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poteaux carrés

Y'a pas le feu au lac !

19/11 13:24

Si l'ASSE est dans une situation alarmante, y'a pas le feu au lac à Annecy. Avec son budget 4 fois moins important que celui de Sainté, le modeste promu haut-savoyard est contre toute attente hors de la zone rouge après 15 journées. Devançant de 5 points les cancres stéphanois, Vincent Pajot et ses coéquipiers se sont qualifiés hier pour les 32èmes de finale de Coupe de France aux dépens d'Axel Kacou, titulaire dans les buts de Lyon La Duchère.

Prochain adversaire des Verts en match officiel (le 26 décembre à Annecy), l'équipe de Romain Spano (toujours blessé) a comme Sainté calé 3 matches de préparation le mois prochain selon Le Dauphiné Libéré : contre Brentford le 10 décembre à Gérone (Espagne), le 17 décembre contre Grenoble à Saint-Marcellin (Isère) et contre le Servette Genève d'Alain Geiger, David Douline et Enzo Crivelli le 21 décembre à Divonne-les-Bains (Ain).

Les Verts en Bleu

19/11 12:00

Représentés par ses anciens William Saliba et Jordan Veretout au Mondial au Qatar, l'ASSE a fourni par le passé bon nombre d'internationaux. De quoi dégager cette équipe type pour la Pravda :

Carnus (18 sélections) - Battiston (12), Bosquier (26), Lopez (39), Janvion (40) - Herbin (23), Bereta (44), Ferrier (24) - Platini (20), Cuissard (20), H.Revelli (18)

Remplaçants : Larios (17), Rocheteau (16), L. Blanc (15), Bathenay (14), Larqué (14), Alpsteg (12), Huguet (12), Zimako (9), Broissart (9), Abbes (g.) (9), Castaneda (g.) (9), Foix (7), Bernard (g.) (7).

« Qui c'est, qui c'est.... » On connaît tous cette chanson, collée aux exploits des Verts en Coupes d'Europe, mais auriez-vous trouvé les joueurs présents dans cette équipe type ? La majeure partie a contribué à établir le règne de l'ASSE sur le Championnat de France au milieu des années 60, et seuls trois d'entre eux (Janvion, Lopez et Revelli) ont pris part à la finale de la C1 en 1976.

Ces Verts, c'est aussi Cuissard et l'après-guerre, la patte gauche de Bereta. C'est également la fin de la domination nationale avec Michel Platini, dont l'aura aurait été partagée avec Herbin, et dont les passes géniales auraient régalé Revelli, le meilleur buteur de l'histoire d'un club qui n'a plus été dignement représenté chez les Bleus depuis bien longtemps."

 

Posséder c'est bien, engranger c'est mieux ! (3)

19/11 09:24

Les trois équipes les mieux classées en L2 sont celles qui possèdent le plus le ballon : Le Havre (57,93%), Bordeaux (56,97) et Sochaux (56,17). Si elle est 4e équipe au classement de la possession, l'ASSE (54,09) est hélas lanterne rouge, à 16 points du podium.

Ils ont régalé contre le Goal FC

19/11 08:58

Etonnamment, ni l'ASSE ni les médias n'ont jugé utile de donner la compo de l'équipe stéphanoise qui a nettement dominé (3-0) hier le Goal FC, leader et invaincu dans le groupe D de National 2.

A la demande des potonautes, réparons cet oubli ! Resté fidèle à sa défense à trois, Laurent Batlles a aligné le onze de départ suivant : Dreyer - Bakayoko, Briançon, Pétrot - Palencia, Lobry, Mouton, Chambost, Cafaro, Pintor - Wadji.

On aura noté que Green, Fall, Namri, Sow, Nadé, Giraudon, Gabriel Silva, Maçon, Saban, Dieye et Sidibe ont également pris part à ce match amical.

 

A Sainté, Puel s'est dispersé

19/11 08:26

Claude Puel revient à nouveau sur son expérience stéphanoise dans un entrentien paru aujourd'hui sur le site de So Foot.

"Avec un peu de recul, n’aurait-il pas été préférable, parfois, de faire comme le font de nombreux entraîneurs et de ne m'intéresser qu’à mon équipe ? Peut-être, oui. À Saint-Étienne, j’ai signé en octobre 2019, alors que l’équipe était avant-dernière. Quand Jean-Louis Gasset avait quitté le club, en juin de la même année, on m’avait approché, mais je sentais l’effectif vieillissant, pas forcément armé pour jouer la Ligue Europa. Je n’avais pas donné suite à ces premiers contacts. J’ai finalement accepté cinq mois plus tard.

J’ai vite compris que la situation était difficile du point de vue économique. J’aurais sans doute dû parfois prendre plus de distance, me concentrer sur le métier d’entraîneur de l’équipe professionnelle. Car c’est forcément chronophage de travailler sur la formation, le développement des structures, les aspects économiques, bref, le développement d’un projet. Mais je ne regrette pas, je voulais être en phase avec moi-même et mes valeurs, relever des défis. Ce que je peux vous assurer, c’est que je ne pense pas que je le referais...

