Une semaine après avoir pointé dans une compilation vidéo "les chants homophobes de supporters de Saint-Etienne", le collectif Rouge Direct a interpellé hier un dirigeant stéphanois dans Le Parisien par l'intermédiaire de son porte-parole Julien Pontes. Extraits.

"Nous faisons le constat suivant : en quel honneur n’y a-t-il pas une tolérance zéro contre l’homophobie dans le football ? Existe-t-il une tolérance contre des jets de bananes ou des cris de singe ? Pourquoi l’homophobie, toujours, reste une discrimination peu ou pas sanctionnée et méprisée ?

Nous accusons la LFP et les clubs de se moquer ouvertement du respect des LGBT dans le football français. Par leur attitude, ils portent une responsabilité très grave de banalisation de l’homophobie dans l’ensemble de la société. L’homophobie tue, on le rappelle. En ne faisant rien, la LFP laisse le problème s’envenimer.

C’est de pire en pire. On est à un niveau de harcèlement homophobe et d’intensité de l’homophobie dans les stades qui est intolérable et insupportable. Il faut des amendes dissuasives, des huis clos en cas de récidive et des retraits de points. Si la LFP va au bout, cela va provoquer une prise de conscience.

Il faut que la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra convoque d’urgence l’INS (Instance nationale du supportérisme). On a demandé à son cabinet de participer à cette réunion. Il faut discuter. La poignée d’individus au comportement homophobe, il faut l’identifier et la mettre dehors. 

Un dirigeant comme Jean-François Soucasse, président exécutif de l’ASSE, aurait sans doute la possibilité de prendre la parole et d’engager derrière lui d’autres présidents de clubs. Il est très difficile de le faire de manière isolée. Des joueurs comme Jules Koundé, Jonathan Clauss ou Kylian Mbappé auraient des choses à dire sur ce thème."

Vous avez pu suivre en direct cette rencontre de la 18e journée de N3 sur notre forum grâce à notre fidèle potonaute zimako, envoyé spécial à L'Etrat : l'équipe réserve a concédé sur le plus petit des scores sa 6e défaite de la saison face au modeste club de Domérat, basé dans la banlieue de Montluçon.

D'une frappe détournée par le gardien, Darnell Bile s'est procuré la première occasion sur une frappe de Louis Mouton contrée par un défenseur. Malgré une possession de balle verte de plus en plus importante et une succession de corners qui n'ont rien donné, la première mi-temps s'est terminée sur un coup du sort. A la 45ème minute, les visiteurs ont obtenu un coup franc détourné par Darnell Bile dans le but de Nabil Ouennas.

En seconde période, les Verts ont eu des occasions d'égaliser. Mais Ahmed Sidibé n'a pas cadré pas son coup de tête et Yanis Lhery, bien servi par Louis Mouton, a trop écrasé son tir. La seconde période est à sens unique. A la 85ème minute, El Hadji Dieye sur une percée plein axe a heurté un défenseur domératois. Ce dernier s'est tordu de douleur et l'attaquant des Verts a mangé dans un premier temps une biscotte. Le joueur touché étant sorti du terrain porté par ses coéquipiers, l’arbitre a finalement expulsé le Sénégalais. Quelques secondes plus tard, sa "victime" a repris son poste sans problème... Décision incompréhensible pour le staff stéphanois qui a protesté avec véhémence.

La compo : Ouennas - Calodat, Namri (Aiki 75’), Ah. Sidibe - Maiga, Mouton (Owusu 85’), Gauthier (Saban 55’), Fall - Lhery (Dieye, 55’), Ab. Sidibé, Bile

A l'issue de cette 18e journée, les Verts rétrogradent à la 6e place à 11 points du leader berjallien, 5 de Rumilly (leur prochain adversaire), et 3 d'un trio constitué de Clermont, Ain Sud et Vaulx-en-Velin.

La réaction de Razik Nedder :

“On subit le hold-up parfait et c’est très énervant… L’adversaire marque sur un coup franc injustement obtenu, notre joueur glisse pour dégager et cela fait csc… On se doit tout de même d’être plus tueur vu le nombre d’occasions franches qu’on se procure aujourd’hui. Défensivement et dans la circulation du ballon on a été intéressant. Mais je suis très déçu de mes joueurs qui n’ont pas réussi à déséquilibrer l’équipe adverse. Ils en sont capables et dans ce type de match on avait besoin d’un joueur qui déclenche quelque chose pour forcer le jeu.

