Ricky renverse Excelsior

09/12 06:57

Lors de la 15e journée de Eredivisie (L1 néerlandaise), Twente a battu Excelsior 4-2 hier soir alors que les visiteurs menaient 2-0 après un quart d'heure. Entré en jeu juste après la mi-temps, Ricky Van Wolfswinkel a égalisé sur penalty avant de marquer de la tête le 3e but de son équipe. L'ancien avant-centre stéphanois, qui fêtera le mois prochain ses 35 ans, a claqué 7 pions cette saison.

 

 

Appel pour Mortel

08/12 22:24

Suspendu pour 8 matchs après une altercation avec l'entraîneur de Dijon lors de la dernière défaite des Amazones, Laurent Mortel a réussi à convaincre le club de faire appel de la sentence. Le site officiel se justifie de ce soudain courage stéphanois de défier le verdict d'une autorité : 

"N'ayant pas été entendu dans le cadre de cette procédure, Laurent Mortel considère qu’il n’a pas pu se défendre et que sa sanction est disproportionnée. En conséquence, le club a fait appel de cette décision."

Toutefois, cet appel n'étant pas suspensif, le coach des Vertes ne sera pas sur le banc demain contre Guingamp.

Huard joue la carte jeunes

08/12 19:25

En bon directeur du centre de formation de l'ASSE, Laurent Huard a sans surprise décidé de jouer la carte jeunes en convoquant 12 joueurs formés au club pour croquer les Crocos demain après-midi en Coupe de France :

Etienne Green, Bryan Djile Nokoue, Beres Owusu, Darling Bladi, Mathis Amougou, Aïmen Moueffek, Dylan Chambost, Karim Cissé, Jebryl Othman, Maxence Rivera, El Hadji Dieye, Karim Cissé.

On aura noté que Gautier Larsonneur, Benjamin Bouchouari, Mathieu Cafaro, Lamine Fomba, Victor Lobry et Gaëtan Charbonnier complètent ce groupe de 18.

Dieu ne veut pas se tromper

08/12 16:28

En conférence de presse d'avant match ce midi, pas de trace de coach des Verts, mais Loïc Perrin, qui a donné - sinon des informations - au moins le cadre des recherches du club pour succéder à Batlles. A ce jour deux candidats ont été reçus et un troisième devrait l'être. L'heureux élu aura pour mission d'atteindre le Top 5 :

Si je me présente devant vous, c'est déjà car nous avons une actualité un peu chargée, avec un Laurent Huard bien occcupé. Je suis également devant vous pour assumer ma responsabilité dans cette période délicate que nous traversons tous ensemble. Je souhaite vous dire également que j'ai une grosse pensée pour Laurent Batlles, Manu Da Costa et Romain Brottes qui nous quittent. Ce ne sont pas des décisions faciles à prendre, mais il a fallu les prendre, cela fait partie de mon métier et de notre métier. Je tiens à les remercier pour leur implication, nous aurions voulu que cela se termine autrement. Il s'agit malheureusement de l'histoire d'une saison et nous avons une grosse pensée pour eux. Pour nous, la meilleure des réponses face à cette situation de crise n'est pas de nous présenter devant la presse, de faire de beaux discours. Cela fait peut-être du bien à l'extérieur du club parce que les gens nous entendent, mais cela ne fait pas avancer les choses. La réponse se situe dans le vestiaire, entre nous, pour recréer une dynamique positive. J'ai confiance en ce groupe et en ces joueurs. Comme pour un recrutement de joueur, nous avons la chance d'être l'AS Saint-Étienne et cela attire : j'ai reçu un nombre de messages, vous pouvez l'imaginer, et un nombre important de candidatures. L'ASSE attire toujours. Personnellement, cela ne me fait pas peur si nous n'avons pas de nouvel entraineur face à Bordeaux. Nous en avons déjà un en place, avec Laurent Huard. Nous avons un choix important à faire. Il faut essayer de le faire le plus rapidement possible mais essayer aussi de ne pas se tromper. Notre objectif s'éloigne, petit à petit, mais il est encore là. Aujourd'hui, le but est de bien finir l'année pour pouvoir, peut-être, être dans nos objectifs, au moins pas loin de ces objectifs, et faire une bonne seconde partie de saison. L'objectif que nous donnerons à l'entraineur sera de finir dans les cinq premiers pour pouvoir monter, potentiellement"

Pour Labonne, il l'a mauvaise

08/12 14:58

Alors qu'il nous avait confié compter sur la clémence de la commission d'appel, le coach nîmois Frédéric Bompard est tombé de haut. Il s'est emporté (à juste titre) ce matin en conférence de presse contre la décision de ladite commission qui a ajouté un 6e match de suspension (initialement, la sanction était de 5 matchs) à son défenseur Ronny Labonne, ce malgré un rapport clairement favorable, l'arbitre ayant considéré, après avoir visionné l'action, que le joueur ne méritait qu'un carton jaune.

