La Pravda balance sur les coulisses de la deliquescence

01/06 07:54

La Pravda du jour revient sur les derniers mois du naufrage stéphanois. Extraits.

"Contrairement à l'accord verbal pris par Roland Romeyer au moment de la signature de leurs prêts, Paul Bernardoni et Sada Thioub ont joué contre Angers (...) L'ambiance revient au beau fixe. Wahbi Khazri invite l'équipe à fêter ses 31 ans dans un bowling. Romain Hamouma se blesse en frappant dans un punching-ball. Florian Merle, responsable sécurité, de partir en discothèque part fêter le nul concédé devant le promu aubois (1-1). Il s'y fracture les deux chevilles en chutant de la cabine du DJ sur laquelle il est monté.

Deux matches capitaux attendent les Verts, face à Brest puis à Bordeaux. Ordre est donné de ne plus communiquer sur les réseaux sociaux. Le dimanche 10 avril, après avoir pris connaissance des résultats du premier tour de l'élection présidentielle, Thomas Granger, le responsable communication prend son téléphone Android et twitte, à 20 h 37 : « Pays de fils de pute ».

Après avoir vu son équipe revenir par deux fois au score à Bordeaux, le Haut-Savoyard continue de se chauffer avec André Monteiro, l'adjoint portugais de David Guion, entraîneur de Bordeaux, bien après le coup de sifflet final. Les deux hommes vont en venir aux mains, quand Bouanga et Khazri volent au secours de leur entraîneur. « Ne mettez pas les images sur les réseaux sociaux ! » menace Bouanga.

Tarak Bouzaabia garde, lui, son calme, devant le refus de la direction de payer les heures supplémentaires et autres arriérés de congés. Médecin du club et délégué du personnel, il pose ses jours et part en Tunisie. En son absence, Ryad Boudebouz (adducteur), Hamouma (mollet) et Khazri (cuisse) se blessent avant Rennes (0-2, le 30 avril). 

Dans la semaine du match perdu à domicile contre Reims, Marlène, l'épouse de Khazri, a posté sur sa story Instagram une photo d'elle en train de faire les cartons. Furieux, les ultras glanent les numéros de téléphone et adresses des joueurs. Au coup de sifflet final, ils viennent provoquer de brefs incidents devant les grilles fermées du Chaudron. Puis, certains se rendent au domicile de Romeyer. L'un de ses murs est tagué. On peut notamment y lire : « Traverse la route ». Il habite en face d'un cimetière. 

Les Verts sont toujours en vie. À condition d'arracher un résultat à Nantes lors de la dernière journée synonyme de barrages. Capitaine Khazri va négocier une prime de maintien. Refus de la direction. Elle envisage plutôt d'en distribuer une à toutes les petites mains du club. À l'issue du barrage aller (1-1, le 26 mai), Dupraz, met le raté de son équipe sur le compte de l'absence de climatisation dans le vestiaire. Contrairement aux démentis du club, le tournage d'un documentaire retraçant la coulisse de l'inoubliable remontada des Verts se poursuit. Sa diffusion était prévue ce jeudi, sur Prime Video."

U18 : battus mais ....champions

31/05 21:40


Esteban Fernandes, auteur du but (Photo : Thomas 99)

Pour les U18 de Kevin De Jesus, c'était dimanche l'ultime journée du championnat de ligue Rhône Alpes Auvergne, un championnat qu'ils ont dominé de bout en bout avec une équipe jeune composée majoritairement de U16. Leur victoire au tournoi de Montaigu laisse à penser que le fait de se confronter, tous les week-ends, à des joueurs plus âgés a été bénéfique. Pour ce dernier match, les Verts se déplaçaient dans le 4ème arrondissement de la banlieue pour affronter la Croix Rousse sur le stade Grégory Coupet, un adversaire motivé qui jouait là son maintien dans la catégorie. Est-ce cette motivation qui a fait la différence, toujours est-il que les Croix Roussiens se sont in-extremis imposés sur le score de 2 à 1, score qui leur assure la 9ème place et donc le maintien. Quant aux Verts cette défaite n'a que peu d'incidence : ils terminent en tête avec trois points d'avance sur St Genis Laval. 

Si le score était nul et vierge au repos, les locaux prenaient l'avantage dès la reprise (1-0, 46ème). Les Verts égalisaient cinq minutes plus tard à l'issue d'une frappe lointaine d'Esteban Fernandes. (1-1, 51ème). Ce n'est qu'en toute fin de partie que la Croix Rousse inscrivait le but vainqueur. (2-1, 85ème).

La composition : Sabathié - Achour, Benramdane (Hornech, 60ème), Ali Ahamada, Makengo - Ramirez, Fernandes, Mimoun - Venière-Jusseron, Pérard (Fajr, 60ème), Solvery (N'Geleka, 60ème)

La réaction de Kevin De Jesus : "Nous avons fait un bon match face à une équipe qui jouait son maintien. Nous avons bien tenu le ballon et nous nous sommes créés des occasions, sans toutefois pouvoir suffisamment concrétiser. Mais cela n'enlève rien à notre belle saison qui a été marquée par la progression de cette génération." 

Cette équipe U16 disputera le tournoi de Maclas de vendredi 10 à dimanche 12 juin. 

