Après avoir été directeur sportif au DFCO (où il a collaboré avec un certain Olivier Dall'Oglio) et à Fréjus-Saint-Raphaël (N2), Sébastien Perez (50 ans) a été nommé hier coordinateur sportif de l'AS Cannes, 3e du groupe A de National 2 à 7 points du leader ponot.

L'ex-latéral stéphanois collaborera donc avec un autre ancien de la maison verte : François Lemasson (60 ans), entraîneur des gardiens du club dont le dernier match contre Sainté s'est soldé par une piteuse élimination en Coupe de France il y a 10 ans...

Olivier Dall'Oglio a profité de la trêve internationale pour se confier aux médias. Après s'être il y a 3 jours livré sur RMC, l'entraîneur des Verts s'exprime dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"L'état dans lequel j'ai récupéré le groupe ? Des joueurs avaient "renoncé". Ou ils étaient là, mais n’étaient pas à fond. Ils pensaient qu’ils allaient finir la saison en roue libre. Quand un nouvel entraîneur arrive, on remet tout à plat. La balle est dans le camp du joueur. Il faut la saisir. Certains l’ont fait. À mon arrivée, il y avait vraiment des joueurs qui n’étaient plus concernés. Ce n’est plus le cas. Et on fait des choix selon les performances. 

Dans mes premières interventions, je n’ai pas été dur, j’ai été franc. Je vois certaines choses, je le dis. Les joueurs pouvaient monter en intensité dans le travail, le jeu, les courses, la concentration. On a bossé là-dessus. Ils se sentent plus forts aujourd’hui. Même s’il y a toujours des rappels à faire. Si on prend l’habitude de jouer à un certain niveau, on ne doit pas en baisser. L’être humain va dans le confort et on ne peut pas se le permettre. 

Il fallait les bousculer. Ils avaient besoin de monter leur niveau. Vous ne pouvez pas ronronner. Certains savaient qu’ils pouvaient faire plus, d’autres ne le savaient pas. Aller pousser le corps humain dans ses retranchements, ça permet de montrer qu’il y a une marge. Ils se sont pris au jeu. L’équipe a progressé parce qu’ils ont pris conscience qu’ils pouvaient élever le curseur. Et après, il y a l’aspect collectif. Seul, on ne fait rien. Si tu donnes à l’équipe, elle te le rendra en double. 

On a une grosse marge de progression sur l’aspect offensif. C’est une question de concentration. Dans la dernière passe, un peu moins de précipitation… On a vu qu’à Bastia, on s’était procuré cinq ou six occasions énormes sur des attaques rapides et on n’a pas marqué. On le fait sur des actions plus difficiles. Avoir la meilleure défense, je pense que c’était la priorité. C’est primordial de pouvoir se rassurer sur certains matchs où on est moins bien, où l’on peut se dire : “On sait qu’on va être solides.” Il y a eu une implication de tout le monde, à commencer par les attaquants. Ils font un gros travail. Il fallait plus de courses, plus de sacrifices. 

Il y a beaucoup d’incertitudes au club. Mais si on me laisse le choix, bien sûr que je souhaite m'inscrire dans la durée. Je suis dans un projet qui me plaît. Il y a la vente, la montée ou pas… Plein de choses vont arriver, mais si on me demande de rester, oui. Pour moi, c’est un honneur d’être à Saint-Étienne. Il y a tout qui va avec, tout est démesuré quelque part. Quand on me dit le nombre d’associations de supporters à travers le monde, c’est impressionnant. Je sais que je pourrais me déplacer dans le monde entier, j’aurais toujours des supporters autour de moi."

Bientôt en forme olympique, le Chaudron va accroître son développement durable, comme le rapporte TL7. Extraits.

"L’avenir plus vert de Geoffroy-Guichard se joue à environ 200 mètres du stade. Dans une trappe où s’activent deux agents d’ENEDIS. Leur rôle, relier le stade au réseau principal. Le principe est donc de brancher deux gros tuyaux triphasé à un transformateur pour faire repartir l'électricité du réseau vers le stade.

Car jusqu’en juin prochain, pour chaque match, c’est grâce à un énorme groupe électrogène, abrité sous le Kop Nord, que sont produits les 2 à 3 mégawatts nécessaires à l’éclairage, la sécurisation et la sonorisation du stade. Avec sa consommation de 1 500 litres de fioul par match. Une norme qui était jusqu’ici imposée par la Ligue de Football Professionnel. 

Mais avec son ambition d’être des Jeux bas carbone, le comité d’organisation des J.O. a imposé ces travaux d’alimentation électrique du stade. Ce sont donc au moins 2 grandes bornes électriques qui vont être installées dans les recoins du stade. Des travaux estimée à 1,4 M€ pour Saint-Étienne Métropole.

Et en plus de l’alimentation électrique, le Chaudron a réduit les horaire d’allumage et est passé sur de l’éclairage LED, il récupère aussi les eaux de pluie pour l’arrosage, recycle les déchets alimentaires, envoie la tonte de la pelouse au Lycée de Montravel, et envisage de poser de nouveaux panneaux photovoltaïques sur les toits, pour être toujours plus vert !"

