Les Verts ont concédé une nouvelle défaite sur la pelouse de Sochaux ce soir (2-1). Et si le score est serré, il ne dit pas tout de la prestation très faible des hommes de Laurent Batlles qui restent relégables au terme de cette rencontre de la 11e journée.

Comme tout bon match de Saint-Etienne, il a commencé par un but rapidement encaissé sur la première frappe cadrée adverse. Petit bonus, le but est l'oeuvre improbable d'Agouzoul sur une aile de pigeon au premier poteau sur le premier corner du match devant Sergi Palencia et Jean-Philippe Krasso, spectateurs (1-0, 2e). 

Un but qui n'a pas réveillé les Verts. Hormis une frappe lointaine de Victor Lobry qui a tapé la transversale de Prévot, les Sochaliens n'ont guère tremblé.

A la reprise, même scénario. Des Verts attentistes subissent une phase de possession sochalienne pendant plusieurs secondes. Elle est conclue par Doumbia sur un centre de Sissoko (2-0, 48e).

La messe était dite et les Verts pouvaient désormais jouer face à des Sochaliens repus. Peut-être un peu vite. A la 68e minute, Ibrahima Wadji était bousculé en pleine surface par Aneba. Le défenseur, pourtant déjà averti, s'en tirait à trop bon compte. Jean-Philippe Krasso transformait la sentence (2-1, 68e).

S'en suivirent diverses occasions d'égaliser pour les Verts mais par deux fois, Lenny Pintor fut incapable de convertir les offrandes de Krasso et Lobry. Puis ce fut au tour de Mathieu Cafaro d'oublier Krasso au second poteau pour préférer l'option frappe, celle-ci fracassant le poteau de Prévot, battu.

La chance était passée et sur un ultime coup-franc, Jean-Philippe Krasso, coupable d'un léger coup de coude sur son adversaire direct, écopait d'un carton rouge en guise de conclusion parfaite à une soirée désastreuse.

Les vilains ont officialisé ce lundi la nomination de Laurent Blanc annoncée hier par la Pravda. Juste après Lenny Pintor, l'ancien libéro stéphanois devient le 56e homme qui aura défendu les couleurs des Verts et des banlieusards dans le monde pro.

En procès avec le GF38 et jouant désormais en R2 à Manival/Saint-Ismier (Isère), l'ancien Vert Yoric Ravet (33 ans) s'est confié avant-hier à So Foot. Extraits.

"Je ne pensais pas jouer en R2 cette saison. Avec Grenoble, on m’a envoyé un mail cinq jours avant la reprise pour me dire que je n’étais pas convié à l’entraînement, alors que j’avais signé une prolongation de contrat. C’est une pilule qui n’est pas facile à avaler. Ma carrière n’est pas encore terminée, on ne sait jamais ce que l’avenir réserve. Mais en l’occurrence, j’ai fait le choix de jouer près de chez moi. J’habite à côté du stade, je n’ai pas envie de faire soixante bornes pour jouer en N1 ou en N2... Aujourd’hui, j’ai une vie de famille, je pense différemment. J’ai fait une belle carrière, j’en ai profité, mais à un moment, il ne faut pas être égoïste et penser aux autres.

Le football amateur, je n’avais jamais connu ça. Dès la fin de ma formation en 18 ans nationaux, j’ai signé mon premier contrat pro au GF38 et je ne suis quasiment pas passé par la CFA. Mais en vrai, je me régale ! C’est la vraie vie. Je partage le vestiaire avec des mecs qui se lèvent et vont charbonner toute la journée pour se détendre avec un ballon le soir. C’est complètement différent du football professionnel où les trois quarts du temps, les gars sont assistés. Ils sont brossés dans le sens du poil et ils n’ont qu’à se concentrer sur le terrain. Après, il y a une raison à cela, car on cherche à optimiser la performance du joueur. Mais personnellement, je pense qu’on est entré dans un système où les chaussures des jeunes sont cirées bien trop facilement."

Rayan Boukadida, auteur de l'égalisation à 3-3

Les U17 nationaux de Patrick Moreau ont manqué hier une occasion de prendre la tête du classement devant l'AS Monaco. Une victoire à Nice, contre le Cavigal, dans les rangs desquels figurait l'ancien Vert, Israël Zemangui,  leur aurait, en effet, suffi. Mais ils sont tombés sur une valeureuse équipe qui leur a donné du fil à retordre au point qu'on peut se demander si le nul obtenu (3-3) équivaut à un point gagné ou deux points perdus. 

