Sur penalty, Denis Bouanga (29 ans) a claqué avant-hier lors de la victoire du Los Angeles FC contre Minnesota United son 50e pion en 80 matches officiels disputés sous le maillot black & gold. Pour rappel, l'ancien numéro 20 de l'ASSE n'avait marqué que 28 buts sous le maillot vert en 110 matches (91 titularisations).

In just 80 matches, Denis Bouanga has joined the exclusive 50-goal club for #LAFC in all competitions.

Only Diego Rossi (93 matches) and Carlos Vela (64 matches) have achieved the same mark. pic.twitter.com/fC08a4HkDW

— LAFC (@LAFC) May 30, 2024

Bourreau des Verts il y a 16 mois à Furiani et pisté par l'ASSE l'été dernier, le Messin Kévin Van  den Kerkhof s'est confié au Républicain Lorrain après avoir perdu à Geoffroy-Guichard avant-hier soir. Extraits.

"Sur ce premier match de barrage, on a manqué d'ambition dans le jeu. On savait qu'e les Verts mettaient la pression à domicile, avec l'appui de leur public. On n'a pas su répondre présent. Il y a un match retour, il va falloir apprendre de ce qu'on a fait de mal, dans tous les domaines. A domicile, il faudra montrer un autre visage. Dans le Chaudron, on a manqué de tout : d'ambition, de détermination. On n'a pas joué un match de barrage, on a joué un match classique.

On est conscient de la situation, il faut vite se remettre la tête à l'endroit car rien n'est joué. Il n'y a qu'un but d'écart. A la maison, ça poussera pour nous. On va tout faire pour passer. On sait qu'il reste un match, il ne faut pas baisser la tête mais rester positif et entamer ce match de dimanche d ela meilleure des façons. Il faut se lâcher dans tous les domaines. Il y a un gros manque d'ambition de notre part dans le jeu. Il en faut pour inquiéter ce genre d'équipe. On fera tout pour."

Comme le souligne la dernière édition de la Pravda, les Verts récupèrent avant de défier demain les Grenats à Saint-Symphorien.

"Pour garder un haut niveau d'intensité, la récupération est au centre des attentions jusqu'à demain. Jeudi, après le match, ceux qui ont joué sont passés dans les bacs d'eau glacée. Hier matin, chacun a opté pour un travail individualisé avec soit des massages, soit du vélo, un footing léger ou encore des étirements selon la préférence de chacun. Il a été demandé aux joueurs de faire attention à leur sommeil, leur hydratation et leur alimentation, avec les conseils du nutritionniste du club. A part Aïmen Moueffek, touché à un pied, aucune alerte n'était à signaler. Après un dernier entraînement ce matin, la délégation stéphanoise se rendra en avion en Lorraine en fin d'après-midi."

Comme il nous l'avait annoncé, Sylvain Kastendeuch était avant-hier soir à Geoffroy-Guichard. L'ancien défenseur des Verts et des Grenats revient sur ce barrage aller dans Le Progrès avant de se projeter sur le match retour programmé demain à 17h00. Extraits.

"Les Messins s’en sortent plutôt bien. C’est presque un miracle. Assez étonnement, on a eu l’impression que l’équipe de Ligue 1 était l’ASSE et celle de Ligue 2 le FC Metz. J’imaginais que ce serait plus serré. Les Stéphanois ont bien abordé la rencontre. Le Messins ont tous été en dessous de leur véritable niveau. Les Stéphanois ont montré une vraie force collective. Le milieu de l’ASSE a mangé celui de Metz. Tardieu a été très intéressant par son énergie, son calme et sa sérénité. Cardona a su marquer ce but important. J'ai bien aimé aussi le match de Sissoko.

Le suspense reste entier. C’est un écart infime. Les Messins doivent changer de visage, être plus conquérants. Ça peut mettre l’ASSE en danger. Ayant regardé beaucoup de matches des Verts cette saison, j'ai noté qu’ils étaient moins à l’aise à l’extérieur loin de leur public [Sainté a en réalité fini 3e meilleure équipe de L2 à l'extérieur et 8e meilleure équipe à la maison, ndp2] . On peut imaginer aussi que Mikautadze sera mieux servi. Les Stéphanois ont fini très fatigués et la répétition des matches risque de peser. Tout cela contribue à rééquilibrer les débats."

Le Monde revient sur le barrage aller entre les Verts et les Grenats. "Au cours d’une rencontre animée mais de faible niveau entre deux formations limitées, les Stéphanois, victorieux de Rodez en playoff, méritent encore leur succès. Avec une bonne volonté évidente compensant de grosses lacunes techniques, ils ont tenté de mettre la pression d’entrée."

Sur France Bleu Loire Océan, Jérémie Janot s'est remémoré ce vendredi ses matches contre les Canaris. Extraits.

