Au micro de beIN Sports, Aïmen Moueffek a réitéré hier soir son souhait de prolonger son aventure à Sainté.

"C’est incroyable, c'est une immense fierté. On est descendu il y a deux ans, on se devait de faire remonter le club à son endroit. On est monté en Ligue 1, on remercie surtout les supporters. J’ai envie de prolonger. Maintenant que la saison est passée et que l’objectif a été atteint, on va se poser, discuter, et réfléchir à mon avenir. Mais bon ce sera plus tard, pour le moment on va fêter. Merci à tout le monde, à nos familles, au peuple vert, à tous les supporters qui nous ont suivis, surtout à l’extérieur et qui ont été derrière nous toute l’année. Tout ça aujourd’hui, c’est pour eux et on les remercie encore. Je crois que c’est ma 13e année ici, je suis arrivé à 11 ans, j’ai tout vu. J’ai été ramasseur de balle, supporter, maintenant je suis joueur et je fais monter le club. C’est une immense fierté et je suis super content."

Le Dauphiné Libéré se projette aujourd'hui sur la prochaine saison des promus stéphanois.

"Olivier Dall'Oglio va devoir assurer la mission maintien qui se profile avec des moyens incertains liés à l'argent que compte injecter le nouveau propriétaire pour renforcer un effectif, pas taillé pour la L1, mais aussi au flou qui entoure le montant des futurs droits TV du football français, en pleine négociation. 

Soutenue par un fort élan de ferveur, nourrie par son statut de club historique, l'ASSE, aujourd'hui loin de son lustre d'antan et de son épopée européenne des années 1970, va désormais devoir se focaliser sur son maintien dans une L1 à 18 équipes.

Cette saison, son budget était de 27 millions d'euros. En 2024-25, il devrait augmenter à 50 ou 60 millions d'euros, un niveau comparable à celui de sa dernière saison en Ligue 1. En espérant se stabiliser."

Le Républicain Lorrain revient aujourd'hui sur le barrage fatal aux Grenats, qui descendent en L2 pour la 11e fois de leur histoire (un record en France). Extraits.

"Les meilleures plaisanteries ont une fin. L’été prochain, le FC Metz retrouvera, en Ligue 2, une place qu’il n’aurait jamais dû quitter et qu’il mérite pour l’ensemble de son œuvre cette saison. À tous les étages. Saint-Etienne lui a en effet indiqué la direction de l’ascenseur ce dimanche et le sport, quelque part, ressort grandi de ce dénouement. Car il sanctionne un renoncement au football et un coaching aussi anachronique que déroutant, autorisés par une politique sportive à l’ouest. Ce qui n'empêchera pas Pierre Dreossi de rejoindre le nord de la France pour exercer ses talents à Lens ce lundi. Finalement, le miracle messin restera sans doute le sien... Le FC Metz devra tout revoir, du sol au plafond. Il pourra difficielement proposer pire que cette saison minable, de toute façon, et ses décideurs devront surtout se poser les bonnes questions. Si le club entend remonter, autant le faire avec un vrai projet cette fois."

Comme le souligne Opta, l'ASSE est assurée de disputer sa 70e saison en Ligue 1, dépassant Bordeaux (69) à la 2e place de ce classement derrière Marseille (75 en 2024/25).

France Bleu a recueilli hier soir les propos d'Anthony Briançon.

"C'est un sentiment de fierté par rapport à ce groupe qui a vécu, des moments très, très, très difficiles pendant un moment. Et là, le fait de monter comme ça pour aller chercher la montée à la 117ᵉ minute, c'est exceptionnel ! Je veux louer un joueur : Ibrahima Wadji. Avant de rentrer, je lui ai dit que c'était lui qui allait nous donner la victoire. Bon, je l'ai dit un peu à tous les joueurs qui sont rentrés, mais par rapport à ce qu'il a vécu, par rapport à l'année difficile qu'il a subie, je suis tellement fier de lui ! Il représente tellement ce groupe d'insouciants qu'on a ! C'est exceptionnel ! L'AS Saint-Étienne retrouve la place qu'elle doit avoir parce qu'elle a un public extraordinaire ! Ce public nous a poussés et nous a sauvés pendant tellement de matches... Il nous a sorti de tellement de situations. Donc on leur doit beaucoup et on est tellement, tellement, tellement fiers de leur rendre ce soir..."