Mis aujourd'hui à l'honneur par La Nouvelle République dans un papier intitulé "Installé dans la Vienne, il supporte l’AS Saint-Étienne depuis 50 ans", Frédéric Desroses explique pourquoi il voit la vie en vert. Extraits.

"Le 20 avril 2024, je ne me rendrai pas à Saint-Étienne pour le choc entre les Verts et Bordeaux. À ce moment-là, je serai à l’île de Ré pour l’anniversaire de sa femme. Mais j’essaierai de regarder quand même. Sinon, je suivrai sur mon téléphone. Installé à Civaux, j'ai pris l’habitude de ne jamais rater un match de mon équipe. C’est la grande épopée de 76 qui m’a mis le pied à l’étrier. À cette époque, les Verts faisaient vibrer la France. C’est la fameuse année des poteaux carrés.

À force de les voir à la télé, je me suis pris d’amour pour les Verts. À l’époque, je jouais à l’AS Savigny-Lévescault, ça donnait ASSE. Et on jouait en vert. C’était un signe. Je vibre toujours autant pour mon club. Le dernier match qui m'ait vraiment marqué, c'est le dernier derby ayant eu lieu à Geoffroy-Guichard. C’est celui où Lopes, le gardien lyonnais, prend un carton rouge. Wahbi Khazri égalise sur penalty à la 95e minute. C’est là où j’ai le plus vibré.

Malgré la distance, je me rends au stade une petite dizaine de fois par an. Geoffroy-Guichard c’est fou. Quand les supporters commencent à chanter, c’est magique. Ça me met les frissons à chaque fois. Une fois, j’y ai amené mon père, supporter lui aussi. Il n’y avait jamais été. Il a ressenti la même chose. J'y ai aussi amené mon fils, supporter de Monaco. La seule personne que je n'ai pas amenée au stade, c'est ma femme. Le foot, ça ne la botte pas tant que ça. Mais, récemment, elle a regardé le match nul et vierge face au Paris FC avec moi. J’aimerais l’amener à Geoffroy-Guichard une fois, pour qu’elle se rende compte de l’ambiance."

Jérémy Clément explique au Dauphiné Libéré pourquoi il a décidé de mettre aujourd'hui un terme à son histoire belge, qui aura duré à peine plus d'un mois.

"Après avoir remercié Bruno Irles vendredi dernier, le club de Molenbeek souhaitait me conserver dans le staff auprès du nouvel entraîneur Yannick Ferrera. J'ai pris le temps de la réflexion. Seulement, je ne pouvais pas continuer sans Bruno. C’est lui qui m’a fait venir à Molenbeek. Et je me devais d’assumer l’échec de notre mission avec lui [Un petit point pris en cinq matches, ndp2]. Le club voulait me garder et c’est très flatteur. J’avais une très bonne relation avec les joueurs, j’ai vécu une expérience courte mais enrichissante. ."

C'est donc sans l'ancienne sentinelle de l'ASSE que la lanterne rouge de l'élite belge tentera de se maintenir, en espérant que Makhtar Gueye se réveillera. L'ancien avant-centre sénégalais des Verts n'a pas encore trouvé le chemin des filets en 2024 alors qu'il avait claqué 8 pions lors de la phase aller.

L'Algérie a battu la Mauritanie 3-1 hier pour son 3e et dernier match du Tournoi international U20 Youth Warriors. Décisif lors de son entrée en jeu victorieuse contre l'Egypte et titulaire samedi dernier lors de sa défaite contre la Tunisie, le milieu de terrain stéphanois Jebryl Sahraoui était une nouvelle fois dans le onze de départ ce mardi. Les jeunes Fennecs terminent ce tournoi à la 2e place derrière les Aiglons de Carthage.

Dans une interview accordée au site le 11valenciennois, l’ailier Anthony Knockaert (18 matchs de championnat cette saison) évoque (beaucoup) la demi-finale de Coupe contre les Vilains et (un peu) la réception de Sainté :

« Si quelqu’un n’a pas envie de jouer un match comme ça (ndp² : il parle de la Coupe), il doit arrêter le football, changer de sport ! Au niveau de l’envie, on sera à 100%. Maintenant, ça ne fait pas tout. Il faudra aussi respecter le plan de jeu du coach. On n’aura pas le droit à la moindre erreur, on sait que ça paiera cash. Il faudra leur donner le minimum et, offensivement, jouer les coups à fond et espérer avoir 100% d’efficacité pour faire un exploit là-bas. Il va falloir se surpasser, faire le match de sa vie.

Personnellement, je n’aurais pas de pression. J’ai connu le très haut niveau. Sans faire le mec sûr de lui, j’ai de l’expérience et je pense que ce sera un match normal à jouer. L’occasion est belle, il y a une finale au bout. En tant que compétiteur, forcément que je vais être à 100% dans tous les aspects. C’est assurément un match à jouer à fond, mais il n’y aura pas de stress par rapport à l’adversaire. C’est avant tout un match de football. Par contre, c’est vrai qu’on a une équipe jeune, il va donc falloir trouver les mots pour que tout le monde reste calme. Maintenant, le groupe est mature et à l’écoute. Je pense qu’on va réussir à les motiver comme il faut. S’ils en sont là, c’est qu’ils le méritent. Il faut croire en ses qualités, relativiser l’adversité. En face, ils ont deux bras, deux jambes comme nous. Sur un match, on ne sait jamais, surtout qu’il n’y a pas de prolongations. Il faut simplement jouer le coup à fond et on verra.  

