L'ancien attaquant stéphanois du Servette Genève Enzo Crivelli a écopé hier de 3 matches de suspension pour s'être frité avec deux joueurs de Lucerne 20 minutes après son entrée en jeu. Il ratera donc la demi-finale de Coupe de Suisse que l'équipe d'Alain Geiger (2e du championnat à 16 points des indétrônables Young Boys de Berne) jouera contre Lugano.

Remarkable scenes in Geneva this afternoon as Enzo Crivelli is sent off for punching one Luzern player and going head-to-head with another. 😳

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— Craig King - 𝗙𝗼𝗼𝘁𝗯𝗮𝗹𝗹𝗦𝘄𝗶𝘀𝘀EN (@FootballSwissEN) March 12, 2023

Juste avant d’arracher le nul avant-hier au Vélodrome grâce à un improbable doublé de Jean-Eudes Aholou réalisé en 84 secondes, l’ancien entraîneur stéphanois Frédéric Antonetti a accordé un petit entretien à Prime Vidéo.

"C’est le challenge qui m’intéresse. J’ai toujours de l’enthousiasme et de l’énergie. C’est pour ça que j’ai répondu positivement. Il y a des clubs où je ne serais pas allé, il y a des clubs que j’ai refusés. Le Racing Club de Strasbourg est pour moi un club historique du football français. C’est un honneur de l’entraîner. Moi je suis fier d’avoir sur mon CV « entraîneur du Racing. » Le maintien, c’est une épreuve de longue haleine, ça ne se fait pas en un jour. Quand on est en difficulté, on ne peut pas en sortir en un match. Il faut garder son calme, sa sérénité et ne rien lâcher. Le club était relégable quand je suis arrivé, l’objectif c’est de garder sa place en première division. Je pense qu’on a les moyens d’y arriver.

La saison dernière, à Metz, on n’a pas réussi à se maintenir. C’est une blessure qu’il faudra refermer un jour mais c’est toujours une blessure. J’en ai tiré les enseignements et j’espère que ça va me servir pour aider et contribuer au maintien du Racing. Gagner des titres, c’est l’ambition de tous les entraineurs mais on ne peut pas gagner des titres en entraînant des clubs moyens. C’est compliqué, c’est beaucoup plus compliqué.  Moi je n’ai pas eu la chance d’entraîner Paris, Marseille, Lyon ou Monaco. J’ai entraîné des clubs juste en-dessous. Mais ce qui reste, à la fin, c’est les relations humaines.

Il y a quelque temps, on m’a posé la question « combien de joueurs t’as lancé en première division ? » Je n’avais pas la réponse. Comme j’ai eu un peu de temps ces dix derniers mois, je suis allé voir. J’ai fait saison par saison. J’ai fait débuter en première division presque 150 joueurs en comptant ceux qui venaient du centre de formation, ceux qui venaient d’Afrique, ceux qui venaient de la post-formation, ceux qui viennent des clubs amateurs. J’ai compté ceux qui avaient joué en D2 très peu.

Quand j’étais jeune j’étais un peu trop fougueux. J’avais de l’énergie, de l’enthousiasme et de la jeunesse. J’ai beaucoup plus de recul aujourd’hui. Mais il ne faut pas trop prendre de recul parce qu’on risque de tomber. Il faut trouver un juste milieu. Je suis 95% du temps très calme et puis 5% où je suis très sanguin. Si on me cherche, on me trouve. Même maintenant (rires), ça ne changera pas. Je crois qu’il faut garder l’enthousiasme, l’énergie. Si on n’a pas ça, il ne faut pas y retourner.

Si je n’avais pas évolué dans mon métier, je ne serais plus là. Il faut savoir évoluer avec les générations, il faut savoir évoluer sur les méthodes. Il faut se mettre au goût du jour, bien sûr ! J’ai toujours pour habitude de dire que pour juger un joueur, il faut 100 matches en première division. Il faut 3 ans. Je dirais la même chose pour un entraîneur, je dirais même qu’il faut 10 ans. Il faut le voir dans différentes situations. Il faut gérer le succès, l’échec. Il y a la pression qu’il faut soutenir, il y a plein de choses."