Mon avenir ? J’ai eu des sollicitations. Des sélections nationales, mais pas en Europe. Et je souhaite rester en Europe. J’ai 61 ans, je veux juste prendre du plaisir. Je n’irai pas dans un club où il y a un énorme chantier. En attendant, je regarde des matchs, je vais de temps en temps au stade Louis-II, je fais du sport, j’en regarde à la télé, je profite de ma famille, de mes amis, je vais très bien."

La Divette, c'était chouette ! (3)

18/11 20:17

Après Le Parisien et la Pravda, Neo est revenu aujourd'hui sur la fermeture de La Divette de Montmartre, mythique repaire parisien des supporters des Verts.

Noix, figatelli et andouillettes au menu des Verts

18/11 18:51

Selon Le Progrès, les Verts joueront trois matches de préparation le mois prochain avant de réattaquer le championnat à Annecy le jour de la Saint Etienne.

"Le premier aura lieu le 9 décembre face à Grenoble (L2), dans l’intimité du centre d’entraînement de L’Étrat. Le second, face à l’AC Ajaccio (L1), se déroulera le 14 décembre à Mallemort (Bouches-du-Rhône) et devrait être ouvert au public. Le dernier le sera assurément. Pour cela, il faudra que les supporters effectuent le déplacement jusqu’à Besançon (Doubs), le 17 décembre, où l’ASSE défiera Troyes (L1)."

On a gagné !!

18/11 18:04

Zéro photo d'entraînement cette semaine, zéro annonce du groupe hier, zéro live du match aujourd'hui... Les Verts ne sont pourtant pas en vacances, et ils ont même disputé un match amical, remporté 3-0 cet après-midi contre le Goal FC, leader de sa poule en National 2.

Les buteurs sont Mathys Saban, Lenny Pintor et El Hadi Dieye sur pénal.

 

Les Chamois ne veulent pas imiter les Stéphanois

18/11 16:43

Niort tentera ce soir de faire ce que Sainté a été incapable de faire la saison dernière : éliminer Bergerac (N2) de la Coupe de France. Entraîneur de Chamois avant-derniers de L2 avec un point d'avance sur des Stéphanois attendus à René-Gaillard à la mi-janvier lors de la 19e journée, Rui Almeda est méfiant dans Ouest-France.

"On a évidemment observé notre adversaire pour lequel on a beaucoup de respect. 50 à 60 % de l’effectif a joué en Ligue 2 et en National 1 minimum. C’est un club qui a une histoire avec la Coupe​, qui a éliminé Saint-Etienne la saison dernière et qui a envie de poursuivre l’aventure. Si on pense qu’on est supérieurs à eux, on se trompe. Un match de Coupe, c’est toujours quelque chose de spécial, de différent. Gagner avant la trêve est très important."

Les GA les montrent tous du doigt !

18/11 16:29

Bien conscients que la gestion du mois à venir sera décisive pour la 2ème partie de saison, les Green Angels ont décidé de passer un message sans équivoque à toutes les composantes du club devant GG aujourd'hui.

On ne peut qu'y souscrire !

Sainté roi des pénos

18/11 14:23

Avec Bordeaux et Niort, l'ASSE est l'équipe qui a obtenu le plus de penalties cette saison de Ligue 2 (5). Les Verts les ont tous transformés : Jean-Philippe Krasso contre Bordeaux , Bastia et à Sochaux. Lenny Pintor à Pau, Ibrahima Wadji à Amiens. Comme l'a relevé Opta, Bastia et QRM n’ont obtenu aucun péno.

L'entraîneur de Rumilly-Vallières a failli être vert

18/11 09:35

Entraîneur de Rumilly-Vallières, leader du groupe Auvergne-Rhône-Alpes de N3 avec 4 points d'avance sur Bourgoin, la réserve des Verts et Limonest, Stéphane Bernard a rappelé hier dans Le Dauphiné Libéré qu'il a failli rejoindre l'ASSE en décembre dernier.

"On s'entraîne beaucoup pour une équipe de N3. J’aime bien ça, c’est vrai, peut-être trop. Même chez les pros, on me freinait parfois. Mais je pense que c’est par le travail qu’on y arrive même s’il y a un juste milieu à trouver. Parfois, je leur mets une carotte aussi, en enlevant une séance si on a fait un bon résultat. Je sais qu’on ne peut pas être professionnel de A à Z. Parfois, il faut se lâcher. Ça m’arrive après un match de leur dire dans le vestiaire d’aller boire un coup tous ensemble. Mais il y a des joueurs qui me disent « coach, je suis transformé », donc ça me conforte aussi. Lors de notre dernier déplacement, on est allé gagner 2-0 chez les Verts. On a fait notre match le plus abouti et c’est celui où on a le plus couru avec le plus de courses à haute intensité. C’est le résultat du travail. On n’a rien sans rien dans la vie.

