Lors du match au sommet de la 12e journée de Segunda Division (L2 espagnole), Leganés a détrôné l'Espanyol Barcelone en s'imposant avant-hier soir 1-0 en Catalogne. Titularisé pour la 8e fois de la saison, Yvan Neyou (26 ans) a été le meilleur joueur de la rencontre. Impressionné par la prestation de l'ancien joueur de l'ASSE, le site Somos Lega lui attribue la note de 9,5/10.

"Le milieu de terrain a montré une bonne gestion du ballon, mais surtout beaucoup de force pour couvrir toutes les passes intérieures de l'Espanyol. Yvan Neyou l'a fait sans retenue ni hésitation, défendant aussi bien au centre du terrain que dans la surface. C'est peut-être l'un de ses meilleurs matches avec les Pepineros."

Titulaire lors des deux premières journées de L2, Ibrahima Wadji a raté les huit suivantes à cause d'une blessure à la cheville contractée à Rodez mais sera demain du déplacement à Laval. Comme le rapporte Le Progrès, Laurent Batlles s'est réjoui hier en conférence de presse du retour de son attaquant sénégalais. Extraits.

"C’est important pour le groupe de le retrouver et on est tous très heureux. Il apporte beaucoup d’expérience et fait le lien avec tout le monde car il est proche des jeunes. Il a vraiment envie de jouer et il s’est énormément donné tout au long de la semaine. Il a été très valeureux et a beaucoup couru dans les jeux. Par moments, il a même fallu le calmer. On va avancer tranquillement sur les quelques matches qui arrivent et il faudra voir comme il réagit.

Deux mois sans match, c’est long. Il ne faut pas aller trop vite mais il va nous offrir d’autres perspectives. En termes de valeurs athlétiques, c’est l’un des joueurs, L1 et L2 confondues, qui sprintent le plus. Cela peut être intéressant pour avoir plus de vitesse en fin de match et voire en transitions, où on arrive de mieux en mieux à jouer, ou encore d’évoluer à deux attaquants comme on a pu le faire."

Deux joueurs passés par Andrézieux et ayant évolué ensemble sous les maillots de l'ASSE et de l'ASNL ont amorcé leur reconversion. Après avoir maintenu les Faucons en N2 il y a quelques mois, Jérémy Clément (39 ans) est désormais consultant pour FFF TV. Comme il la indiqué sur son compte instagram, l'ancien milieu de terrain des Verts a commenté avant-hier à Chasselay (dans la banlieue de la banlieue) la victoire du GOAL FC de Cazim Suljic (remplacé à la 51e minute) contre Nancy.

Loris Néry (32 ans) a quant à lui annoncé hier sur le même réseau social la fin de sa carrière de joueur. Né et formé à Sainté, celui qui aura joué 28 matches en pro sous le maillot vert évoque sa reconversion. "C’est aujourd’hui dans l’arbitrage que j’ai décidé de me tourner, avec toute l’envie et la détermination de faire de mon mieux de l’autre coté du terrain, et la grande fierté de pouvoir, d’une certaine façon, boucler la boucle, en intégrant la section d’arbitrage de l’ASSE."

Auteur de son 2e pion de la saison, Allan Saint-Maximin (26 ans) a marqué hier le 1er but de la victoire (3-1) d'Al Ahli contre Al Wehda Mecca lors de la 10e journée du championnat saoudien. Mais l'ancien Vert, victime d'un croc-en-jambe, a dû quitter le terrain sur une civière dans le temps additionnel.

Sous le soleil exactement, et pas n’importe où (sur la pelouse du stade Salif Keita), les Vertes, pour la 5è journée de D1 recevaient Le Havre cet après-midi.

Face à son adversaire le plus abordable de ce début de championnat, les Amazones se sont hélas inclinées 1-2.

Privées de Bataillard suspendue, et Otu blessée, les filles de Laurent Mortel ont très bien démarré le match avec deux occasions d’Elmore (placée en ailière droite) dans le premier quart d’heure. La 3^ème occasion, sur un centre de la gauche pour Browne sera la bonne. A la 15è, l’avant-centre des Vertes gagne sans souci son duel face à la gardienne havraise.

Dans ce premier acte, les Vertes se créent encore quelques situations sans parvenir à faire le break face à de timides normandes, seulement dangereuses sur des frappes de loin, dont une bien détournée par Gignoux.

En seconde période, peut-être assommées par le soleil, les 22 protagonistes de ce duel de bas de tableau se sont montrées totalement inoffensives, pendant un gros quart d’heure.

Mais les Havraises, déterminées à revenir, finir par renverser le match en deux temps, à la maudite 69è puis à la 76è, dans une défense stéphanoise bien trop passive.

Un scénario bien décevant, tant les Havraises semblaient prenables. Puis 20 dernières minutes bien inquiétantes, tant les Vertes (de nouveau en rose) ne se sont pas procuré la moindre occasion en fin de match. A l'inverse des Havraises qui par deux fois ont failli planter un 3è pion. La première fois, le poteau droit s'est interposé, la seconde c'est une magnifique horizontale de Gignoux qui préservait un peu de suspense. Inutile, hélas.