La trêve a fait du bien mentalement. On avait besoin de couper. La saison est longue et ce sera encore long avec ce qui se passe en championnat. On a pu se ressourcer en famille, penser à autre chose, avant de repartir à fond pour cette grosse semaine.

Le match contre Saint-Etienne, On ne le délaisse pas, ça c’est certain. On ne va pas jouer ce match en se disant qu’on va le perdre. Avant Guingamp, on restait sur deux bons résultats contre Auxerre et Angers. A Guingamp, je pense qu’on a fait un non-match. On est passé à côté de notre match, on encaisse le premier but trop tôt. Quoi qu’il arrive, on donne le maximum sur chaque match. Après peut-être, qu’inconsciemment, sachant qu’on a une équipe jeune, il y en a beaucoup qui commencent à penser plus à Lyon qu’à Saint-Etienne. Je ne sais pas. C’est aussi logique. Si j’avais 18 ans, je pense que mon objectif premier serait de jouer Lyon. Maintenant, c’est au groupe de rester concentré sur ce match contre Saint-Etienne. Cela peut aussi permettre de gagner en confiance avant d’aller à Lyon. »

S’il avait joué 20 minutes vendredi contre la Mauritanie (victoire du Mali 2-0), Ibrahim Sissoko est resté scotché sur le banc hier lors de la victoire des Aigles face au Nigéria.

Les deux matchs ont eu lieu à Marrakech dont on espère que notre buteur reviendra rapidement pour être prêt pour le déplacement à Valenciennes, samedi (15h).

Fessé par Sainté à Furiani lors de son dernier match, le premier non relégable de L2 a publié hier le communiqué suivant :

"Après de multiples discussions et échanges, il nous apparait très clairement que Michel Moretti, épaulé par Lilian Laslandes, sont les mieux placés pour réussir la mission maintien. La direction du club réitère donc toute sa confiance au staff technique en place. Concernant sa politique sportive, le Sporting est très heureux d’annoncer que Frédéric Antonetti a donné son accord de principe pour un retour au club à compter de la saison 2024-2025 dans des fonctions de Directeur Technique. Outre l’apport de toute son expérience, il aura pour missions principales la structuration sportive, la préparation d’un choix de coach pour le futur ainsi que la définition d’un effectif correspondant à la politique du SC Bastia."

Avant le ch'ti derby qui ouvrira ce vendredi la 27e journée de L1, Kévin Monnet-Paquet (35 ans) s'est confié à La Voix du Nord. Extraits.

"Quand la carrière de joueur s’arrête, tu prends une claque, tu perds l’adrénaline, l’ambiance du vestiaire, tout cela me manque beaucoup et quand tu regardes les matchs tu as comme une petite boule, mais je suis tout sauf malheureux. Lens et Saint-Étienne sont deux clubs qui se ressemblent, avec une vraie ferveur et des valeurs, j’espère qu’ils se retrouveront en L1 la saison prochaine.

Lens et Lille ne s'aiment pas, mais entre Saint-Etienne et Lyon, on est encore un cran au-dessus. Quand j'étais à Lens, Lille est venu jouer la Ligue des Champions à Bollaert car son stade n'était pas homologué. A mon avis, ce genre de déménagement aurait juste été inenvisageable entre l'ASSE et l'OL !

J'ai eu le plaisir de jouer avec Mathieu Debuchy à Sainté. Par rapport à notre passé dans nos clubs formateurs à Lille et à Lens, on avait conscience de l'importance d'un derby. Mathieu savait ce que c'était de défendre un maillot, on n'avait peut-être pas le même maillot, on n'avait peut-être pas le même parcours mais on avait les mêmes valeurs."

Irvin Cardona s'est confié hier soir sur France Bleu Saint-Etienne Loire. Extraits.

"Ces derniers temps, je n’ai pas eu beaucoup de contacts avec Augsbourg mais je pense que forcément ils suivent mon évolution ici à Saint-Etienne. Je leur demanderai peut-être à la fin de la saison. Pour l’instant je n’ai pas eu de contact. Le plus important, pour moi, c’était de jouer, de prendre du temps de jeu, forcément de la confiance aussi, de marquer des buts, de prendre du plaisir avant tout. C’est ce qui se passe actuellement. Je pense qu’on a les armes pour finir dans les deux premiers. Mentalement, je pense qu’on est une équipe asse solide, on l’a montré ces dernières semaines. Aujourd’hui, on a un objectif commun, on sait où on veut aller et on sera déterminé jusqu’à la fin de la saison pour atteindre cet objectif.

Je pense déjà qu’il y a des liens qui sont très, très forts entre les joueurs. J'ai pu voir des groupes dans le passé, des mini-groupes dans le groupe collectif. Des gens qui s’entendent mieux avec certains qu’avec d’autres, ça arrive. Mais ici c'est rare, ça ne se voit pas et je pense que sur le terrain ça se ressent aussi. Je pense que c’est important dans un groupe que tout le monde s’entende avec tout le monde, que tout le monde aille dans la même direction.