Roro et Bozzo taclés par Perdriau

31/05 16:48

Interviewé ce matin par France Bleu Saint-Etienne Loire, le maire, Gaël Perdriau a déploré les atermoiements de nos dirigeants :

"Quand on prend une décision, il faut aller au bout sans trop tergiverser. Quand on annonce qu’on veut vendre le club, il faut le faire ou alors il faut rester aux commandes et se donner les moyens d’aller au bout. Je pense que ça a participé à démobiliser beaucoup au sein du club. Quand vous abordez une fin de saison avec la moité de l’équipe qui n’a plus de contrat le dernier match, ca pose des questions de motivation. On sentait bien que le malaise était profond et qu’il était temps de changer beaucoup de choses dans l’organisation du club."

Il faut très vite passer à autre chose avec des gens sérieux qui savent ce qu’ils veulent, où ils veulent aller. Et dans ces conditions, à n’en pas douter le peuple vert sera derrière eux."

Des voyous et un message flou

31/05 10:57

Présent avant-hier soir dans la tribune présidentielle en tant que membre du conseil de surveillance de l'ASSE, l'ancien maire du pouzin (Ardèche) Alain Martin s'exprime aujourd'hui dans Le Dauphiné Libéré. Extraits.

"J’ai eu bien plus peur à la fin du match, dimanche soir, que lors du braquage du bureau de tabac que j’ai vécu ! Je suis scandalisé par de tels comportements… C’est insupportable ! Il y avait des femmes et des enfants autour de nous et les mecs jetaient des fumigènes partout dans la tribune. Je suis dégoûté par la mentalité de ces gens dangereux. Quand on voit qu’on peut mettre 60 000 personnes dans un stade de rugby sans qu’il ait le moindre problème. Sauf qu’au foot, on assiste au match avec parfois des voyous à côté de nous ! 

On a manqué trop d’occasions pour mériter de rester en Ligue 1. Il va falloir reconstruire de zéro, remettre le club dans le droit chemin avec une autre mentalité, car je suis déçu du comportement de certains joueurs. Et une montée rapide n’est pas garantie du tout car il y a beaucoup de clubs qui la veulent et qui sont bien préparés. On ne sait pas ce qu’il va se passer. J’ai reçu un message flou du président Roland Romeyer, on verra bien, mais je pense devoir aller à Saint-Étienne dans la semaine pour voir la suite."

La petite-fille de Roro en a pleuré

31/05 10:18

Dans sa dernière édition, Le Progrès revient à son tour sur les lamentables incidents survenus avant-hier soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"En jetant des engins pryrotechniques en direction de la tribune officielle, des supporters ont fait régner la terreur. "Des enfants étaient apeurés, raconte Rémi Mathieu, dirigeant de la Chorale de Roanne présent dans la corbeille présidentielle. La petite fille de Roland Romeyer était en larmes. Un fumigène a atterri à deux mètres de moi et a brûlé le siège." Des panneaux publicitaires à LED ont valdingué, quelques fauteuils baquets des bancs de touche ont été calcinés et durant l’envahissement du terrain, des individus ont joué les pickpockets.

Soucasse aurait ordonné à l'entraîneur et à ses joueurs de ne pas s’exprimer après la publication du communiqué des actionnaires, assumant "l’entière responsabilité" de l’échec et qui annonceront "dans quelque temps une nouvelle importante concernant l’avenir du club." Les joueurs auraient été laissés seuls et ni Dupraz, ni la direction ne seraient venus leur dire un mot dans les vestiaires. Exfiltrés fissa de la pelouse – certains ont été chahutés par les supporters -, ils ont ensuite patienté jusqu’à minuit auprès de leurs proches que la situation se calme pour monter dans leur véhicule et regagner leur domicile, sous bonne escorte."

 

Guy craignait Wahbi

31/05 09:57

Ravi de voir l'AJA retrouvé l'élite, Guy Roux évoque le barrage retour dans la dernière édition du quotidien bourguignon Le Bien Public.

"J'avais peur de ce match à Geoffroy-Guichard mais j'y croyais. Je craignais surtout Wahbi Khazri. Il n'a pas été utilisé merveilleusement. Heureusement ! Même les comentateurs télé, qui ne sont pas Auxerrois, on reconnu que l'AJA était plus forte que l'ASSE."

S'il a fini meilleur buteur de cette calamiteuse saison verte avec 10 pions, le numéro 10 de l'ASSE a hélas complètement raté son 114e match officiel en vert, très certainement le dernier... Il aura claqué en tout 37 pions et obtenu 30 cartons dont 2 rouges.

 

Guy Roux encense Furlan

31/05 08:10

Revenant sur le match d'avant-hier soir, Guy Roux encense Jean-Marc Furlan dans L'Yonne Républicaine. Extraits.

"J'ai vécu ce barrage retour dimanche soir très sobrement, avec deux postes de télé allumés pour qu’il n’y en ait pas un qui tombe en panne. Quand on a marqué, jusque-là j’avais maîtrisé complètement mes nerfs, mais là, j’ai senti que la tension allait être trop forte, donc je suis parti et j’ai fait un des itinéraires que je faisais tous les jours quand on avait un kilomètre devant nous dans la règle de la pandémie. Je me suis arrangé pour faire trois kilomètres. Je suis revenu, j’ai calculé, juste pour retrouver les équipes au bord des prolongations. J’ai vu qu’on avait été égalisés. J’étais calme et j’avais confiance dans les penalties, parce que j’étais redevenu entraîneur et je mesurais l’état d’esprit des adversaires. Ils se sentaient beaucoup moins bien que les nôtres. Furlan a la science de mettre les joueurs en confiance. C’est une vraie science, il n’y a que les bons entraîneurs qui l’ont et il l’a. Si j’avais joué les pronostics au moment des penalties, j’aurais gagné.

