Le FC Nantes sera privé de l'un de ses tauliers pour la réception des Verts lors de la dernière journée programmée le 21 mai à 21h00. Titularisé cette saison 31 fois en L1 et 5 fois en Coupe de France (notamment en finale il y a trois jours), le milieu de terrain espagnol Pedro Chirivella souffre d'une pubalgie selon Ouest-France.

Comme le rapporte Presse-Océan, Antoine Kombouaré a évoqué les derniers matches à domicile de la saison des Canaris, notamment celui de la dernière journée contre Sainté.

"J’ai dit aux joueurs que l’objectif était d’aller à 57 points. Cela signifie deux victoires à aller chercher sur les trois derniers matches. On peut finir 7e je pense. Ce n’est pas un objectif impossible à atteindre. Tu ne peux pas gagner la Coupe de France et te dire que la saison est finie. J’ai envie de gagner nos derniers matches. Après Rennes, il y a encore Lyon et Saint-Etienne.

En ce qui concerne les festivités, il n’y aura rien demain. Vraiment rien. L’idée, c’est que si on dit que c’est un match super important et qu’on fête la Coupe de France, on n’est pas sérieux. Après le match contre Saint-Etienne du 21 mai, en revanche, il y aura une grande fête. On fera le tour du stade. Si on fait ça contre Rennes en deux minutes et qu’on prend 3-0, j’aurai les boules…

La fermeture de la Tribune Loire pour les matches contre Rennes et Sainté, c’est une grosse déception et un gros handicap pour nous. Ce sont des décisions prises par des commissions, on ne peut que les respecter même si je suis en total désaccord. Après, depuis le temps les supporters doivent comprendre que la présence de fumigènes dans les stades entraîne des sanctions. Ça nous pendait au nez. Quand tu enfreins les règles tu t’exposes à des sanctions, donc j’aurais tendance à dire que c’est bien fait pour notre gueule."

Pascal Dupraz avait identifié un groupe de 26 joueurs pour préparer les deux matchs de la semaine, à Nice et contre Reims. Trois parmi eux ne sont pas disponibles pour le premier match : Wahbi Khazri et Lucas Gourna-Douath sont suspendus, Falaye Sacko est encore trop juste physiquement. Et trois autres ne seront pas sur la feuille de match par choix de l'entraîneur : Timothée Kolodziejczak, Yvan Neyou et Bakary Sako...

Le groupe :

Bernardoni, Green - Maçon, Mangala, Moukoudi, Nadé, Trauco, Sow, Silva - Camara, Zaydou, Moueffek, Dioussé - Boudebouz, Bouanga, Crivelli, Aouchiche, Nordin, Hamouma, Thioub

Les Niçois ont des bleus à l'âme après leur défaite en finale de la Coupe comme l'a confirmé Todibo en conférence de presse : "Je suis resté chez moi. Je me suis mangé le cerveau, comme la plupart des joueurs, à me demander ce qui s'était passé et comment on avait fait pour ne pas gagner ce match. Il y a forcément eu une grosse frustration et une grosse, grosse déception. Les mots ne sont pas assez forts pour décrire ce qu'on a ressenti en termes de douleur et de peine."

En revanche, le physique a été épargné. En effet hormis Thuram suspendu et Atal et Claude-Maurice déja absents au Stade de France, tout le groupe de Galette sera présent demain contre les Verts (19h).

Remplacé à la mi-temps par Oscar Garcia, Arbër Zeneli souffre d'une petite lésion musculaire en haut de la cuisse selon la dernière édition de L'Union de Reims. Le milieu de terrain kosovar est donc très incertain pour le match que son équipe jouera samedi soir à Geoffroy-Guichard.

Auteur du premier but de la victoire des Grenats contre les vilains, Vincent Pajot croit encore au maintien du FC Metz, revenu à 3 points de Saint-Etienne, mais qui finira sa saison à Paris après avoir reçu son ancien club Angers. "On ne lâchera rien, jusqu'au bout. Tant qu'il y a de l'espoir, on sera là" déclare le capitaine de Frédéric Antonetti dans la dernière édition du Républicain Lorrain.

