À 68 ans, l’ancien adjoint Laurent Blanc à Bordeaux (2007-2010), en équipe de France (2010-2012), puis au PSG (2013-2016) remplacera un autre Français, Patrice Beaumelle, avec un objectif clairement identifié : soulever une 3e Coupe d’Afrique des Nations (après les succès de 1992 et 2015) dans un peu plus d’un an, le 23 juillet 2023 à… Abidjan. En sa qualité de pays organisateur, la Côte d’Ivoire, absente du Mondial au Qatar, n’aura pas le droit à l’erreur après sa triste sortie en 8e de finale de l’édition 2022.
Galtier parti pour rester à Nice
20/05 16:47

Christophe Galtier s'est confié aujourd'hui dans Nice-Matin. Extraits.
"Jim Ratcliffe était présent hier à l'entraînement. C'était une discussion informelle au bord du terrain. Il n'a pas été question de mon avenir. Je n'ai jamais été un entraîneur de passage. J'ai 56 ans, j'en suis à mon 3e club. Pourquoi je ne serai pas ici la saison prochaine ? Evidemment que l'on va se réunir pour améliorer ce qui doit l'être. On va énormément travailler pendant les vacances des joueurs. Les dissensions en interne ? C'est l'histoire d'une saison, ça existe dans tous les clubs. Il peut y avoir des désaccors entre Julien Fournier et moi."
Jean-Louis l'éléphant
20/05 13:48

Après avoir entraîné Sainté et Bordeaux, deux clubs au plus mal aujourd'hui, Jean-Louis Gasset va devenir sélectionneur de la Côte d'Ivoire comme le rapporte Le Parisien :
"Au fond de lui la passion du football, présente dans ses gênes, était toujours vivace. Inextinguible. Même si son aventure à Bordeaux s’était prématurément achevée en queue de poisson, à l’été 2021, il n’était pas prêt à dire stop. Il s’en était, d’ailleurs, encore récemment confié à des proches. C’est donc tout, sauf un hasard, si Jean-Louis Gasset s’apprête à reprendre du service. Sauf invraisemblable revirement, il va être nommé, dans les prochaines heures ce vendredi, sélectionneur de la Côte d’Ivoire. Actuellement chez lui dans l’Hérault, il se rendra ensuite à Abidjan pour y parapher, selon nos infomrations, un contrat de deux ans. Depuis 48 heures, déjà, tout était pratiquement réglé entre les deux parties.
Ce challenge, dans un contexte local propice à la défiance, n’est pas de nature à rebuter Gasset. Cet homme à poigne, adepte d’un jeu de possession, tourné vers l’avant, a suffisamment de vécu pour tracer sa route, imperméable à l’environnement extérieur. La relation avec les joueurs est, ainsi, une de ses qualités premières. Il joue beaucoup sur l’aspect humain, sur la sensibilité et va devoir s’employer à restaurer la confiance étiolée des partenaires de Nicolas Pépé (Arsenal). De partout où il est passé, en qualité de numéro 1 (Montpellier, Saint-Étienne ou Bordeaux) ou 2, il a reflété l’image d’un coach habile à trouver les mots justes, avec un discours fédérateur, bien perçu et accepté du plus grand nombre."
Ryad ne verra pas Nantes ?
20/05 11:28

La Pravda annonce que Pascal Dupraz ne va pas convoquer Ryad Boudebouz pour la 38e journée à Nantes :
"Ryad Boudebouz n'a pas pris place dans l'avion qui s'est envolé pour la Bretagne, dès ce vendredi matin. Pascal Dupraz, l'entraîneur de l'AS Saint-Etienne, a décidé de prendre une décision forte en l'écartant. C'est déjà le cas depuis deux matches du défenseur Timothée Kolodziejczak, en totale perte de confiance.
Bien qu'à court de compétition, Romain Hamouma est pressenti pour remplacer Boudebouz dès le coup d'envoi au poste de meneur de jeu, en soutien des deux attaquants (Bouanga, Khazri), ce samedi soir, à Nantes (21 heures). Les Verts, actuels 19e de Ligue 1, tenteront d'y arracher leur place pour le barrage aux dépens du FC Metz, qui se rendra dans le même temps au Parc des Princes pour défier le PSG."
Les vilains prient pour notre maintien (2)
20/05 11:13

