Les bobos des Verts à Auxerre

27/05 08:01

Comme le rapporte la Pravda du jour, Pascal Dupraz a encore mis en exergue les pépins physiques de son équipe hier après le match à Auxerre.

"Falaye Sacko a finalement pu débuter mais dès que ça a tiré, on l'a sorti. Pareil pour Zaydou Youssouf, qui a  pris un choc sur un genou. Lucas Gourna avait un petit problème à la voûte plantaire (il a quitté le stade à béquilles, avec une bosse sou le pied gauche). Mahdi Camara a une petite lourdeur à une cuisse, Enzo Crivelli n'a pas une heure et demie dans les jambes."

Harold est maudit

27/05 07:45

Comme le souligne PokerStars Sports, l’ASSE n’a gagné aucun de ses 25 matchs officiels cette saison avec Harold Moukoudi sur la pelouse (10 nuls, 15 défaites).

La joie du vilain Perrin

27/05 07:37

L'Yonne Républicaine a recueilli la réaction de Gaëtan Perrin, qui a égalisé hier contre les Verts.

"C’est un peu mitigé, mais en vrai, il y a quand même beaucoup de joie, parce qu’on a été menés tout le match et on égalise vraiment au bout du bout de ce match-là. Après, on a senti que sur la deuxième mi-temps, on avait quand même les armes pour aller chercher un deuxième voire un troisième but. Ça ne s’est pas fait, mais on a montré à tout le monde et surtout à notre adversaire qu’il pouvait nous craindre et que le match retour, ça allait être compliqué pour eux. On a senti qu’on avait des situations, je pense que tout le monde a vu ce soir qu’on pouvait largement rivaliser avec cette équipe et eux le sentent aussi. Ça va être un beau match au match retour, il va falloir jouer avec nos armes, sans trembler et sans tergiverser comme on a pu le faire pendant les vingt premières minutes. Mais après, on a vu qu'on avait vraiment les armes pour leur faire mal."

Comme le souligne le compte twitter Stats FootGaëtan Perrin est le 69e joueur passé par la banlieue à avoir marqué face à l''ASSE en compétition en match officiel au 21e siècle.

 

 

Auxerre garde un léger espoir

27/05 07:20

L'entraîenur auxerrois Jean-Marc Furlan a commenté hier en conférence presse le match nul arraché par son équipe contre les Verts à l'Abbé-Deschamps.

"Ce n’est pas un résultat génial parce qu’aller jouer dans le Chaudron, ça va être très difficile. On a souffert sur les 20 premières minutes, parce que les joueurs ont dû s’adapter à un rythme de L1. On a eu beaucoup de mal à s’adapter. Après, ça s’est régulé. Et sur la deuxième mi-temps d’une façon beaucoup plus importante. Ce que je regrette, c’est que, les 3 ou 4 occasions que nous avons, on ne les met pas au fond. Mais je suis satisfait de la réaction des joueurs, même si, depuis plusieurs matches, on a du mal à claquer des buts.

C’est un peu frustrant. On est  satisfait d’être revenu au score et de ne pas avoir perdu à domicile : ça, c’est important. Quand on arrive à faire un match nul, on reste à l’équilibre pour le deuxième match. Même si c’est à Geoffroy-Guichard, que c’est compliqué et qu’ils ont de très belles individualités, ça nous laisse un léger espoir. Au moins, les joueurs auront totalement assimilé, déjà les qualités individuelles des joueurs de Saint-Etienne, mais aussi l’intensité et le rythme de Ligue 1."

Gradel buteur et vainqueur en finale de Coupe de Turquie

27/05 07:08

Pour la première fois de son histoire, Sivasspor a remporté hier la Coupe de Turquie (3-2 après prolongation) aux dépens de Kayserispor. Titulaire, Max-Alain Gradel (34 ans) a marqué le deuxième but de son équipe à la 95e d'une somptueuse frappe du droit en pleine lucarne . Il aura claqué 4 pions cette saison dans cette compétition contre 3 en championnat.

Jean-Louis Gasset, qui sera de nouveau assisté par Ghislain Printant et Fabrice Grange chez les Eléphants, a sélectionné l'ancien attaquant stéphanois de 34 ans pour affronter les Chipolopolos de Zambie (le 3 juin à Abidjan) et les Crocodiles du Lesotho (le 9 juin à Johannesburg) lors des éliminatoires de la CAN 2023.

Factuellement, c'est mieux qu'au coup d'envoi

26/05 23:42

Pascal Dupraz a livé sa réaction en conférence de presse après le nul concédé par son équipe à Auxerre.

"Factuellement, c’est mieux qu’au coup d’envoi. Nous sommes à la mi-temps de cette double confrontation. Nous sommes à la mi-temps de ce barrage. Nous sommes en Ligue 1 et demi, Auxerre est en Ligue 1 et demi. Dimanche soir, il y a une équipe qui se retrouvera en Ligue 1 et l’autre en Ligue 2. En première mi-temps, je pense qu’on peut faire mieux dans la finition, mieux dans les sorties de balle pour faire mal aux Auxerrois. En deuxième mi-temps, je suis contraint de faire des changements rapides parce qu’il y a des garçons qui commencent à être en difficulté. Puis, dans ce genre de match-là, avec la chaleur, c’est dur de rentrer.

Je dois reconnaître qu’on a perdu le fil en deuxième mi-temps, face aux coups de boutoir auxerrois. Je signalerai qu’à mon avis, il y a faute sur le but d’Auxerre, parce qu’il y a une semelle de Charbonnier. C’est le résultat qui sanctionne ce match entre les deux équipes. Il y a un match retour : si chacune d’entre elles avait voulu ménager le suspense, elle n’aurait pas pu s’y prendre mieux. Voilà : il faut récupérer, faire le bilan des forces qui sont en présence, dès demain à l’Etrat, se régénérer et trouver les ressorts pour que, psychologiquement, notre équipe soit armée pour ce dernier combat. Parce que ça va beaucoup se jouer dans les têtes. Ce soir, les supporters auxerrois ont joué leur rôle de 12e homme. Ça laisse augurer avec nos supporters exceptionnels, de l’ambiance à Geoffroy-Guichard dimanche."