Aujourd’hui c’est insuffisant dans la percussion j’attend plus de nos attaquants. Sans joueur plus mature dans ce type de rencontre, la percussion et la vélocité de notre jeunesse doivent être une arme. Nous n’en avons pas profité. Avec des joueurs d’expérience nous n’aurions pas subi des décisions d’arbitrage contraires. Nous nous sommes fait piéger par le manque de rythme de notre adversaire qui n’a eu cesse de casser le jeu. Aujourd’hui nous avons joué avec nos armes, mais cela n’a pas suffit pour gagner. Nous allons aller à Rumilly pour récupérer les points perdus chez nous afin de vivre une fin de championnat sereine.”

Tom Teillol, auteur du penalty

Après leur victoire de la semaine dernière contre Le Puy, les U15 de Jean-Philippe Primard s'étaient relancés et ils entendaient bien confirmer ce redressement, hier, à Grenoble. Menant logiquement à la pause, ils se sont fait piéger dans les dernières minutes pour finalement s'incliner 2 à 1.

Les Verts allaient effectuer une belle première mi-temps, se créant beaucoup d'occasions, cependant pas toujours bien terminées, mais dans les même temps les Grenoblois ne se contentaient que de miettes. Les Stéphanois ouvraient la marque à la demi-heure : Tom Teillol s'échappait côté droit, longeait la surface de réparation avant d'y pénétrer et de se faire faucher. Il obtenait donc un penalty qu'il transformait lui-même. (Grenoble-ASSE : 0-1, 30ème).

Le démarrage après le repos a été plus difficile, avec une moindre maîtrise affichée. Cela redonnait quelque peu epoir aux Grenoblois qui se créaient des occasions. Malgré tout, les Verts auraient pu faire le break à plusieurs reprises, mais des mauvais choix de finition ne permettaient pas de se mettre à l'abri. A la 70ème minute, les Isérois récupéraient le ballon en milieu de terrain, et par un jeu long, direct, dans l'axe, ils prenaient à défaut la défense des Verts qui avait mal géré la profondeur. (Grenoble-ASSE : 1-1, 70ème).

Les Stéphanois réagissaient, poussaient pour reprendre l'avantage, les Grenoblois ne se créant plus guère d'occasions. Mais dans le temps additionnel, les Verts encaissaient un deuxième but, le clone du premier : récupération en milieu de terrain, long ballon dans l'axe et un attaquant adverse donnait la victoire à ses couleurs. (Grenoble-ASSE : 2-1, 80ème+2).

La composition : Masse - Favier, Mical, Granier, Cros - Eymard, Moulin (Ploton, 65ème), Charros (Yvars, 72ème) - Ploton (Patry, 40ème), Yvars (Poyet, 50ème), Teillol. 

Les Verts chutent à la 4e place, à 10 points du vilain leader, 4 d'Oullins-CASCOL et à une longueur de son ancien club partenaire Saint-Priest.
 
La réaction de Jean-Philippe Primard :  "J'aurais préféré féliciter les joueurs pour le match que nous venions de faire plutôt que l'inverse. Les deux buts encaissés à la fin nous plombent car, par ailleurs, le contenu avait été bon, notamment en première période. Nous avons ouvert le score, avons été solides défensivement et avons proposé de belles choses dans le jeu. Après le repos, cela a été plus difficile. Nous avons affiché moins de maîtrise et les Grenoblois sont revenus dans le match. Nous nous sommes créés des occasions mais ne les avons pas concrétisées. C'est le scenario de Valence qui s'est répété : nous menions au score mais n'avions pas réussi à faire le break malgré plusieurs occasions. Ca a été pareil aujourd'hui. Nous avons cédé en fin de match sur deux actions similaires. J'éprouve beaucoup de regrets car nous aurions dû nous mettre à l'abri avant la fin. Nous n'avons pas été bons sur deux actions anodines et ces deux buts viennent de notre négligence, de notre manque de concentration, de notre mauvais positionnement dans la gestion de la profondeur. Je suis déçu du résultat, on n'a pas le droit de perdre un tel match, mais cela ne doit pas occulter le bon match que nous avons fait dans l'ensemble."

Convoqué pour la première fois avec les Bleus, Wesley Fofana devra attendre pour honorer sa première cape. Touché aux ischios de la cuisse droite, l'ancien Stéphanois est blessé et forfait pour le rassemblement de l'Equipe de France. Il est remplacé par le Niçois Jean-Clair Todibo.

Les Bleus ne verront donc aucun des deux prodiges de l'Etrat car William Saliba a dû lui aussi déclarer forfait. C'est le Monégasque Axel Disasi qui le supplée.

En conférence de presse, Laurent Batlles a expliqué hier pourquoi il a titularisé Kader Bamba plutôt qu'Ibrahima Wadji au Havre.

