Bastia a imité les Stéphanois
17/12 11:29
Prochains adversaires des Verts (mardi soir à Geoffroy-Guichard), les Bastiais ont copié en tout point les Stéphanois hier. Eux aussi ont concédé un match nul et vierge contre un relégable (QRM) après avoir été dominés et mangés dans les duels notamment en seconde mi-temps. A l'instar de Gautier Larsonneur (homme du match contre Bordeaux), Johny Placide a réalisé plusieurs parades décisives et réalisé un match "géant" dixit Corse-Matin. Aussi faibles offensivement à Furiani que les Verts l'ont été quelques heures plus tôt au Matmut Atlantique, les Bastiais, qui ne comptent que 2 points d'avance sur les premiers relégables girondins, viendront quand même à GG pour gagner selon leur entraîneur Régis Brouard.
"Saint-Etienne a fait match nul à Bordeaux, les Verts ont souffert en seconde mi-temps. On a regardé le match bien sûr. On s'était donné l'objectif de gagner au moins un de nos deux derniers matches de l'année. Il n'y a pas de raison de ne pas avoir la volonté et l'ambition d'aller gagner à Saint-Etienne. Ils sont dans une période un peu plus compliquée, difficile. Il nous faut bien récupérer car on a quelques petits bobos d'après le corps médical. Il y a des petits problèmes musculaires car ça a été dur pour nous contre QRM, il faut l'admettre. Charles Traoré a dû sortir, il souffre d'une contracture à l'ischio. On espère que ce n'est pas trop grave. On va essayer de récupérer ces deux jours et on va regarder ça."
On rappellera que Johny Placide (photo) en avait pris 5 la saison dernière à Geoffroy mais qu'hélas Jean-Philippe Krasso (passeur décisif puis auteur d'un quadruplé) n'est plus là...
Les Vertes mettent une piquette à Bordeaux
17/12 10:01
Hier dans la foulée des garçons, les filles de Laurent Mortel défiaient Bordeaux, lanterne rouge de D1 dans un match (presque) décisif pour le maintien.
En cas de victoire, les Amazones savaient en effet qu'elles avaient l'occasion de prendre leur distance avec la zone rouge. Si les garçons ont courageusement, mais laborieusement, ramené un nul, les filles ont brillamment dominé les débats 4-1.
Malgré un début de match pénible et un but rapidement encaissé (8è) suite à un cafouillage, elles ont su égaliser rapidement sur une belle action collective conclue par un pion de Caputo. Supérieures dans le jeu, nos Vertes étaient plus dangereuses et ont su concrétiser en seconde période, d'abord grâce à Bataillard (51è) de la tête sur corner, puis elles ont tué le suspense dans le dernier quart d'heure avec deux pions de Browne (75e) et Elmore (81e). Malgré d'autres occasions de corser l'addition le score ne bougera plus.
Il fait le bonheur des filles qui terminent l'année et la phase aller sur une 3è victoire en 4 matchs, à la 8ème place, avec 10pts, soit respectivement 4pts d'avance sur Lille (11è) et 5pts sur Bordeaux (12è), les deux relégables.
Laurent Mortel savourait à l'issue du match : "On a eu une entame difficile, mais on a laissé passer l’orage en jouant en bloc et on est vite revenus dans le match. Je suis très content parce que ce championnat est un rouleau compresseur. On savait qu’après les grosses équipes on serait capables de signer des victoires contre nos concurrents directs. Maintenant, on va pouvoir couper un peu pendant les fêtes et profiter de nos proches."
Les Vertes ont désormais rendez-vous après la trêve contre Reims (4è), à domicile, le 10 janvier (18h30).
Tout le monde s'est mis par terre
17/12 09:22
Comme la rapporte Le Progrès, Dylan Batubinsika se satisfait du point pris hier sur le terrain des relégables girondins, qui ont gardé leur cage inviolée pour la première fois depuis l'arrivée de leur entraîneur Albert Riera il y a 2 gros mois.
"On a mis fin à notre série négative dans un stade qui était plein [37 658 spectateurs, record de la saison en L2, ndp2] . C’est bien de repartir d’ici avec un point. On a reçu des idées de jeu de la part du nouveau coach mais il a surtout insisté sur la mentalité et l’intensité à mettre pendant les matches. Je pense qu’on a pu le voir : tout le monde s’est mis par terre pour défendre, pour attaquer quand on a pu le faire. Par rapport aux cinq derniers matches, je pense qu’on a affiché une meilleure mentalité."
Un collectif fabuleux
17/12 08:57
Dominique Rocheteau a évoqué ses vertes années hier sur France Info.
"Ce qui faisait la force de notre équipe à Saint-Etienne ? On était des joueurs qui avaient été formés ensemble, avec deux très bons joueurs d'une super mentalité qui sont venus de l'étranger, Ivan Curkovic et Osvaldo Piazza. C'était le collectif qui primait, c'est ce que l'on m'a appris là-bas. Quand je suis arrivé à 16 ans, pour moi le football, je jouais comme ça mais je n'avais pas cet esprit collectif. Et ça, c'est Saint-Etienne qui ma l'a apporté. Avec cet état d'esprit, on peut arriver à faire des choses fabuleuses. C'est ce que l'on a fait, sans star, avec des joueurs formés ensemble. C'était une équipe de copains. Plus de 40 ans après, on continue à se voir alors que chacun a fait sa vie. On continue à se voir chaque année et ça c'est fabuleux !"
Au sifflet mardi, ce sera Kherradji
17/12 08:32
Abdelatif Kherradji sera au sifflet ce mardi à 20h45 dans le Chaudron pour le dernier match de de la phase aller qui opposera les Verts aux Bastiais. Cet arbitre de 38 ans a déjà arbitré une rencontre entre les deux équipes cette année. Le 31 janvier, l'ASSE avait fait l'un des ses plus mauvais matches de 2023 en s'inclinant 2-0 à Furiani.
On rappellera qu'Abdelatif Kherradji avait sifflé à tort le 13 mai un penalty pour Laval, qui avait battu les Verts 2-1 à Francis Le Basser. Le 2 juin, il a eu la chance d'officier devant 39 873 spectateurs dans le Chaudron à l'occasion du dernier match de la saison gagné contre le VAFC. Cette saison, il a dirigé un match de l'ASSE, remporté 2-1 à d'Ornano.