Il ne faut pas jouer petit bras

26/05 23:28

La Pravda rapporte les propos tenus ce soir par Paul Bernardoni suite au match nul des Verts à Auxerre.

"N'oublions pas ce but inscrit à l'extérieur qui peut avoir son importance. Il va falloir être très solide dimanche et essayer de tuer le match. Il faudra être très costaud. Il faut vite récupérer pour être à 100% dimanche. Ce match est un peu à l'image de la saison. Il faudra lutter jusqu'au bout. Nous savons le faire. Nous l'avons montré. Nous sommes encore dans le coup.

Ce but à l'extérieur nous donne l'avantage dans les règles mais il faudra livrer un très grand match et nous appuyer sur notre public pour gagner. Il ne faut pas jouer petit bras. Il faudra livrer un vrai match pour nous maintenir. Le coach a géré les joueurs qui étaient les plus fatigués. Nous avons la chance d'avoir des gens autour de nous pour nous permettre de bien récupérer. Il faut bien se préparer, sans négliger aucun détail."

Antonetti en sursis

26/05 23:18

Dans un entretien paru aujourd'hui dans Le Républicain Lorrain, le président du relégué messin Bernard Serin avoue qu'il n'a pas encore statué sur le sort de Frédéric Antonetti. Extraits.

"Cette relégation est une déception parce que sur le plan des infrastructures on a mis les ingrédients pour s'affirmer comme un club de Ligue 1, que ce soit le stade ou le centre d'entraînement. Mais également au niveau du staff avec un entraîneur qui est une réference en Ligue 1 et qui n'était jamais descendu. On avait l'effectif pour se maintenir.

Tout s'est enchaîné de manière négative cette saison. On a eu un nombre incroyable de fractures, je n'ai jamais vu ça ! Les cartons rouges, des joueurs mais aussi du staff, nous ont également pénalisés. Sans parler des points perdus dans le temps additionnel, notamment à Lorient et à Montpellier. Un seul de ces points nous aurait permis d'être barragiste !

Contrairement à certaines rumeurs, Frédéric Antonetti ne m'a pas du tout donné sa démission. Il est parti se mettre au vert quelque temps et je lui ai dit que j'avais besoin d'une quinzaine de jours pour réfléchir. Parce que la situation est complexe : si ça n'a pas marché, cela concerne autant le président, le directeur sportif et l'entraîneur.

On a déjà convenu d'un rendez-vous avec Frédéric Antonetti et c'est à ce moment-là qu'on tirera les conclsuons des réflexions que j'aurais menées. Les indemnités liées à une éventuelle rupture de son contrat ? C'est un aspect périphérique. Ce qui est central, c'est de mettre en place les conditions pour une remontée immédiate en L1. Je ne vais pas polluer cette réflexion par des considérations périphériques."

 

Khazri sera en vacances dimanche soir

26/05 22:39

Pressenti pour inscrire le but qui maintiendra l'ASSE dans l'élite dimanche soir à Geoffroy-Guichard, Wahbi Khazri ne fait pas partie des 23 Aigles de Carthage qui affronteront la Guinée Equatoriale (le 2 juin à Radès) et le Botswana (le 5 juin à Francistown) avant de s'envoler pour le Japon pour disputer la Coupe Kirin. Ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE, Elias Achouri (23 ans) a été retenu pour ces rencontres. Il s'est distingué cette saison en marquant 9 buts en L2 portugaise sous le maillot de Trofense.

Tout reste à faire contre Auxerre !

26/05 21:30

Malgré leur excellente entame concrétisée par un joli but de Zaydou Youssouf sur une passe d'Adil Aouchiche, les Verts ont concédé logiquement le nul ce soir à l'Abbé Deschamps. Comme d'habitude fébrile derrière et comme trop souvent pas assez tueur devant, Sainté s'est fait rejoindre à la 86e minute sur un joli but de l'ancien vilain Gaëtan Perrin.

Pour se sauver, l'ASSE devra sans doute l'emporter dimanche soir à Geoffroy-Guichard car on a peine à croire que cette équipe est capable de tenir un 0-0. Les Verts seront rélégués en cas de 2-2, de 3-3 ou de tout autre nul encore plus prolifique), que ce soit dans le temps réglementaire ou après prolongation (en cas de 1-1 dans le temps réglementaire).

Enthousiasmant pour Furlan

26/05 17:49

Comptant déjà 4 montées en L1 à son actif (3 avec Troyes, l'autre avec Brest), Jean-Marc Furlan a accordé une interview au Télégramme avant de recevoir les Verts ce jeudi à 19h00. Extraits.

"Vu l'histoire de l'AJA et de l'ASSE, ce barrage a une saveur particulière. Ici à Auxerre, tout l’environnement veut la Ligue 1. On te le répète tous les jours. La protection des clubs de L1 est importante. Y a-t-il eu un tirage au sort pour savoir si on allait jouer le match retour chez nous ? Non. Il y a une protection totale des clubs de L1. Quand tu es entraîneur depuis 20 ans, tu te dis que ça va être compliqué face à une L1. Mais je vais motiver mes joueurs pour qu’ils s’expriment totalement, qu’ils s’éclatent et s’amusent, de sorte qu’on montre notre valeur. La clé, c’est de jouer libéré.

On m’a donné l’étiquette d’un entraîneur de Ligue 2 qui fait monter, pas d’un entraîneur de Ligue 1. En France, on aime donner des étiquettes. Comme le disait Rolland Courbis, « c’est beaucoup plus difficile de laisser 18 équipes derrière toi que deux ». J’adore cette phrase. La valeur que j’octroie à mon métier, c’est comment je bonifie mes joueurs. Les joueurs m’appellent sans arrêt mais les dirigeants français ont un peu peur de moi.