Revenu du Parc avec un bon point et assuré de se maintenir en L1 si les Verts perdent demain vu la bien meilleure différence de buts de l'Estac (-14 contre -32), Jessy Moulin sait très bien que son ancien club a de bonnes chances de ne pas repartir bredouille de Nice mercredi grâce à ses jours de récupération supplémentaires et le retour de nombreux joueurs annoncé hier par Pascal Dupraz en conférence de presse. L'ancien gardien stéphanois refuse donc de s'enflammer dans la dernière édition de L'Est-Eclair.

"On sent que les Parisiens sont champions et n'ont plus rien à jouer. Si on les prend au milieu de saison avec leur public, c'est différent ! Mais tant mieux pour nous, ça nous a permis de prendre un point précieux dans l'optique du maintien. Il faut rester concentré. On ne sait jamais, tant que ce n'est pas fait mathématiquement..."

Pour rappel, l'Estac recevra Lens (toujours en course pour l'Europe) et ira à Lorient (qui lutte pour le maintien) lors des deux dernières journées du championnat.

Dans sa dernière édition, Nice-Matin évoque le match qui opposera les Aiglons aux Verts à l'Allianz Riviera demain à 19h00.

"Christophe Galtier a retrouvé son groupe, hier matin, après l'avoir quitté à 5 heures, au retour de Paris. Très affecté comme ses joueurs par la défaite en finale de Coupe de France, le coach niçois va devoir trouver les mots pour remobiliser ses hommes, encore en course pour le podium. Contre Saint-Etienne, l'affluence devrait atteindre au mieux les 20 000 spectateurs. Le Gym sera privé de Khéphren Thuram (suspendu). Il y a peu de chances de revoir Dolberg dans le onze, ce qui pourrait profiter à Guessand. Sur les côtés, Stengs postule, tout comme Brahimi. Daniliuc a également de bonnes chances d'être titulaire. En cas de succès contre les Verts, Nice reviendrait à deux points de Monaco, troisième."

18 cartons jaunes, 3 cartons rouges et 2 buts dont un csc en 54 matches joués sous le maillot vert de janvier 2002 à août 2003 : Eduardo Oliveira (49 ans) n'aura pas laissé de souvenirs impérissables dans le Forez. Mais l'ancien défenseur central stéphanois et actuel entraîneur de la réserve de Thouars (R3) nous donne de ses nouvelles aujourd'hui dans Le Courrier de L'Ouest. Extraits.

"Après des débuts, au Brésil, par le futsal, j’ai intégré le club de Corinthians, un club très populaire dans lequel j’ai appris toutes les bases du football. En 1991, je suis arrivé en France pour faire des essais dans des clubs de deuxième division qui n’ont pas été concluants. J’ai signé mon premier contrat professionnel à Istres. Je me suis ensuite engagé avec Sedan en 1997. C’est là où j’ai connu la plus belle période de ma carrière. J’ai connu des montées en Ligue 2 et en Ligue 1 ainsi qu'une finale de Coupe de France perdue contre Nantes en 1999. Ensuite j’ai été prêté à Saint-Etienne en 2002.

Vers la fin de ma carrière, j’ai passé trois ans en Ligue 2 à Brest avant d’atterrir à Saumur qui évoluait en CFA 2  et c’est là que j’ai commencé à passer mes diplômes d’entraîneur. En 2009 je suis arrivé à Thouars et j’ai commencé à entraîner les jeunes tout en jouant avec l’équipe B. Après une longue pause de huit ans au Brésil, je suis revenu à Thouars en 2019 pour occuper le poste d’adjoint de l’entraîneur de l’équipe première Corentin Maurice. Et c’est depuis le début de cette saison que je suis à la tête de l’équipe réserve après avoir obtenu mon Brevet d’entraîneur de football (BEF) la saison dernière.

Mon équipe reste sur cinq victoires et joue la montée en Régional 2, on est en tête avec un point d'avance sur la réserve de Châtellerault. Même si on ne monte pas, c’est une saison très satisfaisante avec beaucoup de victoires et du plaisir sur le terrain. Je suis content. J’ai demandé une revalorisation de mes indemnités mais la direction a refusé. Cette dernière m’a expliqué qu’elle ne compte pas sur moi pour la saison prochaine. Je vais donc entraîner l’équipe première de Saint-Sauveur qui évolue actuellement en Régional 2."