Après une (très) longue absence, le plus Henri Point des podcasts revient enfin sur Poteaux Carrés!

Rejoignez-nous en direct jeudi soir à 20h45 sur la chaine Youtube du site https://www.youtube.com/user/poteauxcarres

L'ASSE va défier samedi après-midi en Normandie la 2e meilleure défense des 11 plus grands championnats européens (Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne, France, Portugal, Belgique, Paus-Bas, Suisse, Turquie, Grèce), clubs de L1 et de L2 confondus (on n'a pas pris en compte dans ce classement les fainéants de la D2 grecque car ils n'en sont qu'à la 14e journée, ndp2).

Seul le FC Barcelone (8 pions encaissés) a pris moins de buts que le HAC (12) et seul le Panathinaikos fait aussi bien que le prochain adversaire des Verts.  Benfica (13), l'AEK Athènes (14), l'Olympiakos (14), le PAOK Salonique (15), Naples (16), Porto (17), Las Palmas (17), Galatasaray (17) et les Young Boys de Berne (17) complètent le top 10 (élargi à 12 du coup) établi par nos soins.

Les Verts, qui ont déjà encaissé 41 buts cette saison alors qu'il reste encore 11 journées, devront impérativement resserrer les boulons la saison prochaine s'ils veulent atteindre leur objectif de retrouver l'élite française.

Pour rappel, Laurent Battles avait fini la saison 2020-2021 champion de L2 avec Troyes (avec 5 points d'avance sur le 2e Clermont et 7 sur le 3e Toulouse) en ayant la 3e défense (36 buts encaissés) et la 4e attaque (60 pions claqués).

On se souvient également que lors de la dernière remontée des Verts, les protégés de Frédéric Antonetti avaient terminé champions (avec 2 points d'avance sur Caen et 7 sur Istres) en ayant le 2e défense (29 buts encaissés) et seulement la 7e attaque (44 pions) !

À partir de ses données, Opta a établi ses prédictions pour la fin de saison de Ligue 2. Il en ressort que l'ASSE à 95,4% de chances de se maintenir. Pour rappel, Fabien Torre est légèrement moins optimiste : d'après les savants calculs de ce maître de conférences en informatique à l'Université Lille 3, Sainté n'a "que" 87% de chances d'échapper à la relégation en National.

Lors de notre dernière virée au bord de la Manche, Ilan, Sall, Mirallas et Rivière avaient permis aux Verts de ramener une victoire spectaculaire (2-4) dans un match décisif pour le maintien ... en d1, il y a 14 ans.

Cette saison, il serait plus que surprenant d'être aussi prolifique en Normandie.

Nous avons le souvenir (douloureux) d’une partie savamment pourrie par l’arbitre au match aller, ayant permis au Havre de nous coller un set (6-0), mais il ne faut pas s’y fier : si les Havrais brillent cette saison c’est avant tout par leur défense et leur solidité.

Les chiffres sont marquants : en 27 matchs, Le Havre n’a encaissé que 12 buts, soit 11 buts de moins que la 2^ème meilleure défense de Ligue 1 ! Cette capacité à garder ses cages inviolées permet au leader de ne (presque) jamais perdre : une seule défaite depuis le début de saison, en tout début de championnat, à Valenciennes (0-1) le 6 août dernier.

La forme du moment confirme cette tendance : depuis la reprise du championnat -post coupe du monde-  Le Havre a joué 12 matchs pour 6 victoires et 6 nuls. Une seule de ces 6 victoires a été obtenue par plus d’un but d’écart (contre Nîmes 3-1). Le Havre, sans briller est constant dans ses performances, en particulier à domicile avec 5 victoires et 1 nul sur les 6 derniers matchs au stade Oceane, pour 8 buts marqués et seulement 2 encaissés.