"A la Beaujoire, j’ai de bons souvenirs et de moins bons. En 2001, Nantes gagne le titre et nous on descend. Il y avait les faux passeports. On descend officiellement à ce moment-là et les Canaris fêtent le titre. Il y a eu un envahissement de terrain, j’ai eu du mal à rentrer au vestiaire. C’était dur. J’étais content pour Nantes, c’était un beau champion, ils avaient fait une saison exceptionnelle. Mais toi tu sais que les emmerdes commencent. Je me souviens aussi d’un match là-bas où est mené 2-1 à la 93^e. Je monte sur un corner, il y a un cafouillage et sans le faire exprès je fais une passe décisive et on égalise. On avait un coach, Ivan Hasek, d’origine tchèque, qui était très sévère. Sur la montée je l’entends crier : "qu’est-ce que tu fais ! Qu’est-ce que tu fais !" Je fais semblant de ne pas l’entendre et je me dis "j’espère qu’il va se passer quelque chose de bon sinon au vestiaire je vais me faire pourrir." On égalise, il ne m’a rien dit, mais…

Quand je suis arrivé à Sainté, il y avait toujours un peu cette rivalité avec Nantes. J’étais en compétition en sélection de jeunes avec Micka Landreau. Il y a toujours eu deux entités fortes : le beau football nantais, qui n’était pas usurpé, qui est vraiment la marque de fabrique. Et nous ce football généreux, ce football total, avec de l’engagement. A Saint-Etienne, tu dois tout donner. Quand tu joues à Nantes, tu dois avoir des qualités techniques élevées pour que les Nantais se reconnaissent en toi. Chez nous à Sainté, il faut que tu sois un battant, un vaillant. Il y a eu de très grands joueurs à l'ASSE, par exemple Michel Platini. Mais si tu marches dans la rue avec Osvaldo, c’est Osvaldo la star. Parce qu’Osvaldo incarnait ces valeurs-là. Même s’il était très technique pour un défenseur et qu’il montait beaucoup."

S'il n'a pas pu empêcher la relégation du GOAL FC en National 2, Cazim Suljic (27 ans) jouera encore en National 1 la saison prochaine. Le milieu défensif bosnien s'est en effet engagé aujourd'hui avec l'ASNL. Reste à savoir s'il fera ce dimanche les 55 km qui séparent Nancy et Metz pour venir encourager à Saint-Symphorien ses anciens coéquipiers stéphanois Léo Pétrot et Dylan Chambost, avec lesquels il a été sacré champion de France U17 sous la houlette de l'inoubliable duo Gilles Rodriguez et Lionel Vaillant.

Dans le dernier Hors Série de la Pravda 1984, l'année Platini, Jean-Philippe Leclaire revient sur le fameux triplé réalisé par Platoche dans son Chaudron contre la Yougoslavie.  

"Comme le résumera parfaitement Aimé Jacquet, lui-même ancien mouilleur de maillot stéphanois : "À Saint-Étienne, Platini a fait un très beau passage, mais ce ne fut qu’un passage." Lorsqu’en 1982, le capitaine des Bleus vida son casier du vestiaire de Geoffroy-Guichard, il laissa derrière lui un club sur le point de sombrer dans la pire crise de son histoire. Ce fut l’affaire dite de la "caisse noire".

Et voilà qu’en ce 19 juin 1984, il était là, de retour "pour de vrai." C’était la énième fois que je le voyais jouer. Et je ne me doutais pas que ces retrouvailles allaient aussi bien se terminer. Surtout pour lui. Revoir Platini à Geoffroy-Guichard, c’était pour moi comme retrouver un héros d’enfance trop longtemps perdu de vue. J’avais grandi mais lui ne semblait pas avoir vieilli, tout juste mûri.

Cette soirée devait rester comme celle de son plus fabuleux triptyque. 3 buts en 18  minutes : un du gauche, un de la tête, un du droit. Sûrement en a-t-il marqué de plus spectaculaires, mais dans sa brièveté et la diversité des parties anatomiques concernées, cet enchaînement stéphanois de l’Euro 84 reste unique. Son plus grand match du plus beau de ses tournois (…) En sortant du terrain, Michel Platini adressa un dernier salut au public stéphanois. J’eus la prétention de croire que c’était pour moi."

Comme chaque année, l'UNSS organisait cette semaine ses championnats de France minimes (U14 et U15). Le collège Tézenas du Montcel où sont scolarisés les jeunes du centre de formation et de la préformation de l'ASSE avait franchi les qualifications départementale, académique, inter-académique (Lyon, Clermont, Grenoble). Les U15 de Jean-Philippe Primard et quelques U14 de Romain Marée, drivés par Vincent Paccalet (professeur d'EPS et ancien éducateur U11 de l'ASSE) et Gwladis Debbache (professeur d'EPS) composaient donc l'équipe du collège Tézenas du Montcel et retrouvaient à Lisieux le gratin des U15 français, issus des centres de formation de L1, L2 ou des classes foot intégrées aux collèges. 

Voici la liste des collèges présents cette semaine:

• collège Edgar Faure à Valdahon (académie Besançon),
• collège Pierre Aguiton à Brecey (académie Caen),
• collège Henri Wallon à Aubervilliers (académie Créteil),
• collège Paul Bert à Auxerre (académie Dijon),
• collège Evire à Annecy (académie Grenoble),
• collège Lavoisier à Lambersart (académie Lille),
• collège Tézénas du Montcel à Saint-Etienne (académie Lyon),
• collège Metz-Arsenal à Metz (académie Nancy-Metz),
• collège Alain Fournier au Mans (académie Nantes),
• collège Pierre Puget à Toulon (académie Nice),
• collège Romain Rolland à Déols (académie Orléans-Tours),
• collège Fontanes à Niort (académie Poitiers),
• collège Marie-Curie à Troyes (académie Reims),
• collège des Trois Vallées à Salies-du-Salat (académie Toulouse),
• collège Jean Zay à Verneuil-sur-Seine (académie Versailles),
• collège Les Deux Canons à Saint-Denis (académie La Réunion).