Le match a pourtant très mal commencé car les Niçois ont ouvert le score suite à un coup-franc repris de la tête par Luca Jourdan. (1-0, 17ème).
Avantage de courte durée, puisque l'opportuniste Quentin Prud’homme égalisait en reprenant un ballon repoussé par le gardien niçois (1-1, 20ème).
Egalité de courte durée également, puisque les Niçois reprenaient l'avantage six minutes plus tard par Raoul Youssouf. (2-1, 26ème).
Mais, encore une fois, les Verts ne se laissaient pas abattre et Djylian N'Guessan, du second poteau, égalisait de la tête sur un centre de Samy Achour. (2-2, 30ème).
Le match restait toujours très ouvert, et les défenses généreuses. Le Cavigal reprenait l'avantage dix minutes plus tard grâce à Adrien Gandolphe qui lobait Gabin Sabathié avancé.  (3-2, 40ème). C'était le score au repos. 
Les Verts avaient désormais 45 minutes pour égaliser dans une rencontre qui perdait de son intensité. Ils allaient y parvenir par le spécialiste des corners, Rayan Boukadida, qui marquait de la tête au second poteau (3-3, 63ème). Le score n'évoluait pas dans un match où les Verts, à la peine défensivement, n'ont jamais abdiqué et ont trouvé les ressources pour revenir au score à trois reprises et obtenu un nul qu'ils n'ont pas volé au vu du temps de possession nettement en leur faveur.
Au classement, les Verts restent 2èmes à 2 points de Monaco qui compte cependant un match de plus.

La composition : Sabathié - Achour, Pedro, Boukadida, Gallo - Fernandes, Mimoun (Dodote, 63ème), N’Geleka (Amougou, 56ème)- Agesilas, N’Guessan, Prud’Homme (Venière-Jusseron, 69ème). 

La réaction de Patrick Moreau (sur le site officiel) : "Je regrette que nous ayons fait pas mal de cadeaux à l’adversaire. On a couru après le score durant tout le match. Je trouve qu’on a manqué d’efficacité défensive ce qui nous a mis en difficulté. Dans le contenu, on doit faire mieux, même si on a eu énormément le ballon. Mais on se doit de mieux l’utiliser pour se créer plus de situations qui nous auraient permis de les mettre en difficulté. Pour moi, les trois buts sont évitables. Ce qui est positif c’est de ne jamais avoir lâché et d’être toujours revenus au score."

Comme l'atteste l'incontournable tableau des cartons mis à jour par notre fidèle potonaute ozzy, pas moins de 5 joueurs rateront le déplacement du 22 octobre à Amiens (actuellement 2e de L2 avec 15 points d'avance sur Sainté) s'ils mangent à nouveau une biscotte ce soir à Montbéliard : Abdoulaye Bakayoko, Benjamin Bouchouari, Louis Mouton, Lenny Pintor et Jean-Philippe Krasso.

quelques petites explications:
- en jaune avec un J, les cartons qui comptent toujours dans la période de 10 rencontres de compétition officielle pour une éventuelle suspension
- en jaune seulement, les cartons qui ne comptent plus
- en gris avec un S, la journée où le joueur purge sa suspension
- le S+ correspond à un match ferme assorti d'un match avec sursis
- en pointillé, les journées où le joueur est sous la menace d'une suspension en cas de carton jaune
- en gris, la journée où le joueur serait suspendu en cas de carton jaune lors du prochain match
- les joueurs libellés en rouge sont insuffisamment prêts ou indisponibles pour blessure

En conférence de presse, le coach sochalien Olivier Guégan s'est satisfait de disposer de toutes ses forces vives : "Tout le monde est sur le pont au niveau de l'effectif ! Il faut faire des choix et c’est un problème de riche."

Il récupère notamment son attaquant malien Ibrahim Sissoko, meilleur buteur du club avec 4 pions en 7 titularisations, suspendu lors de la défaite à Valenciennes. Attention néanmoins, le danger vient de partout dans le Doubs, avec 5 autres joueurs ayant déja marqué au moins 2 fois cette saison : Mauricio, Weissbeck, Do Couto, Kalulu et Doumbia.

Comme le souligne Opta, l'ASSE n'a remporté aucun de ses 5 matches joués à l'extérieur cette saison (en encaissant à chaque fois deux buts, ça n'aide pas...). Les Verts restent sur 12 rencontres d'insuccès hors de leurs bases. Leur dernière victoire remonte au 13 février, quand les protégés de Pascal Dupraz avaient renversé Clermont grâce à Mahdi Camara et Timothée Kolodziejczak.

La Pravda et la PQR annoncent le même 3-4-1-2 stéphanois ce soir à Bonal à une exception près au poste de piston droit : le quotidien sportif annonce la titularisation de l'ancien milieu du Standard de Liège tandis que L'Est Républicain et Le Progrès lui préfèrent l'ex-défenseur de Leganés.

Green - Briançon, Giraudon, Bakayoko - Cafaro ou Palencia, Monconduit, Lobry, Maçon - Chambost - Krasso, Wadji.

Laurent Batlles vient de publier le groupe chargé d'aller dompter les Lionceaux demain soir au stade Auguste-Bonal.

Léo Pétrot est absent, comme prévu, car légèrement blessé. Ce n'est pas pour autant que Saidou Sow (même s'il a été réintégré à l'entraînement des pros) et Gabriel Silva retrouvent le groupe. Le coach a, en effet, préféré choisir un milieu de terrain supplémentaire. Ils seront donc 7 milieux à postuler. Les jeunes Ayman Aïki et Antoine Gauthier sont victimes de la richesse de l'effectif et ne feront donc pas le déplacement.