Alors que l'ASSE n'est pas encore assurée de rester dans l'élite, le Stade de Reims a déjà assuré son maintien il y a huit jours. Une performance saluée aujourd'hui par le site espagnol Sport.

"Il convient de noter qu'Oscar Garcia possède la plus jeune équipe de tout le championnat français (23,8 ans), suivi du Stade Rennais (24,0 ans), de l'OGC Nice (24,1 ans) et de l'Olympique de Marseille (24,2 ans). Reims à la troisième équipe la plus jeune des 5 grands championnats européens  (derrière Spezia en Italie et Stuttgart en Allemagne). Oscar Garcia a fait jouer 20 joueurs âgés de 23 ans ou moins cette saison, dont 10 ont 20 ans ou moins."

Pour rappel, Reims avait battu les Verts au match aller grâce à des buts d'El Bilal Touré (20 ans) et Nathanaë Mbuku (20 ans), idéalement servi par l'excellent Hugo Ekitike (19 ans). Entré en jeu hier contre Lens après deux mois et demi d'absence, ce dernier pourrait être titularisé samedi soir à Geoffroy-Guichard....

Comme le souligne Opta, l'ASSE est l'équipe qui a utilisé le plus de joueurs (39) cette saison en LIgue 1. Les Verts devancent les Girondins (37) et les Grenats (36). Un édifiant podium sur lequel trônent les clubs qui comptent le moins de points en L1...

Comme le rapporté Ouest-France, le commission de discipline de la FFF a confirmé en appel la décision prise en première instance contestée par le FC Nantes :  la tribune Loire de la Beaujoire sera donc fermée pour les réceptions de Rennes (après-demain) et Saint-Etienne (le 21 mai lors de la dernière journée).

Capitaine d'une équipe girondine encore mangée hier à Angers et qui sera reléguée dès après-demain soir si son précédent club de L1 gagne à Nice, Josuha Guilavogui se fait une fois de plus tailler par Sud-Ouest, qui lui colle une note de 2/10. "Marcelo et Guilavogui ? "Patrons" d'une défense éclatant à chaque accélération... Le deuxième, qui ne joue pas à son poste, a mal joué la ligne sur les premier et troisième but d'Angers."

Conscient que son équipe pourrait se faire rejondre dès après-demain par son précédent club, le capitaine lorientais Fabien Lemoine tire la sonnette d'alarme dans la dernière édition du quotidien Ouest-France au lendemain du poiscaillico très facilement remporté par les sardines chez les Merlus.

"On ne peut pas faire des contenus catastrophiques et prendre des points. On avait gagné avec beaucoup de réussite contre Metz mais ça ne peut pas marcher à tous les coups. Il faut du contenu, de la matière pour exister dans ce championnat. À nous de montrer qu’on peut le faire pour prendre des points à Bordeaux puis contre Troyes. Si on n’est pas capable de gagner ce genre de matches, c’est qu’on ne mérite pas notre place, tout simplement,. À nous de faire le boulot, de montrer qu’on a le niveau pour se maintenir en Ligue 1."

Ancien directeur sportif de l'ASSE (de juin 2004 à juin 2005 puis de novembre 2008 à novembre 2010), le président du TFC Damien Comolli se confie dans la dernière édition de La Dépêche du Midi au surlendemain de son sacre en L2. Extraits.

"Le jour de la reprise, on fait toujours une réunion avec les joueurs. J’avais affiché un diaporama en ligne avec le trophée de champion. Il y était spécifié : « Voilà ce qu’on va aller chercher. » Sans être arrogant du tout et en étant respectueux des 19 autres équipes de L2, à aucun moment on a parlé de la deuxième place, à aucun moment on a parlé de finir dans les deux premiers. On a uniquement et toujours parlé d’être champions et d’aller récupérer ce trophée. Les joueurs avaient la photo du trophée en tête dès le mois de juin. C’était notre ambition. On avait pratiquement endoctriné les joueurs depuis le premier jour de la préparation.