Les 16 équipes étaient réparties en quatre poules de quatre. Les Verts s'imposaient contre le collège de Salies-du-Salat (2-0) puis contre le collège Romain Rolland (5-1) avant de s'incliner face au collège Arsenal de Metz, composé des jeunes du FC Metz (1-4), un collège messin toujours très performant dans cette composition et que nos jeunes (la génération 2001)  avaient affronté dans ce même championnat UNSS à Rodez en 2016 (défaite 1-4).

Qualifié pour les quarts de finale, le collège stéphanois se confrontait à l'ogre de la compétition, le collège Jean Zay de Verneuil-sur-Seine, composé des U15 du Paris SG et s'inclinait sur le score de 3 à 0. Un collège Jean Zay qui allait plus tard devenir champion de France UNSS en battant en finale le collège de Metz !

Les Verts, en demi-finale basse, l'emportaient sur le collège Pierre Puget de Toulon (1-0), et pour la 5ème place s'inclinaient (3-2) devant le collège Pierre Aguiton à Brecey. Ils terminaient donc à la 6ème place de ce très relevé championnat de France.

Voici le groupe qui a défendu les couleurs stéphanoises du collège Tézenas du Montcel : R.Fuleki, Akil, Lengi, Jolivet, Marliac, Bufferne, Mansouri, Royet, Thouilleux, Bijot, Piskor, Guechir, S.Fuleki, Dani, El Omari, Tiambo (Léandre Bagelli aurait dû faire partie de ce groupe mais, blessé, il a déclaré forfait.) 

Franck Tabanou nous fait partager sa joie d'avoir assisté à la victoire d'hier soir à Geoffroy-Guichard.

"Ça fait un bail que je n’étais pas revenu dans le Chaudron. Huit ans je crois ! Il faut dire que j’habite dans les Côtes d’Armor depuis longtemps. C’était un sentiment magnifique de retrouver ce stade et de revoir Loïc Perrin, Ben Corgnet, Renaud Cohade, Romain Hamouma… Quel plaisir de retrouver ce Chaudron en ébullition ! Je suis venu exprès en voiture depuis les Côtes d’Armor avec femme et enfants. On a passé des supers moments. On a eu la chance de voir une victoire en plus ! C’était encore plus beau.

J’ai particulièrement aimé la première demi-heure de cette rencontre. Les Verts étaient agressifs, on a senti que les Messins étaient inférieurs aux Stéphanois. Je trouve que leur égalisation est complètement contre le cours du jeu, même si on a un peu baissé de rythme le dernier quart de la première période. C’est logique, Sainté a mis une telle intensité les 30 premières minutes… Les Verts sont bien revenus après la pause, avec une meilleure maîtrise du ballon. C’est fort logique qu’on ait repris l’avantage.

Je pense que ça n’aurait pas été immérité que Sainté gagne avec deux buts d’écart. Ce qui m’a choqué, c’est le manque de maîtrise technique de Metz. C’est quand même une équipe de Ligue 1. Je n’ai pas trouvé les Messins supérieurs techniquement aux Stéphanois. Même tactiquement, les Grenats n’étaient pas en phase. On peut supposer qu’ils auront un autre d’état d’esprit dimanche. Ils savent qu’ils ont du retard. Devant leur public, ils afficheront sûrement un visage plus conquérant que celui qu’ils ont montré hier.

Pour être franc, je ne suis pas trop la Ligue 2. Je suis bien sûr les résultats mais je ne regarde pas trop les matches. Hier, j’ai beaucoup aimé le trio au milieu Tardieu-Moueffek-Chambost. Dans l’entrejeu, les Verts ont souvent pris le dessus car ces 3 joueurs-là ont mis beaucoup d’énergie. C’est le noyau de cette équipe, ça tourne beaucoup autour d’eux. J’ai vraiment apprécié ce trio, il m’a agréablement surpris.

Cafaro aussi a été très bon. C’est un joueur qui a déjà un vécu en L1, qui pourrait encore gagner en régularité. Au-delà de ses deux passes décisives, j’ai aimé l’engagement qu’il a mis hier. Même si tous ses choix ne sont pas justes, on sent qu’il a envie de faire mal. Pareil de l’autre côté avec Irvin Cardona, qui a fait un super match au-delà de son but. Derrière ça a été plutôt solide, hormis sur ce corner en fin de première mi-temps. Sainté, c’est une belle équipe !

J’espère de tout cœur que les Verts vont monter mais j’ai vu tellement de choses dans le football qu’on n’est jamais sûr de rien. C’est sûr qu’il vaut mieux arriver avec un but d’avance avant de démarrer un match retour. Les Verts vont aller en Lorraine en étant déterminés, ils savent ce qu’ils ont à faire. Ils savent que ça va être dur. Tu dois souffrir si tu veux monter. Ils sont à 90 minutes d’un bonheur. Qu’ils aillent au bout d’eux-mêmes ! Allez les Verts !"

