, le fils de Guy peut néanmois caresser l'espoir de décrocher un titre cette saison. Deuxième de Bundesliga à égalité de points avec le leader (Bayern), son équipe s'est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe d'Allemagne.

La position du démissionnaire

07/03 17:48

Comme le rapporte Le Courrier de l'Ouest, Abdel Bouhazama a communiqué sur sa démission.

"Ce jour il a été décidé avec le président Chabane de mettre fin à ma mission à la tête de l’équipe première du Sco d’Angers. Malgré toute l’énergie et la volonté mise au service de l’équipe professionnelle depuis plus de deux mois je ne suis pas parvenu à inverser la spirale négative entamée depuis le début de saison.

Les récents événements ont montré, qu’à l’évidence, je ne bénéficiais plus du soutien de tous au sein de la structure professionnelle, puisque certains ont préféré diffuser à l’extérieur, en la sortant de son contexte, un extrait d’une phrase prononcée pendant les 10 minutes de ma causerie d’avant-match de Montpellier.

Comme je l’ai déjà indiqué il est clair que je n’ai jamais cautionné et que je ne cautionnerai jamais des agissements répréhensibles et non respectueux des femmes. J’ai voulu, sans doute maladroitement, protéger et rassurer l’un de mes joueurs qui allait débuter le match. Je regrette évidemment que ces propos, sortis de leur contexte, aient pu choquer.

Afin qu’il ne soit pas permis à ceux qui souhaitent nuire à l’avenir de notre équipe professionnelle de continuer de le faire à travers moi, nous avons convenu avec la direction de réorienter mes fonctions au sein du club.

Je continuerai donc à tout donner pour le Sco d’Angers comme je le fais depuis 10 ans, mais je n’hésiterai pas en revanche à me défendre, contre ceux qui pourraient persister dans les attaques visant à mettre en cause mon honneur et ma réputation.

Dans un souci d’apaisement, et afin de permettre à notre équipe première, au futur staff et à mes joueurs auxquels je souhaite le meilleur, de terminer le mieux possible la saison, je n’effectuerai plus aucune déclaration à ce sujet."

 

Bouhazam'a pas tenu

07/03 17:28

Suite à la polémique liée à sa causerie précédant le match contre Montpellier, Abdel Bouhazama n'est plus entraîneur du SCO Angers.

Selon le communiqué du club, la décision viendrait de lui : devant la pression médiatique et pour préserver l'image du club et la sérénité du vestiaire, Abdel Bouhazama a annoncé au président Saïd Chabane qu'il avait décidé de quitter sa fonction. Abdel Bouhazama s’est excusé auprès de ses collègues, notamment féminines et a donc préféré tirer les conséquences à la fois de son bilan et de ses maladresses.  

L'avenir de Bouhazama au club n'est, lui, pas tranché :  par ailleurs, nous rappelons que Abdel Bouhazama a toujours répondu présent lorsque le club a eu besoin de lui. Nous lui sommes reconnaissants pour ses efforts, même si ceux-ci n’ont pas payé, et nous verrons avec lui comment il envisage désormais son avenir. 

Angers, actuellement 20ème de Ligue 1 avec 10pts au compteur, et 12pts de retard sur le 1er non relégable à 12 journées de la fin, devrait retrouver les Verts en Ligue 2 l'an prochain.

Cafaro dispo ?

07/03 15:03

Pour la reprise de l'entraînement à l'Etrat ce matin, Mathieu Cafaro était de retour et semble, au vu des photos de la séance proposées par le club, avoir participé à toute la séance.

On notera par ailleurs la présence en salle pour entamer sa longue rééducation de Gaëtan Charbonnier ainsi que celle d'Aïmen Moueffek sur la pelouse pour quelques tours de terrain.

S'il semble peu probable de voir Moueffek de retour dès samedi contre Amiens (19h), cela semble a priori plus envisageable pour Cafaro.