Jouer la montée, ce sont des émotions beaucoup plus positives que d elutter contre la relégation. C’est plus enthousiasmant que jouer le maintien en Ligue 1. Pour donner un exemple, à Auxerre, je n’ai jamais connu un tel enthousiasme autour des matchs. Depuis trois matchs, tous les hôtels sont pleins car les supporters viennent de toute la France. C’est hallucinant. On a mis 30 minutes pour faire les 300 derniers mètres pour aller au stade.

A Auxerre, j'ai retrouvé 5 joueurs que j'ai eu le plaisir d'entraîner au Stade lors de la montée en L1 : Léon, Coeff, Bernard, Autret, Charbonnier. Ils ont un rôle particulier car, déjà, ce sont des joueurs de talent que j’aime beaucoup. Surtout, ils connaissent très bien mes principes de jeu, ça me rassure et me permet de consolider mon impact dans le management."

Hein déterminé

26/05 17:26

Ayant marqué 11 buts et délivré 7 passes décisives cette saison de L2, Gauthier Hein s'est confié au Républicain Lorrain avant de défier Sainté en barrage. Extraits.

"C'est jusqu'ici une belle saison. On espère évidemment qu'elle se termine avec la montée, ça fait près de dix que les supporters attendent ce moment. On est déterminé à aller au bout de notre mission. Cette saison, j'ai réussi à confirmer la montée en puissance amorcée en fin de saison dernière. Je suis très content. Je me suis un peu découvert : je savais que je pouvais être décisif, mais grâce à la dynamique collective et ce que le coach nous inculque, les buts et les passes décisives sont venus presque naturellement. Depuis mon arrivée à Auxerre, je travaille avec Cécile Traverse [ndp2 : compagne de Jean-Marc Furlan et ancienne préparatrice mentale des jeunes de l'ASSE de 2004 à 2007]. Elle est Docteure en psychologie. Avec elle, j'ai débloqué certains verrous, ce qui me permet d'avancer.

Je ne fais pas une fixette sur mes stats mais quand je me suis approché de la barre des dix buts, je me suis dit que ce serait bien de la franchir et je suis satisfait d'y être arrivé. J'aurais pu avoir deux ou trois passes décisives de plus si Lassine Sinayoko les avait converties en buts ! (rires) Je le chambre souvent avec ça... Ce que j'espère, maintenant, c'est d'être décisif contre les Verts. On aborde ce barrage avec sérénité, motivation et détermination. On garde à l'esprit que c'est un club de L1 et qu'il ne va pas falloir non plus trop en faire. Juste jouer notre jeu parce qu'en face, même si Sainté a galéré cette année, c'est une équipe qui a de très belles individualités. De notre côté, on a très envie de se régaler ensemble."

Bouanga adore Dupraz

26/05 16:43

Fort de ses 9 pions et de ses 6 passes décisives (notamment celle qui a permis aux Verts d'arracher les barrages), le meilleur attaquant stéphanois de cette calamiteuse saison s'est confié au Parisien avant de défier Auxerre. Extraits.

"Il importe de ne pas négliger cet adversaire. A l'aller, dans son stade plein, je m'attends à le voir mettre beaucoup d'intensité. Nous aussi on a des arguments à faire valoir. Cette 18e place ne reflète pas du tout notre vraie valeur. On n'a rien à faire là. Il est encore temps de le prouver. Je n'imagine pas une seule minute la rétrogradation. Durant cette saison galère, on n'a jamais rien lâché. L'implication de chacun est totale.

A l'été et à l'automne, j'avais beau redoubler d'efforts, tout allait de travers. J'avais un mal être en moi, je me sentais bridé. L'arrivée du nouveau coach a eu son importance et a participé mon renouveau. Pascal me fait tellement confiance... J'ai beaucoup d'affection pour lui. Ses mots m'ont touché. Il m'a aidé à mûrir dans mon jeu, il m'a remis sur le droit chemin. Que je siosi bon ou nui, il est cash, à l'écoute.

Avec Pascal, j'enchaîne les matches sans le souci de me dire que je vais sortir à la mi-temps ou à l'heure de jeu. Je n'ai pas envie de le décevoir. Qaund je me sens aimé, je peux mourir sur un terrain. je remercie le club de l'avoir choisi. Mes relations étaient moins fluides avec son prédécesseur, oh oui ! Claude Puel, ça n'a rien à voir. Leurs méthodes sont différentes. je préfère celle de Pascal Dupraz."

Gastien supporter d'Auxerre

26/05 15:59

"J'ai joué avec Quentin Bernard, Mathias Autret et Gaëtan Charbonnier. Je leur souhaite de monter car ils le mériteraient sur l'ensemble de la saison" déclare Johan Gastien dans la dernière édition de La Montagne. "La perspective de les retrouver la saison prochaine en L1 pèse dans mon choix pour ce barrage. Et il y a d'autres choses aussi... (rires)"

Comme le souligne le quotidien auvergnat, le milieu de terrain clermontois ne verrait pas d'un mauvais oeil un échec de Pascal Dupraz, qui l'avait traité de pleureuse il y a 3 ans et qui avait taillé son père il y a trois mois après la victoire des Verts à Montpied.

Padovani encense Bernardoni

26/05 15:32

Fidèle adjoint de Jean-Marc Furlan, Michel Padovani s'est confié à L'Est-Eclair avant de retrouver Paul Bernardoni ce soir à l'Abbé Deschamps. Extraits.