Jean-Marc a commencé il y a trois ans. J’étais un peu perplexe, il faut avoir la moelle qu’il a pour commencer à fabriquer un édifice et ne pas en déroger pendant longtemps. Maintenant, il l’avoue : il a méthodiquement construit une équipe. Il a dit que, quand il était monté à Brest, à un moment, il avait huit joueurs de l’équipe d’avant. Là, il avait quatre joueurs de l’équipe d’avant. C’est un homme à qui il faut laisser les joueurs. Il faut faire des efforts pour les lui laisser et ne pas penser qu’on peut les remplacer facilement. Il ne faut pas céder aux caprices du moment, il faut le laisser bâtir méthodiquement. Je pense qu’il serait imbécile de ne pas le garder. L’AJA a un avantage sur beaucoup de clubs: on n’a aucun problème de structure. On sait qui est le président, on sait qui est majoritaire. On sait la loyauté des gens qui suivent."

C'est un miracle qu'il n'y ait pas eu plus de blessés

31/05 07:28

Trois membres de l'AJA reviennent aujourd'hui dans la Pravda sur les graves incidents survenus avant-hier soir à Geoffroy-Guichard :

Théo Pellenard (défenseur) : "On a remarqué que 100 à 200 supporters stéphanois étaient déjà au bord de la pelouse quand la séance de tirs au but a démarré. On se disait que ni les stadiers, ni les CRS ne pourraient les contenir et que, si on se qualifiait, il faudrait courir tout de suite pour se mettre à l'abri. Quand Birama Touré met le dernier tir au but, j'ai le réflexe de courir vers lui pour fêter ça et puis, dans un élan de lucidité, j'ai fait un crochet à droite pour m'échapper. Les fumigènes volaient partout et, là, j'ai eu peur. Je vois encore le siège de Pascal Dupraz totalement brûlé. C'était vraiment chaud."

Birama Touré (capitaine) : "Quand je réussis mon tir au but, je vois les remplaçants venir vers moi, on s'enlace, et je tourne la tête. Là, je vois une marée humaine qui déboule et, d'un coup, je n'ai qu'une obsession, rejoindre le tunnel des vestiaires."

Baptiste Malherbe (directeur général) : "C'était l'angoisse pendant dix, quinze minutes, parce qu'on n'arrivait à joindre personne. Les fumigènes tombaient dans la direction de nos proches placés au-dessus de la tribune de presse. Ils ont été vraiment bien pris en charge. Mais c'est un miracle qu'il n'y ait pas eu plus de blessés..."

Larqué fracasse Nanard et Dupraz

31/05 07:06

Sans surprise, Jean-Michel Larqué a laissé éclater sa colère hier sur RMC. S'il a épargné son ami Roland Romeyer et le triumvirat mis en place par ce dernier (Jean-François Soucasse, Samuel Rustem et Loïc Perrin), tous les autres en ont pris pour leur grade. Extraits.

"Je suis en colère, très en colère, et ma position d’ambassadeur de l’ASSE ne m’oblige pas à me taire, bien au contraire. Elle m’oblige à dire la vérité. Sur ce que j’ai vu, la tristesse l’emporte largement sur la colère. Les mois précédents, des dirigeants jusqu’aux joueurs, ne ressemblent en rien aux valeurs qui ont fait la légende des Verts. Un président principal actionnaire du club qui ne met pas les pieds au stade pendant deux ans et demi, il doit être effacé des tablettes du football français. Pour abandon du poste et mise en péril du patrimoine. C’est une honte, s’est emporté Larqué sur RMC. Il s’est encore caché, il a abandonné tout le monde. Je suis en colère après des gens qui n’ont aucun courage. Il voulait être dans la lumière des projecteurs, j’espère qu’il est dans la honte des ténèbres. Et encore que, je n’en suis pas sûr.

L’entraîneur, c’était la caution technique et athlétique de l’équipe. Il avait un objectif, un, et il l’a oublié. Dès qu’il y a eu une petite embellie, il a parlé immédiatement, non pas de l’objectif qu’il fallait atteindre, mais de son propre avenir et de la prolongation de son contrat. Dès qu’il a mis ça sur le tapis, ça a été le néant. Plus rien. Il y a bien eu quelques punchlines de pacotille, du style: "On est en Ligue 1 et demi". Mais nous, on lui a demandé de rester en Ligue 1, et il n’a pas réussi. Les paroles c’est bien, mais les bons résultats, c’eût été mieux. Quant aux joueurs, c'rest le pompon. De ce que j’ai vu, sur la seconde période et de la prolongation, j’avais l’impression d’assister à un match caritatif pour vieilles gloires de 60 ans. C’est incroyable! Non seulement ils n’ont pas de talent, mais en plus ces marionnettes-là pensant qu’elles sont supérieurement douées. Mais il n’y a aucune énergie, rien !"

Batlles toujours en pole pour succéder à Dupraz ? (2)

31/05 00:31

Dans se dernière édition, la Pravda évoque une nouvelle fois la succession de Pascal Dupraz. Extraits.