Maysson Méité, auteur d'un doublé

Les U16 de Kevin De Jesus restaient sur un match non abouti et perdu contre Bourg en Bresse. Le déplacement d’aujourd’hui à Grenoble était l’occasion de renouer avec le succès face à un adversaire un peu en difficulté, mais qui avait donné, la semaine dernière, du fil à retordre à des vilains qui ne l’avaient emporté que par 3 à 2. La victoire des Verts par le large score de 5 à 0 n’en prend donc que plus de valeur.

Après une entame où les Verts se créent deux nettes occasions, ils vont ouvrir le score sur un penalty obtenu par Hani Guerroudj et transformé par Maysson Méité. (0-1, 34ème). Ce sera le score au repos.
En deuxième mi-temps, les Verts occupent le camp grenoblois, s'exposant aux contres adverses qu'ils gèrent parfaitement. Ils vont doubler la mise par Hani Guerroudj d’une frappe croisée du pied gauche, suite à une passe décisive de Nadir El Jamali. (0-2, 75ème).
Cinq minutes plus tard, une erreur défensive des Grenoblois permet à Nadir El Jamali, bien alerté par Noam Fajr, d’aggraver le score. (0-3, 80ème).
Peu après, situation inverse, c’est cette fois un but de Noam Fajr, bien servi par Nadir El Jamali, exploitant les failles d’une défense grenobloise aux abois. (0-4, 87ème).
La minute suivante, c’était au tour de Maysson Méité de réaliser le doublé sur un ballon qui traînait dans la surface de réparation, le gardien étant sorti maladroitement. (0-5, 88ème).

Au classement, les Verts remontent à la 5ème place, à 6 points du leader Valence et à 4 points des vilains qui seront à l’Etrat dimanche prochain.

La réaction de Kevin De Jesus : "Notre première mi-temps a manqué de tranchant pour que nous soyons dangereux dans les trente derniers mètres, même si, d’entrée nous avons eu deux grosses occasions. Notre jeu n’a pas eu suffisamment de folie, de créativité pour nous créer par la suite des occasions significatives. En deuxième mi-temps, même jouant la plupart du temps dans le camp grenoblois, nous n’étions pas à l’abri de leurs contres que nous avons, tout compte fait, bien gérés. Nous avons été patients et c’est sur la fin que nous avons fait la différence, en exploitant les erreurs de la défense adverse."

La composition : Ricignuolo – Lunetta (Gardant, 46ème), Ali Ahamada, Ruiz, Grillot (Fajr, 73ème) – Depalle, Tatuska, Guerroudj – Fajr (El Jamali, 60ème), Meïté, Poble (N.Mouton, 60ème)

Ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE (de 2018 à 2020) passé par les U19 du FC Istres (en 2020-2021) et jouant sa deuxième saison au Salon Bel Air Foot (R2), l'avant-centre Yanick Venus (20 ans) a été ce week-end le principal artisan d'un des plus beaux exploits du 5e tour de Coupe de France.

L'ex-protégé de Christophe Chaintreuil et Sylvain Gibert a en effet réalisé un doublé victorieux (2-1) contre le FC Martigues, club classé actuellement 3e de National 1 deux points derrière Concarneau et Dunkerque. C'est la première fois de son histoire que le club basé à Salon-de-Provence se hisse au 6e tour de cette compétition.

Pierre Mbemba (Photo : Thomas 99)

Décidément, les U19 de Jean-Luc Dogon continuent à souffler le chaud et le froid en ce début de saison. Après avoir failli réaliser l'exploit la semaine dernière à Monaco (3-3), on pouvait penser que la réception du SC Air Bel, excellent club formateur de la banlieue marseillaise, devait permettre aux Verts de repartir sur une dynamique de succès. Il ne fallait pas cependant oublier deux faits : tout d'abord la qualité de l'opposition mais aussi la difficulté des Stéphanois à l'emporter à domicile puisque le SC Bastia était venu glaner un point lors de la 2ème journée et l'AS Cannes l'avait emporté à l'Etrat lors de la 6ème. Et, malheureusement cette prémonition s'est vérifiée puisque le SC Air Bel s'est imposé en toute fin de match (1-2).

Le premier acte fut stéphanois. Cheikh Fall, auteur d'un triplé à Monaco, voyait son tir frôler le poteau avant qu'Enzo Mayilla ne cadre pas une reprise qui se perdait dans le ciel de l'Etrat. Cette domination allait se concrétiser à la 23ème, à la suite d'un coup-franc de Jules Mouton que Pierre Mbemba déviait légèrement, assez cependant pour que le ballon pénètre dans les cages adverses. 1-0, tel était le score à la mi-temps d'un match guère emballant.

Même si Air Bel revenait avec de meilleures intentions, les Stéphanois, dans les rangs desquels Valentin Cenatiempo avait remplacé Cédric Boustouler dans les cages, semblaient tranquillement gérer cette rencontre, manquant même de doubler la mise par Simon Cateland, bien alerté par Cheikh Fall. Dommage car quelques minutes plus tard, Air Bel égalisait (65ème) sur un tir lointain avant de marquer, à cinq minutes de la fin, un 2ème but sur une erreur de la défense, but synonyme de victoire. 