Jean-François Soucasse rend hommage à Loïc Perrin dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Je comprends que beaucoup aient douté que l’on atteigne cet objectif. Le scénario est incroyable. On a manqué des balles de match. Et je suis heureux pour ces joueurs parce que je suis dirigeant depuis 20 ans, et c’est l’un des groupes les plus sympas que j’ai connus. On a pris beaucoup de plaisir avec eux. On avait la frustration que le travail qu’ils effectuaient n’était pas récompensé. J’ai aussi une pensée pour Laurent.

Je suis aussi très heureux pour Loïc. Après Auxerre on n’avait pas dormi, et quand on s’est retrouvé le matin, on s’est dit qu’il y avait tout à reconstruire. Le sportif, l’économique… Dans un contexte particulièrement délicat. Certains ont douté de la qualité du travail de Loïc, et quand je regarde l’équipe qui monte ce soir, ce ne sont que des joueurs suivis et choisis par lui. Il a mis en place son projet. Ici, on a des mecs qui adorent leur club. Ce ne sont pas des mots galvaudés, pas des paroles en l’air. 

Le club va évoluer dans son fonctionnement. Je pense qu’il faudra laisser aux personnes à l’origine de ce nouveau projet d’exprimer leurs ambitions, leur volonté… Mais ils récupèrent un club dans de bonnes conditions, avec un challenge incroyablement excitant : exister à nouveau en Ligue 1. Saint-Étienne, c’est la Ligue 1, et il faut que ça le reste."

Meilleur joueur des Verts lors de la double confrontation contre les Grenats, Léo Pétrot savoure la montée dans Le Progrès.

"Il y a énormément d’émotion, on revient de loin. On a été onzièmes en février, vous connaissez l’histoire. C’est exceptionnel. Mon but ? Sur le moment on ne célèbre pas forcément parce qu’il n’y a que 2-1, on voulait aller chercher plus sachant qu’ils étaient à dix. Étant un pur produit du centre de formation stéphanois, je n’ai qu’une envie, c’est de rendre ce qu’on m’a donné, me dépouiller sur le terrain. Et marquer, c’est une émotion incroyable. En plus je ne devais pas monter sur les corners, mais à onze contre dix, je l’ai senti."

La Pravda du jour, qui consacre ses 7 premières pages aux Verts pour saluer leur retour dans l'élite, rapporte les propos tenus par plusieurs de nos héros hier soir à Saint-Symphorien. Extraits.

Olivier Dall'Oglio : "Une alchimie, s’est créée entre les joueurs au fil des embûches. Je suis fier d’eux et ils doivent être fiers d’eux parce qu’ils entrent dans l’histoire. Ils ont gagné le respect de tout un peuple.  Ce match à Metz est le résumé parfait de notre saison, avec des hauts et des bas. Je crois que ce groupe s’est forgé un mental d’acier. Je savais l’engouement de ce club, à Saint-Étienne, en France et à l’étranger, mais pas à ce point. C’est un grand moment de ma carrière. Je viens d’avoir 60 ans et c’est le plus beau cadeau d’anniversaire."

Dylan Chambost : "C’est un rêve d’enfant qui se réalise. C’est magnifique de vivre ça après une saison où on a vécu des moments très durs. On va bien fêter ça. Oui, c’est le plus beau jour de ma vie."

Léo Pétrot : "C’est beaucoup de joie, de fierté. La place du club est en L1. Ç’a été compliqué jusqu’au bout, on pensait même aller aux pénos."

Florian Tardieu : "C’est la première fois que je chiale comme ça en tant que footballeur, c’est monstrueux."

Mathieu Cafaro : "C’est jour férié à Saint-Étienne lundi"

Comme plusieurs joueurs qui ont arraché la montée ce soir à Saint-Symphorien, Jean-Michel Larqué n'a pas pu retenir ses larmes sur RMC en voyant les Verts retrouver l'élite.

"Ah c'est beau. Oh je ne coyais pas le voir. Ah c'est beau. Ah merci ! [La voix étranglé par l'émotion]. Ah [il sanglote] ! Ah merci ! C'est un grand moment. Quand je pense que le 22 juin je serai à Saint-Etienne pour porter la flamme tout près du Chaudron là-bas. C'est un mois de juin qui restera l'un des grands moments. J'espérais le retour de mes Verts en Ligue 1. La descente avait été un crève-coeur. Ce retour est magnifique. On revient de loin, de très, très loin. On a eu plein d'espoir quand l'ASSE a grignoté petit à petit, quand on est passé devant le SCO. Et puis ces matches des 3 dernières journées de L2 qui ont été laborieux, pénibles, compliqués.

