Lilian a dû faire deux fois ses valises

15/12 21:26

Dans la dernière émission de Dessous de Verts, Lilian Compan a rappelé qu'il avait dû partir deux fois de l'ASSE contre son gré : la première fois en 2005 quand il était joueur, la seconde en 2018 quand il était formateur.

"Ma blessure est arrivée au pire moment de ma vie de joueur. Je me blesse en réduisant le score lors d’un derby à Gerland. Je suis un joueur qui donne de ma personne. C’était mon dernier but, mon dernier match avec Saint-Etienne. C’est la mort dans l’âme que j’ai dû quitter Sainté. Je ne voulais vraiment pas quitter le club, on m’a vraiment poussé vers la sortie. Le départ pour Caen, ce n’est pas du tout mon choix. Ils veulent Mazure et je fais partie de la transaction. Je n’ai jamais eu de réponse à mes questions.

On m’a dit "appelle le coach", je ne l’ai jamais eu. Elie, je ne l’ai jamais eu. "Appelle le président". Je ne l’ai pas eu à l’instant T mais après. C’était soi-disant Elie mais je n’ai pas de réponse à ça. Je me suis battu, j’ai joué, j’ai marqué. Mais quand on a un tibia cassé, forcément, c’est plus difficile. Quand le coach ne veut pas te répondre, que le président ne veut pas te répondre… J’ai attendu, j’ai attendu et je n’avais pas de réponse donc la mort dans l’âme j’ai dû me résoudre à partir.

Je suis revenu à l’ASSE. J’étais assez proche de Caïazzo et je m’entendais très bien avec Dominique Rocheteau. Alors que j’étais à Cannes, Dominique m’a dit : "est-ce que ça te brancherait d’être entraîneur des attaquants de Saint-Etienne ?" A ce moment-là, c’était Bernard David le directeur du centre de formation. Je l’avais connu à Auxerre et je m’entendais très bien aussi avec lui.

Ça n’a pas pu se faire tout de suite, ils m’ont proposé de rentrer dans la cellule de recrutement PACA pour le centre de formation. Pendant un an, j’ai recruté des petits jeunes du Sud. L’année suivante, je suis entré au centre en tant qu’entraîneur des attaquants et adjoint de Laurent Batlles avec la réserve.

Travailler avec Laurent, ça a été vraiment un pur bonheur. J’ai appris beaucoup de lui. J’ai entraîné toutes les catégories des attaquants jusqu’aux pros. Galtier me faisait confiance dans les séances quand je m’occupais des attaquants pros. C’était génial. J’ai entraîné ensuite les U19 nationaux, c’était très bien.

Après, ça s’est un peu détérioré en interne et j’ai dû partir. Mes deux saisons en tant qu’éducateur n’ont pas été simples. Le fait d’être un ancien joueur crée beaucoup d’attentes mais aussi beaucoup de jalousies. Ça, ça a été un peu le point négatif. Le fait d’être là, d’être un ancien joueur, on te jalouse. Moi j’ai essayé de faire le mieux mon travail mais derrière il s’est passé ce qu’il s’est passé. Ce n’était pas forcément ma volonté de partir de Saint-Etienne.

Il y a des personnes qui sont là depuis de très nombreuses années qui commencent à te mettre des bâtons dans les roues. Pas qu’à moi. Il y a eu Jérémie, Laurent qui sont partis. A ce moment-là on avait un groupe d’éducateurs supers. Jérémie, Laurent et moi, on s’entendait super bien. Et finalement, tous les trois on est partis…"

 

Larso lucide sur notre niveau

15/12 17:46

En conférence de presse, Gautier Larsonneur a fait montre d'un franc-parler rafraichissant à 24h du déplacement à Bordeaux :

"On était sur un fil, on le savait, sur ces 10 matchs là. Il fallait être aveugle pour ne pas le voir. On était lucide, on savait qu’il fallait continuer à travailler. Malheureusement on a eu un peu moins de réussite. La tête de Touzghar contre Ajaccio, la semaine passée ça fait poteau rentrant de Picouleau (ndp² : le buteur nîmois). Il faut faire plus d’efforts. Travailler tous ensemble pour être plus hermétique. Avec le nouveau coach, ça rebat les cartes de tout le monde, il n’y a plus de statut, il n’y a plus rien. Tout le monde à des choses à prouver donc ça amène un renouveau dans le vestiaire. Il a des principes de jeu qu’il a essayé de mettre en place rapidement. On part à l’extérieur, on a un point au début du match, on va essayer de le défendre. Après si on ramène trois points de Bordeaux, ça sera très bien et à domicile on se doit de gagner mardi (ndp² contre Bastia). L’objectif principal c’est d’aller très très vite chercher le maintien, et une fois que le maintien est acquis, si c’est en février-mars, ça voudra dire qu’on peut espérer quelque chose. La Ligue 2, c’est compliqué on voit que tous les ans, il y a des grosses écuries qui galèrent. Bien sûr on n’a pas envie de jouer la 10ème place, je ne suis pas venu ici pour ça, mais chaque chose en son temps. Il faut faire preuve d’humilité, aujourd’hui on a 24pts, ça n’empêche pas qu’au fond de ma tête j’ai l’objectif de monter."

ODO priorise l'état d'esprit

15/12 17:35

Même s'il avoue avoir eu peu de temps pour installer ses principes de jeu, Olivier Dall'Oglio a martelé en conférence de presse à la veille du déplacement à Bordeaux que le plus important à ses yeux était l'état d'esprit :

"Il n’y a pas trop de blessés. Il y avait des petites interrogations avec Stéphane Diarra, il a fait sa semaine. J’ai un groupe assez élargi à ma disposition, il y a des choix à faire sur le groupe qui partira à Bordeaux. Je veux que les garçons qui ne sont pas dans le groupe ne se découragent pas. Je les avais vus sur leur comportement dans les matchs grâce à la vidéo, qui était intéressante, mais de les voir à l’entrainement c’est encore différent. Il y a pas mal de jeunes qui sont vraiment intéressants. Je les connais moins que ceux qui sont professionnels depuis quelques années, mais ça amène quelque chose d’autre. Il faut aller vite, je répète aux joueurs d’être très présents, très professionnels. Je ferai un retour aux joueurs après le premier match, que les joueurs sachent ce qu’ils ont à faire, c’est ce qui m’intéresse le plus. La priorité des priorités c’est l’état d’esprit. Je l’ai dit toute la semaine. Je l’ai dit ce matin, je le redirai avant le match. Je veux voir un état d’esprit conquérant, je veux des mecs courageux et qui font des efforts les uns pour les autres. C’est surtout ce que je veux voir.

J’ai pas trouvé le groupe atteint. Je l’ai trouvé attentif, concentré, plutôt sain. Je veux qu’ils retrouvent de la confiance. Je vais me concentrer sur le contenu et les valeurs qui vont animer l’équipe. A chaque match il faut trouver une amélioration. Et s’il y a tous ces ingrédients, on aura des résultats. On reste très ambitieux, mais c’est pas la peine d’annoncer des choses. Si on continue à avoir ce jeu de possession, on doit mieux se protéger à la perte de balle. Les pertes de balle dans le rond central sont difficiles à gérer par la suite. Je ne veux plus m’exposer aux 4 vents.