A l’issue de cette défaite, elles restent dernières de la D1, à un point de Bordeaux 10è et premier non relégable. Rien d’irrémédiable donc mais les deux prochaines journées les verront affronter Fleury et le Paris FC, et la qualité de la seconde période n’incite pas vraiment à l’optimisme, comme semblait le penser Laurent Mortel à l’issue du match :

« On est forcément déçu, quand on fait une première mi-temps de qualité en menant 1-0 à la maison, on n'a pas le droit de perdre. On a pourtant eu les situations pour faire douter notre adversaire. En seconde période, on a perdu trop vite le ballon avec un bloc un peu trop bas. On savait pourtant qu'on pouvait leur poser des problèmes, notamment dans leur dos, en témoigne notre ouverture du score. La D1 demande des attitudes, du caractère. Il est vrai que l'effectif était jeune pour ce match. Les absences de certaines ont limité le turnover. Mais nous allons continuer à travailler, les matchs qui arrivent sont difficiles. »

Ouest-France a rapporté les propos tenus aujourd'hui en conférence de presse par le défenseur lavallois Anthony Goncalves. Extraits.

"Voir Laval leader, ça représente une certaine forme de fierté, par rapport au travail effectué. Le classement est ce qu’il est, mais on n’a rien volé. Il ne faut pas s’endormir, mais continuer à bien bosser, et manger ce qu’il y a. Chacun est libre de penser ce qu’il veut. On sent que ça peut déranger certains observateurs, mais on a passé le cap de la surprise, on n’est plus à la 2e, 3e journée. Quand le président a parlé d’un objectif entre la 1ère et la 9e place, beaucoup ont rigolé. Lui en était persuadé. Quand il parle, tu le sens tellement investi que tu es obligé de le suivre. Il croit tellement en ce qu’il dit, et répète que quand il dit quelque chose, il le fait. Là, on est en train de le faire. Il a affirmé cet objectif, là où beaucoup de clubs se cachent. On s’est mis dans les bonnes dispositions pour y parvenir, même si c’est encore loin.

Quand j'étais à Strasbourg, on n’avait peut-être pas la meilleure équipe, mais celle avec l’état d’esprit le plus fort dans cette division. Avec un stade de La Meinau qui nous a permis de faire des choses fabuleuses. Là-bas, il y avait une phrase qui disait « on n’est pas 11, mais des milliers. » Ça se rejoint avec le Stade. On le sent ici aussi, ça nous pousse, ça donne un supplément d’âme dans les moments compliqués. Peut-être que sur le papier le Stade lavallois ne fait pas rêver, mais dans l’esprit on bataille les uns pour les autres. On se partage les tâches sur le terrain. Pour durer dans ce milieu et cette division, c’est ce genre d’ingrédient qu’il faut mettre.

Toutes les équipes sont compliquées, Saint-Etienne c’est un nom qui fait parler. Il y a une ferveur autour, qui fait qu’on se dit que ce club a sa place en Ligue 1. Il y a tout pour que ce soit une belle soirée lundi, et si on peut l’emporter on ne va pas se priver. Les deux équipes n’ont pas perdu depuis la 3^e journée. Mais ils seront dans notre Chaudron à nous. Ce n’est pas parce qu’il y a les meilleures défenses qu’il n’y aura pas de faille. Mais ça risque d’être un match assez engagé… Et une belle soirée. L’avantage d’avoir un vestiaire expérimenté, c'est qu'on ne laisse rien passer. Tout le monde reste au service du collectif. Nos remplaçants ont eu des impacts sur les résultats, ils font les cris de guerre à la fin des matches. Quand on marque, ils rentrent sur le terrain fêter les buts. Ici, personne ne fait rien pour lui. C’est ça qu’il faut cultiver."

Tenu en échec par Bastia à Paul-Lignon, Rodez a provisoirement délogé ce soir l'ASSE du top 5. Mais les Verts, qui comptent le même nombre de points que les Ruthénois (18), n'ont perdu qu'une place, Guingamp (16 points) ayant concédé le nul à domicile contre QRM.

Les homme de Vincent Hognon ayant été tenus en échec par le VAFC, les Verts reviendront à hauteur de Grenoble en cas de victoire à Laval après-demain soir. Les protégés de Laurent Batlles délogeront le GF38 de la 4e place s'ils s'imposent par 4 buts d'écart à Francis Le Basser.

S'il gagne en Mayenne, Sainté n'aura plus qu'un point de retard sur le troisième auxerrois (tenu en échec à Caen) et deux sur le deuxième angevin, victorieux contre Bordeaux et attendu le lundi 30 octobre dans le Chaudron en clôture de la prochaine journée.  

A l'occasion des championnats du monde de futsal scolaire 2023 qui se déroulaient en Serbie, le légendaire Ivan Curkovic a évidemment reçu la délégation française représentée par les filles du lycée Tezenas du Montcel, toutes licenciées à l'ASSE, qui ont conquis le titre suprême. Il n'a pas manqué de clamer que son coeur était toujours vert.

 

 

 

 

 

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Représentant la France, sous les couleurs du lycée Tezenas du Montcel, les jeunes Vertes ont décroché le titre au Championnat du Monde scolaire de Futsal en Serbie.

Les joueuses de Jean-Charles Cirilli (entraîneur U19 de l'ASSE) et Gwladys Debbache (professeure d'EPS et joueuse de l'ASSE en R1) ont réalisé un magnifique parcours et surtout une remarquable finale à l'issue de laquelle elles se sont largement imposées (6-2) devant le Brésil. Nous vous présentons les extraits de cette finale.

 

 

 

 

 

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Colombet et Boukadida, aujourd'hui à Clermont (photo Poteaux Carrés)

Vous avez pu suivre le match en direct sur notre forum grâce à notre potonaute Thomas99, envoyé spécial sur le terrain annexe du stade Gabriel-Montpied.