Cette finale à Metz... A un moment donné, j'ai cru que les dieux étaient contre nous. Et bien non ! Ah, c'est beau, c'est magnifique. C'est un grand moment pour moi. C'est un grand moment pour les Verts, pour les supporters, pour les jeunes supporters verts qui je l'espère connaîtront ce que leur papa, leur grands-pères ont connu, avec d'autres Verts. Un gran abrazo à mon successeur, à mon capitaine Gautier Larsonneur. Il a été magnifique. Il a été grand. C'est un enfant de Brest, on a des rapports privilégiés avec le Stade Brestois. Je les embrasse tous très fort."

Après l'élimination en demi-finale des U17 de l'ASSE sur la pelouse de la Licorne à Amiens, Frédéric Dugand a préféré retenir le positif de l'expérience pour son groupe :

"On fait un match plutôt cohérent face à une belle équipe d'Amiens que j'ai trouvé très mature. Ce qui nous a manqué, c'est ce petit supplément d'âme qui fait basculer un match. On savait qu'ils allaient vite sur les transitions, on s'est fait avoir deux fois. Ils ont été hyper réalistes, c'est ça, le haut niveau.

Ce qu'il y a d'intéressant, c'est que notre équipe a appris. Tout au long de l'année, le but, c'est la formation. Et pour les joueurs, ce genre de matchs, c'est hyper formateur.

Il nous a manqué un peu de précision devant, il nous manquait des joueurs dans ce secteur de jeu, mais on ne va pas se lamenter là-dessus. On a réussi à jouer jeune. Cela permet que bons jeunes joueurs connaissent le haut niveau, c'est hyper intéressant.

On a vu la différence de maturité. On a été plus joueurs face à une équipe bien en place et chirurgicale. C'est comme ça, c'est le foot.

J'ai quand même vu des choses qui valident ce qu'on a fait cette saison, tout ce qui est sortie de balle, possession. C'est notre identité, on l'a vu aujourd'hui, on n'a pas refusé le jeu, c'est intéressant. Les gamins sont frustrés, déçus, mais c'est un avant-goût de leur carrière, ces gros matchs."

Au sortir de la rencontre, son homologue amiénois, Grégory Auger reconnaissait qu'il avait fallu que son groupe sorte un gros match pour se défaire des Verts :

"Mes joueurs ont fait avec leurs armes, leur état d'esprit, leurs valeurs. Je suis fier d'eux. On les a matrixés mentalement, on a beaucoup travaillé la cohésion. Notre parcours a été compliqué, on est passé premier du championnat au dernier moment. C'est une force parce qu'on vient de loin.

Je pense que Saint-Etienne, individuellement, est peut-être plus fort que nous. Il y a du talent. Ca s'est vu sur des un contre un, dans la puissance. Mais on a su bien travailler sur l'état d'esprit. Et l'ouverture du score nous a permis de nous libérer. On n'a pas fait une grande deuxième mi-temps dans le jeu, mais on a été hyper solidaires, on s'est battu, on n'a rien lâché.

Ca fait deux matchs où l'on est cliniques, avec peu d'occasions et un maximum de buts. On va faire en sorte que ça continue encore un match. Ces matchs, il faut savoir souffrir, avoir un peu de réussite sur les temps forts de l'adversaire, parce qu'ils auraient pu marquer, et être chirurgical quand on a une opportunité."

Le coach stéphanois Olivier Dall'Oglio s'est confié à Prime Video après la rencontre qui a ramené les Verts en L1 : 

"Ca a été difficile ! L'entame n'a pas été bonne, on a été fébriles. Je n'étais pas rassuré même s'ils étaient 10. On a relaché inconsciemment. On aurait pu sombrer mais ce but sur corner fait du bien. Sur la 2e MT et les prolongations, on a eu des occasions, on a été maladroits mais j'ai dit : ça va rentrer. On a tenté un coup de poker. Wadji ne doit pas être là. Le staff médical nous l'a donné pour 10-15 min. Mais on l'a fait rentrer plus tôt. Le tacle d'Appiah et l'arrêt de Larsonneur ont été décisifs. 