Le Parisien interroge aujourd'hui des vilains qui veulent nous voir rester en L1 :
"Plus que le maintien de Saint-Étienne, c’est celui du derby qui importe les supporters de l’Olympique lyonnais. Noémie, abonnée au virage Nord, explique : « Je suis lyonnaise, je veux que les Verts donnent tout pour éviter la relégation. Le derby, c’est la tradition de toute une région ! » Les deux clubs n’en ont plus été privés depuis la saison 2003-2004, la dernière de l’ASSE à l’étage inférieur.
Cyril Collot, coauteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, dont le récent « Derbyrama », expose très bien la situation : « Pour tout le monde à Lyon, le derby est le match de l’année, surtout une année où l’OL ne va pas jouer de Coupe d’Europe. » D’où l’incompréhension du journaliste à propos d’une banderole déployée par les ultras du virage Nord samedi dernier au Groupama Stadium : « Sauvez la saison, perdez à Clermont ! » : « Ils se mentent à eux-mêmes, tous ont envie que le derby continue. Après 42 minutes à chaque rencontre, le virage chante contre les Verts, il y a toujours ce besoin de se mesurer à eux. Ceux qui disent vouloir voir les Verts descendre iront à Villefranche (si le club caladois monte en L 2) encourager le voisin contre Saint-Étienne ! »
À l’Olympique lyonnais, l’éventuelle relégation de l’ASSE serait aussi une très mauvaise affaire financière. L’OL a l’habitude de remplir son stade de 60 000 places en championnat seulement lors des rencontres contre Paris, Marseille et Saint-Étienne. Ceci évidemment avant la crise sanitaire car le derby à Lyon s’est disputé à huis clos ces deux dernières saisons, en novembre 2020 et janvier 2022. « Et, à chaque fois, tout le monde avait déploré cela », rappelle Cyril Collot.
Le derby est aussi pour tous les suiveurs du club un formidable moyen de raconter des histoires et de faire monter la pression. « Cela donne du grain à moudre à tout le monde », reconnaît Barth, l’animateur d’OL Play, tombé dans la marmite du derby tout petit : « C’est le premier match que j’ai vu. Être lyonnais et vouloir que les Verts descendent, c’est le truc le plus absurde du monde, c’est nier l’histoire de toute une région ! » Peu importe le classement, les enjeux et les joueurs, un OL-ASSE ou ASSE-OL permet à chaque média régional d’en faire des tonnes tout au long de la semaine pour perpétuer la tradition d’un match pas comme les autres, « sans égal en France », dixit Cyril Collot.
Parfois source de polémiques, le derby inspire aussi positivement les fans. Les punchlines fusent quand on aborde le sujet avec eux. Ainsi pour Kevin, coureur d’ultra-trail : « Si les Verts descendent, heureusement que j’aurai la SaintéLyon en décembre, sinon je n’aurais plus l’occasion de mettre les pieds à Saint-Étienne. » Denis, professeur de tennis à Lentilly, est catégorique : « Je préfère aller voir un Lyon-Saint-Étienne qu’un Lyon-Metz ! »
Blitzer : les Verts après Crystal ? (3)
20/05 07:03

Notre inénarrable Nanard commente dans la dernière édition du Progrès la rumeur d'un possible rachat de l'ASSE par le milliardaire David Blitzer.
"Au sein de la direction du club stéphanois, on prétend n’avoir aucune information au sujet de ce possible prétendant. De Dubaï, Bernard Caiazzo assure n’être concentré que sur le capital match de samedi à Nantes, « priorité des priorités ». La mise en vente de l'ASSE relancée officiellement en avril 2021 et la nouvelle rumeur venue d’Outre-Atlantique ? « Ce n’est pas d’actualité »."
Aouchiche sélectionné pour le tournoi Maurice-Revello
20/05 06:51

S'il n'a pas encore trouvé le chemin des filets cette saison en 37 matches officiels disputés avec l'ASSE (11 en tant que titulaire), Adil Aouchiche a été sélectionné en équipe de France U20 pour diusputer le Tournoi international Maurice-Revello, organisé du 29 mai au 12 juin en Ligue de Méditerranée. Le numéro 17 des Verts défiera successivement le Panama (le dimanche 29 mai à Aubagne), l'Arabie Saoudite (le mercredi 1er juin à Vitrolles) et l'Argentine (le samedi 4 juin, à Aubagne).
Josuha a honte
19/05 23:17

Josuha Guilavogui s'est confié aujourd'hui en conférence de presse.
"C’est mon plus grand échec sportif. J’ai connu des saisons difficiles mais aussi des très bons moments et j’ai gagné des titres. Je suis venu avec l’optique de participer au maintien, puis de redorer le blason de Bordeaux et de gagner quelque chose. Psychologiquement, c’est très dur à vivre parce que je ne pensais pas qu’un jour dans mon CV, il y aurait une relégation. Je ne suis pas resté longtemps à l’Atlético et je ne me sens pas champion d’Espagne. Mais j’ai seulement passé quatre mois à Bordeaux et je me sens responsable de cette relégation. C’est quelque chose de très difficile à vivre quand on est un compétiteur et je ne sais pas si tout le monde est un compétiteur. Je ne vais pas me promener en ville. Je suis capitaine, j’ai ma part de responsabilité.
J’ai honte mais je me dis que j’ai tout donné, je suis resté fidèle à moi-même, j’ai travaillé pour relever ce challenge difficile. Mais ça aurait pu être tellement beau pour moi et ma famille parce que j’ai quitté ma zone de confort en Allemagne. J’ai relevé un challenge pour me mettre un peu en danger. Aujourd’hui, j’ai honte. On a mené 13 fois cette saison mais on a pris très peu de points. On une grosse responsabilité, nous les joueurs. On n'a pas su faire le boulot. On a fait montre d'un manque de professionnalisme qui est criant. Arteta avait déclaré : "Avant de jouer, il faut courir et se battre." Je pense que la plupart du temps on ne l'a pas assez fait. Quand vous avez un sentiment de honte, il faut vite le corriger et trouver le bon challenge. Peut-être que rester ici pourrait être le bon challenge pour effacer cela de mon CV. "
Marmorat sur la Riviera
19/05 23:16

Il était arrivé à l'ASSE durant l'été 2018 en provenance de St Priest, un club où il était retourné un an plus tard. Durant cette saison 2018-2019, Matheo Marmorat, milieu de terrain, né en 2004, avait opéré dans l'équipe U15 (19 matchs sur 22) de Jean-Philippe Primard en compagnie notamment d'Antoine Gauthier, Beni Seda Mfukumoko, Youssef N'Joya N'Gapout, Jibril Othman. En 2020, il a rejoint La Duchère en U17 Nationaux et a fait, cette année partie de l'équipe qui a réalisé un remarquable parcours en Gambardella (élimination en quart de finale par le finaliste Caen).
Dans les prochaines semaines, Mathéo Marmorat, ainsi que l'annonce le site officiel de La Duchère, va rejoindre les rangs de l'OGC Nice. « J’ai déjà connu un club pro avec l’ASSE et je sais ô combien cela est difficile car le monde professionnel est un autre monde, mais quand Nice a sonné à la porte, je n’ai pas hésité longtemps. J’ai vraiment senti que j’étais désiré, le projet de jeu me convenait, le projet sportif également. J’ai passé quelques jours sur place afin de rencontrer les personnes et de visiter les installations et après tout cela, ma décision était prise. »
L'Aikipe de France U17 écrase la Bulgarie
19/05 22:42