Leaders de leur groupe D de championnat U17, les protégés de Frédéric Dugand se déplaçaient chez le voisin clermontois en ce début d’après-midi pour poursuivre leur  belle série (1 seule défaite en 8 rencontres).

A l’image de la météo, le match a été compliqué et les Verts doivent se contenter du point du nul, face au 11^ème de la poule.

La première période est à l’avantage des Stéphanois, malgré un fort vent qui accentue le déchet technique. Les jeunes Verts vont se créer de belles occasions, à l’image de la frappe sur la barre de Medhi Lutin-Zidee, sans trouver la faille. (Clermont-ASSE 0-0.45^ème).

Après avoir une nouvelle fois touché la barre, toujours par Medhi Lutin-Zidee, les Verts vont se faire cueillir en contre, sur une des rares incursions adverses.Clermont-ASSE 1-0.67^ème).

Avec du caractère, et la volonté de jouer, les Stéphanois vont parvenir à égaliser par le jeune U16 Paul Eymard, (Clermont-ASSE 1-1.75^ème).

Le match est de plus en plus tendu et les deux équipes se neutralisent.

Tenus en échec dans ce mini derby, mais toujours premiers, quels que soient les résultats de demain, les Verts,  après une semaine de coupure recevront les vilains le 4 Novembre pour LE derby de la saison.

La composition : Colombet – Ben Rahem , Boukadida,  F.Camara (N.Mouton 73^ème), Ruiz (Grillot 74ème) – Tatuszka (Aini 46^ème), Prud’homme, Zerga, Ben Tiba (Meité 49^ème) , Eymard , Lutin Zidee

Buteur : Eymard.

La réaction de Frédéric Dugand :  "On a fait un match plutôt cohérent dans la construction du jeu, mais on a péché dans le réalisme, contrairement à d’autres rencontres. On rate le coche en première période avec 3 occasions franches. On doit mener à la mi-temps, alors que là, ça donne un match fermé en seconde. On prend un but adverse sur un contre et j’ai aimé la réaction de l’équipe, qui ne s’est pas désunie et continué à poser le jeu, avec confiance, pour au final, égaliser et prendre le point du nul. C’est encourageant, face à un bon gardien adverse, et avec une équipe composée à 50% de U16, ce qui montre qu’on a de la qualité en dessous. Il faut qu’on soit encore plus précis, mais on fait de bonnes choses."

Dans la dernière édition de L'Est-Eclair, le Troyen Thierno Baldé évoque la défaite concédée à domicile par son équipe il y a trois semaines face aux Verts.

"Contre Saint-Etienne, on a eu la possession tout le match mais on n'a pas concrétisé. Alors qu'eux ont eu un jeu plus direct et ont arraché la victoire dans le temps additionnel. On peut varier notre jeu, avoir la possession et aller marquer plus directement."

Après la vilaine fessée du derby, les Amazones vont recevoir cet après-midi Le Havre (15h au stade Salif Keita), seule équipe ayant encaissé plus de buts que les Vertes (11 contre 10), et également à la recherche de sa 1ère victoire cette saison.

Ce qui n'empêche pas Laurent Mortel  de se montrer méfiant : "il faut avoir l’honnêteté de dire qu’on est passés à travers à Lyon et être capable de faire l’autocritique de notre niveau de jeu. Il y a pas mal de choses sur lesquelles on aurait dû être plus vigilants. Mais aujourd’hui, cette rencontre est derrière nous. Chaque match a sa vérité. Le rapport de force sera moins marqué que contre Lyon ou Paris mais il restera déséquilibré, car même si cette équipe cherche encore la bonne formule, Le Havre a recruté fort et a un effectif pour faire mieux que son classement actuel. On manquerait d’humilité si on abordait ce match en se disant que la victoire nous tend les bras. On est encore dans ce début de saison difficile avec des rencontres face à des adversaires du haut de tableau. Après Montpellier, le Paris SG et Lyon, on va affronter Le Havre, le Paris FC qui est en Champions League et Fleury qui est une belle équipe aussi. Ça va être à nous d’essayer de prendre des points à ces adversaires. Sur ces trois prochains matches, s’il y a une équipe contre laquelle il sera plus facile de prendre les trois points, ce sera peut-être Le Havre. Par la suite, on affrontera d’autres formations sans doute plus abordables pour nous. Car Le Havre est peut-être en délicatesse en ce moment mais c’est une équipe qui possède au moins une joueuse intéressante par ligne.

Faustine Bataillard a pris un match de suspension. Elle ne sera donc pas disponible pour cette rencontre mais elle retrouvera le groupe pour la suivante. À l’heure actuelle, deux joueuses sont incertaines : Regina Otu et Solène Champagnac : l’état de sa cheville a beaucoup perturbé sa semaine de travail. Elle fera un dernier essai ce samedi matin pour savoir si elle peut faire partie du groupe convoqué."

Le Dauphiné Libéré met aujourd'hui à l'honneur l'ancien attaquant stéphanois Zakaria Bengueddoudj (23 ans). Extraits.

"Il possède des capacités athlétiques au-dessus de la moyenne et répond à ce qui est demandé en termes d’état d’esprit", se félicite Laurent Guyot qui, en dehors de Bastia, lui a toujours offert du temps de jeu cette saison. Une sacrée revanche pour un élément retombé 18 mois plus tôt en 4e division suisse, au CS Chênois, destination improbable d’un parcours de galérien dans lequel le combattant Bengueddoudj, ceinture marron de judo à 13 ans, s’est forgé un mental d’acier.