La montée ratée à QRM a été un moment clé, ils ont compris qu'ils étaient passé à côté de quelque chose. Ca a été dur de relever la tête. Pendant 2 jours ils ont été tristes mais après interdit d'avoir la tête baissée. On avait une chance et on allait la prendre. On a vu l'état d'esprit changer aux entraînements.

Si je reste en L1 ? Maintenant ce n'est plus de mon domaine !"

Au terme d'un barrage retour interminable, conclu au terme de la prolongation, les Verts ont logiquement arraché leur ticket pour la L1 en décrochant le match nul à Metz (2-2).

Par rapport au match de jeudi, Olivier Dall'Oglio a opéré un changement : Dennis Appiah remplaçait Yvann Maçon. Les Verts ont entamé le match à l'envers, même si à la 5e minute, le Messin Diallo taclait Appiah au genou et était logiquement expulsé après l'intervention de la VAR. Loin de motiver les Stéphanois, cette expulsion allait exciter les Messins qui allaient ouvrir le score à la 17e min par Camara sur un centre de Udol, à la limite du HJ. Les Verts continuaient de subir et quelques min plus tard, Irvin Cardona déséquilibrait le vilain Mikautadze dans la surface, il se faisait justice lui même avec l'aide du poteau (2-0, 25e)

Mais à partir de là, on n'a vu que du Vert. Sur un corner 100% l'Etrat, Dylan Chambost bottait, Aïmen Moueffek déviait, et Léo Pétrot concluait en force du gauche (2-1, 35e). La deuxième mi-temps a clairement penché du côté stéphanois qui auraient pu, auraient dû conclure l'affaire avant. Mais sans succès. En prolongation, Gautier Larsonneur sortait une belle madjer d'un attaquant messin et plusieurs beaux sauvetages de Dennis Appiah et Yvann Maçon ont permis aux Verts de rester en vie. Et la belle histoire, c'est le rentrant, blessé toute la saison, Ibrahima Wadji, qui concluait une énième attaque stéphanoise sur un centre du très bon Nathanaël Mbuku. Malgré 2 minutes de temps additionnel supplémentaires, les Verts ont tenu et décrochent leur billet pour la L1 !

Merci les Verts !

Les U17 de Fred Dugand ne goûteront pas à la finale de leur championnat. La faute à un Amiens SC clinique, ce que n'auront pas su être les Verts.

Forts d'un pressing haut efficace, la domination est stéphanoise pendant 20 bonnes minutes, sans parvenir à vraiment mettre le gardien picard en difficulté. Il suffit alors d'un court temps faible pour qu'Amiens se procure la plus grosse occasion, Hambe Bendamech faisant briller Matéo Houngbo Civier (28'), avant d'ouvrir la marque par Aissat d'un enroulé dans le petit filet (1-0, 29').

Les Verts reprennent la main sur le match, acculant les Amiénois proche de leur surface jusqu'à la pause, sans occasion très franche. Même physionomie au retour des vestiaires, mais sur un contre, Tchonko prend la défense forézienne de vitesse et ajuste Houngbo Civier (2-0, 48').

Il n'y a alors plus qu'une équipe sur le terrain mais le portier picard est vigilant face à Axel Dodote, adepte du dépassement de fonction piazzolien (52') et un mélange de manque de précision et de présence devant le but empêche de conclure et de revenir dans la partie. De quoi ressortir du match avec le plein de regrets.

On espèrera désormais que les pros sauront se montrer plus tueurs.

Amiens SC - AS Saint-Etienne : 2-0 (1-0)

La composition : Houngbo Civier - Ben Rahem (Grillot 62'), Dodote, Camara, Boukadida (cap.) - Tatuszka (Eymard 46'), Gadegbeku - Ben Tiba, El Jamali, Nativoha Naigou (Guerroudj 58') - Yvars (Depalle 62')

Si on peut raisonnablement espérer que les Verts n'auront pas besoin de passer par une séance de tirs au but pour retrouver l'élite tout à l'heure, ce scénario n'est pas à exclure. Gautier Larsonneur, qui a arrêté cette saison le penalty du Valenciennois Woudenberg à GG et celui du Bastiais Migouel Alfarela à Furiani, a remporté la dernière séance de tirs au but qu'il a disputée.

C'était sous le maillot brestois en Coupe de France contre Dinan-Léhon. Les Finistériens s'étaient imposés 13 tirs au but à 12 ! L'actuel gardien des Verts, qui arborait un maillot de cette couleur lors ce match du 19 décembre 2021, avait arrêté un tir et avait manqué le sien.