Il y aura neuf jours de coupure. On les fera revenir 2 jours entre les fêtes car il y aura un gros travail physique. On fera une opposition contre Grenoble."

Le premier groupe d'ODO

15/12 17:32

Pour son premier match en tant qu'entraîneur des Verts, Olivier Dall'Oglio a convoqué un groupe de 18 joueurs.

On retrouve quelques surprises avec le latéral gauche Darling Bladi. Florian Tardieu, habituel titulaire, sera absent, non par choix du coach, mais simplement parce qu'il est suspendu pour accumulation de cartons jaunes. Il est suppléé par Thomas Monconduit qui fait donc son retour. En revanche, Maxence Rivera est absent, tout comme Mathis Amougou et El Hadji Dieye, pourtant les jeunes les plus en vue lors de la défaite contre Nîmes en Coupe de France. 

 

L'un des plus beaux moments de sa vie

15/12 07:41

Dans Dessous de Verts, Lilian Compan se remémore ses années de joueur à l'ASSE. C'était l'époque où les joueurs étaient vraiment Verts et fiers. L'époque où le club ne balançait pas un match de Coupe quand il jouait la montée... Extraits.

"Saint-Etienne, ça a été vraiment ma volonté. Beaucoup de proches, même mon agent, m’avaient déconseillé de venir à Sainté car les Verts, à ce moment-là, c’était pas ça du tout ! Deux éléments ont joué. Pierre Repellini est un Hyérois comme moi. Quand j’étais tout jeune, il nous a amenés deux ou trois ans jouer contre Saint-Etienne et voir un match de Saint-Etienne à Geoffroy-Guichard. Moi ça m’a marqué. A l’époque j’étais jeune, j’étais forcément fan de l’OM car j’habitais à côté de Marseille. Mais Saint-Etienne m’a marqué, c’était la première étape d’aimer ce club. La deuxième, ce qui m’a vraiment motivé à venir à Sainté, c’est Frédéric Antonetti. Fred, il ne parle pas beaucoup. Par contre quand il parle, il va droit au but. Je voulais travailler avec cette personne-là. Sur le terrain, j’étais quelqu’un qui ne lâchait rien. J’étais un buteur qui pesait sur les défenses, qui les agressait. Ça reflétait parfaitement l’état d’esprit de Fred à ce moment-là.

Je me souviens d’un match en février contre Gueugnon. Je me bloque le dos le midi du match, je n’ai pas pu jouer. Il neigeait avec des flocons de trois centimètres à Geoffroy-Guichard. On perd 3-0, on est derniers de Ligue 2. Pendant un mois, je n’ai jamais vécu ça dans ma carrière – pourtant je suis quelqu’un d’apprécie à Saint-Etienne – je ne pouvais plus vivre, même aller faire des courses. Voir mes enfants revenir à la maison en pleurs parce que je me faisais insulter à l’école. « Ton père, il est nul. » Pour moi qui suis très famille, ça a été un moment vraiment pas agréable. Je pense qu’on tous vécu ça, certains encore plus mal que moi. A un moment on se dit : « Pourquoi on se bouge le cul ? Ouais, on n’est pas bon mais on se fait défoncer. » Fred était là pour nous aider. Ça a été un entraîneur mais aussi un père pour nous aiguiller.

Fred est pour beaucoup dans la montée. Il a su garder les cadres comme Jérémie, Vincent, Julien, moi. Sa colonne vertébrale, c’était nous. Il a su bonifier certains joueurs qui étaient un peu dans l’anonymat sytle Hellebuyck. Il a recruté de très bons joueurs qui n’étaient pas connu comme Ilunga. Il a fait éclore Nico Marin. Fred a été très, très bon avec son compère Villanova. Ils ont été très bons dans le recrutement. Comme on avait un socle très solide en termes de caractère en en termes d’homme, c’est là qu’est né un groupe et c’est pour ça je pense qu’on est allé au bout.

Il y a deux matches qui sortent du lot. Une victoire et une défaite. La demi-finale contre Sochaux, j’ai vécu peut-être l’un des plus beaux moments de ma vie. Même si on a perdu. Cette ambiance dans un stade historique… On a tout donné. Quand je dis tout donné, c’était même pas capable de faire deux mètres de plus. Anéantis. Moi j’ai perdu trois demi-finales de Coupe de la Ligue, je n’ai jamais connu le Stade de France. J’aurais tellement voulu le connaître tout vert… Bon, ils l’ont connu plus tard, ils l’ont gagnée, c’est génial mais j’aurais bien voulu faire partie de ces joueurs-là.

Et surtout, même si on montait, on voulait écrire une ligne sur le palmarès de l’ASSE. Tous dans ce groupe. Ce titre de champions de Ligue, ça a été notre récompense. On est très fiers de faire partie du palmarès de Saint-Etienne. Ce titre obtenu au terme d’un match fou avec ce but de Damien contre Châteauroux a créé des liens entre nous, forcément. Comme les joueurs de 1976. J’ai joué avec les anciens Verts à Lens et à Toulon, j’ai vu Damien. Il fait partie de cette équipe. On savait tous très bien qu’en remontant en L1, Sainté allait redevenir un gros club et que ça allait changer beaucoup nos carrières. Mais on se devait de le faire. Des joueurs peuvent se dire : « Je vais monter mais on va me dégager ». Parfois il y a  des équipes qui ne montent pas à cause de ça. Là, non. Tout le monde savait que ça pouvait se passer mais on voulait vivre ça. On a joué le jeu au maximum."

La fête au Matmut (2)

15/12 06:47

"Le cap des 35 600 billets vendus a été franchi. Programmé demain à 15h00 au Matmut Atlantique, le match entre Bordeaux et Saint-Etienne constituera donc le record d'affluence cette saison en Ligue 2" souligne la dernière édition du quotidien Sud-Ouest. Pour rappel, c'est Geoffroy-Guichard qui détenait ce record. 35 563 spectateurs avaient assisté dans le Chaudron à la défaite des Verts contre le Paris FC le 4 novembre.

 

 

Diony se donne

14/12 21:48

Loïs Diony, qui avait heureusement raté son dernier match d'octobre à Geoffroy-Guichard, a remporté le trophée UNFP du meilleur joueur de L2 de novembre. Comptant désormais 10 points d'avance sur les Verts alors qu'il en avait un de moins en repartant du Chaudron, le numéro 9 du SCO se confie dans la dernière édition du Courrier de l'Ouest. Extraits.