C’est mon premier titre en tant que dirigeant. Mais recruteur à Arsenal, j’ai eu la chance de participer à 3 sacres en Premier League, 4 victoires en Cup. J’ai aussi gagné deux autres coupes avec Tottenham et Liverpool. Par contre, cela faisait 10 ans que je n’avais rien remporté. C’est long… Un titre, c’est toujours magnifique. Je déteste beaucoup plus la défaite que ce que j’aime la victoire. Après, je suis en extase totale lorsqu’on joue bien. Clairement. Quand vous gagnez une compétition long terme, comme un championnat, vous avez les pieds qui ne touchent plus terre pendant quelques jours. Bon, on redescend vite…. Ce sentiment de choses maîtrisées, que ce que l’on avait prévu se déroule comme on l’avait prévu, ça donne un pied terrible !

On est très rationnel dans tout ce que l’on fait. Nos responsables stratégie et data Selinay Gürgenç et Julien Demeaux sont deux des cerveaux derrière notre réussite, ont défini 10 critères de performance pendant l’été dernier. Qui nous ont fait dire qu’avec notre modèle statistique si on restait dans les 2 premiers dans ces 10 segments, on monterait. Et on y a été dès la 3^e journée dans 9 des 10 critères. Il y en a un seul dans lequel on était 18^e à la trêve. On a présenté ça à Philippe Montanier qui a déclaré que ce n’était pas acceptable. On a tout fait pour s’améliorer et on est remonté à la 8^e place. Mais c’était le facteur de performance le moins important.

On a fait de ce modèle notre boussole, elle nous a accompagnés dans les bons comme dans les « mauvais » moments. Toujours d’après notre modèle, on savait que notre adversaire numéro un serait Ajaccio. La saison prochaine en Ligue 1, je l’ai abordé avec l’actionnaire RedBird depuis mars 2021. Notre diction, c’est : « On peut perdre, mais on ne peut pas ne pas être préparés. » On travaille sur la L1 depuis très longtemps. On était prêt dès la saison dernière si on nous avait gentiment accordé la montée. On va aller en L1 avec beaucoup d’humilité. On est en mission depuis qu’on est arrivé pour ramener le club, la ville où ils méritent d’être dans l’échiquier du football européen, c’est-à-dire le Big-Five.

Nos renforts ont été décisifs même si le recrutement ça se juge sur deux ou trois ans, pas sur une saison. Je suis persuadé qu’on va avoir de de bonnes surprise sur les années qui arrivent. Notre méthode basée sur la data a fait ses preuves en L2, pourquoi elle ne marcherait pas dans l’élite ? La meilleure équipe actuelle avec le real c’est Liverpool et les Reds construisent leur équipe de la même façon que nous. Les statistiques et la data prennent toutes les décisions à Liverpool. Cela faity puiseurs mois que nous travaillons sur la saison prochaine avec Philippe Montanier. On bosse sur le programme de préparation qu’il m’a donné il y a deux mois. On a commencé à lui montrer quelques joueurs et quelques profils. D’ici deux ou trois ans, l’objectif est d’être dans le top 6 ou top 8 de la L1.

On a un double handicap budgétaire concernant la répartition des droits télé. Primo, le critère de notoriété est très important dans le foot hexagonal. Et comme le TFC a été en difficulté sur les 5 ou 6 dernières années de L1, puis a enchaîné 2 saisons de L2, nous nous retrouvons avec un critère faible. Nous recevrons donc moins d’argent que les autres. L’autre obstacle, qui n’est pas des moindres, est le fait qu’en tant que promu, nous allons toucher la moitié des sommes des clubs qui seront probablement nos concurrents la saison prochaine : Montpellier, Troyes, Clermont, Lorient et Saint-Etienne si l’ASSE reste dans l’élite. Eux vont récolter 33 millions d’euros et nous 16,5. Et il va y avoir 4 descentes. L’alignement des planètes est défavorable. Tout ça, on l’a pris en compte et on fera avec. Je rappelle qu’on a été le club le plus pénalisé financières du foot français depuis qu’on l’a racheté. La distribution des sommes nous pénalise encore… C’est comme ça !"

Pascal Dupraz a livré l'état de ses troupes avant le match en retard face à Nice de mercredi. Seul Falaye Sacko est un peu court pour revenir dans le groupe. En revanche, Enzo Crivelli, Aïmen Moueffek et Romain Hamouma postulent pour une place dans le groupe. On rappelle que Wahbi Khazri et Lucas Gourna sont suspendus pour cette antépénultième journée de L1.