N3 : Sainté a battu Saint-Priest (2)
17/12 07:36
Entraîneur de Saint-Priest, Michaël Napoletano revient dans Le Progrès sur la défaite concédée hier par son équipe face à la réserve de Razik Nedder.
"Je suis très énervé de perdre de cette manière. Sur une erreur individuelle, on affiche une mauvaise gestion d’une longue transversale. On s’arrête, en pensant que le ballon sort en 6 mètres, et on se fait punir, alors qu’on était revenu à 1-1 sur un très beau but. L’arbitre qui oublie encore un penalty flagrant, ça commence à faire beaucoup. Je ne comprends pas ses décisions : on nous dit que le joueur est touché, mais qu’il tombe trop facilement, c’est assez incroyable. Même si l’AS Saint-Étienne était renforcée, elle ne nous pas proposé grand-chose. On a dominé mais manqué de justesse."
🙌 Les buts du groupe Réserve face à l'@assaintpriest (2-1), signés Cheik Fall puis Maxence Rivera ! 👊 pic.twitter.com/Swxhfc5oUI
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) December 17, 2023
On stoppe l’hémorragie
16/12 23:15
Ayant joué ce samedi son 42e match officiel sous le maillot vert, le capitaine stéphanois Anthony Briançon a commenté le match nul et vierge de son équipe à Bordeaux, comme le rapporte Le Progrès.
"On stoppe l’hémorragie et il fallait le faire. On aurait aimé gagner ce match et on a eu les opportunités en première période d’ouvrir le score. Je pense que la première période est très cohérente dans nos sorties de balle, la tenue du ballon dans la partie haute du terrain. Après, il y a ces séries négatives qui font que, des doutes viennent s’immiscer. C’est difficile à expliquer mais je pense que sur une série un peu plus positive, la seconde période aurait été différente. Pour autant, on est resté soudé et c’est ce qu’il faut retenir. Il y a eu pas mal de chamboulements. C’est un travail un peu dans l’urgence. Il y a deux matches à gérer. Après, on aura l’occasion de travailler plus sur les principes fondamentaux que le coach veut mettre en place. Il fallait montrer un bel état d’esprit et je pense qu’on a répondu présent."
Makhtar en patron contre Saint-Trond
16/12 22:00
Makhtar Gueye, qui a fêté ce mois de décembre ses 26 ans, a marqué ce soir les deux premiers buts de la victoire (3-0) du RWD Molenbeek contre Saint-Trond lors de la 18e journée de L1 belge. L'ancien avant-centre sénégalais des Verts a claqué 8 pions cette saison en en 16 matches de championnat (14 titularisations).
— need live stream? follow @GoalSpotHD (@EsanJulian64568) December 16, 2023
— need live stream? follow @GoalSpotHD (@EsanJulian64568) December 16, 2023
Diony dépasse Sissoko
16/12 21:44
17e attaque de L2 avec seulement 17 buts marqués en 18 matches, l'ASSE a encore montré de grosses lacunes offensives ce samedi à Bordeaux. N'ayant plus trouvé le chemin des filets depuis son but du 30 octobre contre Angers, Ibrahim Sissoko reste bloqué à 8 pions et rétrograde à la 3e place d'un classement des buteurs toujours dominé par le Caennais Alexandre Mendy.
Rejoint ce samedi par Pierre-Yves Hamel et Gauthier Hein, le numéro 9 des Verts est désormais devancé par son homologue angevin Loïs Diony, buteur à Troyes. L'ancien flop offensif stéphanois n'a pas eu besoin de mettre le moindre penalty pour dépasser l'actuel avant-centre de Sainté, lequel a claqué la moitié de ses pions sur peno...
L'ASSE recule à la 10e place
16/12 21:19
Si les Verts ont mis fin aujourd'hui à leur série de 5 défaites consécutives en championnat, ils n'ont pris qu'un petit point sur le terrain des relégables girondins. L'ASSE cède encore du terrain dans la course à la montée.
Sainté compte désormais 12 points de retard sur le leader angevin, 10 sur Auxerre, 9 sur Laval, 6 sur Grenoble, 5 sur le 5e Pau. Revenus à 2 longueurs de Guingamp et Ajaccio, les Stéphanois sont désormais dépassés par le Paris FC et Caen...
Il a un point ODO
16/12 17:55
Le nouveau coach des Verts, Olivier Dall'Oglio, s'est confié à beIN Sports après la rencontre :
"Je suis un peu fatigué bien sûr. Je pense que les joueurs aussi sont fatigués. Il y a deux choses. Il y a le point déjà. C'est un point important, je l’ai dit aux joueurs. Je pense que c’est un point de bascule pour nous. C’était important de casser la mauvaise série. Ça c'est la première des choses. On a souffert en deuxième mi-temps. Bordeaux a été dominateur en seconde période mais on a montré quand même quelques qualités d’état d’esprit, mentales et tout… C'est ce que je voulais voir en priorité, je l’ai vu et je veux le revoir.
Si on n'a pas fait la meilleure des deuxièmes mi-temps par rapport à la première qui était intéressante, c’est par rapport à la possession. On n’a pas gardé le ballon, on s'est affolé. Je pense que sur la fin de la première mi-temps, on a perdu un ou deux ballons, ça nous a fait un peu douter. s'est mis à douter. On est rentré sur la deuxième avec un peu de fébrilité Je pense que Bordeaux a monté son niveau à ce moment-là.
Ça nous a mis en difficulté, on n’a pas pu récupérer le fil en fait donc on n’a fait que défendre. C’est un point de progression pour nous. Gautier a fait le match qu'il fallait, il est là pour ça. Il a fait un très, très bon match. Mais je félicite aussi tous les autres joueurs parce que dans la situation où on est, ce n'est pas évident. On sent que parfois il y a des doutes. Il manque encore des choses, des petites coordinations. Mais j'ai vu des garçons qui ne voulaient pas prendre de but. Ça a été chaud mais on n’a pris de but et ça c'est important.