Sincèrement, si demain je redeviens adjoint, ça ne me dérange pas du tout. Ce qui m’intéresse, c’est le rectangle vert, que je me fasse plaisir. Je vis au jour le jour, ce qui m’intéresse c’est d’être dans un projet qui avance, en étant sur la même longueur d’onde que mes dirigeants […] ça ne s’est joué à pas grand-chose que je reste dans le monde pro. Je devais aller à Saint-Etienne avec Pascal (Dupraz) mais ça ne s’est pas fait pour des raisons extra-sportives. J’aurais vécu une expérience, là j’en vis une autre avec un club organisé, qui veut avancer, qui ne demande qu’à grandir. On verra ce que l’avenir me réserve. Je préfère tout donner car je pars du principe qu’on a toujours ce qu’on mérite."

Gourna ne nous oublie pas

18/11 06:58

Ayant joué 16 matches toutes compétitions confondues cette saison (8 en championnat, 2 en Coupe, 6 en Ligue des Champions), Lucas Gourna-Douath a rendu visite à son club formateur hier et offert son maillot du Red Bull Salzbourg à son ancien entraîneur Razik Nedder. "Merci pour ta visite pendant tes vacances, la classe !" a tweeté photo à l'appui le coach de l'équipe réserve des Verts. Sur son compte twitter, le milieu de terrain de 19 ans a affiché plusieurs fois son soutien aux Verts depuis qu'il a rejoint l'Autriche. Il est manifestement fan de celui qui a récupéré son numéro 6....

 

 

Aulagnier n'a pas perdu le nord

17/11 23:17

Titulaire lors du match de N2 opposant son équipe de l'US Feurs à Ain Sud, l'ancien du centre de formation de l'ASSE, Benjamin Aulagnier a égalisé juste avant le repos sur un penalty qu'il avait lui-même obtenu. Les Foréziens l'ont finalement emporté par 3 à 1. C'était leur première victoire. 

Celui dont on avait espéré qu'il serait un jour le buteur tant attendu depuis des lustres, et qui avait marqué 81 buts des U15 (2012-2013) à la N2 (2017-2018) avait quitté l'ASSE en 2018.
Il a ensuite évolué avec la réserve d'Andrézieux (2018-2019), le SA Thiers (2019-2020), le FC Grandvillars, près de Belfort (2020-2021), le Velay FC (2021-2022) et enfin l'US Feurs (2022-2023) où il retrouve les  anciens Verts Mehdi Zerguine (exclu à la 60ème minute), Hichem Khoutri et Samy Messili.

But d'Aulagnier (à 2min 15)

Sainté n'a pas le savoir-faire de Pau

17/11 23:10

Lors d'une rencontre à la librairie paloise Tonnet à voir sur la chaîne youtube du journaliste de Sud-Ouest Romain Bely, Jean-Michel Larqué a salué le bon boulot du Pau FC (9e de L2 avec 10 points d'avance sur les Verts), pointé le mauvais travail de l'ASSE avant d'évoquer avec nostalgie la grande époque des Verts. Extraits.

"Il y a autre chose que l’argent dans le football, c’est pour ça que je ne serai jamais découragé et que je continue d’entraîner des U13, des U14. Enfin j’essaye, je fais acte de présence. Je m’occupe d’apporter les cadeaux de Noël des petits de la JAB, je prépare les 120 ans du club. L’aventure humaine dans un petit club, c’est irremplaçable. On peut être footballeur professionnel et garder une âme d’enfant. Quand on faisait quelques exploits avec l’AS Saint-Etienne, je ne manquais pas de me rappeler le concours de jeune footballeur à Colombes ou d’envoyer un jeu de maillots à mon club.  Mbappé, toutes ses primes hors football vont à des œuvres caritatives, c’est formidable.

Il y a des choses encourageantes dans le football. Le Pau Football Club, c’est encourageant. Ce matin, le président de l’ASSE m’a appelé. J’avais l’impression que Roland Romeyer m’appelait d’outre-tombe. Je lui ai dit : « Quand on travaille mal une année, à la limite on peut s’en sortir. Deux années, non. Trois années, on part au fond et puis on creuse sans arrêt. » Moi je suis admiratif du travail des Palois. Je l’ai dit au président Laporte-Fray qui était étonné car je fais rarement des compliments. Ils se débrouillent bien avec leurs moyens.

C’est fabuleux quand même parce qu’à Pau il n’y a pas le vivier de Paris, de Marseille ou de Lyon. Il y a beaucoup de joueurs en prêt mais c’est un vrai talent, ça ! C’est un vrai talent de se faire prêter les bons joueurs, de les intégrer, d’aller chercher un Saivet qui était à l’agonie. C’est un vrai talent ! Je ne vais pas dire qu’ils font avec des bouts de ficelle mais Pau a le dernier budget de Ligue 2. Il y a une bonne dizaine de joueurs qui sont partis à l’intersaison dont des cadres comme Victor Lobry. Mais les Palois y arrivent, il y a un vrai savoir-faire que certains clubs n’ont pas.

Par exemple mon club, à l’AS Saint-Etienne, ils pensent que parce que c’est l’AS Saint-Etienne, les joueurs vont… Mais c’est fini ça ! Il faut aller les chercher, il faut les intégrer, il faut les mettre en confiance. Les projets de jeu, moi, vous savez… Le projet de jeu, c’est une équipe, c’est se serrer les coudes, avoir un peu de talent et beaucoup de cœur. C’est savoir qu’un jour c’est vous qui allez rattraper l’erreur du copain et que le dimanche suivant ce sera le contraire. Le projet de jeu c’est d’abord de jouer tous ensemble.