"Ce que je vois, c’est que mon joueur – qui n’a rien fait dans cette histoire-là – se retrouve avec six matchs de suspension ! Ce que je vois c’est que je ne peux pas l’utiliser. Là, pour Saint-Étienne, pour le GOAL FC et encore pour le match suivant début janvier… C’est quand même incroyable ! Il nous faut nous, en tant qu’entraîneurs, dénoncer ce genre de choses, et je les dénonce ! C’est quand même incroyable à la lecture de ce rapport-là. Il y a des commissions d’appel qui sont là pour revenir sur les décisions en première instance, donc on s’est appuyé là-dessus ! Mais non, ça n’a servi à rien. Pire que ça, il a pris un match de plus… Je suis désolé pour lui. Quand je lui ai annoncé à la fin de l’entraînement, je peux vous dire, l’état dans lequel il était le pauvre… C’est un garçon très bien, un bon joueur et au-delà du joueur, c’est un chic type. Vraiment un bon mec. Je suis désolé pour lui, il ne méritait vraiment pas ça. »

Tout comme les milieux Delpech et Sacko, Labonne sera donc privé du déplacement dans le Chaudron demain.

Du gâchis pour Dugarry

08/12 11:34

L'ancien attaquant de Bordeaux Christophe Dugarry, qui avait vainement tenté de signer à Sainté en 2005, a évoqué avant-hier sur RMC la triste situation des deux clubs qui s'affronteront le samedi 16 décembre au Matmut Atlantique lors de la prochaine journée de L2.

"Je ne veux pas qu’ils descendent au niveau amateur, ce serait une catastrophe pour la région et pour les supporters, autant du côté de Saint-Etienne que de Bordeaux. Après, quand j’entends que le football a besoin de Saint-Etienne ou de Bordeaux, je n’en suis pas convaincu… Je suis pragmatique. A partir du moment où tu travailles mal, tu es sanctionné. Ça joue mal, ça travaille mal, ça investit mal, c’est à côté de la plaque depuis tant d’années, qu’au bout d’un moment il ne faut pas s’étonner que ces équipes descendent. J’aime cette idée de la méritocratie, que les équipes qui travaillent bien et jouent bien soient en haut, et celles qui font mal sont en bas. Le football a tellement changé.

Tu as quand même deux clubs qui sont un peu différents. Tu as un club qui est resté dans ses racines, Saint-Etienne, en voulant manager le football toujours de la même manière, avec peut-être un manque de compétence, avec une présidence à deux têtes, qui a mené le club à sa perte. Ça a peut-être été le drame de Saint-Etienne. Et tu as Bordeaux qui a voulu répondre aux sirènes de ces fonds d’investissement avec des investisseurs arrivés de nulle part, et qui ont embrouillé le club, qui sont là pour le nouveau football… C’est un football à vomir, un football dégueulasse, qui ne donne envie de rien du tout, avec des Présidents qu’on ne connait même pas, des fonds d’investissement qui sont propriétaires de la moitié ou du quart d’un autre club…

On a deux situations qui sont totalement différentes mais qui expliquent aussi très bien le football actuel, comment le football est en train de mourir. Le football qu’on aime se meure. Sincèrement, ce sont deux équipes qui sont dans une situation catastrophique. Elles ont tellement mal travaillé, elles ont tellement fait n’importe quoi depuis de nombreuses années, que je ne suis triste, c’est certain. Alors, est-ce que la solution serait de repartir au niveau amateur, peut-être, mais tu auras les mêmes crabes qui vont venir pour essayer de racheter le club pour une poignée, et qui feront les mêmes conneries aussi. On ne parle tellement que d’argent dans le foot, qu’ils sont dans le foot pour les mauvaises raisons. C’est-à-dire pour l’argent et pas pour le plaisir d’aller voir les gamins jouer. Ce n’est pas ce plaisir-là."

Merci au site Girondins4ever pour la retranscription

Pour Ruffier, il faut savoir s'arrêter

08/12 10:35

Pour notre plus grand bonheur, Stéphane Ruffier a multiplié les arrêts. Mais celui de sa carrière est ferme, définitif et irrévocable, comme il l'explique dans son long entretien à So Foot.

"C'est quoi mon envie aujourd'hui ? J'ai un peu entraîné les gamins à Bayonne, mais j'avais besoin de travailler dans de bonnes conditions, avec des gens de confiance, honnêtes, et c'était un peu compliqué. J'ai eu aussi la naissance de mon petit dernier, donc pour le moment, j'ai envie de passer du temps avec ma famille, d'être tranquille. Ce n'est pas toujours facile quand tu es en activité, et il faut savoir que lors de mes dernière saisons à Sainté, je vivais seul avec mes filles, dont j'avais récupéré la garde exclusive. Quelqu'un m'aidait, mais élever seul deux enfants, quand tu dois jouer tous les trois jours... C'est aussi pour ça qu'à 35 ans, j'ai choisi d'arrêter, même si cet été, j'ai encore eu des propositions de bons clubs de Ligue 1. Mais pourquoi repartir ? Pour prouver des choses ? En toute humilité, je ne pense pas que j'ai besoin de le faire. Il faut savoir s'arrêter."

Dall'Oglio pour succéder à Lolo ? (2)

08/12 08:45

Selon la dernière édition de la Pravda, ODO s'est entretenu hier avec les dirigeants stéphanois. Extraits.

"Alors qu'ils semblaient vouloir s'accorder quelques jours de réflexion, les dirigeants de l'ASSE ont demandé à Olivier Dall'Oglio de le rencontrer au plus vite. Ce que l'intéressé a accepté. L'entrevue s'est déroulée jeudi, à Saint-Étienne. Les deux parties se seraient accordées sur le diagnostic sportif des Verts, moins sur l'aspect contractuel. Les positions des uns et des autres sont trop éloignées tant au niveau du montant de la proposition salariale que de la durée du contrat : 25 000€ brut mensuels sur six mois.