Le mercato, on va rediscuter, il n’y a rien qui est défini. Mais il faut certainement étoffer ce groupe ? Il y aura certainement un attaquant dans la profondeur. C’est qu’on a dit, ce que l’on va rechercher. Des latéraux, au moins un latéral certainement. A droite mais s’il peut jouer sur les deux côtés, ce sera bien aussi. On a des blessés qui peuvent durer un peu quelque temps, Bentayg, c’est un peu embêtant. On verra aussi s’il ne faut pas renforcer un peu plus l’attaque sur les côtés pour mettre du nombre aussi. Il y a la CAN aussi, ça inquiète tous les coaches, moi aussi. On est très attentif à ça."
N3 : Sainté a battu Saint-Priest
16/12 17:39
L'équipe réserve a fini l'année par un précieux succès contre le 2e du championnat Saint-Priest cet après-midi à Aimé-Jacquet lors de la 12e journée de N3.
Suite à un dédoublement entre Maxence Rivera et Maedine Makhloufi, Cheikh Fall a ouvert le score à la 62e minute. Si les visiteurs ont égalisé à la 80e, Maxence Rivera a inscrit le but victorieux en renard des surfaces à la 87e suite à tir relâché de l'entrant Youssef Njoya Ngapout qui avait gratté un ballon haut.
La compo : B.Fall- Djile, Owusu, Sidibé, Makhloufi (Nzuzi, 70') - Gauthier, Amougou (Njoya, 84'), C.Fall - Rivera, Othman (Mayilla, 62'), Aiki (Kies, 62).
La réserve remonte à la 4e place, à égalité avec les vilains troisièmes, tenus en échec à domicile par la lanterne rouge Ain Sud.
La réaction de Razik Nedder :
"J'ai trouvé qu'on a fait un bon match de manière générale. On a manqué de jeu quand même en première période. La consigne à la mi-temps était de produire un peu plus de jeu. On avait pris une option différente aujourd'hui. D'habitude on va chercher haut, on est au pressing. Mais face à cette équipe qui est bien meilleure quand elle n'a pas le ballon, qui a la ligne d'attaque la plus performante de la poule avec beaucoup de vitesse et de percussion, on s'est adapté. Cette équipe est vraiment armée pour monter, elle va se battre avec La Duchère.
On a pris l'option de laisser le ballon, de se mettre en bloc un peu plus bas. Par contre à la récupération l'objectif était de faire un peu plus de jeu que ce qu'on a pu faire sur la première mi-temps. La première période était plutôt équilibrée. On a montré beaucoup plus de maîtrise en seconde période. On a réussi à mettre du liant dans ce que l'on faisait. On avait une équipe joueuse aujourd'hui. Quand on a Gauthier, Amougou et Fall au milieu, il faut joueur au foot. Si on veut faire de la bagarre, c'est compliqué.
Quand on a réussi à faire circuler le ballon et à mettre notre football en place, ça a été beaucoup plus simple pour nous cette deuxième mi-temps. Le premier but est la conséquence et la suite logique de notre bon travail et de notre bonne période. On ouvre le score sur une action bien construite. On avait déterminé des zones à attaquer. C'est un match qu'on a très bien bossé, je tiens à saluer le travail de Romain Marée à la vidéo. Après notre ouverture du score, on a rapidement concédé l'égalisation car on a un peu trop reculé.
Finalement on finit par arracher la victoire, encore une fois les rentrants ont répondu présent. Quand on a repris l'avantage, on a su cette fois ne pas reculer, on a bien géré la fin de match. On n'a pas laissé Saint-Priest nous mettre des ballons dans la boite. Face à une équipe difficile à jouer, on a fait un match d'un bon niveau. On est vraiment satisfait du contenu de notre match, de la bonne série aussi. Sur les 6 derniers, matches, on en a perdu qu'un. On a fait 3 victoires et 2 nuls. C'est une réelle satisfaction dans cette poule de pouvoir faire une telle série.
On vit une première partie de saison pas évidente. On sait que lorsque que le club traverse des zones de turbulence comme on est en train de le vivre, ce n'est jamais simple pour la réserve. Il y a un lien direct avec l'équipe professionnelle. Notre première partie de saison a été délicate et éprouvante. Il était important de faire une bonne série pour ne pas prendre le feu. Malgré une équipe changeante, on a réussi à créer une certaine dynamique, à amener le groupe avec nous. Aujourd'hui les garçons se sont battus commes des lions, on n'a pas grand chose à leur reprocher.
On voit que Maedine qui joue rarement titulaire a répondu présent, il a fait un très bon match et a fait une super passe décisive sur notre premier but. Je suis satisfait aussi des joueurs qui sont entrés en jeu. On a un vrai groupe. On a u groupe qui avance aussi dans le contenu. On gagne en maturité, ça nous permet de gagner ces matches-là. On sait être un peu plus pragmatiques quand il faut l'être sur une certaine période. Je suis satisfait de que l'on a pu faire sur cette première partie de saison dans le contenu. En termes de points, j'aurais aimé en avoir quelques uns de plus que ces 18 en 12 matches pour être encore un peu plus à l'abri.
On sait qu'il y a beaucoup d'animosité lors de nos matches. On l'a vu encore aujourd'hui. Les conditions de jeu nous permettent de jouer à domicile mais dans l'atmosphère de jeu, on est presqu'à l'extérieur. Il y encore beaucoup de gens de l'équipe adverse qui se sont déplacés aujourd'hui, on n'avait pas l'impression de jouer à domicile. Il y a beaucoup d'animosité, à chaque c'est des matches de coupe. Pour nos adversaires, c'est un peu le match de gala de l'année quand il joue notre réserve, celle des vilains ou Clermont.
On sait que si on joue une saison avec des matches au couteau pour se sauver, avec une équipe de jeunes joueurrs on ne sera pas forcément armés. Il est donc important pour nous de prendre régulièrelent des points et de se mettre dans une situation où on aurait un peu plus le feu au niveau comptable. Les garçons sont sur le pont depuis début juillet pour certains d'entre eux, ils ont vraiment de vacances. On va accompagner notre équipe professionnelles jusqu'au match de mardi contre Bastia."