Au classement, les Verts occupent le ventre mou, à la 8ème place, à 6 points du leader toulousain.

La composition : Boustouler (Cenatiempo, 46ème) - Meyer, Kinunga, Mbemba, Makhloufi - J.Mouton (N'Gongolo, 63ème), Cateland, Gauthier - N'Joya N'Gapout, Mayilla (Guechi, 63ème), C.Fall

La réaction de Jean-Luc Dogon (sur le site officiel) : "C’est insuffisant ! On a eu un peu de maitrise en première mi-temps, on mène d’ailleurs 1-0. À la pause, on les met en garde en leur disant qu’il ne faut rien lâcher. Puis on fait une très mauvaise entame de deuxième mi-temps. Ça s’est effrité au fur et à mesure. On n’a pas senti une équipe, des joueurs mobilisés ensemble. Il fallait faire un peu plus individuellement et collectivement. On s’est fait punir assez logiquement. C’est très décevant. Je ne sais pas si j’ai fait les bons choix, je vais aussi analyser tout ça. Ce qui me gêne c’est plus l’état d’esprit"

Selon Opta, Benjamin Bouchouari est impliqué dans 6 actions construites ayant amené à un but cette saison, plus que tout autre joueur de L2.

Ouest-France rapporte aujourd'hui les propos tenus par l'entraîneur rennais Bruno Genesio, qui s'apprête à vivre son 4e derby contre les Canaris.

"Sur un derby, par expérience, il n’y a pas de classement, pas de dynamique. Ce sont des matches à part. Beaucoup de choses se passent dans l’envie, la motivation, l’agressivité, donc je sais que ce sera un match difficile. Tous les matches contre Nantes, depuis que je suis arrivé, ont été très serrés, très tendus.

La rivalité avec le FC Nantes, moi je la ressens au Stade Rennais. Peut-être pas autant qu’à l'Olympique Lyonnais  quand on affrontait l'AS Saint-Etienne. Cela me semble moins ancré mais j’entends quand même le même genre de réflexion que lorsqu’à Lyon, on jouait nos amis stéphanois."

Les vilains n'ayant pris qu'un point (avant-hier au Cochonou Stadium contre le promu toulousain) lors de leurs cinq derniers matches, leur entraîneur a été limogé selon ESPN. D'après la Pravda, c'est Laurent Blanc qui devrait lui succéder. Viré d'Al-Rayyan (Qatar) il y a huit mois, l'ancien libéro stéphanois avait failli s'asseoir sur le banc des banlieusards il y a trois ans mais il s'était vu préférer Rudi Garcia (actuel coach d'Al Nassr en Arabie Saoudite). Pour rappel, Laurent Blanc était déjà pressenti il y a six mois pour succéder à Peter Bosz et un certain Laurent Batlles figurait alors sur la short-list de Jean-Michel Aulas selon le quotidien sportif...

Président du FC Metz (10e de L2) qui compte actuellement 6 points d'avance sur les Verts malgré sa 5e défaite de la saison concédée hier en Gironde [Sainté n'a perdu "que" 3 matches, ndp2], Bernard Serin (72 ans soit 5 de moins que le doyen Roland Romeyer) s'est confié au quotidien Luxemburger Wort. Extraits.

"Lors des relégations de Saint-Étienne et de Bordeaux, les médias nationaux ont parlé de la descente de deux monuments du football français. Et Metz là-dedans ? Il faut être lucide, on n'a pas le même palmarès et la même histoire que ces deux clubs. Saint-Etienne, c'est dix titres de champion de France et des aventures européennes; Bordeaux, lui, compte six sacres. À Metz, qu'avons-nous? Deux Coupes de France en 1984 et 1988 et notre dernière finale date de 1999 en Coupe de la Ligue..."

Dans la dernière édition du Progrès, Laurent Batlles fait le bilan de la saison de l'ASSE après 10 journées. Extraits.

"Les coups de pied arrêtés sont un problème. Par exemple, on a tiré 53 corners (deuxième plus haut total de L2) et on n’a tiré que cinq fois au but, le tout sans marquer. Concernant l’aspect offensif, on est dans le haut du tableau sur les passes réussies (5^e ), tirs (4^e ) et expected goal (3^e ). Ce sont des choses intéressantes, qui prouvent que l’on n’est pas la meilleure attaque pour rien. Après, défensivement, beaucoup de choses sont à améliorer. On a subi 40 tirs cadrés (12^e ) pour 19 buts encaissés. Il faut aussi relativiser cela car on a souvent joué en infériorité numérique en début de saison, notamment face au Havre.

En termes de jeu, on a surtout regardé les alignements, les sorties de ballon, les joueurs entre les lignes… Un autre axe de progression consiste, lorsqu’on joue haut, à mieux défendre et couper les actions. Ce sont des choses qui nous font défaut. Le reste concerne des placements, des choses à amener dans les couloirs…  Sans nos trois points de pénalité, on serait treizième. Avec les détails à régler, on aurait pu aller chercher trois voire quatre points en plus. C’est ce qu’il nous manque même s’il ne faut pas croire qu’on pourrait être en haut. Dans ce qu’on propose, je pense qu’on est dans le vrai même si on doit s’améliorer dans beaucoup de domaines.