Les deux parties auraient dès lors décidé de se laisser un temps de réflexion jusqu'à ce week-end. Cela ne signifie pas que le dossier ne va pas se régler - il faudra pour cela que l'ASSE revoit son offre à la hausse -, ni que les dirigeants stéphanois ne profiteront pas de ce délai de vacance pour auditionner d'autres entraîneurs sur le marché.

Stéphane Moulin l'est, mais il ne veut pas reprendre une équipe en cours de saison pour l'instant. Placé dans la short-list, il s'est donc retiré de la course à la succession de Batlles. Tout comme Philippe Montanier, bien avant lui. Si bien qu'il resterait deux outsiders en course : Thierry Laurey et Patrice Garande. Formé chez les Verts, où il a débuté sa carrière d'attaquant, ce dernier rêve d'en devenir l'entraîneur. Si aucun rendez-vous ne leur aurait été proposé pour l'instant, cela pourrait être le cas, d'ici à la fin du week-end."

Les Crocos se mettent en quatre

08/12 08:13

Dans sa dernière édition gardoise, Midi Libre revient sur le dernier entraînement du Nîmes Olympique et rappelle que plusieurs Crocodiles ne pourront pas jouer contre les Verts ce samedi après-midi dans le Chaudron en Coupe de France. Extraits.

"Pour que les qualités de son équipe s'expriment à nouveau, Frédéric Bompard changera-t-il son système de jeu et abandonnera-t-il sa défense à 5, mise en place depuis la 5e journée et la réception de Châteauroux ? C'est ce qu'il a fait samedi en deuxième période face au Red Star, son équipe parvenant à impulser un peu plus de mouvements mais, revers de la médaille, concédant aussi plus d'occasions. C'est ce qu'il pourrait faire face aux Verts.

Jeudi après-midi, lors de la mise en place tactique effectuée en fin de séance, c'est en 4-3-3 que les Crocos étaient en tout cas positionnés. Devant Ondoa, qui devrait connaître sa 3e titularisation, la deuxième dans la compétition, Frédéric Bompard avait opté pour une défense, de droite à gauche, composée de Sbaï, Diouf, Mendy et Sy. Dans l'entrejeu, autour de la sentinelle Doukansy, figuraient sans surprise Mexique à droite et Picouleau à gauche.

Et en attaque, Doucouré dans le couloir gauche et Mbina dans l'axe étaient accompagnés de Ngakoutou. Ce dernier, auteur d'une entrée intéressante samedi dernier au stade Bauer, entrée saluée par son entraîneur, n'a été titularisé qu'une seule fois cette saison, lors du 5e tour à Pavie (7-0), où il avait réussi un doublé, ses seuls buts en équipe fanion malgré 11 entrées (9 en National, 2 en Coupe) en cours de match.

Pour le déplacement à Saint-Etienne, Nîmes sera privé de Sacko et Delpech, tous deux suspendus. Labonne risque aussi de manquer à l'appel pour la même raison (le club a fait appel de sa sanction et la commission d'appel de la FFF n'a toujours pas communiqué sa décision). Malade et absent de l'entraînement hier, Guessoum est incertain. C'est aussi le cas de Diallo,  ménagé à cause d'une petite douleur au genou gauche, et qui s'est entraîné à part avec Mbemba, qui poursuit sa réathlétisation. En revanche, Burner, forfait contre le Red Star (mollet), a repris l'entraînement collectif et postule à une place dans le groupe de 18."

 

Puel snobait les cadres

08/12 07:36

Dans la dernière édition de So Foot, Stéphane Ruffier se paye Claude Puel sans le nommer.

"Ce qu'il m'a reproché concrètement ? Mon salaire. Ce n'est pas un problème de vouloir dégraisser les gros salaires d'un effectif, mais il y a une façon de le faire. Vouloir le faire quand tu touches 225 000 euros net par mois, c'est un peu contradictoire... Il n'était pas dérangé par son salaire, mais beaucoup plus par le fait que des joueurs internationaux touchent le même que lui. Si la politique du club était vraiment de dégraisser, il fallait que ça concerne tout le monde...

Je crois que les gens connaissent très bien cette personne. Il faut bien rappeler ce qu'il s'est passé : je n'ai plus eu d'accès au centre d'entraînement d'un club ou j'ai joué pendant dix ans, un huissier m'a bloqué l'entrée, et ce alors que quelques mois plus tôt, le club voulait me prolonger. Au final, cette histoire avec Sainté a fait beaucoup plus de mal à mon entourage qu'à moi. Quand tu as un individu qui te lynche en permanence publiquement, qui te harcèle et ne s'en cache pas...

La fracture entre nous deux a eu lieu dès son arrivée, car cet individu n'a jamais pris les joueurs cadres pour parler avec eux. Pourquoi ? Parce qu'il ne peut pas parler avec des cadres. C'est pour ça qu'il ne veut que des jeunes, car ils sont un peu plus malléables. Partout où il est passé, il a voulu démolir ce qu'il y avait sur son chemin. A Sainté, la seule fois où il a rencontré les cadres, c'est parce qu'on en avait fait la demande. A la fin de la réunion, la seule chose qu'il nous a dit, c'est : "De toute façon, c'est moi qui décide !" Il a choisi une voie pour le club et on a vu où ça a mené l'ASSE..."