Une anecdote illustre ce chemin tortueux emprunté depuis son 6^e anniversaire et sa première licence à l’AC Rive-de-Gier. Le petit club de la Loire qu’il quittera pour intégrer les U15 de l’Olympique de Saint-Étienne grâce à un désistement après avoir initialement buté sur la dernière marche de la détection. "C’est un peu à l’image de mon parcours", résume l’enfant de Saint-Chamond issu d’un milieu modeste avec un papa ouvrier et une maman femme de ménage dans le périscolaire.

Un destin de mort de faim fait de hauts comme la victoire en Coupe Gambardella 2019 avec l’AS Saint-Étienne de Wesley Fofana et William Saliba où il apportera sa pierre à l’édifice. En 16^es de finale, il sortira du banc à la 66^e minute alors qu’Auxerre mène 3-1 à 11 contre 10, pour relancer les siens (2-3, 87^e) avant l’égalisation (3-3, 90^e +2) et la qualification héroïque aux tirs au but (4-3). Mais surtout de bas entre l’ASSE qui ne compte plus sur lui, un rebond à Saint-Priest (N2) qui tournera court entre blessure et test positif au Covid.

Après un essai non abouti au FC Annecy, époque National, pour une question financière, Zakaria Bengueddoudj connaîtra le chômage, le retour chez ses parents et l’entraînement solitaire pendant six mois jusqu’à la relance en Suisse aux allures de dernière chance où il inscrira 11 buts. Assez pour revenir à Annecy à l’été 2022 où Rémi Dru ne l’a pas oublié pour la réserve (R1) avec l’espoir de taper au plus vite à la porte des pros. Une ouverture offerte par Laurent Guyot après l’avoir repositionné au milieu où sa VMA, la deuxième plus importante du FCA derrière l’increvable Ahmed Kashi, fait merveille."

Attendu dans Chaudron le lundi 30 octobre en clôture de la 12e journée de L2, Angers risque de donner du fil à retordre aux Verts, comme l'expliquent dans Ouest-France un ex-superviseur et recruteur du SCO et un entraîneur passé par l'ASSE et ayant été défait par les Angevins cette saison.

Philippe Leclerc : "Les Angevins se sont un peu cherchés au départ, mais le coach a trouvé son ossature, autour de onze, douze, treize joueurs. Surtout, on sent une équipe. Le SCO a des leaders et de bons jeunes, de la stabilité défensive et de la variété offensive, de la vitesse et de la technique. Une multitude de profils – surtout en ce moment où l’infirmerie est vide – qui rend cette équipe difficile à lire, avant d’être difficile à jouer. C’est compliqué de préparer un match contre le SCO. Si tu veux être là-haut, il te faut un buteur. Et ils l’ont avec Loïs Diony."

Mathieu Chabert : "Les Angevins sont complets. La seule chose qui pourrait les ralentir, ce serait des blessures, notamment dans leur colonne vertébrale d’expérience. Mais c’est une équipe qui doit terminer dans les cinq premiers. Ce n’est qu’une question de confiance, avec l’effectif qu’ils ont. S’ils conservent cette dynamique, ils peuvent faire très mal. C'est une équipe cohérente sur le plan du jeu, structurée. Leur milieu de terrain Himad Abdelli est pour moi dans le Top 3 des meilleurs joueurs de la Ligue 2."

Actuellement 3e avec 2 points d'avance sur l'ASSE, le SCO recoit ce soir des Girondins désormais entraînés par l'Espagnol Albert Riera, David Guion ayant été viré après la défaite de Bordeaux contre Laval

Dans la dernière édition du Progrès, Laurent Batlles donne son avis sur le leader lavallois, que les Verts défieront après-demain soir à Francis Le Basser en clôture de la 11e journée de L2.

"Laval a une équipe très pragmatique et rationnelle. Ça défend très bien, c’est une équipe qui n’accompagne pas vraiment les actions, elle laisse faire les joueurs offensifs et ne se projette pas trop pour ne pas prendre de risque. Au départ, ils étaient dans un fonctionnement maintien et totalement maintien, comme l’an dernier, où ils ont performé. Aujourd’hui, ils ont des repères là-dedans tout en ajoutant quelque chose qu’ils n’avaient pas : le fait que Vargas et Tchoukounté arrivent à performer sur coup de pied arrêté. Ils ont de bons tireurs, Bobichon va rentrer de blessure également. Ils ont un fonctionnement qui leur appartient, il faut l’accepter et être compréhensif par rapport à ce qu’ils font."

Boss d'un SM Caen qui n'a pris qu'un point lors des six derniers matches après avoir fait carton plein lors des quatre premiers, Pierre-Antoine Capton s'est longuement confié aujourd'hui à Ouest-France. Extraits.

"J’aime mes différentes casquettes : producteur de "C à vous" à Paris, producteur aux États-Unis avec la société de Brad Pitt, patron du Stade Malherbe à Caen, patron de l’hôtel Flaubert à Trouville. J’aime ça. J’aimerais consacrer encore plus de temps au Stade Malherbe. Quand je suis allé chercher le fonds d'investissement Oaktree en 2020, il fallait absolument repenser le club, redimensionner la structure, retrouver des capitaux propres. On a réussi ce travail, le club a été sauvé. Il faut remercier Oaktree pour cela.

Oaktree a décidé de partir plus rapidement que prévu, pour des raisons techniques. Ces dernières semaines, une grosse partie de mon énergie a été consacrée à la recherche d’un nouveau modèle pour le SM Caen, sur la durée, pour lui donner davantage de moyens. Je veux une structure pérenne. Loïc Féry au FC Lorient ou Joseph Oughourlian au RC Lens sont parvenus à faire quelque chose de très fort. J’adorerais pouvoir faire pareil à Caen. Je suis en train de travailler sur quelque chose qui serait proche de cet esprit-là.