La base, c’est le classement et prendre des points. L’environnement va dire aux joueurs qu’ils jouent bien, sauf que tu ne prends pas de points, ça me prend la tête. Je leur ai dit qu’on n’était pas là que pour se dire à la fin des matches : “Ah oui super, on a bien joué”. Franchement, c’est dur d’entendre ça quand tu as perdu. J’ai envie que les gens prennent du plaisir mais qu’on gagne des matches. Le classement est affiché en gros dans le couloir pour que tout le monde prenne conscience où on est situé. Les joueurs et le staff.  J’en ai marre qu’on me dise « ça joue bien ». Ça joue bien mais voir du jeu, c’est aussi gagner des matches."

5e de L2, le VAFC compte actuellement 11 points d'avance sur l'ASSE en ayant encaissé 10 buts de moins que les Verts tout en ayant joué un match de plus (remporté hier sur le terrain du Paris FC que Sainté recevra la prochaine journée). Si le poste de gardien fait débat dans le Forez depuis l'éviction de Stéphane Ruffier, il fait l'unanimité dans le Hainaut depuis que Jérémie Janot est revenu dans sa ville natale.

Après avoir entraîné Jérome Prior (meilleur gardien de la saison de L2 (2019-2020) et Lucas Chevalier (l'un des grands artisans du maintien de Valenciennes la saison passée), l'ancien chouchou du Chaudron fait du très bon boulot avec Gauthier Larsonneur, qui a réussi à Charléty sa 5e clean sheet de la saison (Matthieu Dreyer en a réalisé deux et Etienne Green cherche toujours sa première).

L'entraîneur des gardiens du VAFC s'est confié hier dans La Voix du Nord.

"Avant chaque match, j'ai toujours 3 ou 4 heures de vidéo du gardien adverse. Sur plusieurs saisons, ça commence à faire pas mal. Je suis la L1, la L2 et je regarde aussi le National. Mon premier critère, il est sportif. Des bons gardiens, il y en a beaucoup, mais je cherche un joueur libre, jeune, à gros potentiel et surtout qui s'adapte aux qualités et aux défauts de notre système défensif : les 4 défenseurs, les 2 numéros 6 et les joueurs susceptibles de s'intégrer.

Je promets à mes gardiens de la sueur et du travail. Je leur dis : "A chaque fois que j'ai pris un gardien, je l'ai relancé." Avec moi, ils vont se régaler, progresser, s'épanouir. Ils vont flamber. Ils savent que je donnerai tout pour eux. Ma philosophie, c'est que s'ils sont bons, c'est grâce à leur travail. Et s'ils ne sont pas bons, c'est de ma faute, je n'ai pas donné les bonnes infos, pas assez travaillé."

Dans la Pravda du jour, Patrice Garande (61 ans) revient sur sa carrière de joueur. Extraits.

"Le joueur le plus fort avec lequel j’ai joué joué ? Andrzej Szarmach, à Auxerre. C'est un immense buteur, qui m'a pris sous son aile quand il est arrivé. Il y a eu aussi Jean-Marc Ferreri. Sinon, Jorge Burruchaga et Loïc Amisse, à Nantes, Mustapha El Haddaoui, à Saint-Étienne, et Laurent Blanc, à Montpellier.

Le plus drôle ? Laurent Paganelli, au centre de formation de Saint-Étienne, était un phénomène. Il n'avait jamais de fringues : tu lui prêtais un jean, il te le rendait écrit, partout ! Le plus fou ? Pascal Françoise, à Saint-Étienne, était fou complet. Avant les matches, il buvait un petit verre de Calva... et il n'avait peur de rien sur un terrain.

Mon plus gros coup de gueule ? À Saint-Etienne, Robert Herbin, qui ne parlait pas beaucoup, me convoque dans son bureau, en début de saison (1988-1989). Il avait décidé de sortir Jean Castaneda, mon meilleur ami, pour le remplacer dans le but, par Jean-Pascal Beaufreton. Je lui ai dit que je n'étais pas d'accord. On a eu une discussion assez animée.

L'entraîneur qui m’a le plus influencé ? Il y en a trois. Guy Roux est venu me chercher à Orléans et j'ai appris mon métier avec lui. Sa rigueur ne me dérangeait pas. Ensuite, je me sers de plein de trucs de Coco Suaudeau : la culture du déplacement, du temps, de l'espace, la relation à trois... c'était fantastique. Avec Herbin, c'était autre chose, le dépassement de soi. C'était un taiseux, très difficile d'accès. Mais c'était un monument.

Mon plus grand regret ? Le premier est d'avoir quitté Saint-Étienne. Si j'avais pu, j'y aurais fini ma carrière. Je n'ai jamais retrouvé ce que j'avais et j'ai mis beaucoup de temps à m'en remettre. Le second est de ne pas avoir atteint la barre des 100 buts en L1. Quand je signe à Sochaux, c'est pour passer cette barre, mais Sylvester Takac ne m'a pas fait jouer.