On retarde le moment où ça pète

08/12 07:06

Responsable de la cellule d'aide à la performance de l'ASSE (y'a du boulot !), Thierry Cotte s'est confié au Progrès. Extraits.

"On paie des outils pour voir comment sont les autres clubs afin de s’évaluer, voir si on est vraiment sous l’eau ou si on surnage un peu. On a vécu un épisode de blessures assez important mais pour autant, on est le deuxième effectif de Ligue 2 à proposer une mise à disposition des joueurs aussi élevée. On est toujours en quête de s’améliorer et on se demande toujours quelle est notre part de responsabilité dans la blessure qui vient d’arriver pour ne pas la simplifier au hasard. On retarde le moment où ça pète mais l’intensité ne fait que monter. Une étude montre que, chaque année, les sprints augmentent de 4 %. Avant, les machines auraient pété mais elles sont tout de même au rupteur.

Il y a quelques années, quand on dépassait plus de 1 000 mètres à haute intensité pendant un match, on disait : “Celui-là, il a couru, c’est un avion !”. C’était notamment le cas de Pierre-Emerick Aubamayeng chez nous. Aujourd’hui, à chaque rencontre et pour deux à trois joueurs, même en réserve, cela arrive. Le niveau et l’exigence montent. Mettez votre voiture au rupteur, à un moment donné, vous serrerez le moteur. On est hyper sensible à la blessure, on met en place des protocoles de prévention, on mutualise les informations entre les différents pôles pour faire des choix éclairés. Après, notre métier, c’est de la prise de risques. Si vous ne voulez pas vous blesser, il ne faut pas jouer au foot à haut niveau."

Tessier a kidnappé Ruffier

07/12 23:42

Dans son entretien accordé à So Foot, Stéphane Ruffier est revenu sur son arrivée rocambolesque à Sainté. Extraits.

"Quand Christophe Galtier me recute en 2011, il me dit qu'il veut un gardien pour aller au Stade de France et retrouver l'Europe. Ce recrutement a été assez fou, d'ailleurs. Il a été en partie fait par Galtier et Stéphane Tessier dans le dos des présidents de l'ASSE. J'étais en stage de préparation à l'île de Ré avec Monaco et Stéphane Tessier est carrément venu me kidnapper un soir, tard, après le repas. Je n'avais que les équipements de l'ASM avec moi. Le lendemain, on a fait une halte dans un magasin sur Clermont pour acheter deux-trois fringues. Ça aurait été con de signer avec la tenue de l'AS Monaco (rires). Quand je suis arrivé dans le bureau du président, c'est limite s'il était au courant. Il y avait un côté : "Mais qu'est-ce qu'il fait là, lui ?"

So Foot a fait parler Ruffier

07/12 18:34

Discret, presque taiseux, Stéphane Ruffier n'aime pas les journalistes. Ceux de So Foot ont réussi à fendre l'armure du Basque :

"Ce que je veux, c’est uniquement que les dégâts soient réparés, que justice soit faite, car j’ai vécu un an de harcèlement de la part d’un homme qui a monté une entreprise de démolition contre ma personne. (…) Des gens à la tête du club ont décidé de le nommer au directoire et donc de quasiment lui donner la main sur le club. Ils ont fait un choix et ça a eu les conséquences que l’ont connaît. Dès qu’il est arrivé, cet individu a voulu dégraisser et a choisi de taper dans le gros.

En dégageant Stéphane Ruffier, il s’est offert de la crédibilité pour la suite, sauf qu’il a décidé d’employer la manière très forte, en me faisant passer pour un moins que rien, un mec qui n’avait rien à faire dans un groupe et qui semait la terreur dans un vestiaire. Mais est-ce que je dois rappeler que j’ai joué plus de 400 matchs de Ligue 1, que je n’ai eu de problème dans aucun groupe, que je suis resté longtemps à l’AS Monaco, dix ans à l’ASSE, que j’ai eu plusieurs entraîneurs et que ça s’est toujours bien passé ?

Pendant dix ans, Roland Romeyer m’a appelé “fils” tous les matins et me faisait la bise. Et bah, j’espère qu’il ne se comporte pas comme ça avec son propre fils. Il ne m’a jamais soutenu, mais je n’ai pas pas été totalement surpris vu comment je l’ai parfois entendu parler d’anciens joueurs qui avaient fait de belles choses au club. Bernard Caïazzo, lui… Il faut savoir qu’il a un jour envoyé un message à des journalistes en écrivant : “Quand est-ce que ce vous allez le détruire, lui ?” Sauf que dans les destinataires, malheureusement, il y avait mon agent. Comment un président peut faire ça ?"

Sainté et Bordeaux auront des suspendus

07/12 09:23

Après 3 avertissements en moins de 10 matchs (à Auxerre, contre Pau et contre Guingamp), Florian Tardieu sera au repos forcé à Bordeaux. 

