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Tout le monde dort, on ne fait pas les efforts

16/10 08:47

Navré par le triste spectacle auquel il a assisté hier après-midi dans le Chaudron, l'ex-adjoint de Galette Alain Blachon pointe le manque de détermination des Verts dans la dernière édition du Progrès.

"Ce n’est pas un problème de système. C'est l’état d’esprit, le manque de volonté dans l’agressivité, les impacts. Tu ne gagnes pas un duel, tu ne gagnes pas les deuxièmes ballons. Tout le monde dort, personne ne se replace. On ne fait pas les efforts. Or, la détermination, c’est ce qui fait la différence en Ligue 2. Sur l'ouverture du score, ce n’est pas Etienne Green le plus coupable, tout le monde doit faire mieux. Sur le second but, il y a un problème d’anticipation. Le ballon est dans notre surface de réparation. On doit se jeter comme des morts de faim pour le dégager. On est toujours en retard !"

Puel revient sur la fin de son aventure stéphanoise

16/10 08:34

Dans son autobiographie Libre parue il y a trois jours aux éditions Solar, Claude Puel revient sur la fin de son aventure stéphanoise. Extraits.

"Le mois de janvier 2021 voyait Xavier Thuilot nous quitter. J’avais conditionné ma venue à sa prise de fonction en tant que directeur général. Je pressentais la difficulté de la tâche et j’avais besoin de quelqu’un de compétent et solide à mes côtés. Former un duo pour redresser le club et mener un tel retournement de modèle n’était pas un luxe. Malheureusement, Xavier ne pourra jamais travailler sereinement, avec les coudées franches, pour les responsabilités qui lui incombaient. Il n’a jamais été accepté en tant que tel et son action a toujours été scrutée et contestée. Il était un sujet de tensions entre dirigeants, l’un pensant que l’autre avait voulu l’imposer. Il n’en était rien, bien sûr. Je perdais mon équipe en plein milieu du gué. Il était remplacé quelques mois plus tard par Jean-François Soucasse, disponible après avoir œuvré de longues années à Toulouse. Je ne le connaissais pas (…) Le feuilleton de la vente, sans cesse alimenté, où s’affichaient toujours plus de prétendants en mal de projecteurs et de publicité à bon compte ajoutaient inquiétude et questionnement, voire colère dans notre environnement.

J’avais eu jusque-là avec les supporters une relation sincère. Ils avaient dans un premier temps été séduits par le projet et, par la suite, compréhensifs par rapport à notre situation et à notre manque de moyens. J’ai toujours essayé d’avoir un discours vrai avec eux, de ne pas transfigurer les faits lors de nos rencontres et de nos échanges. Puis la donne s’est soudain inversée. Quel a été l’élément déclencheur ? En une quinzaine de jours, je n’étais plus la personne appropriée. La « réception » organisée par nos supporters à l’aéroport pour notre retour après un match nul à Metz, avait sûrement définitivement acté, dans l’esprit de Jean-François Soucasse notamment, mon départ. Il n’était pourtant pas bien loin le temps où il me confiait que sans ma présence il ne serait jamais venu à l’ASSE, ou que j’étais la personne idoine pour un tel projet.

Sa seule interview, diffusée sur une radio locale, à vocation de calmer une frange de supporters, ne laissait pas place à l’équivoque. J’étais ramené à ma simple condition d’entraîneur responsable du simple résultat à venir et non plus la caution d’un projet à mener. Pour lui et les dirigeants, la pression n’était sûrement plus supportable. Je quittais le club accompagné de Jacky Bonnevay au bout de la 17e journée de championnat, à une peu reluisante dernière place, il est vrai, mais à deux points seulement du premier non relégable, alors qu’il restait 21 matches à jouer. Cette situation que j’’avais pu connaître, à Lille et à Nice, bien que périlleuse ne m’était donc pas étrangère. Mon action, qui était de permettre au club de faire face à son endettement en essayant de réduire la masse salariale, en développant des actifs et des jeunes joueurs de la formation, tout en maintenant bien sûr l’ASSE dans l’élite, n’était plus d’actualité.

Je crois aux vertus du travail, à l’entretien et à la continuité d’un projet de jeu et de développement quand le manque de moyens ne permet pas d’autres alternatives. Les deuxièmes parties de saison sont, en général, bien plus probantes et révèlent les progrès individuels et collectifs. C’était le cas l’année précédente, lorsque nous avions terminé au milieu du classement. Garder le cap, malgré les aléas et les difficultés de parcours, est toujours un socle sur lequel s’appuyer pour avancer. Dès mon intronisation, l’étude de la situation de l’ASSE ne me laissait pas de doutes. J’étais en « mission ». J’étais prêt. Prêt à me battre contre toute cette adversité. Mais malheureusement, Xavier parti, je n’avais plus ce soutien indispensable dans cette épreuve."

Stevens Leleux dans l'effectif du MYF

16/10 00:42

Certains sites n'avaient pas hésité à affirmer qu'il avait quasiment signé au FC Sochaux. 

Que nenni ! Stevens Leleux, 21 ans, ancien du centre de formation de l'ASSE, laissé libre cet été, s'est engagé avec le MYF (Moulins Yzeure Foot) qui est lanterne rouge en National 2, mais qui a battu il y a deux semaines la réserve du FC Lorient.

Stevens Leleux a effectué, ce soir, ses débuts officiels, à l'occasion du 6ème tour de la Coupe de France qui a vu Moulins Yzeure se faire sortir (1-1, 3-2 tab) par Cournon Auvergne FC, club de R2. 
La semaine dernière, il était remplaçant dans le match qui avait vu son équipe l'emporter (1-1, 6-5 tab) face à  l'AS Domérat de Sidy Sagna

Stevens Leleux est arrivé à l'ASSE en 2012, à l'âge de 11 ans, et a donc passé 10 ans chez les verts. Il a remporté la Coupe Gambardella en 2019, sous la direction de Razik Nedder Cette même année, il avait participé à des rassemblements de l'équipe de France U19.