Un transfert qui aurait pu se faire ? J'ai failli aller à Lyon. Je vais voir un match à Gerland pour rencontrer Bernard Lacombe, qui était directeur sportif (D2, saison 1988-1989) et qui souhaitait me faire venir avec Castaneda. En repartant, j'ai été pris à partie par une trentaine de supporters, qui m'ont suivi jusqu'à ma voiture, me traitant de « Stéphanois » ... Et Raymond Domenech, alors entraîneur, avait déclaré que Lyon n'était pas la poubelle de Saint-Étienne !"

Dans la continuité du match contre Ain Sud, les réservistes stéphanois ont battu 2-1 ce samedi en match amical la réserve de l’OM, 10ème du groupe Corse-Méditerranée de N3. 

Motivés par ce match amical contre une réserve de L1, les Verts ont  exercé un pressing durant les 90 minutes. Jibril Othman a logiquement ouvert le score sur une passe de Karim Cissé à la suite d’une action bien construite. Malgré plusieurs occasions, Sainté n'a pas réussi à faire le break. Contre le cours du jeu, les Marseillais égalisent sur un coup franc direct qui était évitable. La mi-temps est sifflée sur le score de 1-1.

Mais l'ASSE a continué à avoir la possession du ballon et à se créer de réelles occasions. Sur un des nombreux temps forts de la seconde mi-temps, Karim Cissé dribble 3 joueurs et le gardien marseillais pour marquer le second but. 

L’Olympique de Marseille ne reviendra pas au score.

La compo  : Boustouler- Namri, Djile, Owusu, Bladi- Gabard( c)- Maiga, (Mukanya, 75') Ahm. Sidibe (Sahraoui, 46') - Abd. Sidibe (Saban, 65"), Othman (Edmilson Correia), Cissé.

La réaction de Razik Nedder:

"Nous sommes satisfaits du contenu de notre rencontre… Lors de notre dernier match amical contre Montpellier, nous étions déçus de notre prestation. Nous n’avons pas été bons et surtout nous n’avons pas montré grand chose… Beaucoup de joueurs étaient en phase de reprise…Aujourd’hui contre une réserve d’une équipe pro, nous avions à cœur de faire un match plein… C’est ce que les garçons ont fait, nous avons bien fait circuler le ballon… Nous avons mis de la qualité technique et fait mal à notre adversaire… Nous les avons empêché d’avoir du temps de jeu… Nous prenons l’avantage sur un superbe but de Karim Cissé qui dribble 3 joueurs et ensuite le gardien pour marquer dans un but vide… Ensuite nous avons alors mis le pied sur le ballon… Nous n’avons jamais été inquiétés durant la seconde mi-temps.  

Je suis satisfait du contenu car nous avons bien joué. C’est important de gagner des matchs et comme le contenu a été à la hauteur de ce nous avions décidé de faire… Depuis plusieurs matchs nous progressons et aujourd’hui nous avons réussi à hisser notre niveau de jeu… Il nous manque encore le côté tueur devant le but, de l’efficacité pour bonifier nos temps forts… Ce que nous avons réussi à faire contre Ain Sud  et nous l’avons reproduit contre l’OM. Nous allons continuer à travailler ainsi pour essayer de faire une série… Aujourd'hui le match contre une réserve de L1 a fait plaisir aux garçons qui n’ont pas pris cette rencontre comme un match amical. Nous voulons continuer à gagner et c’est de bon augure avant la réception de Clermont Foot la semaine prochaine. Cette rencontre va être un bon match… Pour mon anniversaire [Razik a 36 ans, ndp2] , l’équipe m’a fait plaisir"

Le Puy Foot 43 (National) s'est imposé ce soir à Montluçon (National 3), dans le cadre du 5ème tour de la Coupe de France, sur le large score de 7 à 0. Maxence Rivera y est allé de son but à la 36ème minute. Le site officiel de la FFF lui attribue même un doublé ! Sami Belkorchia, un ancien Vert, figurait dans la défense ponote.
A noter que, dans les rangs montluçonnais, la présence d'un certain Jonathan Perot, lui aussi un ancien du centre de formation de l'ASSE, âgé aujourd'hui de 35 ans. Bel exemple de longévité et de fidélité, puisqu'il est à Montluçon depuis 2007. 

Même les plus indécrottables optimistes des supporters stéphanois peinent à croire à une remontée directe des Verts. Selon Opta, jamais sous l’ère de la poule unique, en 71 cas, une équipe n’a été promue en Ligue 1 en affichant 8 points (maigre total actuel de l'ASSE) ou moins après 10 journées. Quand on sait qu'en plus cette saison seuls les deux premiers montent, la mission semble impossible pour les hommes de Laurent Batlles, qui ont ce soir 15 points de moins que Bordeaux et Amiens...