Défait par Guingamp, l'USL Dunkerque de Romain Revelli et Jérémy Vachoux a été officiellement reléguée en National 1 ce week-end. Mais l'ancien entraîneur des U17 de l'ASSE et ex-adjoint stéphanois de Christophe Galtier est épargné par son président Jean-Pierre Scouarnec dans La Voix du Nord. Extraits.

"On a appris beaucoup de choses sur ces deux ans de professionnalisme. On va travailler pour faire une équipe capable de monter immédiatement. Le staff n’a pas mal travaillé. Je suis peut-être en colère contre moi-même. Pas sur des choix précis, sur un ensemble de choses qui ont dysfonctionné et où, on a peut-être été, nous, direction, en manque de réactivité. Au niveau des terrains, on est très léger. Le médical était aussi peut-être un peu léger. Beaucoup de choses qui font que, dans l’ensemble, on était limite. On ne peut pas exiger de l’ensemble des sportifs de réussir quand, nous, on a montré des limites.

On a vu un 3e entraîneur en 3 saisons mais on ne peut pas dire qu'on a manqué de stabilité. Les Ultras me disaient : "Claude Robin, Claude Robin". On ne l’a pas licencié, il n’a pas voulu resigner. Avec Fabien Mercadal, on a décidé de se séparer d’un commun accord. C’était plus la fin d’une relation humaine qu’autre chose. Vous avez l’impression que c’est la fin d’une relation avec Romain Revelli ? Non. On a encore une semaine de travail à faire a minima, un an de contrat derrière. Je n’ai pas de problème particulier avec Romain. Ce que je peux lire, c’est qu’on donne beaucoup trop d’importance à Jocelyn Blanchard dans le sportif, sur certains choix."

Si le Clermont Foot est la seule équipe qui aura réussi l'exploit de ne prendre aucun point à l'ASSE cette saison, le promu auvergnat a de bonnes chances de rester dans l'élite car il compte actuellement 5 points d'avance sur les Verts.

"Grâce à notre victoire contre Montpellier, on fait un grand pas vers le maintien, on met la pression sur Saint-Etienne" se réjouit le milieu de terrain Johan Gastien dans la dernière édition de La Montagne.

Pour rappel, les Auvergnats iront à Strasbourg samedi prochain avant de recevoir les vilains.

Haugesund a empoché ses premiers points de la saison hier grâce à sa victoire contre Kristiansun (nouvelle lanterne rouge). Alexander Söderlund (34 ans) a profité dès la 2e minute de cette rencontre de la 6e journée pour ouvrir son compteur buts.

Comme souvent contre Paris, Jessy Moulin a rendu une belle copie hier soir à l'occasion de sa sixième titularisation consécutive dans les buts troyens. L'Est-Eclair souligne aujourd'hui que l'ancien gardien stéphanois a été l'un des artisans du match nul (2-2) de son équipe au Parc des Princes.

"On a aimé les parades de Moulin. Heureux d'être sur le terrain, il a joué à l'intox avec Neymar avant que celui-ci ne frappe (et marque) son penalty. Le remplaçant de Gallon a surtout fait un sans-faute sur sa ligne. Il a été aidé par ses montants face à Messi. Même son jeu au pied est devenu précis !"

Comptant désormais 6 points d'avance sur l'ASSE, l'Estac sera assurée de se maintenir si les Verts perdent à Nice après-demain. Troyes a en effet une différence de buts de -14 alors que Sainté affiche un piteux -32...

Mais sur Prime Video, Adil Rami a refusé de s'emballer hier soir. "Quasiment le maintien? Non, on va quand même respecter Saint-Etienne, on va rester humble. Ce n'est pas pour avoir un discours formaté mais on va marcher sur des oeufs encore trois ou quatre jours et après on verra. On ne nous voyait pas là du tout donc ça fait plaisir."

Pour rappel, l'Estac recevra Lens (toujours dans la course à l'Europe) et ira à Lorient (encore dans la lutte pour le maintien).

