Lopez tacle les prez
05/11 08:46
Dans un entretien accordé à But !, Christian Lopez tacle les présidents de l'ASSE. Extraits.
"Ce que Saint-Etienne vit aujourd'hui n'est que la conséquence de plusieurs années difficiles. En tant qu'ancien, on regrette toujours ce qui se passe, on regrette que le club n'ait pas fait appel à nous. Je pense que les Verts de 1976 ont apporté beaucoup à l'ASSE et à la ville de Saint-Etienne. A partir de là, chacun a ses idées et ses opinions mais on est quand même beaucoup à penser que cela fait quelques années déjà que les actionnaires auraient dû passer la main.
C'est dur de voir l'ASSE aussi bas et dans cette situation. Même s'il y a parfois eu des descentes, Saint-Etienne est toujours parvenu à remonter en première division. Aujourd'hui, j'ai du mal à voir des perspectives en ayant un président qui habite à Dubaï et un autre qui est visiblement toujours sur Saint-Etienne mais n'assiste quasiment plus aux matchs. On ne sait plus vraiment comment le football est géré à Saint-Etienne. Jean-François Soucasse est jeune, il a été placé à la présidence, mais est-ce vraiment lui qui a la main ? Ce dont on a la certitude, c'est que l'AS Saint-Etienne est aujourd'hui dans une situation dramatique.
Cela fait déjà quelques années que le club aurait dû être vendu. Bernard Caïazzo et Roland Romeyer auraient dû partir dès 2013, avec la victoire en Coupe de la Ligue. Quand la cote de l'ASSE était au plus haut. A ce moment-là, les présidents – qui avaient mis des sous – auraient récupéré leur mise sans souci et on aurait pu développer quelque chose. Aujourd'hui, ils soufflent le chaud et le froid sur la vente car il y a une histoire d'argent derrière et que c'est plus difficile de céder un club qui se morfond en Ligue 2. Le plus dramatique dans tout ça, c'est que quand l'un veut vendre, l'autre bloque.
Loïc Perrin, est-ce qu'on l'a jeté en pâture ? Est-ce un accord entre lui et l'un des deux actionnaires ? Comme Jean-François Soucasse, je me demande s'ils ont réellement les mains libres pour faire ce qu'ils veulent. Ces garçons-là, je les vois livrés à eux-mêmes. Loïc a tout connu ici et sait comment le club fonctionne. Je pense qu'il fait réellement ce qu'il peut et qu'on doit lui faire confiance. Après, comme je l'ai dit pour Laurent Batlles, Loïc peut faire venir les joueurs qu'il veut mais s'ils n'adhèrent pas au projet, ce n'est pas non plus un magicien. C'est facile de critiquer l'entraîneur, le directeur sportif et même les dirigeants mais ce sont d'abord les joueurs qui ont la clé..."
L'hyperactif Mathieu Bodmer
05/11 08:27
Directeur sportif du HAC (2e de L2 avec 15 points d'avance sur l'ASSE), consultant sur Prime Video et sur RMC, l'ancien milieu de terrain stéphanois Mathieu Bodmer a trouvé quelques minutes pour la Pravda dans son emploi du temps surchargé. Extraits.
"Avec Amazon, on choisit les matches que je commente le vendredi ou le dimanche en fonction de ceux du Havre le samedi pour m'éviter de longs déplacements. Le lundi, je reste à Paris pour voir ma femme et mes enfants et je suis à RMC en fin de journée. Du mardi au jeudi soir minimum, je suis au Havre. Parfois je reste jusqu'au jour du match. Et quand je peux, j'interviens une seconde fois à distance pour la radio. Je dors au stade Océane, qui est près de la sortie de l'autoroute. Je fais tout pour optimiser au maximum le temps.
Je regarde à peu près 50 matches complets par semaine : Ligue 1, Ligue 2, National, moins de 19 ans, moins de17 ans, N2, N3, anglais, italiens, espagnols et d'autres Championnats en fonction des profils qu'on recherche. Ensuite, je visionne des séquences de joueurs du monde entier. Je peux regarder des montages de matches joués en Corée, en Libye ou au Panama. Je regarde du foot quasiment jour et nuit d'autant que je dors peu, cinq heures en moyenne. Lundi matin, en rentrant de Marseille après avoir analysé OM-Lyon, je regarderai dans le train sur la plateforme du Havre les matches des moins de 17ans, moins de 19 ans et de la réserve.
A la télé, je en suis pas du genre à me lâcher sur les buts. Je vois tellement de matches et tellement de buts que je ne suis jamais surpris. Le plus beau de la saison dernière, la frappe de Wahbi Khazri pour Saint-Étienne de 68 mètres à Metz, pour moi, c'est logique, c'est le geste à faire. Je sais qu'il est capable de le réaliser et peut-être que quelques jours avant, j'ai vu le même but au Danemark. Peu de choses me surprennent. Je ne suis pas Omar Da Fonseca (rires). J'adore l'écouter mais je n'arriverais pas à m'enflammer comme lui, je serais obligé de surjouer. Si Le Havre monte en Ligue 1, j'arrêterai les médias, c'est acté avec Amazon et RMC. mettrai juste le métier de consultant entre parenthèses quelque temps."
Lemoine haut dans le classement
04/11 23:14
Fabien Lemoine était titulaire ce soir dans le onze du FC Versailles qui est allé s'imposer 1-0 sur le stade Gaston Petit de la Berrichonne de Châteauroux, dans le cadre du championnat National. Il est sorti à la 80ème minute, cinq minutes après le but qui a donné la victoire à son équipe.
Quant à l'autre ancien Vert, Pierre-Yves Polomat, il était suspendu pour cette rencontre.
Côté castelroussin, Nolan Roux n'avait pas été convoqué par son coach, Mathieu Chabert, lui aussi ancien Vert de 1993 à 1996 (U15 à U18)
Les Versaillais, nouveaux promus, grimpent à la deuxième place à 5 points du leader Concarneau.
Le FC Versailles reste collé en haut de classement !
— Championnat National (@NationalFFF) November 4, 2022
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Elogo claque chez les Martégaux
04/11 22:12
Titularisé aux côtés de Maxence Rivera, l'ancien réserviste stéphanois Arsène Elogo (27 ans) a marqué ce soir à Francis-Turcan lors de la 11e journée de National 1. Mais les promus ponots, rejoints en fin de match, restent relégables avec 11 points...