Nassim Ouammou, buteur ruthénois à Pau en cette 11ème journée

Les leaders bordelais de David Guion , décisifs dans le temps additionnel de chaque période ont remporté une victoire flatteuse (2-0) sur le FC Metz où Habib Maïga est sorti à 10 minutes de la fin.
Le capitaine Mathieu Debuchy a conduit son équipe de Valenciennes à la victoire (0-1), au stade Charléty, contre le Paris FC de Thierry Laurey et Morgan Guilavogui.
Alpha Nelson Sissoko était titulaire dans le onze de Quevilly Rouen qui a battu Nîmes Olympique (3-1).
Les Hauts-Savoyards d'Annecy, emmenés par Vincent Pajot, l'ont emporté largement à Guingamp (0-4). Romain Spano, entré à la 72ème, a délivré deux passes décisives avant marquer le dernier but dans le temps additionnel.  
Rodez Aveyron Football où Nassim Ouammou a inscrit le 2ème but a été rejoint in-extremis (2-2) par le Pau FC de Didier Tholot et Henri Saivet. 

Loris Nery (Grenoble), Pierrick Cros (Laval), Tyrone Tormin et Dylan Durivaux (Niort), Setigui Karamoko (Paris FC) n'étaient pas sur les feuilles de leur match.

Ayant claqué 7 pions cette saison mais n'ayant plus trouvé le chemin des filets depuis son quadruplé du mois d'août contre Bastia, Jean-Philippe Krasso n'est plus seul en tête au classement des buteurs de la L2. Le numéro 17 des Verts a été rejoint aujourd'hui par l'attaquant nigérian Josh Maja, qui a ouvert le score sur un penalty offert par Pierre Legat. Décidément très vernis avec l'arbitrage (Laval s'était vu refuser lundi un but pour un hors jeu imaginaire puis un péno pourtant évident), les protégés de David Guion conservent leur place de leader et comptent ce soir 15 points d'avance sur l'ASSE....

[📺 LIVE] 🇫🇷 #FCGBFCM
⚽ Penalty ou pas pour Bordeaux ? En tout cas, Maja transforme avec de la réussite !#beINLigue2 pic.twitter.com/HuJQu2ZISw

— beIN SPORTS (@beinsports_FR) October 8, 2022

(Photo : Thomas 99)

Pour les U15 de Jean-Philippe Primard, c'était, cet après-midi, le derby ligérien en terre andrézienne, un match évidemment particulier qui mettait aux prises une équipe stéphanoise qui monte en puissance et une équipe d'Andrézieux qui, certes, n'affichait qu'une victoire mais qui, à sa décharge a rencontré deux formations du quatuor de tête, Bourg et Saint-Priest. Les Stéphanoisl'ont emporté logiquement sur le score de 3 à 1, score acquis au repos d'un premier acte bien abouti.

Ce derby ne pouvait pas mieux commencer pour les Stéphanois qui marquaient dès l'entame. Sur une action côté droit, Brandon Nativoha, dos au jeu, faisait une talonnade en profondeur pour Sacha Poyet qui entrait dans la surface et centrait en retrait, au point de penalty, pour Jules Patry dont la reprise, sans contrôle, de l'intérieur du pied, terminait au ras du poteau. (0-1, 3ème).
Quelques minutes plus tard, un penalty imaginaire était accordé à Andrézieux, pour un soi-disant pied levé sur un dégagement de la défense verte et le score revenait à la parité. (1-1, 11ème). 
La réaction était immédiate : alerté par un ballon en profondeur, Tom Teillol transmettait par dessus le défenseur à Sonny Yvars qui faisait un bon contrôle et adressait une frappe croisée au ras du poteau. (1-2, 15ème).
A la demi-heure, les Verts faisaient le break : Jules Patry décalait, côté droit, Brandon Nativoha, lequel repiquait vers l'intérieur pour enrouler une frappe victorieuse du gauche. (1-3, 31ème). C'était le score à la mi-temps, et il concrétisait la main-mise des Verts sur le match. 

Après le repos, Andrézieux revenait en mettant plus d'intensité dans le jeu et inquiétait la défense verte à deux reprises. Le jeu stéphanois était moins huilé, la maîtrise moins affirmée et le score n'évoluait plus même si un pénalty aurait pu être sifflé pour une faute sur Sonny Yvars. Au classement, les Verts se retrouvent à la 2ème place, ex-aequo avec les vilains et Bourg, à un point du leader Saint-Priest qui viendra les défier dimanche prochain, à l'Etrat.

La composition : Colombet - Favier, Mical, Maisonneuve, Granier - Eymard (Poyet, 60ème), Poyet (Charros, 40ème), Yvars (Aïni, 40ème) - Nativoha (Ploton, 40ème), Patry (Yvars, 60ème), Teillol (Nativoha, 49ème).