"Le triumvirat Soucasse-Perrin-Rustem continue à expédier les affaires courantes. Ce mardi matin, il recevra Pascal Dupraz pour lui confirmer que son contrat d'entraîneur ne sera pas renouvelé au-delà du 30 juin. Comme convenu lors de sa signature, le 14 décembre. Une fois l'entrevue terminée, la chasse à son successeur sera lancée. Avec une cible prioritaire : Laurent Batlles. Libre depuis son départ de Troyes en décembre, l'intéressé ne serait guère emballé à l'idée de devoir revivre une vente en cours de saison, comme ce fut le cas à l'ESTAC, cédée au City Football Group le 3 septembre 2020. De plus, il ambitionne de continuer à entraîner en L1. Où il ne manquera pas d'offres."

Blitzer : les Verts après Crystal ? (5)

31/05 00:25

Selon la Pravda de ce mardi, les graves incidents survenus dimanche soir à Geoffroy-Guichard auraient refroidi la volonté du milliardaire américain David Blitzer de racheter l'AS Saint-Étienne. Extraits.

"Jean-François Soucasse, Loïc Perrin et Samuel Rustemont été confirmés dans leurs fonctions par Bernard Caïazzo et Roland Romeyer. Au moins pour un temps et avec pour mission de prendre les premières décisions. Cela tendrait à prouver que la vente du club n'est (toujours) pas pour maintenant. Caïazzo et Romeyer s'exprimeront publiquement quand ils auront une info à donner. Cela pourrait prendre une dizaine de jours. 

Contrairement à ce que laisse croire en privé le duo présidentiel, tout ne serait pas ficelé dans le dossier de rachat qui serait mené par la banque Clifford pour le compte de la Bolt Football Holdings. David Blitzer (52 ans), son richissime propriétaire américain, n'est pas rebuté de devoir désormais acheter un club relégué et a fait une offre 80 M€ (dont 19 M€ pour les parts). Mais les incidents de dimanche l'auraient refroidi. Il y a cinq ans, pareilles scènes avaient déjà conduit un homme d'affaires asiatique venu assister à Saint-Étienne - Monaco à vite retourner à Genève et à retirer son offre de rachat."

La foi du Charbonnier

31/05 00:13

Dans la dernière édition de L'Yonne Républicaine, l'attaquant auxerrois Gaëtan Charbonnier revient sur le barrage franchi par son équipe aux dépens de l'ASSE. Extraits.

"On est la première équipe de Ligue 2 à passer par les barrages et monter. Et puis personne ne nous voyait gagnant en dehors de la ville, nos familles et les supporters. Tout le monde pensait qu’on n’allait pas forcément y arriver. On a répondu présents. On a été très bons sur l’ensemble des deux matches contre Saint-Etienne et on mérite d’être là, au bout."

Etienne Green aurait dû rentrer pour les tirs au but

30/05 21:40

"À dix minutes de la fin de la prolongation, le coach stéphanois a prié Etienne Green de se préparer pour la séance de tirs au but" rapporte  Le Progrès. "Excellent dans cet exercice lors de l’ultime séance d’entraînement, samedi, le jeune portier aurait dû remplacer Paul Bernardoni, moins à l’aise dans ce domaine. Sauf que le genou de Zaydou Youssouf n’a pas tenu, obligeant Dupraz à effectuer son sixième et dernier changement."

C'était l'épilogue d'un fiasco attendu

30/05 21:22

La Pravda revient sur les graves incidents d'hier soir à Geoffroy-Guichard. Extraits.

"Des centaines de spectateurs, dont plusieurs cagoulés et masqués, ont envahi la pelouse. Certains s'y étaient préparés, en descendant du bloc 39, situé à l'extrémité supérieure droite de la tribune latérale Henri-Point, dès avant même le début de la séance des tirs au but. Leur kop sud fermé pour trois matches sur décision de la commission de discipline de la Ligue de football professionnelle, c'est là que le noyau dur des Green Angels avait trouvé refuge. Comme une partie des stadiers a été redéployée en fin de match pour former un cordon de sécurité tout au long de la ligne de touche, ces ultras ont eu toute liberté pour quitter l'espace qui leur avait été réservé par le club.

Les Green Angels ont été rejoints sur la pelouse par des Magic Fans décidés à en découdre, et par une majorité de spectateurs qui se demandaient ce qu'ils venaient faire là. Positionné avec ses collègues tout au long de l'autre côté de l'aire de jeu, pour protéger l'entrée des vestiaires, un membre de la CRS 49 de Montélimar témoigne : « Dès le coup de sifflet final, on a dit aux joueurs auxerrois de ne pas rester sur la pelouse fêter leur montée. On avait formé un cordon de sécurité mais les supporters nous ont attaqués en entonnoir, à coups de fumigènes à tir tendu et de mortiers. » Certains projectiles ont atterri dans le couloir d'accès au vestiaire. Un autre a brûlé un siège du banc de touche des Verts et quelques-uns de la tribune officielle.

D'autres sont partis en direction du bas de la tribune Pierre-Faurand, provoquant un mouvement de panique dans la corbeille présidentielle. « Les gens qui étaient déjà amassés sur le bord de la pelouse étaient prêts à l'envahir, quoi qu'il arrive, raconte Olivier Markarian, membre du conseil de surveillance et candidat au rachat de l'ASSE, assis devant Jean-François Soucasse, président exécutif de l'ASSE. On est vite remontés se mettre à l'abri dans les loges, car tout le monde a été gazé. La corbeille présidentielle était clairement visée. Aucun représentant de Bernard Caïazzo  au conseil de surveillance n'était présent pour soutenir le club. C'était l'épilogue d'un fiasco attendu.»