Le Puy ouvre le score !
— Championnat National (@NationalFFF) November 4, 2022
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Omar soutient Lolo
04/11 21:50
Ancien responsable du recrutement de l'ASSE (de 2005 à 2008), Omar Da Fonseca a donné son avis sur les Verts dans un entretien accordé à But ! Extraits.
"A Saint-Etienne, j'ai eu l'une des meilleures idées de ma vie : racheter le club du Talleres de Cordoba. A l'époque ça ne coûtait rien. On a fait venir à l'essai des joueurs comme Javier Pastore, Ignacio Piatti mais aussi Julio Buffarini, qui a été capitaine de Boca Juniors et international argentin plus tard. Le CA Talleres, c'était une référence de la formation en Argentine. Plus tard, ils ont d'ailleurs sorti Paulo Dybala. On avait la gestion de ce club. J'avais dit aux dirigeants que, dans les trois ans, on sortirait plusieurs bons joueurs. On n'a pas été patient. Je n'ai peut-être pas été assez convaincant...
A Saint-Etienne, il y avait beaucoup d'égos et de personnes qui avaient un avis sur tout. Je donnais mon avis mais je ne pouvais rien imposer. Pour chaque sujet, il y avait l'avis des deux présidents, l'avis de Vincent Tuong-Cong, l'avis du directeur du centre de formation... Il n'y avait pas d'harmonie commune. Certains disaient aux présidents : « Pourquoi Talleres et pas un centre de formation en Afrique ? » Au final, il a été décidé au bout d'un an d'arrêter les frais. On aurait pu faire mieux.
Quand on connait le potentiel public et les installations de l'ASSE, voir ce club en deuxième division, c'est d'une tristesse sans nom... C'est lamentable même ! Ce qui me désole, c'est qu'un club comme Saint-Etienne n'a jamais pu trouver une identité forte dans son jeu pour perdurer en Ligue 1. En Espagne, on a le Bétis Séville ou l'Athlétic Bilbao... Même avec moins de moyens que les gros, eux ont su créer une dynamique, en s'appuyant sur de vrais critères de sélection dans le recrutement. A Sainté, on a oublié tout ça et ça a conduit à cette descente en Ligue 2.
Je regarde très peu les Verts. Face à Sochaux, j'ai regardé un bout de la première mi-temps et j'ai éteint... Même si j'étais dirigeant de ce club, je m'en suis un peu détaché. Je n'ai plus une sensibilité directe à l'égard de l'ASSE même si j'aime beaucoup beaucoup beaucoup leur entraîneur Laurent Batlles, que j'ai côtoyé à ses débuts en jeune à Toulouse... Tous les coachs qui vont pousser dans le sens d'un retour au jeu, comme Laurent Batlles, sont les bienvenus. Quand je regarde un match, quand je vais dans un stade, je veux me faire plaisir en regardant jouer une équipe, apprécier ses prises de risques, son style, ses belles actions...
Pour moi, le football, ça ne se court pas, ça se joue. Depuis de longues années, on est dans une mode de la statistique, de la data. Tout est devenu mesurable, calculable... Et ça, ça me gêne ! Aujourd'hui, on voit beaucoup de joueurs avec seulement deux fonctions : « contrôle », « passe ». Il y a de plus en plus d'athlètes sur les terrains et de moins en moins de footballeurs. Mais qu'est-ce que les gens aiment au final ? Les Messi, Dembélé, Neymar, Ben Yedder ? Des joueurs qui osent, qui créent quelques choses."
Gigi surpris
04/11 20:15
Dans un entretien accordé à Ouest-France, Alain Giresse ne cache pas son étonnement de voir Bordeaux leader avec 11 points d'avance sur les Grenats et 16 sur les Verts, relégués largués qui s'affronteront lundi soir en match de clôture de la 14e journée de L2.
"Je suis surpris de voir les Girondins leaders parce qu’après tous les départs et tous ces jeunes appelés à jouer dans l’équipe première - 40% de garçons de moins de 21 ans - il n’y avait pas beaucoup de repères. On ne pouvait pas s’appuyer sur des joueurs avec du vécu et de l’expérience, donc il y avait beaucoup d’inconnues.
Ce n’est jamais facile de s’adapter à la L2, à l’image de l’AS Saint-Etienne qui est 18e. Justement, à part quelques-uns qui passent de la L1 à la L2, les autres sont tout neufs à Bordeaux. C’est une compétition toute neuve pour eux. Il n’y a pas ce phénomène de se dire : ce n’est pas le même championnat, ce n’est pas ce qu’on a connu. Au contraire, pour eux, c’est une avancée quelque part, c’est une progression dans leur parcours de jouer en L2.
Mais il y a encore du travail à faire pour redonner quelque chose à ce club. Bordeaux était bien positionné au niveau sportif et ancré régionalement parlant par une identité forte. Dans n’importe quel domaine, on peut détruire en un jour ce que l’on a bâti en beaucoup de temps. Les bons résultats vont permettre d’entamer le processus pour retrouver cet état d’esprit girondin et ses valeurs fortes.
David Guion arrive à tirer le meilleur de ses joueurs, tout en créant une belle dynamique et un bon état d’esprit dans son groupe. Avec les bons résultats, ça ne peut que favoriser le bien-être de son effectif. Il a beaucoup de mérite, car ce n’était pas facile ce qu’il a vécu la saison dernière. Ce qu’il réussit cette saison, ce n’est vraiment pas facile pour un entraîneur.
Malgré cette descente en Ligue 2, les supporters girondins n’ont jamais lâché le club. Même les parcages à l’extérieur sont souvent pleins. Saint-Etienne, c'est pareil. C’est assez exceptionnel ça. L’âme des Girondins de Bordeaux, c’est aussi la relation qu’ils ont avec leurs supporters. En Ligue 2, il y a, certes, moins de spectateurs mais il y a toujours autant de supporters."