La réaction de Jean-Philippe Primard : "Nous avons fait une bonne première mi-temps et avons ouvert le score très rapidement. La maîtrise technique était satisfaisante et nous n'avons pas été trop inquiétés défensivement. Le score de 3-1 à la mi-temps concrétisait ce bon premier acte. Andrézieux est revenu après le repos avec un esprit plus agressif, dans le bon sens du terme. Nous avons eu plus de mal à ressortir les ballons et notre prestation a été un peu brouillonne , avec des pertes de balle inhabituelles qui ont donné à notre adversaire deux grosses occasions qui se sont terminées au ras du poteau et juste au-dessus de la barre. Cette deuxième mi-temps a été plus équilibrée, et pas satisfaisante à mon goût. Nous avons fait ce qu'il fallait en première, mais n'avons pas su continuer sur cette dynamique et avons perdu un peu la maîtrise. Nous devions faire mieux, nous avons cependant su rester sérieux et motivés pour l'emporter " 

Quant aux U14 de Frédéric Dugand, ils ont été accrochés par leurs homologues d'Andrézieux (1-1). Ils rétrogradent à la deuxième place, à deux points du leader sanpriod qu'ils recevront la semaine prochaine.
La composition : Bouyahyaoui - Akil (Ducreux, 15ème), Lengi, Comblet, Marliac - Thouilleux, Guechir, Mallard - Shabani Pont (Lourari, 30ème), Royet (Terrat, 30ème), Piskor.

L'ancien bombardier stéphanois Anthony Modeste s'est illustré ce soir à Dortmund lors du choc de la 9e journée de Bundesliga qui opposait le Borussia au Bayern. Entré en jeu à la 70e minute alors que alors que son équipe était menée 2-0, le fils de Guy a délivré une passe décisive avant d'arracher l'égalisation de la tête à la 95e devant un mur jaune en ébullition et un Oliver Kahn en rage !

ABSOLUTE SCENES! 🤯#DerKlassiker | #MD9 | #Bundesliga pic.twitter.com/nBVhNIFJck

— Bundesliga English (@Bundesliga_EN) October 8, 2022

Ancien joueur de l'ASSE et du FC Sochaux Damien Perquis compare les deux clubs dans L'Est Républicain.

"Ce qui se ressemble, c’est la population du stade. Plutôt des gens qui travaillent à l’usine et qui vivent comme une échappatoire le fait de venir au stade pour encourager leur équipe. Après, l’ambiance est très différente. À Sochaux, quand le stade Bonal est plein pour les matchs importants, cela fait aussi du bruit, comme on le voit aujourd’hui en Ligue 2. Mais Geoffroy-Guichard, c’est une ferveur à part. Sochaux a été un club marquant dans ma carrière. Saint-Étienne, moins. J’ai toujours été fan de l’ASSE quand j’étais petit et c’était un rêve d’y jouer. Cela s’est mal passé et le rêve a tourné au cauchemar, par contre, quand tu joues pour Saint-Étienne, tu te sens porté par un truc, ça transcende."

L'occasion de relire l'entretien que l'ex-défenseur nous avait accordé il y a une dizaine d'années.

"Parfois dans la vie, se prendre des claques ça fait du bien. On en a pris une belle à Saint-Etienne, on ne pouvait que repartir de l'avant. On ne commet plus les erreurs que l'on pouvait commettre, ou alors elles sont rattrapées par un coéquipier, ce qui n'était pas le cas auparavant" a déclaré le défenseur bastiais Joris Sainati dans Corse-Matin.

Depuis sa manita prise à Geoffroy, le SCB, qui risque de voir son élan stoppé ce soir au Havre, n'a pas encaissé le moindre pion et a chopé 10 points sur 12. De son côté l'ASSE n'a glané que 5 points et a pris 6 buts. Le club corse compte actuellement 2 fois plus de points que l'ASSE (16 contre 8) alors que l'ASSE était revenu à 3 longueurs des protégés de Régis Brouard grâce à un Jean-Philippe Krasso en feu...

Les Maures sont loin d'être morts et le constat vaut aussi pour l'AC Ajaccio d'Olivier Pantaloni et Jordan Galtier, qui se sont imposés en fin d'après-midi au Vélodrome malgré l'ouverture du score de Dimitri Payet (auteur de son premier but de la saison) et les absences de Romain Hamouma (souffrant d'une inflammation au ménisque) et de l'ex-futur Vert Yoann Touzghar (de nouveau forfait pour blessure).

Buteur contre Ajaccio avec l'OM, Dimitri Payet a atteint la barre des 100 buts en championnat comme le rappelle la Pravda.

Au total, le Réunionnais aura marqué 5 buts avec Nantes, 19 avec Sainté, 18 avec Lille et 58 avec l'OM. Dans le détail, 79 ont été marqués du pied droit, 18 du gauche et 3 de la tête. Payet aura marqué seulement 6 fois sur pénalty et 16 sur coup-franc, dont un qui restera particulièrement en mémoire des supporters stéphanois !

Angelo Lemb (photo de Thomas 99)

Angelo Lemb, 17 ans (il est né le 18/03/2005) était arrivé chez les Verts en 2020, après avoir opéré à l'US Villejuif, au CFF Paris, et enfin au FC Montfermeil.
Non conservé par l'ASSE en juin dernier, à l'instar d'Israël Zemangui, Thym Gory Makengo, Lorenzo Cerutti, Maxime Gaudry, Illan Ramirez et Terry Germany, il a cependant trouvé un point de chute, à savoir le centre de formation du SCO Angers dirigé par Abdel Bouhazama. Il fait donc le même chemin que Habib Koné et Gérard Bangoura. 
Angelo Lemb, U19 1ère année, n'a pas encore été titularisé en championnat, mais entre en jeu régulièrement.