7 mois plus tôt, Gautier Larsonneur s'étant rendu célèbre pour avoir fait rater Neymar dans un exercice où le Brésilien excelle habituellement.

Un coup de génie signé @GLarsonneur 🪄 pic.twitter.com/twnjJfgNqi

— Ligue 1 Uber Eats (@Ligue1UberEats) May 25, 2021

Selon la Pravda, la vente de l'ASSE devrait être officialisée demain par un communiqué de presse venu du Canada.

"Le  groupe canadien Kilmer Sports Ventures (KSV) s'apprête à acquérir la totalité des parts sociales de l'ASSE, détenues majoritairement par Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. Les nouveaux propriétaires des Verts devraient revenir à Saint-Étienne pour prendre officiellement possession du centre sportif Robert-Herbin de l'Etrat, lundi matin. Placé le 5 mars à la tête de « KSV » par Larry Tanenbaum, puissant homme d'affaires de Toronto et propriétaire de la holding Kilmer Group, Ivan Gazidis (59 ans) conduira cette délégation.

La LFP se réunit en assemblée générale ce mercredi. L'occasion est donc toute trouvée pour présenter officiellement Gazidis aux autres dirigeants du football français. À cet effet, Caïazzo, qui ne détient plus aucun poste à la Ligue, a été invité par Vincent Labrune, son président, pour effectuer ses adieux, présenter Gazidis et lui transmettre le témoin. Le dirigeant sud-africain a déjà rencontré personnellement Labrune. Tout devrait ensuite s'accélérer pour faire entrer définitivement les Verts dans une nouvelle ère."

Selon Le Républicain Lorrain, "environ 150 supporters stéphanois et messins se sont retrouvés aux alentours de midi, ce dimanche 2 juin, derrière la gare de Metz pour en découdre. Rapidement, les policiers nationaux sont intervenus. Pour disperser la foule,les forces de l'ordre ont fait l’usage de lacrymogène. Certains supporters se sont réfugiés dans le parking Indigo Pompidou. A minima cinq individus ont été pris en charge et ramenés à l’hôtel de police de Metz."

Accompagnés de leurs potes girondins des Ultramarines, les Magic Fans auraient remporté cette baston contre la Horda Frénétik et Gruppa Metz selon le compte twitter Hooligans official.

S'étant maintenu cette saison en Bundesliga avec Mayence, Josuha Guilavogui (33 ans) parle à 90 Football de son petit frère Morgan (26 ans), qui a joué de son côté 28 matches avec Lens (seulement 2 en tant que titulaire).

"Avec Morgan, j’ai vécu un peu ce que mon père a vécu avec moi. S’asseoir en tribune et avoir une fierté immense de voir son fils jouer, moi c’est voir mon frère jouer. J’ai autant de plaisir de jouer sur le terrain que de voir mon frère jouer. Ça, c’est quelque chose d’exceptionnel. C’est simple, quand mon père regarde mon match, il ne faut pas lui parler, il stresse. Je lui dis : Papa, c’est bon, j’ai 33 ans, il ne peut plus rien m’arriver. » Et bien moi, j’ai le même sentiment avec mon frère. Je stresse et tout alors que lui aussi c’est un très bon joueur. Il est à Lens, il a joué la Ligue des Champions, il a joué la Ligue Europa. On veut tellement le meilleur pour lui qu’intrinsèquement on ne prend même plus de plaisir. On n’a que du stress. J’ai eu la chance d’aller le voir cet été quelques fois. Lorsqu’il marque son premier but en Ligue 1 contre Paris, je suis là. Son équipe perd 3-1 mais nous on est contents. On se dit, bordel, il est entré et il a marqué au Parc des Princes ! Pour nous la soirée elle est magnifique.

C’est un réel plaisir et une réelle fierté de la voir. Morgan a joué une CAN. Moi je n’ai pas eu la chance de jouer un grand tournoi international. En Guinée on me dit toujours : « C’est toi qui as refusé le Syli pour l’équipe de France ». Mon frère a fait la CAN, il a fait un quart de finale, ce qui est historique pour la Guinée. Il marque beaucoup plus de buts que moi. Le football, c’est beaucoup mieux pour les joueurs offensifs. Il pourra donner beaucoup plus de plaisir que moi, qui dois me battre, tacler, gagner des duels. Ce n’est pas aussi valorisant que lorsque mon frère fait une passe décisive ou marque un but. Il a un peu « lavé » le nom de la famille, on lui souhaite de faire une grande carrière. Il a eu un autre chemin par rapport à moi. Ça a été un peu plus dur mais là il est en train de réaliser quelque chose de bien. Il doit encore digérer sa première année en tant que footballeur de Ligue 1."