Les anciens Verts en Ligue 2 (J12)

15/10 22:21

Les Verts, battus à domicile (0-2) par le Paris FC de Thierry Laurey et Morgan Guilavogui, remplacé à la 75ème, sont plus que jamais dans la zone de relégation, dans laquelle figure également le Rodez Aveyron, de Nassim Ouammou (averti et remplacé à l'heure de jeu) qui a toutefois tenu en échec (1-1) le co-leader provisoire havrais. 
Maladroits, le FC Metz, où Habib Maïga a joué toute la rencontre, et le FC Sochaux se sont quittés sur un nul (0-0). Les Sochaliens sont en tête du classement en attendant le match des Bordelais à Bastia. 
Alpha Nelson Sissoko était titulaire dans l'équipe de Quevilly Rouen Métropole qui a obtenu le nul (0-0) à Dijon.
Henri Saivet et les Palois de Didier Tholot réalisent la bonne opération en s'imposant (0-2) à Annecy où Vincent Pajot était titulaire. Romain Spano, entré à l'heure du jeu, n'a pas réussi à redresser la barre pour les Hauts-Savoyards.
Les Grenoblois de Vincent Hognon l'ont emporté (0-3) à Niort, laissant les Chamois à la dernière place et permettant ainsi d'éviter la lanterne rouge aux Verts.
Le Valenciennes FC du capitaine Mathieu Debuchy (photo) a battu Guingamp et grimpe à une belle 5ème place.

Les U15 ont le dernier mot contre les Sanpriods

15/10 21:13


Brandon Nativoha, passeur et buteur sur penalty. (Photo : Thomas 99)

Victoire 2-1, cet après-midi à l'Etrat, des U15 de Jean-Philippe Primard, des U15 certes privés de Noam Aïni, Tom Teillol, Sacha Poyet et Kélyan Granier mais le moins que l'on puisse dire c'est que ce ne fut pas aisé. Il faut dire que l'adversaire n'était pas venu en victime expiatoire et qu'il a montré qu'il n'occupait pas par hasard la place de leader.

Les Sanpriods sont les maîtres du jeu pendant les vingt-cinq premières minutes, monopolisant le ballon, et ouvrant logiquement le score à la 16ème minute : sur un ballon dégagé suite à un corner, la défense stéphanoise sortant sur le ballon, oubliait un attaquant adverse placé à l'opposé qui, à la réception d'un centre, lobait Alexis Colombet, de la tête, après un rebond. 
Les Verts n'allaient pas tarder à réagir, à regagner les duels et à retrouver un peu leur jeu collectif. Ils allaient être récompensés à la 31ème minute : Brandon Nativoha récupérait un ballon côté gauche, débordait, et plaçait un centre, bien appuyé, au sol dans les six mètres que Sonny Yvars s'empressait, de près, de glisser au fond des filets.  
Les Verts repartaient, après le repos, avec les mêmes intentions et prenaient l'avantage à la suite d'un corner sur lequel Lucas Mical se faisait bousculer et se voyait octroyer un penalty, peut-être un peu sévère, que Brandon Nativoha convertissait en but à la 52ème. 
Les Verts réussissaient à garder cet avantage, mais avaient du mal à se montrer dangereux, restant sous la menace d'attaquants adverses rapides qui se sont créés plusieurs occasions.  

La composition : Colombet - Favier, Maisonneuve, Mical, N.Mouton - Eymard, Charros, Yvars (N.Moulin, 70ème) - N.Moulin (Ploton, 40ème), Patry (Chakroun, 40ème), Nativoha (Patry, 70ème)
 
La réaction de Jean-Philippe Primard"Le match a été très difficile, face à une très belle équipe de St-Priest, comme on s'y attendait, qui nous a privés de ballon pendant les vingt-cinq premières minutes. Ce ballon, nous le perdions trop rapidement, nous n'étions pas présents dans les duels, par manque d'agressivité, nous n'étions pas entrés dans cette rencontre. St-Priest a logiquement ouvert le score. Nous avons ensuite bien réagi à partir de la demi-heure de jeu, entrant véritablement dans les duels, dans le match tout simplement. Avec plus de possession, nous avons retrouvé notre jeu collectif. Cela se concrétisera au tableau d'affichage. Il fallait confirmer cette embellie après le repos. C'est ce que nous avons fait : nous étions là dans l'engagement et l'état d'esprit mais techniquement, nous avons eu plus de mal, éprouvant des difficultés à nous créer des occasions. Nous prenons l'avantage à la suite d'un penalty suite à un corner. Le jeu s'est par la suite équilibré mais nous sommes restés sous la menace du jeu en profondeur de nos adversaires. Nous avons su garder, grâce à un état d'esprit irréprochable, cet avantage face à une très belle équipe. Victoire certes, mais j'attends mieux en qualité de jeu et en terme de contenu. "  

On a les armes pour battre tout le monde

15/10 20:30

Juste avant de purger le premier de ses trois matches ferme de suspension, le meilleur buteur de la L2 Jean-Philippe Krasso s'est confié à Prime Video. Extraits.

"En termes de statistiques en tout cas, je vis la meilleure saison de ma carrière. J’ai toujours eu confiance en moi mais je fonctionne mieux dans une équipe où le coach ou en tout cas les joueurs me font confiance. Je pense que je suis arrivé un peu sur le tard, c’était une question de mental. Le plus beau de mes huit buts ? Celui de QRM où je fais un petit festival. Le projet, c’était de remonter en deux ans. Là, maintenant, on pense déjà à sortir de la zone rouge pour nous donner un peu d’air. Après, rien n’est impossible ! On peut faire des séries, on a les armes pour faire des séries. Chaque match a son histoire. On a l’équipe pour gagner contre tout le monde. Il n’y a pas d’équipe où on se dit "on va jouer contre eux, c’est mort". 