A Saint-Etienne en 1976 il n’y avait pas de projet de jeu. Non ! Il y avait des garçons qui savaient ce qu’ils étaient capables de faire, de bien faire. Il y avait un cadre de jeu, pas un projet de jeu. Le projet… Tous les entraîneurs ont le même : bien jouer, marquer beaucoup de buts et en prendre très peu. Et puis d’aller de l’avant, ceci, cela… Il faut un cadre où les choses sont respectées, où le rôle des uns et des autres est respecté. Et puis il y a une forme de générosité, d’enthousiasme, de dépassement.

Un match de Coupe d’Europe est forcément plus difficile qu’un match de championnat. Ça va plus vite, ça frappe plus fort, c’est parfois plus long parce qu’il y a la prolongation. C’est différent. Savoir appréhender l’évènement, c’est aussi une forme d’intelligence. Moi j’avais des coéquipiers – j’en étais le capitaine - qui étaient intelligents, qui sentaient le jeu, qui sentaient ce qu’ils devaient faire.

J’avais un Argentin qui était défenseur central, quand il sentait qu’on était un peu endormi, que la maison sommeillait un petit peu, il prenait le ballon à 30 mètres, il poussait le ballon. Il savait que de toute façon ça se terminerait par un coup franc contre nous. Mais il poussait, il poussait. Tout le stade se levait. Il avait couru 35 ou 40 mètres, il terminait en taclant l’adversaire à qui il avait donné le ballon. Mais ça donnait un élan à l’équipe !

Quand je dis qu’il y a une forme d’intelligence, c’est qu’Osvaldo sentait à un moment donné qu’il devait faire ça pour réveiller l’équipe. Il y avait des joueurs qui étaient conscients de leurs limites, qui étaient conscients aussi de leurs qualités et qui permettaient de faire des choses fabuleuses. On a rencontré par exemple l’Hadjuk Split. A l’époque c’était l’équipe de la Yougoslavie. Les Yougoslaves étaient des footballeurs fabuleux. Ils avaient 8 ou 9 internationaux. Comment renverser cette équipe si vous n’avez pas l’envie d’être à côté de votre copain, de vous dépasser, de l’aider, de vous sublimer…

Sur le moment, ça vous fait un peu mal aux tripes, vous respirez un peu moins facilement, vous avez un peu mal aux jambes. Mais quelque part, à la fin, c’est une aventure que personne ne nous enlèvera ! Aujourd’hui quand je les vois avec les chronomètres, ils font un petit sprint et hop, ils boivent un petit coup. Ils vont en arrière doucement. C’est millimétré. C’est peut-être la vérité, j’en sais rien ! Mais moi ce qui me plaît dans le football, et c’est peut-être pour ça que je regarde de plus en plus le rugby, c’est la générosité."

Le plus vert reste un Vert

17/11 21:15

Comme le souligne Opta, le joueur le plus jeune ayant évolué en Ligue 2 cette saison est Darnell Bile contre Valenciennes le 27 août (16 ans et 303 jours). Le plus âgé est le gardien du Paris FC Vincent Demarconnay contre Laval le 22 octobre (39 ans et 200 jours).

Peillon peiné

17/11 19:47

Ancien pensionnaire du centre de formation de l'ASSE (de 2004 à 2009), l'entraîneur du FC Roche Saint-Genest (R2) Clément Peillon (30 ans) rêvait d'affronter les Verts au 8e tour de Coupe de France. Le plus jeune entraîneur des 14 clubs ligériens évoluant en Ligue Auvernge-Rhône-Alpes s'est confié au Progrès avant de défier Rodez après-demain à Feurs.

"Je suis resté à l'ASSE de 12 à 17 ans. Je jouais défenseur. Ils m’ont viré à cause de mon niveau de pratique. C’est ce qu’on appelle la sélection naturelle. Il y a peu d’élus. J’ai eu le temps de m’y préparer, ça n’a pas été un choc. Lors des six derniers mois, j’ai senti que ça allait se finir de cette façon. J’ai commencé à baisser les bras. Inconsciemment, je me suis poussé moi-même dehors. Mes copains sortaient. Je trouvais le temps long, j’ai plongé dans des loisirs incompatibles avec le foot de haut niveau. Je n’ai pas été assez costaud mentalement pour accepter de faire autant de sacrifices.

Avec du recul, l’ASSE m’a beaucoup apporté. Sans elle, je ne serais pas la personne que je suis. Ces cinq années m’ont amené de la rigueur, de la discipline. J’ai appris à être assidu, à respecter les gens plus âgés, à bosser tout simplement. J’ai été joueur, je suis supporter et amoureux du club. Mais je n’ai pas de regard à porter sur ce qui s’y passe. Je suis trop "petit" dans le football pour me permettre de dire ce que j’en pense. Il y a plein de paramètres que je ne connais pas. Bien sûr, je suis peiné que mon club de cœur en soit là. J’espère de tout cœur qu’ils arriveront à remonter la pente. "

Aiki fait chuter l'Italie

17/11 19:12

Seul mineur à avoir marqué cette saison en L2 (contre Dijon, à l'âge de 17 ans et 35 jours), Ayman Aiki n'a pas été convié par Laurent Batlles à jouer les six derniers matches de l'équipe première des Verts.