Coup de boule et Bile (3)
04/11 17:26
Expulsé pour avoir mis un coup de boule à un Polonais le 25 septembre dernier en équipe de de France U18, Darnell Bile a écopé de huit mois d’interdiction de participer à une compétition en sélection nationale, la sanction ayant pris effet le 27 octobre selon Le Progrès.
Reste à savoir quand le prometteur attaquant, qui a fêté ses 17 ans le semaine dernière, sera autorisé à rejouer sous le maillot vert... Apparu deux fois cet été en L1 (à Valenciennes et contre Bastia), il est le seul joueur de l'ASSE invaincu cette saison dans l'élite avec Anas Namri...
Aouchiche attend son heure
04/11 17:06
Entraîneur du FC Lorient (surprenant 4e de L1 après 13 journées), Régis Le Bris a évoqué aujourd'hui dans Ouest-France le cas d'Adil Aouchiche, qui n'a joué que 24 minutes cette saison dans l'élite après avoir clôturé son piètre passage stéphanois par 86 minutes en L2...
"Adil nous a rejoints assez tard, dans les dernières heures du mercato, et l’équipe était déjà lancée. Il s’est blessé assez rapidement, il est revenu progressivement dans le groupe et il a fallu reconstruire une prépa physique, pour qu’il soit en pleine possession de ses moyens. Là c’est le cas. On sent qu’il est en train de remonter en puissance et qu’il dispose à nouveau de tous tout son bagage athlétique, ses repères techniques, il s’est bien intégré aussi dans le groupe.
Après sa blessure aux quadriceps, il avait effectué une première entrée contre Nantes, et son entrée contre Nice a été intéressante. Adil a apporté ce qu’on pense qu’il peut apporter à ce groupe, donc il devient de nouveau éligible pour apporter sa contribution à la performance de l’équipe. Julien Ponceau produit des choses intéressantes, il est sur un poste assez équivalent à celui d’Adil. Le challenge pour lui, c’est de maintenir ses efforts et d’attendre son heure, possiblement contre le PSG ce dimanche, ça peut arriver."
Geoffroy-Guichard, c'est le meilleur stade du monde
04/11 15:55
Romain Hamouma est revenu cette semaine sur ses vertes années dans un entretien paru sur 13 heures Foot. Extraits.
"Je suis très fier d’avoir fait 10 ans dans ce club-là. C’est un club qui fait partie de l’histoire du pays, c’est un club mythique. J’ai vécu des moments extraordinaires, avec une ferveur et un public magnifique. Avoir participé à écrire l’histoire de ce club c’est une très grande fierté. Malheureusement oui, je suis très triste de la fin mais nous ne sommes pas décisionnaires de tout et nous avons dû composer avec des choix qui n’ont peut-être pas toujours été les bons. L’échec de la descente m’a beaucoup touché. J’ai un projet de reconversion prévu à Saint-Etienne pour coacher les attaquants. J’ai cette envie de transmettre ce que j’ai appris.
Mon meilleur souvenir de joueur, c'est la victoire en coupe de la ligue en 2013 avec Saint-Etienne face à Rennes dans un Stade de France plein. Le lendemain, l’accueil dans la ville de Saint-Etienne par les supporters était magnifique. Mon pire souvenir, c'est la défaite 5-0 avec Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard face à Lyon en novembre 2017. Ce match m’a vraiment fait mal. A la 10e minute, je tire un corner alors que je viens de me blesser. Je le mets beaucoup trop en retrait et Lyon ouvre le score sur la contre-attaque. Dans la foulée je sors blessé et je suis absent plus de deux mois, j’étais à la limite de la dépression dans cette période.
Le plus beau but de ma carrière ? J’ai marqué pas mal de beaux buts mais je dirais lors de Saint-Etienne – Lille en mai 2018 où nous l’emportons 5-0. Sur le 2e but, je reçois un long ballon à l’entrée de la surface, contrôle de la poitrine, coup du sombrero et reprise de volée croisée. L’équipe où j'ai pris le plus de plaisir à jouer ? Saint-Etienne en 2013 avec Galette, nous avions une superbe équipe et une belle ambiance. Cette saison-là, c’était beaucoup de plaisir avec cette équipe.
Un stade mythique ? Geoffroy-Guichard sans aucune hésitation. Franchement c’est le meilleur stade du monde. Quand tout va bien l’ambiance est exceptionnelle et les tifos sont toujours magnifique. C’était un régal de jouer dans ce stade pendant 10 ans. Un coéquipier marquant ?
J’étais très proche de Fabien Lemoine à Saint-Etienne. Aubame était vraiment très très fort. Cabella aussi, un super joueur. C’est difficile de n’en sortir qu’un car j’ai côtoyé beaucoup de supers mecs et de bons joueurs.
Un coach qui m’a marqué ? J’ai aimé quasiment la plupart des coachs que j’ai eus. Hervé Genet un entraineur amateur entier qui a beaucoup de cœur. Philippe Hinschberger, qui m’a fait confiance à Laval. Christophe Galtier m’a beaucoup fait progresser. Jean-Louis Gasset, un coach très bienveillant, c’était mon papy… Ghislain Printant très humain comme coach.
Une anecdote de vestiaire qui m’a marqué ? Avec Saint-Etienne on reçoit Lille. On fait plutôt une bonne première mi-temps. A la mi-temps je ne suis pas d’accord avec les consignes de Claude Puel qui me demande de faire plus d’appels en profondeur alors que l’on était bien en place et que ce n’était pas le jeu. Je lui fais savoir et le ton monte. J’enlève mon maillot et je lui dis qu’il avait qu’à me sortir… Au final, il me laisse sur le terrain mais j’étais tellement énervé que je n’étais plus dans le match et il me sort rapidement en 2e période. C’est des instants de vie de vestiaires qui arrivent où parfois le ton monte."
L'ASSE a retoqué Roche-Saint-Genest
04/11 15:28
Selon France Bleu, le 8e tour de Coupe de France entre Roche Saint-Genest et Rodez (tombeur des Verts au 7e tour) se jouera le 19 novembre à Feurs, l'ASSE ayant refusé que la rencontre de son club partenaire se déroule au stade Salif-Keita, antre des Amazones qui recevront Yzeure le lendemain en Coupe de France.