À défaut de trouver un partenaire, j’ai fait une proposition pour reprendre le contrôle du club et créer ensuite une histoire nouvelle, différente et ambitieuse. Je préfère tout reprendre seul et me laisser le choix par la suite d’élargir les actionnaires. L’idée, c’est de récupérer 100 % du club et de voir comment on pourrait agir. On prendra les bonnes décisions. L’objectif est d’aller assez vite, parce que c’est important pour le club d’avancer. J’espère qu’on trouvera un accord d’ici à la fin du mois de novembre.

Un club de foot perd pas mal d’argent. À Caen, c’est plusieurs millions d'euros par an pour un budget annuel qui se situe aujourd’hui autour de 15 M€. Pour les partenaires locaux, c’est compliqué à l’heure actuelle de réinjecter de l’argent. La L2 est un championnat difficile, donc évidemment, il faut remonter car il n’y a pas de modèle économique viable. Aujourd’hui, Laval est en tête et fait de belles choses avec des moyens limités. De gros budgets comme Saint-Etienne ou Bordeaux sont derrière eux. Il n’y a donc rien d’écrit. 

Il y a moins de candidats qui veulent mettre de l’argent dans des clubs de foot. Néanmoins, je ne veux pas que l’on devienne le douzième club d’une entité. Je souhaite aussi que le SM Caen conserve des racines normandes. Je veux des gens respectueux de l’écosystème et cela réduit le nombre de candidats. Je ne veux plus non plus d’un système avec 15 actionnaires, comme on a pu le connaître auparavant, parce que ce modèle n’est plus adapté au football moderne. J’aimerais faire entrer le Stade Malherbe Caen dans une nouvelle génération.

Cette saison de Ligue 2 a presque trop bien démarré pour nous. Ensuite, il y a eu une cassure morale lors du match à Laval. Depuis, c’est très compliqué sur le plan mental. Le match face à Auxerre va encore être très difficile, car c’est à mes yeux la meilleure équipe du championnat. Si cela se passe mal contre eux, il ne faudra pas pour autant tout mettre à la poubelle. 

Jean-Marc Furlan m’avait dit en début de saison que cela allait être difficile au départ et qu’on allait tout gagner sur la fin de championnat. Sur le début, il a raison. Maintenant, j’aimerais qu’il ait aussi raison à la fin. J’ai envie de lui laisser du temps.  Si, à un moment, il ne se sent plus capable ou que plus rien ne marche, on en parlera librement. Sa communication n’est pas bonne. Cela fait partie des premiers sujets sur lesquels on s’est accroché.

Je lui ai dit et redit : tout le monde s’amusait de ses histoires de casquette à l’envers et de doigt d’honneur, mais ça ne ressemble pas aux valeurs du SM Caen. Qu’il soit un personnage n’empêche pas d’avoir un comportement irréprochable en dehors et, surtout, d’écouter l’ADN du club. Cet ADN, c’est faire confiance aux jeunes du centre de formation, les faire jouer. Tout cela est important et j’ai besoin qu’il l’entende."

Comme l'avait fait Sainté à Marseille le 15 août 1999, Villefranche a arraché un point après avoir été 3 fois mené au score ce soir à Sochaux lors de la 11e journée de National 1. Sous le regard impuissant d'un Baptiste Valette relégué sur le banc alors qu'il était jusqu'ici titulaire dans les buts des Lionceaux, Nathan Dekoké a égalisé à la 90e minute (il avait déjà scoré il y a un mois contre Nîmes).

S'ils ne comptent plus qu'un point d'avance sur les Manceaux (qui ont gagné 2-1 le Krassico à Epinal), les Caladois de Romain Revelli reviennent à une petite longueur du deuxième Niort, défait 4-2 à Orléans malgré la titularisation de Dylan Durivaux et l'entrée en jeu de Tyrone Tormin.

Tous les deux titulaires, Brahima Doukansy (Nîmes) et Rayan Souici (Dijon) se sont quittés sur un score nul et vierge dans le Gard. S'il a été remplacé dès la 51e minute, Cazim Suljic s'est quant à lui imposé avec le GOAL FC contre une ASNL qui continue sa descente aux enfers (Nancy est 16e sur 18).

Poursuivant la promo de son bouquin Foot sentimental paru hier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau (68 ans) s'est exprimé ce matin sur les ondes d'Europe 1. Extraits.

"Je pouvais paraître ou doux rêveur, un idéaliste aussi un peu. Mais à côté de ça, j’étais vraiment un compétiteur. A partir du moment où j’entrais sur le terrain, j’avais envie de tout casser, j’avais envie de gagner. Le regard que je porte sur les Verts d’aujourd’hui ? Un regard de supporter. Habituellement, quand je regarde les matches, je ne suis pas vraiment supporter, je regarde avec un œil d’ancien joueur, je regarde le jeu. Mais Saint-Etienne, je suis obligé de regarder avec un œil de supporter, je suis un peu stressé parce que c’est vraiment mon club, quoi ! Et parfois, c’est un peu difficile.