Mais l'attaquant stéphanois a marqué aujourd'hui dès la 11e minute le premier but de la victoire (2-0) de l'équipe de France U18 contre l'Italie au stade Michel-Platini de Clairefontaine.

Les Transalpins tenteront de prendre leur revanche ce dimanche à la mi-journée.

Les Verts assurent le spectacle

17/11 14:52

Selon Opta, les matches de Saint-Etienne ont produit 50 buts en Ligue 2 cette saison (22 pour, 28 contre), plus que toute autre équipe. Ceux de Valenciennes ont généré le moins de buts en L2 2022/23 (25 – 13 pour, 12 contre). Mais Mathieu Debuchy et ses coéquipiers occupent actuelement la 6e place avec 12 points d'avance sur les Verts...

Tavares et Goncalves privés de Forez

17/11 13:25

Expulsés le week-end dernier contre le VAFC, Yohan Tavares et Bryan Goncalves ont écopé hier de trois matches ferme de suspension. Les défenseurs centraux lavallois rateront donc le déplacement des Mayennais à Sainté programmé le 10 janvier lors de la 18e journée. de L2 Pour rappel, le promu tango est actuellement 10e avec 9 points d'avance sur les Verts...

William est une montagne

17/11 13:01

Si l'ASSE, équipe la plus perméable de son championnat (28 pions pris en 15 matches), est lanterne rouge de L2, Arsenal domine la Premier League en possédant la meilleure défense de l'élite anglaise (11 buts encaissés en 15 matches) grâce à un William Saliba impérial.

Dans un entretien accordé avant-hier à ESPN, le gardien des Gunners Aaron Ramsdale a encensé l'ancien défenseur central stéphanois, qui s'apprête à disputer la Coupe du Monde avec les Bleus.

"Cet homme est une montagne, honnêtement. Il glisse sur le terrain, ne semble pas sprinter. Ce gars, il a tout et il le montre sur le terrain. Il met sous l'éteignoir les meilleurs attaquants de Premier League, tout le mérite lui en revient."

La parole est à la défense

17/11 12:12

Le Progrès a recueilli les propos des avocats des onze prévenus qui ont comparu hier au tribunal correctionnel de Saint-Etienne suite aux actes qu'ils ont commis à la fin du barrage contre Auxerre.

Me Laurent Verilhac : "On a déjà connu des faits beaucoup plus graves. Il y a eu des agissements plus graves commis à l’extérieur du stade ce soir-là et aucun de ceux ici présents n’en sont responsables."

Me Laure Salomon : "On ne juge qu’une poignée alors qu’il y avait des centaines de personnes qui se sont rendues coupables d’infractions ce soir-là."

M e Solange Viallard-Valézy d’ajouter : "On veut faire un exemple. Mais faire le buzz avec ces onze-là, ça me laisse perplexe. Pourquoi eux seulement sont jugés aujourd’hui ?"

Me Franck-Olivier Lachaud : "Il n’y a pas de volonté de faire mal. C’était disproportionné, mais ils voulaient faire passer un message, car ils sont extrêmement déçus par les résultats et la gestion de ce club."

Sarra le bol

17/11 10:36

Affligé par le déclin de l'ASSE, le mythique ailier gauche de l'épopée des Verts Christian Sarramagna exprime son ras-le-bol dans la dernière édition de But !. Extraits.

"L'actualité de l'AS Saint-Etienne est d'une tristesse infinie et je n'arrive pas à m'y faire. Comment tolérer et imaginer que l’ASSE puisse en arriver à jouer le maintien en Ligue 2 ? C'est fou, incompréhensible, intolérable. On ne sent personne, dans la direction actuelle, capable de changer les choses. Comme si personne n'avait les clés. On salit notre histoire, on ne la respecte pas. Avant, la France entière chantait : "Qui c'est les plus forts, évidemment, c'est les Verts". Aujourd'hui, on n'ose même plus entonner l'air. C'est dramatique.

Qu'il s'agisse des joueurs, ou de l'entraîneur, oui il y a un sérieux problème. Mais pourquoi s'arrêter là. Comment comprendre, comment admettre que cette direction à deux têtes soit toujours à la tête du club ? De grandes et importantes décisions n'ont jamais été prises. Le travail n'a pas été correctement fait. Il serait grand temps, oui grand temps, que cette direction passe la main. Ce n'est plus possible. Lorsque je vois, aujourd'hui, les résultats du centre de formation, ces joueurs qui ont été vendus trop tôt ou ceux qui ne confirment pas, cela prouve que l'excellence n'est plus à Saint-Etienne. 