"On est sur une série de 15 matches au cours desquels on a fait 12 victoires, 2 nuls et une défaite contre Toulouse. On surfe donc sur une dynamique de victoires, san trop d epression. On ne change pas du tout notre façon de faire avant d'affronter les Verts. On prépare ces barrages normalement, comme si c'était un match de championnat. Le dernier match contre Sochaux, ona  eu l'impression que c'était un match de championnat. le seul changement, c'est le public. Jouer devant 18 000 personnes, ce n'est plus la même chose. Ces derniers temps, le stade est plein, on s'est aperçu qu'on avait un public fantastique.

Quand on arrive dans un club, notre objectif est toujours de faire revenir le public au stade. Là, notre but est atteint. Si la montée est au bout, ce sera la cerise sur le gâteau. Pourquoi se mettre la pression ? On est tranquille. Ona  eu plus d epression dans le final du championnat, avant de jouer Amiens, Le Havre... Maintenant, c'est du bonus. Quand tu joues devant 18 000 personnes, tu ne te poses pas de question, tu rentres à fond dans le match et le public pousse. C'est la première fois qu'on va faire une confrontation aller-retour. Vat-on essayer de faire la différence à domicile ? Je ne sais pas. Si on en a la possibilité, on le fera. Mais il ne faudra surtout pas compromettre nos chances dès le match aller.

Comme je suis chargé de d'analyser nos adversaires, j'ai regardé six matches des Verts, comme d'habitude. J'ai l'impression qu'avec son système en 5-4-1, c'est une équipe qui peut nous correspondre, avec des possibilités d'utiliser la largeur. Si on est sérieux comme on l'est ces derniers temps, on va pouvoir jouer. On n'a pas trop laissé de plumes physiquement et nerveusement contre Sochaux malgré la prolongation. On a joué vendredi à la maison alors que Sainté a joué samedi à Nantes et n'est rentré que le lendemain. On a fini 3e, on est quasiment à égalité avec l'équipe de Ligue 1.

On a fini la saison avec 74 points, ça n'a pas dû arriver qu'une équipe avec autant de points ne monte pas directement. D'année en année, on change des joueurs et on s'améliore à chaque fois, c'est ça la recette. Ce barrage contre Saint-Etienne va me permettre de retrouver Paul Bernadoni, que j'ai lancé à Troyes. C'est un mec bien. J'ai regardé quelques matches des Verts, il fait beaucoup d'arrêts ! Je pense qu'à Nantes, Saint-Etienne peut lui dire merci. Le match retour dans le Chaudron va être un grand moment ? D'abord il y a l'Abbé-Deschamps. Ce n'est pas mal non plus !"

Pauvre Martin

26/05 14:54

Ancien maire du Pouzin (Ardèche) et toujours membre du conseil de surveillance de l'ASSE, Alain Martin s'est brièvement confié au Dauphiné Libéré avant le barrage des Verts contre Auxerre.

"Cette saison, je l'ai vécue personnellement comme étant très décevante. Pour tout l'état-major du club, pour tous les dirigeants du club, elle est décevante. Après, les joueurs il jouent, hein, ils ont la responsabilité. Quand on perd les matches, on n'est jamais content. C'est comme quand on se présente à une élection et qu'on n'est pas élu, on n'est pas content. Là il y a pire que ça car il y a la descente qui est en jeu à la fin du championnat.

Moi, avant les matches, je suis toujours dans un très bon état d'esprit. Si un joueur me dit qu'il n'est pas motivé, il vaut mieux que Dupraz le sorte de l'équipe, hein ! Mais je ne crois pas que ce soit le cas actuellement. Il faut aller à Auxerre et essayer d'accrocher au moins... Moi, si c'est moi qui y vais, j'y vais pour gagner. Sinon, on ne va pas être plus royaliste que le roi, si on fait match nul là-bas, avec le match retour à la maison... Avec Geoffroy-Guichard qui sera archi-plein sauf la tribune Sud, ça sera un bon résultat.

Quand on a l'habitude depuis des lustres de fonctionner en Ligue 1, avec des derbys... Je suis sûr que même les Lyonnais seraient embêtés si on descendait ! Et pourtant ils n'aiment pas Sainté ! Remarquez, vous me direz, c'est un peu réciproque. Moi j'aime le football avant tout. Moi j'en ai joué des derbys dans ma jeune vie de footballeur. Pour les gens de la région Rhône-Alpes, le derby, ça va manquer. Après, il y a le derby contre Clermont-Ferrand mais ce n'est pas le même truc. Le derby contre Lyon, je n'étais pas né qu'il esxistait déjà, quoi !"

Constantin tacle Gelson

26/05 14:17

Gelson Fernandes, qui était revenu au FC Sion en juin dernier en tant que vice-président, a quitté ce club qui a failli descendre en D2 suisse. Agé de 35 ans, l'ancien milieu de terrain stéphanois va rejoindre la FIFA le 1er août, comme il l'a expliqué à Blick. "J'aurai une équipe sous mes ordres et notre mission sera de travailler étroitement avec les fédérations africaines pour soutenir leur développement."

L'inénarrable président du FC Sion Christian Constantin commente le départ de son bras droit dans le quotidien suisse Le Matin. "L’histoire avec Gelson m’a refroidi. Je serais naïf de croire qu’il n’y a pas eu un double jeu de sa part à un moment donné. Gelson préfère vivre du foot à la FIFA que de faire vivre le foot à Sion... J'avais envisagé qu'il me succède et aujourd’hui qu’il m’a laissé en plan, je suis orphelin de la suite. Pour le moment, le seul abruti, c’est moi !"

Guy Roux était fan des Verts

26/05 08:25

Pour France 3 Bourgogne-Franche-Comté, Guy Roux (83 ans) est revenu sur son lien particulier avec l'ASSE. Un entretien sympathique mais truffé d'approximations. L'ancien entraîneur de l'AJA aurait-il mis un peu trop de chablis dans sa Cristaline ?