Moralité, il faudra que nos attaquants aient plus de jus, et plus de justesse que samedi contre Amiens pour espérer un exploit des Verts face aux hommes d'Elsner.

Averti ce week end lors de la défaite des Chamois à Pau (1-0), le leader technique niortais Bilal Boutobba devrait manquer le déplacement dans le Chaudron (samedi 1er avril, 15h), ayant déjà reçu une biscotte à deux reprises en février.

L’absence du n°10, titulaire 26 fois cette saison (en 27 journées) et meilleur buteur de son équipe (9 buts), serait une grosse perte pour la lanterne rouge du championnat.

Les leaders havrais, qui ont tenu les Grenats en échec à Metz hier soir (grâce au joli pion égalisateur de Richardson) avant de recevoir les Verts ce samedi, restent sur 25 matches d'invincibilité. Heureux présage ? La seule équipe qui a battu le club doyen cette saison (Valenciennes, 1-0 le 6 août) avait pu compter sur un excellent Gautier Larsonneur...

On compte sur lui pour prolonger la série d'invincibilité des Verts, moins impressionnante que celle des Normands mais très intéressante dans l'optique d'un maintien serein. Pour rappel, Sainté n'a plus perdu depuis 6 matches.

La dernière fois que l'ASSE a enchaîné 7 matches sans défaite remonte à l'ère Claude Puel. Juste après avoir lourdement chuté face au Stade Brestois de l'inévitable Gautier Larsonneur, les Verts étaient restés invaincus contre Lille, Dijon, Angers, Bordeaux, Nîmes, Monaco et Paris avant de céder à Reims.

Pour la quatrième fois de la saison, Guillaume Paradis va arbitrer les Verts ce samedi après-midi au Havre en ouverture de la 28e journée de L2. Pour rappel, celui qui avait eu la chance d'être au sifflet à Geoffroy à 24 ans (1-0 contre Caen), a officié le 27 août dernier quand Valenciennes avait arraché le nul à la 90e sur un penalty concédé par Saïdou Sow, mis à la cave pendant quatre mois après ce match-là...

Le Sarthois de 29 ans avait expulsé Jean-Philippe Krasso dans le temps additionnel du match perdu le 10 octobre par Sainté à Sochaux. Il y a un mois, il a dirigé la rencontre remportée par l'ASSE dans le Chaudron contre Dijon (2-0, buts de Jean-Philippe Krasso et Benjamin Bouchouari). Il était donc aux premières loges quand Gaëtan Charbonnier a joué son dernier match de la saison, comme l'atteste la photo ci-dessus...

Expulsé jeudi dernier en UEFA Conférence League pour avoir mis un coup de coude dans le temps additionnel lors de la défaite de Sivasspor sur le terrain de la Fiorentina, Max Gradel a encore vu rouge ce soir pour avoir applaudi l'arbitre qui venait de lui donner une biscotte à la 80e minute du match que son équipe a perdu 3-0 sur le terrain d'Istanbulspor.

dediğim buydu rakip bile bile yaptı kafasını çevirip bakıyo hatta. gradel bunu yedi kırmızı gördü ama diğer oyuncu sarı kart bile görmedi istediğini almış oldu.. pic.twitter.com/xKFO4d6Hdw

— Sivasspor.Fanatik🇹🇷 (@svsfanatik) March 10, 2023

Max Gradel, Fiorentina maçından sonra İstanbulspor karşılaşmasında da kırmızı kart gördü.

Maç yayını, anlık goller ve pozisyonlar için takip:@xoxsports#İstanbulspor #Sivasspor #İSTvSVS #Gradel pic.twitter.com/zvCC1r7LR5

— XOX Sports (@xoxsports) March 13, 2023

Fort de sa belle dynamique actuelle (6 matches d'invincibilité) de ses 2 jours de récupération de plus (le HAC joue ce soir chez les Grenats) et de sa farouche volonté de laver l'affront du match aller (0-6), l'ASSE a plusieurs atouts à faire valoir pour devenir samedi la première équipe de la saison à battre les Havrais au Stade de l'Océane.