Après avoir atomisé la Pologne 6-1 il y a trois jours, l'équipe de France U17 s'est qualifiée ce jeudi pour les quarts de finale de l'Euro après avoir écrasé la Bulgarie 4-0. Alors que Noah Raveyre est encore resté sur le banc, Ayman Aiki (photo) est de nouveau entré en jeu à la 72e minute à la place du Pailladin Axel Guegin. L'ailier des U19 de l'ASSE a inscrit le 3e but d'une superbe frappe du gauche à la 86e. Les protégés de José Alcocer joueront leur dernier match de poule contre les Pays-Bas ce dimanche à 16h30.
🇨🇵 Victoire 4-0 des U17 face à la Bulgarie ! 2e victoire en 2 matchs dans cet Euro. Le stéphanois Ayman #Aiki, qui a récemment signé son premier contrat pro, a inscrit un magnifique but ⚽💥 #ASSE pic.twitter.com/rGM4VTFxHL
— Sainté Inside (@SainteInside) May 19, 2022
Papy veut jouer la prolongation
19/05 22:01

Avant de retrouver Jessy Moulin après-demain soir au Moustoir, le capitaine lorientais Fabien Lemoine s'est exprimé aujourd'hui lors d'une conférence de presse relayeée par Le Télégramme. Extraits.
"J’ai envie de continuer, mais je ne sais pas pour l’instant comment va s’écrire l’avenir. Après le début de saison, j’étais persuadé que j’allais prolonger avant la fin de l’année. Je veux terminer à Lorient, les gens le savent. Je n’ai pas envie de bouger pour un an dans un autre club. J’imagine qu’il y a des craintes par rapport à mon âge, aux blessures. Ça me ferait chier d’arrêter maintenant car j’ai vraiment cravaché pour revenir. Je ne me dis pas que c’est mon dernier match, je ne sais pas encore, je n’y pense pas."
Une équipe de bras cassés pour Larqué
19/05 21:46

Jean-Mimi a fait du Larqué ce soir sur RMC. Extraits.
"Comment je peux lire que les joueurs sont fatigués physiquement et moralement alors que certains ont fait dix matchs dans la saison ? Le dénommé Hamouma, a fait dix matchs dans la saison et il ne peut pas jouer parce qu'il n'a pas une heure dans les jambes, parrce quil n'a pas 30 minutes, il n'a pas 5 minutes... Ils n'ont même pas 5 minutes puisque le dernier match, le premier but pris contre Reims, c'était à la 3e minute. Ils ont des préparateurs physiques tout autour du ventre, c'est une équipe de bras cassés.
Quand Dupraz a eu une petite éclaircie et qu'il a commencé à parler d'une éventuelle prolongation, ça a été le début de la fin. Quand on a un objectif, on n'en a pas deux ! Quand on veut courir deux lièvres à la fois, il y en a un de trop. Il ne pouvait pas en même temps courir après la prime de fin de saison, qui va peut-être lui passer sous le nez - j'espère que non mais il y a de fortes chances - et un maintien de son équipe.
Comment peut-on exonérer les joueurs ? Dont certains disent qu'ils sont fatigués physiquement. Ils ont fait pour certains 25 matchs. Ils n'ont pas fait un match de Coupe d'Europe. Ils sont fatigués de quoi ? Ils ont passé un tour de Coupe de France. Deux en fait, contre Jura Sud et La Duchère ? Et ils ont été éliminés par qui ? Bergerac. Hou là là, ils ont été puiser dans leurs ressources physiques. On nous prend pour des abrutis."
Crivelli n'était qu'un plan G
19/05 21:24

La Pravda du jour rappelle qu'Enzo Crivelli a débarqué à l'arrache à ASSE car six autres dossiers ont capoté.
"Embarqués dans des dossiers compliqués et mal maîtrisés, les dirigeants stéphanois ont peiné à recruter un attaquant lors du mercato hivernal. L'ASSE a essayé en vain de se faire prêter Jean-Philippe Mateta (Crystal Palace), Serhou Guirassy (Rennes), Vedat Muriqi (Lazio Rome), Loïc Rémy (Çaykur Rizespor, TUR) et Fiodor Chalov (CSKA Moscou)...
Robert Beric a téléphoné à Romeyer pour se proposer. Perrin finit par rappeler son ancien équipier pour lui proposer 20 000 euros brut par mois en zappant son agent, et donc sa commission. Malgré une offre poussée à 50 000 euros, plus un joli bonus en cas de maintien, le Terminator s'exile en Chine, aux Tianjin Tigers.
Perrin déniche enfin le buteur providentiel, en Turquie. Mais comme avec Anthony Modeste un an plus tôt, Enzo Crivelli arrive blessé d'Istanbul Basaksehir au dernier jour du mercato d'hiver."
La Pravda revient sur l'arrivée de Dupraz
19/05 21:14