Un point c'est tout
16/12 17:00
Les Stéphanois ont stoppé l'hémoragie. Après 5 défaites consécutives en L2 et une élimination en Coupe de France, ils ont ramené un point de Bordeaux (0-0).
Pour sa première, Olivier Dall'Oglio est resté dans les chaussons de son prédecesseur avec un 4-1-4-1 alignant le trio Monconduit - Moueffek - Bouchouari au milieu et Chambost et Cafaro sur les ailes, le premier à droite, le second à gauche. Seul changement par rapport à Laurent Batlles.
Et sans grand changement sur la composition, il n'y eu guère d'évolution dans le jeu stéphanois. Timorés, timides, ils n'ont pu se procurer que deux demi-occasions en première période par Appiah qui oubliait de frapper alors qu'il était en bonne position, et Chambost qui butait sur la défense bordelaise. Hormis cela, les locaux n'ont pas lâché le contrôle du match. La seconde période fut identique et largement dominée par Bordeaux. Seule une frappe cadrée de Sissoko (la seule des Verts du match) a fait trembler le Matmut. De l'autre côté, Gautier Larsonneur fut impérial dans toutes les situations où il a dû intervenir, sauvé par la maladresse des Bordelais à deux reprises et pas sa barre transversale touchée par ses propres défenseurs qui tentaient de dégager un ballon.
Au classement, les Verts restent 8e en attendant les matchs du soir.
Nîmes n'est pas au niveau
16/12 12:11
Une semaine après l'élimination des Verts de la Coupe de France, de nombreux supporters stéphanois ne décolèrent pas. Après avoir gagné à Geoffroy-Guichard samedi dernier, les Nîmois ont concédé hier leur 5e défaite consécutive en championnat et sont bien partis pour descendre en National 2. A l'issue de cette rencontre perdue à domicile contre le GOAL FC devant 772 spectateurs, Frédéric Bompard a pointé les faiblesses de son équipe.
"On manque indéniablement de talent. Force est de constater que beaucoup d’équipes de National sont supérieures à nous. Ne me prenez pas pour un magicien ! Les tours de magie, je ne sais pas les faire. Ne me prenez pas pour un alchimiste ! Transformer le plomb en or, je ne sais pas faire. Mais ne tirez pas sur l’ambulance ! Ce sont des garçons qui jouaient la saison dernière en R1, en N3. C’est aussi pour ça qu’on manque de talent.
On venait de gagner contre Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard, ce n’est quand même pas rien. Je n’ai pas l’impression qu’on ait gagné à Saint-Etienne car quand je vois l’affluence aux Antonins contre le GOAL FC, mon Dieu... Ça n’a pas déplacé les foules, il y avait encore moins de monde que d’habitude. Quand on joue des matches à domicile dans un stade aussi vide que ça, c’est compliqué. Ce n'est pas une excuse, notre équipe n’est pas au niveau."
Force est de constater qu'elle a quand même eu le niveau pour sortir Sainté, bien aidée par le choix fait par l'ASSE d'aligner une équipe composée en grande majorité de joueurs de National 3... Aux Verts d'aller gagner cet après-midi à Bordeaux pour tenter de nous faire digérer cette impasse faite sur la Coupe !
Un nouveau trophée pour Bafé
16/12 10:33
Bafé Gomis (38 ans) n'a pas encore trouvé le chemin des filets en 13 matches (dont 5 comme titulaire) joués cette saison toutes compétitions confondues avec le Kawasaki Frontale. Si son tir au but a été arrêté samedi dernier par le gardien de Kashiwa Reysol, l'ancien attaquant stéphanois a remporté cette finale de la Coupe du Japon.
Un trophée de plus pour cet excellent attaquant, qui a remporté son premier titre il y a bientôt 20 ans avec son club formateur (champion de France de L2 en 2004). Pour rappel, il a également gagné une Coupe de France avec les vilains (en 2010) et a été sacré deux fois champion de Turquie avec Galatasaray (en 2018 et 2023).
Avec Al Hilal, le natif de la Seyne-sur-Mer (Var) a complété son palmarès. Il a gagné deux fois le championnat d'Arabie Saoudite (en 2020 et 2021), deux fois la Ligue des champions asiatiques (en 2019 et 2021), une Coupe du Roi (en 2020) et une Supercoupe d'Arabie Saoudite (en 2022).
Les Verts derrière Casino
16/12 08:43
Dans sa dernière édition, Le Progrès rappelle qu'une manifestation aura lieu demain à Saint-Etienne en soutien à Casino, endetté à hauteur de 12 milliards d'euros et placé en procédure de sauvegarde accélérée par le tribunal de commerce de Paris, en attendant sa reprise par Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière. Extraits.
"Ils nous ont soutenus pendant des années, on n’a que des bons souvenirs avec eux. Ce qui arrive est un crève-cœur. Je serai dans la foule, avec les gens qui travaillent et ont besoin de notre soutien" souligne Hervé Revelli. Les représentants syndicaux ont lancé un appel aux Verts, les anciens comme les nouveaux, ainsi qu’aux supporters de l’ASSE, dont le parcours est intimement lié à celui de Casino. "C’est une histoire vieille de 104 ans, rappelle Philippe Gastal, conservateur du musée des Verts. L’AS Casino, qui deviendra ensuite l’ASSE, a été créée en 1919. C’est bien plus qu’un partenaire, le mot est faible."
Casino s’est affiché à l’avant du maillot des Verts pendant 15 ans, de 1986 à 2001. "Ce n’était pas une époque flamboyante, mais on gagnait des matchs, on en perdait, on progressait, se souvient André Laurent, ex-président de l’ASSE. Tout ça avec le concours de Casino, qui était notre sponsor. Ça créait une ambiance extrêmement bénéfique. Maintenant, tout s’effondre de partout, ça me procure beaucoup de tristesse." "C’est comme sur le terrain, il faut être solidaire, exhorte Patrick Revelli." C’est une institution de plus qui risque de disparaître, c’est dommage pour la ville et le département."