"Mon rapport à l'ASSE remonte à une époque où j’étais très jeune. 1961, c'était une période où Sainté faisait ses grands périples européens [ndp2 : l'ASSE n'a joué aucun match européen entre son insuffisante victoire 2-1 du 25 septembre 1957 contre Glasgow Rangers et son match nul contre Vitoria Setubal du 20 septembre 1962]. Il m’arrivait fréquemment d’aller les voir jouer. Je me souviens avoir vu des matchs formidables dans la boue. Le trajet ne se faisait pas aussi bien qu'aujourd'hui. Entre Auxerre et Saint-Etienne, il y a près de 400 km. [ndp2 : 315 km si on évite l'autoroute]. Il n’y avait pas d’autoroute et je passais par la Nièvre avec ma Simca 1000 ! Je partais en fin de matinée pour arriver au match et je revenais presque au lever du jour pour aller travailler. On avait vraiment une passion phénoménale pour Saint-Etienne que des grandes équipes actuelles comme le Paris Saint Germain n’ont jamais eues. Depuis Reims, c’était le vide en France. L’équipe de France ne gagnait rien et les clubs non plus. Et puis Saint-Etienne est arrivé avec ses jeunes. Ils ont été aimés par tout le monde. 

Quand j’étais un jeune entraineur en DH, je me suis évidemment rendu à Saint-Etienne. En dehors des jours où j’allais voir leurs matchs, j’allais voir Albert Batteux et ses entraînements. J’ai acquis certaines notions, notamment la ligne d’attaque avec trois joueurs. J’étais complètement admiratif de cette équipe. Je me suis inspiré de leur centre d’entraînement et j’ai construit une salle d’entraînement à Auxerre.

J'ai d'abord rencontré les Verts en CFA et quand on jouait Saint-Etienne B chez eux, le tarif la bas c’était 3-0. Dans ce temps-là, on n’avait pas le souci des terrains de football d'aujourd'hui. Un jour en levée de rideau d’un match entre Saint-Etienne et Auxerre, il y avait un match de deux entreprises. Ils ont joué dans la boue juste avant nous, le terrain était impraticable mais on jouait quand même. 

En 1977, on les a rencontrés en coupe de France. On a joué le premier match chez nous un jour de pluie. On a failli ne pas jouer, la piste autour du terrain était inondée, on ne voyait plus le terrain. C’était une équipe avec Jean-Michel Larqué et Michel Platini [ndp2 : Platoche n'a rejoint l'ASSE et n'a donc jamais joué avec Jean-Mimi, qui a quitté Sainté en 1977]. J’avais d'ailleurs travaillé une réplique révolutionnaire aux coups francs de Platini. Je mettais deux murs, de trois et deux joueurs, et le gardien de but au milieu. J’ai travaillé ça pendant toute la semaine, fait une révision le matin. L’après-midi, il n’y même pas eu un seul aucun coup-franc ! 

On a fait 0-0 chez nous avec un stade plein mais sans tribunes. Il y a avait juste une tribune de 1 800 places et c’était déjà quelque chose puisque j’ai commencé à entraîner Auxerre, il y avait à peine 200 places. On a fait un joli match mais au retour on a perdu 3-1 ou 4-1. Je retiendrai qu'on était qualifiés pendant huit minutes lorsqu’il y avait 1-1 (rires). J’ai perdu une fois sur terrain gelé 1-0 dans les années 80. Je me rappelle très bien, on prend un but sur penalty. Laurent Paganelli a glissé sur le terrain, il a fait un beau plongeon et on a perdu la dessus.

Roger Rocher avait de la famille près d’Auxerre. Dans ses dernières années de président et lorsqu'il était dans la région, une rencontre amicale à titre privé se déroulait avec le président de l’AJ Auxerre Jean-Claude Hamel. Ça a facilité le transfert entre certains joueurs, notamment Jean Marc Schaer. Ce dernier sortait d'une très bonne saison et des clubs étaient attirés par lui. Mais Roger Rocher nous a fait une gentillesse et nous sommes parvenus à un accord. Jean-Marc Schaer était là lors de la montée en première division et le parcours jusqu’en finale de coupe. 

J’ai également eu Patrice Garande, un jeune qui n’avait pas beaucoup joué à Saint Etienne. Il a eu un parcours très favorable à Auxerre puisqu'il finit meilleur buteur du championnat devant son coéquipier Andrej Szarmach. Schaer et Garande sont des Stéphanois qui nous ont vraiment rendus service.

Je me souviens d'un match qu'on a gagné 5-0 contre Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard. Ce résultat a peut-être joué pour le transfert de Laurent Blanc, présent dans l'équipe des Verts lors de ce match. [ndp2 : il avait en réalité quitté Sainté pour Auxerre quelques mois plus tôt !]. L'ASSE était dans un très mauvais état financier. Un soir, les agents de Laurent Blanc m’appellent à 8h du matin, et à 18h nous étions à la caisse d’épargne pour conclure l'affaire ! Il participe grandement à notre belle saison où on remporte le championnat et la coupe.

J’ai joué sur beaucoup de terrains prestigieux. Mais ce n’est pas le terrain qui m’a remué le cœur pour être honnête, c'est surtout l’équipe adverse ! Les supporters stéphanois, je les ai connus sous toute leur forme. Avant d'entraîner, j’étais un jeune homme qui voyageait la nuit et qui s’agrippait aux grillages des tribunes de Geoffroy-Guichard. J'étais l'un d'entre eux. Je les ai connus en tant qu’entraîneur de l’équipe adverse et consultant à Canal +. Tout ce que je peux dire, c'est qu'il y a de la ferveur. Il y a un accueil toujours très chaleureux, c’est un club qui a toujours su recevoir. 