La Pravda a dévoilé ce soir les coulisses du limogeage de Claude Puel et de l'arrivée de Pascal Dupraz. Extraits.
"Puel a cédé au diktat de Caïazzo, au dernier jour du mercato estival. Sans jamais l'avoir vu jouer, hormis sur de brefs montages vidéo, le coach a validé le prêt de l'attaquant uruguayen Ignacio Ramirez. Le recrutement de Joris Gnagnon interpelle également. Quand il l'a fait venir en secret chez lui en novembre, Puel lui a offert un contrat de dix-huit mois, à 30 000 euros brut mensuels, malgré ses 11 kg de trop. L'ancien Rennais, de peur de se retrouver en Ligue 2, a refusé, préférant un bail de six mois. Face à son incapacité à perdre du poids, Soucasse a finalement ramené son salaire à 3000 €.
En regardant les « baby boys » de Puel encaisser leur plus grosse fessée de la saison devant Rennes, Soucasse décide de dire stop. Il prévient Romeyer, présent en tribune présidentielle avec deux gardes du corps, et appelle Caïazzo à Dubaï. Puis, Nadir Aïch, responsable de la sécurité, court avertir les ultras que ce n'est plus la peine d'envahir le terrain au coup de sifflet final. Puel débarqué, Loïc Perrin est aussitôt nommé coordinateur sportif, au côté de Samuel Rustem, directeur général adjoint en charge des activités sportives. Soucasse chapeaute le nouveau triumvirat des Verts.
La chasse au successeur de Puel est ouverte. Mais pas en interne. Razik Nedder, l'ambitieux entraîneur de la réserve, a pourtant manoeuvré pour former un duo avec Laurent Huard, prié de prendre la tête du centre de formation par Puel. Ils sont recalés. Tout comme Sablé. Au sortir d'une réunion tendue entre deux des capitaines emblématiques des Verts au XXIe siècle, Perrin lui demande d'assurer l'intérim. Puis de coacher à Reims. Sablé s'exécute.
David Guion part favori pour prendre le poste. D'autant plus que la société d'agents qui s'occupe de ses intérêts depuis Lyon a géré toute la carrière de Loïc Perrin. Score Agencies veille aussi sur ceux de Pascal Dupraz. Libre, Guion reste sur un succès sur le banc de Reims. Dupraz, sur un échec en Ligue 2 avec à Caen. Le premier est bankable, plus le second.
Guion, rencontré en premier à Lyon deux jours après la mise à l'écart de Puel, avance des exigences, en termes financiers (1,8 M€ la pige) et humains, que l'ASSE ne peut accepter. Alors la voie est libre pour Dupraz. Une troisième piste, menant à Frédéric Hantz, surgit comme la plus crédible. Exilé sur l'île Maurice, il passe son entretien d'embauche par visioconférence, le vendredi. Maîtrisant mal cet outil, il le rate. Le lendemain, Sablé perd à Reims (0-2, le 11 décembre). Au sortir d'un énième conciliabule du triumvirat débuté à 13 h 30 le dimanche, Perrin tranche : ce sera Dupraz."
Les vilains prient pour notre maintien
19/05 14:56

Alors qu'ils ont offert 3 points au FC Metz qui pourraient jouer grandement au moment des comptes, les vilains veulent désormais nous voir rester en L1 comme l'affirme leur adjoint Claudio Caçapa :
"Les supporters aiment avoir des matchs contre Saint-Etienne. Le Derby, on aime le jouer, le coacher, donc on espère qu'ils resteront en Ligue 1."
Nantes diminué mais motivé
19/05 14:16
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En conférence de presse, Antoine Kombouaré a évoqué le sort de l'ASSE :
"On veut la victoire, pour nous, pour ne pas fausser le championnat également. Le dernier match, c'est l'occasion de fêter ceux qui ont porté le maillot et qui vont partir. La situation de l’ASSE m’inspire de la tristesse, c’est malheureux de les voir à ce niveau-là, comme Bordeaux. Les voir descendre en L2, c’est dramatique pour eux, mais c’est la loi du sport. Je n’oublie pas que ça aurait pu être nous l’année dernière. C’est le hasard qui fait qu’aujourd’hui on joue contre Saint-Étienne et que notre victoire pourrait envoyer l’ASSE (en L2), mais ça, c’est pas mon problème. L’année dernière, un club historique, Nantes, aurait pu aussi disparaitre de la L1"
Le coach nantais a par ailleurs précisé que Charles Traoré, Pedro Chirivella, Roli Pereira (cheville) et Moses Simon (ischio) seront absents contre l’ASSE. Wylan Cyprien est incertain.
Tout le monde est apte
19/05 13:49
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Il aura fallu attendre la fin de championnat, mais les Verts sont enfin au complet selon leur entraîneur Pascal Dupraz :
"Tout le monde est apte pour cette rencontre. Personne ne démissionne avant l'heure. Je n'ai aucun reproche à faire sur les attitudes. Je vais à Nantes pour gagner et faire le meilleur match possible. Je ne sais pas si Falaye aura 90 minutes dans les jambes, comme plusieurs joueurs contre Reims. Ce match pourrait nous pousser à prendre davantage de risques.
Avec Romain, j'ai tout passé en revue, les scenarios de match et les associations qu'il pourrait avoir. Il est conscient de la tâche que l'on a et de ses moyens actuels. Plus il est sur le terrain, mieux c'est."
Egalement présent en conférence de presse, Romain Hamouma a déclaré qu'il ne pouvait certainement pas tenir le match entier :
"Je suis capable d'apporter sur une deuxième mi-temps. Je me sens bien physiquement. C'est toujours compliqué de réintégrer un groupe quand on est absent."
Khazri s'est sacrifié ?
19/05 11:57
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Dimanche soir, alors qu'il était interviewé par la chaîne l'Equipe avant la remise des trophées UNFP, Wahbi Khazri a évoqué un échange qu'on ne peut que valider :
« Je suis content d'être ici, c'est un trophée individuel mais la saison est très difficile pour nous. J'ai la chance de jouer dans un club mythique mais on est en grande difficulté. Il reste un match. J'espère qu'on sera capables de se sortir de cette situation. Les trophées, c'est toujours agréable, mais j'échangerais bien contre le maintien de l'ASSE. »
La première partie du deal a été réalisée, puisque son but à Metz n'a scandaleusement pas été élu plus beau but de la saison. Manque plus qu'à assurer le seconde partie !
Un missile inutile
19/05 08:26