C'est aussi le résultat du travail d'Olivier Dall'Oglio. Il est très proche de ses joueurs, il communique beaucoup. Il garde tout le monde concerné. Dans la période que l'on traverse, il est important de garder tout le monde concerné. On a besoin de tout le monde et c’est le groupe ensemble qui va faire des exploits. On est dans l’état d’esprit où on va prendre les matchs les uns après les autres. Je pense qu’il ne faut pas s'enflammer. On doit compter sur nous. Le mot d'ordre, c’est gagner ! On ne veut que gagner maintenant. On a pris goût à ça, on veut aller jusqu’au bout.

La trêve ne tombe pas au meilleur des moments peut-être mais on avait aussi d'avoir quelques jours pour souffler. Beaucoup de joueurs sont fatigués, on court beaucoup sur les matches, on donne beaucoup d'énergie. Je pense que ça fait du bien aussi de souffler. On a démarré la semaine de belle façon, on travaille super bien. Il va falloir continuer et arriver samedi avec beaucoup d’intentions.

Moi j'aime courir, j'essaie de ne pas ménager mes efforts, c'est important pour prendre du coffre, j'en avais besoin. Là, actuellement, je me sens bien, mais je sais que je peux encore mieux faire physiquement. Forcément par les courses, je donne beaucoup d’énergie. Dans ma mentalité, je ne lâche, je n’aime pas lâcher, que je sois en forme ou pas.

Je ne me suis pas vraiment fixé de nombre de buts. Je pense que le plus important, c’est que le club monte. Les buts, c’est un peu moins important, même si ça compte quand même. Continuer l’aventure à Sainté en cas de montée ? Actuellement, je ne peux pas donner de réponse parce que même moi je ne le sais pas. Il faudra attendre la fin de la saison, on verra à ce moment-là."

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur la chaine de la FFF : l'équipe de France U16 a démarré son tournoi de Montaigu par un match nul (2-2) contre la Côte d'Ivoire. Lionel Rouxel peut remercier les deux joueurs stéphanois qu'il a titularisés ce mardi. C'est en effet Paul Eymard qui a égalisé à la 48e minute d'une belle reprise du droit et l'inévitable Djylian N'Guessan qui a donné l'avantage aux petits Bleus à la 72e.

Ce dernier a claqué son 10e pion de la saison en sélection, qui s'ajoute aux 21 buts qu'il a mis sous le maillot vert (15 en U17, 2 en Gambardella, 4 avec les U19) ! Les Tricolores défieront l'Arabie Saoudite dans deux jours (18h30) et enfin l'Argentine le samedi 30 mars (18h00), avant de disputer un match de classement ou la finale le lundi 1er avril. 

Entraînée par Willy Sagnol (secondé par Adel Chedli), l'équipe de Géorgie s'est qualifiée pour la première fois de son histoire à la phase finale de l'Euro après avoir éliminé ce soir la Grèce aux tirs au but.

Titularisé pour sa 13e apparition en équipe de France à l'occasion de son retour au Stade Vélodrome où il avait connu sa première cape il y a deux ans, William Saliba a été le meilleur défenseur des Bleus, victorieux 3-2 contre le Chili, qui aurait pu égaliser dans le temps additionnel sans son intervention.

saliba bailing out his fellow international teammate, ibrahima konate… pic.twitter.com/KcLQZgYL3c

— Craque (@CraqueHD) March 26, 2024

Vous avez pu suivre la rencontre en direct sur la chaîne Arryadia : quatre jours après avoir perdu (1-0) contre l'Ukraine, l'équipe de Maroc U23 a battu le Pays de Galles 2-0 ce soir à Antalya (Turquie). Vendredi, Aïmen Moueffek avait joué toute la rencontre et Benjamin Bouchouari était resté sur le banc. Sans surprise, les deux hommes ont inversé les rôles ce mardi.

Nous nous souvenons toutes et tous de Gérard Janvion, alias Doudou, l'illustre latéral des Verts des années 70-80. Cinquante après la finale de 1976, en 2026, un autre Doudou va arriver à l'ASSE en la personne d'Adem Moussaoui. Ce jeune milieu de terrain, né en 2011, repéré par le recruteur Kaisse Hannachi, vient de signer un Accord de Non Sollicitation et rejoindra donc les Verts en U16, c'est à dire pour la saison 2026-2027. Formé au FC Burel, il joue actuellement au Football Club Loisirs Malpassé, un club marseillais dont la page facebook ne tarit pas d"éloges sur ce jeune : "À l’aise techniquement, intelligent, combatif, son profil est complet. Transfuge du Burel Football Club - où il a fait toutes ses classes avant de débarquer chez nous - ce futur départ dans le Forez met également en valeur la formation bureloise reconnue comme l’une des meilleures de la région depuis des décennies."