Lilian Compan revient pour nous sur la belle soirée qu'il a vécue hier soir à Geoffroy-Guichard.

"Cela faisait 6 ans que je n’étais pas revenu à Geoffroy. J’avais eu l’occasion depuis de remonter à Sainté mais ce n’était pas pour voir des matches, c’était pour voir des amis. Mon départ du club m’avait un peu chagriné mais avec le temps la rancœur que j’avais envers certaines personnes du club est un peu passée. J’ai vécu hier soir un moment magique comme je m’y attendais. Popopop, quelle ambiance ! Ça me donnait envie d’aller sur la pelouse, d’en découdre avec Metz et d’apporter ce petit plus à l’équipe.

C’était un bon match, les Verts ont presque fait le match parfait. C’est dommage qu’on prenne ce but avant la mi-temps sur ce corner. Metz n’a pas été très dangereux. J’ai été content de voir à l’oeuvre des joueurs que je connais très bien, que j’ai eus au centre de formation quand j’étais l’adjoint de Laurent Batlles en équipe réserve. Léo Pétrot a fait un très bon match. Comme Dylan Chambost, qui a un volume énorme au milieu.

Aïmen, que j’ai moins eu car à l’époque il avait pas mal de pépins physiques, il a vraiment passé un cap cette saison. Il a un gabarit hors norme. Il a dû céder sa place hier, j’espère qu’il ne s’est pas blessé et qu’il avait juste une crampe. Il a été encore monstrueux contre Metz, c’est lui qui fait des différences au milieu de terrain. J’ai vu un grand Aïmen.

J’ai beaucoup aimé le match de Sissoko. Le dernier match contre Rodez, il n'avait pas été très bon mais hier il a déménagé et il a mis un but en finesse. Et Mickaël Nadé derrière, quelle saison il nous fait ! Je l’avais eu au centre. C’était un Nounours mais maintenant c’est un bel ours ! (rires) Franchement, tout le monde a fait son match à part peut-être Maçon que j’ai trouvé un cran en-dessous.

Il y avait une ambiance de folie, c’est beau ! Maintenant, il faut concrétiser tout ça là-bas. J’étais très optimiste pour le match à Geoffroy car je savais que l’équipe serait portée par son 12^e homme. A Saint-Symphorien, ça risque d'être plus compliqué, les Verts vont devoir sortir un gros match, encore meilleur que celui qu’ils ont fait ce jeudi. L’inquiétude que j’ai, c’est l’aspect physique. Je trouve que par rapport à eux, on a fini beaucoup plus fatigué.

Metz a été très, très moyen. J’ai trouvé les Grenats en-dedans, fébriles. Je n’ai pas vu chez eux un état d’esprit collectif très marqué. Dans les attitudes, ils m’ont paru moins soudés que nos Verts. On voit que les Messins ont souffert cette année et qu’ils finissent la saison comme ils peuvent. Mine de rien, ils ont concédé une 5^e défaite d’affilée. Alors qu’à Sainté, on voit un vrai groupe toujours positif, les joueurs s’encouragent mutuellement.

L'ASSE peut compter sur un super Cardona. Je l’apprécie depuis de nombreuses années. On jouait contre lui avec les jeunes de Sainté quand il était à Monaco. C’était très compliqué de le contenir, c’était un tueur à gages devant le but. J’espère déjà qu’on va remonter en L1, mais si en plus on pouvait le garder, ce serait génial. Ça se voit qu’il est heureux chez les Verts. Mettre 10 buts en une demi-saison, ça montre que le garçon a des qualités. Et en plus il a un super état d’esprit."

Parfaitement pris par nos joueurs et bien pris (en grippe) par le public de Geoffroy, le (très) vilain attaquant messin Mikautadze a sobrement commenté son accueil en zone mixte après le match : "normal, ça ne m'a pas dérangé dans quoi que ce soit. Ils m'ont charrié comme je les avais charriés l'année dernière".

Hier encore en quittant Geoffroy, on avait envie de fredonner du Léo en marchant le long de la voie ferrée.

Les Verts ont en effet disputé leur 7ème match consécutif à Geoffroy Guichard à guichets fermés. Pour un bilan extra de 6 victoires et 1 nul respectivement face à Auxerre (1-0), Concarneau (1-0), Bordeaux (2-1), Caen (1-0), Rodez (1-1), Rodez (2-0), et Metz (2-1).

Si on ajoute les deux matchs précédents face à Annecy (2-1) et Troyes (5-0), nos Verts restent sur une série de 8 victoires et 1 nul à domicile.

Qui a dit qu'ils avaient du mal à gérer la pression mise par le public dans le Chaudron ?

Alors qu'ils devront battre les Verts pour tenter de rester en Ligue 1, les Messins affichent des statistiques assez pauvres à domicile. Ils sont la 17e équipe de L1 cette saison (à égalité avec Nantes, 18e à la différence de buts) dans leur stade avec seulement 3 victoires (contre Nantes, Clermont et Lens) et 3 nuls (Le Havre, Reims, Marseille) pour 11 défaites. 

Les hommes de Boloni restent sur 3 défaites à Saint-Symphorien (Lille, Rennes, PSG) où ils n'ont marqué que 17 fois en autant de rencontres (2e pire attaque à domicile après Clermont) et où ils ont encaissé 27 buts.