Dans sa dernière édition, le quotidien auvergnat La Montagne évoque le tacle que Pascal Dupraz avait adressé à Pascal Gastien après la victoire des Verts à Clermont. Extraits.
"Clermont est seulement le troisième club en France depuis l’an 2000 à se maintenir en Ligue 1 après avoir découvert l’élite. Avant lui, seuls Evian Thonon-Gaillard il y a dix ans et Amiens il y a quatre ans avaient réussi à faire aussi bien. Tous les autres ont rechuté illico.
Même quand il était dans le dur, ce Clermont-là a gagné la bataille des esprits. Et pas seulement en Auvergne où le public reste uni et en masse derrière son équipe malgré une série de déceptions fortes (Saint-Étienne, Lorient, Bordeaux) qui le laisse en apnée. Parce qu’au-delà de moyens rikiki, il voit une équipe qui ne ferme pas le jeu. Parce qu’il apprécie qu’elle prône un jeu qui ne met pas le bus devant la surface.
Les succès de prestige à Nice et Marseille lui ont offert au cœur de l’hiver une mise en lumière qu’il n’aurait jamais imaginée. Le petit Poucet s’attire alors des sympathies de partout. "J’aime l’approche du foot de cette équipe, j’espère et je crois qu’elle va se maintenir", salue Christophe Galtier, l’entraîneur des Aiglons. D’autres coaches diront peu ou prou la même chose. Le message, positif ou au soutien, se diffuse imperceptiblement autour du CF63.
Même le vilain coup de scie médiatique de Dupraz raillant Gastien "qui se réclame des préceptes de Pep Gardiola" après la victoire des Verts au Montpied est venu finalement renforcer le capital sympathie autour de cette équipe. Y compris à… Saint-Étienne où on ne voit pas Clermont comme un “ennemi” et où le missile méchant du Savoyard a été jugé inutile."
Corse-Matin tire son chapeau à Krasso
19/05 07:20

Jean-Philippe Krasso est mis à l'honneur ce jeudi dans Corse-Matin.
"L'ACA serait-il monté sans son arrivée au mercato d'hiver ? Beaucoup pensent que non, tant le joueur prêté par Saint-Etienne a apporté à l'attaque ajaccienne. Capable de marquer et de faire marquer (4 buts et 2 passes décisives), d'éliminer et de trouver le décalage, de jouer en remise et de garder le ballon, il a sans conteste permis de fluidifier les offensives de son équipe. Bien au-dessus de la moyenne techniquement, facile - parfois trop - dans le jeu, il sera intéressant de voir si l'ACA parvient à le conserver."
Pour rappel, le président du promu corse a dit il y a 3 jours sur RMC qu'il souhaitait garder le natif de Stuttgart. "Mon avenir peut-il être à Ajaccio ? Je ne sais pas ! Je ne sais pas ce que Saint-Étienne veut faire avec moi..."a déclaré hier le joueur dans L'Echo Républicain.
Sylla et Sow contre l'Egypte et le Malawi
19/05 06:58

Ayant joué 4 matches en N3 cette saison et âgé de 19 ans comme Saidou Sow, le gardien Bangaly Sylla est avec le défenseur central sur la liste des 23 Guinéens retenus pour affronter l'Egypte (le 5 juin au Caire) et le Malawi (le 9 juin à Conakry) lors des élimiantoires de la CAN 2023.
Blitzer : les Verts après Crystal ? (2)
19/05 00:20

Dans son édition de ce jeudi, la Pravda confirme l'info révélée ce mercredi par le quotidien britannique The Independent. Extraits.
"Bernard Caïazzo et Roland Romeyer ont un nouveau candidat pour le rachat des Verts. L'offre émane cette fois-ci de David Blitzer, un homme d'affaires américain dont la fortune est estimée à plus de cinq milliards de dollars (4,78 milliards d'euros), et que Caïazzo connaît personnellement.
Actionnaire de franchises en NBA (Philadelphie 76ers), NHL (New Jersey Devils) et baseball (New York Yankees), cet homme d'affaires né il y a cinquante-deux ans dans le New Jersey est également copropriétaire des clubs de football de Crystal Palace, du FC Augsbourg, de l'AD Alcorcon (D2 espagnole) et de Waasland-Beveren (D2 belge). Le 6 janvier, il a aussi investi dans le Real Salt Lake City (MLS) et, le 27 février, dans le capital d'ADO Den Haag (D2 néerlandaise).
Blitzer se proposerait d'investir dans l'ASSE via sa société Bolt Football Holding. Reste à savoir dans quelle proportion : comme actionnaire minoritaire fort, de nouveau recherché par Caïazzo et Romeyer depuis qu'ils ont reçu l'assurance de toucher 16,5 M€ (33 M€ en cas de maintien) grâce à la création de CVC, la filiale commerciale de la LFP ? Ou comme nouveau propriétaire ? Une source proche du dossier indique que Blitzer pencherait plutôt pour la seconde option. Son offre de rachat s'articulerait même selon les deux cas de figure : un maintien en L1 ou une relégation en L2.
Cette offre, qui tombe miraculeusement à trois jours d'un match décisif pour la survie des Verts en Ligue 1, à Nantes, n'a pas (encore) été confirmée par le club. Elle aurait même surpris en interne. Surtout qu'en cas de descente en L2, l'ASSE ne se retrouverait pas acculée financièrement. Et si elle se concrétise, enfin, ce devrait être dans les tout prochains jours."
Les Verts peuvent nourrir de l'espoir à la Beaujoire
19/05 00:02