J'ai la sensation de voir notre club disparaître à petit feu. De voir ses valeurs bafouées. Je pense au travail qui a été fait toutes ces années, par des gens compétents, qui, eux, ont porté l'ASSE tout en haut de l'affiche. Je suis consterné de voir à quel point ce travail est aujourd'hui sapé. C'est une souffrance permanente, pour moi bien entendu, et pour tous les anciens, je peux vous le garantir. On ne peut pas rester indifférents quand on voit ce qu'il est en train de se passer. C'est impensable."

Giraudon dit adieu à 2022

17/11 09:58

Suite à son expulsion contre Rodez samedi, Jimmy Giraudon, déja suspendu pour la reprise du championnat à Annecy (26 déc), sera également privé de la réception de Caen (30 déc).

Avec 7 cartons jaunes et 1 rouge en 13 matchs, l'ex-Troyen est sans surprise, et de loin, le joueur le plus sanctionné de l'effectif.

Cette cartonite aigüe est nouvelle pour lui, puisqu'il avait pris 4 cartons jaunes en 18 matchs joués avec Troyes l'an dernier, et 8 cartons jaunes en 33 matchs l'année de la remontée de Troyes en L1. Le signe à la fois de sa forme précaire et de sa grande nervosité.

Il sera de nouveau  à disposition du staff pour la réception de Laval (10 janvier 2023).

Curkovic, c'était la classe

17/11 07:15

Après l'avoir invité à déjeuner le 27 octobre dernier à l'occasion du match de Conference League entre l'OGC Nice et le Partizan Bdelgrade, le président des Aiglons Jean-Pierre Rivère a rendu hommage à Ivan Curkovic hier dans Nice-Matin.

"Je lui ai dit que dans les années 70, avec les Verts, il avait rendu sa fierté au football français. C'était une rencontre intéressante, c'est une belle personne, très attachée à la France. En 1976, les seuls matches de Coupe d'Europe à la télé, c'était Saint-Etienne. Nous étions tous supporters des Verts. Curkovic dans les cages, c'était la classe. Il est resté le même. Je lui ai dit qu'il serait toujours le bienvenu à Nice et il m'a souhaité de très belles choses pour le Gym."

Don’t you know pump it up !

17/11 06:53

Dans la dernière édition du Progrès, Patrick Guillou rappelle que l'ASSE a flirté deux fois avec la relégation en 3e division quand il en défendait les couleurs. Extraits.

" La saison 97/98, on n’était vraiment pas bon, on était même catastrophique mais ce qui nous sauvait, c’est l’état d’esprit en dehors du terrain. On a pu se maintenir à flot jusqu’au bout, parce qu’il n’y avait pas de scission dans le vestiaire. Malgré les mauvais résultats, on se retrouvait pour faire des activités ensemble. On se disait les choses. Personne n’a essayé de jouer sa carte personnelle. Il n’y avait pas de tire-au-flanc. On était tellement soulagé de se maintenir qu’on a organisé une fête énorme à Lille. En boîte de nuit, on chantait “don’t you know pump it up”, le tube des Black and White Brothers qui nous a accompagnés la saison d’après. On s’est juré ce jour-là qu’on ne vivrait plus jamais ça si on restait à l’ASSE. 

La saison 2001/2002 on avait recruté de très bons joueurs, mais ça ne collait pas à la mentalité stéphanoise. Un entraîneur qui n’est pas autoritaire, qui ne décide pas qui fait quoi, on pense malheureusement que c’est de la faiblesse. Alain Michel faisait confiance aux joueurs. Souvent dans ces cas-là, ces derniers ne se contentent pas de manger la main du coach, ils lui prennent l’avant-bras, le coude et l’épaule. Quand les dirigeants veulent changer quelque chose, ils prennent toujours l’opposé de l’entraîneur qui vient d’être limogé, Les pompiers de service comme Dupraz, il y en a. Sauf qu’Antonetti, en plus d’être un meneur, il était au point tactiquement."

 

L'ASSE n'appartient pas à ses supporters

16/11 21:56

La Pravda a recueilli les propos de Maître Olivier Martin, avocat d'un club ayant réclamé un euro symbolique à chacun des onze prévenus qui ont comparu aujourd'hui au tribunal correctionnel de Sainté suite à leurs actes commis lors du barrage contre Auxerre.

"C'est un exercice difficile de se constituer face à des individus qui clament leur amour au club. Il y a aussi un sentiment assez étrange du décalage entre la violence caractérisée, ces images d'insurrection, de guerre, pratiquement, et cette rentrée des classes. Parle-t-on vraiment de ces mêmes individus totalement insérés, éduqués, et qui gagnent leur vie, stable ? Cela laisse perplexe.

L'ASSE n'appartient pas à ses supporters. Que le club ait des supporters, avec une histoire collective construite grâce et avec eux, c'est une réalité. Mais on ne peut pas aller au-delà. Les faits sont graves et doivent être absolument sanctionnés. La position de l'ASSE est très claire : il n'y a eu ni complicité bienveillante ni négligence. Nous sommes la victime directe de ces agissements. Cela ne peut plus être accepté."

Sur RMC, l'avocat a déploré que les débordements des supporters stéphanois pénalisent le club financièrement.