"Je suis un joueur qui donne beaucoup sur le terrain. J’adore faire chier les défenseurs, qu’ils ne puissent pas relancer tranquillement. J’ai toujours aimé faire ça : courir, harceler la défense et on a vu que lors de certains matchs importants, on a marqué grâce à ça. Je montre ce que je suis capable de faire. Marquer, faire marquer, provoquer des penaltys, et ce travail de l’ombre, avec le pressing et des courses répétées où je n’ai pas forcément les ballons. C’est un tout, c’est moi, c’est mon style.

Le staff analyse les adversaires, moi aussi. Je sais toujours qui relance le mieux des deux défenseurs centraux. Ensuite, on se dit qu’il faut plus laisser la balle à l’autre. Contre Bordeaux, par exemple, on savait que Barbet était un très bon relanceur. Donc, dès que le gardien avait le ballon, on savait où il fallait presser. Quand on est plus jeune, on a tendance à presser un peu n’importe comment, au lieu de simplement fermer la ligne de passe. Aujourd’hui, je sais qu’avec deux pas, deux mètres, je peux bloquer énormément de passes. Ce sont des choses qui se travaillent. 

Je sais quand il faut y aller à 100 % ou lorsqu’il faut mettre un peu moins d’intensité dans le pressing. Mais quand tu te lances dans un pressing, je pense qu’il faut toujours y aller à fond. C’est aussi notre métier de savoir répéter les efforts à haute intensité. Je me sens vraiment bien en ce moment. La semaine dernière, j’ai eu une petite contracture au niveau de l’adducteur. Le coach m’a laissé souffler. Ça m’a fait énormément de bien de couper un peu. Je suis aujourd’hui au top de ma forme. À moi de bien finir l’année."

Guion défend son bilan girondin

14/12 21:27

Viré deux mois avant le limogeage de Laurent Batlles, le nouvel entraîneur troyen David Guion a défendu son bilan girondin hier dans L'Est-Eclair. Extraits.

"Je suis arrivé la première année dans un vestiaire très, très difficile. Il a fallu tout reconstruire. Le premier jour de l'entraînement, la première semaine, j'étais seul, sans staff, avec sept joueurs. On s'est beaucoup appuyé sur le centre de formation, on était l'équipe la plus jeune de France. On a bâti un état d'esprit, une organisation, ce qui a permis de surperformer, parce qu'à l'origine, il fallait se maintenir. Rappelez-vous, le club a même été proche de disparaître.

Ça a été une très belle aventure avec tous ces jeunes. Il y a de l'ambition qui est arrivée parce que jusqu'à la fin, on s'est battu pour la montée en Ligue 1. On n'est pas allé au bout de notre ambition, mais il y a eu beaucoup de motifs de satisfaction. Les gens se sont piqués au jeu de par ce que l'équipe proposait, de par le classement. Ils se sont dit "on est Bordeaux, on doit monter", mais ils ont oublié d'où on était parti, comment on avait bâti notre équipe. Et, au bout du compte, le soir de Rodez, tout le monde a été très affecté.

Il a fallu faire le deuil de cette soirée contre Rodez de cette absence de montée et la reprise n’a pas été bien appréhendée. Le président a souhaité vendre les joueurs "bankables", on a perdu six joueurs du onze, on a reconstruit avec un peu plus de moyens. Le premier match, on en prend trois à Pau ! On a eu un départ poussif. Le jour où notre tribune de supporters est rouverte, on passe à travers notre match contre Auxerre.

Ça a mis pas mal de doutes, on était quand même l’équipe qui avait le plus de possession, qui réussissait le plus de passes, qui frappait le plus, mais on n’était pas en réussite. On cherchait les solutions, à travers de nouveaux principes de jeu. Dix points en douze matchs, ce n’était pas assez pour Bordeaux, mais on était à six points du cinquième. La direction a donc fait ce choix alors qu’il aurait fallu montrer de l’unité. Je suis convaincu qu’on aurait terminé dans le top 5. L’aventure s’est arrêtée comme ça, c’est frustrant quand on choisit son groupe."

Putain, 52 ans ! (2)

14/12 20:43

En conférence de presse, l'entraîneur nîmois Frédéric Bompard est revenu aujourd'hui sur le succès historique de son équipe à Geoffroy-Guichard.

"J’ai le souvenir en fin de causerie avant le match de Saint-Etienne d’avoir dit à nos joueurs : « il y a une chose qui compte : quoi qu’il arrive lors de cette rencontre, que vos familles soient fières de vous. » Je pense que leurs proches ont été vraiment fiers de ce qu’ils ont pu accomplir à Geoffroy-Guichard. C’est une performance, c'est un petit exploit. D’autant plus que 52 ans, ce n’est quand même pas rien ! Ça fait 52 ans que le Nîmes Olympique n’avait pas gagné dans le Chaudron. Cette victoire rentrera dans les annales du club.

Au-delà de la victoire, c’est surtout la manière qu’il faut mettre en avant. On a obtenu cette victoire avec la manière. Pour avoir revu le match, en termes de maîtrise, ça a été plus qu’intéressant. En termes d’occasions, un petit peu moins même si on a marqué un fort joli but. Ce qui m’a bien plu, c’est la façon dont on a été discipliné. Alors, c’est sûr qu’il Il n’y avait pas 40 000 spectateurs à Geoffroy-Guichard mais il y avait quand même un petit peu de monde. Dans ce grand stade, on a été capable de gagner, de ne pas prendre de but."

Des Girondins saignants ?

14/12 19:25

Défenseur norvégien des Girondins (premiers relégables à 6 longueurs des Stéphanois, huitièmes), Stian Gregersen s'est exprimé en conférence de presse avant de recevoir les Verts ce samedi à 15h00 lors de la 18e journée de L2. Extraits.

"Quand le coach est arrivé, il nous a proposé un nouveau style de jeu. C’était très intéressant. J’aime ce système. On a changé depuis, et on va montrer ça samedi contre Saint-Étienne. Maintenant, chaque match sera une finale pour nous. Ça va être la guerre, mais avec intelligence. On est totalement prêts pour ce rendez-vous. On joue plus en un contre un en faisant un pressing haut. Pour ça, il faut qu’on soit plus agressifs et qu’on gagne nos duels. Ça dépend de nous uniquement.

Le coach vous a dit qu'on vient de faire nos meilleures séances d’entraînement depuis qu’il est là ? Je suis d’accord avec lui. Jusque-là, cette semaine a été excellente. Quand j’ai appris combien de gens allaient venir au stade, 35 000, j’étais super heureux. J’adore jouer dans un stade quasiment plein. On va tout donner. Ne croyez pas qu’on ne donne pas déjà tout pour les autres matchs ! Mais celui-là, on va saigner pour le maillot. On veut enfin donner une raison de sourire à nos supporters."

 

Des Lavallois à avaler pour bien démarrer l'année

14/12 18:56

En ouverture de la phase retour du championnat de L2, Sainté recevra Laval le samedi 13 janvier à 15h00. S'ils comptent actuellement 9 points d'avance sur les Verts, les Tango n'ont jamais gagné dans le Chaudron. En 20 rencontres disputées contre les Mayennais à Geoffroy-Guichard, Sainté a décroché 15 victoires et concédé 4 matches nuls.