"Avec le staff on en avait parlé, JP jouait dans un rôle de numéro 10 plus ou moins en dessous de l’attaquant. Certaines équipes avaient un peu regardé son jeu, souhaitaient couper les relations de passes. En allant chercher JP plus haut avec un joueur entre les lignes comme Kader qui amène de la valeur technique malgré tout et aussi le pendant entre l’aspect défensif et offensif, ça nous a permis d’avoir une autre façon de voir le jeu. Je pense qu’elle a été importante car on a eu la supériorité numérique au milieu. On a fait mal à cette équipe havraise notamment en matière de jeu."

Capitaine du HAC, Victor Lekhal est vert d'avoir perdu deux points alors qu'il avait inscrit le but du break sur penalty.

"On est frustrés, forcément. A 2-0, on doit fermer boutique. On a mal géré nos 10-15 dernières minutes, on était un peu trop ouvert. Se manger un but à 11 contre 10, c'est rageant. Saint-Etienne, c'est une belle équipe. Les Verts nous ont posé pas mal de problèmes à la sortie de balle. Dès qu'on a joué un peu plus haut, on a vu qu'on avait pas mal d'espaces. Sur l'ensemble du match, le nul n'est pas immérité. Mais on est vraiment frustrés, il y avait mieux à faire, on voulait vraiment les trois points. On a fait preuve d'immaturité dans le dernier quart d'heure. Notre série d'invincibilité continue mais c'est anecdotique, ce qui nous importe, c'est de gagner."

Le Progrès du jour rapporte les propos tenus hier en zone mixte par Kader Bamba, premier buteur stéphanois de l'histoire au Stade Océane.

"On est allé chercher ce match nul au caractère. On a été unis et c’est important dans la situation où on est. Cela va nous servir pour le futur. Depuis trois matches, on se retrouve menés avant d’arriver à revenir. Il faudrait arriver à inverser cette tendance et être capable d’ouvrir le score. Le but ? Je pense que si je ne suis pas là, le défenseur le sauve. Mais cela n’est pas le plus important : que ce soit Niels ou moi, ce qui compte, c’est d’être revenu au score."

Ayant concédé hier sa 11e défaite de la saison (la 7e à domicile), le Paris FC sera privé d'Alimami Gory pour la réception des Verts programmée le 8 avril prochain. Titularisé 24 fois cette saison par Thierry Laurey en championnat, l'attaquant s'est blessé à l'épaule mardi lors contre Amiens et sera indisponible jusqu'à la fin de saison selon la dernière édition du Parisien.

Comme le rapporte la Pravda et Le Progrès, le vaillant capitaine stéphanois Anthony Briançon a commenté le match nul de son équipe arraché sur le terrain du leader havrais.

"On a eu pas mal de ressources. On n’a pas été payé sur la première période qui est plus que correcte. Il a manqué ce petit but même si on a concédé quelques occasions. On démarre pas trop mal la deuxième mi-temps puis on encaisse un premier but évitable avant ce penalty assez sévère mais je ne veux pas polémiquer. Derrière, on a réussi à revenir. Cela prouve beaucoup de choses au niveau de l’état d’esprit : il y a deux ou trois mois, on aurait peut-être lâché et pris une valise. Le Havre n’a pas perdu depuis 26 matches et fait un gros championnat. On a fait plus que rivaliser avec eux.

Je trouve que le nul est mérité. Comptablement c'est mitigé, on vient d'enchaîner trois matches nuls. On est toujours à la recherche de points. On a affronté de très belles équipes, Bordeaux, Amiens et Le Havre. Vu la qualité des adversaires, ce n'est pas si mal. La trêve arrive et je pense qu'elle tombe à pic. Cela va faire du bien. Il faudra attaquer avec les mêmes intentions contre Niort. Je pense qu'il y a une fatigue mentale. On a joué des matches sous pression depuis le début du championnat car on n'avait pas fait le job sur la phase aller. C'étaient des matches qui puisaient beaucoup dans notre mental. Cela va aussi faire du bien physiquement."

Cinq jours avant de fêter son 29^e anniversaire, l'ancien milieu offensif stéphanois Oussama Tannane a marqué hier deux des trois buts de la victoire 3-1 de NEC Nimègue sur le terrain du RKC Waalwijk lors de la 26^e journée de l’élite néerlandaise.

Entraîneur de Chamois revenus à 7 points des Verts qu’ils affronteront lors de la prochaine journée dans le Chaudron, Bernard Simondi a commenté son premier succès niortais acquis aux dépens d’un Stade Lavallois désormais relégable, comme le rapporte La Nouvelle République.

"C’est un soulagement, après une victoire à l’arraché. Les joueurs ont fait preuve de caractère. Ce n’était pas académique parfois, le football est passé au second plan, remplacé toutefois par beaucoup de détermination. Ce soir, je crois encore au maintien. Ce n’est sûrement pas la plus belle, mais elle était importante car on a montré de la coordination et de la volonté. Il faut féliciter les joueurs pour cette victoire, obtenue face à une de mes anciennes équipes. Clin d’oeil de l’histoire ? Peut-être, j’espère qu’il y en aura un autre le 1er avril à Saint-Etienne."