Adem Moussaoui arrivera donc à l'ASSE en même temps qu'Ousmane Diakité (US Villejuif) et Isaya Kimpioka Mbika (FC Fleury). S'il est le premier joueur du FCL Malpassé à rejoindre les Verts, en revanche, le FC Burel a vu plusieurs de ses jeunes enrôler la tunique verte : Jebryl Sahraoui, actuellement au Centre de Formation de l'ASSE, et, bien avant, Nicolas Marin qui faisait partie des Verts Champions de France Ligue 2 en 2004.

On se gardera bien de s'emballer outre mesure, mais on a rarement autant apprécié la mise en ligne des photos de l'entraînement sur le site officiel.

En effet, annoncé blessé à l'issue du dernier entraînement de la semaine dernière, Thomas Monconduit figure bien sur les photos de l'entraînement du jour à l'Etrat. De même que Mathieu Cafaro, sorti prématurément à Bastia, mais aussi Lamine Fomba et Ibra Wadji blessé depuis plus longtemps.

Et si ODO avait l'embarras du choix pour aller à Valenciennes ?

Interviewé par France Bleu Normandie, le coach du SM Caen (qui viendra à GG dans 1 mois) Nicolas Seube ne s’enflamme pas (plus ?) après les deux défaites concédées face au PFC et à Auxerre :

"Qu'on soit cinquième, quatrième ou troisième, l'histoire ne sera belle que si le club bascule en Ligue 1 demain. En soi, oui sportivement c'est intéressant parce que nous étions seizième. Mais après, que l'on termine neuvième ou cinquième et que l'on perd dès le premier match, cela ne change pas grand chose en fait au final. On reste toujours en Ligue 2 la saison d'après. La seule chose positive, c'est que l'équipe a réussi à réagir et aujourd'hui le sentiment de jouer un football un peu plus attractif. Disons qu'on est une équipe qui est un peu plus armée que ce que l'on avait il y a quelques mois. Mais encore faut-il gagner et enchaîner des matchs puisque l'on peut rester aussi à quai si on retombe dans nos travers et finir à quarante-deux points. Et on dira que finalement le Stade Malherbe n'était qu'un feu de paille. Il faut donc faire attention à ça."

Alors que son équipe n'a plus gagné à la maison depuis 10 matches, a été boutée hors du podium par Sainté juste avant la trêve internationale, le Lavallois Thibault Vargas, malgré un calendrier tango très compliqué, a osé parler de monter hier soir sur France Bleu Mayenne. Extraits.

"On a savouré cette trêve, ça nous a fait du bien. On est tous prêts à repartir sur de bonnes bases. On a bien travaillé à l'entraînement. On était en séminaire la semaine dernière, le président a présenté son projet et les objectifs de la fin de saison. Le mot Ligue 1 a été prononcé plusieurs fois, forcément, c'est dans nos têtes. Le président a rappelé que la saison qu'on faisait était exceptionnelle. On sait où on peut aller, on connaît la valeur de notre effectif. Si on continue cette série d'insuccès à domicile, ça va être très compliqué. Mais on est capable tous ensemble de faire de très bonnes choses à la maison comme en début de saison.

Il reste 9 matches dont 4 à domicile, il ne faut pas lever le pied. A l'extérieur, on va devoir aller notamment à Angers, Auxerre et Caen. On sait que ça va être des matches très compliqués. Mais on a déjà démontré qu'on savait faire de belles choses à l'extérieur. La priorité, c'est déjà de renouer avec la victoire ce samedi à Le Basser contre Bastia, une équipe qui joue pour sa survie. Six mois après notre dernier succès à domicile, on veut vraiment s'imposer chez nous tout en continuant à prendre beaucoup de points hors de nos bases pour continuer à rêver de finir dans les deux premières places."

Grâce à un bonbon de l'ancien latéral grec des Verts Alexandros Katranis (25 ans), le Real Salt Lake s'est imposé 2-1 avant-hier en MLS sur le terrain des Whitecapes de Vancouver.

😍 Quel 1er but pour sa 1ère titularisation d'Alexandro Katranis 🇬🇷 qui donne la victoire à @realsaltlake ! pic.twitter.com/iZ5GyEAcDe

— La MLS en Français (@MLS_FRA) March 24, 2024

Proche de la zone rouge après avoir pris seulement 2 points lors de ses 4 derniers matches, le Hyères FC (N2) a chargé hier son manager général Lilian Compan (46 ans) de reprendre l'équipe jusqu'à la fin de saison. L'ancien attaquant stéphanois avait déjà entraîné l'équipe fanion du club varois pendant 3 ans avant d'être destitué par Mourad Boudjellal en septembre 2021.

Pour la 28e fois de sa carrière (son record personnel pour un même club) et pour la 4e fois de la saison (après les victoires contre QRM et à Laval puis la défaite à Amiens), le vétéran Mikaël Lesage (49 ans) va arbitrer les Verts ce samedi après-midi à Valenciennes en ouverture de la 30e journée de L2.