Les Verts troisièmes de L2… à l’expérience cumulée

14/12 17:57

Si les Verts peuvent compter sur le deuxième meilleur centre de formation de L2, selon le classement établi par la FFF, le site de la LFP consacré à la L2 nous apprend qu’ils ont aussi un effectif expérimenté.

En effet, les joueurs à la disposition du nouvel entraineur Olivier Dall’oglio  totalisent le troisième meilleur total au nombre de matchs cumulés L1+L2 avec 2852 matchs joués par ceux ayant au moins foulé une fois la pelouse cette saison.

Notre club est seulement devancé par le SM Caen (3102 matchs) et l’AC Ajaccio (3522). Au nombre de matchs joués dans l’élite (L1)  l’AS Saint-Etienne avec 1029 matchs est même seconde, seul le SCO (1220) faisant mieux.

Concernant les joueurs expérimentés de la division, notre attaquant Gaëtan Charbonnier truste les meilleures places. L’avant-centre vert, arrivé dans le Forez au mercato d’hiver 2023, est le 6ème joueur le plus capé de la Ligue 2, avec ses 403 matchs disputés en L1 et L2 confondus (179 L1, 224 L2).

On notera que c’est Alexandre Bonnet de QRM qui avec 551 matchs au total (seulement 43 en L1) est le joueur le plus expérimenté de L2, alors que Thomas Mangani, le millieu de l’AC Ajaccio est le seul à totaliser plus de 300 matchs en L1 (348 précisément)

Au niveau des meilleurs buteurs de la division, notre goléador stéphanois est le seul à avoir franchi la barre du cent, avec ses 113 buts au compteur, dont 83 en Ligue 2.

Sous le maillot vert, l’ancien attaquant d’Auxerre a scoré à 4 reprises, dont récemment lors de la réception de Pau (1-2). Espérons que son prochain but soit cette fois ci synonyme de victoire. Dès ce week-end à Bordeaux ?

 

On Refait le Mastre ce soir à 20h45

14/12 17:33

On Refait le Mastre, l'émission de radio de Poteaux Carrés, c'est ce soir en direct sur la chaine Youtube du site:

https://www.youtube.com/@poteauxcarres/streams

 

 

L'Europe est finie pour Jipé

14/12 17:05

Notre meilleur joueur de la saison passée Jean Philippe Krasso, avec ses 17 buts et 12 passes décisives sur les 35 matchs de championnat disputés, en fin de contrat avec les Verts en juin dernier, avait choisi l’Etoile Rouge de Belgrade comme nouvelle destination.

Pour justifier ce choix surprenant pour certains, l’international Ivoirien avait déclaré son envie de découvrir l’Europe et de disputer la prestigieuse Ligue des Champions avec le club serbe.

L’aventure européenne s’est arrêtée brutalement hier pour Jipé. Le meilleur joueur de Ligue 2 du mois d’août 2022 est resté sur le banc pour la réception de Manchester City.

En finissant 4ème de son groupe, derrière les Youngs Boys de Berne, le RB Leipzig et Manchester City, le Red Star Serbe ne sera pas reversé en Ligue Europa et voit sa saison européenne s’achever.

Pour Jean-Philippe Krasso, le bilan est mitigé avec la participation à 4 rencontres de LDC, pour une seule passe décisive. A lui maintenant de performer dans le championnat serbe, où il en est à 7 buts marqués et 2 offrandes en 14 rencontres, pour espérer retrouver la saison prochaine les soirées européennes.

Une chance au tirage pour la Gambar'

14/12 14:21

Les U18 de Patrick Moreau, après avoir collé une fessée à Nivolet (6-0) au premier tour, auront droit à un 2ème déplacement plutôt (jerémy) clément en 1/32è de finale de la Coupe Gambardella.

Ils iront en effet sur le terrain de la Jeune entente toulousaine le dimanche 14 janvier.

Au tour précédent, les Toulousains ont sorti l'équipe de Narbonne (3-0). Ils sont en championnat 4èmes de leur poule de Régionale 1 (5 victoires - 2 défaites).

 

Inoubliable pour Kader

14/12 06:49

Ayant assisté à la récente défaite de Sainté contre Nîmes, Kader Ferhaoui s'est confié au Progrès. Extraits.

"Pour remonter ? Il faut un bon groupe, c’est le début de tout. Plus qu’un meneur d’hommes, il faut un collectif qui adhère au projet. Ce qui permet de passer les écueils avec sérénité et ne pas se disloquer. En 1998, ce n’était pas gagné d’avance pour nous. Il a d’abord fallu s’accrocher car les débuts n’avaient pas été optimums. Mais tous ensemble, nous avions la même vision, l’esprit de sacrifice pour l’autre et une rage de vaincre qui s’est affirmée au fil de la saison.

J'ai à la maison la photo où je suis sur le toit du tunnel de Geoffroy-Guichard, les bras « en V » devant la tribune présidentielle et une foule immense sur la pelouse. Cette photo me procure encore des frissons, cela figure comme un moment inoubliable. On a vécu une saison intense qui a soudé les mecs. C’est gravé en nous et le plaisir est sans cesse renouvelé lorsque l’on se recroise."

Ibrahima n'en s'en sort pas (2)

13/12 13:31

Est-ce l'effet du changement de coach ou celui du hasard ? Chose rare, le club vient de communiquer sur la blessure d'un de ses joueurs, en l'occurrence Ibrahima Wadji.

Notre meilleur buteur en 2023 (9 buts entre février et mai) n'aura donc joué que 186 minutes cette saison puisqu'il est officiellement indisponible jusqu'à mi-janvier 2024. Sa demi-saison blanche ajoutée aux départs de Krasso et Nkounkou apparaît comme l'explication n°1 à notre première partie de saison délicate.

Le communiqué :

Suivi par le staff médical après son entorse à une cheville contractée lors du match Rodez-ASSE, Ibrahima Wadji a vu son retour à la compétition freiné par une lésion aux muscles ischio-jambiers de la cuisse gauche à la mi-septembre.

De retour à la compétition contre Laval, l’avant-centre a ensuite été victime d’une lésion aux muscles adducteurs de la cuisse droite à la fin du mois d’octobre.

Son indisponibilité avant un retour à la compétition est estimé à la mi-janvier. Celle-ci sera actualisée en fonction de l’évolution de sa cicatrisation.

Dogon voit du Sainté dans ce Bordeaux-là !