S’il a porté pendant 4 saisons le maillot des Tango (de 1977 à 1981), c’est à l’ASSE que l’actuel coach de Dylan Durivaux a fini sa carrière de joueur après deux saisons à Tours. Arrivé dans le Forez l’été 1983, le natif de Toulon a joué 10 matches de D1 sous les ordres de Jean Djorkaeff et 4 matches de D2 sous la houlette de Henryk Kasperczak avant d’entamer une reconversion d’entraîneur globe-trotter. Le technicien de 69 ans a connu en effet une vingtaine de bancs avant d’atterrir dans les Deux-Sèvres : Al Nasr Riyad, Puget, Aubagne, Grenoble, Créteil, Guinée, Bénin, ES Sahel, Burkina Faso, Sétif, Al Kharitiyath, Qatar Olympique, Al Ahly Doha, CS Constantine, JS Saoura, OC Khouribga, Maroc U23, Al-Ahli SC !

S'ils ont gagné une place au classement, les Verts ne comptent plus que 2 petits d'avance sur la zone rouge mais ont gagné lors de cette 28e journée 2% de chance en plus de se maintenir (89% contre 87%) selon Fabien Torre.

Douzièmes, les protégés de Laurent Batlles ne devancent qu'à la différence de buts Annecy (tenus en échec par Guingamp en l'absence de leur capitaine Vincent Pajot, suspendu), Valenciennes (battu à Caen malgré les titularisations de Stefan Bajic et Mathieu Debuchy) et Pau (vainqueur à Dijon avec Henri Saivet titularisé par Didier Tholot).

L'ASSE n'a plus que 2 points d'avance sur le 16e Rodez (vainqueur à Amiens) et sur le premier relégable (Laval, battu à 3-2 à Niort par Dylan Durivaux, titularisé par Bernard Simondi). Prochains adversaires des Verts (le 1er avril dans le Chaudron), les Chamois restent lanterne rouge à 7 longueurs de Sainté mais comptent désormais le même nombre de points que l'antépénultième Dijon et l'avant-dernier Nîmes, défait en fin de match à Bordeaux par les hommes de David Guion.

Cette 28e journée journée a été marqué par le but victorieux du Grenat Habib Maïga à Quevilly, par la nouvelle défaite du Paris FC de Thierry Laurey à Charléty (face à Bastia) malgré la titularisation d'Yvann Maçon et l'entrée en jeu de Morgan Guilavogui. On aura noté enfin que le GF38 de Vincent Hognon s'est incliné à la 88e à Sochaux sous le regard impuissant d'un Loris Néry resté encore sur le banc.

Il faudra encore attendre pour voir en équipe de France la charnière Saliba-Fofana qui a fait (hélas trop peu longtemps) le bonheur ders Verts. Sorti avant-hier sur blessure lors de l'élimination aux tirs au but d'Arsenal face au Sporting Lisbonne en Europa League, le taulier défensif des Gunners ne retrouvera pas celui des Blues dès la semaine prochaine à Clairefontaine. William est touché au dos et sera indisponible plsuieurs semaines a indiqué ce soir la Pravda.

L'entraîneur havrais Luka Elsner a commenté en conférence de presse le nul concédé à domicile par son équipe face aux Verts.

"Le nul n’est pas illogique car il y avait beaucoup de qualités en face. Quand on mène 2-0 puis avec un joueur en plus 2-1, il est bon de mettre le cerveau en marche et de réfléchir à comment amener ce match correctement jusqu’au bout. On a été un peu trop joueur sur ce deuxième but. On a été puni sur un contre. Ce but va nous tamponner un peu le cerveau et hanter un peu nos nuits pendant deux ou trois jours.

On a vu encore une fois que Saint-Etienne est une top équipe avec de très, très bons joueurs. Ils ont fait des erreurs, on leur a rendu cette faveur. On nous a connus un peu plus matures… Ce match nul a valeur d’alerte, ça nous montre que ce n’est pas terminé. Ça me gonfle d’entendre constamment « ça y est, vous êtes en Ligue 1 ! » Ce match-là est un bon rappel. Dans le football, il n’y a rien qui est fini."

Le HAC, qui se targuait de ne jamais avoir pris plus d'un but par match depuis le début de saison et d'être le cador du dernier quart d'heure, a concédé en supériorité numérique à la 85e le but du 2-2 grâce à l'inévitable Jean-Philippe Krasso, auteur de son 14e pion de la saision (il rejoint le Grenat Georges Mikautadze en tête du classement des buteurs de la L2).