De leur côté, les Bordelais seront privés de Clément Michelin pour la même raison mais aussi de Gaëtan Weissebeck (suspendu 3 matchs après son expulsion à QRM). En revanche, Jacques Ekomié, suspendu 2 matchs après son rouge contre Troyes, pourra postuler pour la réception de Sainté.

La Ligue n'aime pas les fumis

07/12 09:15

Coupables d'avoir allumé des fumigènes lors de ASSE - Pau, les supporters Verts ont forcé le club à dilapider les réserves du mercato (n'est ce pas Maître Martin !). La Ligue qu'on adule a infligé 60 000€ d'amende à l'ASSE ainsi qu'une fermeture du Kop Nord avec sursis

Dieu désire Irles ?

07/12 07:16

Après avoir succédé à Laurent Batlles à Troyes, Bruno Irles pourrait en faire de même à Sainté selon la dernière édition du Progrès. Extraits.

"Loïc Perrin, serait séduit par l’option Bruno Irles (48 ans), viré de Troyes en novembre 2022 alors que le club de l’Aube était 13e de L1. L’ancien joueur formé à l’AS Roanne, qui souhaiterait s’appuyer sur un ancien joueur de l’ASSE comme adjoint, diviserait en interne, avec autant de partisans que de détracteurs. Le CV d’Irles, promu en Ligue 2 avec Pau (2020) et Quevilly-Rouen (2021), sa motivation et sa connaissance de l’effectif, où il retrouverait Tardieu, son capitaine dans l’Aube, et Appiah qu’il a eu sous ses ordres chez les jeunes à Monaco, pourraient faire pencher la balance en sa faveur."

Dall'Oglio pour succéder à Lolo ?

07/12 07:01

Assisté de Sylvain Gibert et Romain Hamouma, Laurent Huard sera sur le banc ce samedi dans le Chaudron. Mais la Pravda rappelle que les dirigeants stéphanois s'activent pour trouver un entraîneur plus expérimenté. Extraits.

"Les entraîneurs libres placés de suite en tête de liste se sont désistés. Il en va ainsi de Philippe Montanier qui avait déjà repoussé une approche de la famille Kita pour venir à Nantes. Parti fâché avec les présidents en 2004, Frédéric Antonetti ne veut plus (re) travailler avec eux. Il possède pourtant des partisans au centre de formation, ralliés à la cause de Roland Romeyer. Encore plus depuis que Razik Nedder n'a pas été choisi pour assurer l'intérim. Ce qui constitue un camouflet pour le clan Romeyer, qui rêvait d'un ticket Antonetti-Nedder.

Déjà opposé au retour de Batlles le 30 mai 2022, le même clan verrait également mal celui de Thierry Laurey, envers lequel il entretient une animosité depuis son passage au club comme superviseur (mars-novembre 2011), même si Romeyer apprécie personnellement Laurey et que le triumvirat (Soucasse-Perrin-Rustem) a son mot à dire.

L'option Olivier Dall'Oglio apparaît plus consensuelle. Homme de la montée de Dijon en L1 en 2017, le Cévenol a déjà travaillé pendant dix ans avec Benjamin Guy, préparateur physique des Verts depuis le 1er décembre 2022. Son profil d'homme de projet et posé plaît également à Romeyer. De son côté, l'entourage de Bernard Caïazzo, président du conseil de surveillance, avance un autre pion : Stéphane Moulin. L'ancien Angevin et Caennais possède également l'expérience requise pour gérer la situation et enclencher le redressement des Verts."

Valnet au sifflet

07/12 06:43

Antoine Valnet sera au sifflet ce samedi à 15h00 dans le Chaudron pour la réception des Crocodiles, cinq semaines pile poil après avoir assisté depuis la pelouse de GG au lancement de la terrible série en cours de 5 défaites consécutives en L2. Avant d'arbitrer cette victoire du Paris FC à Geoffroy-Guichard, ce Doubiste de 34 ans avait dirigé les matches remportés 1-0 à Niort (but de Gaëtan Charbonnier) et à Lorient (contre Concarneau, but d'Ibrahim Sissoko).

Aubame enfonce les vilains

06/12 23:52

Auteur de deux passes décisives avant de clôturer le score de ce match de la 10e journée de L1, Pierre-Emerick Aubameyang a été ce soir le principal artisan de la nette victoire (3-0) de l'OM contre des vilains qui portaient un maillot encore plus immonde que d'habitude. Lanterne rouge avec 7 points pris en 14 journées, les banlieusards comptent toujours 3 points de retard sur l'avan-dernier Clermont, 5 sur le barragiste Lorient et 6 sur le premier non relégable (Strasbourg).

 

Anciens Verts sur le banc, bonne ou mauvaise idée ?

06/12 16:30

Pressenti pour succéder à Laurent Batlles, Thierry Laurey serait à nouveau un entraîneur des Verts ayant également été joueur par le passé.

Si on enlève les premières années du club, où plusieurs coaches étaient également joueurs (Locke, Rivers, Cabannes, Tax par exemple), et le bref intérim entraîneur-joueur de Jean-Guy Wallemme, on dénombre pas moins de 12 entraîneurs stéphanois ayant préalablement porté le maillot vert.

Parmi eux, on retrouve 3 grandes réussites : Jean Snella (plus de 500 matchs entre 1950 et 1959 puis entre 1963 et 1967, remporte le 1er titre de champion en 1957), François Wicart (vainqueur de la 1e Coupe de France en 1962), Robert Herbin (finaliste de la C1, 4 titres de champion de France).