13/12 09:09

Ex-coach de nos U19, Jean-Luc Dogon a longtemps porté le maillot bordelais. Il s'est exprimé sur France Bleu Gironde au sujet des deux clubs qui s'affrontent samedi (15h) :

"La situation des Girondins me fait vraiment penser à la saison dernière de Saint-Etienne. On n’est pas encore sur Saint-Étienne, mais c’est exactement la même chose. C’est un mauvais départ, beaucoup d’ambitions, beaucoup d’attentes. Puis les résultats qui ne suivent pas, un peu moins de réussite, un changement d’entraîneur… Il y a plein de choses et c’est très compliqué. Saint-Etienne s’est sauvé l’année dernière parce qu’ils ont vraiment fait ce qu’il fallait au mercato d’hiver. J’espère que ça sera pareil pour les Girondins. Mais ça me fait penser à ça. Quand on est dans cette spirale-là, c’est assez compliqué de sortir de là. C’est là qu’on voit qu’il faut qu’il y ait un groupe vraiment soudé, vraiment avec le même objectif. Je ne suis pas dans le groupe, je ne sais pas vraiment comment il vit, mais j’espère que c’est ça et que ça les aidera aussi à sortir de là. S’ils n’ont pas ça, ça peut être catastrophique.

C’est toujours compliqué de voir des équipes comme ça. C’est vrai que ce sont des monuments mais il y en a d’autres qui sont passés par là bien avant. C’est vrai que pour les Girondins c’est un petit peu plus nouveau, c’est assez rare. Saint-Etienne a joué un peu plus souvent en Ligue 2. Après, ça a marqué certaines générations, qu’il y ait autant de monde ce n’est pas surprenant. Il me semble en plus que les supporters se connaissent bien et s’apprécient. J’ai déjà vu des matchs de réserve où il y avait même les Ultras de Saint-Etienne qui étaient venus voir la réserve. Ils s’entendent bien donc c’est super aussi. Ça reste une des grosses affiches de la Ligue 2. Ils ont marqué à différents moments le foot français donc c’est triste. Mais c’est arrivé à d’autres et j’espère que les deux clubs retrouveront l’élite le plus vite possible. J’espère qu’ils ne mourront jamais mais c’est compliqué. Ça peut être long. Quand on voit le Stade de Reims, ça a été hyper long. Ils ont retrouvé l’élite c’est top. Mais c’est compliqué, ils sont vraiment passés par des choses graves, même pour le club, des licenciements, des choses comme ça… Ça a été très, très long et j’espère que ces deux clubs-là ne vont pas vivre ça. Après, je lis la presse un petit peu comme tout le monde. Quand je vois que l’année dernière il a fallu rajouter 40 millions pour les Girondins, et que là ils sont mal classés, ça fait un petit peu flipper. Je pense que Saint-Etienne est un petit peu mieux géré là-dessus on va dire. Moi qui était encore là-bas, quand ils sont descendus en Ligue 2 il n’y a pas eu de licenciements, tout ce qu’on a pu voir aux Girondins. Je pense qu’ils étaient un peu plus prêts que Bordeaux, de ce côté-là. On ne sait jamais ce qui peut arriver dans le football.

La fête au Matmut

13/12 07:31

Sud-Ouest souligne aujourd'hui que le Matmut Atlantique fera le plein ce samedi. Extraits.

"Une affiche entre deux noms prestigieux du football français, deux matchs pour le prix d’un, des animations de Noël sur le parvis du Matmut Atlantique : malgré la mauvaise dynamique des deux équipes (17e place pour les Bordelais, 5 revers consécutifs pour les Stéphanois), la rencontre de la 18e journée de Ligue 2 entre les Girondins et Saint-Etienne va garnir les tribunes ce samedi (15 heures). La barre des 34 000 billets vendus avait été dépassée ce mardi.

La rencontre de L2 sera suivie à 17 h 45 de la 11e journée de D1 Arkema, également entre Bordeaux et Saint-Etienne, avec le maintien en toile de fond.Il s’agira de la meilleure affluence de la saison pour le club bordelais, devant les 30 098 personnes de Bordeaux - Rodez le 28 octobre. La meilleure marque de l’exercice 2023-2024 en L2 (35 563 spectateurs pour Saint-Etienne - Paris FC) pourrait ainsi tomber. Avec 22 566 spectateurs, les Girondins possèdent déjà la meilleure affluence moyenne à domicile cette saison."

Ibrahima ne s'en sort pas

13/12 07:19

Comme le rapporte France Bleu, le numéro 25 de l'ASSE s'est encore blessé alors que son retour était espéré pour les deux derniers matches de l'année à Bordeaux et contre Bastia. "Ibrahima Wadji vient d'être victime d'une nouvelle rechute et d'une lésion musculaire. Sa seconde rechute de la saison après une blessure initiale à une cheville."

L'attaquant sénégalais n'a joué que 186 minutes cette saison. Alors qu'il avait disputé intégralement les deux premiers matches de la saison (perdus contre Grenoble et à Rodez), le natif de Bignona n'a fait qu'une courte apparition depuis (il avait remplacé Mathieu Cafaro à la 84e minute le 23 octobre lors du succès à Laval).

 

Wonder Romane

13/12 06:59

Supportrice de l'EAG, Romane Charles aime particulièrement les déplacements, au point qu’elle les a tous faits la saison dernière. Emerveillée par le Chaudron à l'instar des protégés de Stéphane Dumont, elle se confie dans la dernière guingampaise du quotidien Ouest-France. Extraits.

"Un déplacement, c’est une ambiance différente qu’à domicile. J’adore ça, c’est plein de souvenirs. En rejoingant le Kop Rouge, j'ai rencontré comme une famille. Je connaissais certaines personnes, j'en ai rencontré d’autres qui sont devenus des amis. Partir au bout de la France avec des potes, c’est plutôt chouette !  Avec trois d'entre eux, j'ai réalisé le grand chelem la saison dernière : 21 déplacements,  27 000 km au compteur !

J’avais mis des congés payés de côté pour faire les déplacements en cas de match inopinés la semaine. Je me suis arrangée avec mon travail car on part très tôt le matin.  Les déplacements, ça permet de voyager et de voir des villes où je ne serai jamais allée. J'ai ramené des photos souvenirs de tous les stades où je me suis rendue pour encourager Guingamp. C’est à Geoffroy-Guichard que j'ai vu la meilleure ambiance."

 

 

L'Ange Vert rend hommage aux ultras

12/12 22:09

De passage dans la ville natale de Charles Abi pour dédicacer son excellent Foot sentimental paru le 19 octobre dernier aux éditions Le Cherche Midi, Dominique Rocheteau s'est confié à cette occasion au site Clermont Infos 63. Extraits.

"J'ai encore pu constater que l'amour des Auvergnats pour l'ASSE ne se dément pas. Comme à Gerzat cet été, c'est dingue, il y avait beaucoup de monde. On a toujours eu beaucoup de supporters à Clermont et dans sa région. On est plus proches des Clermontois que des Lyonnais. J'aime bien le rugby aussi et il y a quelques années j'avais passé du temps avec Jean-Marc Lhermet pour visiter l'ASM. J'aime bien La Rochelle aussi. Je vais voir les matches. Et Clermont, cela remonte, mais à 16 ans, pour l'un de mes premiers matches en équipe réserve, j'avais joué à Montferrand. J'allais aussi voir des matches du Clermont Foot 63, c'est un bon club formateur et j'apprécie beaucoup Pascal Gastien qui est originaire de ma région. Et c'est un très bon entraîneur, il fait du bon travail.