Jouer en sélection de Côte d’Ivoire, franchement, c’était incroyable. Ça a fait vraiment la fierté de ma famille. Mes deux parents sont Ivoiriens, ils viennent quasiment du même village. Ils ont quitté le pays, ils sont venus ici pour nous offrir une meilleure vie. C’est ma manière un peu de leur rendre, de leur dire un peu merci. J’ai fait des bons trucs pour arriver là-bas, et en fait quand on arrive là-bas on voit qu’il y a un écart avec certains joueurs. En fait ça motive. Moi je suis arrivé là, il faut essayer de rester là. Il y a encore beaucoup de travail pour essayer d’atteindre le niveau de certains joueurs de cette équipe. Maintenant que je suis en Ligue 2, il faut que je sois bon en Ligue 2. On verra où l’avenir me portera."

 

Saint-Etienne est une très bonne équipe

15/10 18:19

Après chaque défaite des Verts, l'adversaire met en exergue la qualité de Sainté. Thierry Laurey n'a pas dérogé à ce rituel au micro de beIN Sports.

"On n’a pas paniqué, on maîtrisait le rythme du jeu, le ballon. On a encore des problèmes d’efficacité, on aurait dû ouvrir le score plus tôt. On est à 0-0 à la mi-temps puis ça tourne du bon côté. Collectivement, c'est certainement l'un des meilleurs matches qu'on ait fait. Parce que quoi qu'en disent certaines personnes, Saint-Etienne est une très bonne équipe, notamment sur le plan offensif. On se méfiait de cette équipe, on la savait très dangereuse offensivement. On a été efficaces en seconde période, on marque à 10 mais on commet encore des petites erreurs qui peuvent nous pourrir le match à la fin."

La très bonne équipe de Saint-Etienne, qui a conforté son statut de plus mauvaise défense de L2 (23 pions encaissés), sera ce soir lanterne rouge si Niort et Nîmes ne perdent pas comme Sainté à domicile...

Les U17 imitent les pros

15/10 18:11


Première en U17 nationaux pour le U16, Romain Lunetta (Photo : Thomas 99)

Encore un adversaire niçois pour les U17 de Patrick Moreau qui en recevant l'OGC avaient l'occasion de prendre, provisoirement la tête du championnat. Mais, après le nul concédé la semaine dernière face au Cavigal (3-3), les Verts n'ont pas su saisir leur chance et s'inclinent, comme les pros face au Paris FC, sur le score de 2 à 0. 

Ce sont les Stéphanois qui entrent le mieux dans cette rencontre et malmènent les Niçois, sauvés par leur poteau, durant les dix premières minutes. Peu à peu, les visiteurs montent en puissance et sont récompensés par une frappe lointaine victorieuse qui leur permet d'ouvrir le score à la 34ème minute. Juste avant la pause, les Aiglons ont une triple occasion de faire le break, mais Gabin Sabathié, le gardien stéphanois, arrête un penalty avant d'être sauvé par le poteau, puis par un sauvetage d'un défenseur sur sa ligne.
Le gardien stéphanois s'inclinera une seconde fois à la 51ème et son son homologue niçois s'illustrera par la suite en stoppant, lui aussi, un péno.

La composition : Sabathié -  Lunetta (N'Geleka, 54ème), Gallo, Pedro, Hornech - Fernandes, Gadegbeku, Amougou (Taiar, 64ème) - N'Guessan, Mayilla (Prud'homme, 69ème), Mimoun (Sissoko, 64ème).

On joue le maintien

15/10 17:42

Le Paris FC, qui n'avait jamais battu l'ASSE dans son histoire et avait toujours été fessé à GG, s'est logiquement imposé 2-0 cet après-midi sous le soleil et dans le Chaudron. D'une faiblesse de plus en plus inquiétante, les Verts ont réussi a prendre le second but en supériorité numérique à la 82e minute, le gardien parisien Ivan Filipovic ayant été expulsé à l'entame du dernier quart d'heure.

A l'issue de ce match d'ouverture de la 12e journée de L2, Laurent Batlles a commenté sa 5e défaite de la saison...

"On a essayé de changer certaines choses, notamment tactiquement. Cela n’a pas marché. On subit deux tirs cadrés, on prend deux buts. C’est ce qu’on vit depuis le début de la saison. On n’a pas existé, dans le jeu on aurait dû montrer beaucoup plus de choses. C’était un pari de repartir dans un système qui nous permettrait d’être plus en bloc, d’attendre un peu plus l’adversaire et de le contrer. On n’a pas su assez mettre d’intensité dans les duels ni dans les courses. A partir du moment où vous prenez un but, vous devez vous lâcher un petit peu plus, c’est ce qu’il s’est passé. Il y a eu un bel arrêt, des manqués… Mais ce n’est pas un bon match. Par rapport aux autres matchs depuis le début de la saison, ça n’a rien à voir. 

On a essayé de changer un petit peu la donne pour voir ce que ça donnait, mais ça n’a pas marché. On va continuer de travailler pour changer cette spirale, qui n’est pas normale pour un club comme le nôtre. Ni pour moi, ni pour nous, ni pour les supporters. Mais on n'est à la place où l’on mérite d’être. Quand vous prenez deux buts par match, vous ne méritez pas d’être plus haut. Ce qui m’embête, c’est d’avoir autant de monde au stade et de me retrouver dans une situation qui n’est forcément pas celle que je voudrais voir. Aujourd’hui, il ne faut pas se voiler la face. Je pense qu’on joue le maintien. Il faut que tout le monde l’entende et moi le premier. Je disais que j’étais inquiet et je le répète."