 

Zouma rend hommage à Galette

07/03 13:25

S'il est à la peine en Premier League avec West Ham (16e avec un petit point d'avance sur le premier relégable Everton, club de Neal Maupay), Kurt Zouma ambitionne de gagner cette saison l'Europa Conference League, 10 ans après avoir soulevé la Coupe de la Ligue aux côtés de Christophe Galtier, à qui il a rendu hommage aujourd'hui dans un entretien accordé à l'UEFA.

"A Saint-Etienne, je n’étais pas très loin de ma famille. Je viens de Lyon, c’est à 45 minutes de Saint-Etienne. Moi je suis quelqu’un qui est très famille, c’était important pour moi de ne pas aller trop loin. J’aurais pu aller dans d’autres centres de formation mais j’ai voulu rester proche de la famille. Bien évidemment là-bas j’ai fait ma formation, c’était important pour moi de vite intégrer le groupe pro. Le coach m’a beaucoup aidé, j’ai eu beaucoup de conseils de la part des coaches et des anciens qui étaient là-bas. Ils m’ont vite mis dans le bain et tout s’est bien passé pour moi.

Christophe Galtier, c’est un grand homme. Partout où il est allé, il a gagné. A Saint-Etienne, on a gagné la Coupe de la Ligue ensemble. Le club n’avait pas gagné de trophée depuis 40 ans ou un truc comme ça, ça faisait très longtemps. Il a réussi à ramener ce trophée à Saint-Etienne, c’est quelqu’un qui mérite beaucoup de respect. Il mérite d’être là où il est au PSG, il a beaucoup travaillé pour ça. J’ai une relation spéciale avec lui parce qu’il m’a fait commencer à 16 ans et demi, presque 17 ans.

Il m’a donné ma chance, j’ai su la saisir. Bon, j’ai démarré latéral droit. Avant le match il m’a pris dans son bureau, il m’a dit : « Joue comme tu sais le faire à l’entraînement. Je te mets dans une position que tu ne connais pas mais je sais que tu vas assurer et tu as des joueurs expérimentés à côté qui vont t’aider. » Il m’a beaucoup parlé. Il me donnait beaucoup de conseils, il était souvent derrière moi, il me criait aussi beaucoup dessus mais c’était pour mon bien."

Une causerie qui fait causer à Angers

07/03 11:34

Arrivé le 24 novembre à la tête de l'effectif angevin, Abdel Bouhazama n'a clairement pas su relancer le SCO. Son bilan est de 9 défaites et 2 nuls en 11 matchs et dans ce contexte sportif catastrophique, l'ambiance se tend de plus en plus.

La pravda évoque ce matin la causerie précédant la fessée reçue dimanche à Montpellier (0-5) et les mots bien mal choisis de Bouhazama : dans un discours viril, à en croire plusieurs témoins de la scène, il a voulu justifier la titularisation d'Ilyes Chetti, son latéral gauche suspecté d'attouchements sur une jeune femme au cours d'une soirée en boîte de nuit. Des images de vidéosurveillance, dont a eu vent la quasi intégralité du vestiaire, montreraient le joueur de 28 ans en train de prendre la présumée victime par la hanche pour la ramener vers lui, et Chetti, qui a reconnu les faits, doit comparaître devant le tribunal d'Angers courant avril (...) Bouhazama a voulu rebondir sur le geste de Chetti en employant des mots surprenants, ainsi que le relaie un joueur : "il a dit : c'est pas méchant, on a tous déja touché des filles. On était tous choqués, sans réaction devant un truc pareil." (...) Joint très tard dans la soirée, il a reconnu avoir prononcé les propos en tentant de les justifier : "oui, oui ... mais quand vous le ressortez du contexte... Je dis bien aussi que ce qui a été fait par le joueur n'est pas bien, mais je dis aussi qu'on a tous fait des erreurs ou des bêtises, qui n'a pas fait d'erreur comme Ilyes ? Voilà. Je ne cautionne pas son geste, je suis père de famille, j'ai deux filles. Comme mon joueur allait jouer, c'était pour le mettre dans de bonnes conditions, pour qu'on dédramatise, entre guillemets."