Je ne rate pas un match de l'ASSE. C’est un peu difficile. Je suis ça de loin maintenant, bien sûr. Je souhaite comme tout supporter une remontée rapide en Ligue 1 car c’est un club qui doit être en Ligue 1. Aujourd’hui, dans la rue, quand les gens me croisent, ils me parlent davantage de Saint-Etienne que de Paris. A Paris on me parle un peu de Paris quand même. Je suis resté 7 ans à Paris, j’ai marqué 100 buts pour le PSG, j’ai gagné le premier titre de champion de France du club et aussi deux Coupes de France. Mais c’est Saint-Etienne qui ressort toujours. C’est l’Ange Vert."

Le stade Francis-Le Basser sera plein lundi 23 octobre pour le match de Ligue 2 entre le Stade Lavallois, leader du championnat, et l'AS Saint-Étienne. Plus de 9000 personnes attendues dont 600 supporters stéphanois. La préfecture de la Mayenne a pris un arrêté concernant ces derniers.

Comme contre Angers, Caen et Guingamp, la tribune réservée aux supporters verts sera également bondée. En effet, ce sont quelques 600 supporters stéphanois qui sont attendus en Mayenne lundi. Compte-tenu de l'affluence et des précédents concernant les supporters des deux équipes, la préfecture de la Mayenne a pris un arrêté mercredi 18 octobre. Mais cette fois-ci, il n'est pas question d'interdiction d'accès au centre-ville. L'arrêté prévoit notamment une escorte de police des supporters des Verts depuis le péage de l'autoroute A81 à Louverné jusqu'au parking du stade Le Basser. Il est également précisé que "à compter de l'arrivée des supporters de l'ASSE au stade Francis-Le Basser et jusqu'au moment de leur départ, ils ne pourront sortir du parcage visiteurs."

La préfecture de la Mayenne interdit "de 12h à Minuit, dans l'enceinte et à l'intérieur du périmètre défini (autour du stade) la possession, le transport et l'utilisation de tout article pyrotechnique et fumigène et tout objet pouvant être utilisé comme projectile."

Environ 9200 personnes devraient assister à la rencontre Stade Lavallois - ASSE comptant pour la 11e journée de Ligue 2. En mai dernier, la réception des Verts avait constitué la plus grosse affluence de la saison avec 8969 spectateurs.

Tous deux 8es de finaliste de la dernière CAN, les Comores et le Cap-Vert s'affrontaient ce mardi en match amical au Stade Parsemain de Fos sur Mer. 

Et ce sont les Cœlacanthes des Comores, pourtant pas parvenus à se qualifier pour la prochain CAN, qui ont créé la surprise et décroché la victoire (2-1) ! Pourtant les Requins Bleus du Cap-Vert avaient pris les devants dès la 2e minute par Kenny Rocha Santos, l'ancien Vert, à la réception d'un centre en retrait… Mais, réduits à dix en seconde période suite à une expulsion, les Cap-Verdiens ont concédé deux buts après le repos.

Les Cap-Verdiens, qui affronteront l'Egypte, le Ghana et le Mozambique dans le groupe B de la CAN, concèdent en revanche une deuxième défaite de rang après avoir déjà sombré 5-1 contre l'Algérie jeudi dernier. 

En pleine promo de son bouquin Foot sentimental paru hier aux éditions Le Cherche Midi, l'Ange Vert se confie dans la dernière édition du Parisien. Extraits.

"Je ne m’épanouirais pas dans le foot d’aujourd’hui. Il y a tellement d’argent aujourd’hui que ce n’est plus le même sport ni le même état d’esprit. Il y en avait à mon époque et cela ne me gêne pas d’évoquer l’affaire de la caisse noire de Saint-Étienne dans les années 1980. Mais là, trop c’est trop. Franchement, aujourd’hui, l’image du foot est écornée. Beaucoup de gens continuent à aimer ce sport sans se retrouver dans ce football-là.

Ce qui m'agace, c'est ce fossé grandissant avec le reste des gens. Ils sont dans leur bulle et c’est presque insupportable. C’est un danger pour ce sport. Même s’il y aura toujours des supporters, on est en train de perdre la notion la plus importante du passé : le côté populaire du foot. Je pense notamment aux grands clubs où le prix des places devient inatteignable. Il ne faut pas oublier ce qu’on appelle « les petites gens. » C’est ce qui s’est passé en Angleterre et aussi au PSG.

J’aime des clubs comme Saint-Étienne, Lens ou Brest pour le côté encore accessible et populaire avec des places abordables. Mais ces racines-là sont en train de s’en aller dans le foot pro et cela m’inquiète. Il n’y a pas que le PSG en Europe mais c’est vrai que les supporters sont désormais vus comme des clients. Alors qu’il faudrait avoir plus de considération pour eux. J'ai toujours aimé, joueur puis dirigeant, garder le contact avec les supporters. C’est un rapport sain. Dans les tribunes, ce sont ces gens qui donnent de la passion. Le minimum, cela devrait être de leur parler. Au lieu de cela, tout est coupé et ultra-protégé. 

Mbappé comme les autres ne peuvent pas avoir de vie privée. Tout se sait. Quand je jouais au PSG, j’étais tombé très amoureux, un été, d’une jeune canadienne. Et je ne pensais qu’à elle. J’en souffrais. Je m’en suis ouvert à mon entraîneur Gérard Houllier, un grand humaniste. Il m’a dit « prends un billet d’avion, va la rejoindre quelques jours avant le prochain match. » Je l’ai fait, je suis revenu la veille du match, j’ai joué et personne ne l’a su. Aujourd’hui, ce genre d’histoire serait impossible. Avec les réseaux sociaux et leurs excès, ça serait sorti.