Dupraz de GG aux GG

15/10 17:18

Pascal Dupraz a retrouvé ce matin une émission et une radio qui lui siéent parfaitement : "Les Grandes Gueules du sport" sur RMC. Celui qui projetait de fêter le maintien des Verts dans les kops de GG a notamment déclaré :

"Quand le PSG va gagner la Ligue des Champions sous la responsabilité de Christophe Galtier, que vont dire les Marseillais ? Qu’ils ne sont plus les seuls, mais qu’ils sont à jamais les premiers et que le PSG a eu besoin d’un entraîneur marseillais pour la gagner. C’est une projection ? Attention, je suis bon en projection ! Bon, j’aurais mieux fait d’être meilleur avec l’AS Saint-Etienne, je le concède ! (rires)"

 

 

Kolo bien parti pour transformer son essai ?

15/10 09:48

Le média Der Westen rapporte aujourd'hui les propos tenus par l'entraîneur de Schalke 04 Frank Kramer.

"Timothée Kolodziejczak était à l'essai cette semaine. C'est un défenseur central parce que nous avons bien sûr une pénurie à ce poste. Il n'y a pas eu beaucoup de séances, mais il a fait objectivement une impression sérieuse. Et en termes de caractère, nous savions déjà que c'était très positif. Il est polyglotte, a un pied gauche fort et a fait bonne impression."

Kolo semble bien parti pour transformer son essai dans un club qui a encore lourdement chuté (0-3) hier soir à domicile contre Hoffenheim en ouverture de la 10 journée de Bundesliga. Actuellement antépénultième avec la plus mauvaise défense de son championnat, Schalke 04 nous rappelle un club que l'on connaît trop bien...

 

Moukoudi devient un cador !

15/10 09:07

Plus beau symbole de la lose stéphanoise la saison dernière (0 victoire en 26 matches), Harold Moukoudi a remporté toutes les rencontres qu'il a jouées cette saison avec l'AEK Athènes !

Pour sa première apparition sous ses nouvelles couleurs, il avait marqué en supersub il y a un mois le second but victorieux contre Panaitolikos. Titulaire lors des deux derniers matches de son équipe, l'international camerounais a battu Ionikos il y a deux semaines et l'Aris Salonique le week-end dernier.

Alors que l'ASSE se traîne à une piteuse 18e place en L2, son ancien Sergent est actuellement 2e de l'élite grecque devant l'Olympiakos de Pape Cissé et Yann M'Vila mais à 6 points du Panathinaikos. Des verts leaders, ça laisse rêveur...

Puel heureux pour Modeste

15/10 08:27

Dans son autobiographie Libre parue avant-hier aux éditions Solar, Claude Puel évoque sa collaboration avec le fils de Guy.

"J'ai des regrets avec Anthony Modeste que nous avions fait signer le dernier jour du mercato. Lorsque nous avions un travail spécifique devant le but sans adversaire, Anthony avait des gestes de buteur, une frappe chirurgicale. Dès qu'il devait jouer en opposition, il ne pouvait s'exprimer, se retrouver en position de marquer. Sa mise en action était trop lente, son volume de jeu trop limité. Il se faisait vite rattraper ou perdait ses duels. Nous avons bien essayé de le dynamiser, de travailler sa vivacité, un travail intermittent, au final, pour un résultat quelconque. Il ne finissait pas la saison pour cause de blessure et nous quittait, souhaitant le meilleur à chacun d'entre nous et abandonnant ses deux derniers mois de salaire. J'ai apprécié échanger avec lui.

C'est un homme mature, intelligent, avec une bonne mentalité. Sans ses problèmes, il nous aurait apporté beaucoup sur le terrain et en dehors. Avant qu'il ne parte, je lui confiais mes regrets de ne pas l'avoir vu s'exprimer à son meilleur niveau et le remerciais pour son comportement exemplaire. Anthony avait en fait un vrai problème de pubalgie qu'il devait régler. "Tu te fais opérer, tu retravailles derrière ton physique et tu te donnes une chance de revenir dans le circuit ou tu arrêtes ta carrière car tu ne seras plus compétitif." Anthony s'est fait opérer, a bossé et réalisé une grande et magnifique saison 2021-2022 à Cologne, il a mis 20 buts en Bundesliga. J'en suis sincèrement heureux pour lui et pour sa famille, avec un petit clin d'oeil à mon ami Serge Recordier, son beau-père."

 

 

Barbet impressionné ?

15/10 07:54

Capitaine de Bordelais leaders avec 15 points d'avance sur les antépénultièmes stéphanois, Yoann Barbet s'est confié cette semaine sur les ondes de la radio locale ARL comme le rapporte le site girondins4ever. Extraits.

Une équipe qui m’a impressionné depuis le début de saison ?  Ça a été compliqué pour moi physiquement contre Saint-Etienne, et j’ai trouvé que les Verts avaient de très bonnes individualités, même si je pense qu’on avait de quoi faire bien mieux que cette défaite."

 

Une défense à 3 ou à 4 ?

15/10 07:31

Selon la Pravda, Laurent Batlles va aligner le 3-4-3 suivant cet après-midi contre le Paris FC : Green- Bakayoko, Giraudon, Briançon - Cafaro, Monconduit, Lobry, Maçon - Chambost, Wadji, Pintor.

Le Progrès annonce de son côté un 4-3-3 : Green - Maçon,  Briançon, Giraudon, Silva - Bouchouari, Monconduit, Lobry - Chambost, Wadji, Cafaro.

Cabella enfonce Pierre-Gabriel et Aholou

14/10 23:16

Titularisé aux côtés de Jonathan Bamba, Rémy Cabella a attendu que les Strasbourgeois Ronaël Pierre-Gabriel et Jean-Eudes Aholou entrent en jeu pour sceller la victoire (3-0) de Lille à la Meinau ce soir en match d'ouverture de la 11e journée de L1.

 

Le numéro 10 des Dogues n'avait plus marqué dans l'élite française depuis le but qu'il avait claqué le 5 mai 2019 lors de la victoire 3-2 des Verts à Monaco.

Peut-être avait-il de la famille dans les gradins...

14/10 21:25

Dans son autobiographie Libre parue hier aux éditions Solar, Claude Puel revient sur le prêt de Pape Cissé, retourné depuis à l'Olympiakos où il joue encore cette saison aux côtés de Yann M'Vila.