Bien remis de sa spectaculaire commotion contre le Bayern le 9 mars dernier, Josuha Guilavogui, qui retrouve du temps de jeu à Mayence (8 matchs cette saison dont 6 depuis février), a raconté à la Pravda son été compliqué et sa vision de la suite de sa carrière :

« Il y a eu pas mal de perturbations. A la base, Wolfsburg me proposait deux ans de plus avec reconversion. J’y ai passé neuf ans, c’est ma maison, mais au mercato d’hiver 2023 j’avais eu plein d’offres donc je voulais voir autre chose. Et après l’expérience de Bordeaux, où j’ai laissé beaucoup d’énergie, j’avais peur de faire une erreur donc j’ai attendu, attendu. Je m’entraînais seul. Quand tu vois les autres reprendre les stages, le championnat, tu te mets à réfléchir. Je me suis blessé début août et à la fin du mercato, je l’étais encore. Finalement, Mayence est venu. Après ça, je me blesse à nouveau, on change deux fois d’entraîneur… Aujourd’hui je me sens bien physiquement, j’ai du temps de jeu.

Pour la suite, je vais déjà voir la fin de saison, ce serait manquer de respect à Mayence d’y penser alors qu’on a un défi à relever (ndp² : Mayence est actuellement en position de barragiste, 6pts derrière le Bochum de Losilla, premier non relégable). Mais je continuerai à jouer c’est sûr. Le foot est ce que je connais le mieux et c’est ma passion. Mais après l’été dernier, je ne me vois pas directeur sportif. J’ai rencontré de bons agents dans ma carrière, là j’ai vu la face sombre, les pseudo agents qui mentent, les fausses lettres, les faux contrats. Je préfère m’arracher les cheveux comme coach à cause d’un poteau sortant que de vivre comme ça. Il y a aussi ma fondation que je veux pérenniser. On a construit un orphelinat à Conakry, on accueille 23 enfants et on vient de recueillir notre premier bébé. Je réfléchis par exemple à organiser des matchs caritatifs, à Toulon ou avec les anciens de 98(…)

Mon frère Morgan nous rend extrêmement fiers, avec sa participation à la CAN et la qualification historique de la Guinée en quarts. Il découvre le très haut niveau, il a joué la C1. Il commence à cocher pas mal de cases donc il va falloir que je reste actif. Sinon on va bientôt me dire « Tu es le grand frère de Morgan, ah tu as joué au foot toi aussi ? »

Conscient que les Green Angels risquent de céder à leur penchant pyrotechnique quand ils fêteront les 90 ans du club à l'occasion de la réception de Concarneau, Olivier Dall'Oglio les a invités à se modérer hier soir sur RMC.

"Quand on n’est plus en poste, se reposer, c’est pas mal. Mais au bout de quelques mois, on finit par tourner en rond. Ça me démangeait un petit peu quand même. Sincèrement je pense qu’on avait vraiment besoin de cette coupure parce que j’avais pas mal de garçons qui étaient un petit peu en surrégime et qui avaient un des tiraillements. On attendait plutôt cette semaine de récup qui nous a fait du bien. Cette semaine on a vu des garçons qui avaient des petits tiraillements être un peu plus à l’infirmerie, ça nous permet d’avoir un peu plus de temps. Elle tombait très bien la trêve.

On n’est plus qu’à deux points d’Angers, on n’est plus très loin. Il faut qu’on continue cette série très positive. On avait besoin de faire une série pour recoller parce qu’on était un petit peu loin. Là maintenant on a recollé, il n’y a rien de fait, vraiment rien de fait. 9 matchs, c’est beaucoup et pas grand chose non plus. Ça peut aller très, très vite. On a quand même des concurrents qui sont encore devant nous, Auxerre et Angers. Puis après Laval qui est avec nous. Et puis il y a pas mal de poursuivants. Donc c’est très, très serré et on ne peut pas se permettre de perdre des matchs.

Quand je suis arrivé, je suis parti dans l’idée de devenir plus solide défensivement. Je sais que tous les matchs sont difficiles et que des fois il faut savoir ne pas perdre. Mais je voulais m’appuyer sur une défense forte donc priorité au départ, ça a été ça. Après, on a changé un petit peu l’état d’esprit. Je voulais beaucoup plus d’intensité à l’entraînement, donc j’en ai imposé beaucoup plus avec mon staff. Beaucoup plus de courses, beaucoup plus d’agressivité. Ce que les joueurs ont accepté. Et puis il y a eu un mercato d’hiver qui a été plutôt positif. On a fait revenir Yvann Maçon défensivement, Cardona est arrivé, Mbuku aussi, ils nous ont été prêtés par Augsbourg. Ça nous a bien, bien renforcés. Après, dans les têtes, ça va beaucoup mieux. Dès que tu gagnes un match, tu te sens solide, tu ne prends pas de but. On a un très bon gardien. La défense est devenue beaucoup plus solide, c’est vraiment imperméable maintenant. Donc en fait les têtes vont mieux.

Le match à Angers était l’un des tournants de notre saison. C’était un match à gagner. Ce que l’on a fait, avec difficulté. C’est vrai que lorsqu’on est reparti de là-bas, on a senti qu’on avait franchi un cap. La montée, ce sont des émotions intenses parce qu’on change la vie d’un club, d’une ville, carrément, parfois d’une région. Quand on sait l’importance que peut avoir le football à Saint-Étienne, une remontée c’est magique, c’est extraordinaire. Donc aujourd’hui c’est le message que je fais passer aux joueurs. Moi je l’ai vécu à Dijon, j’aimerais que les joueurs vivent quelque chose d’intense et qui restera toute leur vie et qui restera dans la vie du club. C’est magnifique. Moi je l’ai vécu en tant que joueur et en tant qu’entraîneur, c’est quelque chose que l’on ne peut pas oublier parce qu’on sait que l’on change la vie de beaucoup de personnes.