Lors de ces incidents, 41 personnes ont été blessées. Sans compter Eliaquim Mangala, le défenseur stéphanois, qui s'est plaint d'avoir reçu un coup ou un projectile sur la tête dans la confusion générale, le bilan comprend deux joueurs Auxerrois, huit agents de sécurité, quatorze membres des forces de l'ordre et dix-sept supporters. « Dont trois ont été conduits à l'hôpital pour contrôle », précise Catherine Seguin, préfète de la Loire, qui a aussitôt condamné « ces actes inacceptables, irresponsables et indignes ».

Présent au stade en compagnie de Guy Férez, maire d'Auxerre, Gaël Perdriau, maire et président de Saint-Étienne Métropole (propriétaire du stade Geoffroy-Guichard), a, à son tour, dénoncé « les dégradations et actes de vandalisme ». Le coût des dégâts matériels est en cours d'évaluation. Le système d'affichage publicitaire entourant tout le terrain ayant été brûlé ou endommagé, une fourchette basse table déjà sur 500 000 €. Mais l'addition pourrait atteindre un million d'euros. La détérioration de l'image du club n'a, elle, pas de prix. Aucun dirigeant n'a souhaité s'exprimer après ces graves incidents. Tous se sont réfugiés dans un silence assourdissant."

On va payer pour ces décérébrés

30/05 19:57

Les décérébrés qui se sont illustrés hier soir à Geoffroy-Guichard juste après la séance de tirs au but vont lourdement pénaliser tout un club et ses vrais supporters. 

"Suite aux graves incidents survenus à l’issue de la rencontre AS Saint-Étienne - AJ Auxerre du dimanche 29 mai 2022, comptant pour les Barrages de Ligue 1 Uber Eats, la Commission de Discipline décide de mettre le dossier en instruction" a indiqué cet après-midi la LFP sur son site. "La décision sera prononcée à l’issue de la séance du jeudi 23 juin 2022 au cours de laquelle l’instructeur remettra son rapport."

"La gravité des faits, engins pyrotechniques lancés sur une tribune avec du public et un envahissement hostile avec joueurs et officiels encore sur la pelouse, conjugué au caractère de récidive, devraient entraîner de très lourdes sanctions" souligne la Pravda. "Des huis clos très probablement mais aussi possiblement un retrait de points. L'ASSE pourrait donc débuter sa saison en Ligue 2 avec un retard comptable sur ses concurrents."

Sur la chaîne du quotidien sportif, Benoît Trémoulinas a exprimé son opposition à un retrait de points. "Une telle sanction serait injuste car elle frapperait des gens qui n'y sont pour rien.  L'entraîneur, le staff et les joueurss qui travaillent toute la semaine pour préparer les matches n'ont pas à payer sportivement pour les agissements de ces gens-là. Il va falloir trouver rapidement une solution pour sanctionner les fauteurs de troubles. Cela fait trop longtemps qu'on en parle et la solution n'a pas été trouvée. On voit plein d'images, plein de vidéos. Il faut individualiser les sanctions, cibler les "supporters" fautifs. Balancer des fumigènes dans le public, c'est grave quand même !"

 

Et de 9 pour Mahdi !

30/05 14:43

Bien aidé par Enzo Crivelli, Mahdi Camara a claqué hier en renard des surfaces son 9e pion en match officiel sous le maillot vert en équipe première. Il rejoint ainsi à la 146e place du classement des meilleurs buteurs de l'histoire de l'ASSE des numéros 9 légendaires comme Loïs Diony, Ricky van Wolfswinkel, Christophe Lagrange, Liazid Sandjak et Merry Krimau.

Lolo in, Juju out ?

30/05 13:58

Selon la Pravda, Laurent Batlles conditionne son éventuel come-back à l'ASSE à la mise à l'écart de Roland Romeyer et Julien Sablé.

"Dans l'attente d'une éventuelle vente du club, annoncée pour "dans quelques temp" dans un communiqué publié dimanche soir, Batlles voudra obtenir la garantie que Bernard Caïazzo et Roland Romeyer demeurent à l'écart de la gestion opérationnelle. Il est fâché avec les deux présidents coactionnaires majoritaires de l'ASSE depuis son départ, en 2019.

Batlles ne travaillera pas avec Julien Sablé. Tour à tour adjoint de Jean-Louis Gasset, Ghislain Printant, Claude Puel et Pascal Dupraz, Sablé arrive en fin de contrat, ce 30 juin. Si Batlles revient, Sablé, bien qu'enfant du club et proche de Romeyer, partira. On n'en est pas encore là. Mais les dirigeants stéphanois espèrent très vite ne plus en être loin."

Roro est nostalgique

30/05 13:42

Dans Geoffroy-Guichard, 90 ans d’émotions paru le 7 mai aux éditions du Progrès, Roland Romeyer se souvient avec nostalgie du Chaudron d'antan.