"Pape Cissé se révélait être une bonne pioche. Il pouvait être surprenant balle au pied, assurant une relance parfaite avec sang-froid, et le coup d'après, dégager un grand ballon en tribune alors qu'il avait tout son temps. Peut-être avait-il de la famille dans les gradins... Il avait un jeu de tête défensif monstrueux, par contre il était en souffrance pour cadrer une tête offensive ou tout simplement toucher le ballon sur nos coups de pied arrêtés offensifs. J'aimais bien Pape, une force de la nature et un personnage bienveillant et respectueux. Pape allait redonner confiance à l'équipe, par sa stature - il mesure 1m98- et ses interventions tranchantes rassuraient autant ses partenaires qu'elles impressionnaient ses adversaires. Pape a été prépondérant dans notre remontée lors de cette deuxième partie de saison."

Titi Parisien se veut serein

14/10 21:02

Occupant actuellement une décevante 11e place avec seulement 5 petits points d'avance sur des Verts qu'il retrouvera demain à Geoffroy, Thierry Laurey a été sommé de répondre aux questions sur son sort ce vendredi en conférence de presse. L'ancien milieu de terrain de l'ASSE et ex-recruteur des Verts s'est exécuté.

"J’ai un peu de bouteille. Je ne vais pas trembler parce qu’on est 11e. Si je perds à Saint-Étienne, je vais être viré ? Arrêtez un peu avec ça ! Si je me sens fragilisé ? Absolument pas ! Ce n’est pas parce que quatre entraîneurs ont été virés cette semaine que tous les entraîneurs vont être virés… Tous les présidents ne pensent pas à virer leur entraîneur. Il y a des présidents qui voient les choses autrement. J’ai beaucoup de respect pour mon président. Si un jour, ça doit s’arrêter, ça s’arrêtera. J’ai presque 60 ans, j’ai déjà été viré, je n’ai pas de problèmes avec ça. Mais je n’ai pas de temps à perdre avec ce genre de considération. Je suis perdu ? C’est l’impression que je vous donne ? Il faut que vous changiez d’avis.

C’est bizarre, l’année dernière, on avait 70 points et personne n’est venu me reprocher d’être un fou furieux, ironise-t-il. Je pense que j’ai suffisamment de recul pour savoir quand mon attitude peut générer ou non du négatif. Et si les joueurs ne sont pas capables de supporter un entraîneur qui, malgré tout, les soutient, qu’ils changent de métier… Moi, je suis garant du collectif, je vais toujours dans le sens de l’équipe même si ça ne va pas dans le sens de certains qui eux raisonnent en termes d’individualités.

Sans faire de grands matchs, on a beaucoup de situations. Cela montre qu’il y a de la qualité dans cette équipe, quoi qu’en disent certaines personnes qui regardent les matchs. Je sens bien que beaucoup sont déçus. Mais si la presse nous avait mis favoris numéro 1, c’était manquer de respect à certains clubs historiques par rapport au Paris FC. Je ne me cherche pas d’excuse mais je fais avec l’effectif que j’ai. Ce qui est certain, c’est que je n’ai pas encore trouvé d’équipe type et que j’ai des incertitudes sur certains postes et joueurs."

Jibril hissé

14/10 20:48

Préféré aux 2005 Ayman Aiki et Darnell Bile, le 2004 Jibril Othman fait partie des 18 joueurs retenus par Laurent Batlles pour la réception du Paris FC qui ouvrira la 12e journée de L2 ce samedi à 15h00 dans Le Chaudron.

Meilleur buteur stéphanois de ce début de saison en N3 (4 pions claqués en 3 matches), cet avant-centre de 18 ans, à l'ASSE depuis 2012, était entré en jeu cet été lors des matches nuls de l'équipe première contre Grenoble et Bordeaux.

International U20 tunisien, il a tenu en échec l'équipe de France de Lucas Gourna Douath à deux reprises lors de la dernière trêve internationale.

Une première pour Othman

14/10 20:28

On le pressentait un peu depuis hier où il était présent à l'entraînement des pros : Jibril Othman figure dans le groupe qui recevra demain après-midi le Paris FC à Geoffroy Guichard.
Il remplace Jean-Philippe Krasso, suspendu. La seule autre nouveauté par rapport au groupe qui s'est déplacé lundi à Sochaux est le remplacement de Sergi Palencia par Gabriel Silva, qui signe là son retour dans la défense où Léo Petrot est toujours absent pour blessure.

En pleine Licorne !

14/10 17:42

A défaut de faire le plein de points, les Verts continuent de faire le plein de spectateurs à l'extérieur. Selon la dernière édition du Courrier Picard, "l'Amiens SC risque de jouer à guichets fermés face à Saint-Etienne le samedi 22 octobre à 15h00. Depuis le début de saison, la meilleure affluence a été réalisée lors de la venue de Dijon avec 8 517 spectateurs et la moins bonne avec Annecy (5 479). La saison dernière, le stade de la Licorne avait affiché complet pour la venue du Paris FC (12 999).

Fofana était son Ben Arfa stéphanois

14/10 14:34

La défense stéphanoise ne s'est toujours pas remise du départ de Wesley Fofana. Dans son autobiographie Libre parue aujourd'hui aux éditions Solar, Claude Puel rappelle à quel point il tenait à l'actuel défenseur central des Blues et des Bleuets. Extraits.

"J'avais obtenu de la part de mes dirigeants de pouvoir garder au moins Wesley Fofana, très sollicité. Je voulais pouvoir concevoir que nous pourrions faire l'équipe autour de lui. Il m'était arrivé à Nice avec Hatem de construire un collectif autour d'un joueur. Wesley avait, pour moi, cette même envergure, lui au poste de défenseur central. Les faits me donnaient raison. Il avait déjà été énorme contre le PSG en finale de Coupe de France. Il l'était sur ce début de saison où, aligné sur les trois premiers matches, il rattrapait tous les coups, diffusant une énorme confiance autour de lui. Après trois victoires en autant de matches dont l'une à Marseille où les Verts ne s'étaient plus imposés depuis 41 ans, une première place au classement, notre match nul 2-2 à Nantes alors que nous menions 2-0 sonnait le début du poids de son absence.