"C’est un match nul qui fait du bien au final vu la physionomie du match car on était mené 2-0. On arrive à revenir, en égalisant en plus à 10 contre 11. Ça témoigne d’un grand état d’esprit. On est fier de repartir avec ce point. C’est important de prendre des points" a déclaré sur beIN Sports l'international ivoirien. "Un point, ça fait tourner le compteur, c’est toujours mieux qu’une défaite. On ne va pas se mentir, chez le premier du championnat, c’est quand même un bon point. On est ambitieux, on aimerait avoir les trois points à chaque match mais bon…"

Laurent Batlles a réagi sur beIN Sports après le point que son équipe a pris ce samedi chez le leader.

"Ce qu'on voulait, c'est venir jouer crânement notre chance ici, en essayant de pousser à la faute cette équipe invaincue depuis un moment. On a fait le match qu'on voulait. Après il y a eu des faits de jeu mais mon groupe n'a pas lâché. On continue à avancer dans ce championnat, on continue à prendre des points. C'est important pour nous. Venir faire le match qu'on a fait ce soir, dans le contenu, chez le leader... C'était très important de pouvoir s'étalonner à cette équipe-là.

J'avais demandé à mes joueurs d'aller venir chercher quelque chose ici. Je pense qu'on méritait ce soir largement ce match nul. Jean-Philippe Krasso a été à l'origine du premier but, il est à la finition sur le second. C'est quelqu'un qui est très important pour nous, on le sait. J'en ai parlé aussi avec lui tout au long de la semaine. A partir du moment où il sera dans ces standards, ça nous permettra d'avancer et de prendre des points pour remonter au classement."

Les Verts ont réalisé une belle performance sur la pelouse du leader de Ligue 2 cet après-midi en décrochant un match nul 2 buts partout.

Positionnés dans leur habituel schéma tactique, les Verts avaient opéré plusieurs changements par rapport au match d'Amiens : Victor Lobry et Benjamin Bouchouari reprenaient leur place au milieu. Lamine Fomba enchaînait une deuxième titularisation, cette fois en lieu et place de Thomas Monconduit, absent de la feuille de match. Kader Bamba était positionné plus haut, en pointe à la place d'Ibrahima Wadji.

En première période, après un gros quart d'heure d'observation, les Stéphanois se montraient les plus dangereux par une frappe de Fomba trop écrasée, sur une passe de Jean-Philippe Krasso. Puis sur une frappe de Niels Nkounkou détournée du pied par Desmas.

En seconde période, au lieu de laisser le ballon au leader, les hommes de Laurent Batlles continuaient d'accélérer et de se procurer des situations. Malheureusement, sur un dégagement du gardien, les Havrais en trois passes allaient ouvrir le score d'Alioui (1-0, 58e). Pris à défaut dans leur temps fort, les Verts allaient céder une seconde fois sur un pénalty concédé par Dennis Appiah suite à un corner stéphanois. Lekhal ajustait Gautier Larsonneur (2-0, 66e).

Comment revenir sur la pelouse du leader, invaincu et meilleur défense à domicile ? Laurent Batlles allait démontrer l'impossible. Dès le coup d'envoi, Jean-Philippe Krasso envoyait un long ballon devant vers Niels Nkounkou, Desmas appréciait mal la trajectoire. La remise du Stéphanois fonçait vers le but et Kader Bamba n'avait plus qu'à la pousser sous la pression de deux Havrais (2-1, 68e).

Il restait 20 min aux Verts pour égaliser. Mais sur un nouveau contre, Anthony Briançon se retrouvait pris par une passe en profondeur, laissait seul Léo Petrot face à l'attaquant havrais. Le Ligérien se sacrifiait d'un tacle par derrière logiquement sanctionné d'un carton rouge par M.Paradis (79e). A 10 min de la fin et à 10 contre 11, les Verts n'abdiquaient pas. L'entrée d'Ibrahima Wadji permit d'obtenir un bon coup-franc que Mathieu Cafaro ne put ajuster. Mais sur une attaque havraise, ce sont les Verts qui ont su démontrer leur qualité de contre. Dennis Appiah récupérait et lançait Mathieu Cafaro qui servait Wadji en profondeur. La frappe de l'attaquant fut déviée par Desmas sur Jean-Philippe Krasso qui taclait pour égaliser (2-2, 85e).

Au classement provisoire, les Verts sont 12e avec 33 points. 

Si Thomas Monconduit a fait le voyage au Havre, il est forfait pour ce match contre le leader havrais. "Il s'est blessé hier à l'entraînement et passera des examens lundi" a déclaré Laurent Batlles sur l'antenne de beIN Sports. Selon Le Progrès, le milieu de terrain stéphanois est touché à la cuisse. Pour rappel, il avait été indisponible deux mois cette saison à cause d'une blessure au mollet contractée à l'automne.