Dans la dernière édition de Nice-Matin, le capitaine des Aiglons Dante appelle à nouveau son équipe à réagir dès après-demain suite à sa défaite d'avant-hier en finale de Coupe de France.

"C'est dans les grandes difficultés que l'on peut grandir. Il va falloir réagir, relever la tête, récupérer, surtout mentalement. Nous avons des devoirs, il va falloir les assumer et jouer à fond jusqu'au bout. J'espère que cette désillusion ne va pas laisser des traces. C'est à nous de nous remettre sur le bon chemin. Nous avons un coach qui a beaucoup d'expérience, je ne doute pas qu'il va tout faire pour remobiliser toute l'équipe en vue du match de mercredi contre Saint-Etienne.

Il ne faut pas jeter tout ce que l'on a fait à la poubelle à cause de cette finale. Non, ça fait mal mais il faut convertir ça en esprit revanchard pour les matches à venir. Ce serait un échec de ne pas boucler cette saison par une qualification européenne. Quand on a la possibilité de se qualifier par le biais de deux compétitions... Le résultat, on le maîtrise moins. Mais il faut qu'on donne tout, qu'on laisse nos vies sur le terrain sur les trois derniers matches. Il faut être déterminé et convaincu qu'on peut le faire."

Malgré la belle victoire des Messins contre les vilains, Sainté n'a toujours que 10% de "chances" d'être directement relégué selon les savants calculs de Fabien Torre, Bordeaux ayant été mangé à Angers. Mais suite à la victoire de Clermont et au nul de Troyes, l'ASSE a désormais 76% de chance de finir à sa place actuelle de barragiste d'après le maître de conférences en informatique à l'Université Lille 3.

Le gardien Gabin Sabathié, ancien Millavois, a été à la hauteur ! (Photo de Thomas 99)

Les U18 de Kevin De Jesus recevaient aujourd'hui, à l'Etrat, Ain Sud Foot, une équipe qu'ils avaient battu 3-0 au match aller, début décembre. Ils ont dû concéder le nul après avoir ouvert la marque à 20 minutes de la fin. 

Malgré quelques situations pour chaque équipe, le score était nul et vierge au repos. Les Stéphanois prenaient l'avantage à la 70ème minute, sur une belle frappe tendue de Maxime Gaudry. Ain Sud allait égaliser suite à un corner à la 78ème. 

Au classement, les Verts comptent cinq points d'avance sur St Genis Laval, mais ils ont disputé une rencontre de moins. Le titre est donc en vue, mais il ne faudra pas se relâcher, dès la semaine prochaine à Vaulx en Velin !

La composition : Sabathié - Makengo, Benramdane, Taiar (Ali Ahamada, 45ème), Hornech (Solvery, 60ème) - Sissoko, Ramirez, Mimoun - Venière-Jusseron (Gaudry, 60ème), Pérard, N'Geleka.  

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous n'avons pas réussi à emballer ce match. Il y a pourtant eu de belles situations de part et d'autre. Le match nul me semble logique et je reconnais que la belle prestation de Gabin Sabathié nous a permis de conserver ce nul. Nous sommes proches du titre. A nous de faire le nécessaire pour le conquérir. C'est important pour les jeunes dans leur cadre de formation. "

Malgré la titularisation de Fabien Lemoine et plusieurs jours de récupération de plus que leurs adversaires, les Merlus se sont fait manger par les sardines au Moustoir lors de ce poiscaillico dominical. Ils seront barragistes dans trois jours si les Verts gagent à Nice par quatre buts d'écart. En attendant, ils se font tailler par Ouest-France. Extraits.

"À force de ne rien proposer dans le jeu, d’être fébriles derrière et inexistants dans la construction, de marquer moins d’un but par match en moyenne, de perdre une rencontre sur deux et d’en gagner une sur cinq, les Merlus ne font rien pour éviter la Ligue 2, qui continue dangereusement de leur faire de l’œil.

Pour le moment, l’équipe de Christophe Pelissier ne doit son salut et sa 17e place qu’à l’indigence de ses poursuivants. Merci Bordeaux, qui a un pied et demi en Ligue 2 et attention à Saint-Etienne, qui ne devra pas gagner à Nice mercredi, sous peine de provoquer de gros maux de crâne aux Lorientais, à deux journées de la fin.