Lors de mon arrivée, Wesley était l'un des jeunes éléments à qui j'avais donné beaucoup de temps de jeu. Sa jeunesse, parfois ses erreurs, pouvaient nous coûter quelques points mais son potentiel représentait un tel gage à court terme en cas de problèmes financiers... La valeur de Wesley, de par son évolution, son exposition et le fait que nous ayons refusé les demandes croissantes des clubs étrangers, avait décuplé. Il illustrait tout à fait l'action que je devais mener pour permettre au club, engagé auparavant sur des dépenses exponentielles, à trouver son salut par la vente d'un de ses nouveaux actifs, en cas de nécessité. Malheureusement, juste avant la fin du mercato, nous apprenions le défaut de paiement de Mediapro. Nous devions nous résoudre à vendre Fofana, Honorat et Vagner.

Ces ventes de joueurs conséquentes laissaient augurer pour les supporters des possibilités accrues sur le marché des transferts. Mais je douchais très vite leur enthousiasme avec une interview vérité pour annoncer que ces fonds ne seraient malheureusement utlisés que pour réduire les déficits causés par le modèle économique précédent, inadapté, la pandémie et ses conséquences et, enfin, l'arrêt du diffuseur, principal pourvoyeur des finances du club. C'était un cataclysme financier et sportif qui se présentait. Nous étions ainsi les seuls à ne pouvoir être acteurs sur ce mercato où même les promus bénéficiaient d'une manne financière par une surface financière plus importante de leur propriétaire ou par l'augmentation de leurs budgets.

Nous fermions la fenêtre mercato ô combien cruciale par le recrutement d'un défenseur axial pour pallier le départ de Wesley à Leicester, après avoir visionné, en 48 heures, une vingtaine de joueurs en prêts, disponibles, en général en manque de temps de jeu ou revenant de blessures. C'était Retsos... Ce ne sont pas des conditions que j'apprécie. Travailler dans l'urgence, sans planification, n'était pas la meilleure façon d'être pertinents, mais nous devions faire face à une multitude d'éléments contraires. Un groupe est toujours sensible aux mouvements. Nous avions perdu un défenseur qui, par sa vitesse, était capable de soulager toute une défense et apportait stabilité et confiance.

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Célèbre citation qui donnait toute sa signification au départ de Wesley pour Leicester. Ce type de situation entraîne toujours une certaine fragilité sur un collectif. Après une entame tonitruante en Ligue 1, son absence révélait nos manques et quatre défaites suivaient notre départ. Quand je défendais, auprès de mes dirigeants, le dossier Fofana pour une prolongation ou que je m'escrimais à vouloir faire de lui LE joueur de l'équipe, pour comprendre mes volontés il suffit de voir l'ascendant sportif et psychologique que ce jeune joueur a pris en Angleterre sur son équipe de par ses performances hors normes."

 

Fabien fait du bien !

14/10 14:06

Arrivé le mois dernier à Versailles (National), Papy Lemoine a disputé 3 matchs de championnat. Après deux nuls, il était titulaire mercredi pour sa première victoire avec son nouveau club face au Mans (2-1).

A l'issue de cette victoire, alors que son équipe (où Pierre Yves Polomat a été titulaire à 7 reprises depuis le début de saison) va disputer ce week end l'affiche du 6ème tour de la Coupe de France face au Red Star, son coach Youssef Chibhi a dit tout le bien qu'il pensait de Fabien : « Il apporte sur le terrain et en dehors. C’est un garçon calme et pondéré. Il ne parle pas pour ne rien dire. Il inspire certains joueurs et sa présence rassure sur le terrain. C’est positif et bénéfique. On est content de l’avoir chez nous et on espère que le National est content d’avoir un joueur comme cela. »

Touzghar était partant

14/10 09:44

N'ayant pas marqué le moindre but ni délivré la moindre passe décisive en 5 matches disputés cette saison avec l'ACA (18e de L1) dont 3 comme titulaire, Yoann Touzghar revient aujourd'hui dans L'Est-Eclair sur ses contacts avortés avec Sainté.

"J'étais partant pour Saint-Etienne mais çà ne s'est pas fait, les deux clubs ne se sont pas mis d'accord. Puis le projet d'Ajaccio est arrivé. C'était la meilleure option pour moi et ma famille, en plus on retrouve le soleil !"

Puel vise encore l'Europe

14/10 07:34

Claude Puel (61 ans) se confie dans la dernière édition du Parisien. Extraits.

"Je n'exclus pas de reprendre quelque chose mais je suis exigeant. Après mon départ de Saint-Etienne, j'aurais pu rebondir dans un club ou une sélection, mais j'ai refusé. Après mes dernières expériences, je veux reprendre dans du haut niveau, avec des Coupes d'Europe et certains moyens. Si ce n'est pas le cas, je m'abstiendrai.

Un cliché sur moi me dit autoritaire ? Oui, je sais, rigide, borné, etc (sourire). Ce n'est pas du tout moi. Ceux qui me connaissent savent que j'adore chambrer et déconner. Mais il y a deux personnes en moi. Sur le terrain, je suis concentré, le regard fixe et assez sanguin. Joueur, c'était pareil. Je suis calme et posé mais si je joue, je veux gagner.

Je ne sais pas me vendre ? C'est vrai. Je n'ai jamais fait de service après-vente et je n'ai jamais eu de conseiller ou d'agent. Mais aujourd'hui, il en faut. Quand il y a des mauvaises passes, il faut quelqu'un pour faire passer des messages à l'extérieur, pratiquer du off et déminer les choses. Je l'ai compris. Juste parler football ne suffit pas. Avant, je pensais que c'était un engrenage qui débouchait sur de la manipulation. En fait, c'est de l'explication."