Jouant toujours en amateur à Salon-de-Provence (R2), l'ancien gardien de Caen, Brest, Lille et du Gazelec Ajaccio Steeve Elana (42 ans) revient sur sa carrière professionnelle dans la dernière édition du Télégramme. Extraits.

"Le stade le plus chaud dans lequel j'ai joué ? En termes d’ambiance, le stade Geoffroy-Guichard de Saint-Étienne. Sinon, c’est le derby d’Ajaccio, quand j’étais au Gazélec contre l’AC Ajaccio. Il y en a un au cours duquel les CRS sont entrés sur le terrain en fin de match. C’était chaud, mais pas dans le bon sens. On menait 3-0 à la mi-temps et l’ACA l’avait mal digéré (rires).

Le coéquipier le plus fort ? Dimitri Payet à Lille. Sur les matchs du dimanche soir à 21 h, les planètes étaient souvent alignées (rires) ! Il savait faire basculer les matchs, et il travaillait mine de rien. Lors des séances devant le but, il avait une vraie facilité des deux pieds. L'entraîenurs qui m'a le plus marqué ? Alex Dupont pour son côté humain, Rudi Garcia pour sa gestion des matchs au niveau tactique et ses causeries. Et puis je peux aussi citer Fred Antonetti."

Auteur du joli pion égalisateur des Havrais lundi à Metz, le très grand milieu de terrain (1m97) Amir Richardson s'est confié à So Foot avant d'accueillir les Verts ce samedi à 15h00 en ouverture de la 28e journée de L2. Extraits.

"Le match va se jouer à guichets fermés. Jouer avec du soutien, du bruit, une espèce de pression en plus, ça me motive. En tant que footballeur, se sentir encouragé quand on est sur le terrain, ça donne plus de confiance en soi, donc ça augmente les chances de réussir son match et ça enclenche un cercle vertueux. Et puis après c’est tout bête, mais quand on est petit, on aime jouer et on aime encore plus quand il y a de l’engouement autour de nos matchs. Si je n’avais pas aimé tout ça, j’aurais seulement fait du foot en amateur.

On reste sur vingt-cinq matches sans défaite. Au début d’une saison, on ne se dit jamais « on va faire telle série ». Mais après notre première victoire de la saison à Saint-Étienne, on a senti qu’il se passait quelque chose. Et puis on s’est pris au jeu petit à petit. Un match sans défaite, deux, trois… jusqu’à vingt-cinq ? Vingt-six ? (Rires.) Maintenant, c’est sûr qu’on ne veut plus perdre du tout, on ne veut rien lâcher. On ne se cache plus : le but, c’est de ne plus perdre jusqu’à la fin du championnat."

Aux Verts de mettre fin à cet espoir dès cet après-midi !

Avant de recevoir des Crocos avant-derniers à 6 points des Verts, l'entraîneur girondin David Guion est revenu une nouvelle fois avant-hier en conférence de presse sur le match nul concédé par son équipe à la maison il y a deux semaines.

"On voit que Dilane Bakwa a beaucoup de possibilités. On a analysé ses 45 premières minutes contre Saint-Etienne. J'étais avec lui, on a fait toutes ses actions. Dans un monde idéal, s'il joue tout bien, on finit avec 6 passes dé et 3 buts en une mi-temps. C'est lui-même qui l'a dit. Dès la première minute, il doit marquer, le gardien libère les deux tiers du but. Dilane doit gagner en efficacité."

Depuis qu'il est devenu l'adjoint de Didier Digard le 10 janvier dernier, Julien Sablé est invaincu avec les Aiglons (8 victoires et 4 nuls). En tant qu'entraîneur adjoint à l'ASSE, il avait vécu 71 défaites, 49 nuls et 66 victoires remportées quasiment pour moitié (47%) aux côtés de Jean-Louis Gasset. Pour rappel, l'ancien capitaine de l'ASSE n'a jamais connu les joies du succès en tant qu'entraîneur principal des Verts (5 défaites, 2 nuls). Alors que son club de coeur et formateur doit encore lutter pour se maintenir en L2, Juju caresse l'espoir de soulever un trophée européen en fin de saison.

Après avoir éliminé le Sherif Tiraspol, l'OGC Nice affrontera en quart de finale de l'Europa Conference League le FC Bâle, ancien bourreau des Verts en Europa League il y a 7 ans. S'il se qualifie, le Gym rencontrera en demi le vainqueur de la confrontation entre la Fiorentina et Lech Poznan. Dans l'autre moitié du tableau, on trouve le West Ham de Kurt Zouma, qui défiera la Gantoise avant de retrouver peut-être un autre ancien adversaire belge des Verts (Anderlecht joue contre AZ).