De leur côté, les Stéphanois affichent le 3e meilleur bilan de L2 à l'extérieur avec 9 victoires et 4 nuls contre 6 défaites. A noter que les Verts n'ont encaissé que 17 buts loin de leurs bases dont 5 sur le seul match à Auxerre, ce qui fait d'eux la meilleure défense de L2 à l'extérieur.

Gageons que les Verts poursuivront la série statistique, même s'ils n'ont plus gagné à l'extérieur depuis le succès à Grenoble (0-2), enchaînant un nul à Guingamp (2-2) et une défaite à Quevilly (2-1).

Le Républicain Lorrain revient aujourd'hui sur le barrage aller d'hier soir. Extraits.

"Les Messins ne sont pas encore morts mais leur logique défaite à Geoffroy-Guichard leur en indique tout doucement le chemin. Devant un public hostile totalement acquis à la cause forézienne, les Grenats ont fait à peu près tout ce qu'il ne fallait pas faire : avoir les genoux qui tremblent, manquer de détermination. Passer à côté de leur match, tout simplement.

Saint-Etienne, a contrario, même s'il n'a pas tutoyé la perfection, s'est arraché, porté par ses 36 000 supporters. Les hommes d'Olivier Dall'Oglio ont immédiatement pris les Messins à la gorge. Metz n'a pas réussi à imposer son tempo. En est-il vraiment capable après, tout ? Son déchet technique indigne d'une équipe de Ligue 1 semble prouver le contraire.

Il faudra un autre FC Metz ce dimanche à Saint-Symphorien pour arracher le dernier ticket de la Ligue 1. Au vu du match aller ce jeudi soir, c'est bien l'ASSE qui le mérite pour le moment."

Meilleur passeur des Verts cette saison en L2 (7 assists), Mathieu Cafaro a encore été doublement décisif hier soir. Son centre à ras de terre du pied gauche a permis à Ibrahim Sissoko d'ouvrir le score. Et c'est grâce à sa belle ouverture du pied droit qu'Irvin Cardona a inscrit de la tête le but victorieux.

💪 Un joli but pour bien lancer la soirée... Signé IB ! pic.twitter.com/kp0iAlvVtT

— AS Saint-Étienne (@ASSEofficiel) May 30, 2024

L'INEVITABLE IRVIN CARDONA 💥#ASSEFCM (2-1) pic.twitter.com/kdyUXybIL6

— Ligue 1 Uber Eats (@Ligue1UberEats) May 30, 2024

Sans surprise, les Grenats ont enchaîné une 5e défaite consécutive hier soir et ont confirmé leurs lacunes offensives affichées cette saison en L1. 

Comme l'a souligné hier Le Dauphiné Libéré juste avant ce barrage aller, Metz est l’équipe ayant tenté le moins de passes dans la surface adverse (675) parmi les équipes du top 5 européen et leur seconde division cette saison. Seul Ajaccio (196) a tenté moins de tirs que les Grenats dans la surface adverse (202) parmi les mêmes clubs en 2023-2024.

Face à des Grenats décidément très prenables, les Verts ont dominé ce jeudi dans tous les compartiments du jeu : la possession (55% contre 45), les tirs tentés (15 contre 5), les tirs cadrés (5 contre 2), les passes réussies (81% contre 78), les duels gagnés (51% contre 49).

On l'avait invité hier à tromper une nouvelle fois Alexandre Oukidja, Irvin Cardona l'a fait hier soir, bien aidé par la sortie à contretemps du gardien grenat. Le FC Metz est l’équipe contre le protégé d'ODO compte le plus de succès (5) et de buts (4) dans sa carrière. Faisant aujourd'hui la une de la Pravda, l'ancien attaquant brestois est impliqué sur 5 buts lors de ses 5 dernières rencontres face aux Messins (4 réalisations, 1 passe décisive). Gageons que le numéro 11 de l'ASSE claquera son 11e pion sous le maillot vert après-demain à Saint-Symphorien !

En attendant ce barrage retour, Le Progrès rapporte les propos tenus hier soir par le meilleur joueur de L2 des 3 derniers mois. "On avait à coeur de ne pas perdre à la maison et même de s'imposer. On a fait la moitié du chemin, il reste un match à l'extérieur. On a un petit avantage, mais il faudra y aller comme s'il y avait 0-0 et démarrer avec les mêmes intentions et ne pas subir. Un match de L1 ? On a fait un match à hauteur des barrages, dans la continuité de celui de Rodez."

Bien plus serein que son homologue grenat, Olivier Dall'Oglio a commenté sur beIN Sports et en conférence de presse sa 13e victoire en 21 matches à la tête des Verts.

"C'est une très bonne chose, par le résultat et par la manière aussi. On peut regretter le but qu'on a pris sur ce corner mais je suis content de ce qu'ont produit les joueurs dans le jeu, dans la discipline, dans l'intensité. C'est ce que l'on avait demandé. On s'est créé des situations, on a mis deux buts. On sait que ce sera très dur à Metz mais c'est la mi-temps et on a un but d'avance et c'est déjà énorme. On a beaucoup travaillé sur la récupération et sur le mental. Il faut mettre du positif. J'ai dit aux joueurs que les obstacles qui se sont présentés sur les derniers matches avant le play-off contre Rodez nous ont aidé à être plus forts. C'est dans la difficulté qu'on s'est transcendé. J'avais senti lors de notre dernier match contre Rodez qu'il y avait quelque chose de différent, de plus maitrisé et de plus intense.