Dans tous les clubs mais à l'ASSE plus particulièrement, on s'identifie à son club, de père en fils on se transmet cette passion. Sainté c'est le vrai club populaire par excellence. Je raconte tout ce que les supporters font pour leur club, les déplacements, c'est leur vie... Je parle aussi des mauvais supporters qui donnent une très mauvaise image du foot avec cette violence. Je n'ai pas voulu être dans le « c'était mieux avant » car dans les années 70 ou 80 il y a eu des incidents graves comme le drame du Heysel. Aujourd'hui c'est récurrent et c'est le fait d'une minorité. Les Ultras, j'en ai rencontré, ils font beaucoup pour leur club car ils s'identifient à leur club. Ce sont les garants du football populaire mais il y a aussi des brebis galeuses qui empêchent des milliers de gens de voir un match. Il faut être très sévère avec ceux-là."

 

Florent Perraud fan de Dall'Oglio

12/12 21:30

Ancien gardien de l'ASSE et actuel responsable commercial du DFCO, Florent Perraud se réjouit de l'arrivée à Sainté de son ancien entraîneur Olivier Dall'Oglio.

"J’ai bossé avec Olivier Dall'Oglio à Dijon, c’est un mec de valeurs. Quelqu’un de vraiment bien. Au DFCO, Cédric Varrault était capitaine, j’étais vice-capitaine donc j’avais un lien privilégié avec Olivier Dall’Oglio. J’étais en fin de carrière. Olivier, c’est un mec qui aime son groupe, qui aime ses joueurs. Je trouve que c’est un bon choix pour l’ASSE.

C’est un mec qui sait bien s’entourer aussi. C’est l’une de ses qualités. Greg Peres en est un bon exemple. Il sera son adjoint à Sainté. Il l’a été à Dijon, Brest et Montpellier. Greg c’est un Dijonnais de pure souche. Il a joué en National et a terminé en L2. C’est un ancien coéquipier, on a joué ensemble sous les ordres de Rudi Garcia au DCFO. Greg aussi, c’est un vrai bon mec. Il est très pointu, bosseur. Ils vont retrouver Benjamin Guy, déjà dans le staff de l’ASSE. Olivier va s’appuyer sur Greg et Benjamin. Ils se connaissent très bien, s’entendent très bien, ont bossé ensemble au DFCO, au Stade Brestois et au MHSC. Benjamin et Greg étaient au centre de formation du DFCO, Olivier était le directeur. Ils sont montés ensemble en pro. Pour moi on ne peut pas dissocier Dall’Oglio de son staff. Vraiment !

J’apprécie ce trio uni et aujourd'hui avec lequel j’étais aussi en lien dans en tant que responsable commercial du DFCO. C’est un staff qui apporte des contre-discussions, des contre-arguments au coach. Bien sûr c’est Olivier qui tranche au final en tant qu’entraîneur principal mais c’est quelqu’un d’ouvert et qui accepte qu’on le contredise. Ils ne sont pas tous d’accord mais ça crée débat, ça amène des questions et derrière il y a une solution qui émerge. Olivier ne prend pas ses décisions tout seul dans son coin, il laisse vraiment son staff s’exprimer librement, argumenter, débattre. Moi je trouve ça intéressant comme mode de fonctionnement.

Olivier, c’est quelqu’un qui aime le jeu, qui aime prendre des risques dans le jeu. C’est quelqu’un qui préfère gagner en marquant un but de plus que l’adversaire, quitte à en encaisser un pu deux. On l’a vu en Ligue 1, quand on jouait le maintien. On a vu des 4-1, des 4-2, des 3-2… Il y avait beaucoup de buts, beaucoup de spectacle. Olivier essayait aussi au niveau psychologique de lever les freins que tu avais individuellement. Il fait beaucoup travailler sur ça. En essayant de te dire « non, non, vas-y, trompe-toi, fais, tente ! » Vraiment, sur le travail individuel, c’est quelqu’un de performant. Collectivement aussi, bien sûr.

Olivier je le connais très bien, c’est un super entraîneur et un super type. Je vois d’un très bon œil son arrivée à Sainté. Après, c’est toujours la même chose, seul l’avenir nous dira si c’était le bon choix. Avec les jeunes générations, est-ce qu’il faut plus un gueulard quand ça va bien, quand ça ne va pas bien ? Est-ce qu’il faut plus un mec qui essaie de t’analyser, de te comprendre et te faire travailler sur toi-même comme le fait Olivier Dall’Oglio ? Olivier n’est pas un gueulard, il a d’autres valeurs ajoutées, d’autres qualités qui le font performer.

Espérons que les Verts vont repartir sur une dynamique positive avec lui. Quand tu connais un tel trou d’air et que pendant ce temps-là les autres continuent d’avancer… A un moment donné il faudra faire mieux que les concurrents qui sont devant toi. Maintenant rien n’est joué. Mais si les équipes devant gardent le même rythme de croisière, on aura du mal à les rattraper. L'idéal bien sûr ce serait de renouer avec le succès dès samedi à Bordeaux et d'enchaîner à la maison contre Bastia histoire de passer de bonnes fêtes !"

ODO insiste sur le placement et l'état d'esprit

12/12 17:40

Présent après sa première séance d'entraînement en conférence de presse, accompagné de Loïc Perrin, ce midi, Olivier Dall'Oglio a donné quelques éléments sur ses axes de travail prioritaires, évoquant notamment le rôle de l'état d'esprit et répétant l'importance du placement, notamment défensif :

"C’est une fierté. Pour moi Saint-Etienne est un grand club. Quand un grand club comme Saint-Etienne s’intéresse à vous, vous avez une écoute très attentive. Il y a un défi, un challenge à relever, ce qui m’a attiré aussi. C’est un grand club, avec un stade mythique. J’y suis venu comme adversaire en tant que joueur et entraîneur. Il y avait toujours un frisson de venir à Geoffroy Guichard. Je me souviens de mon premier match avec Alès, j’avais l’impression que tout vibrait autour de moi. J’en garde des souvenirs énormes.

Saint-Etienne reste un très grand club avec un public énorme. Le retentissement est énorme quand il y a des victoires, c’est exceptionnel. Des fois ça peut être excessif quand il y a des défaites. Mais cette pression populaire, c’est ce que je viens chercher aussi. Quand je vois les chants jusqu’au bout des matchs, c’est extraordinaire. C’est ce que je disais aux joueurs, Il faut avoir un grand respect par rapport à ça. C’est une chance de pouvoir évoluer dans un club comme ça.