J’ai une très bonne impression de l'attaque de Saint Etienne. J’ai découvert Hamouma lorsqu'il jouait à Besançon contre Marseille en coupe de France. Je me suis intéressé à lui mais à ce moment- là on était un petit club et on ne l'a pas eu. Un soir de transfert, j’ai appelé Wahbi Khazri. C’est vraiment un des meilleurs joueurs du championnat de ces dernières années. L’AJA est encore loin de ce niveau là. Il y a une différence, l’ASSE a l’habitude de jouer en première division. On va voir qui sera le meilleur mais le favori des deux matchs reste Saint Etienne."

Une question de physique ?

26/05 07:48

Barragiste malheureux avec les Verts, Patrice Ferri évoque dans Le Progrès la double confrontation qui va opposer l'ASSE et l'AJA en 3 jours.

"Auxerre est une très bonne équipe techniquement. Mais ceux qui auront les meilleures jambes feront la différence. Dans le barrage National/Ligue 2, on a senti mardi la différence athlétique entre les deux divisons."

Le QRM de Nelson Alpha Sissoko (titulaire), Sami Belkorchia et Nathan Dekoké (entrés en jeu) s'est en effet imposé 3-1 avant-hier sur le terrain du Villefranche Beaujolais de Frédéric Injai (entré en jeu).

Aux Verts de faire à leur tour respecter la hiérarchie dans un stade de l'Abbé Deschamps qui leur a rarement réussi (3 victoires, 6 nuls, 21 défaites) !

 

 

Crivelli titulaire à Auxerre ?

26/05 07:10

Alors que Le Progrès annonce les titularisations de Ryad Boudebouz et Wahbi Khazri à l'Abbé Deschamps, la Pravda les met sur le banc : Bernardoni - Sacko, Moukoudi, Nadé - Maçon, Camara, Gourna, Trauco - Nordin, Crivelli, Bouanga.

Le quotidien sportif rappelle que tous les joueurs convoqués pour le barrage ne sont pas au top physiquement :

"Incertain en raison d'une douleur à un pied avant Nantes, Lucas Gourna-Douath devrait débuter ce jeudi soir. Mahdi Camara qui ne s'est plus entraîné depuis deux jours, souffre d'un décollement au grand adducteur. L'un des genoux de Falaye Sacko, blessé devant Troyes, a tourné, samedi. Bien que doté d'un corps élastique, son ligament interne le fait souffrir. Enfin, Romain Hamouma et Wahbi Khazri peinent physiquement. Les choix de Dupraz se révéleront dès lors cruciaux."

 

 

Blitzer : les Verts après Crystal ? (4)

26/05 06:49

La Pravda de ce jeudi confirme que David Blitzer compte bien racheter l'ASSE. Extraits.

"Bernard Caïazzo et Roland Romeyer auraient trouvé un accord avec David Blitzer (52 ans). Cet homme d'affaires originaire du New Jersey se proposerait de racheter l'ASSE via sa société Bolt Football Holdings. Blitzer s'associerait à Josh Harris (56 ans), autre milliardaire américain né dans le Maryland. Les deux hommes sont déjà les actionnaires forts de Crystal Palace.

Les deux hommes seraient disposés à consacrer une enveloppe globale de 100 M€ pour prendre le contrôle de l'ASSE. Le contrat de vente prévoirait 38 M€ pour le rachat des parts sociales du club à proprement dit. Une autre partie de ces 100 M€ aiderait à la reprise et à l'apurement des dettes. Cela comprend notamment le déficit d'exploitation de cette saison (estimé à 30 M€), le prêt garanti par l'État de 18,5 M€ , le procès devant les prud'hommes de Stéphane Ruffier...

Le reste permettrait d'investir dans le club. Tout ceci, en gardant à l'esprit que la masse salariale va s'alléger de 18 M€ grâce à la fin de quatorze contrats de joueurs ce 30 juin, que le portefeuille joueurs est estimé à 30 M€ et que 33 M€ vont tomber dans les caisses grâce à la création de la société commerciale de la LFP (16,5 M€ en juillet et 16,5 M€ en juin 2023). Donc, seulement si les Verts restent en Ligue 1.

En cas de relégation en L2, Blitzer ramènerait son offre à 80 M€ et ne verserait que 19 M€ en échange des titres du club. Dans ce cas de figure, Caïazzo et Romeyer seraient donc les grands perdants de la cession. Accepteraient-ils de vendre au rabais, eux qui rêvent d'être toujours à la tête du club pour fêter ses 90 ans, en juin 2023 ? Pour les contenter, Blitzer pourrait accepter d'entrer dans le capital du club en tant qu'actionnaire minoritaire fort, concept si cher à Caïazzao, sur une période de deux ans. Dans un premier temps."

 

L'Aikipe de France U17 élimine l'Allemagne

25/05 23:10

Noah Raveyre et Ayman Aiki sont restés sur le banc aujourd'hui lors du quart de finale de l'Euro U17 remporté aux tirs au but par la France contre l'Allemagne en Israël. Les protégés de José Alcocer joueront leur demi-finale ce dimanche contre le vainqueur du match qui opposera demain l'Espagne au Portugal. Les Pays-Bas, qui ont sortie l'Italie, affronteront de leur côté le vainqueur de Danemark-Serbie.

Avec Gautier, finissons en beauté !

25/05 21:58

Assisté à la vidéo d'Eric Wattellier et Dominique Julien, Antony Gautier sera au sifflet ce dimanche dès 19h00 pour le barrage retour que les Verts joueront contre Auxerre à GG à guichets fermés. Sainté n'a plus gagné un match dirigé par l'arbitre du mythique 100e derby de l'histoire depuis la demi-finale de Coupe de France remportée contre Rennes il y a deux ans. Espérons que la rencontre finira sur les mêmes scènes de liesse dans le Chaudron pour clore de la plus belle des façons cette très pénible saison...

Furlan bientôt emporté par le Furan ?

25/05 21:37

Jean-Marc Furlan a évidemment parlé du barrage, des Verts, et de la VAR, comme le rapporte L'Yonne Républicaine.