Le groupe est mobilisé, on verra les états de forme dans deux jours. On verra comment les uns et les autres récupèrent. J'ai des joueurs derrière qui sont plus frais, qui peuvent nous amener quelque chose de vraiment intéressant, ça s'est sûr. Ils vont avoir un rôle à jouer prépondérant, c'est certain. Il y a la récup et la préaration mentale de ce match, la détermination que l'on va mettre. Si on est prêt mentalement, parfois on ne sent presque plus la fatigue. On va quand même analyser ce barrage aller, on va y travailler avec le staff ce soir et je pense que soit demain, soit après-demain, on aura le temps de travailler avec le groupe sur ce que l'on peut améliorer, ce que l'on peu amener de plus.

Ce soir on a fait un bon match, un match sérieux. On peut regretter d’avoir pris un but parce qu’on n’a pas été trop mis en danger. On a pris le match à notre compte, ce qui pouvait être dangereux face à une équipe de contre-attaque. Notre discipline tactique a fait la différence. On aurait aimé mettre un but de plus pour avoir deux buts d’écart, ça aurait été plus confortable, c’est clair. On s’attend à un match difficile là-bas quoi qu’il arrive. On est dans de bonnes dispositions, la récupération fera la différence, les matchs sont proches. Les joueurs qui ne sont pas rentrés ce soir peuvent faire la différence. Le discours a été simple, c’était de continuer car les joueurs étaient dans le vrai. Il fallait rester concentré sur ce qui avait été mis en place.

Metz est une équipe qui se regroupe très vite et qui est capable d’être dangereuse en transition, donc on s’attendait à ce bloc-là. Il vaut mieux être dans notre situation que dans la leur, c’est clair. Mais il faut rester très mesuré, parce qu’on sera dans un autre contexte même si quelques Stéphanois feront sûrement le déplacement. Chez nous, avec ce public-là, ça nous a quand même bien portés. On a montré qu’on avait du jus. Je pense que les Messins ont fini fatigués aussi, les deux équipes vont devoir récupérer, ce sera l’essentiel du travail des deux staff. Il n'y aura pas de danger de se voir trop beau, je peux vous le dire et vous pouvez compter sur moi. On est à la mi-temps de ce qu’on veut faire, les garçons sont contents du travail effectué, mais on sait que sur cette semaine-là on ne joue pas un seul match mais bien deux."

L'entraîneur messin László Bölöni était très énervé au micro de Margot Dumont après la piètre prestation de sa faible équipe, logiquement battue par les Verts.

"Mathieu Udol a évoqué un manque d'envie ? C'est une faute professionnelle. Il faut supprimer son contrat s'il n'a pas eu envie. Laissez-moi ! Ce sont des conneries. Ce sont des erreurs de communication. Comment c'est possible de dire que quelqu'un n'a pas eu envie ? Peut-être un manque d'impact ?! Les peut-être, les suppositions, laissons ça de côté ! Stop ! C'est un match dans lequel on était qu'à 70% de ce que l'ont peut faire. On a vu des choses qui nous donnent du courage.

On a vu aussi des failles, sur le deuxième but qu'on prend il y a des fautes d'Udol et d'Oukidja, les deux qui parlent avec vous... C'était un match de football avec du stress qu'il faut être capable de gérer de la part de tout le monde, hein ! Comment retourner la situation au match retour ? Selon moi, si on gagne 3, 4 ou 5-0... Vous savez très bien ce que vais répondre. Dans le contenu ? Il faut être positif, donner le maximum après une saison psychologiquement lourde. Les joueurs sont fatigués..."

Les Verts ont remporté le premier match de barrage face à Metz (2-1) dans un stade Geoffroy-Guichard à guichets fermés pour la 7e fois consécutive cette saison.

Forts de leur victoire face à Rodez en play-off, les Verts se sont présentés avec la même équipe type. Ils ont attaqué le match avec la volonté de marquer tôt dans cette rencontre. Malgré quelques situations, c'est le vilain Mikautadze qui faillit ouvrir le score sur un dégagement d'Oukidja mal lu par Dylan Batubinsika. La frappe du messin heurtait le poteau d'un Gautier Larsonneur qui semblait battu. Les Verts se reprenaient et à la 19e minute, Mathieu Cafaro lançait Ibrahim Sissoko dans la surface qui dribblait son vis à vis pour se présenter face au gardien messin. Il l'ajustait d'une pichenette pour ouvrir le score devant le Kop Nord (1-0, 19e).

Au lieu d'accélérer pour marquer le 2e but, les Verts temporisaient. Les Messins étaient assez inoffensifs mais c'est finalement sur corner juste avant la pause que Traoré égalisait. Il dominait Batubinsika de la tête et voyait Gautier Larsonneur glisser sur son appui (1-1, 45e).

Insuffisant toutefois pour emballer les visiteurs et la rencontre qui baissait en intensité au retour des vestiaires. Les Verts gardaient le monopole du ballon mais sans se créer de véritable occasion. A 10 minutes de la fin du match, Mathieu Cafaro délivrait son deuxième caviar de la soirée. Son ballon en profondeur pour Irvin Cardona était sublime. Oukidja sortait à contre temps, suffisant pour que l'ancien Brestois le domine dans les airs (2-1, 80e). Malgré 5 minutes de temps additionnel, les Stéphanois géraient tranquillement la fin de match.