Aux joueurs, la première des choses est de leur dire qu’ils sont dans un grand club, il y a une grosse attente. Ils sont dans une ville qui vit au rythme du football. Je viens d’une petite ville minière. Je sais ce que sont les attentes. Je me retrouve dans ces valeurs-là. C’est surtout sur cet état d’esprit et ces valeurs-là que j’ai insisté. J’ai vu beaucoup de matchs. Je connais pratiquement tous les joueurs. Je vais mieux les connaître. Ce sont les jeunes que je vais certainement découvrir. La formation reste très importante à Saint-Etienne. C’est l’avenir du club. C’est un centre de formation de haut niveau. Je leur ai dit que j’avais un œil sur eux. Certains ont marqué des points contre Nîmes.

Il faut garder cette rigueur, cette intensité dans les courses, dans le mental aussi, ne pas lâcher. J’ai parfois vu un manque d’attention au niveau défensif. Ca peut aller très vite. Il faut que les joueurs prennent conscience de leurs qualités mais aussi de leur défauts. Deux matchs arrivent très rapidement.

On aura plus le temps de travailler sur le fond pendant les vacances.

J’ai mon propre style de jeu, j’ai mes idées. Il faut y aller progressivement. Dans un premier temps on va s’atteler à retrouver de la confiance défensivement. Par la concentration, par un certain placement. Offensivement il y aura aussi un travail à faire, de la profondeur sur ce que j’ai vu. Il faudra faire passer les messages, mais progressivement. Je vais mettre ma patte progressivement.

Je prends en route une équipe qui est encore bien placée. Qui est sur une mauvaise série. C’est à la fois mental, du travail sur le terrain. On se doit de faire des résultats. La montée est possible. Il nous faut une série. Ce sont les victoires qui nous feront avancer.

Il y a des joueurs qui sont de qualité. Je rends hommage à Laurent, il y a du travail qui a été fait. Je veux amener un peu plus de liant collectif. Je demande ce surplus aux joueurs. Parfois le joueur pense être au taquet, mais il a encore de la marge, c’est cette marge que je veux aller chercher. Il faut amener plus de solidarité dans le groupe, pour créer un vrai collectif. Il faut être exigeant avec les joueurs, je ne leur ferai pas de cadeau. Dans cette vie stéphanoise, la vie est exigeante. On est privilégiés. Il ne faut pas oublier les difficultés de la vie au quotidien.

Je suis un homme de terrain, j’aime le terrain. Quand on est entraineur professionnel, c’est 24h/24, j’avais l’impatience de retrouver le terrain.

On va travailler avec Loïc sur le recrutement, on prendra en compte les qualités de profondeur qu’on souhaite avoir. Il y aura certainement des joueurs qui vont arriver. La CAN fait partie de nos discussions."

 

Il a signé ODO

12/12 10:18

Le club a officialisé comme prévu ce matin l'arrivée d'Olivier Dall'Oglio pour un contrat de 6 mois avec une option d'un an supplémentaire.

Le nouveau coach semble conscient de l'urgence de la situation : "C'est un nouveau défi dans un club mythique. Il va falloir aller vite, mais je suis vraiment confiant. Je vais transmettre ma détermination à tout le groupe. Il va falloir être rigoureux, vigilant, avoir la concentration nécessaire. C'est sur ces aspects que je vais appuyer dans un premier temps."

 

Josuha fier de son petit frère

12/12 07:00

Sèchement éliminé de la Coupe d'Allemagne par le Herta Berlin (3-0) lors de sa seule titularisation cette saison, Josuha Guilavogui n'a pour l'instant joué qu'une grosse demi-heure avec Mayence, avant-dernier de Bundesliga. Mais sur le site de So Foot, l'ancien milieu de terrain stéphanois se réjouit de la trajectoire de son petit frère Morgan, attaquant du RC Lens et de l'équipe de Guinée.

"Morgan a eu une histoire un peu différente de la mienne. J’ai suivi le parcours « classique », alors que lui n’a pas été conservé par le centre de formation, a dû repasser par le football amateur. Pourtant, il joue aujourd’hui en Ligue des champions. C’est merveilleux ce qu’il lui arrive. J’espère qu’il pourra devenir un exemple pour d’autres : pour y arriver, il n’y a pas qu’un chemin prédéfini, tant qu’on continue à y croire et qu’on bosse, on peut réussir.

Avant de pouvoir l’aider, j’ai dû acquérir un certain statut dans mon club. Tu ne peux pas arriver quelque part et placer ton petit frère avant d’avoir prouvé quoi que ce soit. Moi, j’étais devenu un cadre de l’ASSE, j’étais en équipe de France, je savais que mon frère avait des qualités, donc je préférais qu’il vienne à Saint-Étienne plutôt qu’il parte ailleurs. Ce n’est pas vraiment du piston, parce qu’il faut tout de même avoir un certain niveau pour entrer dans un centre de formation, mais ça lui a certainement servi. Et même si ça n’a pas duré plus de quelques mois [la saison 2013-2014, Morgan a fait 4 apparitions avec les U17 stéphanois, ndp2] avant de revenir à Toulon, il faut croire qu’on a eu raison de croire en lui.

Tu peux t’inspirer de quelqu’un, mais ça ne veut pas dire que tu auras le même parcours. Moi, c’est Bafétimbi Gomis. On vient tous les deux de Toulon, et il m’a pris directement sous son aile à Saint-Étienne. Il a été une grande source d’inspiration, mais on n’a pas pour autant eu la même trajectoire ensuite. On prend des exemples, on pioche dans ce qui est bon, on fait en sorte de ne pas reproduire les erreurs qui ont pu être faites, et on se construit comme ça. Pour Morgan, c’est la même chose vis-à-vis de moi. Je pense l’avoir bien conseillé, mais tout le mérite lui revient.

Honnêtement, on a souhaité après son passage au Paris FC qu’il franchisse un cap et qu’il puisse tutoyer le plus haut niveau. Plusieurs clubs étaient intéressés, mais la proposition la plus concrète était celle de Lens. On lui a tous dit que le dauphin du championnat de France qui va retrouver l’Europe, ça ne se refuse pas, même s’il faut avoir un peu de courage pour faire un bond comme ça. Au début de l’année, ils ont eu un peu de mal à digérer les départs de Seko Fofana et Loïs Openda, deux joueurs qui étaient à leur prime. Mon frère est venu notamment pour remplacer Openda. Jusqu’à la fin du mercato et l’arrivée tardive d’Elye Wahi, il n’y avait pas d’autre numéro 9 dans l’effectif. Donc c’était compliqué à assumer pour lui, d’autant plus qu’il n’est pas un pur avant-centre. Même s’il est grand, costaud et bon de la tête, il aime aussi participer au jeu.

Pour Morgan, ça a été difficile au départ, mais il a fini par trouver son style de jeu. Surtout, son entraîneur a su le détecter et il le fait rentrer en tant qu’ailier dans son 3-4-3. Maintenant, dès qu’il entre, il montre des choses intéressantes. À Séville, il a une opportunité de la tête ; contre Eindhoven, avant de se prendre un rouge, il tape le poteau ; ça se rapproche. Et plus il aura du temps de jeu, plus il va emmagasiner de la confiance et apporter un plus à cette équipe. Il a le coffre, il va vite, il est bon techniquement, mais pour grandir, il doit prendre plus ses responsabilités dans son jeu. Morgan est un joueur décisif et il doit être plus souvent capable de tenter la frappe que de faire le décalage. Devenir plus égoïste, en quelque sorte. Ça va venir avec le temps.