Les autres alternent entre passages neutres et échecs cuisants. Trois coaches termineront au milieu de classement de D1 : René Vernier entre 1959 et 1960, Christian Sarramagna entre 1990 et 1992, Jacques Santini entre 1992 et 1994.

Les 6 derniers ont connu des destins moins enviables : Robert Philippe qui a dirigé les 7 derniers matchs de la fin de saison 1984 ponctuée d'une descente en D2 après le barrage contre le Racing, Dominique Bathenay, non reconduit après les 10 derniers matchs de l'affreuse saison 1995-1996, Pierre Repellini (en tandem avec Herbin) viré au terme d'une douloureuse saison 1997-1998 qui verra les Verts frôler le National, Laurent Roussey qui a certes emmené les Verts en C3 en 2008 avant de couler la saison suivante et d'être viré après 5 défaites consécutives (déjà), Julien Sablé dont les intérims n'ont accouché d'aucune victoire en 2017 et 2021 et enfin Laurent Batlles, viré après un an et demi en Ligue 2.

Diony rejoint Sissoko

06/12 15:54

Seul buteur de la victoire angevine face au Grenoble de Vincent Hognon, Loïs Diony a inscrit son 8e but de la saison. Il rejoint Ibrahim Sissoko à la 2e place du classement des buteurs derrière Alexandre Mendy (11 buts). Mais l'ancien Vert n'a marqué aucun pénalty (4 pour Sissoko) et délivré en plus 3 passes décisives (1 seule pour Sissoko).

 

Laurey, la montée, il connaît

06/12 12:29

Pressenti selon la Pravda pour remplacer Laurent Batlles, Thierry Laurey est sans poste depuis son départ en juin dernier du Paris FC. Il nous avait accordé il y a un mois une longue interview (à la sortie du si loin 10è match sans défaite, face à Angers) dans laquelle il avait évoqué ses nombreuses (et fructueuses !) expériences en Ligue 2 :

"Mes deux années au Paris FC étaient plutôt deux bonnes saisons dans l’ensemble. On a raté le coche la première année, on a failli monter mais il y a eu deux trois petites choses qui n’ont pas tourné dans le bon sens en fin de saison. On était bien, on s’est retrouvé deuxième mais après on a perdu un peu le fil pour diverses raisons, notamment pas mal de blessures. On n’a terminé que quatrième, ce qui est pas mal malgré tout. Le club avait fini cinquième la saison précédente. En barrage, on a joué contre Sochaux un match assez invraisemblable. Au bout d’un quart d’heure de jeu on menait 1-0, on avait déjà raté deux penaltys. Sochaux l’emporte à la 92e sur un tir contré qui a surpris notre gardien.

C’était malgré tout une bonne première saison car on a fini avec 70 points, ce n’est pas rien. Le club n’avait jamais atteint ce total, moi non plus. Avec 65 points je suis monté avec le Gazelec (ndp² en 2015) et j’en ai fait de même avec 67 points quand j’étais à Strasbourg (ndp² en 2017), on avait même fini champion avec le Racing. C’est un peu frustrant de finir quatrième avec 70 points mais c’est comme ça ! (…) La saison passée, on ambitionnait de monter. On a souhaité renforcer notre équipe en recrutant des joueurs d’expérience. Le recrutement n’a pas été à la hauteur de nos attentes. Je ne jette la pierre à personne et j’endosse une part de responsabilité. Quand il y a des erreurs de commises, c’est rarement une seule personne qui est responsable. Je pense que l’équipe avait malgré tout le potentiel pour faire des choses intéressantes mais pas pour se mêler à la lutte pour les deux premières places, sachant que la saison dernière il n’y avait pas de barrages d’accession.
Au final on a terminé dans les mêmes eaux que Saint-Etienne. On a bouclé cette seconde saison à la 7e place (…)

S'il a coaché 6 clubs (Sète, Arles Avignon, Amiens, Gazelec Ajaccio, Strasbourg, Paris FC), Thierry Laurey aura surtout marqué l'histoire du Gazelec (3 saisons, et une montée en L1) et Strasbourg (5 saisons, une montée en L1 puis quatre maintiens ainsi qu'une Coupe de la Ligue en 2019, ainsi que le record de longévité pour un coach en Alsace).

Huard le 42eme

06/12 09:47

En 90 ans d'Histoire, l'ASSE a connu de nombreux coaches. Laurent Huard, qui s'apprête à vivre l'intérim de Laurent Batlles, sera le 42e homme à s'asseoir sur le banc stéphanois pour coacher une rencontre officielle.

On remarquera que les Verts sont spécialistes de la valse (rapide) des entraîneurs. Depuis 1994 (30 ans donc d'ici peu), l'ASSE aura connu 23 coaches, soit plus de la moitié du nombre total d'entraîneurs depuis 1933. Si on se rappelle qu'au milieu de ces 30 ans, Christophe Galtier a reussi l'immense performance de rester 7 ans, on voit le rythme effréné avec lequel les dirigeants consomment les fusibles.