Qu’on se le dise, le maintien est encore loin d’être acquis pour les Merlus, qui ne finiront sans doute pas parmi les deux derniers (bien que ce soit mathématiquement encore possible), mais ne font rien pour éviter la place de barragiste (18e). En ce sens, le match de Saint-Etienne à Nice, mercredi, vaudra très cher.

Les Morbihannais ont été indigents, incapables de se créer une occasion digne de ce nom (0 tir cadré) et ont été encore bien trop naïfs défensivement face à des Marseillais qui avaient fini rincés jeudi en Coupe d’Europe. Sans Payet ni Milik, ils se sont tranquillement relancés en prenant rapidement le jeu à leur compte.

Les Merlus, eux, vont trembler mercredi devant leur télé en guettant le résultat de Saint-Etienne, et disputeront un match au couteau samedi chez des Girondins à la dérive, et qui seront peut-être en L2 d’ici-là. En jouant comme ils le font depuis trop longtemps, on ne parie pas que les Lorientais ne les accompagneront pas au purgatoire la saison prochaine."

Mangés 4-1 par Angers cet après-midi, Josuha Guilavogui et ses coéquipiers seront officiellement rétrogradés en L2 dès mercredi soir si les Verts gagnent chez des Aiglons qui battent de l'aile après avoir perdu leur volatilico d'hier soir contre les Canaris. Affligé par le niveau de son équipe encore plombée par la pire défense d'europe (89 pions encaissés), David Guion a semblé résigné en conférence de presse.

"Je ne trouve plus les mots. Comment avons-nous fait pour nous saborder dans ce match, dont on savait l'enjeu, après 6 minutes ? C'est l'histoire de notre saison, les joueurs sont incapables de surmonter leurs grosses erreurs individuelles. Le collectif en souffre, il est en difficulté. Il y a même encore beaucoup trop de faiblesses. Cette équipe est tirée vers le bas.

De week-end en week-end, on voit nos joueurs loin de leur niveau, loin de la Ligue 1 en somme. On voit bien que dans ce contexte, les gars ont du mal à supporter cette pression. À chaque journée, on est dans ce même schéma, j'active différents leviers, je change des choses en cours de match, mais on n'avance pas."

Non seulement Bordeaux n'avance pas mais il trouve le moyen de reculer en occupant désormais la place de lanterne rouge longtemps occupée par les Grenats...

A l'instar de la Pravda, Nice-Matin évoque ce soir les tensions à l'OGC Nice et l'avenir incertain de Galette à la tête des Aiglons. Extraits.

"Dans les travées du Stade de France, Christophe Galtier était un homme meurtri. Complètement sonné par le scénario de cette finale, le coach de l'OGC Nice n’est pas près d’évacuer sa colère, enfouie en lui depuis plusieurs semaines, déjà. L'échec cuisant d'hier a étalé au grand jour les différences de vues qu'il entretient avec sa direction, et notamment avec Julien Fournier. Entre les deux hommes, le lien de confiance s’est effrité depuis le dernier mercato hivernal.

Deuxième de Ligue 1 en janvier, Galtier veut alors du renfort expérimenté, capable d’apporter une plus-value immédiate à son groupe. Le coach niçois juge son effectif pas assez fourni offensivement, sur les côtés surtout. En coulisses, Fournier s’active sur plusieurs pistes mais ne parvient pas à trouver d’accord financier avec des garçons d’expérience comme Bergwijn de Tottenham. Nice recrute finalement Billal Brahimi pour 7 millions d’euros. Aux yeux du duo Galtier-Oleksiak, c’est la goutte d’eau. "On prétend à la Ligue des champions mais on se renforce avec un remplaçant d’Angers", regrettent-ils en privé.

Des phrases qui ne passent pas en interne, où deux courants s’opposent. Il y a ceux qui considèrent que Galtier a un effectif de grande qualité, de la concurrence à tous les étages, comme il y en a rarement eu à l’OGC Nice, et qu’être deuxième de Ligue 1 à la trêve n’était pas l’exploit de l’année. Dans le camp Galtier, on pense plutôt que l’équipe est en surrégime, qu’elle surperforme et qu’elle a encore plein de manques.