Déjà, les Guinéens m’en avaient un peu voulu d’avoir choisi l’équipe de France. Je pensais qu’ils allaient se calmer avec son choix. Mais maintenant, on me dit : « Regarde, même ton petit frère a décidé de jouer pour la Guinée, tu aurais pu faire pareil ! » (Rires.) Mais je suis fier de lui, car il restera comme le premier à inscrire son nom dans le Syli national. Il a joué une CAN, alors que je n’ai jamais participé à un gros tournoi international, donc il coche des cases que je n’ai pas pu cocher.

Le fait de voir quelqu’un de sa famille, qui plus est son frère, jouer un match de haut niveau, ça décuple les émotions. Grâce à lui, je peux passer d’acteur à spectateur. Je suis à fond derrière lui et je découvre presque cette sensation aujourd’hui. Pour l’exemple, j’ai assisté au match de Lens au Parc des Princes. Lens perd 3-1 contre le PSG, mais Morgan marque son premier but. Dans la tribune, il y avait toute la famille, et la joie qu’il nous a donnée à ce moment, c’était exceptionnel ! 

Morgan nous rend tous fiers, et en premier lieu notre papa qui a toujours rêvé d’être footballeur professionnel. Aujourd’hui, ses deux fils le sont. Il vit son rêve à travers nous. Je l'émergence de Morgan comme une chance de voir notre nom perdurer. J’ai 15 ans de carrière pro, lui a aujourd’hui 25 ans, donc s’il joue encore pendant 10 ans, potentiellement, le nom Guilavogui aura été porté au haut niveau pendant près de 25 ans !"

Neyou pense encore à Puel

11/12 23:46

Canal Plus Sport a diffusé ce lundi un sympathique reportage de 7 minutes sur Yvan Neyou, leader de L2 espagnole avec Leganés et revenu récemment en sélection camerounaise après 22 mois d'absence.

Clin d'oeil sympathique et heureux présage en vue du match qui ouvrira la 18e journée de L2 au Matmut Atlantique ? La chaîne a choisi de montrer son but victorieux contre les Girondins il y a 3 ans (son unique pion sous le maillot vert en 49 matches dont 42 titularisations).

Dans la foulée, le milieu de terrain de 26 ans rappelle ce que lui a apporté Claude Puel.

"Le coach Puel, il m'a appris énormément de choses. Il m'a appris déjà à avoir un meilleur contrôle de mes émotions. Lui, il m'apprenanit à me mettre dans les bons espaces, à attendre que le ballon vienne à moi car j'étais bien placé. Il m'a toujours dit de travailler mon jeu long et quand je travaille aujourd'hui, je pense encore à lui. L'année dernière, quand j'étais dans ma période où je ne jouais pas beaucoup, il m'a appelé. Il m'a dit de ne pas lâcher, que j'avais déjà connu des moments comme ça."

Une consécration pour Delpech

11/12 23:11

Contrairement aux deux seuls arbitres de L2 plus âgés que lui (Mikaël Lesage et Olivier Thual ont arbitré les Verts respectivement 27 et 35 fois), Romain Delpech n'avait encore jamais été au sifflet pour un match de l'ASSE. Quelques jours avant ses 44 ans, ce prof d'EPS originaire de Perpignan aura cet honneur ce samedi à 15h00 au Matmut Atlantique. On aura noté qu'il a déjà dirigé deux matches des Girondins pour autant de succès : le premier (son unique match de L1) en 2011 sur le terrain de Brest (il avait remplacé au pied levé Philippe Kalt) et la saison passée en Coupe de France lors du derby contre le Stade Bordelais.

L'été dernier, il s'était confié au quotidien catalan L'Indépendant. Extraits.

"Je suis heureux de retrouver la Ligue 2 car je n'avais vraiment pas compris les raisons de ma rétrogradation. J'ai vécu cet épisode comme une injustice car je pense n'avoir fait qu'une erreur de main non sanctionnée sur un Sochaux-Paris FC. Je suis heureux de retrouver un championnat où j'ai déjà exercé pendant 4 saisons. Et puis il y a des grands clubs historiques comme Bordeaux, Saint-Etienne... Ce sera très excitant !

Avec l'âge, physiquement parfois ça grince un peu. Le secret, c'est ne jamais arrêter. Je m'astreins à 5 séances hebdomadaires : vélo, natation, course à pied... L'hygiène de vie est essentielle : le sommeil, l'hydratation. Je souhaite être le plus compétitif pour ma dernière saison. J'ai en effet décidé d'arrêter quand bien même je ne suis pas atteint par la limite d'âge. J'ai envie de passer plus de temps auprès des miens."

Les Vertes cueilleront des Violettes

11/12 22:06

Sorties de la zone de relégation à la faveur de leur victoire contre Guingamp, les Vertes tenteront samedi prochain de s'imposer chez la lanterne rouge Bordeaux (au Matmut Atlantique, juste après les garçons) pour bien finir l'année avant d'attaquer 2024 dans un mois par la réception de Reims (actuellement 4e).

Les protégées de Laurent Mortel enchaîneront 4 jours plus tard par un déplacement à Toulouse pour affronter en 16e de finale de Coupe de France les Violettes, premières de leur groupe en D3. Un tirage plus clément que pour l'EAG (qui ira à Fleury), Bordeaux (qui se rendra à Paris) et surtout du MHSC (qui se cognera les Gorgones en banlieue).

Quand ODO voyait les Verts monter

11/12 18:35

Avant d'être entraîneur, Olivier Dall'Oglio a été un footballeur pro à près de 400 matchs, avec 4 clubs : Alès, Strasbourg, Perpignan et Rennes. Si ses passages à Perpignan et Rennes furent brefs, il a laissé une plus belle trace à Strasbourg mais surtout à Alès (7 saisons au club !).

A l'époque le club des Cévennes était un pensionnaire solide de la d2, dans le groupe Sud. Ce qui a valu à notre futur coach de croiser le fer avec les Verts durant deux saisons ; en 84/85 et 85/86.

En 4 affrontements avec Sainté, le défenseur alésien ne s'est jamais imposé. Lors de la saison 85, après un nul 0-0 à l'aller, il en avait pris 3 au retour dans le Chaudron (doublé de Milla et but de Daniel) face à des Verts qui validaient ainsi leur 2ème place, qualificative pour les barrages.

La saison suivante (oui, déja à l'époque les barrages ne nous réussissaient pas...), face aux hommes de Kasperczak, ODO s'inclinait 1-3 à domicile à l'aller (buts de Daniel, Milla et Ribar)

Au retour, ils décrocha un bon nul 0-0. A l'issue de la saison, Alès finissait dauphin des Verts qui remontèrent en d1 (sans barrages bien sûr).

 

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