Quand on rentre dans le Chaudron… Nous quand on est arrivé, il y avait 17 000 ou 18 000 spectateurs, ce qui est énorme alors qu’il manquait un peu des résultats. Aujourd’hui on savait qu’en gagnant 3 matchs, on remplissait le Chaudron. La dernière fois on a joué avec 36 000 spectateurs, ça vibre de partout, c’est énorme. Là, si j’ai un message à faire passer, c’est qu’on a aussi besoin des supporters. On sait qu’il y a toujours des fois des tribunes qui se ferment, mais nous on ne peut pas se le permettre, on a besoin de tous les atouts, de chaque détail. Le public à Saint-Étienne c’est un détail énorme. Ça n’est même plus un détail, c’est quelque chose de primordial. On a besoin d’avoir cette vibration dans le Chaudron jusqu’à la fin. Il nous reste 4 matchs à domicile, il faut que ça soit 4 matchs au taquet, que tout soit plein, à guichets fermés."

L'ASSE alterne victoire et nul au Stade du Hainaut. Comme elle reste sur un score de parité, ça sent bon pour samedi après-midi !

La première fois que les Verts se sont rendus dans l'actuelle enceinte valenciennoise (qui a succédé au vieux stade Nungesser), ils ont renversé en 2012 le VAFC 2-1 grâce à des buts de Pierre Emerick-Aubameyang et de Bakary Sako. La saison suivante, à 8 jours de leur sacre en Coupe de la Ligue, les protégés de Christophe Galtier ont concédé un match nul et vierge.

Quatre mois plus tard, ils ont gagné 3-1 chez Anthony Le Tallec grâce à un doublé de Benjamin Corgnet et un but de Romain Hamouma. La saison passée, malgré les pions d'Yvan Maçon et Jean-Philippe Krasso, les hommes de Laurent Batlles ont bêtement lâché deux points à la 94e minute sur un penalty concédé par Saïdou Sow.

Ayant assisté entouré de Bad Gones au derby des U17 remporté par les banlieusards ce dilanche, le boss des vilains John Textor a livré ses impressions au Progrès à l'issue de la rencontre.

"C’était un super match pour nous, je dirais merveilleux même. Regardez ces garçons, c’est le passage à l’âge adulte. Remporter un derby contre leurs plus grands rivaux… On veut voir ça tous les jours ! Les habitants vous le diront mieux que moi, je ne suis là que depuis peu. Je connais cette rivalité de l’extérieur, c’est la toute la première fois que je la ressens au stade. J’étais à Londres et je portais une cravate verte, et un Bad Gone est venu me voir en me disant ‘‘tu ne peux pas porter ça !’’, et sur le coup je n’ai pas compris. Maintenant c’est plus clair !"

Luis Fernandez, que notre inénarrable Nanard aurait voulu voir succéder à Elie Baup l'été 2006 et à Alain Perrin fin 2009, a recu des mains de Michel Platini la légion d'honneur il y a un mois. Sans banc depuis sa peu concluante expérience de sélectionneur de la Guinée (en 2015-2016), celui dont la dernière expérience en club (Reims) s'est soldée par une relégation en National aimerait reprendre du service, comme il l'explique dans Le Journal du Dimanche.

"Je suis prêt à bondir, à m’engager pour le foot français. Quand on te décore de la Légion d’honneur, on fait une enquête sur ta moralité. J’ai la fierté de dire que je suis irréprochable. J’ai envie que le football soit propre, qu’il véhicule des valeurs. Quand on voit des anciens comme Giresse, Bossis, Rocheteau, Bathenay et des clubs historiques comme Saint-Étienne et Bordeaux en L2, je me dis : « Vous feriez mieux d’écouter les anciens ! ». Je n’ai pas fait de grandes études mais sur la passion, la rencontre, l’échange, je crois que je peux en convaincre plus d’un."

On rappellera à l'enfant des Minguettes que l'Ange Vert est revenu au club une dizaine d'années (de 2010 à 2019) où il aura été d'abord membre du conseil de surveillance puis membre du directoire, conseiller du président et coordinateur sportif. Quant à Maxime Bossis et Dominique Bathenay, ils se sont brièvement assis sur le banc stéphanois lors de la triste saison 1995-1996, ponctuée d'une relégation en D2.

Hervé Renard ayant décidé de quitter juste après les J.O. son poste de sélectionneur des Bleues (qui joueront contre le Canada dans le Chaudron le 28 juillet), Pascal Dupraz (61 ans) se verrait bien lui succéder, comme il l'a annoncé hier sur RMC, où il sévit dans l'émission Les Grandes Gueules du Sport. "Pourquoi pas me porter candidat ? Ce serait avec plaisir. Ce serait nouveau pour moi. L'équipe de France féminine a un très bon niveau." Pour rappel, le gueulard haut-savoyard reste sur deux relégations, en L2 avec les Verts et en National avec Dijon. En tout début d'année, il avait candidaté en vain pour le poste d'entraîneur du Standard de Liège, ancien club belge de Mathieu Cafaro.