"Ce qui s'est passé la saison 2021-2022, ça s'est traduit par 338 000 euros d’amendes, six matches à huis clos avec 500 000 euros par match de manque à gagner et six fermetures partielles. Au total, près 3,5 millions d'euros de préjudices... Oui, moi, le club, je suis victime. La passion qu’ils ont, elle est sincère. Elle doit être mise au service du club, pas au service de mouvements de protestation".

Krasso et Gradel marquent contre les Hirondelles

16/11 21:45

Les Eléphants de Côte d'Ivoire ont écrasé les Hirondelles du Burundi 4-0 ce mercredi à Marrakech. Jean-Philippe Krasso a ouvert le score dès la 10e minute, son capitaine Max Gradel a inscrit le but du break juste avant la mi-temps. On aura noté que le meilleur buteur et passeur de L2 a cédé sa place à Nicolas Pépé à l'heure de jeu.

 

Onze types en correctionnelle (4)

16/11 21:32

Comme le relate la Pravda, 11 supporters stéphanois ont pu s'expliquer aujourd'hui au tribunal correctionnel de Saint-Etienne pour leurs actes commis lors du barrage face à Auxerre. Extraits.

"La majorité a reconnu et regretté les faits. « C'est difficile à expliquer, a témoigné le premier appelé à la barre. Ma tête a vrillé. J'ai voulu exprimer mon mécontentement, certes pas de la meilleure des façons. C'est pour cela que je me retrouve ici. » Déjà incarcéré dans le passé et interdit de stade à plusieurs reprises, ce membre des GA92, qui a échappé à la détention provisoire, a d'abord été vu en train de saisir et jeter une barrière sur la pelouse, puis de frapper un agent de sécurité, plus tard, à l'extérieur. « Avec le recul, dit-il, je suis allé trop loin. Mon coup de folie a dépassé les limites. » Une obligation de soins psychologiques lui a été ordonnée depuis. « Cela m'aide sur plein de choses. Je n'allais plus trop aux matches et je m'y suis retrouvé ce jour-là, après un repas de famille. Je pensais arriver à me contrôler, mais il faut que j'arrête d'aller au stade. J'ai envie de comprendre pourquoi j'en suis arrivé là, alors que ce n'était pas du tout mon objectif premier. Il y a sûrement un petit problème quelque part. Peut-être même un gros. »

« J'ai toujours du mal à voir comment quelqu'un comme vous, bon père de famille, a pu arriver à commettre ce genre de choses », lui a rétorqué la présidente Stéphanie Perrin, au discours ferme, directif et parfois piquant. « Mesurez-vous la dangerosité ? », a-t-elle demandé au suivant, un autre GA92, anciennement responsable des animations. Réponse, assumée : « C'était un excès de passion et de déception, très bête de ma part. J'en ai conscience. J'ai perdu la raison et je vais le payer cher, je le sais... » Pour le coup, Green Angels et Magic Fans ont fait cause commune autour d'un mea culpa. Ils ont successivement parlé d'« erreur », d'« énorme coup de colère », de « mouvement de folie ». « Il y avait beaucoup de frustration, sur un laps de temps assez court et dans une atmosphère déjà très tendue. C'était un acte complètement absurde qu'on aurait pu éviter, a reconnu le capo des GA92. Il aurait pu y avoir des blessés graves. Sur le moment, on ne l'a pas mesuré. »

« Sur la seconde-même, mon intention n'était pas de blesser quelqu'un. Cela ne reflète pas du tout ce que je suis », s'est aussi défendu un fidèle des MF91 et du kop nord. « Au stade, je suis un autre homme, différent », a appuyé un sympathisant du kop sud, celui des GA92. Ce qui a amené l'un des juges à s'interroger sur cette « transformation » entre la vie civile et celle en tribunes. « Toute ma vie tourne autour de l'ASSE. Cela faisait six ans que je n'avais pas raté un match. Mes jours de congé sont pris pour le club », a tenté de se justifier le trésorier des Magic Fans.« Le club a coulé, et tout le monde a pété les plombs », a résumé un autre. « C'est le moins que l'on puisse dire », lui a fait remarquer la présidente, peu convaincue. Au fil des auditions, elle lève les yeux et glisse dans une pointe d'ironie : « Donc, en fait, tout le monde tire sur une tribune sans viser personne et trouve des fumigènes au sol ? Cela pousse, comme le gazon. C'est fou ! »

Elle a vite repris son sérieux et sa rigidité, notamment au moment d'interroger le président des Magic Fans, le moins coopératif. Il a nié sa présence sur certaines images de vidéosurveillance diffusées. Quid des fumigènes sortis après le coup de sifflet final ? « Je ne sais pas comment ils étaient là, a-t-il assuré. Au coup de sifflet final, on est tous dépités. Et chacun a sa façon de réagir. On n'a rien demandé à personne, on n'est pas les papas et les mamans de tout le monde. Le groupe n'a rien à voir avec les agissements. » « Vous auriez aimé être en face ? », lui a alors opposé la présidente. « Non. »« Ignorez-vous la gravité des faits ? », a-t-elle insisté. « Non. » Son avocate, Me Solange Viallard-Valezy, a ensuite réclamé sa relaxe, quand, avant elle, le procureur Amel Jakupovic avait fustigé un « positionnement particulièrement lâche et dérangeant ».