"J’aborde ce match contre une L1 de façon beaucoup plus détendue que ce que j’ai vécu cette saison. En fin de saison, on peut être un peu émoussé. Marquer des buts et jouer un football offensif, c’est très compliqué. Le plus simple, c’est de se mettre à 11 derrière et on règle le problème. Sauf que ce n’est pas forcément alléchant et ça ne donne pas très envie de regarder… Mais en fin de saison, ça dépend de la créativité, de la fraîcheur des joueurs. Ce sont plein d’éléments qui vont s’additionner. Lors du dernier match, on a eu la possession, mais il ny ’a pas eu énormément d’occasions de part et d’autre. C’est difficile à expliquer, ça dépend de la forme physique des certains joueurs, des attaquants, mais aussi de la solidité de Sochaux en défense...Ça aussi, ça a beaucoup joué.

Sainté, c’est un club prestigieux, fantastique. C’est un des plus grands clubs français. C’est quand même une épreuve très difficile, très compliquée. Surtout qu’en plus, ils ont de bons attaquants, de bons joueurs. Ce qui me revient à l’esprit, comme un vieillard, c’est quand je débutais à 18-19 ans, tu chopais Bathenay, Larqué, Lopez, Rocheteau… Nous, ce qu’on voulait, c’était les jouer trois jours après un match de Coupe d’Europe, parce que comme ça, ils étaient cramés ! Et on pouvait faire quelque chose, parce qu’ils étaient tellement forts… Voilà l’image que j’ai de l’AS Saint-Etienne, c’est ce très grand club qu’on a affronté avec les Gigi très souvent alors qu’il dominait l’Europe.

Il va falloir savoir s’élever au niveau d’une L1, ce qui va être très compliqué. Ils ont de très belles individualités en face, ça peut faire la différence, mais ce qui m’importe c’est qu’on se concentre sur notre vie, notre projet, comment on s’éclate, comment on est capable de montrer qui on est.  Dans l’histoire des barrages, c’est toujours la Ligue 1 qui est passée. Je fais en sorte qu’il n’y ait aucune pression, environnementale ou de résultat, pour qu’on puisse s’exprimer dans le jeu. Le 18e de L1 reçoit au retour, ce système est une manière d eprotéger les clubs de l'élite.

Mais je laisse ça complètement de côté. C’est comment on est compétent dans les deux matches, ici et chez eux, comment on a les compétences technico-actiques offensives et défensives de façon qu’on puisse passer au-dessus. La VAR, c’est complètement nouveau pour nous. J'en ai parlé aux joueurs et je vais le refaire de façon qu’ils ne s’en préoccupent pas. Ce qui est un peu dangereux, c’est quand sous la responsabilité de la VAR on doit arrêter le jeu trois ou quatre minutes, c’est très particulier pour les sportifs de haut niveau donc pour ça il faut les coacher."

Au complet des deux côtés

25/05 20:54

Comme ils l'avaient annoncé en conférence de presse, Jean-Marc Furlan et Pascal Dupraz disposeront demain soir de toutes leur forces vives pour le barrage aller (qu'Eliaquim Mangala ratera toutefois pour avoir abusé de biscottes).

AJA : Léon, De Percin - Arcus, Bernard, Coeff, Joly, Jubal, Lloris, Pellenard - Touré, Sakhi, Ndom, Autret, Hein - Trouillet, Ben Fredj, Charbonnier, Dugimont, Perrin, Sinayoko.

ASSE : Bernardoni, Green - Sacko, Maçon, Moukoudi, Nadé, Sow, Silva, Trauco - Gourna, Camara, Youssouf, Diousse, Boudebouz, Aouchiche - Hamouma, Nordin, Khazri, Crivelli, Sako, Bouanga, Thioub.

Interdits mais présents quand même

25/05 17:31

Malgré l'arrêté préfectoral qui interdit la présence de supporters stéphanois lors du barrage aller dans l'Yonne, plus de 1 000 fans de l'ASSE vont faire le déplacement selon la Pravda :

"Cet arrêté ne suffira toutefois pas à dissuader les Stéphanois de se déplacer en nombre dans le chef-lieu de l'Yonne. Les trois groupes ultras de l'AS Saint-Etienne ont décrété l'opération : « avec ou sans ticket... tous à Auxerre ! Portons notre équipe vers le maintien. » Un rassemblement est prévu ce jeudi, à 16 heures, place des Cordeliers, soit en dehors de la zone d'interdiction du centre-ville. Une centaine d'ultras s'étaient déjà déplacés à Clermont (2-1, le 13 février). Cette fois, ils pourraient se compter à près d'un millier. Toujours sans assister au match au stade de l'Abbé-Deschamps (17 929 places), faute de billet ?

Suite aux incidents ayant émaillé le 16e de finale de la Coupe de France à Louhans, contre Jura Sud (N2) (4-1, le 2 janvier), la Commission de discipline de la FFF leur a fermé le parcage visiteur jusqu'à la fin de la saison. Mais les ultras pourraient avoir profité de leur bonne entente avec ceux de l'AJA pour leur avoir demandé de leur acheter des billets afin de créer un « contre parcage ». Comme à Lorient (2-6, le 8 avril). Nombre de supporters modérés résidants en Bourgogne ont déjà leur place. Ce déplacement restant interdit, il ne sera pas encadré par l'ASSE, mais par une centaine de forces de l'ordre."

Ca se jouera dans la tête pour Olek

25/05 13:29

A la veille du barrage entre Sainté et Auxerre, Thierry Oleksiak s'est confié à Poteaux Carrés :

"On a joué Sainté deux fois cette saison mais ce fut deux matchs difficiles, malgré nos deux victoires. Ils vont jouer Auxerre, les deux clubs sont sur deux dynamiques différentes. Mais les deux équipes ont leurs chances. Sainté a l'avantage de recevoir au match retour. Le match nul à Nantes a fait du bien aux Verts mais Auxerre s'est aussi fait du bien avec la qualification contre Sochaux. C'est un rendez-vous crucial pour les deux clubs. 