Par ailleurs dans cette même causerie, Bouhazama s'est payé Thioub et Bernardoni : il les a présentés devant le groupe comme des "chats noirs" en raison de leur passif en matière de relégation, eux qui n'avaient pu éviter la descente de Saint-Etienne en L2 l'an dernier. Le gardien a ensuite été pris à partie par son coach durant le match, au moment où il aidait Téji Savanier à se relever. Bouhazama lui a vertement fait comprendre qu'au vu du scénario et des deux buts inscrits par le milieu du MHSC, il aurait mieux valu ne pas l'aider... Ce à quoi Bernardoni a répondu, devant plusieurs témoins interloqués, que Savanier était un ancien coéquipier.

A l'issue du match, Bouhazama a expliqué qu'il allait "falloir faire des choix forts et continuer avec des garçons qui sont prêts à se battre jusqu'au bout pour le club, les supporters, nos familles."

Se battre pour lui aussi ?

Stéphanie arbitrera les Stéphanois (6)

07/03 08:29

Stéphanie Frappart sera au sifflet ce samedi à 19h00 à Geoffroy-Guichard pour match de la 27e journée de L2 qui opposera l'ASSE à l'Amiens SC.

La native du Val-d'Oise, qui avait officié lors de la finale de Coupe de France remportée aux tirs au but par les Amazones contre les Louloutes de Montpellier en 2011, a déjà dirigé cinq matches de l'équipe masculine professionnelle de l'ASSE mais à chaque fois à l'extérieur.

Le 6 janvier 2019, les Verts avaient écrasé 6-0 l'Olympique de Strasbourg (R2) à la Meinau en 32e de finale de Coupe de France. Onze mois plus tard, ils s'étaient inclinés 3-1 à Reims malgré le but égalisateur de Romain Hamouma.

La saison 2020-2021, c'est elle qui officiait quand Sainté s'était imposé 2-1 à Bordeaux (grâce à Arnaud Nordin et Yvan Neyou) puis s'était incliné sur le même score à Lorient (malgré l'ouverture du score de Harold Moukoudi).

La saison passée, la petite Frappart a validé la grosse frappasse de Wahbi Khazri à Saint-Symphorien. On lui souhaite de voir un nouveau but d'anthologie des Verts cette fois dans le Chaudron !

Laurent Lachand joue la Prolongation

07/03 07:39

Dans son excellente rubrique Prolongation, le quotidien Ouest-France met aujourd'hui à l'honneur le Stéphanois Laurent Lachand (60 ans), devenu au gré d'un parcours singulier la référence mondiale de la réalisation sportive. Extraits.

"Pour le téléspectateur, c’est un nom placé en deux secondes par le commentateur, comme ceux qu’on voit défiler au début ou à la fin d’un film. Et pourtant, le réalisateur d’un match de football est la personne la plus importante du dispositif de diffusion à en croire Christian Jeanpierre, ancienne voix des Bleus sur TF1 : "La signature des matches, c’est eux, il ne faut pas se tromper." Jean-Jacques Amsellem fut le premier Français à réaliser une finale de Coupe du monde. Vingt-deux ans plus tard, la France de la réalisation a glané deux autres étoiles (trois au total, un record) : François-Charles Bideaux en 2010 et Laurent Lachand en 2022. Ce dernier faisait déjà partie du dispositif lors de la finale de 1998. Depuis, il est devenu une pointure, la référence mondiale.