Bien entendu, sur ces 42 coaches, il y a quelques intérimaires d'un soir : Maxime Bossis, ayant officié pour un derby en 1996 entre Elie Baup et Dominique Bathenay. On se souvient aussi de Gérard Soler lors d'une défaite contre Rennes en 2000 entre Robert Nouzaret et John Toshack. Le 42e homme devrait donc être un intérimaire de paille. A moins que ? Souvenons-nous que Christophe Galtier devait lui aussi être remplacé au terme du processus de licenciement d'Alain Perrin. Son premier match face à l'OM en décembre 2009 était le premier d'une longue liste de 361 matchs. Et si on remettait ça 14 ans plus tard ?

 

Les 42 entraîneurs stéphanois :

Albert Locke, Harold Rivers, William Duckworth, Zoltan Vago, Emile Cabannes, Ignace Tax, Jean Snella, René Vernier, François Wicart, Henri Guérin, Albert Batteux, Robert Herbin, Guy Briet, Jean Djorkaeff, Robert Philippe, Henryk Kasperczak, Christian Sarramagna, Jacques Santini, Elie Baup, Maxime Bossis, Dominique Bathenay, Pierre Mankowski, Pierre Repellini, Robert Nouzaret, Gérard Soler, John Toshack, Jean-Guy Wallemme, Rudi Garcia, Alain Michel, Frédéric Antonetti, Ivan Hasek, Laurent Roussey, Alain Perrin, Christophe Galtier, Oscar Garcia, Julien Sablé, Jean-Louis Gasset, Ghislain Printant, Claude Puel, Pascal Dupraz, Laurent Batlles, Laurent Huard.

Bientôt l'heure de Laurey ?

06/12 07:17

Sans club depuis son départ du Paris FC en fin de saison dernière, Thierry Laurey, présent à Geoffroy-Guichard il y a un mois lors du 90e anniversaire de l'ASSE, a de bonnes chances de devenir le nouvel entraîneur des Verts selon la dernière édition de la Pravda.

"Les dirigeants stéphanois ont commencé à sonder de possibles successeurs. Philippe Montanier aurait refusé le poste et c'est Thierry Laurey qui serait actuellement en pole, même si Olivier Dall'Oglio figure aussi sur une liste de successeurs potentiels. Le nom de Jean-Pierre Papin, nouvel entraîneur de la réserve de l'OM, circulait également en interne ces dernières semaines."

 

 

Acclamez Chalamet ! (12)

06/12 07:07

"Dans mon dernier film Wonka, on voit que le chocolat peur me donner certains pouvoirs comme voler dormir... Le pouvoir que j'aimerais avoir ? Que Saint-Etienne gagne la Ligue 1" a déclaré hier Timothée Chalamet sur le compte Tik Tok de Seriously. Invité quelques heures plus tard dans C à vous sur France 5, l'acteur franco-américain a réitéré son attachement aux Verts en entonnant la chanson de Monty.

 

Laurent remplace Laurent

06/12 06:52

Comme on pouvait s'y attendre, la 5e défaite consécutive de Laurent Batlles, la 7e de la saison de L2 et sa 19e en tant qu'entraîneur de l'équipe première des Verts, aura été celle de trop. Après de longs conciliabules, le board stéphanois a décidé de le destituer vers minuit. Jean-François Soucasse a annoncé que Laurent Huard allait assurer l'intérim. A moins qu'un coach plus expérimenté ne débarque d'ici là, le directeur du centre de formation de l'ASSE devrait donc se retrouver sur le banc samedi après-midi à Geoffroy-Guichard pour la réception du Nîmes Olympique lors du 8e tour de Coupe de France.

Pour rappel, celui qui a obtenu son BEPF en 2012 dans la même promo que Christophe Galtier, Patrice Carteron, Olivier Pantaloni, Jean-Luc Vasseur ou encore Claude Robin, a déja dirigé un match des Verts lors d'un déplacement à Strasbourg que Claude Puel et ses adjoints JJacky Bonnevay et Julien Sablé n'avaient pas pu faire car testés positifs au Covid-19. De très nombreux joueurs formés au club avaient pris part à cette rencontre : Jessy Moulin, Saidou Sow, Lucas Gourna, Mahdi Camara, Baptiste Gabard, Tyrone Tormin, Bilal Benkhedim, Aïmen Moueffek, Maxence Rivera, Arnaud Nordin. Les Verts n'avaient pas démérité mais s'était inclinés 1-0 à La Meinau sur un but de Ludovic Ajorque.

Une nouvelle couche de nanardise

05/12 23:41

Dans son énième papelard sur la vente de l'ASSE, Bernard Lions parle de Bernard Caïazzo. Extraits.

"Trop occupé à gloser sur la prestation du PSG face à Newcastle et/ou sur son envie de s'installer à Fortaleza, station balnéaire du Nordeste du Brésil, Bernard Caïazzo n'a pas pu voir tous les invités à ce match de Ligue des champions. Pas grave. Il pourrait vite recroiser l'un d'entre eux, convié au Parc des Princes par Amanda Staveley, directrice des Magpies. Il s'agit du père d'un international anglais, qui gère la fortune familiale via un fonds d'investissement basé à Londres. Après avoir investi dans d'autres sports, ce fonds négocierait le rachat d'un club de Championship (L2 anglaise) et 95 % des parts de Panthère Noire. Cette société française de gestion de fonds a été créée le 12 janvier 2023 par Paul Tavares, ancien agent de joueur qui conserverait les 5 % restants, dans le but de s'offrir l'AS Saint-Étienne. L'idée lui aurait été soufflée par KPMG, le cabinet d'audit et de gestion chargé de la vente de l'ASSE.