"Roche-Saint-Genest a longtemps espéré pouvoir jouer à l'Envol Stadium d'Andrézieux, une enceinte où l'équipe d'Andrézieux doit disputer un match en retard de championnat ce week-end là. Après de longues négociations, les dirigeants andréziens avaient finalement accepté que la rencontre de Coupe se joue le lendemain à l'Envol, le dimanche 20. Un accord qui n'aura servi à rien, puisque Rodez a refusé de disputer cette rencontre le dimanche, préférant le samedi pour permettre à ses joueurs de partir plus facilement en vacances à la fin du week-end.
Le 8e tour de Coupe de France devant donc se disputer le samedi, les dirigeants de Roche-Saint-Genest ont activé deux options. La première menait au stade Salif-Keita de Saint-Étienne, où évoluent les féminines de l'ASSE. Malgré la volonté de la mairie stéphanoise d'y organiser l'évènement, l'ASSE n'a pas souhaité répondre favorablement. Les féminines disputent elles-aussi ce week-end là un match de Coupe de France, et les risques de voir la pelouse du Salif-Keita abîmée par les deux matchs jugés trop grands."
Les planètes ne sont pas très bien alignées
04/11 10:34
Entraîneur d'une équipe amiénoise qui compte 12 points d'avance sur les Verts malgré son budget deux fois moins important et sa récente défaite face à Sainté au stade de la Licorne, Philippe Hinschberger s'est confié à La République des Pyrénées avant de défier demain le Pau FC de Didier Tholot et Henri Saivet. Extraits.
"La différence entre une équipe comme Nîmes [lanterne rouge à égalité de points avec l'ASSE, ndp2] et nous est infime. Ils ont les mêmes joueurs, c'est simplement qu'à un moment donné, les saisons s'enquillent mal, avec un manque de confiance. Pour Saint-Etienne, les planètes ne sont pas très bien alignées : la descente, les matches à huis clos, les trois points de pénalité, le changement de coach, les joueurs qui ne veulent pas jouer en Ligue 2... Mais leur effectif est supérieur au nôtre, il ne faut pas se leurrer !"
Le petit poulet a encore marqué
04/11 08:56
A bientôt 35 ans (il les fêtera à la fin du mois), Max Gradel a marqué hier à Prague son 5e but de la saison. Grâce à son penalty transformé d'un parfait contrepied, le petit poulet d'Abidjan a permis à Sivasspor de finir premier du groupe G de l'Europa Conference League devant Cluj, le Slavia et Ballkani (au grand dam de Patrick).
#Sivasspor #spartaprag tek golümüz Max Gradel’in golü pic.twitter.com/FQOpnfdGLU
— At Avrat Sivasspor (@AtAvrtSivasspor) November 3, 2022
RIP Jean-Claude
04/11 08:23
Décédé brutalement à 57 ans la nuit du 31 octobre, l'écrivain et journaliste Jean-Claude Renard était un grand fan des Verts. Patrick Piro, qui le côtoyait à la rédaction de Politis, lui a rendu hommage hier sur le site de l'hebdomadaire.
"Quand il arrivait à la rédaction, le lundi matin, on se regardait, sans un mot, avec des airs catastrophés ces derniers temps. Notre complainte « météo », avec Jean-Claude, c’était la performance de « Sainté » en championnat de France de football, désormais celui de Ligue 2. Nous avions en partage d’amour ces Verts-là, l’équipe de l’Association sportive de Saint-Étienne dont les exploits et le panache, dans les années 1970, ont marqué de manière indélébile notre âme adolescente de supporteur naissant.
Nous avions même caressé le projet d’assister, un de ces quatre, à un match de notre équipe fétiche. J’aurais aimé entendre résonner sa grosse voix dans le fameux « chaudron » des Verts. Plus tard, quand ils iraient mieux. Or, samedi 22 octobre, Sainté venait d’enregistrer sa première victoire à l’extérieur de la saison. Jean-Claude était en arrêt maladie. Nous n’aurons pas eu l’occasion de célébrer ce sursaut, sans illusion, et avant tout en complicité. Je suis un Vert à moitié vide."
Fan de Varrault, Rebsamen crie haro sur le DFCO
04/11 08:03
S'il a logiquement battu l'ASSE lors de la première journée, le DFCO est en chute libre depuis deux mois (2 points pris sur les 8 derniers matches) et ne compte plus que 2 points d'avance sur les Verts. Maire de Dijon, François Rebsamen a poussé un coup de gueule hier sur France Bleu Bourgogne. Extraits.
"C'est une catastrophe, c'est même une honte vu le budget du DFCO ... Ce n'est pas parce qu'on a le premier budget qu'on est les premiers, mais c'est rarement, quand on a un très bon budget, qu'on est parmi les derniers, et c'est ce qui nous arrive aujourd'hui. Il y a erreur quelque part, cherchez l'erreur [ndp2 : Dijon est 15e avec le 5e budget, Sainté est 18e avec le 2e budget].
Il manque un patron dans cette équipe, il manque un joueur au milieu qui sache jouer au ballon. Les entraîneurs se succèdent, mais les résultats ne suivent pas. Le problème est ailleurs, il faut le chercher dans la psychologie, dans la capacité à avoir quelqu'un qui sait mobiliser ou montrer l'exemple par la qualité de son jeu. Or nous n'avons pas aujourd'hui ce joueur, ni des meneurs d'homme comme on a pu en connaître avec Cédric Varrault, des joueurs qui en imposent aux autres. Cédric Varrault, c'est mon joueur préféré de l'histoire du DFCO.
Je crains une relégation en National. Je la crains pour la ville, pour l'image que ça donne. On a des joueurs qui manquent vraiment d'énergie, peut-être pas de volonté individuelle mais de volonté collective ! On ne les sent pas animés par une flamme, par une envie. Le match commence, ils passent leur temps à se faire des passes en retrait. Vraiment, il faut que les joueurs se ressaisissent. Ce n'est pas digne, de notre ville, de l'engagement du président, du staff, ni de l'équipe municipale, qui porte aussi le sport à Dijon.