"Mon histoire d'amour avec l'ASSE et Geoffroy-Guichard a commencé par un derby le 10 février 1957. J'avais onze ans et demi. C'était convivial et familial. Les Verts avaient gagné 3-2. Rachid Mekloufi avait marqué le premier but, Kees Rijvers le deuxième et Eugène N'Jo Léa le troisième. L'ambiance était très populaire. Pour moi qui venais de la campagne, cela ressemblait à une grande kermesse (...) Je suis nostalgique. C'était la fête. Les spectateurs amenaient le casse-croûte, la bouteille de vin. Sympa. Aujourd'hui les visiteurs sont parqués, Cela me rend triste.

(...)

Les gardins debout dans les kops, ça me manque. C'est ma jeunesse. Tu partages, tu communies avec les personnes qui sont à côté de toi. Après une victoire, tu les embrasses, tu les prends dans tes bras alors que tu ne les connais même pas. C'est magnifique. A l'époque, on était mélangés avec les supporters adverses. Ça se chambrait, mais une fois le match fini, comme on avait sympathisé, ça n'empêchait pas d'aller boire un coup tous ensemble. C'était du foot, c'était un jeu. Cela n'avait pas la même importance que maintenant. Tu joues toujours pour gagner, mais il y avait plus de respect."

Saint-Etienne ne mourra jamais

30/05 11:56

Le défenseur auxerrois Quentin Bernard a commenté en zone mixte la relégation des Verts hier soir à Geoffroy-Guichard.

"Saint-Etienne a pris une gifle mais Saint-Etienne ne mourra jamais. Pour moi qui suis de la Nouvelle Aquitaine, ça fait mal aussi de voir les Girondins descendre. Sainté et Bordeaux, ce sont des clubs historiques, on aimerait les voir en Ligue 1."

Cela n'a pas empêché le natif de Poitiers de chambrer Pascal Dupraz dès son retour à Auxerre...

 

 

Il faut un projet explicite et lisible

30/05 09:02

Ancien président de l'ASSE (de 1983 à 1993), André Laurent s'exprime dans la dernière édition du Dauphiné Libéré au lendemain de la relégation des Verts en L2.

"Quand j’ai repris le club, il n’y avait plus rien. Plus d’entraîneur, de joueurs… Il y a trois questions à se poser : “d’où venons-nous ?”, “où sommes-nous ?” et “où allons-nous ?” D’expérience, la seule chose à faire est de mettre en place un projet sur cinq ans avec des objectifs clairs à deux ans. Il faut un projet explicite et lisible, présenté à tous ceux qui s’intéressent à l’ASSE. Avec la direction actuelle, je ne l’ai jamais entendu...

Il faut choisir les hommes et fonctionner dans l’ordre, de la direction, puis l’entraîneur et enfin les joueurs. Des joueurs qui ont le respect du maillot. Pour l’instant, il n’y a rien de tout cela. Tout est friable.  Il faut trouver des moyens financiers pour lancer ce nouveau projet. J’aurais préféré un investisseur local mais il faut étudier toutes les voies. On attend. Peut-être que l'Américain David Blitzer vient pour vivre une belle aventure sportive dans un grand club."

 

Une faillite collective

30/05 08:22

Sur son compte facebook, le maire de Sainté Gaël Perdriau a livré sa réaction hier en fin de soirée.

 

"Malgré la tristesse, la colère et la frustration que peut engendrer ce soir la descente en ligue 2 de l’ASSE, à l’issue du match retour de barrage et d’une séance de pénalties cruelle, je ne peux que condamner les actes dangereux, avec des tirs directs de fumigènes visant du public, qui ont suivi la rencontre et qui auraient pu avoir des conséquences dramatiques, ainsi que les dégradations et actes de vandalisme qui ont eu lieu au sein et autour de Geoffroy Guichard, le stade de la métropole stéphanoise. Le retour au calme et à l’apaisement est nécessaire.

Dans ce genre de situation, il faut, en revanche, avoir le courage de dire clairement qu'il s'agit d'une faillite collective. Des choix sportifs hasardeux, un effectif de qualité mais dont la trop grande jeunesse, aura été préjudiciable, faute d'une expérience suffisante, aux moments décisifs de la saison. Des choix de gestion complexes à comprendre et qui ont conduit à la mise en vente du club et les nombreuses rumeurs qui en ont découlé et que l'on entend régulièrement.

Bien entendu, il ne m'appartient pas, en tant que maire de Saint-Etienne et président de Saint-Etienne Métropole, de m'immiscer dans les choix de la direction du club. En revanche, je ne peux pas ne pas rappeler que le club, avant d'appartenir à ses actionnaires, est celui de l'ensemble de la ville, de la Métropole et de ses habitants. Depuis sa naissance en 1919 et l'adoption du statut professionnel en 1933, l'ASSE a participé à l'histoire stéphanoise.

Au-delà de l'épopée européenne, avec sa finale malheureuse de 1976, le club a toujours partagé le destin de la ville et de tous ceux, et nous sommes nombreux, qui l'aiment avec passion. Le «Peuple Vert», ainsi que tous les Stéphanois, doivent savoir que la Ville de Saint-Etienne et sa Métropole restent attentives, vigilantes pour apporter leur soutien à notre équipe, dans les limites des moyens reconnus par la loi, afin de créer les conditions favorables au rebond sportif, de gestion et actionnarial dont le club a si besoin depuis de nombreuses saisons.