Après avoir aidé les Verts à remporter le barrage aller "sur une sortie à contretemps dont il a le secret" dixit Le Républicain Lorrain, Alexandre Oukidja évoque dans ce quotidien régional une possible séance de tirs au but ce dimanche.

"Dans ma carrière, je crois que j'en ai pris bien plus que je n'en ai arrêté [il a concédé les 6 pénaltys concédés cette saison par les Grenats et n'a arrêté qu'1 tir au but sur 4 en janvier dernier face à Clermont en Coupe de France, ndp2]. C'est un exercice très compliqué, pour le joueur et pour le gardien. C'est au feeling. Si la situation se présente, j'espère être performant pour l'équipe. Je me prépare à ce cas de figure.

Il y a les images télévisées et on connaît un peu les joueurs, car on les côtoie depuis quelques années. On sait où ils peuvent tirer, mais eux aussi savent que vous savez donc ils peuvent changer. Cela se joue aussi sur la concentration, l'intimidation. Mais je ne suis pas fan des simagrées d'Emiliano Martinez. Je trouve que c'est un manque de respect. Quoi qu'il en soit, on n'y est pas encore à cette séance de tirs au but. On a déjà un but à remonter."

On rappellera que c'est grâce à son arrêt sur le tir au but de Romain Hamouma qu'Alexandre Oukidja avait éliminé les Verts de la Coupe de la Ligue à la Meinau en octobre 2017.

Le Parisien met aujourd'hui à l'honneur le numéro 11 de l'ASSE, auteur de 10 buts sous le maillot vert depuis qu'il a rejoint le club il y 5 mois. Extraits.

"Si Saint-Étienne est à un match d’une remontée en L1, l’efficacité d’Irvin Cardona y a largement contribué. « Je le connais depuis un bout de temps, souligne l’entraîneur de Saint-Étienne. Je pense que lorsqu’il est dans un lieu où il se sent bien et dans une équipe qui évolue comme il aime, c’est un garçon qui a de grosses capacités. Il a des capacités athlétiques mais aussi de finisseur. On a surtout, au niveau du club, réussi à le mettre dans de bonnes conditions. Le secret de sa réussite, c’est le groupe, l’équipe par elle-même qui a su bien l’accueillir. Je ne suis pas vraiment surpris par ce qu’il montre depuis son arrivée. Ses cinq mois avec nous lui ont même permis de progresser. »

Le Républicain Lorrain explique comment les Messins ont abordé le barrage retour programmé ce dimanche à 17h00. Extraits.

"Dans l'enfer de Geoffroy-Guichard, ils ont pu mesurer combien le soutien du public (absolument incroyable) pouvait être important. C'est tout un stade qui n'a eu de cesse d'encourager son équipe. Le public de Saint-Symphorien est-il capable d'une telle ferveur ? A l'appel des groupes ultras (Gruppa Metz et Horda Frénétik), les supporters messins sont invités à la mobilisation générale. Pour la 6e fois de la saison, le stade fera le plein. Battus dans le Forez où ils semblaient totalement tétanisés par la pression, les Messins doivent absolument se lâcher s'ils veulent inverser la tendance.

Prolonger leur bail en L1, une issue qui tiendrait du miracle au regard de la saison que vient de traverser ce FC Metz souvent peu inspiré et si fragile dans les moments clés... Il faut espérer qu'une certaine sérénité soit revenue au sein d'un clan grenat où le timing du départ annoncé de Pierre Dréossi vers Lens pose question... Ce dernier, tout comme le président Serin ont assisté à la dernière séance des hommes de Laszlo Bölöni qui, depuis leur retour de Saint-Etienne dans la nuit de jeudi à vendredi, se sont mis au vert. Un repli sur soi qui doit permettre de déplier ses ailes ce dimanche."

Fidèle lecteur de notre site, Erwann Helequin était hier à l'aéroport Metz Nancy Lorraine pour encourager les Verts dès leur descente de l'avion. Photo à l'appui, ce supporter nous relaye les propos tenus par Irvin Cardona. "Demain, on retrouve l'élite. On va donner tout notre corps et notre âme pour rendre fier tout un peuple." Allez les Verts !