On a du mal à se rappeler que récemment, le DFCO a battu le PSG. Mais mon meilleur souvenir de supporter reste la victoire contre Lyon 4-2 l'été 2016, ça avait mis en rage Jean-Michel Aulas. Il se met vite en colère. Une anecdote mercato ? J'ai le souvenir d'un joueur qui a explosé au niveau international, Pierre-Emerick Aubameyang. Rudi Garcia, avec qui je suis très ami, disait : "jamais il n'ira à ce niveau-là". Il est devenu un buteur incroyable. Je disais à Rudi Garcia : "il a des qualités incroyables de vitesse et tout", et il me répondait : "il n'est pas assez technique, il ne percera pas". Et quand j'ai revu Rudi il m'a dit : "je ne penserai pas qu'il irait à ce niveau-là, vraiment".
Mikautadze blessé (2)
04/11 07:31
Meilleur buteur et meilleur passeur du FC Metz, Georges Mikautadze avait dû céder sa place sur blessure il y a trois jours en Coupe de France à Raon-L'Etape. Selon la dernière édition du Républicain Lorrain, le Géorgien préformé chez les vilains était encore absent à l'entraînement des Grenats hier, tout comme Amine Bassi.
Amadou Dia N’Diaye et Sofiane Alakouch se sont entraînés en marge du groupe. Touché à Bastia fin septembre, Youssef Maziz pourrait effectuer son retour dans le groupe à l’occasion de la réception de Saint-Étienne programmée lundi. Il a pris part normalement à l’entraînement collectif ce jeudi matin, tout comme Fali Candé qui avait passé son tour dans les Vosges en raison d’une gêne à une cheville.
Sainté derrière Marseille et Lens en termes d'ambiance ?
03/11 21:41
"La meilleure ambiance que j'ai connue en L1 ? Marseille ! Je ne vais pas être très original mais mon trio de tête, c’est Marseille, Lens et Saint-Étienne" a déclaré Laurent Blanc dans un entretien paru aujourd'hui sur le site officiel de la Ligue 1 à trois jours de son retour dans le Vélodrome. "Mon pire souvenir ? J’ai connu des moments pas évidents avec certains de mes clubs, notamment Nîmes et Saint-Étienne. Certaines saisons étaient moyennes, pour ne pas dire pire" a ajouté l'actuel entraîneur des vilains.
Gadegbeku a résisté aux Belges
03/11 21:21
Après avoir pris part à la dernière demi-heure de l'écrasante victoire de l'équipe de France U16 contre la Suisse avant-hier, Luan Gadegbeku était aujourd'hui titulaire contre la Belgique. Le milieu de terrain stéphanois a dû batailler pour aider son équipe à tenir en échec (0-0) des Diablotins Rouges dominateurs mais stériles. Toujours leaders du tournoi du Val-de-Marne après la victoire des Suisses sur l'Italie (2-1), les protégés de José Alcocer joueront leur 3e et dernier match ce samedi à Bonneuil-sur-Marne dans l'espoir de remporter une neuxième fois la compétition.
Krasso contre les Hirondelles et les Etalons
03/11 21:01
Comme Jean-Eudes Aholou et Max Gradel et contrairement à Habib Maïga qu'il défiera lundi à Saint-Symphorien, Jean-Philippe Krasso fait partie des 24 Eléphants sélectionnés par Jean-Louis Gasset pour deux matches amicaux contre les Hirondelles du Burundi (le 16 novembre) et les Etalons du Burkina Faso (le 19 novembre).
D'autres Ruthénois vont découvrir Geoffroy
03/11 18:15
Pourtant amoindri par les blessures et les suspensions, Rodez a réussi à éliminer Sainté le week-end dernier. Plusieurs joueurs ruthénois ayant raté cette rencontre de Coupe de France auront leur chance de fouler à leur tour la pelouse la plus mythique de France le 12 novembre lors de la 15e journée de L2, comme l'attestent ces extraits d'un article paru aujourd'hui sur le site du journal Centre Aveyron Presse.
"Les défenseurs Eric Vandenabeele, blessé lors des deux derniers matches, et Joris Chougrani, absent à Saint-Etienne, postulent de nouveau à une place dans le groupe qui sera retenu par Laurent Peyrelade pour la réception de Grenoble ce samedi. Il en va de même pour l'attaquant Andy Pembélé, qui avait manqué le déplacement chez les Verts.
Autre bonne nouvelle : Bradley Danger est de retour de suspension. Akim Abdallah purgera quant à lui son second match de suspension ce week-end contre son ancien club [il sera donc habilité à jouer le match d'après dans le Chaudron, ndp2].
L'infirmerie ruthénoise reste par ailleurs bien garnie, puisque Wilitty Younoussa et Aymen Abdennour sont encore trop justes pour retrouver les terrains ce week-end. Sans oublier les absents de longue date, Amiran Sanaia et Lucas Buadès."
La passion selon Mathieu
03/11 13:55
Défenseur d'une équipe du VAFC qui compte 11 points d'avance sur Sainté et qui s'est qualifiée pour le 8e tour de la Coupe de France aux dépens du Red Star, l'ancien capitaine stéphanois Mathieu Debuchy (37 ans) s'est confié sur le site officiel de la Ligue 2. Extraits.
"On a d’un côté des joueurs plus anciens - je ne veux pas dire vieux car je n’aime pas ce mot – avec pas mal d’expérience, puis des jeunes qui sont pour la plupart issus du centre de formation. Cela a plutôt bien pris et créé un ensemble homogène qui tourne bien. Je suis disponible pour tous les jeunes : ceux qui veulent discuter et ceux qui sont demandeurs de conseils. Je suis aussi là pour les encadrer au quotidien. Bien sûr, mon premier rôle, c’est de faire mon boulot sur le terrain et à l’entraînement, mais j’ai aussi ce rôle auprès du groupe, d’apporter mon expérience et d’être à l’écoute de chaque demande.
Les jeunes me sollictent régulièrement. Cela peut être à l’entraînement, à l’échauffement ou même au cours d’un match. Je peux échanger avec certains sur la façon d’aborder les matchs, avec d’autres sur les placements ou sur diverses choses qui peuvent se produire durant la semaine. Ce sont des jeunes qui ont du talent, mais qui sont également à l’écoute, c’est pour cela qu’on a réussi à créer un bon groupe. Forcément, ils doivent encore progresser et apprendre, mais ils ont la bonne mentalité. C’est le plus important.