Si l’ASSE, qui dispute une rencontre de Ligue 2 ce samedi à Bordeaux, n’enverra pas de représentant à la manifestation, des "marques de soutien internes" ont été transmises. "Le club connaît très bien la situation et la regrette, car Casino est un partenaire historique, avec lequel il n’y a jamais eu de problème », confie-t-on du côté du club stéphanois. Mardi, lors de la réception de Bastia au stade Geoffroy-Guichard, un encart Led rappellera l’engagement de Casino au sein du club."
Contre Grenoble en amical avant la réception de Laval
16/12 08:22
L'ASSE a annoncé hier qu'elle jouera un match amical à huis clos contre le GF38 le 6 janvier, les deux clubs ayant déjà été éliminés de la Coupe de France dont les 32èmes de finale auront lieu ce week-end là.
Reste à savoir si les Verts auront déjà rattrapé voire dépassé les protégés de Vincent Hognon en L2 avant cette rencontre programmée une semaine avant la reprise du championnat contre Laval dans le Chaudron.
Occupant actuellement la 5e place avec 4 points d'avance sur les Stéphanois (malgré un budget 3 fois moins important), les Grenoblois vont boucler l'année 2023 par deux matches contre les deux premiers non relégables (Annecy au Stade des Alpes et Concarneau au Moustoir).
Pour Babate, la coupe est pleine !
15/12 23:07
Recordman des victoires en Coupe de France (5 dont 3 avec l’ASSE, la dernière en 1977, année du dernier sacre stéphanois dans cette compétition), Dominique Bathenay est affligé par la récente élimination par Nîmes dès le 8e tour. Le légendaire milieu de terrain des Verts nous l’avait dit il y a 3 jours lors de son interview sur ODO. Babate l’a fait savoir aussi sur Europe 1. Extraits.
"Les Verts traversent une période un peu délicate. Ce match de Coupe de France contre Nîmes, surtout qu’ils le jouaient à la maison, aurait pu leur permettre de reprendre un peu confiance. L’important c’est de gagner, se qualifier, et passer un peu l’hiver tranquille. Ils n’ont pas fait le nécessaire, ils l’ont un peu négligé ce tour de Coupe de France alors que ça aurait pu les remettre un peu sur les bons rails. C’est vraiment dommage que ce club-là ait cette période très délicate. Ça va mal car on commence à perdre confiance…
Quand on commence à avoir peur de perdre, on n’a pas beaucoup de chances de gagner. C’est ce qui se passe maintenant à Saint-Etienne. Malheureusement, ils ont vécu samedi une nouvelle désillusion. Ça va être compliqué pour eux. Bordeaux a eu beaucoup de difficultés mais ils ont gagné leur match de Coupe à Angoulême 1-0. Ils vont recevoir Saint-Etienne avec cette victoire en poche. Elle leur a fait beaucoup de bien au niveau du mental. L’ASSE a voulu laisser au repos quelques joueurs. Ce n’est pas comme ça que ça marche. Dans la tête, l’important, c’est de gagner. Quand on gagne, on oublie tout, la fatigue. Et le mental est toujours là."
Cazim enfonce Nîmes
15/12 21:59
Si les Crocodiles ont éliminé les Verts de la Coupe de France samedi dernier dans le Chaudron, ils ont imité leurs victimes stéphanoises en enchaînant ce soir une 5e défaite consécutive en championnat. Relégable, le Nîmes Olympique s'est incliné à domicile (1-2) contre le GOAL FC, un de ses concurrents pour le maintien en N1. Formé à l'ASSE et sacré champion de France en U17 aux côtés de Léo Pétrot et Dylan Chambost, Cazim Suljic a délivré sur coup franc sa première passe décisive de la saison sur le but victorieux des visiteurs.
Lilian a dû faire deux fois ses valises
15/12 21:26
Dans la dernière émission de Dessous de Verts, Lilian Compan a rappelé qu'il avait dû partir deux fois de l'ASSE contre son gré : la première fois en 2005 quand il était joueur, la seconde en 2018 quand il était formateur.
"Ma blessure est arrivée au pire moment de ma vie de joueur. Je me blesse en réduisant le score lors d’un derby à Gerland. Je suis un joueur qui donne de ma personne. C’était mon dernier but, mon dernier match avec Saint-Etienne. C’est la mort dans l’âme que j’ai dû quitter Sainté. Je ne voulais vraiment pas quitter le club, on m’a vraiment poussé vers la sortie. Le départ pour Caen, ce n’est pas du tout mon choix. Ils veulent Mazure et je fais partie de la transaction. Je n’ai jamais eu de réponse à mes questions.
On m’a dit "appelle le coach", je ne l’ai jamais eu. Elie, je ne l’ai jamais eu. "Appelle le président". Je ne l’ai pas eu à l’instant T mais après. C’était soi-disant Elie mais je n’ai pas de réponse à ça. Je me suis battu, j’ai joué, j’ai marqué. Mais quand on a un tibia cassé, forcément, c’est plus difficile. Quand le coach ne veut pas te répondre, que le président ne veut pas te répondre… J’ai attendu, j’ai attendu et je n’avais pas de réponse donc la mort dans l’âme j’ai dû me résoudre à partir.
Je suis revenu à l’ASSE. J’étais assez proche de Caïazzo et je m’entendais très bien avec Dominique Rocheteau. Alors que j’étais à Cannes, Dominique m’a dit : "est-ce que ça te brancherait d’être entraîneur des attaquants de Saint-Etienne ?" A ce moment-là, c’était Bernard David le directeur du centre de formation. Je l’avais connu à Auxerre et je m’entendais très bien aussi avec lui.
Ça n’a pas pu se faire tout de suite, ils m’ont proposé de rentrer dans la cellule de recrutement PACA pour le centre de formation. Pendant un an, j’ai recruté des petits jeunes du Sud. L’année suivante, je suis entré au centre en tant qu’entraîneur des attaquants et adjoint de Laurent Batlles avec la réserve.
Travailler avec Laurent, ça a été vraiment un pur bonheur. J’ai appris beaucoup de lui. J’ai entraîné toutes les catégories des attaquants jusqu’aux pros. Galtier me faisait confiance dans les séances quand je m’occupais des attaquants pros. C’était génial. J’ai entraîné ensuite les U19 nationaux, c’était très bien.