Alors qu'ils s'étaient inclinés 8 fois dans leur antre la dernière saison de L2, les Havrais affichent le bilan de 9 victoires, 4 nuls et 0 défaite avant d'accueillir les Verts. Sur ses 10 dernières rencontre à la maison, le club de Mathieu Bodmer a pris 28 points sur 30. Seul le Paris FC n'est pas reparti bredouille de Seine-Maritime sur cette période, comme avaient réussi à le faire cet été Grenoble, Pau et Amiens.

Avant d'affronter les Grenats à Metz ce soir en clôture de la 27e journée de L2, Luka Elsner a évoqué hier dans Paris-Normandie le cas de Gautier Lloris, qui s'est blessé au mollet fin janvier à Amiens. "L’évolution est vraiment lente. Une IRM a révélé qu’il y avait encore quelques points douteux."

Pilier de la meilleure défense de la L2 (11 pions concédés, soit 30 de moins que Sainté), le petite frère du retraité international Hugo est donc très incertain pour la réception des Verts programmée ce samedi à 15h00 en ouverture de la 28e journée de L2. C'est le Néerlandais Terence Kongolo qui assure son intérim.

Le Pau FC, qui n'avait gagné qu'un seul match depuis le début de l'année (fin janvier à Charléty) a enfin renoué avec le succès (1-0) avant-hier contre les Chamois Niortais grâce à une passe décisive de Henri Saivet.

Dans la dernière édition de La République des Pyrénées, Didier Tholot se réjouit de revenir à 2 points d'un Sainté pas encore assuré de se sauver (mais très bien parti quand même, les Verts ayant 87% de chance de se maintenir selon les savants calculs de Fabien Torre).

"On sait qu'il va être très difficile de prendre des points à chaque match mais, aujourd'hui, on remet un certain nombre d'équipes avec nous comme Laval (31 points), Annecy (32), Valenciennes (33) et même Saint-Etienne (32). Cette 27e journée nous permet de passer d'une lutte à 5 à une lutte à 8 ou 9."

Juste au-dessous de la zone rouge, les Palois comptent actuellement 2 points d'avance sur Rodez, 4 sur Dijon et Nîmes et 7 sur Niort.

Dans la dernière édition rhodanienne du Progrès, Jean-François Larios revient sur la fessée (1-5) qu'il a prise avec les vilains en banlieue lors du derby du 24 février 1985. Extraits.

"Je jouais en défense centrale, et j’ai été catastrophique. Le troisième but est pour moi, je fais une connerie en voulant dégager un ballon. On perd 5-1, face à une belle équipe de Sainté, avec un super Ribar. Je n’ai pas dormi pendant un moment… En plus, Domenech était venu au stade pour me voir, parce qu’il voulait me proposer de signer à Mulhouse, l’équipe qu’il entraînait, il avait dû être déçu (rires). Je l’aimais bien Raymond mais ça ne l’avait pas empêché de me marcher sur la main lors d’un derby !

Déjà lorsque je jouais à l’ASSE, je venais souvent à Lyon, une ville magnifique, que j’adorais, les supporters m’aimaient bien. Tout le monde s’attendait à ce qu’on remonte en D1, mais à la mi-championnat, on avait compris… ils ont mis André Ferri co-entraîneur avec Robert Herbin, car la saison partait en brioche, et qu’il fallait se sauver. Mais c’est faux de dire qu’Herbin n’était pas impliqué. Il a toujours eu une conscience professionnelle."

Le Maroc restant sur une série de 5 défaites (les 2 premières honorables en Coupe du Monde contre la France et la Croatie, les 3 dernières moins flatteuses lors des éliminatoires de la CAN contre le Soudan, Madagascar et le Ghana), Walid Regragui a décidé de faire appel à Benjamin Bouchouari pour défier le Brésil (à Tanger le 25 mars) puis le Pérou de Miguel Trauco (le 28 mars à Madrid).