Biancarelli a transformé Green

14/10 07:04

Dans son autobiographie Libre parue aujourd'hui aux éditions Solar, Claude Puel évoque le cas d'Etienne Green. Extraits.

"Lors de mon arrivée, c'était un garçon timide, introverti, d'une belle stature mais devant travailler son jeu au pied et bien d'autres aspects. Nous l'avions fait signer un an professionnel pour lui donner une chance supplémentaire de passer un cap, mais à travers notre décision de ne pas étendre son contrat perçait notre interrogation à son sujet. L'arrivée d'André allait le transformer, l'émanciper. Etienne se révélait, progressait, montrait enfin son caractère et son autorité.

Je m'étais toujours dit qu'avec un nom et un prénom pareils, s'il réussissait à s'imposer dans son club formateur, ce serait énorme. L'occasion lui en était donnée, je n'avais pas d'appréhension particulière à son sujet pour l'aligner. Il saisissait sa chance en réussissant une grosse prestation à Nîmes, stoppant un penalty et multipliant les parades pour garder le score et sceller une victoire contre un concurrent direct pour le maintien.

Son baptême était plus que réussi. Etienne Green, portier des Verts de Saint-Etienne, devenu coqueluche des supporters, cela ne s'invente pas ! Il gardait les cages jusqu'à la fin de saison, confirmant lui aussi son potentiel et de bien belles promesses. De par sa double nationalité française et britannique, les portes de la sélection Espoirs s'offraient à lui des deux côtés de la Manche. Il choisissait la sélection anglaise."

Gare à Guilavogui !

14/10 06:47

Morgan Guilavogui (24 ans), qui n'avait fait que 4 apparitions avec les U17 du duo Gilles-Rodriguez-Lionel Vaillant lors de son unique saison verte (2013-2014), avait décliné une proposition de l'ASSE au printemps 2020 avant de s'engager avec le Paris FC. L'attaquant guinéen, qui a marqué 3 pions cette saison de L2 après avoir marqué 11 fois la saison dernière, s'est brièvement confié au Progrès avant de jouer à Geoffroy pour la première fois demain après-midi en ouverture de la 12e journée.

"Josuha en équipe de France et moi avec la Guinée, on a comblé nos deux parents. Mon passage à l'ASSE ? L’équipe venait d’être sacrée championne de France et je me suis heurté à une forte concurrence. De ce fait, je n’ai pas beaucoup joué, je n’ai pas pu exprimer mes qualités. Josuha m’a dit de ne jamais rien lâcher, de croire en mes qualités et que la roue finirait bien par tourner. On doit reprendre notre élan après une intersaison où l’effectif du Paris FC a beaucoup changé avec les rotations arrivées/départs. Il a fallu reconstruire l’équipe. En enchaînant les victoires, on ira de nouveau de l’avant."

Ayant joué 7 matches de Bundesliga dont 4 en tant que titulaire avec Wolfsbourg (13e), Josuha Guilavogui prévient les supporters stéphanois dans le même quotidien régional.

"Morgan sait réfléchir quand il a le ballon et quand il se déplace. C’est un attaquant moderne qui peut tout faire. De plus, comme il a évolué à plusieurs postes, il se montre influent sur le jeu.Il a mal vécu son passage à l'ASSE. Au départ, il devait signer à l’OM mais il y a eu un changement de gouvernance à la formation. Alors j'ai intercédé auprès de Saint-Etienne pour qu’il poursuive son apprentissage. Ça ne s’est pas passé comme prévu. Il m’a dit qu’il voulait marquer des buts contre Saint-Etienne. Il a un esprit revanchard, cela prouve que c’est un compétiteur."

Puel encense Sow

14/10 00:31

Si Laurent Batlles n'a plus fait appel à Saidou Sow depuis que ce dernier a concédé le penalty qui a permis à Valenciennes d'arracher l'égalisation à la 93e minute le 27 août dernier, le défenseur central de 20 ans a droit aux éloges de Claude Puel dans le bouquin Libre écrit par le Castrais et paru ce jeudi aux éditions Solar.

"Nos prestations n'étaient pas dénuées de qualité, bien au contraire. Nous continuions à développer un effectif où de nombreux jeunes joueurs débutaient et obtenaient des temps de jeu, comme Sow, Gourna, Maçon, Neyou, Aouchiche, Moueffek, Lhéry, Saban, Krasso, Rivera, Tormin, Tshibuabua, Sissoko... et d'autres, perfectionnés, tels Camara, Abi, Nordin. Nous alimentions beaucoup de sélections nationales avec, lors des périodes internationales, 16 joueurs retenus. L'équipe alignée était constituée pour près de 40% de jeunes joueurs du centre de formation - beaucoup allaient être suivis par des clubs étrangers -, ce qui situait l'ASSE au premier rang en France et au troisième en Europe.

(...)

Le groupe vivait bien malgré un traitement médiatique souvent négatif, les plus anciens tenaient leur rôle, les plus jeunes progressaient, montrant de belles promesses pour le futur. Combien de belles histoires pourraient être narrées sur beaucoup de ces gamins... Saidou Sow était l'un d'eux. J'assistais à une opposition entre la réserve et les U19, Saidou évoluait avec les plus jeunes, mais sa facilité à gagner les duels, son gabarit, sa lecture et son anticipation sur les phases défensives étaient déjà marquantes. Immigré de Guinée avec sa maman, il avait connu très jeune la misère. Son parcours de vie, très difficile, lui avait forgé un caractère. Saidou avait obtenu le baccalauréat avec deux ans d'avance.

