"Mes larmes de dimanche soir venaient probablement des années qui passent ! C’est le club qui a été l’essentiel du début de ma vie, un moteur, et qui était en Ligue 2. Il y a un mois, l’ASSE était deuxième, avait peu à peu grignoté son retard sur Angers, et puis ces espoirs déçus des trois derniers matchs de la saison de L2... Dimanche, on sentait que les événements n’étaient pas très favorables, ce but refusé en seconde période… Ce but à la 117e minute, ça a provoqué chez moi une émotion spontanée, voilà. Mais je n’étais pas un consultant normal et objectif. Si RMC m’a demandé de commenter ce match ce barrage, c’est parce que j’ai l’âme stéphanoise.
Je ne mets pas toute la faute sur Laurent Batlles que je considère comme un bon entraîneur, mais le changement le coach a été un moment fort. Le deuxième point a été - même s’il s’en défend - le retour de Roland Romeyer aux affaires, sur les conseils de certains (sourire). Il a provoqué le changement d’entraîneur et le recrutement. Loïc n’était pas fait pour devenir directeur sportif. C’est un travail, un long cheminement, un carnet d’adresses, ça ne se fait pas du jour au lendemain. Il n’est pas totalement responsable, on l’a mis là alors qu’il n’avait pas le numéro d’un seul agent.
l a des circonstances atténuantes. Et la deuxième personne, Samuel Rustem, est directeur général adjoint responsable des activités sportives alors qu’il était en charge de la sécurité il y a quelques années… Mais le recrutement de janvier, avec Cardona comme élément majeur, a été judicieux.