Alors que les joueuses de Laurent Mortel ont prolongé hier contre Grenoble (4-0) leur hallucinante série (15 victoires en 15 matchs de championnat), les U19, qui avaient déja accompli l'exploit de se qualifier pour la phase Elite réunissant les 6 meilleures équipes de France, ont remporté ce même jour leur première victoire à Nantes (2-0).

Après 5 journées, les filles U19 de Jean Charles Cirilli ont 4 points et sont 4èmes à égalité avec le Paris FC, devant Nantes 6ème et dernier. Dimanche 19 mars (14h30), elles recevront les petites Vilaines pour le derby retour.

Mercredi dernier, le site officiel havrais annonçait que 15 000 places avaient déja été vendues pour le match de samedi HAC-ASSE (15h).

Le record d'affluence au stade Oceane a été réalisé le 26 décembre dernier pour la réception de Bordeaux (23 055 spectateurs). La mobilisation des Normands, et du peuple vert dans le parcage, permettront-elles de décrocher la meilleure affluence de la saison ? P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non...

Pourtant privés de 5 joueurs (dont leur meilleur défenseur Jérémy Gélin et leur leader technique Gaël Kakuta), les Amiénois ont failli l'emporter à Geoffroy. Iron Gomis, qui a ouvert le score, revient sur ce match nul dans la dernière édition du Courrier Picard. Extraits.

"On est déçu du résultat. Il y avait la place pour gagner et on a l'impression d'avoir perdu deux points. On savait qu'il y aurait des espaces dans le dos de leurs pistons, le coach l'avait souligné. Sur nos contres, avec Antoine Leautey, on a pris les espaces. On s'attendait à recevoir un ballon au second poteau et c'est arrivé. Sur l'excellent centre de Sebastian Ring, j'ai vu que j'avais un peu de temps et je me suis appliqué sur ma reprise. Dans une ambiance particulière, on avait envie de bien faire et on ne voulait pas passer pour des clowns."

Champion en titre, Denis Bouanga démarre très fort la nouvelle saison. Trois jours après avoir réalisé un triplé en Ligue des Champions de la CONCACAF contre Alajuelense (Costa Rica), l'ancien numéro 20 de l'ASSE a mis cette nuit les deux premiers buts du large succès (4-1) du Los Angeles FC contre New England en MLS. Sous les yeux de son coéquipier Sergi Palencia (remplacé à la 64e minute), l'international gabonais a aussi délivré une passe décisive à la 96e.

Hors penalty (les 8 obtenus ont été transformés), l'ASSE est d'une rare inefficacité sur coups de pied arrêtés, comme le souligne Le Progrès dans sa dernière édition. Extraits.

"Sur les 11 corners obtenus face à Amiens, un seul a entraîné une réelle occasion de but (une tête de Saïdou Sow juste à côté). "On n’a pas beaucoup de réussite sur les coups de pied arrêtés. Pourtant, on a de la taille et des bons tireurs. C’est un domaine dans lequel on doit s’améliorer", concède Victor Lobry. "Il faut essayer de trouver des solutions, appuie Anthony Briançon. Ça doit devenir un point fort pour nous car ce sont des situations qui débloquent les matchs, notamment quand ils sont tendus. C’est un axe d’amélioration."

Le capitaine stéphanois a inscrit le seul but des Verts sur coup de pied arrêté depuis le début de la saison, contre Grenoble le 1^er octobre. Allez, en étant généreux, on peut ajouter celui de Léo Pétrot à Annecy, marqué sur un cafouillage consécutif à un corner. "Pour nous, il faudrait que ça fonctionne un peu plus, parce que c’est un domaine qui permet de s’ouvrir les matchs" souligne Laurent Batlles."