Après, ça s’est un peu détérioré en interne et j’ai dû partir. Mes deux saisons en tant qu’éducateur n’ont pas été simples. Le fait d’être un ancien joueur crée beaucoup d’attentes mais aussi beaucoup de jalousies. Ça, ça a été un peu le point négatif. Le fait d’être là, d’être un ancien joueur, on te jalouse. Moi j’ai essayé de faire le mieux mon travail mais derrière il s’est passé ce qu’il s’est passé. Ce n’était pas forcément ma volonté de partir de Saint-Etienne.
Il y a des personnes qui sont là depuis de très nombreuses années qui commencent à te mettre des bâtons dans les roues. Pas qu’à moi. Il y a eu Jérémie, Laurent qui sont partis. A ce moment-là on avait un groupe d’éducateurs supers. Jérémie, Laurent et moi, on s’entendait super bien. Et finalement, tous les trois on est partis…"
Larso lucide sur notre niveau
15/12 17:46
En conférence de presse, Gautier Larsonneur a fait montre d'un franc-parler rafraichissant à 24h du déplacement à Bordeaux :
"On était sur un fil, on le savait, sur ces 10 matchs là. Il fallait être aveugle pour ne pas le voir. On était lucide, on savait qu’il fallait continuer à travailler. Malheureusement on a eu un peu moins de réussite. La tête de Touzghar contre Ajaccio, la semaine passée ça fait poteau rentrant de Picouleau (ndp² : le buteur nîmois). Il faut faire plus d’efforts. Travailler tous ensemble pour être plus hermétique. Avec le nouveau coach, ça rebat les cartes de tout le monde, il n’y a plus de statut, il n’y a plus rien. Tout le monde à des choses à prouver donc ça amène un renouveau dans le vestiaire. Il a des principes de jeu qu’il a essayé de mettre en place rapidement. On part à l’extérieur, on a un point au début du match, on va essayer de le défendre. Après si on ramène trois points de Bordeaux, ça sera très bien et à domicile on se doit de gagner mardi (ndp² contre Bastia). L’objectif principal c’est d’aller très très vite chercher le maintien, et une fois que le maintien est acquis, si c’est en février-mars, ça voudra dire qu’on peut espérer quelque chose. La Ligue 2, c’est compliqué on voit que tous les ans, il y a des grosses écuries qui galèrent. Bien sûr on n’a pas envie de jouer la 10ème place, je ne suis pas venu ici pour ça, mais chaque chose en son temps. Il faut faire preuve d’humilité, aujourd’hui on a 24pts, ça n’empêche pas qu’au fond de ma tête j’ai l’objectif de monter."
ODO priorise l'état d'esprit
15/12 17:35
Même s'il avoue avoir eu peu de temps pour installer ses principes de jeu, Olivier Dall'Oglio a martelé en conférence de presse à la veille du déplacement à Bordeaux que le plus important à ses yeux était l'état d'esprit :
"Il n’y a pas trop de blessés. Il y avait des petites interrogations avec Stéphane Diarra, il a fait sa semaine. J’ai un groupe assez élargi à ma disposition, il y a des choix à faire sur le groupe qui partira à Bordeaux. Je veux que les garçons qui ne sont pas dans le groupe ne se découragent pas. Je les avais vus sur leur comportement dans les matchs grâce à la vidéo, qui était intéressante, mais de les voir à l’entrainement c’est encore différent. Il y a pas mal de jeunes qui sont vraiment intéressants. Je les connais moins que ceux qui sont professionnels depuis quelques années, mais ça amène quelque chose d’autre. Il faut aller vite, je répète aux joueurs d’être très présents, très professionnels. Je ferai un retour aux joueurs après le premier match, que les joueurs sachent ce qu’ils ont à faire, c’est ce qui m’intéresse le plus. La priorité des priorités c’est l’état d’esprit. Je l’ai dit toute la semaine. Je l’ai dit ce matin, je le redirai avant le match. Je veux voir un état d’esprit conquérant, je veux des mecs courageux et qui font des efforts les uns pour les autres. C’est surtout ce que je veux voir.
J’ai pas trouvé le groupe atteint. Je l’ai trouvé attentif, concentré, plutôt sain. Je veux qu’ils retrouvent de la confiance. Je vais me concentrer sur le contenu et les valeurs qui vont animer l’équipe. A chaque match il faut trouver une amélioration. Et s’il y a tous ces ingrédients, on aura des résultats. On reste très ambitieux, mais c’est pas la peine d’annoncer des choses. Si on continue à avoir ce jeu de possession, on doit mieux se protéger à la perte de balle. Les pertes de balle dans le rond central sont difficiles à gérer par la suite. Je ne veux plus m’exposer aux 4 vents.
Il y aura neuf jours de coupure. On les fera revenir 2 jours entre les fêtes car il y aura un gros travail physique. On fera une opposition contre Grenoble."
Le premier groupe d'ODO
15/12 17:32
Pour son premier match en tant qu'entraîneur des Verts, Olivier Dall'Oglio a convoqué un groupe de 18 joueurs.
On retrouve quelques surprises avec le latéral gauche Darling Bladi. Florian Tardieu, habituel titulaire, sera absent, non par choix du coach, mais simplement parce qu'il est suspendu pour accumulation de cartons jaunes. Il est suppléé par Thomas Monconduit qui fait donc son retour. En revanche, Maxence Rivera est absent, tout comme Mathis Amougou et El Hadji Dieye, pourtant les jeunes les plus en vue lors de la défaite contre Nîmes en Coupe de France.
👥 Les 18 Verts convoqués par Olivier Dall'Oglio !
— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) December 15, 2023
🔜 #FCGBASSE (ce samedi, 15h) pic.twitter.com/5yvIAYR90T
L'un des plus beaux moments de sa vie
15/12 07:41
Dans Dessous de Verts, Lilian Compan se remémore ses années de joueur à l'ASSE. C'était l'époque où les joueurs étaient vraiment Verts et fiers. L'époque où le club ne balançait pas un match de Coupe quand il jouait la montée... Extraits.