Avant la demi-finale du championnat de France U17 que ses protégés joueront contre Amiens ce dimanche à 15h00 au Stade de la Licorne (rencontre à suivre en direct sur notre forum grâce à notre envoyé spécial ForeverGreen), Frédéric Dugand s'est confié au Progrès. Extraits.

"On a joué en poule sud toute la saison, des gros matches, on en a eus souvent. Cela fait partie de notre plus-value cette année. L'expérience, il n'y a rien de tel dans ce genre de match. Amiens propose un 3-5-2 assez homogène et proche de celui de Nantes, avec des profils percutants. Ils laissent la possession et partent très vite en transition. C'est une belle équipe qui n'a pas fini première par erreur."

L'entraîneur amiénois Grégory Auger s'exprime de son côté dans Le Courrier Picard.

"On va essayer d’aller au bout ! On espère qu’il y aura du monde au stade : licenciés, familles et aussi des supporters habituels de la Licorne en Ligue 2. On a l’occasion de vivre un moment sympa tous ensemble. On veut essayer de mettre Amiens sur le palmarès de cette compétition."

En cas de victoire, nos petits Verts affronteront le vainqueur de Lille - Monaco en finale, le samedi 15 juin à Brive.

Comme l'avait fait hier le FC Metz (qui a rectifié depuis sa boulette suite à notre potin), la Pravda du jour annonce la venue de 8 500 supporters stéphanois au stade Saint-Symphorien. S'ils seront 10 fois moins dans le parcage (plein) de Saint-Symphorien, ils seront sûrement 100 fois plus à suivre à distance ce match des Verts !

Comme le souligne Opta, l'ASSE a concédé 50% de ses buts (16/32) sur coups de pied arrêtés cette saison. Il s’agit de la plus forte proportion parmi les équipes de Ligue 1 et Ligue 2 cette saison. S'ils ont encore pris un but sur corner il y a 3 jours, les Verts vont débarquer en confiance à Saint-Symphorien. Depuis le retour des barrages en 2017, les 3 équipes qui ont remporté le match aller ont été promues ou maintenues en L1 (Troyes en 2017, Toulouse en 2018 et Nantes en 2021).

Olivier Dall'Oglio a convoqué un groupe de 21 joueurs pour le déplacement à Saint-Symphorien pour la dernière de la saison. Il s'agit du même groupe que jeudi auquel s'ajoute Ibrahima Wadji.

Gardiens : Larsonneur, Green

Défenseurs : Briançon, Nadé, Batubinsika, Appiah, Maçon, Petrot, Bentayg

Milieux de terrain : Moueffek, Chambost, Tardieu, Monconduit, Fomba, Bouchouari

Attaquants : Sissoko, Cardona, Cafaro, Mbuku, Wadji, Rivera

Oh la belle coquille ! Relayant un arrêté rendu avant-hier hier par le préfet de la Moselle, le FC Metz a annoncé sur son site officiel la venue de 8 500 supporters stéphanois demain après-midi pour le barrage retour ! Ils ne seront en fait "que" 850 à remplir (complètement) le parcage de Saint-Symphorien mais nul doute que chaque fan des Verts présent dans l'enceinte mosellane fera assurément du bruit pour 10 afin d'aider les joueurs d'ODO à retrouver l'élite !

Comme le rapporte Le Républicain Lorrain, l'entraîneur messin Laszlo Bölöni s'est exprimé à la mi-journée en conférence de presse avant d'accueillir les Verts demain à 17h00 au stade Saint-Symphorien.

"Il y a une petite incertitude concernant Cheikh Sabaly, qu'on a dû remplacer jeudi. Le médecin doit donner son avis avant qu’on ne prenne une décision. Mais on est assez optimiste. Georges Mikautatdze avait pris un coup à la cheville à Saint-Etienne mais tout va bien. Je vais garder de lui le fait que c’est un bon joueur de football qui sait manœuvrer le ballon, le juger, être félin, qui perce. Bref, un joueur de très bonne qualité. Il y a l’homme aussi avec qui, parfois j’ai haussé le ton. On a toujours échangé. Avec des dicours critiques parfois, des conseils… Ça s’est toujours très bien passé. C'est un avant-centre et un homme qui va rester prêt de mon cœur.