En clôture de la 27e journée de L1, les Strasbourgeois de Frédéric Antonetti pensaient sûrement rentrer du Vélodrome avec une nouvelle défaite et en position de relégables. C'était sans compter sur Jean-Eudes Aholou, qui a claqué un doublé en deux minutes juste avant le début du temps additionnel permettant aux Alsaciens de repartir avec un point précieux. Ce nul leur permet en effet de quitter la zone rouge aux dépens de l'AJA à la différence de buts.

Le banger d’Aholou pour égaliser pour Strasbourg hier au Vel. ☄️🤩

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— Actu Foot (@ActuFoot_) March 13, 2023

Le milieu de terrain ivoirien, qui fêtera ses 29 ans dans 8 jours, n'avait claqué qu'un pion en 17 matches sous le maillot vert. Lors de son premier match avec l'ASSE, il avait inscrit de la tête sur un coup franc de Ryad Boudebouz le second but de la victoire à Dijon en août 2019.

Harold Moukoudi, qui avait profité en milieu de semaine de son match en retard gagné (1-0) avec l'AEK Athènes contre Atromitos pour prendre la tête du championnat grec, a malencontreusement précipité la chute de son équipe ce soir à domicile contre le champion en titre Olympiakos, pourtant privé de ses anciens Verts Pape Cissé, Panagiotis Retsos et Yann M'Vila pour ce choc de la 26e journée.

Tout heureux que l'arbitre n'ait pas sifflé péno sur la faute qu'il a commise dès la 6e minute, l'ancien défenseur camerounais de l'ASSE a ouvert le score d'un puissant csc du genou à la 50e. Vainqueurs 3-1, les visiteurs reviennent à 3 points du plus terrible symbole de la lose stéphanoise de la saison dernière (0 victoire en 26 matches). Le natif de Bondy cède son fauteuil de leader au Panathinaikos, victorieux contre Atromitos.

Paul Bernardoni, qui avait encaissé 37 buts en 19 matches de L1 avec les Verts en a pris 45 en autant matches joués dans l'élite cette saison avec le SCO, battu à domicile (0-2) par le TFC cet après-midi lors d'une rencontre interrompue quelques minutes pour jets de fumigènes de supporters angevins en colère. A l'issue de la 21e défaite concédée cette saison par son équipe, l'ancien gardien stéphanois a une nouvelle fois exprimé son dépit à Ouest-France.

"Les faits sont là : il y a du mieux dans l’état d’esprit, on a montré des choses, mais on perd encore. Ce sont un peu les aléas des clubs qui vont mal. Les supporters sont mécontents, ils se font entendre, ils le font savoir. S’ils montrent qu’ils ne sont pas satisfaits, c’est qu’ils estiment que, par moments, on n’y était pas. Dans un contexte hostile, on fait abstraction. J’ai connu ça la saison dernière avec Saint-Etienne. On sait aussi que ça se renverse vite : on l’avait fait, un peu, l’an passé. Quand le public voit des mecs qui se défoncent. Alors, là, ils nous suivent coûte que coûte. J’essaie d’insuffler cette envie. Car il nous suffit d’un match gagné pour que tout soit relancé. Cette semaine on a  changé de coach, mais on peut mettre n’importe qui sur le banc : c’est nous qui sommes sur le terrain. C’est le discours qu’a eu le coach. À un moment donné, le coach ne peut pas faire plus, il est sur le côté et c’est nous qui sommes sur le terrain. Chacun veut mettre des choses en place, mais la révolte viendra du groupe. Et pas, à ce stade de la saison, d’un nouveau discours."

S'ils ont joué "dans une ambiance magnifique" dixit Le Courrier Picard, "les Verts ne méritaient pas mieux" (qu'un nul) a titré Le Dauphiné Libéré dans son compte rendu du match d'hier soir. Entreprenants, les protégés de Laurent Batlles ont encore cruellement manqué de justesse lors de ce match d'ouverture de la 27e journée de L2. Ils n'ont cadré que 17,6% de leurs tirs (Amiens 54,5%) et n'ont réussi que 13,8% de leurs centres (les Picards 31,3%).