Panthère Noire pensait être arrivé à ses fins un an plus tard quand Maître Sébastien Bono, son gérant, et Bernard Caïazzo, représentant légal de Viridis, la holding qui détient la SASP AS Saint-Étienne, ont signé une première promesse d'achat, ou de vente, c'est selon, le 13 juin, veille du passage de l'ASSE devant la DNCG. Incomplète et à durée limitée, les deux parties en ont signé une seconde, le 19 juillet 2023. Elles se sont entendues sur un prix de base de 32 M€ pour acquérir l'intégralité des parts sociales de Viridis détenues par Caïazzo et Roland Romeyer. Cet accord comprenait un complément de prix, 8 M€ payables dans les deux ans, plus un bonus de 6 M€ en cas de montée en Ligue 1. La validité de ce contrat courait jusqu'au 13 octobre.

Depuis la signature de la promesse de vente, Caïazzo s'est rendu à New York. Les Verts se trouvant alors dans une bonne passe sportive (dix matches sans défaite), il aurait été plus enclin à faire monter les enchères qu'à vendre. Il discuterait toujours avec un investisseur déjà présent dans les sports US. Pour la première fois depuis le réenclenchement officiel du processus de vente, le 13 avril 2021, des documents très précis sont demandés à tous les services du club. Les Verts venant d'enregistrer quatre défaites d'affilée, leurs dirigeants se retrouvent de nouveau en panique. Suffisamment pour procéder, enfin, à la cession des Verts, à Panthère Noire ou à un acteur du marché américain ?

Le tant attendu conseil de surveillance du 30 novembre, présidé en visioconférence par Caïazzo, a seulement accouché de la nomination de Didier Pascual (60 ans) au poste de vice-président. Cet ancien PDG du groupe Afflelou (2018-2020) a représenté physiquement Romeyer à Paris, lors des négociations avec Panthère Noire, qui va chercher à les reprendre, une fois son pacte d'associés modifié. Il sera toutefois trop tard pour être prêt à prendre le contrôle du club au 14 décembre, date de la convocation des comités sociaux et économiques. À moins d'un coup de théâtre à la stéphanoise, Caïazzo et Romeyer devraient donc toujours être à la tête des Verts, à l'ouverture du mercato d'hiver, le 1er janvier. Comme depuis 2004."

 

Les Verts reçus 5 sur 5

05/12 22:51

Constants dans la médiocrité, les hommes de Laurent Batlles se sont inclinés pour la 5e fois d'affilée face à Guingamp (1-3). 

Pour cette troisième défaite consécutive à la maison, ce sont pourtant les Verts qui ont ouvert le score par Aïmen Moueffek sur corner. Sa tête heurtait le dos de Dylan Batubinsika. Moueffek reprenait de volée en pleine lucarne (1-0, 21e).

Comme à l'accoutumée, les Verts se sont arrêtés de jouer après l'ouverture du score. Guingamp en profitait pour attaquer et multiplier les occasions. Sur un corner, Sidibé esseulé égalisait (1-1, 41e). Même scénario après la mi-temps. Les Verts ne parvenaient plus à contrôler la rencontre et encaissait un second but de la tête par Guillaume suite à un coup-franc mal dégagé (1-2, 56e). Les multiples changements n'apportèrent rien et le dernier but de Courtet suite à un dégagement de son gardien mal apprécié par Dylan Batubinsika qui lançait en profondeur l'attaquant guingampais, ne changeait rien (1-3, 86e).

Au classement, les Verts glissent à la 8e place. Avec 24 points ils accusent 10 longueurs de retard sur le nouveau leader Angers, qu'ils devançaient pourtant au soir du 30 octobre après la dernière victoire stéphanoise. La première place de barragiste occupée par Grenoble est désormais à 4 points.

En arrière Guingamp !

05/12 17:13

Si Guingamp s'est incliné contre le Paris FC ce week-end au Roudourou (0-1), habituellement les Bretons brillent et marquent à domicile 

ALEX térieur en revanche l'huitre se ferme comme en attestent les scores des 4 derniers déplacements : victoire à Troyes (1-0), nul à Rodez (0-0), nul à Bastia (0-0), victoire à Caen (1-0). Guingamp qui se dit en avant n'a donc marqué que 2 pions lors de ses 4 derniers déplacements et n'a pas encaissé le moindre but.

Il faudra donc aux Verts plus de précision et d'énergie que face à Pau et à Amiens ce soir pour renverser ces solides Guingampais...

Sainté fatigué

05/12 14:52

Dans la dernière édition du Courrier Picard, le milieu de terrain amiénois Jérémy Gélin revient sur la récente victoire de son équipe contre Sainté.

"On a déployé une grosse débauche d'énergie face à des Verts qui ont eu 65% de possession. Mais je suis content de rejouer trois jours plus tard. Les joueurs de Saint-Etienne étaient aussi fatigués après la rencontre. On est prêts physiquement pour ce match à Troyes car on travaille correctement à l'entraînement. Il y a de la fatigue, on arrive en décembre où il fait plus froid. Mais c'est pareil pour toutes les équipes."

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