Cette clarification, que je demande personnellement depuis plus d'un an, est désormais d'autant plus indispensable qu'elle apparaît comme une condition incontournable avant d'évoquer l'avenir du club. En effet, il faut tirer tous les enseignements et toutes les conséquences de ce lourd échec sportif, afin que le club puisse enfin repartir sur de nouvelles bases solides, avec un véritable projet sportif viable et sérieux, qui puisse enfin donner des perspectives sur le long terme. Ce travail doit désormais être entrepris, sereinement mais sans continuer à perdre du temps comme c'est le cas depuis 2017.

Nous mesurons, ce soir, les conséquences d'un manque de lisibilité dans les objectifs sportifs et d'adéquation de ces derniers aux moyens à mobiliser pour les atteindre. Comme tous les supporters et amoureux des Verts, je constate le résultat de cette politique totalement dépourvue d'une vision claire. Saint-Etienne et son club sont uniques. Immortels. Et l'étoile de l'ASSE continuera toujours à briller."

Un nouveau Ibrahim Sissoko à l'ASSE ?

30/05 01:07

Après avoir compté dans ses rangs le piètre attaquant ivoirien Ibrahim Sissoko (0 but en 5 apparitions lors de la saison 2013-2014), l'ASSE convoite son parfait homonyme malien selon la dernière édition de la Pravda. Extraits.

"Saint-Étienne veut Zinédine Ferhat depuis cet hiver. L'ailier droit de Nîmes (14 matches de L2, 0 but et 0 passe décisive) est libre, désormais. Mais gourmand. Anthony Briançon (27 ans), défenseur central de Nîmes en fin de contrat, plaît à Perrin. De même que l'attaquant de Niort Ibrahim Sissoko (26 ans). Le Malien présente les avantages d'être libre et de posséder le même agent qu'Adil Aouchiche et Lucas Gourna-Douath, notamment. Nombre de dossiers étant déjà quasiment bouclés, le recrutement de six à huit joueurs devrait débuter rapidement."

Coéquipier de Tyrone Tormin, Ibrahim Sissoko a claqué 10 pions en 24 matches de L2 cette saison.

Batlles toujours en pole pour succéder à Dupraz ?

30/05 00:49

La Pravda de ce lundi estime que Laurent Batlles est toujours en pole pour succéder à Pascal Dupraz. Extraits.

"Installé depuis le limogeage de Claude Puel de son poste de manager général le 5 décembre, le triumvirat des Verts, composé de Jean-François Soucasse (président exécutif), Loïc Perrin (coordinateur sportif) et Samuel Rustem (directeur général adjoint en charge des activités sportives), donne satisfaction aux deux présidents, malgré la relégation. En fin de contrat ce 30 juin, Perrin (36 ans) devrait être reconduit dans ses fonctions, de même que les deux autres. En cas de vente, étant donné le timing serré et le chantier ouvert, le repreneur pourrait s'appuyer sur les hommes en place pour lancer la prochaine saison. Au moins au début.

Le contrat de Pascal Dupraz ne sera pas reconduit, après le 30 juin. Libre depuis son départ de Troyes en décembre, Laurent Batlles coche toutes les cases pour lui succéder. C'est un ancien de la maison verte, où il a terminé sa carrière de milieu de terrain en 2012, avant de devenir tour à tour recruteur, adjoint de Christophe Galtier et entraîneur de la réserve. De plus, sa famille vit toujours dans la région stéphanoise, où elle se plaît. Si Batlles reste en froid avec Caïazzo et Romeyer depuis son départ forcé en 2019, le tandem présidentiel a abandonné la gestion opérationnelle du club depuis. Notamment à Perrin, ancien équipier et capitaine de Batlles, avec lequel il s'entend bien.

Le technicien est financièrement abordable pour les Verts. Il maîtrise déjà la L2, dont il a été sacré champion de France le 8 mai 2021 avec Troyes, club qu'il a fait remonter en L1. Seul hic : bankable, il sera courtisé. Le président de Lille, Olivier Létang, qui l'apprécie, pensera à lui en cas de départ de Jocelyn Gourvennec. S'il ne serait plus contre l'idée d'un come-back chez les Verts, Batlles rêve toujours d'entraîner Bordeaux, l'un de ses premiers clubs (1999-2002), lui aussi relégué. Dans ce jeu de chaises musicales des entraîneurs, Michel Der Zakarian (Brest) et Sabri Lamouchi constitueraient, à ce stade de la réflexion, les principales pistes de repli, en cas d'échec du retour de Batlles."

Furlan a flippé

30/05 00:10

Alors que Pascal Dupraz et ses joueurs ont snobé les médias à l'issue de leur échec contre Auxerre, Jean-Marc Furlan a livré sa réaction en conférence de presse.

"La joie est là. La joie de voir les joueurs te remercier pour la saison et t’embrasser. Après le match, il y a eu des moments très émouvants, car il y a plusieurs joueurs qui m’ont remercié et ne me lâchaient pas. C’est un très grand plaisir. Même si en vieillissant, et avec 25 ans de carrière, tu as du mal à vivre l’instant présent, tu es toujours dans comment monter un projet sur la durée. J’étais déjà monté quatre fois, mais c’est la première après des barrages aller et retour chez un très grand de Ligue 1. C’est exceptionnel.

Les incidents qui ont marqué l'après-match à Geoffroy-Guichard ? J’ai flippé. J’ai pris je ne sais pas combien de bombes lacrymo sur la gueule, les joueurs aussi, je ne faisais que pleurer. Mais les penalties, je ne les ai pas vécus, j’ai juste écouté les remplaçants qui étaient très heureux. On est rentré rapidement et on avait peur qu’il en manque un ou deux dans le vestiaire. Ça n’existe que chez nous. Il y a des pays qui ont complètement éteint tout ça. C’est vrai que depuis plusieurs années il y a beaucoup de violence dans nos stades sans qu’on puisse les réfréner."