L'ASSE a par ailleurs fait honneur à son statut d'équipe la moins fair-play des 40 clubs professionnels français. Sainté a en effet commis 3 fois plus de fautes qu'Amiens (14 contre 5) et a mangé 3 fois plus de biscottes. Celle avalée par Thomas Monconduit est synonyme de suspension, celle ingurgitée par Jean-Philippe Krasso met l'international sous la menace de suspension. Celle mangé par Thomas Cafaro ne prête pas à conséquence pour l'instant.

Amin Chakroun, auteur d'un doublé, à gauche

A l'occasion de la réception des voisins altiligériens du Puy Foot 43, les U15 de Jean-Philippe Primard se devaient de réagir après deux défaites consécutives contre les vilains et l'Olympique de Valence, il est vrai dans des circonstances très particulières. Ils ont, hier, parfaitement rempli leur objectif en s'imposant sur le score net de 3 à 0.

La première période a été certes dominée par les Verts, mais, même s'ils se sont créés des occasions, il y a eu trop de déchet technique pour pouvoir concrétiser au niveau du tableau d'affichage, ce qui a donné un score nul et vierge au repos à l'issue d'une mi-temps décevante donc dans l'aspect du jeu.
Les Verts allaient réagir en deuxième période. Les enchaînements étaient plus rapides, ce qui a permis de déstabiliser l'adversaire. Cela allait se concrétiser par un premier but. Après une action initiée sur le côté droit, le jeu revenait vers le milieu avec une progression dans l'axe et une renversement côté gauche, ce qui créait un décalage : Kelyan Granier entrait dans la surface et délivrait un bon centre au sol entre le gardien et le point de penalty que Paul Eymard reprenait du pied droit, au sol, pour ouvrir le score. Ce joli but bien construit était à l'image de ce second acte.(ASSE-Le Puy : 1-0, 56ème)
Les Verts allaient faire le break sur un corner de Noah Moulin repris de la tête par Amin Chakroun qui trouvait la lucarne. (ASSE-Le Puy : 2-0, 63ème).
Peu avant la fin du match, les Stéphanois allaient ajouter un 3ème but : sur une belle action qui finissait dans l'axe, Amin Chakroun devançait Paul Eymard et son tir, même contré, terminait sa course au fond des filets ponots. (ASSE-Le Puy : 3-0, 78ème).
Prochain match, samedi prochain à 14 heures, à Grenoble, face à un adversaire qui lutte pour son maintien.

La composition : Colombet - Favier (Granier, 53ème), Mical, N.Mouton, Cros - Eymard, N.Moulin, Poyet (Charros, 40ème)- Piskor (Yvars, 72ème), Yvars (Chakroun, 53ème), Teillol.

La réaction de Jean-Philippe Primard :  "Ce match n'a pas été simple, même si, sur l'ensemble du match, nous avons eu une large possession face à une équipe qui a beaucoup défendu et peu attaqué. Nous avons été rigoureux défensivement et nous ne nous sommes pas mis en danger. Par contre je regrette qu'en première mi-temps, dans l'aspect collectif et technique, nous avons eu trop de déchet, pas suffisamment d'enchaînements de passes. Il fallait faire beaucoup mieux pour prendre véritablement le match en main. C'est ce que nous avons fait en deuxième mi-temps en retrouvant un bon jeu de passes et un meilleur collectif. Les buts sont donc venus naturellement. Ce second acte nous a un peu débloqués et nous a permis de retrouver notre dynamique après ces deux derniers matchs qui auraient pu semer le doute." 

Déjà averti au stade des Antonins et chez les Girondins, Thomas Monconduit a encore mangé hier contre Amiens une biscotte qui le privera de la réception des Chamois Niortais programmée en ouverture de la 29e journée de L2 le 1er avril à 15h00. Niels Nkounkou et Jean-Philippe Krasso rateront eux aussi ce match contre la lanterne rouge s'ils prennent un carton jaune samedi prochain au Havre.