Galtier souhaite désormais avoir une prise directe avec Jim Ratcliffe, le grand patron du groupe Ineos. D’ici la fin de saison, il espère une réunion en tête-à-tête avec le boss qui l’a encore soutenu publiquement au moment de la tentative de rachat de Chelsea. Galtier n’a jamais caché son envie de retravailler avec Luis Campos, l’ancien directeur sportif de Lille et Monaco, avec qui il échange encore régulièrement.

Sans ça, il pourrait prendre une décision radicale et quitter le club à deux ans de la fin de son contrat, ce qui lui trotte dans la tête depuis un moment. Les trois derniers matchs de la saison (Saint-Etienne, Lille et Reims) doivent permettre à l’OGC Nice de retrouver l’Europe, deux ans après leur campagne en Ligue Europa. Cela n’effacera pas le souvenir si douloureux de cette finale que le Gym n’a jamais disputée et qui n’a pas rendu service à l’image du club.

Dans un contexte pesant, Galtier, sous contrat jusqu’en 2024, joue gros d’ici le 22 mai même s’il estime, en privé, avoir été trompé sur la marchandise et que le Gym doit encore se structurer à tous les étages pour faire jeu égal avec Marseille, Lyon ou à Monaco. Il reste aussi à savoir si Julien Fournier pourrait collaborer avec Luis Campos, dont le nom revient avec insistance et que Galtier aimerait plus que tout avoir à ses côtés. Plusieurs clubs, à l’étranger notamment, ont déjà placé leurs pions au cas où Galtier viendrait à quitter l’OGC Nice."

Paul-Georges Ntep, qui n'avait plus marqué en club depuis son (unique) but en vert contre Caen le 27 janvier 2018, a enfin retrouvé le chemin des filets avant-hier à l'occasion de son 18e match officiel avec Boavista. Peu en vue dans le Forez, l'attaquant âgé actuellement de 29 ans était ensuite resté muet avec Wolfsbourg, Kayserispor et Guingamp.

Ayant égalisé vendredi deux minutes après on entrée en jeu d'une frappe croisée suite à un joli une-deux, le seul flop de l'excellent mercato hivernal d'il y a quatre ans (Mathieu Debuchy, Yann M'Vila, Neven Subotic), l'ancien numéro 18 des Verts a mangé une biscotte dans la foulée pour avoir enlevé son maillot.

Le capitaine messin Vincent Pajot, qui n'avait plus scoré depuis son superbe pion claqué à GG contre le FC Nantes le 3 décembre 2017, a marqué en tout début d'après-midi le premier but de la victoire (3-2) des Grenats contre les vilains. Alors que les banlieusards ont dit adieu à l'Europe, les protégés de Frédéric Antonetti ne comptent plus que 3 points de retard sur les Verts et cèdent la lanterne rouge à Bordeaux, qui joue ce dimanche à Angers.

Comme le souligne la dernière édition du Télégramme, l'ASSE est l'équipe de l'élite qui a le moins ouvert le score cette saison (seulement 11 fois sur 35). Complétant le podium des équipes qui ratent leur entame, Bordeaux et Clermont ont marqué 14 fois les premiers. Dernier adversaire des Verts, le Stade Rennais n'a concédé qu'une seule fois l'ouverture du score ! On rappellera quand même que Sainté a gagné 19 points après avoir concédé l'ouverture du score. Seul le QSG fait mieux (22). Mais il est arrivé que les protégés de Pascal Dupraz ouvrent la marque avant de s'écrouler (contre Marseille et à Lorient).

Quelques heures avant que ses deux derniers clubs français ne s'affrontent en finale de Coupe de France, Valentin Eysseric a brillé hier contre le Sivasspor de Max Gradel (entré en jeu à la 74e). Titulaire, l'ex-milieu offensif des Verts a inscrit le but du break d'un somptueux coup franc de 26 mètres en pleine lucarne avant de délivrer une passe décisive à Umut Bozok.

Le Coup Franc incroyable que vien de mettre Valentin Eysseric 🚀 pic.twitter.com/QdPXaFtC9K

— Denmessi 10 Sorare Turquie (@den_atac) May 7, 2022