L'ASSE risque d'écoper de très lourdes sanctions...

 

L'Aikipe de France U17 en finale de l'Euro !

29/05 23:48

Si la séance de tirs au but a hélas été fatale aux Verts contre Auxerre, elle a souri à l'équipe de France U17 contre le Portugal en demi-finale de l'Euro même si les Stéphanois Noah Raveyre et Ayman Aiki sont encore restés sur le banc. Les protégés de José Alcocer affronteront les Pays-Bas en finale ce mercredi à 18h00. Battus par les Bataves en poule, les petits Bleus prendront-ils leur revanche ?

Relégués

29/05 22:54

BeIN Sports nous propose un long résumé vidéo du triste épilogue de la calamiteuse saison des Verts.

Nanard et Roro assument leur échec

29/05 22:27

Grands artisans de la relégation du club en L2, Nanard et Roro ont pondu un communiqué ce soir.

"Pour l’Association Sportive de Saint-Etienne, la saison 2021-2022 s’achève par la sanction douloureuse d’une relégation en Ligue 2, après dix-huit saisons consécutives en Ligue 1. Nous partageons la peine et la tristesse immenses de tous ceux qui aiment les Verts, qu’ils soient supporters ou partenaires. Cet échec, il faut l’accepter. En tant qu’actionnaires principaux, nous en assumons l’entière responsabilité.

Au-delà de cette terrible déception, nous tenons à remercier la direction du club ainsi que l’ensemble des salariés et des bénévoles, qui ont travaillé avec compétence, ténacité et dévouement, dans un contexte particulièrement difficile. C’est avec eux que s’écrira le futur du club. Si nous avons pu commettre des erreurs ces dernières saisons, nous n’avons jamais cessé d’œuvrer afin d’assurer la pérennité de l'ASSE, dont la situation financière lui permettra d’assumer le prochain exercice en Ligue 2.

Dans quelque temps, nous annoncerons une nouvelle importante concernant l’avenir du club et le nôtre. Une page essentielle de notre vie se tournera mais nous plaçons au-dessus de tout l’institution ASSE qui retrouvera très vite, nous en sommes convaincus, le chemin de l’élite."

 

Jubal et les Verts

29/05 16:34

Dans la Genèse, Jubal est "le père de tous ceux qui jouent de la cithère et de la flûte." Mais Jubal est aussi un joueur de football qui croit que son équipe est capable de créer l'exploit ce soir à Geoffroy-Guichard.

"Nous sommes une équipe qui a compris ce qu'il fallait faire pour gagner. Nous avons une mentalité très forte et je sens que nous sommes prêts à jouer un grand match" a déclaré le défenseur central de 28 ans sur le site brésilien Esporte News Mundo. "Saint-Etienne a une grande équipe, sans aucun doute, mais notre groupe est prêt à entrer dans l'histoire. Notre club cherche à remonter en L1 depuis près de 10 ans et, vu notre campagne jusqu'à présent, notre promotion dans l'élite viendrait couronner le travail bien fait de la saison."

Mezaber a mangé Angers

29/05 16:07

Vainqueur de la Coupe Gambardella il y a trois ans avec les Verts, Mathis Mezaber a marqué hier lors de la dernière journée de N2 le 3e but de la victoire (4-2) d'Andrézieux à Angers. Abdel Bouhazama, qui a fait entrer en jeu son fils Bilel après la mi-temps, a pu revoir lors de cette rencontre son ancien joueur Jerrold Nyemeck, entré en jeu à la 63e. Le club présidé par François Clerc finit à une honorable 4e place, à 10 points du premier (donc promu en N1) ponot.

Les Altiligériens ont arraché leur montée à la 92e et finissent avec un petit point d'avance sur Bergerac, bourreau des Verts en Coupe de France. Eliminés aux tirs au but par Versailles, les Périgourdins ont perdu deux fois depuis qu'ils ont éliminé Sainté : au Puy et à domicile lors de leur derby contre Angoulême. Antoine Letiévant et ses coéquipiers peuvent se targuer d'avoir eu la meilleure défense de N2 tous groupes confondus cette saison (16 pions encaissés en 30 matches).

Il va falloir tout arracher

29/05 14:59

Espérant réaliser ce soir sa 4e clean-sheet à l'occasion de son 22e et dernier match en vert de la saison, l'ancien gardien troyen Paul Bernadoni s'est confié à L'Est-Eclair. Extraits.

"C'est frustrant de s'être fait rejoindre à quelques minutes de la fin à l'Abbé-Deschamps, mais il faudra conserver ce but inscrit à l'extérieur. Le match nul n'était pas illogique, il nous reste une finale. Il va falloir tout arracher, avec le soutien de nos supporters. Avec la pression du public auxerrois, on a subi jeudi, on a sans doute trop reculé, c'est pour ça qu'on a craqué à la fin. J'espère qu'on a laissé des joueurs offensifs sur le banc à l'aller pour garder de la fraîcheur pour ce dimanche soir. On a la chance d'avoir un banc conséquent. Il va falloir que tout le monde fasse sa part du travail, ne pas lâcher. Et on va le faire..."

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