"Saint-Etienne, ça a été vraiment ma volonté. Beaucoup de proches, même mon agent, m’avaient déconseillé de venir à Sainté car les Verts, à ce moment-là, c’était pas ça du tout ! Deux éléments ont joué. Pierre Repellini est un Hyérois comme moi. Quand j’étais tout jeune, il nous a amenés deux ou trois ans jouer contre Saint-Etienne et voir un match de Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard. Moi ça m’a marqué. A l’époque j’étais jeune, j’étais forcément fan de l’OM car j’habitais à côté de Marseille. Mais Saint-Etienne m’a marqué, c’était la première étape d’aimer ce club. La deuxième, ce qui m’a vraiment motivé à venir à Sainté, c’est Frédéric Antonetti. Fred, il ne parle pas beaucoup. Par contre quand il parle, il va droit au but. Je voulais travailler avec cette personne-là. Sur le terrain, j’étais quelqu’un qui ne lâchait rien. J’étais un buteur qui pesait sur les défenses, qui les agressait. Ça reflétait parfaitement l’état d’esprit de Fred à ce moment-là.
Je me souviens d’un match en février contre Gueugnon. Je me bloque le dos le midi du match, je n’ai pas pu jouer. Il neigeait avec des flocons de trois centimètres à Geoffroy-Guichard. On perd 3-0, on est derniers de Ligue 2. Pendant un mois, je n’ai jamais vécu ça dans ma carrière – pourtant je suis quelqu’un d’apprécie à Saint-Etienne – je ne pouvais plus vivre, même aller faire des courses. Voir mes enfants revenir à la maison en pleurs parce que je me faisais insulter à l’école. « Ton père, il est nul. » Pour moi qui suis très famille, ça a été un moment vraiment pas agréable. Je pense qu’on tous vécu ça, certains encore plus mal que moi. A un moment on se dit : « Pourquoi on se bouge le cul ? Ouais, on n’est pas bon mais on se fait défoncer. » Fred était là pour nous aider. Ça a été un entraîneur mais aussi un père pour nous aiguiller.
Fred est pour beaucoup dans la montée. Il a su garder les cadres comme Jérémie, Vincent, Julien, moi. Sa colonne vertébrale, c’était nous. Il a su bonifier certains joueurs qui étaient un peu dans l’anonymat sytle Hellebuyck. Il a recruté de très bons joueurs qui n’étaient pas connu comme Ilunga. Il a fait éclore Nico Marin. Fred a été très, très bon avec son compère Villanova. Ils ont été très bons dans le recrutement. Comme on avait un socle très solide en termes de caractère en en termes d’homme, c’est là qu’est né un groupe et c’est pour ça je pense qu’on est allé au bout.
Il y a deux matches qui sortent du lot. Une victoire et une défaite. La demi-finale contre Sochaux, j’ai vécu peut-être l’un des plus beaux moments de ma vie. Même si on a perdu. Cette ambiance dans un stade historique… On a tout donné. Quand je dis tout donné, c’était même pas capable de faire deux mètres de plus. Anéantis. Moi j’ai perdu trois demi-finales de Coupe de la Ligue, je n’ai jamais connu le Stade de France. J’aurais tellement voulu le connaître tout vert… Bon, ils l’ont connu plus tard, ils l’ont gagnée, c’est génial mais j’aurais bien voulu faire partie de ces joueurs-là.
Et surtout, même si on montait, on voulait écrire une ligne sur le palmarès de l’ASSE. Tous dans ce groupe. Ce titre de champions de Ligue, ça a été notre récompense. On est très fiers de faire partie du palmarès de Saint-Etienne. Ce titre obtenu au terme d’un match fou avec ce but de Damien contre Châteauroux a créé des liens entre nous, forcément. Comme les joueurs de 1976. J’ai joué avec les anciens Verts à Lens et à Toulon, j’ai vu Damien. Il fait partie de cette équipe. On savait tous très bien qu’en remontant en L1, Sainté allait redevenir un gros club et que ça allait changer beaucoup nos carrières. Mais on se devait de le faire. Des joueurs peuvent se dire : « Je vais monter mais on va me dégager ». Parfois il y a des équipes qui ne montent pas à cause de ça. Là, non. Tout le monde savait que ça pouvait se passer mais on voulait vivre ça. On a joué le jeu au maximum."
La fête au Matmut (2)
15/12 06:47
"Le cap des 35 600 billets vendus a été franchi. Programmé demain à 15h00 au Matmut Atlantique, le match entre Bordeaux et Saint-Etienne constituera donc le record d'affluence cette saison en Ligue 2" souligne la dernière édition du quotidien Sud-Ouest. Pour rappel, c'est Geoffroy-Guichard qui détenait ce record. 35 563 spectateurs avaient assisté dans le Chaudron à la défaite des Verts contre le Paris FC le 4 novembre.
Diony se donne
14/12 21:48
Loïs Diony, qui avait heureusement raté son dernier match d'octobre à Geoffroy-Guichard, a remporté le trophée UNFP du meilleur joueur de L2 de novembre. Comptant désormais 10 points d'avance sur les Verts alors qu'il en avait un de moins en repartant du Chaudron, le numéro 9 du SCO se confie dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest. Extraits.
"Je suis un joueur qui donne beaucoup sur le terrain. J’adore faire chier les défenseurs, qu’ils ne puissent pas relancer tranquillement. J’ai toujours aimé faire ça : courir, harceler la défense et on a vu que lors de certains matchs importants, on a marqué grâce à ça. Je montre ce que je suis capable de faire. Marquer, faire marquer, provoquer des penaltys, et ce travail de l’ombre, avec le pressing et des courses répétées où je n’ai pas forcément les ballons. C’est un tout, c’est moi, c’est mon style.
Le staff analyse les adversaires, moi aussi. Je sais toujours qui relance le mieux des deux défenseurs centraux. Ensuite, on se dit qu’il faut plus laisser la balle à l’autre. Contre Bordeaux, par exemple, on savait que Barbet était un très bon relanceur. Donc, dès que le gardien avait le ballon, on savait où il fallait presser. Quand on est plus jeune, on a tendance à presser un peu n’importe comment, au lieu de simplement fermer la ligne de passe. Aujourd’hui, je sais qu’avec deux pas, deux mètres, je peux bloquer énormément de passes. Ce sont des choses qui se travaillent.