De très nombreux supporters et observateurs ont déjà enterré les Verts et sont certains de les voir concéder samedi une 21e défaite synonyme de relégation. Mais d'irréductibles fans de l'ASSE n'ont pas perdu espoir avant ce match à la Beaujoire. Comme le rappelle notre fidèle potonaute ozzy, les Verts sont invaincus lors de leurs 5 derniers matches chez les Canaris (3 nuls, 2 victoires). La dernière défaite de Sainté en Loire-Atlantique remonte au 10 janvier 2016. Ce jour-là, Nolan Roux avait pourtant ouvert le score sur péno mais Johan Audel et Kolbeinn Sigthorsson avaient renversé les protégés de Galette.
Popote encense le Nouz et tacle Toshack
18/05 22:46

Dans son bouquin La Vie en vert, paru le mois dernier aux éditions du Joyeux Pendu, Pascal Pacaly a recueilli les propos de Lionel Potillon. Extraits.
"On venait de perdre 4-0 à Bastia et pour nous remonter le moral, Robert Nouzaret a filé sa carte bleue à Kader Ferhaoui et lui a dit de l'utiliser comme il voulait pour passer une soirée à Paris, pour débrancher. Ce que bien sûr on a fait. On a été en boite et dans la foulée, on a aligné les victoires. Quand Robert Nouzaret s'est fait virer, ça nous a fait vraiment mal car on l'aimait beaucoup. C'est un type très affectif qui savait parfaitement nous fédérer. Surtout qu'après arrive John Toshack, qui clairement - entre sa volonté de ne loger qu'à l'hôtel, et ses relents d'aloccol, ses sacs de golf dans sa voiture - n'en avait rien à foutre de nous ! D'ailleurs il partira sans même nous saluer...
Quand Toshack est parti, il y avait des des bruits qui couraient que Joël Müller devait venir. Le président nous a dit qu'il ne viendrait pas car il n'était pas dispo assez vite. On décide donc de continuer en autogestion avec le duo Rudi Garcia - Jean-Guy Wallemme à la barre. Ce qui s'avérera être un désastre. Le groupe se scinde en deux, les pro-Rudi et les pro-Jean-Guy. Pour Rudi, c'était un coup dur. Comme il était à la base entraîneur adjoint, selon moi, il se voyait clairement propulsé entraîneur principal. Jean-Guy a parfaitement joué sa partition et s'est positionné comme il le fallait.
Mon seul gros regret est que nous, joueurs, nous ne nous sommes pas portés partie civile dans l'affaire des faux passeports. Eh effet, une bonne moitié des joueurs sont donc descendus en deuxième division avec une perte de salaire quand d'autres voyaient leur carrière s'arrêter. En se portant partie civile, il y aurait au moins pu avoir des indemnités."
Le Kop Sud fermé les trois prochains matches
18/05 21:47

Sans surprise, la commission de discipline de la Ligue qu'on adule a décidé ce soir de fermer la tribune Snella pour les trois prochains matches de l'ASSE suite au feu d'artifice tiré par les Green Angels et à l'intrusion d'un spectateur lors du match du 23 avril contre Monaco, qui avaient déjà été sanctionnés à titre conservatoire d'un huis clos total du stade Geoffroy-Guichard (purgé le week-end dernier contre Reims).
Lorient peut remercier Sainté
18/05 21:18

Cette saison, c'est contre les Verts que les Merlus ont marqué le plus de buts (7 soit 20% des pions inscrits cette saison par la plus mauvaise attaque de l'élite) et ont remporté le plus de points (4). Comme le souligne Ouest-France, Lorient est soulagé de rester dans l'élite vu l'impact économique, social et culturel qu'aurait eu une une relégation. Extraits.
"Ce maintien est un élément de joie et de fierté pour la ville. Et ça reste un petit exploit. Lorient est dans les 20 premiers en France, alors qu’elle est 98e en population" se réjouit le maire Fabrice Loher. "Une présence en L1 équivaut à une campagne de communication permanente. Toutes les semaines, on parle de Lorient sur les télés, radios… C’est un élément d’attractivité. Et les retombées économiques sont importantes. Le club fait travailler plus de 130 salariés, des entreprises sous-traitantes, consomme, fournit de l’activité les jours de matchs… "
L'entreprise Securiteam fournit 150 agents de sécurité et 60 hôtesses à chaque match au Moustoir. "En Ligue 2, on passerait à 40 agents de sécurité et 10 hôtesses", explique Alban Ragani, co-dirigeant qui est aussi patron du Medef du Morbihan. "Ce club de foot professionnel fait vivre la ville. Il fait travailler les bars, restaurants, donne du boulot à des étudiants et fait rayonner la ville autant que le festival Interceltique et la course au large."
"Le FC Lorient, c’est une entreprise au budget de 50 M€ qui compte 135 salariés (dont 45 professionnels, 35 administratifs, et une cinquantaine de personnes au centre de formation de Kerlir). Une relégation aurait eu des conséquences sociales et économiques car en L2 les moyens ne sont pas les mêmes" indique le DG du club Arnaud Tanguy. "L’activité du club en L1 fait aussi travailler 450 prestataires et fournisseurs extérieurs les jours de matchs : agents d’accueil, de sécurité, hôtesses en loge, personnes aux buvettes… "En L2, on baisse ce nombre d’un tiers. Cette année, on a fait 13 000 spectateurs en moyenne par match avec 4-5 matchs à guichets fermés : Nantes, Rennes, le PSG, l'OM, Saint-Etienne. En L2, c’est 8 000 en moyenne."
Krasso ne sait pas où il jouera
18/05 19:38