Sans forcément qu’ils aient besoin de me questionner, je vais beaucoup discuter avec eux. Je peux, de manière spontanée, faire une remarque à l’un d’entre eux sur la façon dont il faut se placer dans certaines situations ou sur ce qui aurait dû être fait pour ne pas perdre le ballon. C’est de l’instantané en fonction des situations. Ilyes Hamache et Mohamed Kaba, qui ont joué beaucoup de matchs depuis la saison passée sont forcément en avance et ont beaucoup de talent.
Je joue désormais défenseur central, c’est un poste auquel j’avais très peu évolué jusque là dans ma carrière, donc, même à mon âge, il a fallu trouver des automatismes. Après, c’est moi qui souhaitais à un moment donné me repositionner dans l’axe, et j’en suis satisfait. On est derrière, on a une vision périphérique de toute l’équipe. Les efforts sont moins intenses, mais il faut faire preuve de davantage de vigilance car on est l’avant-dernier rempart en étant plein axe.
Ma passion du ballon est toujours là. C’est celle qui m’anime depuis mon enfance. Quand j’ai eu l’opportunité de revenir dans la région et de signer à Valenciennes, après beaucoup de discussions avec le président, j’ai trouvé un club structuré. Aujourd’hui, j’ai toujours l’envie de continuer à jouer au ballon et de prendre du plaisir. Le plaisir, c’est ce qui m’amine au quotidien.
Je ne ressens pas du tout de lassitude. J’ai toujours cette adrénaline qui est importante pour un sportif en moi. Je garde cette envie d’aller à l’entraînement, de jouer des matchs… Donc, tant que j’ai cette flamme et que mon corps suit, je n’ai pas envie de dire stop. Après, je ne sais pas jusqu’à quel âge je vais continuer. Je vais arriver en fin de contrat, donc il y aura une réflexion comme chaque année puis je déciderai tranquillement."
M'Vila se sent très fort
03/11 12:08
L'ancien milieu de terrain stéphanois Yann M'Vila (32 ans) s'est confié à la Pravda avant d'accueillir les Canaris ce soir en Europa League. Extraits.
"En deux ans, j'ai fait 114 matches à l'Olympiakos quand même ! Je suis heureux, c'est clair. Apaisé même. Sincèrement, il y a tous les critères pour être épanoui. Je suis dans un grand club, avec de belles infrastructures, des supporters qui me donnent de l'amour, avec de la passion. Puis il y a la ville, la mer, le temps...
J'ai une bonne capacité d'adaptation, une qualité de jeu importante, une polyvalence aussi parce que j'ai joué milieu de terrain défensif et défenseur central. Puis la régularité, c'est le plus important peut-être, sinon tu ne joues pas. On a aussi un suivi important qui me permet de rester au niveau. Par exemple, on est pesés tous les matins, on prend notre masse grasse toutes les semaines et on a un tableau avec notre poids chaque jour. Si t'es hors de ton poids de forme, tu payes une amende. Je n'avais connu ça avant.
Mes qualités de joueur sont toujours les mêmes. Mais sur le terrain, je vais plus réfléchir, notamment sur le positionnement, pour ne pas courir pour rien, le faire intelligemment. Je fais des efforts sur un terrain, beaucoup, mais plus les mêmes. je suis au meilleur de moi-même, à mon meilleur niveau. J'ai joué la Ligue des champions à l'Olympiakos avec un groupe composé de City, Porto et Marseille. J'en suis sorti en étant le joueur qui a le plus couru et avec un excellent taux de passes réussis. Je suis dans l'âge d'or pour un milieu de terrain, je me sens vraiment fort, très bien dans ma peau et pleine confiance.
J'y crois bien entendu. C'est une fierté de porter les couleurs de la France. Les 22 sélections m'ont toujours donné envie de jouer. Je suis très attaché à mon pays et je suis prêt à donner le meilleur de moi-même. Même à pied, de Grèce, je viens. L'équipe de France m'a aidé à devenir le joueur que je suis. Et pour être honnête, j'y crois même pour la Coupe du monde.
J'ai plus de 500 matches en professionnel et ce n'est pas des entrées en jeu, c'est 85/90 % de titularisation. Partout où je suis passé, j'ai été titulaire, sauf à l'Inter Milan. J'ai 22 sélections, 19 titularisations. Ma carrière est plutôt bonne, pas celle que j'aurais rêvée. Mais ça, c'est en partie à cause de l'étiquette qu'on m'a collée. Je n'ai pas eu la chance de certains après avoir fauté. Après tant d'années, il y en a encore qui me parlent de mes erreurs. C'est terminé, il faut apprendre à me connaître. Personne ne vient chercher ce que je suis maintenant."
500 supporters des Verts chez les Grenats
03/11 10:03
Dans un arrêté signé le 28 octobre et publié hier, le préfet de la Moselle Laurent Touvet a décidé de limiter à 500 le nombre de supporters stéphanois pour le match de clôture de la 14e journée de L2 programmé lundi soir à Saint-Symphorien. Extraits.