On connaît la recette, elle est assez simple. Le dire, c’est facile. Mais c’est toujours plus compliqué de mettre en pratique ce que tu as préparé. Il faut gagner ce match pour, au moins, être égalité avec Saint-Etienne. Combien tu le gagnes, c’est une autre question. Je vais faire simple, ne pas rentrer dans des discours philosophiques. Une équipe gagne le match quand, défensivement, elle est solide, qu’elle résiste aux attaques d’une formation comme Saint-Etienne qui, on le sait, est efficace dans ce domaine. Ensuite, on doit être assez énergique et agressif pour qu’offensivement on s’offre le maximum de possibilités et de forces. De la force technique, physique et mentale.

Jeudi, j’ai vu une certaine stérilité – ce n’est peut-être pas le bon mot – dans ce domaine. Une certaine naïveté plutôt dans notre façon d’attaquer. Ce n’est malheureusement pas nouveau. C’est ça qu’on doit changer. Après notre défaite de jeudi soir, le retour vers Metz a été très difficile. La promenade de vendredi matin également. Mais dans l’après-midi, on a commencé à voir les cerveaux se réveiller à nouveau. Vous savez, ce sont des adultes et ils ont bien conscience de la situation et de l’importance du match de ce dimanche.

Je n’ai pas trop l’habitude de demander l'aide de ssupporters. Mais cette fois, je la demande parce que je sais que les joueurs ont besoin de ça. On sait aussi que deux messages, positif et négatif, peuvent descendre des tribunes et arriver jusqu’à nos oreilles pendant le match. On ne voudrait évidemment que des ondes positives. Pour ça, et je l’ai dit aux joueurs, il faut qu'on soit à la hauteur : ce qui se passe dans les tribunes, dépend de ce qui se passe sur le terrain, et comment ça se passe. Je suis persuadé que ce collectif va tout faire pour qu’on continue en première division."

Olivier Dall'Oglio a fait le point sur l'état des troupes avant le barrage retour à Saint-Symphorien :

"On va attendre la dernière séance, mais le groupe va bien même s'il y a logiquement de la fatigue. Pour Aïmen Moueffek, qu’on a préservé, ça a l’air d’aller. Ibrahima Wadji était bien sur les derniers entraînements, je pense qu’il sera dans le groupe. Je sens un groupe déterminé. Il est passé par toutes les couleurs. Je le sens maintenant blindé face à l’adversité. Les joueurs iront au bout d'eux-mêmes, je n’ai aucun doute là-dessus."

Compagnon de Julie Morel (41 ans), qu'il a entraînée à l'ASSE et qui vient de quitter Veauche pour le rejoindre, l'ex-coach des Amazones Jérôme Bonnet (45 ans) s'est engagé avant-hier avec l'EAG (D1) après avoir assuré le maintien du FC Metz en D2.

Vous pourrez suivre la rencontre en direct sur notre forum grâce à notre envoyé spécial ForeverGreen : les protégés de Frédéric Dugand joueront leur demi-finale du championnat de France U17 ce dimanche à 15h00 au Stade de la Licorne contre leurs homologues de l'Amiens SC, seul club de L2 ayant pris 6 points contre Sainté cette saison. Avant cette rencontre, l'entraîneur des jeunes picards Grégory Auger s'est confié à Gazette Sports.

"D’abord et en ce qui me concerne je suis content pour les joueurs, l’ensemble du staff et aussi le centre de formation du club. Les joueurs vivent une nouvelle aventure et je suis heureux qu’ils puissent jouer à domicile. C’est l’occasion d’offrir une ultime rencontre à la Licorne dans un match avec qualification directe. Nous sommes tous concernés par ce match contre Saint Etienne et pas seulement les joueurs car je le répète, il y a chez nous un vrai travail collectif et que tout le monde a sa part dans l’aventure que nous vivons.

J’espère qu’il y aura du monde au stade et que les joueurs sauront leur faire plaisir et proposer un jeu attractif. Je souhaite que les garçons puissent démontrer qu’ils ont progressé depuis leur arrivée au club. Au delà du résultat, nous voulons montrer une belle image du groupe. Il faut se concentrer sur ce qui nous voulons faire et surtout nous voulons afficher les valeurs qui sont les nôtres. J’espère que nous vivrons un bon moment dimanche à la Licorne et j’insiste encore sur la notion de collectif car je n’ai pas envie de mettre des noms."