15 victoires en autant de matches de championnat disputés cette saison, 62 buts marqués, 5 encaissés : les Amazones continuent d'écraser le groupe B de D2. Sous les yeux de Gaëtan Charbonnier, les protégées de Laurent Mortel ont gagné 4-0 cet après-midi à Salif-Keita contre Grenoble.

Les Vertes, qui ont ouvert le score à la 28e minute sur un tir de Cindy Caputo, ont fait le break dès le retour des vestiaires grâce à Ninon Blanchard. Un csc provoqué par Peyton DePriest les a mises à l'abri dès la 51e. Cette dernière a clôturé le score à la 83e.

La compo : Gignoux - Tapia (Dayes), Blanchard, Anglais, Romanenko - Otu, Legrout (c), Bataillard (Carchio) - Depriest, Caputo (Jesus), Browne (Okoronkwo).

L'ASSE, qui compte toujours 5 points d'avance sur l'OM (victorieux à Montauban), se déplacera dans deux semaines lors de la prochaine journée sur le terrain de Nord Allier tandis que les Phocéennes recevront Albi.

Tandis que les vilains et les Clermontois évoluent dans le ventre mou de la Ligue 1 et que le GF38 est actuellement 6e de L2, les Verts ont enfin dépassé l'autre club pro de la région Auvergne Rhône-Alpes. Le FC Annecy, qui comptait 10 points d'avance sur l'ASSE juste avant de s'incliner à Geoffroy, est désormais devancé par Sainté à la différence de buts (-4 contre -2).

Les Hauts-Savoyards, qui viennent d'encaisser 10 pions en 3 journées, vont devoir composer avec la suspension de leur capitaine Vincent Pajot. L'ancien milieu de terrain stéphanois a vu rouge hier à l'issue de son derby perdu au Stade des Alpes dans une bagarre générale provoquée par le buteur grenoblois, qui a chambré le parcage annécien au coup de sifflet final.

Alors que les pros sont actuellement sur une série de 6 matches d'invincibilité, les U17 viennent d'enchaîner trois défaites. Alors qu'ils étaient leaders de leur groupe après leur écrasante victoire (8-1) contre l'ASPTT Marseille et qu'ils comptaient alors 3 points d'avance sur l'OGC Nice et 5 sur Monaco, les protégés de Patrick Moreau sont désormais à 6 longueurs des Aiglons et à un point de Monégasques qui joueront en match en retard samedi prochain.

Après avoir été battus par les relégables san-priods dans la banlieue de la banlieue et par le Cavigal le week-end dernier au centre Robert-Herbin lors du sphinxico, les Stéphanois se sont inclinés chez une autre équipe niçoise à la mi-journée. L'OGC Nice, qui s'était déjà imposé 2-0 au match aller, a ouvert le score dès la 6e minute. Si Enzo Mayilla a égalisé à l'heure de jeu, Gabin Sabathié a encaissé un second but sept minutes plus tard face au leader du championnat.

La compo : Sabathié - Ben Rahem, Boukadida (Camara, 83'), Pedro, Hornech - Fernandes (Ben Tiba, 59'), Gadegbeku (Prud'homme, 75'), Amougou - N'Guessan (Mimoun, 59'), Mayilla, Agesilas.

Souhaitons aux Verts de relever la tête dans deux semaines à la maison contre les antépénultièmes biterrois....

Tenu en échec par les Lionceaux hier en ouverture de la 27e journée de L2, David Guion a fait référence à son précédent match nul contre Sainté à l'issue de la rencontre, comme le rapporte L'Est Républicain.

"Pour moi le résultat n’est pas logique. On a contrôlé la partie, on a dominé notre adversaire sans rien concéder. On peut considérer qu’on aurait dû l’emporter. Il y a un peu le même goût, la même impression que contre Saint-Etienne. C’est rageant de prendre à nouveau un but sur coup de pied arrêté."