Son intelligence lui permettait de comprendre et de progresser très vite. Sa réussite, il ne la devait qu'à lui-même. Son ascension, son passage des U19 au groupe pro en sautant la case réserve, lui permettait d'être appelé aussi jeune en équipe nationale de Guinée. Saidou était une éponge et un plaisir à entraîner. De par ses blessures et des cas de Covid dans l'équipe, il obtenait des temps de jeu et son match de championnat à Paris où il dominait son sujet et s'imposait à l'armada de talents offensifs parisiens, montrait un très gros potentiel en devenir. Cette promotion fulgurante ne l'avait pas changé, il restait toujours respectueux, à l'écoute et débordant de plaisir d'apprendre."

Le Paris perdu de Jean-Guy

13/10 23:39

Après avoir entraîné successivement l'ASSE, le Racing Paris, Rouen, Renaix, Roye, le Paris FC, Lens, Auxerre, le White Star Bruxelles, le RWMB Bruxelles, l'ASM Bel-Abbès, la JS Kabylie, l'ASO Chlef, le WAC Kenitra, Dieppe, Chartres et Fréjus, Jean-Guy Wallemme (55 ans) est bien parti pour conforter un peu plus son statut d'ancien Vert le plus viré de l'histoire. Alors qu'il avait été nommé entraîneur du Paris Atlético 13 il y a quatre mois, il a selon Le Parisien été mis à pied ce jeudi par ce club promu en N1. Antépénultième, son équipe n'a gagné qu'un seul match après neuf journées...

Puel stupéfié par les réactions de Ruffier

13/10 23:12

Dans son autobiographie Libre parue aujourd'hui aux éditions Solar, Claude Puel revient une énième fois sur le cas de Stéphane Ruffier. Extraits.

"Le comportement de Stéphane Ruffier, lors de notre première collaboration sur mon deuxième match, à Bordeaux, m’avait pour le moins surpris. Il m’avait interpellé en plein match, me demandant, à mots crûs de me taire, gestes à l’appui, après une intervention de ma part sur son jeu au pied. Ne voulant pas faire de vagues pendant la rencontre, je recevais Stéphane dans mon bureau le lendemain, en présence de Fabrice Grange. Stéphane s’excusait, mettait son attitude sur le compte de son caractère et de la tension du match. Je comprenais que, forte personnalité, il pouvait avoir eu un coup de chaud, comme l’on dit. Je profitais de l’occasion pour lui soumettre de participer au moins, la veille du match, à une séance collective pour travailler avec ses défenseurs et perfectionner sa relance au pied. Stéphane avait pris l’habitude de ne suivre que des entraînements spécifiques.

Quelques rencontres plus tard, lors du huis clos contre Nantes à domicile, le Chaudron étant suspendu pour jets de fumigènes, un nouveau fait venait perturber notre relation. Sans le soutien de sons supporters, nous avions anticipé avant la rencontre que les Nantais cherchereiant sûrement à ralentir le jeu. C’était le cas. De mon banc, je demandais à Stéphane de mettre plus de rythme dans nos reprises de jeu. « Oh toi, là-bas, tu ne vas pas recommencer, tu ne vas pas fermer ta grande gueule ! » Il m’apostrophait à nouveau avec des mots déjà proférés auparavant que je n’avais jamais entendus de la part d’un de mes joueurs et plus de vingt ans de carrière et pour une remarque qui ne me paraissait ni désobligeante, ni incongrue.

Je gardais mon calme pour que cet incident n’ait pas de répercussions sur les joueurs. Il semblait que ce n’était pas une « première » et ceux-ci faisaient la part des choses. C’était une gestion à laquelle je n’avais pas été habitué ou même confronté. Je mettais, cette fois-ci encore, l’intérêt de l’équipe en priorité, tout en demandant une nouvelle fois à Stéphane plus de mesure. Lors des entraînements et dès qu’il était appelé à être titulaire, Jessy montrait beaucoup d’enthousiasme et de compétences. Je décidais de lui confier la garde du but en Coupe de France, tout en ayant prévenu bien en amont Stéphane. Pour préparer Jessy, je le titularisais pour le dernier match de Coupe d’Europe dont nous étions éliminés.

Fabrice me prévenait, personne ne l’avait jamais fait auparavant. Au-delà de cette évolution de management, Stéphane n’était plus assez décisif depuis un certain moment alors que Jessy alignait de bonnes prestations en Coupe. Je m’en inquiétais auprès de Fabrice et à la suite d’autres productions non conformes à ses qualités, je décidais de le faire souffler le temps d’un match. Je lui proposais, en présence de Fabrice, de se reposer ou d’être sur le banc pour rester proche de l’équipe. Ce n’était pas, pour moi, une défiance envers les qualités de Stéphane. Je voulais simplement qu’il réagisse derrière, retrouve toute son efficacité et mon souhait était de le repositionner dès le match suivant.

Je n’ai pas eu le temps de lui donner de plus amples explications. Il se levait précipitamment, saisissait son téléphone pour appeler son agent. Dans la foulée, celui-ci se répandait dans toutes les rédactions et émission sportives avec violence, en proférant insanités et calomnies. Je ne comprenais pas que le fait d’annoncer à un joueur qu’il ne serait pas titulaire pour le match suivant, une décision sportive en l’occurrence, puisse déclencher une telle fureur. Même après cette scène, dans l’intérêt de l’équipe, je n’avais pas fait une croix sur lui, mais son absence de recul par rapport à cette situation ne faciliterait pas un rapprochement entre nous. D’autant que Jessy répondait présent.

(…)

Le cas de Stéphane Ruffier n’était pas anodin. Avant notre reprise de l’entraînement, je m’étais entretenu avec Jessy et Stéphane pour leur signifier la hiérarchie de ce début de saison 2020-2021. J’étais satisfait des performances de Jessy sur les dernières rencontres précédant l’arrêt du championnat, qu’il avait confirmées en réalisant une très grosse finale de Coupe de France contre le PSG. Je ne reproduirai pas ici les propos tenus par Stéphane à l’annonce de ce choix qui ne le privilégiait pas. Mais il était évident que ça n’incitait pas à mettre une certaine fluidité dans notre relation."

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