Dans l'ensemble, le représentant du ministère public a parlé de « faits inadmissibles ». « Il faut que les passions excessives soient mises de côté, sans tomber dans une volonté de faire d'eux des exemples. » Le magistrat a requis des peines allant de quatre mois de prison avec sursis à un an de prison ferme - aménageable en détention sous surveillance électronique - dont quatre mois avec sursis, ainsi que des interdictions de stade de deux jusqu'à cinq ans, avec obligation de pointage. La décision du tribunal sera prononcée mercredi prochain."

Curko jouait pour l'amour du maillot

16/11 20:28

Nice-Matin a publié aujourd'hui une interview d'Ivan Curkovic, qui a assisté le 27 otobre à l'Allianz Riviera au succès des Aiglons contre le Partizan Belgrade, club dont il est le président d'honneur. Extraits.

"D’habitude, je ne me déplace plus pour les matches européens. Mais Nice, la France, je ne pouvais pas ne pas y aller. J’ai passé 22 ans de ma vie en France. Après le foot, comme j’avais une formation d’architecte, j’ai travaillé 4 ans pour une société d’assainissement à Roanne, puis ensuite Paris. J’ai longtemps eu aussi un pied-à-terre à Cannes.

Nenad Bjekovic m’a mené la vie dure sur le terrain. Quand vous pensiez buteur, vous pensiez à lui. Mais toujours très correct. Nice-Saint-Etienne, à l’époque, c’était le sommet du championnat de France. Dans le stade du Ray, le public était très proche, très passionné. Il y avait aussi une grosse rivalité mais aussi beaucoup de respect entre les joueurs. Je ne me souviens pas d’un mauvais geste. Nice avait de la technique, les Guillou, Huck, Jouve… Avec Nenad, nous sommes restés très proches [Quand Curko présidait le Partizan, Bjeko était son directeur sportif, ndp2].

La force des Verts à mon époque ? L’amitié ! on n’avait pas les moyens du PSG d’aujourd’hui, loin de là ! Mais un cœur énorme. On jouait pour l’amour du maillot. Pour Saint-Etienne, une ville ouvrière, et pour toute la France. Ça nous donnait une foi incroyable. C’est tout le pays qui nous soutenait devant la télé le mercredi soir. Nous n’avions droit alors qu’à deux étrangers dans l’équipe. A Saint-Etienne, Garonnaire avait choisi Osvaldo Piazza et moi. Chaque année on se revoit, comme deux vieux copains. Si on ne le fait pas, on est malheureux.

Il y a trois semaines, j’ai passé la soirée à l’Allianz Riviera avec Christian Lopez, venu en voisin du Cannet. C’est l’homme qui éleva le tacle au rang de la suprême élégance lors d’un quart de finale retour contre Kiev resté dans les mémoires. Blokhine attendait que j’attende sa frappe, à droite ou à gauche. Je n’ai pas bougé. Jeannot est revenu comme un éclair. Et sur le contre, Hervé Revelli a ouvert le score.

Avant d’entrer sur la pelouse de Hampden Park contre le Bayern en finale de Coupe d’Europe, Robert Herbin nous avait dit : « Faites contre Eindhoven. » On a été malchanceux, c’est indéniable. Mais on aurait pu gagner quand même. En étant plus forts mentalement. Nous n’avions pas l’expérience des finales. Pour le Bayern ou le Real, une finale, c’est presqu’une habitude, juste un match à gagner coûte que coûte.

La saison précédente, nous avions été éliminés en demie, et tout le monde nous répétait, il faut aller en finale. Le football français n’avait plus connu ça depuis le Reims de 59. Le fait d’y arriver, cela sonnait déjà comme une victoire. On s’était peut-être légèrement relâché, inconsciemment, dans les têtes.

Notre dernier titre fut celui de 1981. Nous sommes restés le club le plus titré de France pendant 41 ans ! C’est ma plus grande fierté. Nantes, Marseille, Nice… Il fallait les battre ! En 1980-1981, Michel Platini, rayonnant, nous avait donné le sacre. Mais c’était déjà une autre époque. Saint-Etienne voulait acheter des grands joueurs pour rester au sommet. L’âme du club n’était plus la même. Michel Platini est un ami cher, qui a été un grand président de l’UEFA. Après tout ce qu’il a apporté au football, cela m’attriste qu’il doive se battre dans des procédures. Il n’a rien fait de mal, rien. Mais quand vous occupez un poste aussi important, tout le monde ne nous veut pas que du bien.

Un jour, le conservateur du musée des Verts, mon ami Philippe Gastal, m’appelle pour me demander ce qu’était devenue ma vieille Mercedes 300-D. Je me l’étais offerte à l’époque avec la prime de qualification contre Eindhoven. Je ne savais pas ce qu’il allait faire. Je l’ai retrouvée exposée au milieu du Musée des Verts. Il paraît qu’elle a toujours du succès. Une voiture verte ! J’avais osé, moi qui n’étais pas du genre tape à l’œil. C’était Saint-Etienne. La couleur de mes plus belles années."

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