Si l'ASSE n'est pas encore assurée de se maintenir dans l'élite, l'AC Ajaccio a validé samedi dernier sa montée en L1 pour le plus grand plaisir de Jean-Philippe Krasso. Encore sous contrat avec les Verts jusqu'en juin 2023, l'attaquant de 24 ans s'est confié aujourd'hui dans L'Echo Républicain. Extraits.
"Depuis samedi, j’ai eu très peu de temps pour me reposer, on a fait la fête pendant trois jours. Vu mon temps de jeu réduit et le changement d’entraîneur à Saint-Étienne, on a travaillé avec mon agent pour me trouver un club au mercato d'hiver et cela s’est fait assez rapidement avec Ajaccio, qui jouait la montée. C’était un challenge palpitant ! J'ai été adopté par les supporters de l'ACA, ils m’ont même créé une petite chanson. Super intégration et belle expérience !
On a fini meilleure défense [ndp2 : seulement 19 buts encaissés, 4 fois moins que les Verts !] mais seulement 12e attaque avec 39 buts. Pour ma part, j'ai mis 4 buts et 2 passes décisives. L’objectif, c’était de prendre à chaque fois les 3 points. Gagner 1-0, c’était souvent suffisant. Quand on voit Auxerre, ils ont marqué presque deux fois plus que nous (61 buts) et ils ne montent pas [ndp2 : l’AJA peut encore monter si elle dompte les Lionceaux et bat le 18e de L1 ]. La force de l’équipe, c’était d’avoir une solidité défensive, on l’a eue. Et on en est fiers !
Pour l’heure, je vais retourner à Saint-Étienne en espérant que le club se maintienne. C’est une situation particulière que je vis. C’est particulier mais là, je vais un peu me changer la tête et partir en vacances. Mon avenir peut-il être à Ajaccio ? Je ne sais pas ! Je ne sais pas ce que Saint-Étienne veut faire avec moi..."
Blitzer : les Verts après Crystal ?
18/05 16:35
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Selon le média britannique The Independant, le co-propriétaire de Crystal Palace, David Blitzer, ambitionnerait de s'offrir l'ASSE :
"Le milliardaire américain a été récemment impliqué dans la tentative de rachat ratée de Chelsea par Sir Martin Broughton. Il voit désormais Saint-Etienne comme une prochaine étape. Le club français est particulièrement connu pour son record de 10 titres nationaux et sa finale de Coupe d'Europe 1976 perdue contre le Bayern Munich.
Sa proposition est bien considérée par les deux co-propriétaires de l'ASSE qui ont annoncé vouloir vendre le club depuis avril 2021.
En plus de Crystal Palace, Blitzer co-détient le FC Augsbourg en Allemagne, Ado Den Haag aux Pays-Bas et Waasland-Beveren en Belgique. Tous ces clubs sont détenus par sa firme Bolt Football Holdings. Blitzer est aussi partenaire de Harris Blitzer Sports Entertainment, qui détient des actions dans les Steelers de Pittsburgh, les 76ers de Philadelphie, l'équipe de hockey des New Jersey Devils et dans la Major League Lacrosse."
Caillot décerne une palme à Oscar
18/05 13:37

Dans la dernière édition de L'Union de Reims, Jean-Pierre Caillot rend hommage à son entraîneur catalan.
"Après notre victoire à Geoffroy-Guichard, on est assuré de finir 11e ou 12e. On a l'effectif le plus jeune en Europe mais on ne fait pas du jeunisme pour faire du jeunisme. On n'a pas été épargné par les blessures cette saison, ce qui n'est pas un problème d'âge. On n'avait parfois pas un seul attaquant valide. Cet hiver, Bafé Gomis a failli venir. Nos recruteurs l'ont rencontré, ils lui ont parlé longuement. S'il était revenu en France, ça aurait été au Stade de Reims. Mais il a préféré retourner à Galatasaray, il n'avait pas fini son histoire là-bas.
Je suis très satisfait d'Oscar Garcia. Il s'est très bien intégré dans la culture rémoise. Il n'a pratiquement jamais eu à sa disposition l'équipe-type qu'on avait imaginée sur le papier. Même si l'on a parfois montré deux visages dans le même match, on a un coach qui n'attend pas pour faire des changements, à l'image de ce qu'il s'est passé à Saint-Etienne. Il nous a parfois manqué de la maîtrise à la fin de nos matches, peut-être parce que l'on a de jeunes joueurs. Mais on a aussi pris des points dans les arrêts de jeu, sur la saison ça s'équilibre.
Il va y avoir du changement dans le secteur de la préparation physique. Il ne se passe pas une semaine sans que je ne regrette Laurent Bessière. Il me semble qu'il y a moins de blessés à Lens qu'à Reims. Je ne sais pas combien de blessures aux ischio-jambiers on a eu, mais c'est beaucoup trop. Le haut niveau, c'est une affaire de détails qui mis bout à bout font de vraies différences. Concrètement, la saison prochaine, on aura un staff différent avec un nouveau préparateur physique, de nouveaux adjoints à ses côtés, un nouveau médecin, du chanegement dans l'équipe de kinés aussi."
Ils ont craqué, on va ramasser ! (7)
18/05 06:48