Directrice Sports Loisirs et Vie Sociale à Saint-Etienne Métropole, Marianne Petiot s'exprime dans la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Nous avons été félicités par les responsables de World rugby en charge des terrains. Il faut dire que la pelouse de Saint-Étienne offre un tapis hyper régulier, dense avec une belle homogénéité. Pour cela, nous avons remplacé les lampes de luminothérapie, investit beaucoup dans l’équipement. Les pelouses, c’est très compliqué à gérer. Chaque stade possède sa propre spécificité due à son implantation. 

Cet été, près du kop nord, on a relevé une température de 50°C au sol. Le stadium run avant Italie - Namibie a beaucoup fait souffrir la partie située vers le kop sud parce que les deux équipes se sont entraînées à l’ombre côté tribune Jean Snella. Résultat, la pelouse n’offrait pas tout à fait le rendu que nous souhaitions il a fallu s’adapter. Cela exige une gestion très fine du dosage des engrais et de l’utilisation de l’eau.

Après une rencontre durant cette Coupe du monde, il y avait une quinzaine de personnes pour la remise en état de la pelouse plus une tonte juste après le match. Il était impératif de combler les trous, de bichonner ce terrain de jeu. C’était notre mission. Lors des JO, nous serons de nouveau sur une période sèche qui est complexe sur la gestion des maladies. Il y aura 6 matches à Geoffroy-Guichard en 8 jours, ce ne sera pas simple à gérer. Sans compter la rencontre de football de l’équipe de France féminine au mois de juin."

Restant sur trois succès consécutifs à l'extérieur (à Caen, Lorient et Troyes), l'ASSE tentera d'enchaîner un quatrième succès consécutif hors de ses bases lundi soir à Laval.

La dernière équipe stéphanoise à avoir gagné quatre matches de championnat loin de Geoffroy est la dernière à être montée. La saison 2003-2004, les protégés de Frédéric Antonetti s'étaient imposé successivement à Troyes, Valence, Amiens et Rouen.

Comme nous le rapppelle le potonaute sam42, les hommes d'Albert Batteux détiennent le record stéphanois. La saison 1969-1970, ils avaient aligné 6 succès consécutifs en D1 loin du Chaudron (à Angoulême, Bastia, Bordeaux, Valenciennes, Sedan et Ajaccio).

Titulaire hier soir pour la 3ème fois avec Vasco de Gama, Dimitri Payet a inscrit son premier but au Brésil d'une frappe du gauche à l'entrée de la surface.

Un petit but qui permet à Vasco de battre Fortaleza 1-0 et ainsi de sortir de la zone rouge, au détriment de l'ex-club d'Alex et Aloisio, Goias.

A l'issue du match, le buteur de l'éternel 100è derby a été élu homme du match par les téléspectateurs de TV Globo.

Vous avez pu suivre cette rencontre en direct sur beIN Sports et sur France 3 Nord-Pas-de-Calais : sous les yeux de Dominique Rocheteau (resté sur le banc), le Variétés Club de France a écrasé la Team Calais 11-2 hier soir au stade de l'Epopée. Capitaine, Claude Puel a joué aux côtés de Laurent Blanc, Yohan Cabaye (qui a inscrit le but du break) et Mathieu Debuchy (auteur d'ou doublé et d'une passe décisive pour le jeune retraité Eden Hazard).

Le Stade Lavallois annonce, ce soir, dans un communiqué, que les toutes dernières places pour le match Laval-ASSE de lundi 23 octobre vont être mises en vente jeudi 19 octobre à partir de 14 heures. La particularité de ces places, c'est qu'elles sont à visibilité réduite !

"En raison de la forte demande pour ce match de gala face à l’AS Saint Etienne, le club a décidé exceptionnellement de mettre en vente des places à « visibilité réduite » qui ne sont d’habitude pas commercialisées mais qui le seront pour ce match, à un tarif préférentiel. Ces 150 places sont situées en tribunes Actual Haut et Actual Bas."

"Par ailleurs, également pour répondre au mieux à la demande, le club a décidé de commercialiser de façon exceptionnelle 200 places « Debout » en secteur « Populaires » entre le chapiteau VIP et l’espace régie TV, côté Avenue Pierre de Coubertin au tarif de 9€."

"En commercialisant ces types de places (visibilité réduite), le club tente de faire le maximum afin de satisfaire le plus grand nombre de supporters souhaitant soutenir les Tango pour ce match de gala, merci donc de respecter les places inscrites sur les billets. Des contrôles seront effectués en tribune et si le club constate des dérives il ne réitèrera pas la vente de ces places sur d’autres matchs à forte demande."

Le stade Francis Le Basser devrait être une nouvelle fois à guichets fermés pour cette rencontre exceptionnelle !

Directeur de l'efficace centre de formation du HAC (qui a trois étoiles et demi comme celui de l'ASSE), François Rodrigues (53 ans) s'est confié au média normand Tendance Ouest. Extraits.

"Mon père était un bon joueur au niveau régional à l'AS Beaune, en Bourgogne. J'allais avec lui à l'entraînement, il m'a inscrit et je suis vite devenu un mordu. Ensuite, j'ai intégré le centre de formation de Montceau-les-Mines. À cette époque, on supportait l'AS Saint-Etienne, avec des départs en car pour voir le grand Curkovic, Piazza, etc. au stade Geoffroy-Guichard. Cela restera gravé. J'ai en charge le développement du projet sportif du centre de formation. J'ai une double casquette, puisque j'entraîne aussi entraîneur de l'équipe réserve.