Pour Lachand, 60 ans, tout a commencé à Saint-Étienne, dans le quartier Monplaisir, un jour de septembre 1962. Du logement de ses parents, il a, toute son enfance durant, vue sur le stade Geoffroy-Guichard. "Je me souviens très bien des soirs de grands matches où l’on entendait la rumeur du stade, se rappelle-t-il. Les matches n’étaient pas forcément télévisés et on savait, au bruit, si les Verts avaient gagné ou pas." L’ASSE, c’est son premier amour sportif. Sa ville, une fierté. "Quand on réalisait un match à Saint-Étienne, il était tellement fier de nous présenter le Chaudron, livre l’actuel directeur du pôle TV de L’Équipe, Jérôme Saporito, accueilli dans le car régie de Lachand en 2004 avant de devenir son producteur à TF1, de 2006 à 2010. À chaque fois, il y avait 0-0 et je ne pouvais pas m’empêcher de le chambrer (rires)."

Mais la première passion dévorante du jeune Laurent fut celle pour la musique. Après deux ans passés au pensionnat Notre-Dame-de-France du Puy-en-Velay, l’adolescent qu’il est revient à Saint-Etienne avec un manque d’adrénaline et le besoin de s’affirmer. Rangers aux pieds, long manteau noir sur les épaules et crête iroquoise sur la tête, il chante alors dans un groupe de punk-rock et vit à fond sa période punky. "On fait tous des trucs un peu transgressifs quand on est gamin parce qu’on a besoin d’exister, sourit-il aujourd’hui, cheveux épars d’un châtain grisonnant sur le crâne, des petits yeux plissés derrière ses lunettes, et une cigarette jamais loin du bec. Moi, c’était la musique et j’ai plongé dedans."

La tête la première. Au point qu’à l’automne 1981, il fait l’aller-retour jusqu’à Paris en 24 heures avec un copain, à deux sur une moto 250 cm3, pour aller voir The Clash, « son groupe favori », au Théâtre Mogador. "Ça, c’était rock’n’roll, mon dos s’en souvient encore", se marre-t-il. "Il m’a offert le bouquin des Rolling Stones, confie Christian Jeanpierre. On a cette passion commune."

Débute alors sa phase touche-à-tout. Il participe au lancement de la radio libre SWK et bosse sur "des émissions où on diffusait la musique sans aucune objectivité sur sa qualité (rires)". Il travaille aussi chez deux disquaires du centre stéphanois, "son premier métier", avant de s’engager avec la maison de la culture de Saint-Étienne dans un projet un peu fou : celui d’organiser des concerts de rock et de les filmer afin que les groupes repartent avec leurs cassettes. La caméra lui fait un premier appel du pied.

Au gré de ses rencontres avec des vidéastes, il migre progressivement à Lyon où il dépanne pour Caméra, l’une des premières agences correspondantes en région pour TF1. "Comme toujours dans la vie, je me suis lancé un jour où il manquait quelqu’un, en disant que je pouvais dépanner, rembobine Laurent Lachand. J’ai commencé en portant les magnétos, en faisant des prises de son. Puis j’ai fait du montage et ça a évolué comme ça."

 

 

Epsilon, waouh t'es vert !

07/03 07:00

Fan de Bob Dylan, Leonard Cohen, David Bowie et Radiohead, Epsilon (Grégory Nicolaïdis) a sorti le 3 mars son premier album Pelagos, qu'il a lancé il y a plusieurs mois par le biais de la chanson Whatever, un joli duo avec Elodie Frégé. Dans la dernière édition du Progrès, ce chanteur stéphanois de 43 ans parle évidemment des Verts.

"’J'ai passé les vingt premières années de ma vie à Saint-Étienne. Mes parents y habitent toujours. J’ai fait mes études au Portail Rouge puis à Saint-Louis un peu plus tard. J’ai grandi cours Fauriel. C’est ma ville de cœur. Et Geoffroy-Guichard est le stade dans lequel je suis allé voir les plus beaux matches de ma vie, évidemment. Mon meilleur souvenir reste la victoire 5-1 contre l’OM avec le quadruplé d’Alex. Mon premier match, c’était une victoire 2-1 contre Bordeaux. Mon père m’avait emmené pour me faire plaisir parce qu’il n’était pas très foot. Grandir dans une cour de récréation à Saint-Étienne, c’est forcément jouer au foot et se passionner pour ce club."

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