Dimanche, ils devront refuser la défaite en Lorraine pour retrouver la Ligue 1.

Ancien sélectionneur du XV de France, Philippe Saint-André a parlé des Verts ce jeudi sur RMC.

"Saint-Etienne, pour moi, c'est une marque qui est exceptionnelle. Moi je suis originaire de Romans, dans la Drôme. On allait à Saint-Etienne voir Jean-Michel Larqué, Dominique Rocheteau, etc. C'est une marque exceptionnelle, c'est un stade, c'est un public. C'est aussi une couleur et un maillot. Par contre il leur manque de l'oseille pour avoir de nouveau une belle équipe. Si ce Tanenbaum arrive... Moi je suis allé voir son club de hockey au Canada, c'est quelqu'un qui est vraiment très puissant au Canada, qui sait gérer des clubs, qui sait faire du business. Je trouve que ça sent bon. Après, ce serait mieux pour Sainté de monter dès cette année en première division. Saint-Etienne, c'est pour moi exceptionnel. Il manque quelqu'un qui amène de l'argent, des moyens pour faire revivre ce club qui est exceptionnel dans cette ville où il n'y a pas grand chose à faire et où ils vont tous au stade. Ils adorent le foot là-bas, c'est la ville du foot."

Selon la dernière lettre hebdomadaire de l'Observatoire du football du CIES (Centre International d'Etude du Sport), William Saliba (23 ans) est le défenseur central ayant la plus haute valeur marchande de la planète : 103,3 M€. Tous postes confondus, le joueur le plus bankable est le prodige anglais du Real Madrid Jude Bellingham (20 ans, 280,4 M€).

A quelques heures du match aller du barrage aller qui sera arbitré par Benoît Millot opposera ce soir, dans un Chaudron à guichets fermés, les Verts à Metz, 16ème de Ligue 1, on sait déjà qui sera au sifflet pour le retour à Saint-Symphorien programmé dimanche (coup d'envoi à 17 heures).

Pour la 13ème fois de sa carrière, Jerôme Brisard dirigera un match de l'ASSE. L'arbitre international, qui a fait ses débuts en Ligue 1 sur la saison 2016-2017 est licencié au club de FA Laval.

Sous ses ordres, le bilan stéphanois est plutôt favorable, avec 3 défaites, 3 nuls, pour 7 victoires. Tout le monde se souvient de son dernier match, avec une fin de match mémorable de Cardona face aux Girondins de Bordeaux et une victoire au finish (2-1, 20 Avril)

Côté messin, notre adversaire du soir a été arbitré à 2 reprises cette saison par le natif de Chateaubriant (44), les deux fois à domicile, les deux fois sans l'emporter (1 défaite concédée face à Nice 0-1 et un nul face à Marseille 2-2, où le Grenat Aboubacar Lô avait été exclu pour faute grave).

On signe de suite pour une nouvelle réception sans victoire des Messins...

A l'antenne de RMC, Eric Di Meco a donné aujourd'hui son avis sur les Verts.

"L’actionnaire canadien sait là où il arrive, on lui a expliqué. Il arrive dans une ville qui vit pour le foot. Pour moi, l’avenir peut être rose car dans ce club-là, dans ce stade-là, si tu mets une bonne équipe… Le stade est toujours aussi chaud, il l’a même été parfois un peu trop, ça leur a joué des tours. Ce qu’il s’est passé lors du barrage d’il y a deux ans contre Auxerre, c’était catastrophique. Il n’empêche que ce mec-là, Tanenbaum, il vient avec ses sous, ce n’est pas un fonds de pension, il est identifié. S’il est malin, je pense que Saint-Etienne peut très vite revenir en première division - s’il prend le club en L2 – s’y installer et avoir des ambitions

C’est une ville particulière Saint-Etienne quand même ! Quand tu vas voir un match là-bas… Ce club-là est assez unique en France, il n’y en pas beaucoup des comme ça ! C’est pour ça qu’on a envie de les voir remonter assez rapidement. Ils manquent à la Ligue 1. Est-ce que Saint-Etienne est favori contre Metz ? Je n’en suis pas sûr. Metz n’a jamais lâché, ils n’ont pas explosé. Ils ont un joueur devant qui peut faire la différence su ce genre de matches. Ça va être serré. Sainté s’est un peu raté sur la fin du championnat, ils se sont viandés. On a l’impression que les Verts ont fini le championnat un peu sur la jante. Du coup je suis un peu inquiet pour eux."

Metz est l’équipe contre laquelle Irvin Cardona compte le plus de succès (4) et de buts (3) dans sa carrière (en L1 et L2). Le numéro 11 de l'ASSE est impliqué dans 4 buts lors de ses 4 dernières rencontres face aux Messins (3 réalisations, 1 assist avec Brest). On compte sur lui pour tromper une nouvelle fois Oukidja dès ce soir à Geoffroy-Guichard avant de remettre ça dans 3 jours à Saint-Symphorien où il se sent très bien !