Plan B ou C des Verts si la piste Gautier Larsonneur n'avait pas abouti, Jérôme Prior a finalement quitté le mauvais payeur Giannina (Grèce) pour le Pau FC le dernier jour du mercato hivernal. Ayant lui aussi progressé au VAFC grâce à Jérémie Janot, il est resté sur le banc dans le Chaudron il y a trois semaines alors qu'il y avait fait ses débuts en pro avec Bordeaux le 15 août 2015. Titularisé depuis par Didier Tholot, le natif de Toulon évoque aujourd'hui la situation des Verts dans La République des Pyrénées avant de jouer ce soir à Dijon un match important dans la lutte pour le maintien.

"Comme l'a dit le coach, j'apporte mon expérience. Je connais un peu la division, c'est important de diriger la défense et de bien situer les mecs comme on a une équipe jeune. C'est dans mon tempérament, j'aime diriger, parler sur le terrain. Le coach m'avait prévenu qu'il avait besoin de ça. Ce match à Dijon est important. Ils veulent revenir, nous on veut les distancer. En début de saison, on attendait de voir Saint-Etienne tout en haut, sûrement Dijon aussi. On n'est pas au quotidien avec eux mais s'ils sont là, c'est qu'il y a des raisons. Si on est là, c'est qu'il y a des raisons aussi. Il faut travailler."

Comme tous les précédents clubs de L2 qui ont eu l'honneur d'accueillir les Verts, le HAC va battre son record d'affluence de la saison cet après-midi.

"Plus de 24 000 spectateurs convergeront vers un vaisseau bleu aux guichets fermés depuis jeudi. C'est plus qu'à l'occasion de la réception de Bordeaux (23 055). Un record !" souligne aujourd'hui Paris-Normandie. "Pour les garçons, c'est une fierté de jouer dans un stade rempli" assure Luka Elsner. "Ils donnent, beaucoup, et partager ce moment avec autant de monde, c'est un plaisir. Ça en dit long sur la reconnaissance du travail effectué."

Ça en dit long aussi sur la popularité des Verts ! Les protégés de Laurent Batlles continuent d'attirer les foules dans tous les stades alors qu'ils ont raté leur saison et doivent encore cravacher pour assurer leur maintien malgré un budget deux fois plus important que celui du très solide leader havrais...

Comme le rapporte la Pravda, la Fédération Française de Football a missionné le cabinet de recrutement Spencer Stuart pour trouver un successeur à sa Directrice Générale Florence Hardouin, mise à pied et sur le point d'être licenciée. Un ancien dirigeant stéphanois fait partie des trois noms cité par le quotidien sportif.

"Parmi les profils possibles figure celui de Cyril Linette, qui a fait part de son intérêt pour le poste. L'ancien journaliste et directeur des Sports de Canal + (2008-2015) puis directeur général du groupe L'Équipe (2015-2018) a géré le partenariat entre la FFF et le PMU, dont il était le directeur général de 2018 à 2021. Linette cultive aussi des rapports de confiance avec Philippe Diallo depuis de longues années.

Dans le cercle des dirigeants du football français, le nom de Vincent Tong-Cuong (52 ans), actuel vice-président délégué de CAA Eleven, une agence de marketing sportif qui travaille pour l'UEFA, est aussi cité comme un profil intéressant. Mais lui-même n'a pas fait acte de candidature. Tong-Cuong a été directeur général de l'ASSE (2004-2009) et a travaillé à la LFP (1998-2001).

Jean-François Vilotte, ancien président de l'Arjel (Autorité de régulation des jeux en ligne, 2010-2014) et ex-directeur général de la fédération française de tennis (2018-2021), figure également parmi les candidatures envisagées."

Oui, c'est un Pararis qui arbitrera nos monstres gentils cet après-midi. En conférence de presse, l'attaquant guadeloupéen du club doyen Josué Casimir a évoqué la réception des Verts.

"Franchement, c’est un très beau match à jouer, une très belle affiche. Nous sommes contents de jouer ces matches, nous sommes professionnels pour ça. Le stade sera plein, je tiens à remercier les supporters qui fêtent leur anniversaire [les Barbarians fêtent leurs 30 ans, ndp2]. J’espère que ce sera une belle fête et que le résultat va suivre. On bosse au quotidien pour être récompensé le week-end. Vu ce qui s’est passé au match aller, je pense que les Stéphanois auront un surplus de motivation, ce qui est tout à fait légitime.

Les Verts sont sur une bonne dynamique, je crois qu’ils sont sur une série de 6 matches sans défaite. C’est normal de vouloir venir et de casser le leader. Le plus important, c’est nous, notre projet de jeu et ce que l’on veut accomplir. Le dernier quart d’heure de nos matches est celui où on met le plus de buts. Pour être sincère, on sait qu’à l’entame du dernier quart d’heure, vu comme on bosse, on peut mettre beaucoup plus que l’adversaire. Mais ne doit pas attendre les 15 dernières minutes pour jouer. Si on peut se mettre à l’abri bien avant, on le fera."