Ca va se jouer beaucoup dans la tête ! On l'a vu, nous, en 1984 contre le RC Paris. Là aussi, il y avait deux dynamiques inversées. On avait vécu une saison difficile, marquante, avec beaucoup de défaites à domicile. On était des jeunes joueurs, on n'avait pas les épaules pour être des cadres. Ce barrage retour à Geoffroy devant 45 000 spectateurs, j'en garde un très mauvais souvenir."

Marqué par le peuple vert, Mignot soutient Auxerre

25/05 07:15

Ancien défenseur de l'AJA et des Verts, Jean-Pascal Mignot sera à fond derrière Auxerre, comme il l'explique aujourd'hui dans L'Yonne Républicaine. Extraits.

"Saint-Étienne est un club qui a une vraie identité. On associe à ce club un peuple vert. Ça se ressent, ça transpire quand on joue là-bas. Il y a quelque chose qui n’est pas pareil dans les autres clubs, c’est très spécial et ça passe en partie par les supporters qui auront un impact sur cette double confrontation. Ça va être très dur pour l’AJA car les supporters vont secouer leur équipe, mais Auxerre a les moyens sportifs de passer.

Le rapport de confiance devrait être 66,66 %-33,33 % en faveur de la L1, mais c’est du 50-50 avec ces dynamiques opposées des deux clubs. Je ne suis pas étonné de voir l'ASSE proche de la L2. Quand j’ai vu le management de Claude Puel, je savais que le club était en danger. C’était une erreur de casting. Mais imaginer qu’un tel club soit proche de la relégation, c’est dur !

Entre l’AJA et Saint-Étienne, mon coeur ne balance pas. Je suis complètement auxerrois. Ça me fait mal au cœur de dire que ça condamnerait Sainté à la L2 car j’ai ce club dans le cœur. Mais je ne peux pas être neutre, je suis derrière Auxerre. Je suis l’AJA tous les week-ends, je vais au match, je suis partenaire, j’habite ici, c’est ma ville, j’ai passé 10 années pros et 5 au centre de formation du club; Même si j’ai adoré jouer à Saint-Étienne, où j’ai vécu énormément d’émotions, sur ces deux matches je suis complètement auxerrois."

Krasso a été le facteur X d'Ajaccio

25/05 06:40

Elu meilleur gardien de la saison de L2, le portier ajaccien Benjamin Leroy a rendu hommage à Jean-Philippe Krasso dans un entretien paru hier sur le site officiel de la Ligue 2.

"Le Monsieur plus de notre deuxième partie de saison : Jean-Philippe Krasso. Nous, on était une équipe, sans injurier quiconque, et on se le disait entre nous, on n’avait pas de joueur au-dessus, mais quand il est arrivé on a vu que c’était un joueur qui pouvait faire changer le cours d’un match. C’est le joueur qui nous manquait quand on devait faire face à une équipe fermée : capable de provoquer une défense, de faire un exploit ou d’obtenir un pénalty. Avec la blessure de Bevic Moussiti-Oko, on n’avait plus ce profil. On se disait que si on ne retrouvait pas un joueur similaire, ça serait compliqué. Finalement, il est arrivé et, pour monter, il faut un joueur de ce type. D’ailleurs, après le match face à Toulouse, on lui a dit merci ! Ça a été le facteur X."

Bathenay tacle les dirigeants et les ultras stéphanois

24/05 23:37

Dépité de voir ce qu'est devenue l'ASSE, Dominique Bathenay tacle les dirigeants et les supporters stéphanois avant d'évoquer le barrage contre Auxerre dans Le Quotidien du Sport. Extraits.

"Quand tu fais des erreurs, tu finis toujours par le payer. Tout le monde peut faire des erreurs, mais il faut éviter de les répéter… Un coup tu prends Puel pour mettre en avant les jeunes, tu vois que ça ne marche pas, alors tu rappelles les anciens… C’est flou. Les choix ont parfois été surprenants. Lors du dernier mercato par exemple, tu prends des joueurs parce qu’il faut en prendre, sans véritable cohérence.

Tu as besoin des joueurs pour faire une bonne saison, mais tout le monde a ses responsabilités. Claude Puel, on  lui a dit de faire confiance aux jeunes et qu’il fallait vendre les cadres. Il n’a pas réussi dans cette mission, mais on lui a bien demandé de suivre cette politique… La direction ne peut pas se dédouaner. Tu n’arrives pas à les vendre, et heureusement, parce qu’au final, ce sont encore eux qui ont permis au club de rester la tête hors de l’eau. Personne ne doit fuir ses responsabilités.

Tu vends, tu ne vends pas… Là aussi, c’est le flou le plus total. On ne sait pas où va le club. Tout ça n’aide pas à trouver la stabilité nécessaire à un club de Ligue 1. En plus, ils ne sont pas aidés par les supporters… Les supporters font ce qu’ils veulent, ils pensent avant tout à leur plaisir personnel, ils n’aident pas le club. Tu es supporters, tu supportes ton équipe, point. Aujourd’hui, ils en veulent plus, ils considèrent qu’ils sont au dessus du club.

Auxerre cette saison… Mais c’est une équipe qui est sur une bonne dynamique et qui est entrainée par un spécialiste. Sur la saison, elle mérite peut-être plus que Saint-Etienne, mais à ce stade, tout va se jouer sur des petits détails. Un poteau, une décision arbitrale, tout peut arriver. Ce qui est certain, c’est que les Auxerrois n’ont rien à perdre, ils ont déjà réussi leur saison, même s’ils ont envie de monter. Saint-Etienne, en revanche, a tout à perdre !"

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