"Considérant l'attente particulière suscitée par la rencontre entre le FC Metz et l'AS Saint-Etienne, compte tenu du classement actuel des deux clubs ;
Considérant que la rencontre entre ces deux clubs, considérée comme une des principales affiches de la saison, devrait se jouer devant près de 15 000 spectateurs ;
Considérant que les supporters venant de Saint-Etienne se déplacent fréquemment en nombre important, compte tenue de la rivalité historique entre les clubs ;
Considérant que les relations entre les supporters ultras des deux clubs démontrent un contentieux persistant pouvant aller jusqu'à la recherche de l'affrontement physique :
- saison 2017/2018 : lors de la rencontre à Metz le 17 janvier 2018, 152 supporters stéphanois avaient réalisé le déplacement. Ces supporters ont allumé dès le début de la rencontre et durant toute sa durée 9 fumigènes. Aucune interpellation en flagrant délit des auteurs ne pouvait cependant être faite, le caractère belliqueux des supporters visiteurs faisant craindre au responsable de sécurité du club des troubles à l'ordre public importants en cas de contrôle ;
- saison 2016-2017 : dès le début de la rencontre, un pot de poudre était lancé sur le terrain côté tribune Ouest par Génération Grenat, entraînant une interruption de match et un rappel à l'ordre de l'arbitre. Peu de temps après, une bâche et divers papiers étaient incendiés dans la même tribune et un fumigène était allumé. Tout au long du match, le gardien de l'AS Saint-Etienne faisait l'objet de plusieurs jets de projectiles par la Horda installée en tribune Est ;
- saison 2015-2016 : alors qu'aucune rencontre n'était prévue entre les deux équipes, le 7 mars 2016, à l'issue de la rencontre Clermont/Metz, un groupe de 15 ultras stéphanois Magic Fans accompagnés de supporters ultras bordelais Ultramarines avaient attaqué physiquement des supporters messins du groupe Génération Grenat sur une aire d'autoroute. Cette action violente contre le minibus messin et ses 9 occupants par les supporters bordelais et stéphanois, visages dissimulés par des capuches et des cagoules, s'était conclue par un bilan de 3 blessés chez les supporters messins (avec ITT de 5 et 10 jours), la dégradation de leur véhicule, le vol de la bâche des supporters messins ainsi que d'autres équipements. Cette dernière agression a ravivé les ressentiments entre groupes ultras et leur volonté de s'affronter physiquement avec leurs opposants ou avec tout supporter de Saint-Etienne ;
Considérant qu'il est fortement envisageable que les ultras de Metz et les supporters de Saint-Etienne adoptent un comportement vindicatif en cas de défaite de leur équipe ou de provocatiosn verbales par les supporters adverses ; qu'un envahissement de terrain n'est pas exclu."
Bonnevay fracasse l'OM
03/11 09:16
Jacky Bonnevay, qui a défendu les couleurs de l'OM de 1985 à 1987, revient sur la défaite des Phocéens contre les Spurs dans la dernière édition de La Provence. Extraits.
"Comment ont-ils pu faire une telle erreur ? Mais Balerdi, qu'est-ce qu'il a dans la tête ? Et Mbemba, il faut le tenir en laisse, de temps en temps il oublie qu'il est défenseur. Ils ont pété une durite. Je me demande aussi comment on peut avoir mis Rongier au marquage de Lenglet.
Les changements de Tudor ont été trop tardifs. Je veux bien que Payet soit en méforme mais dans un match comme ça, on se dit tous qu'il faut quelqu'un qui fasse un exploit. Qui en est capable ? Qui va faire la différence ? C'est lui. Il fallait le faire jouer au moins vingt minutes. Là, forcément, tu le perds...
Gigot entre en première période et sort en seconde, c'est presque humiliant pour lui. Je connais bien Jordan Veretout, je l'ai eu au centre de formation à Nantes en moins de 17 ans. En regardant les matches de l'OM, je trouvais que c'était pour l'instant insuffisant. Mais là, il se réveillait enfin et on le sort..."
Musaba veut remettre ça
03/11 08:10
Prêté par l'AS Monaco, Anthony Musaba (21 ans) n'a joué que 44 minutes cette saison en L2 mais a inscrit avant-hier à Raon-L'Etape le premier but de la qualification des Grenats pour le 8e tour de Coupe de France. L'ailier droit néerlandais espère avoir l'opportunité de remettre ça lundi soir contre les Verts, comme il l'explique dans la dernière édition du Républicain Lorrain. Extraits.
"Après notre dernier match au Havre, qui n'était vraiment pas bon, on avait besoin d'une victoire. On restait sur une série sans succès et sans marquer de but. C'est bon pour la confiance, on doit s'appuyer sur cet état d'esprit pour la suite en championnat. On a su éviter le piège à Raon-L'Etape, qui était très motivé à l'idée de créer l'exploit et s'est donné à plus de 100%. Ce n'est pas seulement le foot qui compte. L'aspect mental est aussi important. On a tous fait les efforts. Tous ensemble. Notamment défensivement. On ne peut pas penser uniquement à attaquer dans ce genre de match. C'est parfois vrai aussi en championnat.
Je pense avoir montré de bonnes choses. Je suis content d'avoir fêté ma première titularisation avec un premier but. Maintenant, il va falloir que je reproduise ce genre de prestation en championnat. J'espère que j'aurai un peu plus ma chance dans les matches à venir. Je pense que je peux apporter beaucoup à l'équipe. Jusqu'ici, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de montrer mes qualités mais sur ce match, je pense qu'on a pu en voir un peu plus sur ce que je sais faire. Le coach va sans doute bien regarder ce match et si j'ai la chance de jouer, je la saisirai des deux mains."
Philadelphie, le Saint-Etienne des Etats-Unis
03/11 07:38
Préparateur physique de Philadelphie Union, qui affrontera ce samedi à 21h00 le Los Angeles FC de Denis Bouanga en finale de MLS, Mehdi Mehdaoui, originaire de Saint-Paul-en-Jarez (Loire), se confie dans la dernière édition du Progrès. Extraits.
"Je reste un vrai Stéphanois, déçu des résultats de l’ASSE en ce moment. Ça fait un peu mal depuis quelques années, on ne voit pas le bout du tunnel. Outre-Atlantique, les gens connaissent Saint-Étienne, ça leur parle. Ils savent que le club a fait éclore pas mal de bons joueurs, Aubameyang, Matuidi, Gomis… David Blitzer est originaire de Philadelphie. Il est propriétaire du club de basket, c’est un gros homme d’affaires ici, très connu. D’ailleurs, j’ai su qu’il était intéressé par Saint-Étienne avant même que ça sorte dans la presse. Ça m’aurait fait plaisir que ça se fasse. Philadelphie, c’est le Saint-Étienne des États-Unis. C’est une ville industrielle qui a connu une grosse crise économique à la stéphanoise dans les années 70. La ville bouge pour le sport, c’est la folie ! Nos fans sont connus pour être des fous, comme les Stéphanois, et je pense qu’on a la meilleure ambiance du championnat."
Giroud trop fort pour Gourna
02/11 23:44
Ecrasé 4-0 par le Milan AC de l'épatant et inoxydable Olivier Giroud (auteur d'un doublé et de deux passes décisives), Lucas Gourna a joué son 6e et dernier match de Ligue des Champions de la saison. Titularisé pour la 3e fois dans la plus prestigieuse compétition européenne, l'ancien matru des Verts a mangé une biscotte (comme à l'aller pour une faute sur Théo Hernandez) avant de céder sa place sur blessure.