Les U11 de Jules Fauvey, récents finalistes du très relevé challenge Cabièces, disputé à Albi, le mois dernier, disputaient, hier, un plateau amical à Valence. Après s'être imposés 4-0 contre Balma puis 1-0 contre Valence, ils l'ont brillamment emporté 3-0 en finale contre nos vilains voisins. Cela atténuera quelque peu la déception causée par la défaite des U17 dans le derby ! 

Le groupe vert : Arone Vacher, Driss Ouali, Kamil Milaz, Lisandro Chareyron, Leon Kebapcigil, Djalil Mouissi, Eden Ouroui, Ethan Adamo, Antoine Besset, Wajih Abid, Sohan Duchemann

Meïvyn Agesilas et Enzo Mayilla, buteurs face à Béziers.

Tenus en échec par Colomiers (1-1) la semaine passée, les protégés de Patrick Moreau recevaient un autre mal classé, Béziers, avant dernier, pour cette 22^ème journée. Toujours concernés par une qualification aux Play-offs, les Verts se devaient de l’emporter ce dimanche, comme ils avaient sur le faire, au match-aller (2-1).

Avec sérieux, les Verts remplissent leur mission et s’imposent 3 à 1.

Ce sont les stéphanois qui démarrent le mieux la partie et se créent les premières occasions, par Enzo Mayilla ou encore Abderaouf Guechi. La solution va venir d’un coup de pied arrêté, sur corner Lamine N’Diaye, déjà buteur au match aller, est à la réception d’un centre de Kenzo Kies, pour ouvrir le score de la tête. (1-0, 23^ème). Les Biterrois finissent mieux cette première période et parviennent à égaliser à la 34^ème minute.

C’est sur ce score de parité qu’intervient la pause, les stéphanois pourtant mieux classés font face à une belle adversité. (ASSE 1 Béziers 1 : 45^ème)

Les Verts repartent bien sur la seconde période et reprennent l’avantage peu avant l’heure de jeu par l’intermédiaire de Meïvyn Agesilas, lancé en profondeur (2-1, 57ème).

Faute de marquer un troisième but qui les mettrait un peu plus à l’abri, les stéphanois doivent s’employer pour ne pas se voir à nouveau rattraper au score. Finalement, sur une nouvelle série de dribbles de l’intenable Meïvyn Agesilas, ce dernier sert Enzo Mayilla (lui aussi déjà buteur à l’aller) qui n’a plus qu’à pousser le cuir au fond des filets, pour donner un avantage plus significatif aux siens. (3-1, 84ème). (ASSE 3 Béziers 1 : score final)

Avec cette double réalisation en seconde période des néo pros, Meïvyn Agesilas et Enzo Mayilla, les U19 sont plus que jamais en course pour les deux premières places qualificatives pour les play-offs.

Pour bien analyser le classement, où 6 équipes sont toujours en lutte pour le titre, il faudra attendre la mise à jour du calendrier le week-end prochain, avec notamment la rencontre entre Rodez et Monaco, Monaco étant par ailleurs la prochaine destination des Verts, dans deux semaines.

La composition : Delacroix – Makhloufi, Pedro, N’Diaye, Achour – Cateland (Fernandes 62^ème), J.Mouton (cap) – Agesilas, Guechi (Mimoun 66^ème), Kies (N’Geleka 66^ème) – Mayilla (Tennine 85^ème).

Buteurs : N’Diaye, Agesilas, Mayilla.

La réaction de Patrick Moreau : "On fait une première mi-temps moyenne, face à un adversaire qui se bat pour son maintien. Tous les matchs sont compliqués. La victoire est méritée, notamment par rapport à la seconde période qui est meilleure et nous permet de gagner. On va avoir 4 matchs intéressants à jouer dans cette fin de saison."

En janvier 2010, Pape Diakhaté avait été prêté à l'ASSE pour 6 mois par le Dynamo Kiev et il avait largement contribué au maintien de l'ASSE en L1.

Dans l'été 2026, va arriver un presque homonyme en la personne d'Ousmane Diakité, un milieu de terrain, né en 2011, qui a commencé le football au CA L'Haÿ-les-Roses Football jusqu'en U8 et qui évolue actuellement à l'US Villejuif. Il a signé son ANS en faveur de l'ASSE il y a deux mois.
En février dernier, avec de très nombreux autres jeunes franciliens, il était convoqué à l'INF Clairefontaine pour les journées de détection avant le concours d'entrée dans cet Institut. 

Cette signature est le conséquence du travail du duo Hamdame Karouni et Mahamadou Gory, ancien de l'US Torcy, recruteurs de l'ASSE dans le secteur de l'Ile de France.  

Ce ne sera pas le premier de l'US Villejuif à porter les couleurs vertes. Avant lui, deux autres anciens de ce club, Ismaël Verhoeven, (génération 2008) et Maysson Méité (génération 2007) ont rejoint le Centre de Formation de l'ASSE.