Comme le rappelle la Pravda du jour, la commission de discipline de la Ligue qu'on adule va encore sévir ce mercredi. Extraits.
"Déjà sanctionnée d'un huis clos à titre conservatoire (purgé samedi dernier contre Reims) à l'issue des incidents contre Monaco, l'ASSE écopera ce soir d'autres sanctions de la commission de discipline de la LFP. A première vue, Saint-Etienne devrait éviter un deuxième huis clos total mais écopera sans doute de plusieurs huis clos partiels (avec la fermeture de la tribune Jean Snella) et vraisemblablement d'une amende. Mais rien n'est complètement acquis au vu du "casier disciplinaire" du club, qui était déjà sous le coup, cette saison, d'un huis-clos avec sursis sur la totalité du stade et de deux matches avec sursis de fermeture de la tribune Snella.
Lors de la réception de Monaco, en dépit de ces lourds antécédents, les supporters ont allumé un total impressionnant d'environ 450 engins pyrotechniques. Comme le révèlent les rapports officiels, à la 42e minute, ils "ont allumé près de 45 fusées d'artifice, lesquelles sont venues frapper la toiture du stade pour retomber ensuite sur l'aire de jeu." Et malgré les annonces du speaker, menaçant d'un arrêt définitif de la rencontre en cas de récidive, ils ont remis ça à la 66e minute. Un spectateur s'est ensuite introduit, en toute fin de rencontre, sur l'aire de jeu, avant d'être maîtrisé par les stadiers."
C'est top de jouer le maintien !
17/05 22:03

Sur Moselle TV, le capitaine messin Vincent Pajot a évoqué hier la lutte pour le maintien.
"Honnêtement, on a toujours cru à cette place de barragiste, on n’a pas lâché. On a toujours essayé de donner une bonne image du club même si ça a été parfois difficile. Après Bordeaux, on avait vraiment la tête dans les chaussettes. Mais on y est, c’est grâce à note état d’esprit qu’on en est là aujourd’hui. On a repris sept points sur les Verts lors des trois derniers et on les devance actuellement au goal-average.
Bien sûr, j’ai passé trois belles saisons à l’ASSE. Après, on tourne vite la page aussi. Je suis un joueur messin. Même si j’ai passé de belles années à Sainté et que je connais pas mal de monde, ça reste notre cas personnel. On est à fond derrière Metz, quelle que soit l’équipe qui descend, ce n’est pas vraiment mon souci. J’avais marqué un joli but avec les Verts contre Nantes à Geoffroy-Guichard. Je m’en souviens comme si c’était hier, c’était super. La seule frustration, c’est qu’il n’y avait pas le kop derrière le but donc je suis allé fêter le but avec le coin de corner (rires).
L’ambiance était exceptionnelle ce week-end lors de notre victoire contre Angers. On avait déjà eu un avant-goût une semaine plus tôt quand on a battu Lyon. Le coach nous avait beaucoup parlé, il nous avait dit qu’il fallait essayer de retourner le public, d’emmener les supporters avec nous. Le public a répondu présent. Quand j’ai entendu une grosse clameur vers la 65e, bien sûr j’ai compris que Reims avait repris l’avantage à Saint-Etienne.
Moi je scrollais à fond avec mon téléphone pendant le match. Je pense qu’on était beaucoup car ça captait mal, on regardait tous l’évolution du score à Sainté. C’était une réaction assez marrante, je crois que les joueurs n’ont pas tous compris sur le moment que Reims gagnait à Saint-Etienne. Je ne pense pas que le staff ait tenu informés les joueurs pendant le match car il faut déjà se concentrer sur nous, sur notre résultat. Ensuite, il arrive ce qu’il arrive…
Après notre défaite à Geoffroy-Guichard en février, on sentait qu’il y avait une vraie force à l’ASSE. C’est comme s’il y avait eu un changement de mentalité avec l’arrivée du coach. Au final je ne sais pas pourquoi ils en sont là aujourd’hui, ça reste l’énigme du football. C’est comme Bordeaux qui est aussi programmé pour jouer un classement différent et qui se retrouve dernier aujourd’hui. C’est difficile à expliquer.
Il faut aborder ce match au Parc comme les derniers matches qu’on a abordés. Avec sérieux, avec décontraction aussi car il ne faut pas être pris par l’enjeu. On sait qu’on va au Parc, qu’on joue le PSG. Quelle que soit leur situation, ça reste de très grands joueurs. On sait que Mbappé est talonné par Ben Yedder donc il aura aussi des choses à aller chercher. À nous de faire le match qu’il faut. J’ai déjà gagné au Parc avec Rennes. Je ne suis pas craintif.
Dans l’état d’esprit, on sent qu’on est plus libéré. Ça passe aussi par le fait qu’on ait gagné, c’est un engrenage. Depuis quelques semaines ont fait un peu moins de vidéo, un peu plus de jeu. On est un peu plus positif dans tout ce que l’on entreprend. Au final ça se ressent le week-end. C’est la trame à suivre pour cette dernière semaine. Le coach a un peu lâché la bride mais il n’en demeure pas moins exigeant.
C’est la première fois que je joue quelque chose lors de la dernière journée. Avec Angers on était dans le ventre mou et j’ai eu la chance d’être européen avant la dernière journée, que ce soit avec Rennes ou avec Sainté. Il y a des équipes qui ne sont pas programmées à jouer le maintien et qui s’y retrouvent, psychologiquement c’est plus compliqué. C’est moins dramatique de rater l’Europe que de descendre. À Metz j’ai appris à jouer le maintien, il faut savoir basculer en mode état d’esprit guerrier. Ce n’est pas simple de jouer le maintien quand on a joué l’Europe mais humainement c’est top. Quoi s’il arrive on s’en sortira grandi.
La Ligue 2 ne me fait pas peur, ça fait partie de la carrière d’un footballeur et d’un club. Mais sincèrement, je pense qu’on a beaucoup de fierté, on est des professionnels. Je pense que j’aurais du mal à le vivre après coup, de me dire que j’ai fait partie de cet effectif qui est descendu en Ligue 2. Psychologie on a une fierté, on a tous envie de laisser le FC Metz en Ligue 1. La Ligue 2 je n’y pense pas, je suis focalisé sur le prochain match."