Parmi les clubs de première et deuxième division du top 5 européen, seuls Caen (3) et le Torino (3) ont encaissé moins de buts à domicile que Saint-Etienne (4) en 2024. Aux Verts de confirmer cette stat d'Opta ce soir contre les Grenats !

Robert Malm s'est confié à France Bleu avant la double confrontation entre les Verts et les Grenats.

"Metz est favori mais Saint-Etienne a encore toute ses chances. C'est pour ça aussi qu'on adore ce sport là. L'incertitude de notre sport fait que tout peut arriver mais ce sont les Messins qui ont plus la pression que Saint-Etienne. Même quand on est un peu fatigués après une saison qui aura été longue que ce soit sur le plan physique ou sur le plan psychologique, la fatigue, on l'oublie. Il y a deux matchs. Il faudra surtout très bien gérer ce match ce soir à Geoffroy-Guichard et ensuite aller du côté de Saint-Symphorien, sans calcul. Les Verts ont retrouvé un second souffle.

Même si les jambes étaient un peu lourdes, quand on est à deux matchs de pouvoir accéder à la Ligue 1, la fatigue on y pensera qu'en vacances. Moi je suis plutôt de nature à ne pas calculer, à ne pas avoir de regrets. Par contre, il faut savoir bien gérer les temps forts et les temps faibles dans une rencontre. Il y en aura forcément un peu moins qu'à l'accoutumée pour pour l'AS Saint-Etienne en ce qui concerne les temps forts. Il y aura des situations et il faudra se montrer efficaces. Face à Rodez, beaucoup de ballons ont traversé la surface de réparation mais les espaces étaient mal occupés."

Dylan Chambost, qui a marqué 6 buts et délivré 6 passes décisives, fait la une du site de la Ligue 2 aujourd'hui pour ses performances athlétiques.

"Une nouvelle fois titulaire lors de la victoire de l’AS Saint-Étienne sur Rodez lors du Play-offs 2 et alors que les Verts s’apprêtent à affronter le FC Metz lors des Barrages, Dylan Chambost est le joueur qui a le plus couru cette saison. Personne n’a fait mieux que lui lors de cette saison de Ligue 2 puisque le milieu de 27 ans a établi un record à 14,58 kilomètres parcourus. C’était le 20 avril dernier, lors de la réception de Bordeaux. L’ex-Troyen détient aussi la 4e meilleure performance de la saison et en compte trois dans le top 10."

Méconnu du grand public alors qu'il a bossé 23 ans chez les Verts (de 1975 à 1998), l'ancien Secrétaire Général de l'ASSE Jean-Claude Marjollet (82 ans) se confie dans la dernière édition de l'hebdomadaire Le Pays. Extraits.

"J'ai connu l'époque où le club faisait vibrer la France et vaciller l’Europe du football. Je sentais cette effervescence de l’intérieur. Je me rendais bien compte que c’était extraordinaire.  Après avoir travaillé quelques mois chez Gégé [célèbre fabricant de poupées basé à Montbrison] puis à la direction commerciale des Jouets sélectionnés, une filiale du groupe Gégé, j’ai répondu à une petite annonce aperçue dans la presse, disant que l’AS Saint-Étienne cherchait un comptable. J’ai été pris à l’essai en septembre 1975. J’ai démissionné, mais j’avais trois mois de préavis à respecter. Roger Rocher, le président de l’ASSE, a appelé Germain Giroud, le directeur de Gégé, qui a refusé de me libérer. J’ai finalement passé trois mois à réaliser un mi-temps à l’ASSE, un autre chez Gégé.

Après avoir succédé à Charles Paret au poste de secrétaire général,  je suis monté fin 1978 ou début 1979 dans le même avion que Roger Rocher, direction Joeuf pour faire signer un certain Michel Platini. Seuls le président et moi étions dans la confidence. Sa signature n’a été connue des médias et du grand public que plusieurs mois plus tard. Mais c’était loin d’être gagné en arrivant. Je me souviens qu’il y avait son père, Aldo, et son conseiller qui se sont montrés durs en affaires. Dans la foulée, on pris la direction de la Corse, à Bastia, où évoluait Johnny Rep. Même à l’époque, il y avait toujours des curieux qui rôdaient dans les aéroports. Certains se demandaient ce que le président de l’ASSE pouvait bien faire à Bastia. Roger Rocher a répondu que nous étions venus acheter des vignes en Corse ! (rires).

Roger Rocher, c’était mon père spirituel. Il m’a introduit dans les instances du football. Il était très dur avec tout le monde, au club comme dans les affaires, mais il avait ce côté très paternel. Il pouvait nous arriver quoi que ce soit, on savait qu’il était là et qu’on pouvait compter sur lui. J'échangais régulièrement le matin avec Roby et Garo. J'ai aussi été marqué par le passage d'Henryk Kaspecrczak, ous sommes devenus amis. J’ai aussi le portable de tous les anciens de 76 que j’ai plaisir à retrouver lorsqu’ils viennent dans le Forez. André Laurent m’a conservé dans mes fonctions après l’histoire de la caisse noire. Ce n’était pas gagné d’avance. Saint-Étienne a payé pour l’ensemble du football français. Il a servi d’exemple alors que bien d’autres clubs fonctionnaient de cette manière. Ce fut vraiment une période très pénible, très lourde à vivre."