Champion de France U17 en 2013 aux côtés de Léo Pétrot, Jonathan Bamba, Allan Saint-Maximin and co sous la houlette de l'excellent duo Gilles Rodriguez - Lionel Vaillant, Cazim Sujic aura attendu son 70e match de Série C avec Plaisanse pour trouver le chemin des filets dimanche dernier contre Mantoue d'une volée du droit.

S'il reste lanterne rouge de la 3e division à 4 points de l'avant-dernière place synome de play-offs, le natif de Saint-Priest-en-Jarez a reçu les éloges de son entraîneur à l'issue de cette rencontre de la 31e journée. "Pour moi, Suljic est le meilleur milieu de terrain de notre effectif" a en effet déclaré Matteo Abbate.

Avant de disputer demain son 150e match de L2 contre le leader havrais, Anthony Briançon s'est confié au Progrès. Extraits.

"Porter le brassard de capitaine, c’est une fierté. Je ne m’en suis jamais servi pour manquer de respect ou être au-dessus des autres mais pour apporter ma niaque, mon mental et ma bienveillance. Ici, à Saint-Étienne, on n’était pas prêt à jouer le maintien au départ. On ne nous a pas recrutés pour ça. On s’est finalement retrouvé dans cette situation et on a eu un déclic, peut-être un peu tard. Mais on l’a eu, grâce à des valeurs de solidarité et de battant pour se relever.

Tout cela et les arrivées au mercato d’hiver font que la dynamique est aujourd’hui meilleure. Est-ce qu’on est vraiment prêt à jouer le maintien ? Je ne sais pas. En fait, c’est comme tout : c’est un état d’esprit. Il faut entrer sur le terrain avec l'intention de tout arracher et gagner. Jouer la montée, c’est très difficile aussi. Je l’ai vécu à Nîmes. Pendant deux ans, on a lutté pour se sauver et cela n’a pas été plus dur que de garder le rythme pour accéder à la Ligue 1 quand on a réussi à le faire."

En conférence de presse avant de recevoir Rodez, Philippe Hinschberger s'est livré à une petite comparaison entre les deux déplacements récents de l'Amiens SC, d'abord à Sainté, puis au Paris FC de Morgan Guilavogui, impliqué sur les deux premiers buts. Confirmant notamment que jouer les Verts reste une source de motivation.

"On a envie de mettre un peu plus d'émotion dans nos matchs que contre le Paris FC. C'est vrai qu'à Charléty, jouer devant 1500 personnes, ce n'est pas glamour. À Saint-Étienne, ça pulse un petit peu plus. Mais Saint-Étienne, ce n'est pas tous les week-ends. Il faut qu'on soit capables de faire nos matchs.

Ce n'est pas que l'affluence qui a joué à Saint-Etienne. Tu as du monde, ça motive, tu n'as pas envie de passer pour des cons devant 30000 personnes. Tu sais que tu dois hausser ton niveau de jeu contre une bonne équipe. Mais à Saint-Étienne, c'est surtout leur profil d'équipe qui fait que tu as des ouvertures à chaque récupération. On a eu 23 balles de contre à négocier, c'est du jamais vu. Paris FC, ce n'est pas du tout pareil, ce n'est pas une équipe qui met beaucoup de rythme."

Pour passer en force demain au Havre, et ramener les 3 points, Laurent Batlles a choisi un groupe de 19.

Un joueur supplémentaire sans doute en prévision d'un éventuel forfait de Cafaro (souffrant depuis hier d'un torticolis).

Au delà, son groupe est sans surprise, cohérent avec les précédents, à la notable exception du retour d'Etienne Green, comme n°2, à la place de Mathieu Dreyer.

Alors que deux défenseurs centraux (Giraudon et Nadé) vont cirer le banc, Louis Mouton et les jeunes attaquants du centre de formation restent eux, en dehors du groupe.

Gardiens : Gautier LARSONNEUR; Etienne GREEN.

Défenseurs : Mickaël NADÉ; Saïdou SOW; Jimmy GIRAUDON; Dennis APPIAH; Léo PÉTROT; Anthony BRIANÇON; Niels NKOUNKOU.

Milieux de terrain : Benjamin BOUCHOUARI; Thomas MONCONDUIT; Dylan CHAMBOST; Mathieu CAFARO; Victor LOBRY; Lamine FOMBA.

Attaquants : Kader BAMBA; Lenny PINTOR; Jean-Philippe KRASSO; Ibrahima WADJI.