Anthony Le Tallec nous a rejoints, il est depuis cet été entraîneur adjoint de l'équipe réserve et prépare le diplôme d'État supérieur pour devenir entraîneur. Cela se passe très bien, il est extrêmement concentré et a envie d'apprendre. Il a un regard de sportif de haut niveau, puisqu'il a joué dans de très grands clubs européens, et nous apporte cette touche technique, cette expérience indispensable pour les garçons de la N3. Il a gardé cette âme de joueur, il faut parfois qu'il se canalise… Mais tout cela va rentrer dans l'ordre !

Dans le cadre d'une enquête pour des faits "d'exercice illégal de la profession d'agent sportif", "faux et usage de faux", "escroqueries en bande organisée" et de "blanchiment en bande organisée", le fils adoptif de Christophe Galtier, John Valovic, ainsi que deux anciens de l'ASSE, David Venditelli et David Wantier, ont été mis en garde à vue comme le rapporte Le Parisien :

"John Valovic-Galtier, fait partie des six personnes interpellées ce mardi matin. Le fils adoptif de Christophe Galtier, l’ancien entraîneur du Paris-Saint-Germain est entendu à Paris. David Venditelli, ex-président du FC Bourg-en-Bresse-Péronnas et ancien agent d’Alexandre Lacazette (mais aussi de Loïc Perrin et Christophe Galtier, NDP2), David Wantier, Alexandre Bonnefond, Tristan Sauzon, tous les trois agents sportifs officiels, font également l’objet d’une garde à vue. David Wantier et John Valovic-Galtier collaborent régulièrement avec Score Agencies, une agence dont font partie David Venditelli et Alexandre Bonnefond. Deux gardes à vue ont donc lieu à Paris, trois à Lyon et une autre à Saint-Étienne selon nos informations. L’enquête est pilotée par le service central des courses et jeux (SCCJ), basé dans les Hauts-de-Seine à Nanterre, et suivie par la police judiciaire de Nice (Alpes-Maritimes)."

Ancien membre de la cellule de recrutement de l'ASSE, David Friio occupait depuis juin 2022 la fonction de directeur sportif de l'OM. Il vient de quitter le club comme le précise la Pravda :

"C'est dans un climat jugé « apaisé » que les deux parties ont décidé de ne pas étirer leur collaboration. Nommé responsable du recrutement en septembre 2020 puis directeur technique, Friio avait été nommé directeur sportif en juin dernier. Il avait même occupé le poste d'entraîneur intérimaire (avec Pancho Abardonado) face à l'Ajax Amsterdam quelques heures après la démission de Marcelino, fin septembre. Ce départ s'inscrit dans une refondation profonde du pôle sportif. Comme indiqué la semaine dernière, le président de l'OM Pablo Longoria s'active pour rechercher un responsable du secteur sportif."

Dans la dernière édition du Progrès, Laurent Batlles fait le bilan après 10 journées de championnat. Extraits.

Défensivement, on est évidemment beaucoup mieux par rapport à l’an dernier et même à notre début de saison. Offensivement, il y a des choses très intéressantes mais on n’est pas très performant dans le dernier tiers du terrain : la qualité des passes est plutôt bonne sans pour autant avoir des résultats suffisants au niveau de la finition. Il y a pas mal de travail à effectuer dans ce secteur. Malgré tout, le bilan est positif en termes de points. Je pense qu’il est prématuré de parler de montée. Il faut voir où on se situera à la fin des matches aller et on fera un point lors de cette trêve hivernale. 

Le changement de système ? Je me suis rendu compte que les joueurs avaient besoin de repères. Ce passage à quatre a aussi eu lieu par rapport à Caen. Les équipes de Jean-Marc Furlan sont très performantes dans les couloirs et je ne voulais pas qu’on soit pris à défaut par leurs latéraux très offensifs. J’estimais que si je ne laissais qu’un joueur dans le couloir face à une équipe qui centrait beaucoup vers des joueurs comme Mendy, bon de la tête, ça n’avait pas d’intérêt. On a gagné là-bas dans ce système puis on a enchaîné même si je sais que, sur certains postes, ce que je gagne défensivement, je le perds offensivement.

Ce changement de système, je ne l'ai pas du tout fait à contrecoeur. Il fallait montrer du pragmatisme et que j’étais capable d’évoluer aussi. Il ne faut pas rester buté dans quelque chose qui permettait de ne pas perdre mais pas de gagner non plus. J’ai perdu des joueurs offensifs, notamment des pistons, qui m’amenaient des buts et des passes. On avait aussi besoin d’un peu plus de solidité. Après, si on doit aller chercher des points en fin de match, peut-être qu’on repassera dans ce système, il faut savoir doser. Pour l’instant, je ne vois pas l’intérêt de chambouler quoi que ce soit. 

Vous avez une étiquette à l’ASSE qu’on doit assumer. On doit montrer du beau jeu, beaucoup de courses, de l’envie et gagner. Ça fait partie de notre club. On est suivi partout, presque toujours à guichets fermés à l’extérieur et tant mieux. Ça montre que les gens sont exigeants et nous, et on l’est avec nous-mêmes. J’entends, je regarde, je lis. Il y a d’autres équipes qui jouent peut-être moins bien, mais qui ont des résultats. Il faut faire le dos rond, en espérant que ce sera mieux dans le jeu avec les mêmes résultats. Mais si on atteint nos objectifs en jouant comme ça toute l’année, je ne pense pas que ça posera problème à grand monde. Sur le moment, venir au stade et voir de temps en temps pas énormément de spectacle, ou en tout cas moins que la saison dernière, ça fait aussi partie d’une saison."