Alors que son club Salzbourg est reversé en Europa League, le Chelsea de Pierre-Emerick Aubameyang (passeur décisif) et Wesley Fofana (encore forfait pour blessure), vainqueur du Dinamo Zagreb de Kévin Théophile-Catherine (resté sur le banc), finit premier du groupe E et pourrait affronter en 8e le QSG de Christophe Galtier, 2e du groupe H malgré sa nouvelle victoire contre la Juve suite à l'écrasant succès de Benfica (6-1) contre le Maccabi Haifa.
Les Blues pourraient également tomber sur le Borussia Dortmund, tenu en échec à Copenhague malgré la titularisation d'Anthony Modeste. Pour rappel, l'OM a fini dernier de son groupe malgré la passé décisive délivrée hier par Jordan Veretout sous les yeux d'un Dimitri Payet resté sur le banc alors qu'il aurait rêvé de tromper une nouvelle fois Hugo Lloris d'un maître coup franc...
Abi a bu
02/11 19:10
Le Progrès évoque ce soir la mise à pied de Charles Abi. Extraits.
"Depuis une semaine, il n’a plus le droit de pénétrer au sein du centre sportif Robert-Herbin. Charles Abi a été mis à pied par l’AS Saint-Étienne à la suite d’un événement extra-sportif. Les faits remontent au dimanche 16 octobre. Au petit matin, juste avant d’entrer dans le centre d'entraînement de L’Étrat, le natif de Clermont-Ferrand a percuté avec une voiture de prêt un pylône électrique.
(..)
Sa passagère, visiblement en état d’ébriété, termine sa nuit dans le véhicule garé à l’intérieur du centre. Les dirigeants stéphanois demandent au médecin de l’équipe réserve de procéder à un test alcoolémie sur Charles Abi. Le docteur en effectuera deux, à chaque fois positif. Ce jeudi, le board stéphanois, qui a également saisi la commission juridique de la LFP, se réunira de nouveau pour savoir quelle suite donner à cette affaire."
Plus difficile de jouer en deuxième division qu’en première
02/11 18:29
Auteur à Léon-Bollée d'un doublé victorieux contre les Verts qu'Anto n'a pas oublié plus de 20 ans après, Didier Drogba a accordé un intéressant entretien à Ouest-France. Extraits.
"Il faut savoir que j’écrivais des lettres aux clubs de Ligue 1 et Ligue 2 pour faire des essais, et je n’avais pas de retour. Au Mans, j’arrive à rentrer dans un club pro. Je me dis que je suis dans le bon cadre. Quand j’arrive à Guingamp, je prends conscience que je vais me rapprocher de mon rêve qui est de jouer en première division. Je ne me projette pas plus que ça. D’abord il faut réussir à jouer alors que j’étais remplaçant en deuxième division. Et après ça vient tout seul, les choses s’enchaînent.
Mais honnêtement, j’ai trouvé que c’était bien plus difficile de jouer en deuxième division qu’en première. C’était plus dur. On veut tous atteindre l’élite, les matchs sont difficiles, disputés. Quand on arrive en D1, ça n’est plus trop le physique qui fait la différence mais la tête, la lecture de jeu, l’anticipation. Mes premiers matchs, je courais dans tous les sens, je prenais un espace, je voulais dribbler tel joueur, et en fait non, c’est lui qui m’emmène à l’erreur. Je me suis rendu compte que j’avais encore beaucoup à apprendre.
Quand j’étais stagiaire, je marchais comme un pro, je voulais courir comme un pro, m’habiller comme un pro. Je me mettais dans le corps d’un pro, je mimais les joueurs que je voyais. Au Mans par exemple. Je pense que le pouvoir de la pensée positive, c’est très important. Je me suis appuyé sur ça, et ensuite j’ai eu des joueurs, des anciens, qui m’ont donné beaucoup de conseils. Au début, on est jeune, on pense tout savoir, on ne les applique pas forcément. Et puis quand on tombe sur la bonne personne qui te fait passer le bon message, ça change tout. Moi ça a été le cas avec Réginald Ray. C’était quelqu’un que j’admirais, je buvais ses paroles."
C'était aussi quelqu'un qui a aussi permis aux Verts d'éviter une relégation en National en 1998, comme nous l'a rappelé Alain Bompard l'an dernier.
Bryan Djile Nokoue affiche sa fierté
02/11 16:52
Si Laurent Batlles n'a pas convoqué une seule fois cette saison Bryan Djile Nokoue qu'il avait lancé à 16 ans en N2 lors d’un match gagné 4-1 à Blois en décembre 2018, le latéral apparu deux fois en L1 sous Claude Puel lors de l'été 2021 (à Lens et à Montpellier) a posté hier sur son compte instagram le message suivant : "Fier de l’équipe pour la qualification au prochain tour des éliminatoires de la CAN."
Après avoir joué 4 matches de N3 cette saison dans l'équipe réserve de Razik Nedder, le latéral a comme prévu pris part à une double confrontation contre l'Angola avec l'équipe de Cameroun Espoirs. Titulaire lors de la victoire des Lionceaux Indomptables vainqueurs 3-2 à Luanda le 22 octobre, il était à nouveau dans le onze de départ il y a trois jours au match retour dans sa ville natale Yaoundé.
Cette rencontre s'étant soldée par un match nul et vierge synonyme de qualification pour le troisième et dernier tour de la CAN 2023, Bryan Djile devra éliminer le Gabon fin mars s'il souhaite prendre part à la phase finale programmée en juin au Maroc, qui fera très probablement appel à Benjamin Bouchouari.
Gadegbeku a mangé les petits Suisses
02/11 13:35
L'équipe de France U16 a écrasé 5-1 son homologue suisse hier à Créteil en ouverture de la 23e édition du Tounoi international du Val-de-Marne. On aura noté que Luan Gadegbeku est entré à l'heure de jeu juste après le 5e but de son équipe. Pour rappel, le milieu offensif stéphanois affrontera demain après-midi la Belgique à Pléssis-Trévise avant de défier l'Ilalie samedi à Bonneuil-sur-Marne.