Je sais quand il faut y aller à 100 % ou lorsqu’il faut mettre un peu moins d’intensité dans le pressing. Mais quand tu te lances dans un pressing, je pense qu’il faut toujours y aller à fond. C’est aussi notre métier de savoir répéter les efforts à haute intensité. Je me sens vraiment bien en ce moment. La semaine dernière, j’ai eu une petite contracture au niveau de l’adducteur. Le coach m’a laissé souffler. Ça m’a fait énormément de bien de couper un peu. Je suis aujourd’hui au top de ma forme. À moi de bien finir l’année."
Guion défend son bilan girondin
14/12 21:27
Viré deux mois avant le limogeage de Laurent Batlles, le nouvel entraîneur troyen David Guion a défendu son bilan girondin hier dans L'Est-Eclair. Extraits.
"Je suis arrivé la première année dans un vestiaire très, très difficile. Il a fallu tout reconstruire. Le premier jour de l'entraînement, la première semaine, j'étais seul, sans staff, avec sept joueurs. On s'est beaucoup appuyé sur le centre de formation, on était l'équipe la plus jeune de France. On a bâti un état d'esprit, une organisation, ce qui a permis de surperformer, parce qu'à l'origine, il fallait se maintenir. Rappelez-vous, le club a même été proche de disparaître.
Ça a été une très belle aventure avec tous ces jeunes. Il y a de l'ambition qui est arrivée parce que jusqu'à la fin, on s'est battu pour la montée en Ligue 1. On n'est pas allé au bout de notre ambition, mais il y a eu beaucoup de motifs de satisfaction. Les gens se sont piqués au jeu de par ce que l'équipe proposait, de par le classement. Ils se sont dit "on est Bordeaux, on doit monter", mais ils ont oublié d'où on était parti, comment on avait bâti notre équipe. Et, au bout du compte, le soir de Rodez, tout le monde a été très affecté.
Il a fallu faire le deuil de cette soirée contre Rodez de cette absence de montée et la reprise n’a pas été bien appréhendée. Le président a souhaité vendre les joueurs "bankables", on a perdu six joueurs du onze, on a reconstruit avec un peu plus de moyens. Le premier match, on en prend trois à Pau ! On a eu un départ poussif. Le jour où notre tribune de supporters est rouverte, on passe à travers notre match contre Auxerre.
Ça a mis pas mal de doutes, on était quand même l’équipe qui avait le plus de possession, qui réussissait le plus de passes, qui frappait le plus, mais on n’était pas en réussite. On cherchait les solutions, à travers de nouveaux principes de jeu. Dix points en douze matchs, ce n’était pas assez pour Bordeaux, mais on était à six points du cinquième. La direction a donc fait ce choix alors qu’il aurait fallu montrer de l’unité. Je suis convaincu qu’on aurait terminé dans le top 5. L’aventure s’est arrêtée comme ça, c’est frustrant quand on choisit son groupe."
Putain, 52 ans ! (2)
14/12 20:43
En conférence de presse, l'entraîneur nîmois Frédéric Bompard est revenu aujourd'hui sur le succès historique de son équipe à Geoffroy-Guichard.
"J’ai le souvenir en fin de causerie avant le match de Saint-Etienne d’avoir dit à nos joueurs : « il y a une chose qui compte : quoi qu’il arrive lors de cette rencontre, que vos familles soient fières de vous. » Je pense que leurs proches ont été vraiment fiers de ce qu’ils ont pu accomplir à Geoffroy-Guichard. C’est une performance, c'est un petit exploit. D’autant plus que 52 ans, ce n’est quand même pas rien ! Ça fait 52 ans que le Nîmes Olympique n’avait pas gagné dans le Chaudron. Cette victoire rentrera dans les annales du club.
Au-delà de la victoire, c’est surtout la manière qu’il faut mettre en avant. On a obtenu cette victoire avec la manière. Pour avoir revu le match, en termes de maîtrise, ça a été plus qu’intéressant. En termes d’occasions, un petit peu moins même si on a marqué un fort joli but. Ce qui m’a bien plu, c’est la façon dont on a été discipliné. Alors, c’est sûr qu’il Il n’y avait pas 40 000 spectateurs à Geoffroy-Guichard mais il y avait quand même un petit peu de monde. Dans ce grand stade, on a été capable de gagner, de ne pas prendre de but."
Des Girondins saignants ?
14/12 19:25
Défenseur norvégien des Girondins (premiers relégables à 6 longueurs des Stéphanois, huitièmes), Stian Gregersen s'est exprimé en conférence de presse avant de recevoir les Verts ce samedi à 15h00 lors de la 18e journée de L2. Extraits.
"Quand le coach est arrivé, il nous a proposé un nouveau style de jeu. C’était très intéressant. J’aime ce système. On a changé depuis, et on va montrer ça samedi contre Saint-Étienne. Maintenant, chaque match sera une finale pour nous. Ça va être la guerre, mais avec intelligence. On est totalement prêts pour ce rendez-vous. On joue plus en un contre un en faisant un pressing haut. Pour ça, il faut qu’on soit plus agressifs et qu’on gagne nos duels. Ça dépend de nous uniquement.
Le coach vous a dit qu'on vient de faire nos meilleures séances d’entraînement depuis qu’il est là ? Je suis d’accord avec lui. Jusque-là, cette semaine a été excellente. Quand j’ai appris combien de gens allaient venir au stade, 35 000, j’étais super heureux. J’adore jouer dans un stade quasiment plein. On va tout donner. Ne croyez pas qu’on ne donne pas déjà tout pour les autres matchs ! Mais celui-là, on va saigner pour le maillot. On veut enfin donner une raison de sourire à nos supporters."
Des Lavallois à avaler pour bien démarrer l'année
14/12 18:56
En ouverture de la phase retour du championnat de L2, Sainté recevra Laval le samedi 13 janvier à 15h00. S'ils comptent actuellement 9 points d'avance sur les Verts, les Tango n'ont jamais gagné dans le Chaudron. En 20 rencontres disputées contre les Mayennais à Geoffroy-Guichard, Sainté a décroché 15 victoires et concédé 4 matches nuls.